August 9, 2007

Synergie-Officiers, RESF et l'USM dénoncent tandis que l'OIP et des mécecins s'inquiètent


PARIS (AFP) - L'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire) a vivement réagi jeudi aux critiques du syndicat policier Synergie-Officiers, accusé de "bafouer l'autorité judiciaire" en dénonçant la remise en liberté d'un pédophile présumé à Créteil.

"Il est inacceptable qu'un syndicat de policiers se permette de commenter une décision de justice", a estimé Laurent Bedouet, secrétaire général de l'USM, interrogé par l'AFP.

"On se plaint d'une absence de respect de l'autorité et les premiers à bafouer l'autorité judiciaire, ce sont les syndicats de policiers", a ajouté le magistrat.


L'USM a aussi précisé que le juge des libertés et de la détention (JLD) n'avait pas été saisi dans ce dossier, contrairement à ce qu'a affirmé Synergie-Officiers dans son communiqué.

Le syndicat policier s'est dit jeudi "scandalisé par la remise en liberté par le JLD" d'un pédophile présumé, mis en examen mardi soir à Créteil pour des agressions sexuelles sur mineurs.

"Je n'ai jamais été saisie, je n'ai jamais eu ce dossier", a de son côté souligné Françoise Barbier-Chassaing, JLD de permanence mardi soir à Créteil.

Le parquet de Créteil, qui avait requis le placement en détention provisoire du suspect, âgé de 50 ans, a décidé dès mercredi de faire appel de son placement sous contrôle judiciaire, assorti d'une obligation de soins.

L'USM a aussi rappelé que "la loi Clément de mars 2007 a de nouveau restreint les conditions de placement en détention provisoire".


PARIS (AFP) - Le syndicat de police Synergie-Officiers s'est dit "scandalisé" jeudi par la remise en liberté d'un pédophile présumé, mis en examen mardi soir à Créteil pour des agressions sexuelles sur mineurs.

(...) Dans un communiqué, Synergie-Officiers, second syndicat d'officiers de police, se dit "scandalisé par la remise en liberté par le JLD (juge des libertés et de la détention)" de ce quinquagénaire interpellé dimanche à Disneyland Paris (Seine-et-Marne) alors qu'il filmait avec un caméscope les fesses de petites filles, après leur avoir mis du poil à gratter.

Le syndicat dénonce une décision "totalement irresponsable qui témoigne d'un profond mépris pour les victimes et le travail des enquêteurs" et rappelle que "l'action de la police n'a de sens que si la justice remplit son office avec discernement mais sans faiblesse".


RESF dénonce l’arrestation de six parents d’élèves sans papiers
20minutes.fr, le 09/08/2007

Alors que le ministre de l’Immigration Brice Hortefeux rencontre son homologue Italien pour discuter fermeture des frontières à Nice ce jeudi, le Réseau éducation sans frontières tire la sonnette d’alarme. RESF dénonce l’arrestation lundi d’au moins six parents ou grands-parents d'enfants scolarisés à Paris, placés mardi en centre de rétention.

«Il est clair que la brutalité monte d'un cran», accuse le réseau dans un communiqué. «Il y a aujourd'hui la volonté évidente de profiter du mois d'août pour “se rattraper”», poursuit RESF: «Les écoles sont fermées et la mobilisation sans faille, comme rebondissante d'un établissement à l'autre, qui a marqué ces deux dernières années est plus difficile en ce moment (...) Pendant le mois d'août, la fabrique à orphelins accélère ses cadences».

Soulignant que «chaque tentative d'expulsion de la préfecture de police suscitera la même indignation», RESF appelle à un rassemblement ce jeudi entre 12h et 13h, entre le Parvis de l'Hôtel de Ville et l'annexe de la préfecture de Police, 12 quai de Gesvres.


Un monde de fous :
Comment notre société maltraite ses malades mentaux
de Patrick Coupechoux (Auteur),
Jean Oury (Préface)
Chez Seuil, février 2006

Comment notre époque fait-elle face au problème de la maladie mentale ?


Daniel, trente de QI et déjà un an de prison • Les experts s’inquiètent du sort de ce malade mental incarcéré aux Baumettes.
Libé jeudi 9 août 2007

Daniel a 55 ans. Il marche mal, traîne les pieds. Il est petit, très maigre. «Dès qu’il y a du mistral, il tombe», raconte sa sœur. Il ne sait ni lire, ni écrire. N’a jamais pu aller à l’école. Son QI est de 30, c’est-à-dire au plus bas. Atteint d’une débilité mentale profonde, il est en détention provisoire depuis plus d’un an à la prison des Baumettes de Marseille, accusé d’un viol sur son jeune neveu.

«L’affaire est confuse, mais en tout cas il n’a rien à faire en ­prison», explique-t-on à l’Observatoire international des prisons (OIP)
, qui vient de révéler l’histoire. «La quasi-totalité des experts qui ont eu à l’examiner s’accordent à dire que son état est incompatible avec la détention et qu’il doit être pris en charge dans un établissement spécialisé.» Ainsi, le 11 juillet 2006, après son incarcération, les experts se sont montrés très clairs : «l’infraction constatée est en relation directe avec la pathologie mentale dont il est atteint. Il doit être considéré comme ayant été atteint, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique abolissant totalement son discernement et le contrôle de ses actes.» En conséquence, «il n’est pas accessible à une sanction pénale».

Sur répondeur. Et pourtant, Daniel reste en prison. Une nouvelle expertise, réclamée par le juge, a fait état «d’un discernement altéré», qui laisse alors ouvert la possibilité d’un procès. On en est là. Et le temps passe. Personne ne paraît pressé. Quand on tente de joindre son avocate, commise d’office, un répondeur lâche que le cabinet est fermé tout le mois d’août, mais que «le courrier est régulièrement relevé». Qu’est ce qu’un mois perdu pour un débile profond ?

Plus d'infos...


- Qu’est ce qu’un mois perdu pour un débile profond ? -

August 3, 2007

Et puis, il y a ce procès, ces « erreurs qui s'enchaînent »


De source ethique.inserm.fr,
1838 : La première loi sur les aliénés

• « Les malheureux aliénés, tantôt sont jetés dans des cachots pour prévenir les dangers que leur divagation pourrait occasionner, tantôt sont abandonnés sur la voie publique, spectacle digne de pitié, qui offense à la fois l’humanité, l’ordre social et les bonnes moeurs », déclaration du ministre de l’Intérieur, janv. 1837

• Le vote est acquis après de très nombreux mois de discussions et plusieurs versions du projet de loi sont écrites avant la version définitive.

• La loi est votée à une immense majorité et elle est promulguée le 30 juin 1838, c’est-à-dire au cours du règne du roi Louis-Philippe (1830-1848)

• Les principes généraux de la loi :
Principe d’assistance : Tout département doit se doter d’un établissement expressément réservé aux aliénés
Principe de protection : protection du malade contre lui-même et protection de la société contre les actes du malade en proie à des délires ou tout type de trouble sur la voie publique (dangerosité)

• Deux procédures d’internements ont été conçus:
le placement volontaire : demande écrite par l’intéressé/e accompagnée d’un certificat médical. L’établissement d’accueil doit informer le préfet de l’internement
le placement d’office : procédure réservée pour les personnes menaçant l’ordre public et pour lesquelles le préfet demande l’internement. Un rapport semestriel doit demander la prolongation ou la fin du P.O.

Quelle est la nature de la folie?
• Le XIXe développe des structures de soin du malade mental mais l’explication de la maladie demeure une interrogation sans réponse précise
• Difficultés techniques car manque de données
• On explique traditionnellement la folie à partir de deux catégories : causes physiques et causes morales
• Pluralité des opinions et influence des options philosophiques et politiques
• A partir des années 1850, consensus progressif autour de la nature héréditaire de la folie


De source ethique.inserm.fr,
1838 Loi sur les asiles d’aliénés

Pourquoi cette loi était-elle fondamentale ? Elle place durablement le fou du côté de la médecine, reconnaît au psychiatre une fonction d’expert et illustre également un souci de réguler la menace potentielle qu’incarne l’aliéné.

Reportage
Condamné à mort pour avoir vu un crime
LE MONDE | 03.08.07 |Extrait

... Depuis mai, ce jeune détenu de 30 ans sait que les autorités texanes ont fixé le jour de son exécution pour le 30 août, un jeudi, vers 18 heures. Une date, une heure comme programmées presque dix ans, jour pour jour, après avoir été condamné à la peine capitale par un tribunal de San Antonio non pas pour avoir tué quelqu'un mais pour n'avoir, d'après les jurés, ni prévu ni anticipé un crime et avoir pris la fuite au volant d'une voiture avec l'assassin.

(...) Et puis, il y a ce procès, ces "erreurs qui s'enchaînent", cette première avocate commise d'office "qui visiblement débutait", ce magistrat aussi qui a refusé de le juger séparément du meurtrier, ce témoignage confus encore de Julius Steen, le troisième larron, qui reviendra deux fois sur sa déposition, des années plus tard, pour affirmer qu'il n'avait joué aucun rôle direct ou indirect dans la mort du jeune Lahood.

Kenneth Foster a été jugé dans le cadre de la loi dite des parties (law of parties), qui permet de condamner des acteurs secondaires d'un crime. Une loi adoptée par une demi-douzaine d'Etats à la fin des années 1970, mais que seul le Texas applique jusqu'à la peine capitale. Au total, les spécialistes estiment qu'elle a été déterminante dans l'exécution d'une vingtaine de détenus.


- Une loi adoptée à la fin des années 1970 -

July 31, 2007

Ulster : une page est tournée


BELFAST (AFP) - La mission de l'armée britannique en Irlande du Nord, entamée au début des "Troubles" entre catholiques et protestants en 1969, va prendre officiellement fin mercredi, une étape symbolique du retour à la paix de cette province longtemps déchirée.

(...) Cette redéfinition intervient deux mois après la formation d'un gouvernement local semi-autonome où élus catholiques et protestants se partagent le pouvoir, un exécutif mis en place par les accords historiques du Vendredi Saint en 1998 mais gelé pendant de nombreuses années.

PARIS (AFP) - La ministre de la Justice Rachida Dati a annoncé mardi au Sénat que le contrôleur général des prisons disposerait d'un budget de 2,5 millions d'euros et d'un effectif de 18 emplois, en réponse aux critiques qu'a suscitées son projet de loi instituant cette autorité indépendante.

Intervenant à la fin de la discussion générale de ce texte, Mme Dati a souligné que ce budget, supérieur de 700.000 euros à celui du Défenseur des enfants, serait voté en loi de finances pour 2008 et "pourrait être revu à la hausse" les années suivantes en fonction des besoins.

(...) Prisons, hôpitaux psychiatriques, dépôts des palais de justice, locaux de garde à vue, centres de rétention administrative: le projet vise à créer un contrôleur général de près de 6.000 lieux de privation de liberté.

Une vidéo inédite contredit la version officielle russe du drame de Beslan
LE MONDE | 31.07.07 | Extrait

Les images diffusées sur le site pravdabeslana.ru ("La Vérité sur Beslan") contredisent la version officielle, qui épargne largement la responsabilité des troupes russes dans le dénouement de ce drame qui avait fait 332 morts.


Une opposante russe internée de force dans un hôpital psychiatrique
LE MONDE | 31.07.07

Le médecin de garde m'a annoncé : 'votre mère sera soignée ici très longtemps, et peut-être même qu'elle n'en sortira jamais'." Tassia évoque sa visite auprès de sa mère, Larissa Arap, militante des droits de l'homme, internée de force depuis le 6 juillet à l'hôpital psychiatrique de Mourmansk, près de la Finlande.

Larissa Arap a été embarquée dans une ambulance alors qu'elle venait effectuer une visite médicale pour renouveler son permis de conduire. Le médecin – après avoir vérifié qu'elle était l'auteur d'un article dénonçant le système psychiatrique local – a appelé la police. Elle a été internée parce qu'elle est un "danger pour elle-même et pour les autres", a indiqué un juge.

A Mourmansk, aucun journal n'évoque cette affaire. "Le rédacteur en chef a subi des pressions, il vaut mieux s'abstenir de parler de ce sujet si on ne veut pas avoir de problème", explique une journaliste du Vetcherni Mourmansk.

En 2004, déjà, affaiblie nerveusement par les pressions dont elle avait été l'objet – agressions près de son appartement, coups de téléphone menaçants, porte cassée –, Larissa Arap s'était rendue chez un médecin. Envoyée dans un hôpital psychiatrique, elle avait obtenu sa sortie grâce au juge qui avait déclaré son internement illégal. De cette expérience, elle a tiré matière pour son article dénonçant notamment l'usage d'électrochocssur les patients.

La famille de Larissa Arap a décidé, lundi 30 juillet, de porter l'affaire auprès du délégué aux droits de l'homme, Vladimir Loukine, et de la présidente de la chambre civile auprès du président russe, Ella Panfilova. "Son arrestation est clairement liée à ses activités politiques d'opposante et à la publication de son article", affirme Marina Litvinovitch, membre, comme Larissa Arap, du Front civil uni, le mouvement d'opposition de Gari Kasparov. "C'est un moyen efficace d'écarter une personne qui gêne : il est plus simple d'interner que de mettre en prison. Toute l'opposition est concernée", ajoute-t-elle. Mme Arap avait participé, à Mourmansk, à la marche du désaccord de Gary Kasparov.

Oleg Panfilov, directeur du Centre du journalisme en situation extrême, connaît au moins deux journalistes internés en hôpital psychiatrique dont Andreï Novikov, rédacteur du site Internet séparatiste Chechenpress, hospitalisé depuis un an. "Tout se passe dans une ambiance préélectorale nerveuse. Les responsables politiques ont été habitués à agir ainsi à l'époque soviétique, ils continuent même si le pays a ouvert ses frontières et son économie." La loi destinée à lutter contre l'extrémisme, adoptée le 6 juillet, fait craindre aux défenseurs des droits de l'homme une répression plus aisée de l'opposition.




« Une nouvelle maladie mentale : l'opposition »
Préface d'un ouvrage de 1971


Voir au 12 juin, ce qu'est « La schizophrénie torpide ».


Un haut dirigeant khmer rouge inculpé de crimes contre l'humanité
LEMONDE.FR avec AFP | 31.07.07

Kang Kek Ieu, alias "Douch", ancien directeur d'un centre de torture khmer rouge, a été inculpé, mardi 31 juillet, de crimes contre l'humanité et écroué par un tribunal cambodgien parrainé par les Nations unies. Il s'agit du premier responsable khmer rouge à être poursuivi par cette instance judiciaire, qui réunit des magistrats cambodgiens et étrangers et dont le but est de juger les rares anciens hiérarques du régime encore en vie.


PARIS (AP) - La vice-présidente de l'Union syndicale des magistrats Catherine Vandier a jugé "insuffisante" mardi l'augmentation accordée au ministère de la Justice dans le budget 2008 annoncée dans la journée par le Premier ministre François Fillon.

PARIS (AP) - L'Observatoire international des prisons OIP a vivement critiqué mardi les "moyens humains et financiers indécents" annoncés par la ministre de la Justice Rachida Dati pour le nouveau poste de contrôleur général des lieux de privation de liberté.


- Consigne : pas de message « politique » -

July 26, 2007

Suicides : le PDG de Peugeot-Citroën dénonce un amalgame


Des facteurs en grève après le suicide d'un collègue

Après le récent suicide d'un de leurs collègues, les facteurs du site de Dombasle, en Lorraine, protestent jeudi contre la réorganisation de leur travail.
LIBERATION.FR, jeudi 26 juillet 2007

Le PDG de Peugeot-Citroën dénonce l'amalgame entre suicide et conditions de travail
LEMONDE.FR avec AFP | 25.07.07 | Extrait

Après le suicide de six salariés des sites de PSA Peugeot Citroën depuis le début de l'année, le PDG Christian Streiff s'est insurgé, mercredi 25 juillet, contre "l'amalgame" fait par ceux qui établissent un lien entre cette série de suicides et les conditions de travail dans les usines du groupe automobile.

"Je dénonce formellement ceux qui font l'amalgame", a-t-il déclaré devant la presse, en marge de la présentation des résultats semestriels, avant d'ajouter que "le travail n'est pas, en tout cas pas à lui seul, la cause d'un suicide".

"Les médias et beaucoup d'intervenants sollicités par la presse, tels que les syndicats, les médecins, les psychologues, ont voulu établir un lien étroit entre le travail et le suicide, relève M. Streiff. (...) Je m'insurge contre l'amalgame qui est fait pour dire que 'le travail tue', je pense que cela n'a pas de sens. C'est un manque d'humilité face à un fait que personne ne comprend."


- Beaucoup ont voulu établir un lien étroit -

July 23, 2007

Insolite : Rachida Dati rencontre le docteur Magali Bodon-Bruzel


A supposer que Rachida Dati me réponde et daigne me recevoir, je vais insister, je pourrais lui exposer le contenu du dossier d'assistance prétendue éducative de mon aînée, Justine. Le Garde des Sceaux et ministre de la Justice ne pourra pas prétendre qu'elle n'a pas accès au dossier de Justine dont l'essentiel est depuis longtemps publié sur Internet.

D'autre part, Rachida Dati aurait donc déjà fait connaissance du docteur Magali Bodon-Bruzel, l'expert psychiatre qui a été missionné par le juge pour enfant de Nanterre. Rachida Dati a surtout pu découvrir ce que sont « des états dignes des urgences psychiatriques ».

PARIS (AFP) - La Garde des Sceaux Rachida Dati a visité lundi la maison d'arrêt de Fresnes (Val-de-Marne) où elle a pu s'entretenir avec de jeunes détenus et se faire décrire le travail d'une unité de soins psychiatriques établie dans la prison.

L'"unité psychiatrique hospitalière" (UPH) de Fresnes, d'une capacité de 44 lits, accueille des détenus malades, schizophrènes ou maniaco-dépressifs, qui sont généralement dans "des états dignes des urgences psychiatriques", a expliqué le docteur Magali Bodon-Bruzel, responsable de l'UPH.

Attentive à l'exposé
, en présence du directeur de l'Administration pénitentiaire Claude d'Harcourt, Mme Dati s'enquiert de la moyenne d'âge des patients (en l'occurrence 30 ans) et de la possibilité de répondre 24 heures sur 24 à une éventuelle crise suicidaire, principale angoisse du personnel.

"Un psychiatre est toujours joignable", répond le Dr Bodon-Bruzel qui regrette au passage qu'il y ait en prison "de plus en plus (de détenus) pour lesquels on s'interroge sur le pourquoi de leur présence". Pour ceux qui relèvent de la psychiatrie "on espère quelques non-lieu", dit-elle.

S'ensuit une description des moyens thérapeutiques réservés aux délinquants sexuels, qui incite la ministre à rappeler qu'un volet de la loi anti-récidive prévoit pour eux l'obligation de soins. "Les dispositions prises seront tout à fait adaptées", assure-t-elle.

Lors de cette quatrième visite de prison depuis sa prise de fonctions en mai, Mme Dati a aussi fait une halte dans un atelier d'assemblage d'équipements automobiles où travaillent des détenus, et s'est entretenue avec un petit groupe dans une salle de musculation.

Entre deux exercices à la barre fixe un jeune d'origine maghrébine s'est plaint d'être en détention provisoire depuis 22 mois dans un dossier instruit par un juge antiterroriste. "Madame la ministre jamais je n'ai voulu poser une bombe, c'est anti-islamique!". Mme Dati prend le temps d'écouter mais explique qu'elle ne peut "prendre position en tant que ministre". "Les juges d'instructions sont indépendants, je n'ai pas accès à leurs dossiers".

La maison d'arrêt de Fresnes accueille actuellement 2.236 détenus pour 1.348 places soit un taux d'occupation dépassant les 160%.




La Garde des Sceaux Rachida Dati a visité lundi
la maison d'arrêt de Fresnes (Val-de-Marne)


PARIS (AP) - "Ambitieuse" pour la France, afin qu'elle soit "de retour" sur le terrain des droits de l'Homme, la secrétaire d'Etat Rama Yade souhaite "en finir" avec "l'arrogance française", en recensant toutes les condamnations du pays par la Cour européenne des droits de l'Homme.

"Il faut en finir avec ce que certains appellent l'arrogance française"
, déclare la secrétaire d'Etat chargée des Affaires étrangères et des Droits de l'Homme dans un entretien au "Parisien-Aujourd'hui en France" à paraître mardi. "Je vais demander à ce qu'on recense l'ensemble des condamnations de la France par la Cour européenne des droits de l'Homme: je veux savoir pourquoi on a été condamnés et quelles réponses on a apporté".

"Une fois que cela sera fait, je veux faire savoir que si la France ne doit plus donner de leçons au monde, elle a un message à porter", poursuit-elle, avant d'ajouter que la présidence française de l'Union européenne en 2008 sera l'occasion de porter "haut et fort les valeurs des droits de l'Homme".

Exposant ses priorités (les enfants, les droits des femmes, la justice pénale internationale, la liberté de la presse), la secrétaire d'Etat affirme qu'il est "inacceptable" que des défenseurs des droits de l'Homme ne soient pas reçus dans certaines ambassades françaises et souhaite que celles-ci "deviennent des maisons des droits de l'Homme" où "les opprimés du monde entier" trouvent "une oreille attentive".

Estimant que sur le plan politique, "il faut être capable de parler à tout le monde", Rama Yade se justifie sur sa rencontre avec l'un des ministres du président Zine El Abidine Ben Ali lors de son voyage en Tunisie. "Je ne vois pas ce qu'il y a de scandaleux à parler des droits de l'Homme avec les autorités d'un pays, (...) à partir du moment où je m'entretiens aussi avec la vice-présidente de la Ligue tunisienne des droits de l'homme", justifie-t-elle, critiquée par la Ligue française des droits de l'Homme.

Interrogée sur son refus de rencontrer le président congolais Sassou N'Guesso lors de son passage à Paris, elle expliqué avoir "estimé qu'une rencontre dans un hôtel parisien n'était pas le moyen le mieux adapté pour parler des droits de l'Homme".


Pour bien saisir le fond de l'annonce de Rama Yade, « pour la France, afin qu'elle soit "de retour" sur le terrain des droits de l'Homme », voir au 14 décembre 2005, « L'émergence des droits de l'homme en Europe » :

« Détenus battus, rapport disparu, procès suspendu », etc.



Encore un exemple, parmi tant d'autres, l'affaire Olivier Vincent contre France (requète CEDH no 6253/03) : voir le communiqué sur prison.eu.org, « Un prisonnier paraplégique obtient en partie satisfaction ». Voir également au 29 octobre 2006, « Comment fonctionne la HALDE ? ».

Pour ce qui concerne les enfants, les droits de l'enfant, parcourir des rubriques telles que « La protection de l'enfance » ou « La justice de qualité ».


- Rachida Dati : « je n'ai pas accès à leurs dossiers » -

Chez PSA, des salariés inquiets

Chez PSA, des salariés inquiets de la disparition du lien social
LE MONDE | 23.07.07 | Extrait

Huit jours après le suicide de Mario Graffi dans l'usine PSA de Mulhouse (Haut-Rhin), ouvriers, cadres, médecins, assistantes sociales, direction des ressources humaines, tous tentent de comprendre pourquoi cinq salariés ont décidé de mettre fin à leurs jours en l'espace de trois mois.

"Je suis totalement désarmé devant cette situation. L'organisation du travail, la sécurité... tout ça je sais faire. Mais les suicides, je ne suis pas formé", lâche soucieux, Jean-Luc Vergne. Le directeur des ressources humaines du groupe PSA Peugeot-Citroën a quitté vendredi 20 juillet un séminaire de direction générale pour se rendre à Mulhouse et soutenir les salariés "dans cette épreuve". "L'encadrement culpabilise", affirme-t-il.

Patrice Le Guyader, directeur des ressources humaines du site, se dit lui aussi dépassé par les événements : "Il y a une répétition que l'on ne s'explique pas. Certains psychiatres avancent un phénomène de stimulation."

A l'atelier de montage, les ouvriers se posent des questions. "Les collègues de travail se regardent et se demandent qu'est-ce qui va se passer. Les gens nous appellent. La direction veut comprendre, elle nous invite à aller voir les salariés, à parler avec eux", reconnaît Roland Adelin, élu CFDT, 54 ans et 35 ans de maison au secteur montage.

Les arrêts maladie en hausse chez SFR
A lire sur 20minutes.fr, extrait :

Alors qu’une salariée a tenté de se suicider samedi, les arrêts maladie sont en hausse chez SFR, a-t-on appris lundi de sources syndicales. En cause, semble-t-il, l’annonce de l’externalisation de trois centres d’appel le 23 mai dernier.

«Période chargée émotionnellement»


- Certains psychiatres avancent un phénomène de stimulation -

July 13, 2007

Children of Holocaust Survivors to Sue Germany

Certains professionnels - des révisionistes - du secteur de la protection de l'enfance française se sont directement référé à cette période de l'histoire.

En 1969, John Bowlby développe la théorie de l’attachement


« Les séparations sont faites pour conduire à des transformations »

Mon travail s’adresse plutôt à des professionnels ou des chercheurs qui s’occupent d’enfants ou d’adolescents présentant des troubles du comportement et de la personnalité. Il a essayé de déterminer comment l’institution Internat pouvait ou pourrait utiliser la situation de placement donc la séparation enfants/parents qui l’accompagne avec le plus de congruence possible pour réaliser sa mission de protection et d’éducation (ré). Je tiens à dire que je n’ai pas cherché à déterminer si le placement est une bonne ou mauvaise chose mais dans quelles conditions il peut devenir profitable pour l’enfant.

(...) C’est à partir de la seconde moitié du XXème siècle que les études sur les séparations deviennent plus systématiques et « avec le recul une synergie apparaît entre les thèmes investis par le chercheur et le contexte social, entre l’histoire des idées et celle des hommes : ce n’est pas un hasard si l’étude de la séparation prend naissance au détour d’une période de l’humanité marquée par des millions de morts et de déportations ».

Extraits de « Internat et séparations », par Richard Josefsberg,
Les Cahiers de l'Actif n°306/307, novembre - décembre 2001

SHOAH CLASS ACTION SUIT
Children of Holocaust Survivors to Sue Germany
Spiegel.de/International

A class action suit is to be filed in Israel against the German government on behalf of the children of Holocaust survivors who are in urgent need of psychological treatment.

A class action suit is to be filed in Israel against the German government on behalf of the children of Holocaust survivors.

The lawsuit, which will be filed in Tel Aviv on Sunday, will demand that the German government pay for the psychological treatment of children of Holocaust survivors living in Israel.

Plus d'infos...


- Le rôle positif de l'action et de l'intervention sociale ? -

June 18, 2007

« Qui peut garantir que nous ne serons jamais dangereux ? »

Actualité | France
Le lourd défi du suivi des délinquants sexuels
Le Figaro, le 16 juin 2007

Magistrats et médecins réclament des moyens supplémentaires pour mettre en oeuvre l'obligation de soins prévue par le gouvernement.

MARGINALE jusqu'à présent, l'obligation de soin faite au condamné pour un crime ou un délit sexuel pourrait devenir quasi systématique.
C'est en tout cas l'objectif affiché du projet de loi évoqué hier par le premier ministre dans les colonnes du Figaro. Durant la campagne électorale, le futur président de la République, déjà, avait donné le ton en relevant : « Si l'on attend de ces individus qu'ils soient volontaires pour se soigner, on peut attendre longtemps ». Dès juillet, le Parlement devrait examiner plusieurs dispositions sur le suivi socio-judiciaire, dans le cadre du « projet de loi renforçant la lutte contre la récidive des mineurs et des majeurs ».

Depuis 1998, tribunaux correctionnels et cours d'assises ont la possibilité d'imposer un suivi socio-éducatif pouvant comporter une injonction de soins - pendant 10 ans pour les délits, 20 pour les crimes - aux personnes condamnées pour des infractions sexuelles. En pratique, toutefois, une étude publiée en février dernier par la Chancellerie révèle que cette mesure est rarement appliquée. En 2005, seuls 1 066 justiciables se sont vu imposer un suivi socio-judiciaire, soit 10,5 % des quelque 10 000 condamnés éligibles. « Le recours encore insuffisant à ce dispositif s'explique en grande partie par le manque de médecins coordonnateurs censés organiser cette obligation de soins », analyse Laurent Bédouet, membre du bureau de l'Union syndicale des magistrats (USM).

Pénurie de personnel et de structures

Soucieux de renforcer la surveillance des délinquants sexuels, le gouvernement envisage de rendre le suivi socio-judiciaire automatique en cas de condamnation. Le juge conservera alors la faculté de passer outre cette obligation, mais il devra motiver sa décision - et portera dès lors une lourde responsabilité en cas de récidive.

En pratique, un délinquant sexuel ne pourra plus bénéficier d'une remise de peine ni d'une libération conditionnelle s'il refuse le traitement qui lui est proposé dès son incarcération. Par ailleurs, un criminel sexuel non visé par un suivi socio-judiciaire lors de sa condamnation devra, au moment de retrouver la liberté, être soumis à une expertise médicale. Si le psychiatre le juge nécessaire, il pourra ensuite faire l'objet d'une injonction de soins.

Cet ajout ne semble pas indispensable au psychiatre Michel Dubec qui estime : « La loi de 1998 est un bon texte. Il suffit que le parquet prenne toutes les dispositions pour requérir ce suivi socio-médical en cas de récidive. »

Plus coercitif, en théorie, ce dispositif sera-t-il adossé à des moyens suffisants pour permettre un vrai suivi médical des délinquants sexuels ? C'est la question que posent, en choeur, magistrats et psychiatres. Depuis plusieurs années, ils dénoncent l'impossibilité d'appliquer correctement le suivi socio-judiciaire. Avec toujours cette pénurie de personnel et de structures. Selon les estimations de l'Association nationale des juges d'application des peines (Anjap), il n'y a qu'un seul médecin coordonnateur pour deux tribunaux de grande instance.

« Si l'enjeu est de faire porter une responsabilité encore plus lourde sur les juges sans renforcer les effectifs psychiatriques, cela présente un intérêt limité », observe-t-on à l'USM. Les praticiens spécialistes de la délinquance sexuelle se feraient rares et un certain nombre d'entre eux se montrent réticents à jouer un rôle qui relève du « contrôle social ».
D'autres s'interrogent sur la possibilité de s'engager à long terme sur la non-dangerosité d'un individu. Ainsi, le docteur Sophie Baron-Laforêt, membre de l'Association pour la recherche et le traitement des auteurs d'agressions sexuelles, résume : « Déterminer la dangerosité psychiatrique, ce n'est pas mon domaine. Qui peut garantir que nous ne serons jamais dangereux ? »


- Les astrologues de Nanterre ? -

June 12, 2007

La schizophrénie torpide


D'une lettre ouverte à Philippe Bas, alors qu'il était ministre de la famille :

Question : La réforme du dispositif de protection de l’enfance envisage-t-elle de renforcer l’enquête afin d’épargner aux familles des signalements abusifs à l’institution judiciaire ?

Question : La réforme prévoie-t-elle des voies de recours auprès d’une commission ou d’un médiateur qui puissent exercer un réel contre-pouvoir, y compris lorsque la justice est saisie, surtout lorsque les missions sont déléguées au secteur associatif et privé ?

Extraits du rapport Naves Cathala de juin 2000... Ceux-ci - signalements de l'ASE - se caractérisent essentiellement par : (...) des affirmations souvent à caractère psychologique mais rarement étayées par des faits précis


De l'ordonnance du 26 novembre 2006 rendue par Thierry Reveneau, juge pour enfant : « ... le rapport d'expertise médico-psychologique de M.Bruno KANT déposé au greffe le 13 mars 2006 - par Madame Magalie Bodon-Bruzel, expert auprès de la cour d'appel de Versailles - relève l'existence chez ce dernier `' d'une personnalité de type paranoïaque où l'orgeuil, la surestimation de soi, les aspects narcissiques, la méfiance, la psychorigidité et finalement le sentiment d'injustice profonde, sincère domine le tableau [...] ", de sorte que...  »




« Une nouvelle maladie mentale : l'opposition »
Préface d'un ouvrage de 1971


Bourreaux et victimes
La psychologie de la torture
De Françoise Sironi
Chez Odile Jacob
1999 (reédition de 2006)

Pages 38-39 : « Dans les régimes totalitaires, toute différence avec l'ordre social établi est considéré comme une déviance mentale, une maladie, inhérente à la nature du sujet. L'internement psychiatrique abusif entre dans la catégorie de la torture blanche(*). En ex-URSS des internements psychiatriques abusifs ont pu avoir lieu en vertu d'un glissement nosographique vers un socio-diagnostic. Les psychiatres sovétiques, formés dans un pays où l'idéologie tenait lieu de pensée, pathologisaient l'écart à la norme. Dans leur nosographie psychiatrique, les Soviétiques avaient rajouté le diagnostic de `' schizophrénie torpide " : cette maladie était décrite comme une atteinte mentale grave à l'origine du comportement antisocial des opposants politiques. La schizophrénie torpide était caractérisée par de l'agressivité, une démotivation, un délire interprétatif et `' une perte du sentiment civique(**) ". On comprend aisément pourquoi les ex-détenus de l'ex-URSS sont encore plus méfiants que la population générale à l'égard de la psychiatrie. Ils sont à l'affut de l'intentionnalité de leur interlocuteur, ils cherchent, au dela de ses paroles, à mettre à jour sa théorie, comment il pense l'autre. »

*) Elle ne laisse pas de trace, de visu.

**) ... « Mais gardons nous de montrer du doigt ces psychiatres là et de faire après coup de l'anti-communisme à peu de frais. A l'heure du mondialisme, de plus en plus de psychologues et de psychiatres pathologisent les chomeurs et les laissés-pour-compte de notre société. »


« Le parent désigné comme coupable doit se plier ou se démettre. (...) S’il se soumet, c’est un bon parent. S’il se récrie, veut donner son avis, conteste les mesures, réclame son enfant, et fait valoir ses droits, il est mauvais   soit on le rejette, soit il faut le dresser. » - Joseph Rouzel, voir son article sur psychasoc : « Du bon usage des parents »



- Ex-URSS, 1971 -

June 10, 2007

Paris Hilton arrivée à l'infirmerie de la prison de Los Angeles

LOS ANGELES (Reuters) - Paris Hilton n'a ni mangé ni dormi depuis son arrivée à l'infirmerie de la prison de Los Angeles et elle a été placée sous traitement médicamenteux, écrit le site TMZ, spécialisé dans les célébrités, en citant des sources pénitentiaires.

L'héritière de l'empire hôtelier homonyme, héroïne de l'émission de télé-réalité "The Simple Life", a été renvoyée en pleurs en prison vendredi, un juge ayant rejeté la décision du shérif de Los Angeles de commuer sa peine en assignation à résidence en raison de problèmes psychologiques.

Elle n'avait passé derrière les barreaux que trois jours sur les 45 que compte sa peine.

Paris Hilton, qui est âgée de 26 ans, a été condamnée en mai pour avoir enfreint les règles de sa mise à l'épreuve pour conduite sous l'emprise de l'alcool.

Son psychiatre, le Dr Charles Sophy, lui a rendu visite samedi matin pendant plus de deux heures. Elle est seule dans une cellule munie d'une porte vitrée, sous surveillance constante, selon TMZ.

La libération de Paris Hilton avait provoqué une vive polémique aux Etats-Unis, d'aucuns y voyant un traitement préférentiel accordé à une célébrité, même si la peine de 45 jours a largement été considérée comme étant excessive.


- Une peine considérée comme étant excessive -

June 9, 2007

« Déblocage immédiat » de 20 millions d'euros


TORONTO (Reuters) - Un Canadien a été condamné pour conduite en état d'ivresse après avoir été arrêté au volant du fauteuil roulant motorisé de sa mère, a rapporté la police.

Criminologie
Les femmes et la justice pénale
Crimino, Volume 16, numéro 2 (1983)
Du côté des filles et des femmes, leur délinquance, leur criminalité

CONTEXTE THÉORIQUE
Une des premières constatations scientifiques qui alimente les propos au sujet de la délinquance des femmes et des filles réside sans nul doute dans le fait que la participation de ces dernières à la criminalité est faible sur le plan de l'ampleur et sur celui de la gravité des actes. En 1899, Lombroso affirmait: «Toutes les statistiques s'accordent pour démontrer que la proportion des crimes est beaucoup moindre chez les femmes que chez les hommes» (p. 214). Le discours de la littérature scientifique a fort longtemps qualifié cette différence de naturelle pour des raisons tantôt biologiques, tantôt psychologiques ou sociologiques. La criminalité des femmes et des filles a été expliquée à partir d'éléments issus d'une conception bien particulière des rôles féminins et masculins. Qualifiée d'insignifiante par comparaison statistique avec celle des hommes, cette criminalité a souvent été décrite comme n'étant qu'une activité prostitutionnelle ou celle d'une cleptomane. Ces pôles explicatifs relevaient et relèvent encore d'une vision étroite et souvent erronée de la réalité. ...

Yahoo! - Le Dr Charles Sophy avait déjà préparé le terrain, il y a 3 semaines, en témoignant que Paris Hilton était « affolée et traumatisée » et qu’elle « appréhendait l’incarcération », concluant qu’ « elle est émotionnellement décomposée et traumatisée par la sentence rendue le 4 mai à son encontre et la pensée d’aller en prison ».

LOS ANGELES (AP) - Paris Hilton retourne en prison. Au lendemain de sa remise en liberté par un shérif de Los Angeles, le juge qui l'avait condamnée à 45 jours de détention pour conduite en état d'ivresse et violation d'une suspension de permis, a estimé vendredi qu'elle devait purger sa peine comme prévu.

La riche héritière âgée de 26 ans a quitté le tribunal en pleurant et criant. "Ce n'est pas juste!" a-t-elle lancé avant de crier "Mam!" en direction de sa mère.


Au G8, « y a-t-il des questions ? » Nicolas Sarkozy n'aurait pas bu que de l'eau :






PARIS (AFP) - La Chancellerie a décidé le "déblocage immédiat" de 20 millions d'euros pour la sécurisation des tribunaux, après l'agression au couteau dont a été victime mardi un magistrat de Metz dans son bureau, a annoncé à l'AFP le premier syndicat de magistrats, l'USM.

Par ailleurs, on a appris vendredi de source préfectorale que la femme de 35 ans qui a poignardé mardi un juge pour enfants dans son bureau à Metz a été internée à l'hôpital psychiatrique de Jury (Moselle) par décision du préfet de Lorraine.

Plus d'infos...


- Internée d'office -

June 6, 2007

Retrouvée, l'adolescente a été placée

BLOOMFIELD, Connecticut (AP) - Une adolescente de 15 ans qui avait disparu depuis près d'un an a été retrouvée mercredi dans une petite pièce cachée sous une cage d'escalier dans la maison d'un couple du Connecticut, a-t-on appris de source policière.

La police de Bloomfield a expliqué qu'elle avait été retrouvée vivante dans une pièce dont l'accès était bloqué par une armoire. Deux personnes qui vivaient dans la maison ont été arrêtées.

Adam Gault, 41 ans, a notamment été inculpé pour séquestration. Il a été placé en détention en attendant le versement d'une caution de 500.000 dollars (plus de 370.000 euros). Ann Murphy, 40 ans, devra débourser 100.000 dollars (plus de 74.000 euros).

L'adolescente a été placée et est examinée par des médecins.


- Placée et examinée par des médecins -


May 29, 2007

L'une des deux ados faisait l'objet d'un suivi pédagogique

AJACCIO (AFP) - L'une des deux adolescentes qui ont fait une tentative de suicide concertée jeudi à Ajaccio, faisait l'objet d'un suivi pédagogique récemment décidé par la Justice, en complément d'un suivi psychiatrique ancien, a-t-on appris de source judiciaire.

Plus d'infos...


- Un couac de plus -


May 28, 2007

« Censée agir `'dans l’intérêt des enfants", l’action éducative judiciaire... »


Michel Giraud

Sociologue au CNRS, membre du GRS (université Lyon-II). Ce texte est le produit d’une recherche conduite pour le compte de la mission de recherche Droit et justice au tribunal pour enfants de Lyon « Des liens et des lieux. L’action éducative judiciaire confrontée au besoin d’espace des mineurs en difficulté » (1998) et d’une étude en cours à l’université Lyon-II, « Le devenir des anciens bénéficiaires de l’ASE de l’Ain ».

Sciences Humaines N°181 - avril 2007
Le nouveau pouvoir des institutions
Le placement d’enfants, un remède pire que le mal ?
Michel Giraud

Censée agir « dans l’intérêt des enfants », l’action éducative judiciaire peut parfois contribuer à aggraver leurs difficultés. Notamment parce que les acteurs institutionnels restent aveugles aux conséquences de leur action sur la dynamique des liens familiaux.

Le mineur, en droit français de protection de l’enfance, n’est pas considéré comme un citoyen à part entière. Centre de la procédure, il n’en est pas, juridiquement, une « partie ». Et si le juge, lors des audiences, donne la parole aux enfants, il est fort rare que celle-ci soit prise en considération lorsqu’elle s’oppose aux avis des enquêteurs sociaux et responsables de l’Aide sociale à l’enfance (ASE). Ainsi, un « rapport de situation » d’une mineure de 10 ans placée depuis l’âge de 4 ans qui, contre l’avis des responsables, souhaite retourner vivre en compagnie de ses parents, mentionne qu’« il est important de lui rappeler sa place de petite fille et que les histoires des grands ne la regardent pas ». Pourtant, les effets nocifs des contradictions entre les souhaits des intéressés et de l’instance qui décide « dans l’intérêt de l’enfant » ont été fréquemment observés.

Brutalité versus « carences éducatives »

Lors de notre enquête (1), deux tiers environ des procédures concernaient des enfants supposés en situation de « carence éducative ». Dans ce cas de figure, le risque demeure hypothétique : il s’agit d’« une matière qui est plus dans une certaine appréhension des choses », selon le propos d’un juge pour enfants, que dans la matérialité des faits.
Si l’on s’intéresse à cette matière ainsi qu’au déroulement des procédures, on peut distinguer trois sous-ensembles.

• Un premier groupe se caractérise par un rapport étroit entre la prise en compte du souhait des enfants par le magistrat et l’absence de difficultés comportementales et relationnelles au cours de leur prise en charge. La majorité de ces mineurs ont subi des sévices corporels de la part de leurs parents. Certains ont souffert d’une indifférence ou d’un abandon parental précoce. Pratiquement tous souhaitent être séparés de leur famille et obtiennent satisfaction après une période plus ou moins longue. L’âge moyen à l’ouverture de la procédure est de 10 ans. L’origine sociale des familles est (relativement) diversifiée : on observe ici le plus grand nombre de catégories sociales sinon « aisées », du moins non ouvrières. L’évolution de ces jeunes est généralement favorable. Certains disent avoir réussi à reconstituer une « famille » avec « leur » famille d’accueil ou des éducateurs de foyers. « L’éducatrice du foyer est une amie maintenant. Avec son mari et sa fille, pour moi c’est une deuxième famille », témoigne ainsi une jeune fille de 21 ans placée depuis l’âge de 16 ans. Ce sont les sujets qui paraissent avoir le mieux tiré parti de l’intervention judiciaire.

• Le deuxième ensemble regroupe les plus « vieux » mineurs de l’échantillon, avec un âge moyen à l’ouverture du dossier civil de plus de 14 ans. Leur situation, souvent très compromise (scolarité, formation professionnelle), demeure pratiquement inchangée entre le début et la fin de la mesure. Les familles se distinguent par la stagnation de leur situation à un niveau souvent catastrophique, tant par la précarité de leur situation matérielle que par les comportements problématiques des enfants. Cet ensemble se caractérise également par l’indécision des rapports entre parents et enfants qui alternent fréquemment souhait de demeurer unis et désir de séparation. Le magistrat se montre également souvent versatile dans ses décisions qui, quelles qu’elles soient, paraissent incapables de modifier une situation bloquée.
La plupart de ces adolescent(e)s paraissent ne pas avoir trouvé de place en famille depuis leur plus jeune âge. Victimes d’ostracisme maternel, paternel ou fraternel, ils ou elles paraissent dans l’incapacité de se fixer, que ce soit au sein du domicile familial ou dans les multiples lieux de vie qui leur sont successivement proposés par les services sociaux. La perte de place symbolique se conjugue ici étroitement avec l’exiguïté de l’espace physique propre.

• Le dernier groupe rassemble les enfants pris en charge précocement, parfois dès la petite enfance : leur âge moyen à l’ouverture du dossier est de 9 ans. Ici, c’est la régression qui domine : régression de la situation matérielle parentale, régression scolaire, comportementale et relationnelle, délinquance postérieure à l’ouverture du dossier. Le plus souvent, les enfants sont trop jeunes pour émettre un quelconque « souhait » à l’ouverture de la procédure. Mais à partir du moment où ils peuvent s’exprimer, leurs aspirations ainsi que celles de leurs parents de demeurer unis sont, à l’inverse, particulièrement affirmées et demeurent généralement stables au fil du temps. La position du magistrat demeure également immuable : dans la plupart des cas, il s’oppose à ce souhait et décide le placement des enfants en foyer ou en famille d’accueil. C’est ainsi que se développent ici les plus virulents antagonismes entre le magistrat, les responsables de la mise en œuvre des mesures ordonnées, les parents et les enfants.

Doute et certitude, réussite et échec


Lors d’une intervention du juge pour carence éducative, les parents eux-mêmes sont parfois à l’origine du « signalement ». Fatigués, malades de leur misère et de leurs conflits, ils sont contraints de demander de l’aide à un service spécialisé : ils ne sont pas en mesure de prendre en charge momentanément leurs enfants, et dans l’incapacité matérielle et relationnelle de financer une aide privée ou de se faire aider par des proches.
La pauvreté joue ainsi le rôle de cheval de Troie, mais elle s’estompe généralement très rapidement en tant que critère explicatif des difficultés des enfants. Seuls les « dysfonctionnements » familiaux demeurent, soigneusement dé­crits, au moyen d’un vocabulaire à connotation psychopathologique. Le juge perçoit les familles à travers le prisme de récits qui insistent sur le caractère « douteux » du milieu familial. Si rien n’y est inventé, tout s’y trouve façonné de manière à accentuer les traits les plus suspects. Les familles ne sont pas tant confrontées à des reproches sur leurs actes qu’aux interprétations de la répercussion sur leurs enfants de leur manière de vivre. Et les rapports de forces sont inégaux entre les parents et les enfants dont les arguments sont aisément contredits par les experts éducatifs qui peuvent se prévaloir de l’autorité de leur compétence.
La plupart de ces familles faibles se distinguent par des attaches parentales robustes. Sans cesse les enfants insistent pour être réunis en famille. Et sans cesse, leurs souhaits sont contrariés. Ils pourront montrer l’aspect le plus « ca­ren­cé », leur comportement, leur mode relationnel auront beau être, à l’évidence, pires qu’au début de leur prise en charge, ils n’en seront pas moins généralement retenus par une institution qui ne peut voir en son action quelque raison de cette déshérence, argument nouveau à l’appui de l’éloignement : comment des familles si « difficiles » pourraient-elles désormais prendre en charge des enfants qui le sont eux-mêmes devenus à ce point ? En toute bonne foi, l’on pensera agir pour leur bien en les gardant par-devers soi.
Des familles douteuses à la parole suspecte de leurs membres, le pas est ensuite aisément franchi. Parents et enfants sont englobés dans un réseau de perception et d’interprétation qui tend à rendre leurs propos inauthentiques, notamment lorsqu’ils persistent à exprimer leur désir de vie commune. Ils sont censés ignorer « ce qui est bon pour eux ». Or, la doctrine éducative privilégie le maintien des liens entre enfants et parents. Les agents éducatifs et le juge se trouvent alors confrontés au paradoxe du « lien distancié ». Pour effacer la relation par contact direct permanent, considérée comme un risque de danger pour l’enfant, sont instaurés des rapports ponctuels étroitement surveillés selon des rythmes régis par des calendriers rigoureux. Une telle manipulation contribue souvent à distordre le lien. Bien loin d’apaiser les tensions préexistantes, elle peut, à l’inverse, les exacerber. Cette forme de séparation contrainte et sévèrement contrôlée des enfants semble leur interdire toute quiétude. L’essentiel de leur énergie est désormais consacré à ce qui peut être considéré comme un travail psychosocial (2) : les enfants tentent de rejoindre leurs parents, par exemple en fuguant. Un directeur de foyer écrit ainsi au juge : « Ça fait plusieurs fugues chez sa maman. Il n’a pas réintégré le foyer et il est depuis un mois déclaré en fugue. Nous avons tenté par deux fois de le récupérer au domicile de sa mère, chose impossible ; les portes restent closes, le téléphone ne répond pas. » D’autres font tout pour se faire expulser : « Je cherche à me faire renvoyer du foyer quand je passe à l’acte », affirme lors d’une audience un adolescent de 14 ans placé en foyer depuis l’âge de 5 ans. Psychiquement, on peut voir régresser les capacités scolaires, se développer des modes relationnels violents ou à la limite de l’autisme. Eloigné contre son gré, l’enfant se métamorphose en être de besoin de lien et de lieu, en même temps que se pervertissent ses rapports familiaux. Les rapports de comportement s’emplissent alors de termes révélant l’inquiétude des responsables éducatifs et la « souffran­ce » de l’enfant. Comment résoudre un tel problème, dès lors qu’aucun lien et aucun lieu ne semble apte à « contenir » un être devenu si étran­ge, incompréhensible et dangereux pour lui-même et pour autrui ? La psychothérapie est alors mise en œuvre comme ultime ressource, pour tenter d’explorer et de « guérir » son psychisme altéré : « Nous sommes très inquiets pour V. qui se met en danger en permanence. Nous pensons qu’il a besoin d’être suivi sur le plan psycho­logique » (rapport d’évolution d’un mineur de 13 ans). Pourtant, tout se passe comme si ces troubles et les soins concomitants étaient davantage dus aux effets sur l’enfant d’une séparation contrainte que des carences éducatives et des conflits parentaux initiaux. Les enfants ainsi pressés de se faire « soigner » sont d’ailleurs quasi unanimes à exprimer leur refus de ces soins.

Des acteurs parfois totalement déboussolés

C’est dans le groupe constitué des plus « vieux » mineurs (qui ont souvent un lourd passé d’enfants « délinquants ») que le rythme de la procédure est le plus frénétique, les inflexions des décisions les plus nombreuses, les revirements les plus inattendus. Confronté à des parents désemparés et indécis vis-à-vis d’adolescents « incontrôlables » qui ont parfois été incarcérés avant sa saisine civile, le magistrat semble fréquemment lui-même déconcerté. Une ordonnance de placement peut être abrogée quelques jours après sa mise en œuvre. Aucun des acteurs, parents, enfants, éducateurs, magistrats, ne semble maîtriser une dynamique chaotique. Tout est tenté. Des formes « éducatives » étranges, atypiques, sont parfois entreprises par les parents avec l’aval du magistrat et des éducateurs pour tenter d’insérer ces ininsérables, caser ces incasables qui, par la persistance de leurs débordements, semblent la proie du démon. Dans un tel cas de figure, la parole des uns et des autres comme les décisions du juge tendent à perdre leur sens, non pas en termes de signification, mais de direction, d’orientation.
Ces résultats permettent de mieux comprendre l’évolution différentielle des enfants, leurs modes d’être à autrui, leurs manières de s’approprier ou non les espaces de vie selon qu’ils leur apparaissent en harmonie ou en discordance de leurs attaches socioaffectives. L’enquête met en évidence l’importance de la robustesse ou de la fragilité des liens filiaux, de l’interprétation de leur légitimité ou illégitimité par l’administration et les magistrats, dans le devenir des enfants placés. Enfin, en révélant les besoins fondamentaux qui orientent le devenir des enfants, elle constitue un élément de réponse à la question de leur « insertion sociale » et de leur équilibre psychique.

NOTES

(1) Combinant l’exploitation d’un corpus documentaire de procédures d’assistance éducative exécutées entre 1980 et 1998, et l’analyse d’entretiens réalisés avec d’anciens enfants placés et des professionnels de la protection judiciaire (magistrats, éducateurs professionnels…).
(2) Voir M. Giraud, « Le travail psychosocial des enfants placés », Déviance et société, vol. XXIX, n° 4, 2005.


- Un article à expédier au juge pour enfant de Nanterre -

Un bébé oublié par sa maman mort de déshydratation


A Cry for Help ?
cbc.ca

This week, a woman in Prince Albert, Saskatchewan, gave birth in a Walmart washroom - and left her baby in the toilet. This is the second case of a newborn baby being abandoned in Saskatchewan in four months. Are mothers who do this criminals or in a mental health crisis ? We talk to a psychiatrist who specializes in women's health to discuss this disturbing phenomenon, and a children's rights activist who says these women should be held responsible for their actions.


Abandoned baby’s rights denied: advocate
The Prince Albert Daily Herald
PAHerald, 27/05/07

The head of a national children’s advocacy group emphasized the importance of properly identifying the baby boy abandoned at Wal-Mart Monday.

Grant Wilson, president of the Canadian Children’s Rights Council, said as the boy grows, he will want to know who he is and where he comes from.

This means establishing who both the mother and father are, according to Wilson.

Knowing the father’s identity would also give him a chance to play an active role in the child’s life if he so chooses.
Properly identifying people at birth is also important in establishing medical records, according to Wilson, as genetics can play a role in a person’s predisposition to disease.

Though the mother of the boy came forward to police Friday, Wilson criticized police and the government for not using enough resources to find her quickly.

He also chastised media for labeling the mother as a woman, when she could have been a teenager.

Wilson said this may have hindered the process of finding her, because people may have been looking for the wrong person.



Bertrand Cantat demandera sa libération conditionnelle en août
LEMONDE.FR avec AFP | 24.05.07

Le chanteur Bertrand Cantat, condamné à huit ans de prison en Lituanie pour avoir provoqué la mort de sa compagne Marie Trintignant en juillet 2003, devrait déposer, début août, une demande de libération conditionnelle, à laquelle il aura droit après avoir purgé la moitié de sa peine, a indiqué, jeudi 24 mai, son avocat Me Olivier Metzner.

Un bébé oublié par sa maman mort de déshydratation
Mise en ligne le 25-5-2007, RTL.be

C'est le pire des cauchemars pour une mère. Son bébé de cinq mois, oublié dans sa voiture, a été retrouvé mort jeudi à Hal. La cause du décès a été provoquée par une déshydratation et par la chaleur, selon les résultats de l'autopsie pratiquée ce vendredi, a indiqué le parquet de Bruxelles.

La mère, âgée de 30 ans, avait conduit ses deux enfants aînés à l'école jeudi matin. Elle a ensuite rejoint directement son lieu de travail à Hal, oubliant de déposer son garçon de 5 mois chez sa gardienne.

A 16 heures, la femme a quitté son travail et s'est rendue chez la gardienne pour y récupérer son bébé qu'elle pensait avoir déposé en matinée. L'enfant a été retrouvé sans vie dans son siège placé à l'arrière du véhicule.

La mère du jeune garçon n'a pas été inculpée. Un dossier a été ouvert pour abstention coupable. Des vérifications techniques sont encore en cours, a précisé le parquet.

Contacté par nos soins, Patrick De Neuter, psychologue à la clinique de l'UCL, explique que ce n'est pas "un acte isolé". Ce n'est pas la première fois qu'une mère oublie son enfant de manière volontaire ou involontaire. "Il s'agit d'un exemple supplémentaire de la relation ambivalente et complexe qui existe entre une mère et son enfant." Une ambivalence amour-haine qui peut se traduire par un "oubli involontaire". A l'heure actuelle, le psychologue ne peut faire qu'une considération générale par rapport à ce triste drame, en attendant d'obtenir plus de détails sur ce qu'il s'est réellement passé.


- Le psychologue ne peut faire qu'une considération générale -