August 18, 2007

A charge pour les enquêteurs de vérifier ces affirmations


BRUXELLES (Reuters) - La fillette aperçue le mois dernier en Belgique n'est pas Madeleine McCann, la Britannique de quatre ans disparue le 3 mai au Portugal, a conclu la police belge, citée par différents médias locaux.

Une femme avait prévenu la police en juillet après avoir aperçu une fillette, pensant qu'il pouvait s'agir de Madeleine McCann. La petite fille était accompagnée d'un homme d'une quarantaine d'années et d'une jeune femme.

Il s'agit en fait de la fille d'un Belge vivant à Hoogstraten, dans le nord de la Belgique.

Depuis la disparition de Madeleine McCann, plusieurs témoignages l'ont signalée dans le monde entier, du Maroc à l'Argentine, mais aucun n'a été authentifié.

Actualité | France
Le violeur présumé d’Enis arrêté avec du Viagra sur lui
Le Figaro, le 18 août 2007

Le pédophile multirécidiviste a affirmé aux enquêteurs s’être fait prescrire ce médicament contre l’impuissance par le médecin chargé de son suivi judiciaire.

Du Viagra dans les poches d’un pédophile multirécidiviste ? Selon des sources concordantes de l’Agence France Presse confirmant une information du Parisien, Francis Evrard, le ravisseur présumé du petit Enis, avait en effet sur lui une plaquette entamée de ce puissant médicament contre l’impuissance au moment de son arrestation mercredi soir.

Le procureur adjoint de la République de Lille, Brigitte Lamy, s'est refusée à tout commentaire sur cet aspect de l'affaire, mais une enquête serait en cours pour déterminer la provenance des pilules bleues.

Comme l'annonçait Le Figaro, Francis Evrard aurait en effet affirmé aux enquêteurs, au cours de sa garde à vue, s’être fait prescrire le Viagra après sa sortie de prison, le 2 juillet dernier. Et le médecin ne serait autre que celui chargé de son suivi judiciaire, donc au courant de ses penchants pédophiles. Francis Evrard aurait demandé lui-même à se faire prescrire le médicament, au prétexte de troubles de l’érection. Il devait être soumis à une obligation de soins, de suivi médico-psychologique et de traitement hormonal, qui auraient dû être mis en œuvre à compter du 24 août. Il aurait enfin précisé aux enquêteurs dans quelle pharmacie de Rouen il aurait retiré le Viagra. A charge pour eux de vérifier ces affirmations.

"Totalement scandaleux"

« Si cela est avéré, c'est totalement scandaleux quand on connaît le profil de cet homme », a affirmé à l'AFP l'avocat du père d'Enis, Me Emmanuel Riglaire. Détaillant plusieurs éléments intrigants - les médicaments retrouvés en sa possession dont des somnifères vraisemblablement utilisés pour droguer l'enfant, le Viagra, des images pédophiles qui auraient été découvertes dans sa cellule – l'avocat a estimé qu’« on ne pouvait pas trouver pire organisation ».

Francis Evrard a été mis en examen vendredi et écroué pour « enlèvement et séquestration, viols et agressions sexuelles en récidive » sur mineur de moins de 15 ans. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Fait Divers, PEDOPHILIE.
Le terrifiant profil du ravisseur d'Enis
Le Parisien.fr, le 18 août 2007

Hier soir, Francis Evrard a été mis en examen pour « enlèvement, viols et agressions sexuelles en récidive », puis écroué. Ce délinquant sexuel a longtemps été détenu à Caen (Calvados). Son dossier psychiatrique laissait prévoir une récidive.

Francis Evrard, 61 ans, a encore été longuement interrogé par les policiers, hier, avant d'être mis en examen pour « enlèvement et séquestration, viols et agressions sexuelles en récidive » et écroué dans la soirée. Durant sa garde à vue, l'agresseur présumé du petit Enis, 5 ans, retrouvé dans un garage quelques heures après le rapt mercredi soir à Roubaix (Nord), aurait évoqué des « pulsions » et une incapacité à « s'empêcher » de commettre ces crimes.

Ce délinquant sexuel multirécidiviste, qualifié par les experts psychiatres de « dangereux » et « peu réadaptable », a aussi raconté s'être fait prescrire du Viagra par « un médecin » peu avant de quitter la prison de Caen (Calvados), le 2 juillet

Les enquêteurs ont cherché à vérifier cette affirmation stupéfiante. Ils ont aussi tenté de reconstituer jour par jour ses déplacements et agissements depuis sa libération, ainsi que lors des trois permissions dont il avait bénéficié en 2006 et 2007 pour préparer sa sortie. L'homme n'aurait pas fait d'autres victimes durant ces périodes. Il appartiendra à l'instruction de le confirmer.

L'affaire, qui relance la question de la prévention de la récidive des crimes sexuels, a provoqué un très fort malaise au sein du personnel du centre de détention de Caen. Francis Evrard finissait d'y purger une condamnation à vingt-sept ans de prison, avec sûreté des deux tiers, pour un précédent viol sur mineur jugé en assises à Douai en octobre 1989. « Il fait partie de ces détenus dont on se dit, en les voyant partir, qu'ils risquent malheureusement de recommencer », soupire un surveillant. « On était tous convaincus qu'on le reverrait. Mais on reste impuissants. Au regard de la loi, il avait purgé sa peine. On connaît le problème des conditions du suivi dehors et du manque de structures et de moyens. Mais on s'interroge... On est tous père de famille. On est désolés pour le petit », soulignent plusieurs de ses collègues.

Dans ce centre de détention, 80 % des quelque 400 détenus sont des délinquants sexuels, dont nombre de pédophiles, condamnés à de très lourdes peines.
Francis Evrard y avait été transféré en 2000. « Il demandait peu de chose. Un gars très renfermé, qui n'avait pas de parloir. Sans problèmes au quotidien a priori, comme la plupart des condamnés de ce type. Mais on savait qu'il n'était pas guéri. Dans les propos qu'il tenait, il ne se cachait pas de ses pulsions », raconte un autre surveillant. L'homme s'était constitué une petite retraite en travaillant aux ateliers. Il envisageait d'aller « vivre en Belgique ». Quelques mois auparavant, son ordinateur avait été saisi pour « suspicion de détention d'images pédophiles ». L'analyse du disque dur était encore en cours le 2 juillet, à sa sortie de détention. Francis Evrard avait aussi fait l'objet d'une mesure disciplinaire : une carte postale représentant un petit enfant nu avait été découverte dans sa cellule.

« Une dangerosité criminologique »

En matière de suivi médical en détention, Francis Evrard devait rencontrer un psychiatre une fois tous les deux mois. Il se soumettait au rendez-vous sans problème. Des rapports d'expertises précédant sa sortie, dont « le Parisien » - « Aujourd'hui en France » ont pu connaître certains éléments, soulignaient la menace d'une récidive. L'un, en 2004, parle de « perversion pédophile homosexuelle » entraînant « une dangerosité criminologique » chez un détenu jugé « peu réadaptable ». L'injonction de soins dans le cadre d'un suivi socio-judiciaire est préconisée comme « justifiée » mais jaugée d'une « efficacité incertaine ». Un autre, en 2006, assène que Francis Evrard « n'éprouve pas de véritable culpabilité », bien qu'il soit « conscient et lucide du caractère inacceptable de ses agissements ».

Avis des psychiatres, inquiétudes des personnels... le dossier de Francis Evrard a conduit la justice à le placer, à sa sortie, en « surveillance judiciaire ».
« Il était convoqué par un juge d'application des peines le 24 août à Rouen, où il indiquait avoir élu domicile », a précisé dès avant-hier la vice-procureur de Lille. Cela n'a pas suffi. Lors de ses premiers interrogatoires, l'homme, « calme et loquace », a expliqué avoir dit à Enis, égaré quelques instants par sa grand-mère dans la foule d'une braderie : « Je vais te ramener chez toi. On va aller acheter un jouet. »


- « Si cela est avéré, c'est totalement scandaleux » -

August 17, 2007

Tokio Hotel, vergessene Kinder


Bourreaux et victimes :
Psychologie de la torture
de Françoise Sironi
Odile Jacob, 1999


Eloge du secret
de Pierre Lévy-Soussan
Essais, Hachette, 2006

Présentation de l'éditeur • Le secret est, de nos jours, porteur d'une aura maléfique. La transparence est devenue une exigence universelle. On traque désormais sans relâche le secret, qui doit être révélé, exhibé, éliminé. Chasse au secret de famille, médiatisation des affaires publiques ou privées : il faudrait tout dire au nom de l'intérêt individuel ou collectif. Le "droit de savoir" est partout, remettant en cause jusqu'à l'anonymat qui s'attache au don d'organe, de gamètes, à la naissance sous X. Cette tyrannie de la transparence fait voler en éclats les barrières
propres à l'intime : plus question de dissimuler sa souffrance ou même ses pensées. La parole intime est devenue publique, parée de vertus thérapeutiques. Ainsi parents et enfants sont-ils sommés de "tout" se dire, au détriment de l'épanouissement de leur indispensable jardin secret. Pierre Lévy-Soussan réhabilite ici cette intimité aujourd'hui malmenée et qui pourtant joue un rôle essentiel dans l'équilibre de la vie psychique de tous les individus.


Au 4 juin 2006, « Autres formes de racisme ordinaire », extrait :

CAEN (AP) - Pour la première fois, près de 150 enfants nés de père allemand et de mère française pendant la Seconde guerre mondiale se sont réunis samedi à Caen (Calvados) pour l'assemblée de l'Amicale nationale des enfants de la guerre (Ameg).

"C'est très émouvant de nous retrouver tous ici. C'est la première fois que nous nous voyons", lance Jeanine Nivoix-Sevestre, la présidente de l'amicale créée l'an passé. Née en 1941 d'une mère française et d'un père soldat allemand, elle se bat depuis plusieurs années pour retrouver des enfants comme elle.

"Nous conversons depuis plus d'un an par e-mail ou par téléphone, mais nous ne nous étions jamais vus", explique-t-elle. "Aujourd'hui nous sommes 150, mais il paraît qu'en France nous sommes plus de 200.000 enfants nés de ces amours interdites".

"Toute notre vie n'a été qu'insultes, menaces, brimades, mais chacun vivait muré dans son silence"
, ajoute Josiane Kruger, une autre de ses enfants nés durant la Seconde guerre mondiale.

THE OCCUPATION AND ITS OFFSPRING
Lost Red Army Children Search for Fathers
SpiegelOnline.de/international, August 16, 2007, extraits d'un article en deux parties :

More than 60 years after the end of World War II, the children of Red Army soldiers born in eastern Germany during the Soviet occupation are now searching for their fathers with the aid of historians and the Russian media. Many of these so-called "Russian children" have endured lifelong suffering as a consequence of their situation.

Sixty-one-year-old Jan Gregor can still remember "every little gesture and every word my mother said on the day she decided to tell me the truth." His mother had just finished making the beds, recalls Gregor, who was born in the eastern German state of Brandenburg, and was smoothing the bedspread, as she always did, with her broom handle. After carefully putting the broom away, she finally came and sat on the edge of the bed, next to her son. After a long while, he said, she started to tell him her story.

Gregor remembers his mother talking very slowly and deliberately and, although only five years old at the time, he knew instantly what she meant when she talked about "being made pregnant by force."

(...) For decades, the fate they suffered was a taboo subject in eastern Germany; initially in the Soviet Occupation Zone and later in the German Democratic Republic (GDR, the former East Germany). For 40 years in the GDR, posters and banners sang the praises of the "Soviet-German Friendship" and stories involving rape did not fit the image of the glorious and heroic Soviet army. The rapes that took place were swept under the carpet -- they were seldom registered, and officials looked the other way. In the old GDR days, Soviet soldiers were officially regarded as heroes who had smashed Fascism and rescued German children. They couldn't possibly have been rapists -- that, at least, is what the propaganda would have people believe.

And even within the families of "Russian Children," the whole issue has always remained a highly emotional topic, says Barbara Stelzl-Marx, deputy head of the Ludwig Boltzmann Institute in the Austrian city of Graz, which helps victims of the consequences of war conduct investigations into their circumstances. "The subject is still often a taboo in many families, even today," says Stelzl-Marx.

With the fall of the Iron Curtain and the Berlin Wall, a number of German children of Soviet occupation soldiers set about trying to trace their roots, encouraged by the new atmosphere of glasnost and perestroika. But there were no agreements obliging the Russians to provide any information to the offspring of Soviet occupation soldiers in East Germany. Consequently, the archives of the (former) Union of Soviet Socialist Republics long remained off limits to the victims of the occupation, and many "Russian Children" had to conduct their own investigations.

Even today, it is still not clear how many children were fathered by the Soviet occupation forces. Norman M. Naimark, a professor of history at Stanford University whose book "The Russians in Germany: A History of the Soviet Zone of Occupation, 1945-49" documents the events of that time, reckons there could be tens of thousands of children involved, though no one will ever know for sure.

Stirring Up Painful Memories

As if the past societal discrimination weren't enough, children searching for their fathers also often meet with hostility to the idea within their own families. Jan Gregor's half-sisters in Germany, for example, didn't want to know about what had happened during the last days of the war. In fact, he says, they told him he should keep quiet about it and just let things rest instead of asking questions all the time. His sisters saw no reason to stir up old memories that had brought shame and disgrace on the family. Yet for Jan Gregor it was a question of tracing his roots as well as finding out when his mother's sufferings had begun.

(...) From then on, most people in Summerfield avoided Jan's mother, although she was the victim, just as they later avoided her son. From a very young age, he was routinely tormented by the other children in the village. "They hit me and shouted insults at me and they knocked the milk out of my hand," recalls Jan Gregor, "they kept calling me a "Russian pig" and told me I didn't need any milk."

For a long time his mother said nothing, so her son simply couldn't understand why the children called him "Ivan." It was only after school bullies had beaten him up and thrown stones at him untill he was crying with pain that the five-year-old decided he was fed up being brave. He ran home to his mother, demanding an explanation.

(...) But only a small number of rape victims were courageous enough to deal with what happened to them in the way Jan's mother did. Even women whose children were the result of love affairs with Soviet soldiers seldom discussed the father's origins with their offspring. If caught, the couples were forced to separate and the soldiers were sent back home. Many of the women never got over what had happened.

...

Einsam und verloren
unschichtbar geboren
Beim ersten schrei erforen
vergessene kinder
Name unbekant
endlos weggerant
aus der welt verbannt
vergessene kinder

Sie sehen
Sie Fuhlen
Verstehen
Genau wie wir
Sie lachen
und weinen
wollen leben
Genau wie wir

Augen ohne gluck
Alle traume wurden erstickt
panik, vor dem licht
Und angst vor jedem gesicht
Schuld die keinen trifft
Die zeit heilt nicht

...
Tokio Hotel, vergessene Kinder


CEED - Conseil Européen des Enfants du Divorce
association de parents enfants et grand-parents victimes d'enlèvements et de rapts internationaux d'enfants

... Combien de milliards d'Euros la France, l'Europe et les autres Nations ont-elles déjà versé à fonds perdus à ce pays qui a instrumentalisé son administration de justice familiale à cette fin ? Combien de milliers d'enfants français, polonais, turcs et d'autres nationalités ont-ils été ainsi germanisés depuis la dernière guerre mondiale ? Combien de milliers de ces parents non-allemands ont-ils été réduits au simple rôle de criminels
bon payeurs ? ...

http://www.jugendamt-wesel.com/


- Sie sehen, Sie Fuhlen, Verstehen, Genau wie wir -

August 16, 2007

Elle s'estime « victime des agissements de la police »

Tumulte dans le vol Paris-Bamako
LE MONDE | 16.08.07 | Extrait

Elle n'a pas l'allure d'une guerrière, ni d'un Spartacus en jupon, pas même d'une remuante "Mamie Nova". La soixantaine solide et la mise modeste, en chemisier bleu ciel comme ses yeux, Marie-Françoise Durupt, habitante de Saint-Nazaire et salariée de l'association Léo-Lagrange, grand-mère de cinq petits-enfants et passionnée de jardinage, n'a pas la tête de l'emploi. Elle, émeutière en chef ? C'est pourtant ce dont on l'accuse.

Selon la police, le 28 avril, sur l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, elle aurait incité à la rébellion deux étrangers en cours d'expulsion, ainsi que les autres passagers d'un vol Air France à destination du Mali. Le but de ce charivari ? Provoquer une "résistance violente" aux fonctionnaires chargés d'escorter les deux hommes jusqu'à Bamako. Traduite le 3 juillet devant le tribunal correctionnel de Bobigny, aux côtés d'un autre "meneur" présumé, un Malien jusque-là sans histoire, patron d'une société d'import-export, Marie-Françoise Durupt et son coaccusé risquent (théoriquement) la prison et une forte amende. Mis en délibéré, le jugement devrait être rendu le 4 septembre, à Bobigny.

S'estimant "victime des agissements de la police", la passagère garde un souvenir amer des scènes de violence dont elle a été témoin dans l'avion, autant que du placement en garde à vue dont elle a ensuite été l'objet. Elle rejette en bloc les accusations policières.

Son récit de l'incident, comme celui d'autres passagers, a peu de chose à voir avec les "faits" rapportés par les fonctionnaires de la police aux frontières (PAF). ...

La nouvelle vie des ex-squatteurs de Cachan
LE MONDE | 16.08.07 | Extrait

Certaines sont parvenues à s'extraire de la précarité, obtenant un "vrai" logement et un emploi stable. D'autres galèrent encore dans des hôtels miteux, tenaillées par la crainte de ne pas obtenir un titre de séjour. Quel que soit leur sort, ces familles, originaires d'Afrique de l'Ouest et du Maghreb, gardent en mémoire la journée du 17 août 2006, durant laquelle des centaines de policiers les ont délogées manu militari de la résidence universitaire de Cachan (Val-de-Marne) qu'elles squattaient. Un an après leur évacuation, elles habitent aux quatre coins de l'agglomération parisienne - dans la quasi-totalité des cas. Un nouveau chapitre s'est ouvert, en rupture avec la vie collective qui prévalait au bâtiment F de la "cité U".


- Le jugement devrait être rendu le 4 septembre -

August 15, 2007

Manifestations à l'occasion des 2.000 jours de captivité d'Ingrid Betancourt


What may appear to be highly coordinated enterprises are often the independent actions of a large number of people dancing to the same economic tune. In clandestine activities like transnational drug trafficking, it can be even more difficult to distinguish centralised control from common motivation, or to know the rules that govern market activity. The process of transporting drugs like cocaine and heroin across multiple borders, often by convoluted routes, is an operation of considerable complexity, which would seem to call for large, specialised organizations. But it remains unclear whether highly organized crime groups do, in fact, dominate the global drugs market.

De source UNODC, juin 2007

PARIS (AP) - A l'occasion du triste anniversaire jeudi des 2.000 jours de captivité de la Franco-colombienne Ingrid Betancourt, otage des FARC, une trentaine de manifestations seront organisées par les comités de soutien, notamment au Mont Saint-Michel, au Mémorial de la paix à Caen, sur des sommets en Corse et à La Réunion, sur le Parvis des droits de l'Homme à Lille, mais aussi à Bruxelles et près d'Oslo en Norvège.

Des drapeaux à l'effigie d'Ingrid Betancourt seront déployés sur une "trentaine" de "points culminants" ou façades de mairies, a précisé mercredi sur France Inter Olivier Rouby, porte-parole de la Fédération internationale des comités Ingrid Betancourt. Dès ce mercredi, ce sera le cas à Saint-Véran (Hautes-Alpes), considérée comme la commune la plus haute d'Europe (2.042m). Le chanteur Renaud devrait planter un drapeau sur le mont Ventoux, a ajouté M. Rouby. Entre le 26 et le 30 août, l'alpiniste Jacques Pirenne devrait faire de même au sommet du Kilimandjaro (5.895m) en Tanzanie, comme il l'avait fait en 2006 sur l'Everest.

"On sait que les FARC ont promis une preuve de vie. Ils ont annoncé aux émissaires français que cette preuve de vie était en route, nous l'attendons depuis janvier", a expliqué Olivier Rouby, rappelant que ces preuves mettaient parfois plus de six mois pour arriver à travers la forêt et divers intermédiaires. La dernière preuve de vie d'Ingrid Betancourt date de 2003.

Saluant les efforts des émissaires français qui sont allés rencontrer des intermédiaires des Forces armées révolutionnaires de Colombie, Olivier Rouby a estimé qu'un "climat de confiance a priori existe aujourd'hui" entre eux et les guérilleros, qui reconnaîtraient, selon lui, "la France, la Suisse et l'Espagne comme médiateurs".

Opposée à une intervention militaire du gouvernement colombien, la FICIB réclame de longue date "un accord humanitaire négocié entre le gouvernement et la guérilla", qui seul peut donner aux proches des 45 otages des FARC "un espoir de les revoir vivants".

Ingrid Betancourt, alors candidate à la présidence colombienne, et sa collaboratrice Clara Rojas ont été enlevées le 23 février 2002, en se rendant à San Vincente del Caguan, une commune faisant partie de l'enclave concédée aux FARC dans le cadre des négociations de paix.

ITAGUI, Colombie (Reuters) - La production et le trafic de cocaïne en Colombie sont bien plus développés que ne l'admet le gouvernement, et continueront à s'étendre sous l'effet de la demande asiatique et européenne, prévient un ancien chef de milice colombien, aujourd'hui emprisonné.

Selon Salvatore Mancuso, qui a autrefois dirigé un groupe paramilitaire financé par la cocaïne pour lutter contre la guérilla de gauche, trop de gens ont intérêt à ce que le trafic perdure pour que les programmes de lutte puissent fonctionner.

Au sein même de l'appareil d'Etat et des grandes entreprises, affirme-t-il, de nombreuses personnes profitent de ce trafic et n'ont pas intérêt à ce que la guérilla cesse.

"Tant qu'il y aura un conflit en Colombie, le trafic sera florissant", a déclaré Mancuso lundi, dans une interview donnée à Reuters dans sa prison des montagnes de Medellin. "Nous devons couper l'oxygène de la guérilla, et cet oxygène, c'est la cocaïne."

Il affirme avoir commandé une étude, qui estime la production annuelle de cocaïne en Colombie à 960 tonnes, soit plus de 50% de plus que les estimations gouvernementales.


Ancien éleveur de bétail ayant pris les armes après l'enlèvement de ses voisins par la guérilla, Mancuso s'est finalement retrouvé à la tête de la milice "Bloc du Nord", forte de 2.500 combattants.

En 2004, en larmes, il avait rendu les armes en échanges d'avantages, dont une réduction de peine. Il reste néanmoins poursuivi par les Etats-Unis.

Mancuso dit tenter de persuader le gouvernement américain de prêter attention à son plan destiné à mettre fin au trafic de cocaïne.

Le programme américain de fumigation des plants est mal organisé, dit-il, et les champs traités sont rapidement repris et replantés.

"Nous devons d'abord éradiquer tous les plants de coca. Puis il faut un plan de sécurité cohérent et une présence de l'Etat dans les zones rurales. Enfin, chaque communauté doit bénéficier de progrès économiques et sociaux."

"Je suis le seul à avoir étudié en profondeur et de l'intérieur le commerce de la cocaïne. Je pourrais donner les meilleurs conseils au monde", soutient-il, montrant les données qu'il a accumulées dans son ordinateur portable.


Centre de nouvelles de l'ONU
ONUDC : la consommation de drogues atteint un niveau de stabilisation

26 juin 2007 – Alors qu'il y a quelques années, le monde semblait se diriger vers une épidémie d'abus de drogues, de plus en plus d'éléments portent à croire que le problème est sur le point d'être maîtrisé, a déclaré aujourd'hui le Directeur exécutif de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, même si l'Afghanistan continue d'accroître sa production d'opium.

"Des données récentes indiquent que l'emballement de la toxicomanie s'est calmé", a dit Antonio Maria Costa dans un communiqué publié à l'occasion de la publication, par l'ONUDC, de l'édition 2007 du Rapport mondial sur les drogues .

Il ressort de ce rapport que les marchés mondiaux des drogues illicites sont pour l'essentiel demeurés stables en 2005-2006. "Pour toutes les drogues ou presque (cocaïne, héroïne, cannabis et amphétamines), on note des signes de stabilité générale, qu'il s'agisse de production, de trafic ou de consommation", a indiqué M. Costa.

La culture de la coca est toujours en déclin dans les Andes, et la consommation mondiale de cocaïne s'est stabilisée, même si la réduction enregistrée aux États-Unis est contrebalancée par des augmentations préoccupantes en Europe.

Le marché des stimulants de type amphétamine comme l'"Ecstasy" a également été contenu, puisque les niveaux de production et d'abus sont restés inchangés dans beaucoup de pays.

Pour la première fois depuis des dizaines d'années, les statistiques mondiales ne révèlent pas d'augmentation de la production et de la consommation mondiales de cannabis.
"Le nombre très important de fumeurs d'herbe qui demandent à recevoir un traitement montre que le cannabis à forte teneur en THC, aux effets plus puissants, ne fait pas simplement planer, mais rend aussi malade", a dit le Directeur exécutif de l'ONUDC.

S'il y a de plus en plus de signes qui donnent à penser que l'offre et la demande sont toutes deux stables d'une manière générale et que l'on s'emploie davantage à réduire les dégâts provoqués par les drogues, il n'en reste pas moins que la situation pourrait facilement se détériorer de nouveau.

La production d'opium en Afghanistan demeure un problème majeur: les cultures ont progressé de manière spectaculaire en 2006, au point de neutraliser les succès remarquables obtenus dans l'élimination d'autres sources d'approvisionnement, en particulier en Asie du Sud Est. Selon le responsable de la lutte contre la drogue à l'ONU, "en Afghanistan, l'opium est une question de sécurité plutôt qu'une question de drogue".

"La province de Helmand, gravement menacée par l'insurrection, est en passe de devenir la première source d'approvisionnement en drogue du monde; les cultures illicites y sont plus importantes que dans tout le reste du pays, et même que dans des pays comme le Myanmar, voire la Colombie", a-t-il ajouté.

"Si l'on pouvait opérer avec succès le cancer de la drogue et de l'insurrection dont souffre la province, le monde serait débarrassé de la plus dangereuse source du plus dangereux stupéfiant et cela contribuerait pour beaucoup à rétablir la sécurité dans la région."

À l'échelle mondiale, la coordination de l'action de détection et de répression a permis d'augmenter le volume de drogues saisies.
Plus de 45 % de la cocaïne produite dans le monde est maintenant interceptée (ce qui représente une augmentation de 24 % par rapport à 1999), ainsi que plus d'un quart de l'héroïne (contre 15 % en 1999).

Les trafiquants recherchent de nouveaux itinéraires, via l'Afrique par exemple. "L'Afrique est la cible des trafiquants de cocaïne qui viennent de l'ouest (Colombie) et des trafiquants d'héroïne qui viennent de l'est (Afghanistan)", a déclaré M. Costa.

Il s'avère difficile de saisir du cannabis ou des stimulants de type amphétamine car la chaîne d'approvisionnement est courte. "Les services de police devraient s'employer à repérer les laboratoires de fabrication de drogues et les cultures de cannabis en intérieur, même au milieu des villes riches", a rappelé M. Costa.

M. Costa a instamment invité le monde à avoir un nouveau regard sur le problème de la drogue et à consacrer autant d'efforts à préserver la santé des populations qu'à détruire les cultures illicites et démanteler les réseaux criminels. C'est une responsabilité partagée, sur les plans tant international - entre pays producteurs et consommateurs - que régional - entre pays voisins - et national - entre les différents secteurs de la société.


- La cocaïne, l'oxygène de la guerilla ? -

August 10, 2007

Le Japon, « l'île des enfants perdus »


Chute de l'enfant : le PS demande des explications
TF1-LCI, extrait

Sarkozy, Fillon, l'opposition... A la suite de la chute accidentelle d'un enfant russe survenue lors de l'interpellation à Amiens de sa famille en situation irrégulière, le monde politique a unanimement demandé que toute "la lumière soit faite".

Jeudi, le Parti Socialiste a souligné "sa très grande inquiétude face aux nombreuses poursuites de parents étrangers et de leurs enfants scolarisés". Après l'annonce de l'ouverture d'une enquête d'inspection, par le gouvernement, Nicolas Sarkozy qui réclame des explications, a "noté que les dispositions ont été prises, aussi bien sur le plan judiciaire qu'administratif". Brice Hortefeux, ministre de l'Immigration, de l'Intégration et de l'Identité nationale, s'est engagé à "rendre public le rapport de l'Inspection générale de la police nationale, en toute transparence" et à en "tirer les conséquences."

Le Premier ministre a pour sa part témoigné "de toute sa compassion aux parents du jeune. Si la politique de l'immigration voulue par la Nation, et mise en oeuvre sous l'égide de Brice Hortefeux, nécessite une fermeté et un engagement fort de tous les agents de l'Etat, il est évidemment nécessaire de faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame."


Il chute du toit en rendant visite à sa petite amie
TF1-LCI, 8/8/07, 16h47

Il avait fait le mur pour rendre visite à sa petite amie, mercredi en pleine nuit, mais sa chute du toit a mis fin à son projet. Avec les fortes pluies, l'amoureux, a glissé et a chuté de 5 mètres dans l'allée du pavillon de sa dulcinée, à Epinay-sur-Orge, dans l'Essonne.

Reportage
Le Japon, l'île des enfants perdus
LE MONDE | 09.08.07 | Extrait

Minuit passé. Devant la machine à boissons chaudes, il attend que son gobelet se remplisse. La trentaine, jeans et tee-shirt bleu, les cheveux en broussaille. "Cool" comme des milliers de ses congénères croisés auparavant dans les rues du quartier branché de Shibuya à Tokyo. "Vous, vous cherchez un nouveau pauvre ?, dit-il, avec un sourire amer. Bingo ! Vous l'avez. Trente ans, une vingtaine de boulots sans lendemain. Depuis trois mois, je vis ici avec un petit sac et des sous-vêtements jetables. Je suis un "one call worker" : enregistré auprès d'une agence de placement qui m'appelle sur mon portable quand il y a un boulot. Dans les 1 000 yens de l'heure. Je dépense 1 500 yens pour ma nuit. Je mange dans des McDo. Humiliant, non ? Le gouvernement parle de "seconde chance" pour les perdants comme moi, poursuit le jeune homme. Mais y en a marre : on ne quémande pas une chance, un coup de bol. On veut une vie décente, c'est tout. Mon nom ? Je suis personne dans cette société." Dans le gobelet, le café refroidit. Il le prend, puis, sur un "Salut !", part vers son box.

Les cafés Internet offrent un condensé de la société japonaise contemporaine : prospère, lisse et efficace en surface, mais parcourue d'ondes souterraines dénotant malaise et dysfonctionnements.


- Que toute « la lumière soit faite » -

August 9, 2007

Le C.E. d'Hospitalor dépose plainte contre X pour faux





En page 16/Région du Républicain Lorrain du 9 août 2007 :

Manque de transparence
L'expert, le cabinet Legrand à Aulnay-sous-Bois, a déposé son rapport le 14 juin 2007. Il constate des « irrégularités dans les comptes et un manque de transparence » indique l'avocat messin. Le comité d'entreprise, estimant que ces irrégularités constituent des infractions pénales, dépose donc plainte le 1er août dernier, pour les dites infractions.


La maman de mon aînée est décédée dans un établissement d'Hospitalor, laissée sans soins ni examens appropriés, voir au 2 septembre 2005, « La disparition subite de la maman ». Le juge pour enfant de Nanterre tendrait pour sa part à considérer qu'il n'y a pas la moindre anomalie ou malversation.




Extrait de la page 16




Extrait de la page 16


- Manque de transparence -

August 8, 2007

La police « veut » mieux assister les victimes

La police veut mieux assister les victimes
Un article de La Croix.com

Exhortée par l’Élysée à améliorer l’assistance aux victimes, la police nationale pourrait multiplier le nombre des « intervenants sociaux »

« On en parle depuis trente ans et beaucoup reste à faire au niveau de l’assistance aux victimes ! » Le sociologue Sébastien Roché, connaisseur de longue date de l’institution policière, a accueilli avec un certain scepticisme l’appel à « améliorer l’accueil des victimes » que Nicolas Sarkozy a lancé aux policiers le 1er août, lors d’une visite du commissariat d’Évry (Essonne) en compagnie de Michèle Alliot- Marie, ministre de l’intérieur.

Et pour cause : lors de ses observations, Sébastien Roché a souvent constaté « une dévalorisation » parmi les forces de l’ordre « de la fonction d’assistance, au détriment de la traque des délinquants, considérée comme la tâche la plus noble ».

Nicolas Sarkozy, qui a lui-même été ministre de l’intérieur de mai 2002 à mars 2004, puis de mai 2005 à mars 2007, a en tout cas demandé un meilleur équilibre entre les différentes missions. Avec la volonté, une fois encore, de redorer l’image des forces de l’ordre dans l’opinion.

18 août 2005, « La fin sanglante », extrait :

Dans la Drôme, un chef de famille incestueux tué par sa femme et ses deux filles aînées.
Par Patricia TOURANCHEAU
jeudi 18 août 2005 (Liberation - 06:00)

La police n'aurait pas souhaité recevoir un signalement de mineurs en périls. S'ensuivrait ce drame familial où les victimes écoperont de lourdes peines pour s'être fait justice et s'être protégées elles même.


30 juin 2006, « Mon RDV avec l'OPJ », extrait...

J'avais rendez-vous à 18h00, en sortant de chez moi je trouvais "Journal d'une justice en miettes" de Barella dans ma boite aux lettres. Nous étions plusieurs personnes à avoir rendez-vous à 18h00 ce qui a suscité quelques tensions dans le hall d'attente. Au moment même de ces tensions, je lisais "la crise, c'est aussi celle de la police qui parfois se rêve dans la toute puissance..." J'ai souri puis j'ai attendu mon tour.


- Et beaucoup reste donc à faire -

Le parquet de Cahors a ouvert une enquête

Questions autour du suicide d'un agriculteur dans le Lot
LE MONDE | 08.08.07

L'homme a été retrouvé pendu, le 5 août, le jour d'une manifestation de militants anti-OGM prévue devant une de ses parcelles de maïs transgénique. Le parquet de Cahors a ouvert une enquête.

Don Gelmini, célèbre prêtre italien, est mis en cause pour abus sexuels
LE MONDE | 08.08.07 | Extrait

L'opposition a lancé un mot d'ordre pour un rassemblement de soutien, le 15 août en Calabre, où le prêtre s'est réfugié depuis le scandale. Pas pour se taire : rompu à la communication, il n'a cessé de se répandre dans les médias. S'il se trouve aujourd'hui accusé d'abus sexuels, c'est, dit-il, parce qu'il avait chassé d'anciens drogués découverts en train de voler. Ceux-ci l'auraient menacé de le lui faire payer cher.

Le Père Don Mazzi, son alter ego dans les milieux politiques de gauche, aurait confirmé auprès de la justice un cas d'abus sexuel dont Don Gelmini aurait été l'auteur en 1993.

Don Gelmini se dit victime d'une conspiration qui a trouvé la complaisance de quelques juges "anticléricaux". Il a comparé son cas à celui des prêtres accusés de pédophilie aux Etats-Unis, dénonçant un complot du "lobby juif et radical-chic". Propos qualifiés d'antisémites qu'il a rectifiés, évoquant "une loge maçonnique radicale-chic qui combat l'Eglise".


Une adolescente est poursuivie en justice pour avoir volé le chéquier de sa mère, qui s'est portée partie civile contre elle
LE MONDE | 08.08.07 | Extrait

Fidèle à une tradition dont les origines remontent au droit romain, la loi répugne, pour des considérations tenant à la "cohésion des familles", à ce qu'une sanction pénale soit prononcée contre celui qui commet un vol au détriment de l'un des siens. "Il n'y a pas de vol entre époux", enseigne la doctrine juridique, mais la règle concerne en réalité tous les proches : ascendants, descendants et conjoints. "La force des liens familiaux a paru au législateur assez puissante pour légitimer l'existence d'immunités (pénales) particulières", notent dans leur Traité de droit criminel Roger Merle et André Vitu. Le vol dont l'auteur est l'époux, le père ou la fille est bien constitué, mais l'immunité familiale est assurée pour "éviter le scandale" (René Garraud) d'une poursuite présumée "contre nature". L'ancien code avait centré le principe sur le délit de vol. Depuis 1994, la règle vise expressément d'autres délits (escroquerie, abus de confiance...).

Mais alors, sur quelle base le parquet de Thionville a-t-il pu engager des poursuites ? La loi du 4 avril 2006 renforçant la répression et la prévention des violences conjugales pose une exception au principe de l'immunité familiale quand le vol "porte sur des objets ou documents indispensables à la vie quotidienne de la victime tels que des documents d'identité (...) ou des moyens de paiement". "Au regard des sommes détournées et en nous appuyant sur cette nouvelle disposition, nous avons jugé opportun de donner suite à la plainte de la mère", fait-on valoir au parquet de Thionville. Une décision que Me Le Menn-Meyer estime "contraire à l'esprit de la loi". "Celle-ci vise à éviter qu'un mari violent ne puisse exercer une contrainte morale sur son épouse, en lui volant par exemple ses papiers. Nous sommes loin de ce cas de figure. D'ailleurs, si ma cliente avait volé des bijoux, elle aurait bénéficié de l'immunité familiale", souligne-t-elle.

L'application du texte place, en tout cas, la mère dans une situation délicate : plaignante et victime, elle reste "civilement responsable" des agissements de sa fille mineure.


TBILISSI (Reuters) - Le missile non explosé retrouvé lundi en territoire géorgien a été largué et non pas tiré par un avion russe alors qu'il quittait l'espace aérien géorgien, déclare-t-on à Reuters de source proche des enquêteurs géorgiens.

Dans la confusion, le pilote de l'appareil russe, dit-on de même source, s'est débarrassé de son missile après avoir été pris dans des tirs d'éléments séparatistes au sol en Ossétie du Sud.

(...) Mardi, la Géorgie s'est déclarée victime d'un "acte d'agression" (...) La Russie, de son côté, dément (...) Des responsables russes ont laissé entendre que des avions géorgiens pouvaient avoir tiré le missile en question sur leur propre territoire (...) Le président géorgien Mikhaïl Saakachvili a estimé mardi que le missile s'inscrivait dans un contexte d'agressions russes contre ses voisins européens, et a appelé les pays européens à condamner Moscou.

L'Union européenne, mercredi, a demandé tout comme Washington à Tbilissi et à Moscou de faire preuve de retenue après cet incident.


Les Flamands belges veulent réduire les "facilités" accordées aux francophones
LE MONDE | 08.08.07 | Extraits

(...) Ici, pas une indication routière bilingue qui ne soit maculée ou rendue carrément illisible. Une vieille tradition dans cette périphérie flamande de Bruxelles, un lieu où, comme le proclame un slogan, "Les Flamands sont chez eux".

(...) L'avenir ? "Pas très encourageant, car je ne vois malheureusement personne qui veuille faire un pas vers l'autre", assure Damien Thiéry, lui-même bilingue et désireux de "développer une vision pacifique".

(...) Près de deux mois après les élections, le "formateur" et premier ministre présumé, le chrétien démocrate flamand Yves Leterme, piétine. Certains misent désormais sur son échec et n'hésitent plus à envisager un scénario "tchécoslovaque" : les partis francophones seraient obligés de suspendre les négociations et des Flamands déclareraient que le pays étant devenu ingouvernable, "il faudrait le liquider", selon une formule du politologue Vincent De Coorebyter.


Après les inondations, les réfugiés d'Asie du Sud sont menacés d'épidémies
LEMONDE.FR avec AFP et AP | 08.08.07

Avec l'accalmie, les eaux stagnantes constituent désormais un milieu favorable pour toutes sortes de maladies et les organisations humanitaires peinent à offrir une eau saine aux réfugiés.


Le désarroi des éleveurs anglais autour de Woolfords Farm
LE MONDE | 08.08.07


Actualité | International
Hitler écoutait de la musique russe jouée par des juifs
Le Figaro, le 8/8/07

La collection de disques du Führer vient d'être retrouvée dans la datcha d'un militaire russe décédé.




« Souvenir aus dem Bunker », spiegel.de


Cyclisme : l'équipe Astana à nouveau éclaboussée par un cas de dopage
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 08.08.07

Le Kazakh Andrej Kashechkin aurait eu recours à une transfusion sanguine homologue au début du mois d'août. Sa formation, pointée du doigt dans l'affaire Vinokourov, a décidé de le suspendre.


Hospitalor étend hors de la Lorraine son concept de maison de retraite
18/04/2007 01:30

L'association qui a su développer le patrimoine hospitalier des Houillères du Bassin de Lorraine veut élargir à d'autres régions son activité médico-sociale avec l'objectif d'ouvrir de deux à trois établissements par an.
Source : Les Echos/boursoinfo.com


La voie sans issue du collège allemand • Les problèmes insolubles des «Hauptschule» illustrent la faiblesse d’un système scolaire à trois vitesses.
Libé, le 8/8/07

Il y a un an, un tremblement de terre secouait l’univers scolaire outre-Rhin. Une poignée d’enseignants lançaient par voie de presse un appel au secours, constatant leur incapacité de continuer à enseigner dans leur collège de Neukölln, un quartier défavorisé de Berlin. Indiscipline, racisme entre minorités, violences, vandalisme… «Nous formons ici de futurs criminels et terroristes», résumait alors une professeure. L’école Rütli présentait tous les syndromes du dysfonctionnement d’une bonne partie des Hauptschule, ces établissements du secondaire réservés aux adolescents en échec scolaire. «Dans 16 % des Hauptschule allemandes, il n’est plus du tout possible d’enseigner», rappelle une étude de l’Institut Max-Planck, en listant ces dysfonctionnements.

Aujourd’hui, le calme est revenu à l’école Rütli. «Nous avons de nouveau un directeur, davantage d’enseignants, de moyens, et même trois travailleurs sociaux issus de l’immigration», pour faciliter le dialogue entre familles et professeurs. Près de 83 % des adolescents de l’école Rütli sont issus de l’immigration (contre 33 % au milieu des années 80). En un an, l’ambiance au sein de l’établissement s’est améliorée. Des initiatives ont été lancées pour développer des ateliers de musique, de boxe ou de danse. Un groupe d’élèves a même lancé Rütli-Wear, une collection de tee-shirts vendus à l’extérieur de l’établissement.

«Mais, pour les élèves, pour leurs chances d’avenir, rien n’a vraiment changé», déplore Petra Eggebrecht, professeure à l’école Rütli, «par conviction», depuis 1970. «Les rares élèves qui parviennent à décrocher leur diplôme de fin d’études ne trouvent pas de place d’apprentissage. Il est temps d’abolir le système scolaire à trois vitesses», en vigueur dans la plupart des Länder allemands et qui fait des Hauptschule un «dépotoir» aux yeux des employeurs potentiels.

(..) «Echec». A l’origine, les Hauptschule étaient le pilier du secondaire en Allemagne. Seuls quelques élèves passaient par les prestigieux lycées (Gymnasium), conduisant au bac (40 % d’une classe d’âge obtient ce diplôme). Aujourd’hui, la moitié des élèves atterrissent en Realschule, de niveau intermédiaire et pouvant aussi déboucher sur un bac. Les moins chanceux échouent sur les bancs des Hauptschule.


- Faire preuve de retenue -

Une aide-soignante accro : trois mois fermes

REIMS (AP) - Une aide-soignante de 38 ans a été condamnée mardi à un an de prison dont trois mois ferme par le tribunal correctionnel de Reims (Marne) pour vol et mise en danger de la vie d'autrui, a-t-on appris mercredi de sources judiciaires. Cette femme, victime de migraines à répétition, ne parvenait plus à se soigner par la voie traditionnelle et a profité à plusieurs reprises de son activité dans deux cliniques de Reims pour subtiliser de puissants médicaments auxquels elle était finalement devenue accroc.

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- Trois mois pour mise en danger de la vie d'autrui ? -

August 7, 2007

Al Gore accuse des géants de l'énergie

SINGAPORE (AP) - L'ancien vice-président américain Al Gore a affirmé mardi que certains des plus grands groupes énergétiques mondiaux, dont ExxonMobil, financent des études destinées à remettre en question le concept de réchauffement climatique dans le cadre d'une campagne mondiale de désinformation.

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- Une campagne mondiale de désinformation ? -

De plus en plus de violations des droits de l'Homme à un an des JO


Bourse | Médias & Publicité
Le moteur de recherche Spock fiche les internautes
Le Figaro, le 7/8/07

Dans quelques semaines, un nouveau moteur de recherche va faire parler de lui. Baptisé "Spock", il a l'intention de recenser des millions de profils personnels. En faisant fi des question de protection de la vie privée.

(...) Les fondateurs de Spock, une start-up basée à Redwood en Californie, sont confiants : près d'un tiers des recherches effectuées sur Internet concernent des personnes. « Au lancement, nous aurons 100 millions de profils d'individus, a assuré Jaideep Singh, le président de Spock interrogé par 01net. Mais nous avons déjà indexé 400 millions de profils. Nous avons commencé avec des célébrités pour entraîner l'algorithme. Pour l'instant 75 % des profils concernent des Américains. »

La société composée d'une trentaine de personnes basées aux États-Unis et en Inde a été créée il y a moins d'un an grâce à une levée de fonds de sept millions de dollars. À terme Spock sera financé par la publicité comme tous les autres moteurs de recherche.

Pour l'instant inaccessible, Spock propose d'aller au-delà d'une simple requête à partir d'un nom comme Google, Yahoo ou Live Search le font déjà. L'algorithme peut aussi fournir une liste de noms quand l'internaute tape une requête portant sur un parti politique, une famille, une entreprise...

PEKIN (AP) - La Chine, qui s'est engagée à ce que les Jeux olympiques apportent de plus grandes libertés civiles, ne tient pas sa promesse, a déclaré Amnesty International dans un rapport publié mardi.

Selon ce rapport, les autorités chinoises ont multiplié les violations des droits de l'Homme et accentué la surveillance des dissidents politiques et religieux, en emprisonnant des journalistes et en fermant des publications portant sur le développement social.

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- Plus qu'une année pour tenir les promesses -

« Il m’a percuté, et après il m’a roulé dessus »

Sur la ligne 170, un blessé après l’étrange «zigzag» du bus • Frédéric a été fauché par un véhicule de la RATP dans la banlieue de Paris. Il s’interroge sur le coup de volant du chauffeur et la lenteur de la police.
Libé, le 7 août, extraits

«Mais il est où le bus ?», a hurlé Kevin. Dans la foule, quelqu’un lui répond que le bus a continué sa route. Qu’il ne s’est pas arrêté. Le vendredi 6 juillet, vers 19 heures, Kevin s’est précipité au secours de son ami Frédéric, fauché par un bus de la ligne 170, devant la gare de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)). «Devant moi, la rue était vide, il n’y avait pas une voiture, dit Kevin. Je suis resté une minute ou deux à tourner autour de Frédéric, sans savoir quoi faire. Toute sa jambe était en charpie, j’avais jamais vu ça de ma vie. Les gens étaient médusés. Je me revois en train de crier sur eux.»

Grièvement blessé à la jambe, et toujours hospitalisé, Frédéric, un jeune Guadeloupéen de 27 ans et ses amis ne s’expliquent toujours pas la disparition du bus, le coup de volant inexpliqué du chauffeur, ni l’attitude des policiers de Saint-Denis, qui ont refusé de prendre sa plainte durant plus d’une semaine après les faits.

(...) Le chauffeur «aurait appelé son encadrement pour dire qu’il venait de se faire agresser». Mais il aurait omis de signaler l’accident qu’il avait causé, comme la présence d’un blessé. Il n’aurait déposé plainte pour «violences» que le mardi suivant.

(...) «Je traversais, et j’ai vu le bus arriver vers moi, raconte Frédéric (1). Je lui ai fait signe. J’ai essayé de l’éviter, mais il s’est déporté dans ma direction. Il m’a percuté, et après il m’a roulé dessus.»

(...) «Quand j’ai ouvert les yeux, j’ai vu la police se mettre en rond tout autour de moi, dit Frédéric. Ils avaient des flash-balls, ils contrôlaient les gens qui étaient là. Mais ils ne m’ont pas porté secours. Kevin m’a gardé éveillé en me donnant des claques jusqu’à l’arrivée des secours.» Selon Kevin, les pompiers n’arrivent sur place qu’après quarante minutes d’attente.

Les policiers croient sûrement à «l’agression».

(...) Résultat : des policiers qui refusent de recueillir sa plainte, un autre qui l’insulte, et une enquête qui ne démarre pas : les proches de Frédéric décident de prendre un avocat. Me Patrick Arapian écrit au parquet de Bobigny. Son courrier provoque l’ouverture d’une enquête préliminaire. «Le parquet n’était pas informé, s’indigne l’avocat. La police avait fait barrage . On est dans le 9-3 . On dirait un monde à part. On mise sur le fatalisme de la population. On espère que les gens ne diront rien.»

(...) Toujours hospitalisé aujourd’hui, Frédéric assume, seul, les frais médicaux. «C’est scandaleux, commente Me Arapian, si le préposé fait un accident, son employeur doit se manifester, d’autant qu’il sait qu’il y a quelqu’un dans un état critique. Finalement, on ne dit rien pour voir ce qui va se passer.»

- « Finalement, on ne dit rien pour voir ce qui va se passer » -

August 6, 2007

Seule garantie pour les utilisateurs : les contrôles


Plus bas, des suites à l'accident de la fête des Loges, il est question de l'inadéquation des contrôles des équipements forains - ou des parcs d'attraction -, de la qualification insuffisante des opérateurs de ces équipements ainsi que de l'absence de sanction en cas d'infraction. Ce n'est pas sans évoquer le dispositif socio-judiciaire et le dispositif de la protection de l'enfance : de lumineux portails mais des dangers évidents pour des professionnels ou pour des « usagers » quand il est question d'aide ou d'action sociale, de justice aussi.

Le contrôle ainsi que les indicateurs du secteur de la protection de l'enfance sont deux thèmes susceptibles de poser un problème au politique. En effet, une meilleure cohérence était déjà réclamée en 1995, en 2005 des indicateurs ont été promis pour 2008. Or l'expérimentation de ces indicateurs doit encore être en phase expérimentale dans quelques rares départements uniquement. Mais il n'est pas certain que ces indicateurs qui ont été promis pour 2008 seront qualitatifs, il est plus probable qu'ils ne seront que quantitatifs. Ces indicateurs et le contrôle - mais uniquement au moment du signalement - étaient deux thèmes développés fin 2005, par l'appel des 100.

Puis il s'avère que, malgré cet apparent et partiel soucis de transparence, l'administration socio-judiciaire tend toujours à étouffer des affaires. Nous en avons eu un exemple développé il y a peu, dans Oise Hebdo : « la seule réponse apportée aux appels au secours de ce père digne et responsable et de ses enfants fut la restriction autoritaire de son lien avec ses filles ».

L'usage semble en effet tendre à ne pas mettre en difficultés ni les élus, ni les hérarchies, ni d'ailleurs les travailleurs sociaux et encore moins des magistrats. Voir au 14 décembre 2005 pour un autre exemple : « Détenus [mineurs] battus, rapport disparu, procès suspendu ». Dans ce cas précis, l'Observatoire Indépendant des Prisons (OIP) était intervenu et ce procès a été mené à son terme : le Directeur a été condamné au pénal et il a été muté (double sanction, pénale et administrative).

Si les contrôles et les garanties des équipements forains ou des parcs d'attraction sont aussi indépendants, insuffisants et inéfficaces que ceux du dispositif de la protection de l'enfance, il vaudra mieux s'abstenir pour un temps.

PARIS (AP) - "Top Spin", "Maxximum", "Booster", "Drop Zone", "Extrême": les manèges sont de plus en plus innovants et les sensations recherchées de plus en plus fortes. Pourtant après l'accident samedi qui a coûté la vie à deux personnes à la Fête des Loges dans les Yvelines, la sécurité des grosses attractions est remise en question.

Le ministère de l'Intérieur a assuré qu'il allait se pencher "dès cette semaine" sur la sécurité des fêtes foraines, mais les associations de consommateurs, qui ont depuis longtemps tiré la sonnette d'alarme, s'inquiètent de l'absence de législation réglementant les attractions.

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- Mais personne n'envoie les gendarmes pour les sanctionner -

August 4, 2007

« Qui rackette ? voyoux ? nationalistes ? »


Ni père ni mère : Histoire des enfants de l'Assistance publique (1874-1939)

Ivan Jablonka, chez Seuil, février 2006

Présentation de l'éditeur - Les orphelins de saint Vincent de Paul, les pupilles de l'Assistance publique et les enfants de la DDASS incarnent le dénuement des petites victimes face à la dureté des hommes. Les figures du Petit Poucet et de Cosette, délaissés tout jeunes par leurs parents, peuplent notre imaginaire. Aujourd'hui, l'abandon d'enfants n'existe quasiment plus en France; pourtant, au début du XIXe siècle, ce sont 30000 nouveau-nés qui étaient recueillis chaque année par les hospices. Dans les villages où ils étaient placés, le quotidien des "bâtards" était bien souvent marqué par le froid, la faim, la maladie et la honte. Renouant avec l'optimisme de la Révolution française, la Troisième République a eu la volonté de mettre un terme à cette situation; mais l'égalité des chances est restée un mirage. Cette ambition manquée engage l'historien à ressusciter un univers de filles-mères, de meneurs, de nourrices, de gratte-papier, qui tous vivaient de la circulation des enfants sans famille, cette industrie à la fois humanitaire et cruelle. En faisant entendre les voix qui vibrent dans les archives, Ni père ni mère tente de comprendre l'expérience du vivre-sans-parents, où se mêlent sentiment d'humiliation, solitude et liberté.

Biographie de l'auteur - Ivan Jablonka, né en 1973, ancien élève de l'ENS, est maître de conférences à l'université du Maine.

Extrait du 19/20 de France 3 du 4 août au soir : « aujourd'hui, difficile, en Corse, de savoir qui est racketté (...) et qui rackette ? voyoux ? nationalistes ? mais une certitude : la situation est grave (...) le problème avec les affaires de racket en Corse, c'est qu'elles sont très très rarement élucidées » :






AMSTERDAM (Reuters) - L'ancien émissaire des Nations unies au Soudan, Jan Pronk, est sceptique quant à l'efficacité que pourra avoir la force de l'Onu au Darfour, le gouvernement soudanais ayant fait obstacle à l'application de précédentes résolutions de l'Onu, rapportent les médias néerlandais.

Le Conseil de sécurité de l'Onu a autorisé mardi le déploiement de 26.000 soldats et policiers au Darfour et a approuvé le recours à la force pour protéger les civils dans cette région de l'ouest du Soudan où l'on estime à 200.000 le nombre de personnes qui ont péri dans des violences ces quatre dernières années.

"Il faudra beaucoup de temps avant que cette mission soit totalement opérationnelle", a déclaré Pronk dans un entretien au quotidien néerlandais Trouw.

Pronk, qui a dirigé la mission de l'Onu au Soudan pendant près de deux ans avant d'en être expulsé en octobre pour avoir critiqué son gouvernement, a déclaré que ce dernier avait par le passé dressé des obstacles face aux missions de l'Onu.

"(Le gouvernement) n'a appliqué aucune des résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu. Ils sont passés outre", a déclaré Pronk, selon le journal.

Le Soudan a promis mercredi de coopérer avec la nouvelle force, baptisée Mission des Nations unies et de l'Union africaine au Darfour (Unamid), et qui incorporera 7.000 soldats de l'UA déjà sur place. Khartoum a participé aux discussions sur la rédaction de la résolution de l'Onu.

L'Unamid aura du mal à trouver des soldats, les pays africains n'étant pas en mesure de fournir des contingents suffisants, prédit Pronk, cité par le quotidien néerlandais NRC Handelsblad.

Il se dit préoccupé par le fait que l'Unamid ne soit pas autorisée à confisquer et détruire les armes illégales, et estime que la résolution a été "énormément" édulcorée.

"Tout a été enlevé. Pour que les réfugiés puissent rentrer chez eux, il faut d'abord chasser les activistes. C'est le travail des soldats. Cela n'est pas abordé", a déclaré Pronk au journal Trouw.



- Des affaires très très rarement élucidées -

August 3, 2007

Aujourd'hui, il y a quand même toujours une homophobie rampante ?


Otpor: the youths who booted Milosevic
the Courrier/UNESCO, march 2001

It took a generation of 20 year-olds without a manifesto or leader to shake Serbia out of its lethargy. Armed only with slogans and spray paint, they dealt a fatal blow to the dictatorship


Elise Vincent : « Et d'une condamnation de l'homosexualité on est passé à la condamnation de l'homophobie. »

Frédéric Martel : « La question homosexuelle est sans doute l'un des sujets sur lequel la société française a le plus, et le plus rapidement avancé. »




Paris, « marche des fiertés », le 30 juin 2007


Frédéric Martel, enseignant en sociologie à sciences po Paris
Frédéric Martel : "La société a beaucoup avancé sur l'homosexualité"
LE MONDE | 03.08.07

On a l'habitude de dire que c'est avec la loi du 4 août 1982 que l'homosexualité a été dépénalisée en France. Est-ce juste ?

La "dépénalisation" est plus une formule qu'elle n'a été une réalité à l'époque. L'homosexualité n'était en effet plus "pénalisée" en France, en tant que telle, depuis le code Napoléon. Il existait encore des discriminations juridiques imposant aux fonctionnaires d'être de "bonnes mœurs" ou aux locataires des "bons pères de famille", ainsi que de nombreux fichages et contrôles de police. Mais le vrai problème c'était une inégalité dans l'âge de la majorité sexuelle. Les hétérosexuels l'étaient à 15 ans, les homosexuels à 18 ans. Ainsi, un jeune couple d'homosexuels de 17 ans pouvait être inculpé de "coups et blessures réciproques". Reste que même si Robert Badinter a dit que, pour lui, cela avait été plus dur que l'abolition de la peine de mort, la dépénalisation n'a pas déchaîné les passions à la différence du débat sur le pacs ! Avec la loi du 4 août 1982, c'est juste la majorité sexuelle qui été ramenée à 15 ans pour tous.

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- « On » est passé à la condamnation de l'homophobie -