August 18, 2007

Le royaume belge est menacé d'éclatement


Le MondeL'affaire Enis relance le débat sur le suivi des délinquants sexuels • Un pédophile devait être mis en examen pour "viol aggravé sur un mineur de moins de 15 ans". Récidiviste, il avait totalement purgé ses peines précédentes.

EclairagePlusieurs lois mais un manque cruel de moyens


Au 13 juin 2006, « La belgique veut croire que tout va mieux », extrait • Stacy Lemmens, 7 ans, et Nathalie Mahy, 10 ans, étaient toujours introuvables mardi, trois jours et demi après leur disparition samedi vers 2 heures du matin, à la fin de la braderie du quartier Saint-Léonard, où elles s'étaient rendues avec leurs parents.

NouvelObs, 29 juin 2006 • Le suspect en examen • L'homme âgé de 39 ans, toujours en détention préventive, nie toute implication dans cette double disparition. Déjà condamné à deux reprises pour des agressions sexuelles sur des fillettes, il était sorti de prison en décembre dernier après avoir purgé une peine de quatre ans de prison. Le 13 juin, il s'est présenté de lui-même à la police liégeoise, quelques heures après la diffusion de son nom et de sa photographie. Il a été mis en examen le lendemain pour enlèvements de mineures.




En encart du nouvelObs, 29 juin 2006


BRUXELLES (AFP) - Les négociations pour la formation d'un gouvernement en Belgique, infructueuses depuis plus de deux mois, ont été suspendues vendredi par le roi Albert II, qui va devoir désamorcer une crise entre Flamands et francophones qui pourrait menacer le royaume d'éclatement.

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- Une crise entre Flamands et francophones -

August 17, 2007

Un froid entre la police et le père ?


CALGARY (PC) - Le Service canadien de renseignements criminels (SCRC) fait état, dans son rapport annuel rendu public vendredi, de l'existence de 950 organisations criminelles au Canada, alors que le pays n"en comptait que 800 l'an dernier.

En point de presse à Calgary, le commissaire de la Gendarmerie royale du Canada, William Elliott, a expliqué que cette augmentation pourrait être attribuable au fait que la cueillette des rapports policiers se fait de façon plus systématique.





Plus d'informations ainsi qu'un
mot des parents sur www.cedrika.ca


LCN • Disparition de Cédrika Provencher • Le présumé ravisseur pourrait être une femme

La Sûreté du Québec (SQ) poursuit toujours son enquête dans la disparition de Cédrika Provencher. Dix-sept jours après la disparition de la fillette, la SQ n'écarte pas l'hypothèse qu'une femme ou un couple soit à l'origine du présumé enlèvement de l’enfant de neuf ans.
C'est le témoignage de Madeleine Bournival, au premier jour de la disparition, qui permet d'étudier cette piste. Elle avait alors affirmé avoir vu Cédrika qui disait qu'une femme cherchait un petit chien.

Par la suite, les témoignages de trois fillettes ont réorienté les recherches vers un homme qui lui aussi cherchait son chien.

La SQ affirme cependant que l'hypothèse d'un homme seul est la plus étudiée actuellement.

Par ailleurs, la police a demandé au père de Cédrika, Martin Provencher, de ne plus s’entretenir avec les médias pour le moment.


MAURICIE (RC) - Cela fait maintenant plus de deux semaines que Cédrika Provencher est portée disparue. Martin Provencher, le père de la fillette de 9 ans, a donné beaucoup d'entrevues aux médias lors des premières journées de recherches. Mais voilà que celui-ci affirme que la Sûreté du Québec (SQ) lui a demandé de rester loin des médias et de ne plus accorder d'entrevues, du moins pour le moment.

La SQ tient toutefois à nuancer ses propos. Elle dit plutôt avoir indiqué au père de faire attention à ses propos afin de ne pas nuire au déroulement de l'enquête.


Ainsi depuis mardi, M. Provencher ne parle plus aux médias. « À première vue, je ne serais pas d'accord avec leur décision, mais je la respecte de toute façon. Ils ont sûrement un but derrière ça », soutient Henri Provencher, le grand-père de la fillette.

Le porte-parole de la SQ n'a pas voulu commenter le sujet, mais soutient qu'il s'agit probablement d'une incompréhension entre le père et le service de police.

Le grand-père de Cédrika croit que les gens travaillent d'arrache-pied afin de retrouver sa petite-fille. Il précise toutefois que la famille ne reçoit pas beaucoup d'informations de la part de la SQ.

Vendredi soir entre 18 h et 21 h, une vigile aura lieu à l'angle de la rue Chapais et du boulevard des Chenaux, à l'endroit même où Cédrika a été vue pour la dernière fois le 31 juillet.

TROIS-RIVIERES (PC) - Une récompense pouvant aller jusqu'à 80 000 $ est offerte par l'organisme Jeunesse au soleil dans l'espoir de faire progresser l'enquête sur la disparition de la jeune Cédrika Provencher.

Cette initiative vise à obtenir des informations pertinentes qui permettraient de localiser l'enfant de neuf ans disparue le soir du 31 juillet.

Il s'agit de la plus importante somme jamais offerte au Québec pour aider à résoudre une enquête. L'offre demeurera en vigueur jusqu'au 13 novembre.

"On a les sous en banque. On est prêt à faire un chèque demain matin", a déclaré Tommy Kulczyk, de Jeunesse au soleil, à l'occasion d'une conférence de presse tenue lundi. Les personnes qui croient détenir des informations peuvent composer le 1-800-659-4264.

"Je dis 'pouvant aller' jusqu'à 80 000 $, parce qu'on peut avoir deux ou trois informations qui vont nous mener à retrouver la jeune Cédrika, a ajouté M. Kulczyk. Ce sont les policiers, à moment-là, qui vont décider quel montant sera donné."

Des 80 000 $, 40 000 $ ont été recueillis par le Centre d'organisation mauricien de services et d'éducation populaire et 30 000 $ par des gens d'affaires de Shawinigan. Un donateur particulier de Montréal a aussi contribué pour 10 000 $ à la récompense.

L'organisme Jeunesse au soleil et les autorités demandent au public de ne plus amasser de fonds au nom de la petite Cédrika, puisqu'il n'est pas question de bonifier la récompense proposée.

On avertit aussi les gens de se méfier de ceux qui leur demanderaient de l'argent pour cette cause. Il pourrait s'agir d'une fraude.


- On avertit aussi les gens de se méfier -

Un chauffeur de taxi et un patron de café décorés


Libération(.fr) republie un article de décembre 2005 :





«Le pédophile n'est pas seulement le salopard qui mérite la prison» • Trois délinquants sexuels, suivis à l'hôpital psychiatrique Charles-Perrens, à Bordeaux, racontent leur combat personnel pour ne plus «rechuter».
Libé, 5 décembre 2005, extrait

Les auteurs d’infractions sexuelles, nouveaux monstres de l’époque, peuplent les prisons. Lors des récents débats de la loi sur la récidive, adoptée solennellement le 22 novembre 2005, le législateur leur a promis des peines plus lourdes, des bracelets électroniques mobiles, mais aussi des suivis socio-judiciaires et psychiatriques obligatoires. Feignant d’ignorer que les «suivis» déjà prévus par les textes n’ont pas les moyens de fonctionner (déficit en médecins, en conseillers d’insertion et de probation, en juges d’application des peines…).

Malgré les discours, la situation a même tendance à se détériorer.


LILLE (AP) - Le chauffeur de taxi et le patron de brasserie dont les témoignages avaient permis aux enquêteurs d'identifier et interpeller le ravisseur du petit Enis, enlevé mercredi à Roubaix, ont reçu vendredi la médaille de la sécurité publique du département du Nord.

Le chauffeur de taxi a reconnu l'homme décrit lors de l'alerte-enlèvement lancée mercredi soir comme le client qu'il avait conduit mercredi matin sur la braderie de Roubaix puis emmené ensuite l'après-midi alors qu'il était accompagné d'un enfant, a rappelé Jean Chabrol, le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) du Nord. L'autre témoin est le patron d'une brasserie de Roubaix qui connaissait le ravisseur présumé car il fréquentait son établissement depuis sa sortie de prison au début du mois de juillet.

"Ils ont sauvé la vie de l'enfant", a expliqué Jean Chabrol à l'Associated Press. Il a expliqué que la DDSP avait voulu mettre ainsi en valeur cette action civique en leur remettant cette médaille qui récompense ceux qui ont fait preuve de leur "citoyenneté et de leur courage".

Le ravisseur présumé de l'enfant, Francis Evrard, 61 ans, a été déféré vendredi au parquet. Ce multirécidiviste devait être mis en examen pour "enlèvement de mineur de 15 ans" et "viol aggravé sur mineur de 15 ans".

PARIS (AFP) - Face à la mobilisation des militants anti-corrida, soutenus avec détermination par les Verts, les partis politiques, partagés entre respect des traditions et une opinion de plus en plus sensible à la condition animale, ne sont guère pressés de prendre position.

Vendredi, la Société protectrice des animaux (SPA) a estimé que "la corrida est une question dont nos partis politiques doivent débattre rapidement".

"Ce sont plus de 80% des Français qui réprouvent ce spectacle dont la barbarie est indéniable", a-t-elle assuré.

Auparavant, le chanteur Renaud, la patineuse Surya Bonaly ou l'acteur Jean-Claude Van Damme avaient écrit à Nicolas Sarkozy pour protester contre le Bureau de Vérification de la Publicité (BVP) qui s'oppose à un spot anti-corrida de la SPA.

Surya Bonaly a même sollicité mardi un rendez-vous avec le chef de l'Etat, sur son lieu de vacances, pour lui demander d'interdire l'accès des arènes aux mineurs de 15 ans.

En réponse, le chef de l'Etat a indiqué que "la question des rapports entre la publicité et l'environnement" serait abordée lors du Grenelle de l'environnement à l'automne. Quant à l'idée de prohiber l'accès aux enfants, Nicolas Sarkozy la fera "étudier par le gouvernement".

En mars 2007, dans un courrier à l'Alliance Anticorrida, le candidat UMP était allé plus loin, évoquant comme "une possible voie d'évolution" des férias sans corrida.

"La pratique et la promotion des corridas seront amenées à évoluer pour tenir compte de l'évolution de la société qui est de plus en plus sensible à la question du bien-être animal", écrivait-il.

Aujourd'hui, l'UMP prône "la prudence et le dialogue". "Derrière la corrida, il y a une économie et la survie d'emplois en nombre. Il ne peut pas y avoir sur ce sujet un diktat des partisans de la corrida, ni d'un de ses adversaires", a expliqué à l'AFP Yves Jégo, porte-parole de l'UMP.

"Le souhait de l'UMP, c'est de concilier la préservation de la tradition et la préoccupation légitime des défenseurs des animaux", explique-t-il, en ajoutant qu'interdire les corridas reviendrait à faire "disparaître une race animale, ce qui va à l'encontre de la biodiversité".

Rares sont ceux qui soutiennent clairement la cause des "aficionados", comme Marine Le Pen. "Le spectacle peut paraître cruel, mais c'est comme la chasse, ça fait partie des traditions de notre pays et à ce titre, la corrida doit être préservée", affirme la vice-présidente du FN, qui précise ne pas partager l'avis de son père.

En revanche, elle est favorable à la diffusion du spot télé au nom de "la liberté d'expression".

Banderilles et épée ne sont pas du goût des Verts. "Le spectacle de la mise à mort n'est pas acceptable", dit Cécile Duflot, secrétaire nationale du parti écologiste, qui porte "la dignité animale au coeur de ses préoccupations".

PCF comme PS n'ont pas de position arrêtée, même si Julien Dray, député socialiste de l'Essonne, a invité début août les chaînes à diffuser le clip anti-corrida "afin de faire tomber un tabou et de refuser la confiscation du débat public".

Mais les socialistes ne sont pas pressés de se prononcer sur un dossier "qui divise nécessairement les Français".

"Il y a d'autres questions essentielles et je ne pense pas que le bureau national de rentrée mettra ce dossier à l'ordre du jour", déclare Alain Bergounioux, membre du bureau national du PS.

Le président de l'UDF-Modem, le Béarnais François Bayrou, n'a pas souhaité s'exprimer.


METZ (AP) - Plusieurs centaines d'oiseaux situés sur l'étang de Diane-Capelle seront abattus dans les prochains jours pour tenter de déterminer l'origine des cas de contamination par le virus H5N1 découverts sur le plan d'eau, a-t-on appris vendredi auprès de la préfecture de la Moselle.

LONDRES (AP) - Un mouvement international de défense des animaux, Birdlife International, vient de lancer une campagne destinée à sauver près de 200 espèces d'oiseaux du monde entier en voie de disparition. (...) Les autorités sanitaires espèrent mettre au jour la chaîne de transmission et la provenance des volatiles responsables de la contamination.

Birdlife International, dont le siège se trouve en Grande-Bretagne, a lancé jeudi une souscription, invitant particuliers, entreprises et associations de défense de l'environnement à donner de l'argent. Birdlife, un partenariat d'organisations non gouvernementales du monde entier, espère recueillir quelque 28,5 millions d'euros d'ici cinq ans pour protéger l'habitat des espèces concernées, soulignant la nécessité d'agir vite.

Vingt-et-une espèces d'oiseaux ont déjà disparu depuis le début des années 70
, principalement en raison du braconnage, de la destruction de leur habitat naturel et de l'industrialisation, dont le poouli et la corneille de Hawaï ou l'ara de spix.


- Derrière la corrida, il y a une économie -

Une pratique héritée de l'époque soviétique


Pour lutter contre le terrorisme, l'ONU a établi une "liste noire" aux confins du droit
LE MONDE | 17.08.07 | Extrait

Procédures "arbitraires", "liste noire"... En matière de lutte antiterroriste, les Nations unies ne sont pas exemptes des dérives qu'elles dénoncent chez d'autres. Un enquêteur de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, Dick Marty, présentera, à l'automne, un rapport sur les pratiques "kafkaïennes" et "l'injustice flagrante" d'un comité du Conseil de sécurité de l'ONU qui gère une liste de 362 personnes et 125 entités, sanctionnées pour leurs liens présumés avec Al-Qaida ou les talibans.

L'avocat suisse cite le cas de Youssef Nada, un "homme d'affaires à succès" d'origine égyptienne, résidant à Campione d'Italia, petite enclave italienne en Suisse. Au lendemain des attentats du 11-Septembre 2001, les Etats-Unis accusent la banque qu'il dirige, Al-Taqwa, de financer Al-Qaida. Il est, sans autre forme de procès, placé sur la "liste noire" du conseil. "Je l'ai appris dans les journaux", se souvient-il. Depuis, tous ses avoirs ont été gelés et il lui est interdit de quitter son enclave.

"C'est Guantanamo en Suisse, déclare M. Nada au Monde. A 76 ans, je n'ai aucune chance de me remettre. Je suis assigné à résidence depuis six ans dans un territoire de 1,6 km2, sans hôpital, et je ne peux même pas me faire soigner en Suisse." Que lui est-il reproché ? "Jusqu'à aujourd'hui, je l'ignore", dit-il. Il reconnaît avoir eu "des activités islamiques, mais jamais terroristes", et avoir été membre des Frères musulmans - organisation qui prône l'instauration de la charia.

Est-ce "une faute suffisante ?" demande Dick Marty dans une note préliminaire à son rapport. Pendant trois ans et demi, un procureur suisse a tenté de monter un dossier contre Youssef Nada, avant d'être contraint de le refermer et de dédommager le vieux banquier. M. Nada n'en reste pas moins sur la liste : le Conseil de sécurité est souverain, hors de tout contrôle judiciaire.

Moscou renoue avec les vols de bombardiers à longue distance
LEMONDE.FR avec AFP et AP | 17.08.07 | Extraits

Depuis l'Oural, où il assiste à des exercices militaires conjoints avec la Chine, le président russe, Vladimir Poutine, a annoncé, vendredi 17 août, la reprise des patrouilles de bombardiers stratégiques loin des frontières russes, une pratique héritée de l'époque soviétique et abandonnée depuis le début des années 1990.

Selon M. Poutine, la reprise de ces vols se fera "sur une base permanente". Quatorze bombardiers, capables de transporter des missiles nucléaires, ont déjà décollé, vendredi, de sept bases aériennes, accompagnés d'avions de soutien et de ravitaillement, a précisé le président russe, qui a justifié sa décision par les menaces posées par d'autres puissances "à la sécurité de la Fédération de Russie".

(...) "En 1992, la Russie a mis fin unilatéralement aux vols de son aviation stratégique dans des zones militaires de patrouille éloignées. Malheureusement, notre exemple n'a pas été suivi par tout le monde", a-t-il affirmé, faisant allusion aux forces aériennes américaines.

Washington, qui avait annoncé en début de semaine une recrudescence des missions de bombardiers russes à long rayon d'action, a qualifié la décision militaire "d'intéressante", remarquant néanmoins que Moscou ne disposait que de "vieux appareils".


Radio Canada, extrait - Ironie et flegmatisme

Un porte-parole du département d'Etat, Sean McCormack, s'est d'ailleurs montré quelque peu sarcastique en commentant la décision. « Si la Russie estime qu'elle doit sortir de la naphtaline certains de ses vieux appareils pour les faire voler de nouveau, c'est sa décision », a-t-il déclaré, en précisant que la situation actuelle n'était « certainement pas » celle qui prévalait à l'époque où existait l'Union soviétique.

Un porte-parole de la Maison-Blanche, Gordon Johndroe, a accueilli la nouvelle avec flegmatisme. Il a soutenu qu'il n'était pas complètement surprenant que l'armée russe s'engage dans de telles activités.

« Différentes armées du monde choisissent d'entraîner leur armée de différentes façons. Je m'en tiendrai à ça. » Pressé de dire s'il s'agissait d'une menace à la sécurité des États-Unis, il a répondu : « Je ne crois pas que notre armée ait ce genre de soucis à ce sujet ».

Lors de la Guerre froide, les vols de bombardiers russes donnaient lieu à un véritable jeu du chat et de la souris avec des chasseurs de l'OTAN.


- Moscou ne disposerait que de « vieux appareils » -

Condamnation d'un ancien ministre et de policiers en fonction sous l'apartheid


Un ex-ministre de l'apartheid condamné pour tentative de meurtre d'un opposant
LEMONDE.FR avec Reuters | 17.08.07

L'ancien ministre de la police sud-africain Adriaan Vlok, en fonction sous le régime de l'apartheid, a été condamné, vendredi 17 août, à dix ans de prison avec sursis pour tentative de meurtre.

Adriaan Vlok et ses quatre coaccusés étaient poursuivis devant la Haute Cour de justice de Pretoria pour avoir tenté d'assassiner en 1989 le révérend Frank Chikane, un des chefs de file du mouvement antiapartheid, aujourd'hui conseiller du président, Thabo Mbeki.

Les cinq hommes ont plaidé coupable. D'après des médias sud-africains, ils auraient conclu au préalable un accord pour obtenir en échange des peines de prison avec sursis. Des articles qui relèvent de la "spéculation", selon le parquet sud-africain.

Des manifestants s'étaient rassemblés vendredi matin devant le tribunal pour réclamer que justice soit faite et qu'Adriaan Vlok soit également jugé pour les autres atteintes aux droits de l'homme commises sous son commandement par la police de l'apartheid.

PRETORIA (Reuters) - Des peines de prison avec sursis ont été infligées à l'ancien ministre sud-africain de la Police Adriaan Vlok, en fonction sous l'apartheid, et à quatre policiers, pour tentative de meurtre.

Vlok et son ancien chef de la police, Johann van der Merwe, ont été condamnés vendredi chacun à dix ans dont cinq avec sursis. Trois autres policiers ont écopé de peines de cinq ans, dont quatre avec sursis.

Les coaccusés étaient poursuivis devant la Haute Cour de justice de Pretoria pour avoir tenté d'assassiner en 1989 le pasteur Frank Chikane, un des chefs de file du mouvement anti-apartheid aujourd'hui conseiller du président Thabo Mbeki, en imprégnant ses sous-vêtements de poison.

Le procureur de l'Etat, Anton Ackermann, a souligné que ce procès, treize ans après la chute de l'apartheid, n'était pas motivé par un désir de vengeance et que les peines prononcées le démontraient. "Il ne s'agit pas d'un procès de Nuremberg", a-t-il dit par allusion au procès des criminels de guerre nazis.

Les cinq hommes avaient plaidé coupable dans le cadre d'un accord conclu avec l'accusation.
En échange, un chef d'inculpation retenu contre eux (complot en vue d'homicide) a été abandonné, a précisé le procureur Ackermann.

Des manifestants s'étaient rassemblés vendredi matin devant le tribunal pour réclamer que justice soit faite et que Vlok soit aussi jugé pour d'autres atteintes aux droits de l'homme commises sous son commandement par la police de l'apartheid.

JUGEMENT-TEST


Mais Chikane, qui assistait à l'audience, a exprimé l'espoir que le procès aide à cicatriser de vieilles blessures.

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- « Il ne s'agit pas d'un procès de Nuremberg » -

Le chauffeur du bus RATP s'est il endormi au volant ?


• Selon Le Parisien, l'homme était "sous traitement médical" et prenait des médicaments susceptibles d'entraîner "une certaine somnolence."

• L'accident de l'autobus de la RATP à Paris avait blessé 14 personnes, dont deux sérieusement, mardi matin.

De source TF1.fr

Le chauffeur du bus avait fait l'objet, dans un premier temps, d'un test d'alcoolémie qui s'était révélé négatif. Il s'était ensuite vu reprocher une "conduite du véhicule très lente." Pour sa défense, le machiniste avait déclaré avoir eu un problème avec sa direction assistée. Trois jours après l'accident de bus qualifié de "rarissime", Le Parisien croit savoir que "le chauffeur du bus accidenté a peut-être été victime d'un assoupissement au volant. Il était sous traitement médical". "Oui je prends actuellement des médicaments", a-t-il confirmé.

Autre preuve, qui reste à confirmer : le film de la vidéo embarquée dans le bus. D'après Le Parisien, on y verrait "le machiniste montrer des signes de fatigue évidents, piquant du nez à plusieurs reprises sur son volant."

Trop tôt pour tirer des conclusions

L'autobus articulé de la ligne PC2 (petite ceinture, NDLR.) se trouvait sur le boulevard Macdonald une voie où la vitesse est limitée à 50 km/h. Selon la RATP rapportant le témoignage du conducteur simplement "contusionné" mais "très choqué", le bus, s'est "pour une raison indéterminée", "brusquement déporté vers sa droite. Il a alors heurté un lampadaire avant de terminer sa course dans un platane", mardi matin. Le flanc droit du véhicule a été arraché laissant à nu les sièges.

Des enquêtes policière et technique ont été ouvertes pour déterminer les circonstances exactes de cette sortie de route. Mardi matin, la Préfecture de police indiquait qu'"aucun tiers n'est engagé et qu'il "était encore trop tôt pour savoir si l'accident est dû à un problème mécanique ou une défaillance humaine".


- Trop tôt pour tirer des conclusions -

Deux mineurs inventent une agression


TF1.fr, fil news...

FRANCE > Faits divers
12h36 > L'avocat de la famille d'Enis estime qu'il faut "changer la loi" sur le suivi socio-judiciaire des condamnés

FRANCE > Justice
11h14 > Le président de l'Union syndicale des magistrats déplore "un manque chronique et scandaleux de moyens" pour prévenir la récidive des délinquants sexuels (Le Parisien)


PARIS (AFP) - La Garde des Sceaux Rachida Dati "dressera régulièrement un bilan d'application" de la récente loi anti-récidive, a annoncé vendredi le ministère de la Justice, alors que l'enlèvement d'un enfant à Roubaix soulève la question du suivi des délinquants sexuels.

PARIS (AP) - La nouvelle loi sur la récidive ne permettra pas de résoudre le problème des délinquants sexuels, a jugé vendredi le secrétaire général de l'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire) en réclamant l'application concrète des mesures de suivi existant déjà, grâce notamment à "budget digne de ce nom".

Le président Sarkozy a annoncé jeudi la tenue d'une réunion lundi à Paris avec le Premier ministre, les ministres de l'Intérieur, de la Justice et de la Santé, après l'arrestation à Roubaix (Nord) de Francis Evrard, 61 ans, multi-récidiviste du crime sexuel qui venait d'abuser d'un enfant qu'il séquestrait dans un garage.

MARSEILLE (AP) - Deux mineurs de 10 et 13 ans, qui avaient inventé de toutes pièces une supposée agression après avoir visionné le film américain "Scary Movie", ont été interpellés par la police puis présentés jeudi au parquet de Marseille (Bouches-du-Rhône), a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

Le parquet de Marseille a finalement décidé de mettre en place un suivi éducatif pour les deux adolescents.

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- Le parquet a décidé de mettre en place un suivi « éducatif » -

Vers un futur statut des beaux-parents ?

Actualité | France
Controverse sur un futur statut des beaux-parents
Le Figaro, le 17 août 2007

Nicolas Sarkozy veut donner une existence juridique aux beaux-parents qui s'occupent des enfants de leurs conjoints. Les associations se divisent déjà sur la question.

« SI MON BEAU-FILS se casse une jambe, je peux l'emmener aux urgences, mais pas l'en faire sortir, vous trouvez ça logique ? » Beau-père d'un petit Léon depuis 2004, Baptiste s'agace de « ces petits gestes de tous les jours qui deviennent des casse-tête ». « Je dois gérer le quotidien sans outil pour le faire », déplore-t-il.

Des situations de plus en plus courantes : selon l'Insee, 1,6 million d'enfants vivent dans des familles recomposées.

(...) Les associations familiales sont, elles, loin d'être convaincues. L'Union nationale des associations familiales (Unaf) se dit « réservée ». « La mesure semble plus destinée à faciliter la vie des adultes qu'à répondre aux besoins des enfants, dont les repères pourraient être brouillés, affirme Chantal Lebatard, son administratrice. Membre du foyer, le conjoint peut édicter les règles du vivre ensemble, pas empiéter sur le rôle des parents. » Sans s'opposer « à l'élaboration au cas par cas de délégations partielles signées par les deux parents pour régler les problèmes courants », Chantal Lebatard ne voit pas réellement les avantages qu'apporterait « la judiciarisation les relations familiales ». Pour elle, « les autorisations ponctuelles suffisent : on signe bien des autorisations pour permettre au directeur d'une colonie d'emmener son enfant à l'hôpital, pourquoi ne pas faire pareil ? » L'association SOS Papa, qui juge même « dangereuse » l'éventualité d'une réforme, trouve « curieux d'envisager un statut de beau-parent alors que le simple statut de parent est lui, très loin d'être garanti en cas de séparation ».

Du côté des beaux-parents, les avis sont tout aussi partagés. Selon Marie-Luce Iovane-Chesneau, fondatrice du club des marâtres et du collectif recomposé, « la réforme est indispensable puisqu'un couple sur deux se sépare ». « Il faut inventer de nouvelles formes de parentalité. Sans concurrencer le parent biologique, les parents affectifs doivent trouver leur place. » Le conjoint pourrait ainsi régler les démarches courantes, voire donner son avis pour les actes engageant l'avenir de l'enfant. Pour la responsable du club, une définition précise de l'autorité parentale s'impose. « Donner un rôle déterminé à chaque adulte évitera à chacun de se sentir en danger. Cette clarification pourrait soulager l'enfant ». Pour donner un caractère solennel à l'affaire, elle souhaiterait même instaurer une cérémonie de signature du contrat en mairie en présence de toute la nouvelle famille.


- Une cérémonie de signature d'un contrat en mairie ? -

Les problèmes de sommeil des bébés

Le stress prénatal serait à l'origine des problèmes de sommeil des bébés
metrofrance.com - RelaxNews.com, 17 août 2007

Les futures mères en état d'anxiété ou dépressives augmentent le risque de voir leur bébé souffrir de troubles du sommeil, selon une étude publiée dans la revue américaine Early Human Development. La qualité de sommeil chez un nouveau-né influe considérablement sur sa santé et son développement.

Cette étude menée par des chercheurs de l'University of Rochester Medical Center (Etats-Unis) est basée sur le suivi de 14.000 femmes enceintes vivant à Avon en Angleterre. Celles-ci ont répondu à un questionnaire sur leur état d'anxiété et de dépression durant leur grossesse. Après la naissance de leur enfant, elles ont ensuite rapporté aux chercheurs combien de temps leur enfant dormait, combien de fois il se réveillait et quels types de problèmes de sommeil étaient rencontrés (cauchemar, refus de dormir, problème d'endormissement, etc.). Et ce lorsque leur enfant avait 6, 18 et 30 mois.

Les résultats montrent que parmi les mères ayant été anxieuse durant 18 semaines au cours de leur grossesse, 40% d'entre elles avaient un bébé de 18 mois qui refuse d'aller dormir, se lève tôt et tente de sortir du lit. Ces problèmes ont même perduré jusqu'à l'âge de 30 mois. Un effet similaire a été constaté chez les femmes enceintes dépressives.

Des études montrent par ailleurs que ce stress, associé à une forte exposition d'hormones du stress, comme la cortisol, peut perturber la formation de cellules nerveuses chez l'enfant appelées suprachiasmatic nucleus. Ces dernières agissent comme un système de signaux réglant l'horloge interne du bébé. Ce système aide à réguler correctement les rythmes quotidiens du réveil, du sommeil et même de la faim.

L'anxiété prénatale, voire la dépression, s'ajoute donc aux autres facteurs liés aux troubles du sommeil du nourrisson que sont l'anxiété ou la dépression postnatale, les habitudes tabagiques ou encore le milieu social de la mère.

forumpsy.org, 5 août 2005 • Sur le dosage du cortisol salivaire chez les nourrissons

Présentation : le Dr Berger, dont les travaux sont mentionnés dans un texte de Jacques Borie paru dans ALP 79, nous adresse la contribution suivante. Nous publierons également, comme il nous le propose, les résultats de ses recherches, qu’il nous fera parvenir en temps voulu.

Saint Etienne le 16 Juin 2005
Commentaire concernant l'article de Jacques Borie sur le dosage du cortisol salivaire chez les nourrissons.
Maurice BERGER

Dans un article paru le 13 avril 2005 dans l'Agence Lacanienne de Presse (n° 79, le 13 avril 2005), Jacques Borie fait une présentation inexacte et incomplète des travaux de recherche menés dans notre équipe en collaboration avec d'autres équipes francophones. Cette recherche tire son origine du fait que de nombreux travaux anglo-saxons sous-entendent que le stress chronique entraîne une augmentation constante du taux de cortisol sanguin, ce qui amènerait un dysfonctionnement d'une partie du cerveau, le système limbique, où s'organisent la mémoire affective et les comportements d'attachement. La question est donc posée de savoir si un enfant vivant dans un milieu parental gravement désorganisateur (maltraitance, forte négligence, etc.), peut avoir une atteinte de cette sorte qui participerait à la genèse de troubles d'attachement. Nous considérons que nous ne pouvons pas accepter de telles hypothèses sans avoir tenté de les vérifier nous-mêmes. Cette recherche s'effectue dans un cadre éthique très précis. Il s'agit essentiellement de comparer des groupes d'enfants, en particulier des enfants vivant dans des milieux familiaux où le niveau de maltraitance est tel que l'on est à la limite d'envisager un placement, et des enfants vivant dans des familles ne présentant pas de facteurs de risque particuliers, comme la plupart des enfants en crèche (groupe témoin). Les chercheurs n'ont aucun moyen d'avoir accès au résultat d'un dosage nominal individuel étant donné un protocole de double "anonymisation" des prélèvements de salive. Il est hors de question que le dosage individuel du cortisol puisse servir d'"outil de dépistage" individuel, pour de nombreuses raisons, en particulier éthiques. On constate donc qu'il s'agit d'une recherche fondamentale, et non pas d'un "test infaillible" comme suggéré par Jacques Borie. Nous ignorons quels seront les résultats. Si cela est souhaité, nous sommes prêts à en faire part dans cette revue et dans la plus grande clarté dans environ un an.


- Il ne s'agit pas de « tests infaillible » -

« Le médiateur existe, c’est moi, le préfet »

A Lille, avec les sans-papiers • «Le médiateur existe, c’est moi, le préfet» • Humiliée par un précédent, la préfecture se refuse à demander l’aide de Paris.
Libé, le 17 août 2007

Médiateur… Le mot fait frémir la préfecture du Nord. Il rappelle le précédent de juin 2004, lorsque le conseiller d’Etat, Jean-Marie Delarue, avait été désigné par le gouvernement Raffarin pour sortir d’une autre grève de la faim, qui concernait 450 sans-papiers, eux aussi arrivés au palier des soixante jours sans alimentation.

Mission accomplie en quarante-deux heures. Jean-Marie Delarue avait négocié un accord avec le collectif des sans-papiers (Ligue des droits de l’homme, Mrap, Cimade, comité des sans-papiers 59) : régularisation de tous les grévistes, réexamen des cas en suspens et rencontre mensuelle sur les dossiers en cours. La préfecture du Nord en garde un souvenir cuisant : «Ces accords Delarue ont été une indignité. C’était une régularisation massive qui ne disait pas son nom.»

Alors, la propositionde la gauche du Nord (PS, Verts, PC), vendredi dernier, de désigner un médiateur, a été accueillie plutôt fraîchement. «Mais pour quoi faire ?», a réagi le préfet, Daniel Canépa.

Monde • «C’est indescriptible, Pisco a été dévasté à 70 %» • Un tremblement de terre a frappé le Pérou, mercredi soir, faisant au moins 500 morts.
Libé, le 17 août 2007

Les descriptions sont apocalyptiques, la détresse accablante. «Nous avons des centaines de morts gisant dans les rues, des blessés dans les hôpitaux. C’est totalement indescriptible. La ville a été dévastée à 70 %.» L’homme qui parle est Juan Mendoza, le maire de Pisco, la ville la plus touchée par le séisme, qui a frappé mercredi soir la côte sud du Pérou. Les survivants sont dans le dénuement. «Nous n’avons pas d’eau, pas de communication, les maisons se sont effondrées, les églises sont détruites», a encore dit le maire de cette ville de 130 000 habitants.


Le Monde • Les Péruviens craignent les répliques du séisme qui a dévasté trois villes

Le bilan provisoire du tremblement de terre s'établit à 450 morts et 2 000 blessés. Les villes de Pisco, Chincha et Ica ont été ravagées.


Le sauvetage de mineurs dans l'Utah tourne au drame
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 17.08.07 | Extrait

Au moins trois des sauveteurs qui tentaient de retrouver six mineurs disparus dans une mine de charbon de l'Utah sont morts, jeudi 17 août, dans l'effondrement de la galerie qu'ils creusaient. Six autres sauveteurs ont été blessés dans l'accident, qui s'est produit jeudi en fin d'après-midi, lorsque un choc sismique a provoqué l'éboulement des parois de la mine.


- La préfecture du Nord garde un souvenir cuisant de 2004 -

Tokio Hotel, vergessene Kinder


Bourreaux et victimes :
Psychologie de la torture
de Françoise Sironi
Odile Jacob, 1999


Eloge du secret
de Pierre Lévy-Soussan
Essais, Hachette, 2006

Présentation de l'éditeur • Le secret est, de nos jours, porteur d'une aura maléfique. La transparence est devenue une exigence universelle. On traque désormais sans relâche le secret, qui doit être révélé, exhibé, éliminé. Chasse au secret de famille, médiatisation des affaires publiques ou privées : il faudrait tout dire au nom de l'intérêt individuel ou collectif. Le "droit de savoir" est partout, remettant en cause jusqu'à l'anonymat qui s'attache au don d'organe, de gamètes, à la naissance sous X. Cette tyrannie de la transparence fait voler en éclats les barrières
propres à l'intime : plus question de dissimuler sa souffrance ou même ses pensées. La parole intime est devenue publique, parée de vertus thérapeutiques. Ainsi parents et enfants sont-ils sommés de "tout" se dire, au détriment de l'épanouissement de leur indispensable jardin secret. Pierre Lévy-Soussan réhabilite ici cette intimité aujourd'hui malmenée et qui pourtant joue un rôle essentiel dans l'équilibre de la vie psychique de tous les individus.


Au 4 juin 2006, « Autres formes de racisme ordinaire », extrait :

CAEN (AP) - Pour la première fois, près de 150 enfants nés de père allemand et de mère française pendant la Seconde guerre mondiale se sont réunis samedi à Caen (Calvados) pour l'assemblée de l'Amicale nationale des enfants de la guerre (Ameg).

"C'est très émouvant de nous retrouver tous ici. C'est la première fois que nous nous voyons", lance Jeanine Nivoix-Sevestre, la présidente de l'amicale créée l'an passé. Née en 1941 d'une mère française et d'un père soldat allemand, elle se bat depuis plusieurs années pour retrouver des enfants comme elle.

"Nous conversons depuis plus d'un an par e-mail ou par téléphone, mais nous ne nous étions jamais vus", explique-t-elle. "Aujourd'hui nous sommes 150, mais il paraît qu'en France nous sommes plus de 200.000 enfants nés de ces amours interdites".

"Toute notre vie n'a été qu'insultes, menaces, brimades, mais chacun vivait muré dans son silence"
, ajoute Josiane Kruger, une autre de ses enfants nés durant la Seconde guerre mondiale.

THE OCCUPATION AND ITS OFFSPRING
Lost Red Army Children Search for Fathers
SpiegelOnline.de/international, August 16, 2007, extraits d'un article en deux parties :

More than 60 years after the end of World War II, the children of Red Army soldiers born in eastern Germany during the Soviet occupation are now searching for their fathers with the aid of historians and the Russian media. Many of these so-called "Russian children" have endured lifelong suffering as a consequence of their situation.

Sixty-one-year-old Jan Gregor can still remember "every little gesture and every word my mother said on the day she decided to tell me the truth." His mother had just finished making the beds, recalls Gregor, who was born in the eastern German state of Brandenburg, and was smoothing the bedspread, as she always did, with her broom handle. After carefully putting the broom away, she finally came and sat on the edge of the bed, next to her son. After a long while, he said, she started to tell him her story.

Gregor remembers his mother talking very slowly and deliberately and, although only five years old at the time, he knew instantly what she meant when she talked about "being made pregnant by force."

(...) For decades, the fate they suffered was a taboo subject in eastern Germany; initially in the Soviet Occupation Zone and later in the German Democratic Republic (GDR, the former East Germany). For 40 years in the GDR, posters and banners sang the praises of the "Soviet-German Friendship" and stories involving rape did not fit the image of the glorious and heroic Soviet army. The rapes that took place were swept under the carpet -- they were seldom registered, and officials looked the other way. In the old GDR days, Soviet soldiers were officially regarded as heroes who had smashed Fascism and rescued German children. They couldn't possibly have been rapists -- that, at least, is what the propaganda would have people believe.

And even within the families of "Russian Children," the whole issue has always remained a highly emotional topic, says Barbara Stelzl-Marx, deputy head of the Ludwig Boltzmann Institute in the Austrian city of Graz, which helps victims of the consequences of war conduct investigations into their circumstances. "The subject is still often a taboo in many families, even today," says Stelzl-Marx.

With the fall of the Iron Curtain and the Berlin Wall, a number of German children of Soviet occupation soldiers set about trying to trace their roots, encouraged by the new atmosphere of glasnost and perestroika. But there were no agreements obliging the Russians to provide any information to the offspring of Soviet occupation soldiers in East Germany. Consequently, the archives of the (former) Union of Soviet Socialist Republics long remained off limits to the victims of the occupation, and many "Russian Children" had to conduct their own investigations.

Even today, it is still not clear how many children were fathered by the Soviet occupation forces. Norman M. Naimark, a professor of history at Stanford University whose book "The Russians in Germany: A History of the Soviet Zone of Occupation, 1945-49" documents the events of that time, reckons there could be tens of thousands of children involved, though no one will ever know for sure.

Stirring Up Painful Memories

As if the past societal discrimination weren't enough, children searching for their fathers also often meet with hostility to the idea within their own families. Jan Gregor's half-sisters in Germany, for example, didn't want to know about what had happened during the last days of the war. In fact, he says, they told him he should keep quiet about it and just let things rest instead of asking questions all the time. His sisters saw no reason to stir up old memories that had brought shame and disgrace on the family. Yet for Jan Gregor it was a question of tracing his roots as well as finding out when his mother's sufferings had begun.

(...) From then on, most people in Summerfield avoided Jan's mother, although she was the victim, just as they later avoided her son. From a very young age, he was routinely tormented by the other children in the village. "They hit me and shouted insults at me and they knocked the milk out of my hand," recalls Jan Gregor, "they kept calling me a "Russian pig" and told me I didn't need any milk."

For a long time his mother said nothing, so her son simply couldn't understand why the children called him "Ivan." It was only after school bullies had beaten him up and thrown stones at him untill he was crying with pain that the five-year-old decided he was fed up being brave. He ran home to his mother, demanding an explanation.

(...) But only a small number of rape victims were courageous enough to deal with what happened to them in the way Jan's mother did. Even women whose children were the result of love affairs with Soviet soldiers seldom discussed the father's origins with their offspring. If caught, the couples were forced to separate and the soldiers were sent back home. Many of the women never got over what had happened.

...

Einsam und verloren
unschichtbar geboren
Beim ersten schrei erforen
vergessene kinder
Name unbekant
endlos weggerant
aus der welt verbannt
vergessene kinder

Sie sehen
Sie Fuhlen
Verstehen
Genau wie wir
Sie lachen
und weinen
wollen leben
Genau wie wir

Augen ohne gluck
Alle traume wurden erstickt
panik, vor dem licht
Und angst vor jedem gesicht
Schuld die keinen trifft
Die zeit heilt nicht

...
Tokio Hotel, vergessene Kinder


CEED - Conseil Européen des Enfants du Divorce
association de parents enfants et grand-parents victimes d'enlèvements et de rapts internationaux d'enfants

... Combien de milliards d'Euros la France, l'Europe et les autres Nations ont-elles déjà versé à fonds perdus à ce pays qui a instrumentalisé son administration de justice familiale à cette fin ? Combien de milliers d'enfants français, polonais, turcs et d'autres nationalités ont-ils été ainsi germanisés depuis la dernière guerre mondiale ? Combien de milliers de ces parents non-allemands ont-ils été réduits au simple rôle de criminels
bon payeurs ? ...

http://www.jugendamt-wesel.com/


- Sie sehen, Sie Fuhlen, Verstehen, Genau wie wir -

August 16, 2007

La secte raélienne avait intenté un procès contre le quotidien La Liberté


La secte des Raéliens perd un procès pour "tort moral" contre le journal "La Liberté"
TSRinfo.ch 16.08.2007 13:51

"Contre Raël, la victoire de la vérité", titre jeudi l'éditorial de "La Liberté". Le quotidien fribourgeois a gagné le procès pour "tort moral" que lui avait intenté la secte raélienne. Le mouvement raélien s'était offusqué d'un article publié en 2005. Le journal y soulignait le message de soumission féminine promue par la secte et rappelait les positions raéliennes sur le clonage et ses relents d'eugénisme. Le Tribunal civil de l'Est vaudois a estimé que chacune de ces dérives idéologiques était effectivement prouvée par la littérature raélienne. La secte est condamnée à 6080 francs de dépens. (SWISS TXT)


Paru dans La Liberté du 16.08.2007
Contre Raël, la victoire de la vérité
louis ruffieux

Oui, le Mouvement raëlien se cachait derrière l'organisation des «Cafés féminité» à Lausanne. Oui, Raël prône la soumission sexuelle de ses disciples femmes. Oui, la secte promeut l'eugénisme. Le Tribunal civil de l'Est vaudois a donné raison à «La Liberté» sur toute la ligne. Le Mouvement raëlien et deux de ses «anges» avaient intenté une action contre le journal, lui réclamant 15 000 francs.
L'enquête de «La Liberté», en avril 2005, démasquait deux organisatrices des «Cafés féminité», rencontres mensuelles auxquelles le public était invité dans un restaurant. Il s'agissait de deux «anges» de Raël, le gourou qui prétend avoir une ascendance extraterrestre et qui prépare le retour ici-bas des hommes verts... La «philosophie» des «Cafés féminité» sentait la rhétorique raëlienne à plein nez. «La Liberté» expliquait que dans la secte de Claude Vorilhon, alias Raël, les anges ont un sexe. Seules de belles jeunes femmes «prêtes à tout pour le plaisir de Raël» peuvent en effet adhérer à l'«Ordre des anges».
Devant le tribunal, «La Liberté» a pu prouver la paternité (si l'on ose dire) de ces «Cafés féminité». Se fondant sur le discours raëlien, elle a apporté les preuves de l'engagement de la secte pour le clonage et l'eugénisme. Elle a aussi démontré que la soumission sexuelle des «anges» est un principe du gourou. Quant à l'affirmation selon laquelle la secte prône théoriquement l'inceste et la pédophilie dans ses écrits, Raël avait tenté de faire plier «La Liberté» jusqu'au Tribunal fédéral, en 1998. En vain.
Comme la Haute Cour à l'époque, le Tribunal de Vevey relève que «La Liberté» n'a pas failli à son devoir journalistique. Il reconnaît «l'intérêt public prépondérant» que revêt «la mission d'information». Bref, le journal était dans son rôle le plus noble en révélant des vérités cachées qui permettaient à ses lecteurs de connaître un instrument de prosélytisme camouflé et d'apprécier l'idéologie de Raël.
La recherche de la vérité? Notre moteur, notre raison d'être. Nous continuerons donc, ces procédures fussent-elles coûteuses en temps et en argent.

La secte des Raëliens perd son procès contre un journal suisse
metrofrance.com, le 16/8/07

Le quotidien suisse La Liberté a gagné le procès pour "tort moral" que lui avait intenté la secte raélienne, a annoncé jeudi le journal.

Le mouvement raélien s'était offusqué d'un article publié en 2005 par ce quotidien de Fribourg qui soulignait le message de soumission féminine promue par la secte et rappelait les positions raéliennes sur le clonage et ses relents d'eugénisme.

Le Tribunal civil de l'Est vaudois a estimé que chacune de ces dérives idéologiques est effectivement prouvée par la littérature raélienne.
La secte a été condamnée à payer 6.080 francs de dépens (3.700 euros).

"La nécessité d'informer le public par voie de presse n'est pas en soi illicite ou répond à un intérêt prépondérant. Celui-ci passe avant le droit à l'honneur de la secte ou de ses membres", souligne le jugement cité par le journal.

Le mouvement raélien ainsi que deux de ses adeptes cités dans l'article avaient porté plainte contre La Liberté, réclamant chacun 15.000 francs (9.000 euros) de dommages et intérêts.

Le "guide national" pour la Suisse du mouvement raélien, Philippe Chabloz, a annoncé à l'agence de presse suisse ATS son intention de recourir contre la décision "inadmissible" du tribunal.

Plus d'infos...


- Le « guide national » compte recourir contre cette décision -

Tokyo « regrette » à nouveau les attrocités commises

TOKYO (AFP), extrait - Marquant le 62e anniversaire de la capitulation du Japon impérial, le Premier ministre Shinzo Abe a présenté à nouveau mercredi les "profonds regrets" de son pays et offert ses condoléances aux victimes des atrocités commises pendant l'expansionnisme nippon au 20e siècle.

Le Japon "a infligé d'immenses dommages et souffrances à de nombreux pays, spécialement aux nations asiatiques", a dit M. Abe lors d'une cérémonie à Tokyo en présence de l'Empereur Akihito.

"En tant que représentant du peuple japonais, je présente, avec un profond regret, mes condoléances aux peuples victimes", a-t-il ajouté.

Le premier chef de gouvernement japonais né après la guerre a repris les mêmes mots que ses prédécesseurs
en semblable occasion.

Plus de soixante ans après la fin du conflit, les rancoeurs contre Tokyo sont encore vives en Chine et dans la Péninsule coréenne, ex-pays colonisés, où les dirigeants japonais sont régulièrement accusés de manquer de sincérité et d'esprit de repentance




Des « manchettes » de l'actu sur cf.news.yahoo.com


- Manque de sincérité et d'esprit de repentance -

Mélanie et Lorenzo Betancourt ont exprimé jeudi à Paris leur découragement



Rubrique France, sur Yahoo!




A l'Atomium de Bruxelles • Reuters


PARIS (AFP) - Les enfants de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, Mélanie et Lorenzo, ont exprimé jeudi à Paris leur découragement alors que leur mère a passé le cap des 2.000 jours de captivité aux mains des FARC et qu'ils ne parviennent pas à obtenir des preuves de vie.

(...) "Ce qui est terrible pour nous, c'est d'avoir cette impression de remuer ciel et terre et, quoi qu'on fasse, quoi qu'on dise, quelle que soit l'intensité de nos efforts, ils ne nous écoutent pas", a-t-elle ajouté.




Pas de « preuve de vie » • le Parisien


- Cette impression de remuer ciel et terre -

Invitée à voir le psychiatre pour avoir envoyé des mails Place Beauvau

Invitée à voir le psychiatre pour avoir envoyé des mails Place Beauvau
LE MONDE | 16.08.07

Jusqu'à ce qu'elle ouvre son courrier, samedi 11 août, Sylvia Bourdon, vedette de films pornographiques des années 1970, n'avait jamais reçu ce genre de proposition. Une consultation psychiatrique à l'hôpital Maison-Blanche de Paris, lundi 20 août, 14 heures. Motif : "Divers courriers adressés au ministère de l'intérieur via Internet".

Depuis trois ans, Mme Bourdon, aujourd'hui âgée de 58 ans et chef d'une entreprise de dépollution, loue un deux-pièces dans le 18e arrondissement de Paris, face à l'église Saint-Bernard. Un quartier populaire, dans lequel elle a emménagé en 2004, parce qu'elle avait "envie d'exotisme".

Mais, depuis son installation, celle qui fut aussi, dans les années 1990, l'égérie d'un concours graphique pour l'euro, déchante. Trop de "vandalisme", estime-t-elle. Trop de "sectarisme", de femmes voilées, trop de jeunes "encapuchonnés" qui "tiennent le mur du presbytère".


"INTIMIDATIONS"

Rapidement, elle se lance dans l'animation de plusieurs blogs virulents sur son quartier. L'un d'entre eux fait aujourd'hui l'objet d'une action en diffamation. Pour les illustrer, Mme Bourdon photographie aussi de sa fenêtre tout ce qu'elle considère comme des troubles à l'ordre public.

Jusqu'au 19 juin, où plusieurs jeunes la prennent à partie et caillassent son appartement. Paniquée, elle envoie entre ce jour et le 2 juillet, cinq mails à différents responsables du ministère de l'intérieur.
Parmi eux, le préfet de police de Paris, Michel Gaudin, le commissaire central du 18e arrondissement, Jean-Paul Pecquet, et Ludivine Olive, chef de cabinet de la ministre de l'intérieur Michèle Alliot-Marie. Elle leur demande d'"assurer sa sécurité".

La méthode n'est pas conventionnelle mais Mme Bourdon a déjà reçu chez elle des fonctionnaires de police de son quartier pour des apéritifs, et montre volontiers ses photos en compagnie du commissaire Pecquet, dont elle a le numéro de portable. Elle juge donc, dans un premier temps, plus opportun de les alerter ainsi. Ses courriers restant sans réponse, le 19 juillet, elle se décide finalement à porter plainte en bonne et due forme.

Aussi, l'arrivée, contre toute attente, le 11 août, de la proposition de consultation psychiatrique la scandalise : "C'est une insulte à mon intelligence !" Elle a décidé d'alerter son avocat et "vieille amitié", le futur bâtonnier de Paris, Me Christian Charrière-Bournazel. Le 14 août, celui-ci a rédigé deux courriers. L'un, à l'adresse de Mme Alliot-Marie, demandant d'identifier les auteurs de ce qu'il considère comme des "intimidations", l'autre au procureur de la République.

La proposition de consultation psychiatrique reste une procédure "classique" pour les "agitateurs", explique cependant le docteur Yves Pignier, auteur du courrier de l'hôpital Maison-Blanche.

Il agit sur ordre du bureau des actions pour la santé mentale de l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris. "La majorité ne vient pas au rendez-vous. Généralement, ça les calme." Mme Bourdon ne s'y rendra pas non plus.


Extrait de ce qui doit être un blog de Mme Bourdon...

Monsieur le Chef de Cabinet, Monsieur le Préfet

J'accuse réception de votre courrier du 10 juillet dernier, reçu ce jour. Je l'ai bien entendu publié sur mon blog, afin que mes lecteurs se rendent compte que vous n'avez pas compris l'ampleur des "nuisances de voisinages", comme vous les intitulez. Ne vous y méprenez pas, ce blog est très visité. Ma volonté est qu'il devienne une véritable arme de guerre pour nous protéger contre tous les dysfonctionnements dont nous sommes victimes au quotidien.

http://chateaurougegouttedor.over-blog.com

...


- Une procédure « classique », tend à calmer les « agitateurs » -