August 23, 2007

L'« enquête » sur ces faits se limita à un petit mot d'explication

Les références d'un ouvrage de Vladimir Boukovsky qui dépeint assez bien ce que peut être une « maison d'enfant » et des usages au sein du dispositif de la protection de l'enfance.

Evidemment, ce ne sont pas les surveillants qui tabassent les enfants, ce sont les plus grands, les jeunes majeurs, qui tabassent les petits, lorsque les éducateurs (ou les stagiaires) ont le dos tourné.

Dans un tel dispositif, l'enfant a le choix : accepter le placement en famille d'accueil ou rester à l'internat.

Plaignez vous auprès des instances compétentes et vous vous appercevrez qu'un petit mot d'explication émanent de la « maison d'enfant » suffira pour faire classer l'affaire. Insistez et le juge pour enfant suspend tous vos droits puis fait disparaitre l'enfant.

« Une nouvelle maladie mentale en URSS : l'opposition ». En 4ième : « Un humoriste a déjà donné un nom à cette répression en blouse blanche : "le stalinisme à visage humain". »

Chez Seuil, 1971, extrait de la page 31 :





Page 32 : « Si un passage à tabac s'ébruite par trop, les médecins réagissent en déplaçant le malade dans une autre section. (...) Les surveillants, encouragés par une telle tolérance, multiplièrent dès lors leurs exactions contre les malades, se vantant ouvertement de leur impunité. »

Page 28 : « Dès l'arrivée d'un détenu politique dans un hôpital spécial, les médecins, lors de la première visite, le placent devant l'alternative suivante : ou renoncer à ses opinions, ou rester interné jusqu'à la fin de ses jours. »

Page 34 : « Le système en place est tel que même les personnes qui ont une attitude humaine à l'égard des malades ne peuvent pratiquement leur être d'aucune aide. »

Page 36-37 : « Toutes les plaintes et toutes les protestations des malades restent, bien évidemment, lettre morte, si on laisse de côté les mutations des protestataires d'une section à l'autre. (...) Le plus souvent, ce sont les victimes de ces exactions ou ceux qui s'efforcent de les dénoncer et d'en défendre les victimes - et non leurs auteurs - que l'on mute. »

Page 37 : « Un tel cas est impossible dans notre hôpital. »

Page 38 : « Si l'on arrive par hasard à esquiver tous les obstacles et à faire acheminer les lettres jusqu'aux instances supérieures, ces dernières ne manquent jamais de les retourner à leurs "destinataires", c'est à dire à l'administration de l'hôpital même. Et nous continuons à vivre dans cet "anti-monde" clos, régi par ses "anti-lois". »

Page 38 : « Après ce qui vient d'être dit, un problème se pose tout naturellement : celui de la légalité et de l'utilité de ces hopitaux spéciaux. Du point de vue du droit, leur existance est illégale et absurde... du point de vue de l'efficacité thérapeuthique et de l'humanité, jugez vous-même ! »

Page 39 : « Enfin, la limitation des visites et de la correspondance non seulement traumatise les malades et mène à la dislocation des familles, mais favorise également l'arbitraire car les parents des malades sont, en règle générale, privés de la possibilité de les défendre de manière organisée. La sélection du contingent des malades (dont la majorité viennent d'autres villes) et l'atmosphère de secret qui entoure l'hôpital ne font que renforcer cet état de choses. »

Page 40, « il n'existe point dans notre pays d'instance officielle à laquelle on pourrait recourir » :





Page 63, « personne, moi pas plus que d'autres, ne peut avoir de garanties contre l'arbitraire », puis, en page 65, « les enquêtes que l'on a ouvertes (...) contre nous sans jamais nous interroger » :







Page 170, « Et comme rien ne permet de m'arrêter, on veut m'effrayer », qui n'est pas sans faire écho à « Sorcières, justice et société », « En un mot "l'idée mère de l'ancienne procédure criminelle était l'intimidation" » :





La page 171 ne fait que conforter cette impression, « en août 1539 (...) L'instruction du procès, devenue écrite et secrète, se substitue au débat oral et public » :

- Nous recevons néamoins des demandes de renseignement. Il y a donc bien une raison qui les poussent à s'adresser à nous.
- Dites moi concrètement quelle est cette cause... Alors nous discuterons au fond.
Ils ne nous disent rien de concret.
- Eh bien je ne sais pas... Pourquoi donc ne vous renseignez-vous pas auprès d'eux ? Ce serait bien naturel, après tout...
Nous avons tout le temps. Vous avez, quoi qu'il en soit, quelque chose à vous repprocher.

(...) Des infirmiers entrent dans le bureau.
- Que faites-vous ? Vous allez m'interner dans un hôpital ?
Oui, pas pour longtemps...


« Oui, pas pour longtemps... » C'est comme les placements d'enfant dans le secteur de Nanterre : du provisoire qui s'inscrit dans la durée.

Page 170 : « Ne pensez pas, surtout, que nous sommes avec le K.G.B. contre vous. Au contraire, notre devoir est d'aider les malades et de les protéger. »


En page 76, Piotr Grigorenko verse, lui également, dans le cynisme. Selon ce même ouvrage, de nombreux « malades » souffraient de paranoïa.


Extraits du mémoire de recherche présenté par M. Guillaume Nicolas-Brion, IEP Toulouse, 2004, « Un rouage contre la machine ou les combats de Vladimir Boukovski »...

« L'histoire de cette création -de l'homme nouveau soviétique-, ses vecteurs et ses instruments sont expliqués par Michel Heller : "la transformation physique et mentale des habitants du nouveau monde s'effectue à l'aide de puissants instruments : la peur, la haine, la corruption. Le `bâton` va de pair avec la `carotte`, des mythes spécialement crées pour servir les buts de l'Etat. [C'est] l'histoire d'une expérience jamais vue." »

« [Une] vision (...) vivement contestée dans la communauté scientifique des historiens (...) Car cette volonté totalitaire d'imposer à tous l'idéologie en vigueur est impossible, comme nous l'ont appris les utopies les plus fictives - c'est à dire celles que nous a léguées la littérature et pouvant être rapprochée du système soviétique - ou les apports de l'école révisioniste. Une société où l'Etat arrive à s'imiscer dans chaque branche de la vie des populations ne peut pas exister, c'est un idéal-type selon un terme emprunté à la sociologie de Max Weber  il reste toujours certains domaines dans lesquels l'Etat ne peut pas intervenir, même s'il le désire. Il peut s'agir de moments de la vie quotidienne, mais aussi des volontés personnelles de ne pas adhérer à l'idéologie officielle : il se trouvera toujours des personnes pour refuser le régime en place, quelle que soit la force que l'Etat leur oppose. Pour synthétiser et généraliser à l'extrême, tout régime totalitaire, par sa nature même, entraîne des actions de dissidence selon Jean-François Revel. »

« C'est la maîtresse d'école qui fait un cours de géographie devant une mappemonde. "Les enfants, ici ce sont les Etats-Unis. Les gens y vivent très mal et comme ils n'ont pas d'argent ils ne peuvent pas acheter de bonbons et de glaces et ne peuvent pas emmener leurs enfants au cinéma. Là, par contre, c'est l'Union soviétique : tous les hommes sont heureux, ils vivent bien, achètent tous les jours des glaces et des bonbons et emmènent les enfants au cinéma." A ce moment là, une petite fille se met à pleurer. La maîtresse l'interpelle et lui demande la raison de ses larmes. La petite fille déclare : "je veux aller en Union soviétiqueé. Racontée à Boukovski enfant, cette histoire crée en lui le "premier malentendu". »

« La véritable cause de l'anti-communisme de Boukovski se trouve dans une autre anecdote... » A lire en page 30 et 31... « Comment peut-il être le plus juste et le meilleur système du monde si les relations haut placées peuvent mettre à l'abri celle qui fait pipi dans sa culotte au moment d'un tel privilège -saluer notre bien-aimé leader- ? Ma foi dans le communisme fut gravement anéantie. »

« Agir ou non ? Le troisième épisode se situe après l'affaire du complot des blouses blanches, un an avant la mort de Staline. Après que le régime ait lancé une grande campagne antisémite, un camarade de confession juive est roué de coups à la récréation. Si Boukovski ne le bat pas, il ne fait rien pour lui non plus. Il en tire une incompréhension de la violence à l'état pur (quel lien cet enfant pourrait-il avoir avec les médecins juifs ?) et surtout un sentiment de culpabilité (pourquoi n'a-t-il rien fait ?). (...) A l'époque de ses 10 ans, la mort de Staline le touche comme elle touche un enfant à qui on a toujours parlé du dictateur comme le petit père des peuples : "Pour nous, pour tous, Staline était plus que Dieu". Il explique aujourd'hui que c'était le jour le plus triste de sa vie "car Dieu était mort" ; mais au même moment il comprend que tout n'est qu'une mascarade : "s'Il était Dieu, Il aurait dû être immortel, tout n'était qu'un gros MESONGE". Quelques années plus tard, la déstalinisation lui donne raison. Il cherche alors à comprendre pourquoi on dit maintenant de Staline qu'il est criminel et qui est à l'origine de ces crimes. »

« Le contact avec la réalité soviétique. Ce stage en usine puis dans un sovkhoze est sensé le rapprocher de la réalité des travailleurs. Or, le résultat est tout autre. "Nous avons vu, pour la première fois, ce qu'était une usine soviétique, son bluff, son imposture et ses contraintes." »

« [En 1997, par un sondage portant sur les articles publiés dans le Monde entre 1990 et le 14 juin 1997, il apparait que] La famine en Ukraine, responsable de cinq à six millions de morts est inconnue, de même que le nombre de camps dont l'existence est au centre de `L'Archipel du Goulag'. Alors que des expositions, des films ou des musées entretiennent le souvenir de l'horreur nazie, il n'est pas fait de même pour le régime soviétique. »

« Le `regard amer' porté par Boukovski sur sa vie est analysé par Nicole Zand, dans sa critique écrite dans Le Monde sur `Jugement à Moscou'. Dans une lettre adressée au Monde, Boukovski fait lui-même part de ses `réflexions amères'. Il compare les ex-dissidents aux `hommes en trop' (litchnyï tchelovek) de la littérature russe des XVIIIe et XIXe siècles. »

Les ex-dissidents, des « gens en trop » ?
Lettre de Boukovski au Monde paru dans l'édition du 16.05.96, extrait :

En effet, aucun de nous n'a été assez naïf pour espérer le triomphe instantané de la démocratie après l'effondrement du communisme. Mais au fond du coeur, beaucoup espéraient montrer à nos compatriotes (par l'exemple personnel, s'il le fallait) que l'on pouvait changer le cours de sa propre vie, et par conséquent le destin du pays, en barrant la route à l'arbitraire et à l'oppression.

Nous espérions démontrer que la démocratie n'était pas une simple farce électorale à échéance de quelques années, mais la participation responsable des gens aux affaires quotidiennes de leur pays. Nous espérions, je crois, qu'un jour l'opinion publique deviendrait une force réelle, comme les ruisseaux du dégel forment un torrent puissant.


« L’opération qui instaure la “totalité” requiert toujours celle qui retranche les hommes “en trop” ; celle qui affirme l’Un requiert celle qui supprime l’Autre. Et cet ennemi, il faut le produire, c’est-à-dire le fabriquer et l’exhiber, pour que la preuve soit là, publique, réitérée, non seulement qu’il est la cause de ce qui risquerait d’apparaître comme signe de conflit ou même d’indétermination, mais encore, qu’il est éliminable, en tant que parasite, nuiseur, déchet » • Claude Lefort, Un homme en trop, Paris, Seuil, 1986, p. 68.

« Le totalitarisme nazi débuta par une organisation de masse qui ne fut dominée que progressivement par les formations d'élites, tandis que les bolchevicks débutèrent par les formations d'élites et organisèrent les masses en conséquence. Le résultat fut le même dans les deux cas. De plus, les nazis, à cause de leur tradition et de leurs préjugés militaristes, modelèrent d'abord leurs formations d'élites sur l'armée, tandis que les Bolcheviks confièrent dès le début l'exercice du pouvoir suprême à la police secrète. Pourtant, au bout de quelques années cette différence disparue également : le chef des SS devint chef de la police secrète, et les formations SS furent progressivement incorporées à la Gestapo, dont elles remplacèrent le personnel en place, bien qu'il fût déjà constitué de nazis sur qui l'on pouvait compter » • Hannah Arendt, Le système totalitaire, Seuil, septembre 2005, p151-152.

« [Thierry] Wolton postule lui à l'idée d'un phénomène déclanchant : en ce qui concerne le communisme, c'est le procès des Khmers rouges qui pourrait être un élément déclenchant, sinon il faudra encore attendre. Mais il se dit assuré que d'ici 2020, l'historiographie sera dominée par l'étude du régime soviétique. »


- Un petit mot, amplement suffisant pour classer l'affaire -

Des policiers français molestés en Guinée


PARIS (AP) - Nicolas Sarkozy a reçu jeudi après-midi Chouaib Lusikama, ce lycéen d'Epinal (Vosges) d'origine angolaise qui a été victime pendant six mois d'insultes racistes de la part de son professeur de mathématiques.

PARIS (AP) - Nicolas Sarkozy a promis jeudi son aide à la famille de Guy-André Kieffer pour que la vérité éclate sur ce qui est arrivé au journaliste franco-canadien disparu en Côte d'Ivoire depuis avril 2004.

Infirmières bulgares : l'Elysée exclut une audition de Cécilia Sarkozy
LEMONDE.FR avec Reuters | 23.08.07

Nicolas Sarkozy renonce au "cadeau fiscal" rétroactif sur les emprunts
LEMONDE.FR | 23.08.07

"A ceux qui me reprocheront de n'avoir pas tenu ma promesse, je répondrai : 'adressez-vous au Conseil constitutionnel'", a déclaré le chef de l'Etat à la presse régionale mercredi.

PARIS (Reuters) - Six policiers français ont été molestés le 16 août, à leur descente d'avion à Conakry, en Guinée, où ils escortaient deux sans-papiers, un incident qui suscite l'émotion des syndicats de police.

(...) Ce n'est pas acceptable parce qu'en l'occurrence on est dans le cadre du droit, d'une décision de justice. Il n'y a pas de raison qu'on fasse obstacle à l'application de la loi française", a-t-il dit lors de son point de presse hebdomadaire.

A Conakry, un responsable de la police de l'aéroport a déclaré, sous couvert de l'anonymat, que l'incident faisait l'objet d'une enquête judiciaire.

"L'un des passagers affirme avoir été maltraité pendant le vol. Nous n'avons jamais été confrontés à ce genre de cas parce que normalement quand il y a résistance, la compagnie aérienne refuse de faire partir l'avion", a-t-il ajouté.

Paul Le Guennic, secrétaire national du syndicat UNSA Police, a souligné que des policiers guinéens faisaient partie des agresseurs de l'escorte française.

"En arrivant sur place, les deux hommes se sont rebellés et les six fonctionnaires qui les reconduisaient ont été pris à partie par les deux reconduits mais également par la population", a-t-il dit.


Le FigaroPasse d'armes entre Paris et Konakry • Alors que des policiers français ont été molestés à leur arrivée en Guinée lors d'une mission de reconduite à la frontière, Konakry présente ses "regrets", mais ne s'excuse pas. • Extrait

Cet incident a donné lieu à une passe d'arme entre Paris et Conakry. Le ministère français des Affaires étrangères a saisi les autorités guinéennes qui, selon un porte-parole du Quai d’Orsay, "se sont engagées à mettre sur pied un dispositif d'accueil adéquat pour éviter à l'avenir le renouvellement de tels incidents".

Le gouvernement guinéen "a présenté ses excuses à la France" pour ces incidents, avait même assuré la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, les qualifiant de "parfaitement inadmissibles". Une version que Conakry réfute. "Des regrets ont été formulés à l'endroit de la France mais pas d'excuses, car la France est le seul pays au monde qui rapatrie les ressortissants d'autres pays sans en avertir les autorités", a sèchement rectifié un proche conseiller du ministre guinéen de l'Intérieur et de la Sécurité. Et d'enfoncer le clou : "Si la France nous avait averti, la Guinée aurait pu prendre des dispositions qui auraient pu permettre d'éviter l'incident".


LILLE (Reuters) - Un juge des libertés a refusé jeudi la prolongation de la rétention administrative pour 21 étrangers en situation irrégulière visés par un arrêt d'expulsion, au motif de vices de procédure, apprend-on auprès d'un représentant de la préfecture.

Les 21 personnes sont cependant demeurées en rétention dans l'immédiat, le parquet ayant fait appel de la décision, ce qui est suspensif.

(...) Le bras de fer entre le préfet et les sans-papiers dure depuis plusieurs mois. Le 15 juin, plusieurs sans-papiers qui occupaient illégalement un local dans le quartier d'affaires d'Euralille avaient été délogés par la police.


SARREBRUCK (AFP) - Des peines de prison à vie ont été requises jeudi à Sarrebruck (ouest) contre cinq des personnes accusées du meurtre et du viol de Pascal, un enfant de 5 ans dont ils auraient abusé en septembre 2001 dans l'arrière-salle d'un café où il est mort étouffé.

Une peine de 14 ans et 9 mois a été demandée contre une autre accusée impliquée dans la mort de l'enfant.

Des peines de 9 à 4 ans et 6 mois de prison ont été réclamées contre cinq co-accusés poursuivis pour complicité dans cette affaire de pédophilie, l'une des plus importantes de ces dernières années en Allemagne.

Le procureur général Josef Pattar a proposé la libération d'un autre accusé, sa présence lors du crime n'étant pas avérée.

Le tribunal de grande instance de Sarrebruck doit rendre son jugement le 7 septembre.

Depuis trois ans, le tribunal consacre deux audiences hebdomadaires à cette affaire particulièrement sordide où le jeune enfant a été, selon l'accusation, vendu l'équivalent de 20 marks (10 euros) la passe dans l'arrière-salle de la "Tosa-Klause", un boui-boui d'un quartier interlope de la capitale sarroise.

Le corps du garçonnet, mort étouffé le 30 septembre 2001 par un oreiller destiné à atténuer ses cris, n'a jamais été retrouvé malgré d'intenses recherches notamment dans une gravière du département limitrophe français de la Moselle.

L'une des accusées, Andrea M., 42 ans, qui avait décrit aux enquêteurs les sévices subis par Pascal et sa mort, s'est rétractée en août 2006.

Au cours de l'instruction, elle avait expliqué: "Je devais le tenir tranquille pendant qu'il était violé (...) L'enfant avait enfoui sa tête dans un coussin (...) Il ne bougeait plus, il ne respirait plus".

La principale accusée, Christa W., 54 ans, la tenancière du bistrot, s'est murée dans le silence pendant le procès. La prison à vie a été demandé à son encontre ainsi que pour quatre hommes qui auraient alternativement abusé de Pascal.

Concernant Andrea M., une peine de 14 ans et 9 mois de prison a été requise contre elle par le procureur général qui a simultanément demandé un placement en psychiatrie.

Tous les accusés sont en liberté dans l'attente du verdict.


- L'incident ferait l'objet d'une enquête judiciaire -

August 21, 2007

Sorcières, Justice et Société

Je ne m'étonne plus des dérives du dispositif français de la protection de l'enfance, ces rouages qui happent et font disparaitre des enfants. Le mot du moment pourrait être à Michel Foucault, 1983 : « une justice endormie sous ses arbitraires ». J'ai toujours ce projet d'écrire à nouveau au juge pour enfant, il pourrait être revenu de ses vacances d'été.

Sorcières, Justice et Société
aux XVIe et XVIIe siècles


Lors de la grande vague de persécutions des « sorcières », une analyse historique des protagonistes : la sorcière, le juge, le village. Une réflexion sur la culture populaire et sur la naissance du monde moderne.

Robert Muchembled,
aux éditions Imago, 1987


Le 20h du 20 août 2007 de TF1, « bonsoir à tous, un hôpital spécialisé dans la prise en charge des pédophiles, c'est l'une des réponses immédiates apportées par Nicolas Sarkozy face à l'émotion suscitée par le viol du petit Enis, la semaine dernière » :







Sorcières, justice et société, page 8


« Quant à vous, pour qui un crime d'aujourd'hui justifierait une punition d'hier, vous ne savez pas raisonner. Mais pis, vous êtes dangereux pour nous et pour vous-même, si du moins, comme nous, vous ne voulez pas vous trouver un jour sous le coup d'une justice endormie sous ses arbitraires. »

Revue Quasimodo n° 2, corps incarcérés,
extrait d'un article de presse de 1983 de Michel Foucault

« Tous les acteurs sociaux et politiques semblent être loin d'avoir pris la mesure du fait qu'en matière d'assistance éducative nous sommes sortis massivement et structurellement du contexte social où les travailleurs sociaux, agents de l'état et du contrôle social comme ils se définissaient eux même au cours des années 70, cibleraient, signaleraient, stigmatiseraient, et finalement prescriraient avant tout le controle voire l'enfermement des populations à risques. » - Jean Lavoué

voir 10 décembre 2005, « Du contrôle social à la demande sociale. »




Sorcières, justice et société, page 12




Sorcières, justice et société, page 13


PARIS (AP), 21 août 2007 - La proposition de Nicolas Sarkozy de placer en hôpital-prison les délinquants sexuels jugés dangereux, après avoir purgé la totalité de leur peine, suscitait mardi une certaine consternation dans le monde judiciaire, médical et chez certains élus. Beaucoup dénoncent une version médicale de la prison à perpétuité et pointent du doigt le manque de moyens pour soigner les pédophiles en détention.

"L'idée de proposer un hôpital fermé pour les pédophiles, ça revient à dire qu'on va reconstruire une prison", a regretté mardi le Dr Edouard Amzallag, adjoint au chef de l'unité d'hospitalisation sécurisée du CHU de Lyon, dans un entretien accordé à l'Associated Press. "La réponse donnée à la pédophilie actuellement, c'est l'incarcération. Si c'est ça le seul traitement qui est proposé, je pense que ce n'est pas la bonne solution".

Comme lui, Christiane de Beaurepaire, chef du service de psychiatrie à la prison de Fresnes (Val-de-Marne), a estimé sur France-3 que "le problème est bien plus vaste qu'un hôpital qu'on va magiquement, comme ça, déposer avec quelques dizaines de personnes qu'on soignera". Et de rappeler que les estimations actuelles évaluent entre 10 et 15.000 le nombre de détenus nécessitant des soins psychiatriques, soit 25% de la population carcérale.

Selon elle, le traitement psychiatrique des prisonniers pendant leur détention est "probablement l'une des meilleures solutions, dans l'état actuel des connaissances, pour éviter la récidive" mais "il n'y a pas de magie". En outre, a noté le médecin, "manifestement, les moyens n'ont jamais suivi en prison".

Ainsi, Christiane de Beaurepaire a rappelé que la loi Guigou de 1998 prévoyait un "suivi socio-judiciaire" de détenus sur "de très longues durées" après la sortie de prison, mais que ce suivi n'existait pas. Pour elle, l'enjeu consiste surtout à le mettre en place "de manière cohérente, rapprochée, et avec tous les moyens possibles".

Coordinateur du centre de ressources interrégional Nord-Pas-de-Calais Picardie pour le suivi des auteurs de violences sexuelles, basé à Lille, le psychologue Olivier Vanderstukken a pour sa part regretté que "la logique du pire" soit privilégiée. "On pense tout de suite aux récidivistes, sans penser que si on met les moyens pour les soins, on minimise la possibilité de récidive", a-t-il dit à l'AP, avant de considérer qu'il valait "mieux faire l'effort à la racine" en prenant en charge les auteurs d'agression sexuelle dès le premier acte.

L'absence de moyens est également critiquée par les syndicats de magistrats. Pour le secrétaire national de l'Union syndicale des magistrats (USM), Christophe Régnard, la proposition de Nicolas Sarkozy relève davantage "du gesticulatoire pour répondre à l'émotion que des mesures pensées, réfléchies, efficaces". Et d'accuser le président d'annoncer une mesure "sans évaluation de l'existant et sans moyens".

"Si à chaque fois qu'il y a un cas de récidive, on a une réforme, ce n'est pas possible", a-t-il déclaré à l'AP. "On a besoin de stabilité et de moyens, pas d'une loi". Dénonçant des "solutions innovantes à la constitutionnalité douteuse", il a rappelé que les préfets étaient déjà autorisés à prendre des mesures d'hospitalisation d'office pour les personnes souffrant de troubles mentaux et pouvant constituer un danger pour elles-mêmes ou pour les autres.

La veille, Laurence Mollaret, vice-présidente du Syndicat de la magistrature, avait estimé que ces annonces allaient "ajouter à une première mesure de peine, une nouvelle mesure privative de liberté, qui a des risques très grands de voir confondus la réponse judiciaire et le traitement médical". "C'est toujours très gênant de mélanger les deux domaines", a-t-elle dit sur LCI. Pour elle, on donne une "réponse qui concourt toujours plus à la ségrégation".

Côté politique, le socialiste Bruno Le Roux plaide dans un communiqué pour que tout détenu soit "pris en charge dès qu'on l'enferme". "Il est aberrant que l'on attende la fin de la peine pour envisager un traitement, et plus encore que l'on décide un enfermement au-delà de la peine", note-t-il.

Par ailleurs, "la proposition d'enfermement après l'exécution de la peine pose un problème constitutionnel si ce n'est pas un complément de traitement. Il ne devrait pas y avoir de problème s'il s'agit d'une poursuite de soins dans un cadre contraint", ajoute-t-il.

Ancien garde des Sceaux sous Jacques Chirac, Pascal Clément s'est lui aussi interrogé sur la validité constitutionnelle de la proposition. "Est-ce qu'on peut considérer que l'enfermement psychiatrique est une peine ou n'est pas une peine", s'est-il demandé sur France-Info. "Si c'est une peine, vous tombez sur l'inconstitutionnalité de la loi, parce que nous ne pouvez pas rajouter à une peine une autre peine".




Sorcières, justice et société, page 14




Des dessins du jour du Parisien




Sorcières, justice et société, page 92


« En ce domaine - la preuve au XVIe et au XVIIe siècle - dominait la simple conviction intime des juges et de tous les hommes du temps » est il écrit en page 92 de Sorcières, Justice et Société, ce qui fait écho au procès Bodein. Du 12 juillet, de la rubrique « Pierrot le fou », extraits :

PARIS/STRASBOURG (Reuters) - "(Ce système) a montré ses limites. Il ne marche plus du tout quand les deux juges ne sont pas d'accord", estime Me Zaiger.

(...) L'autre juge, Lydia Pflug, qui a signé l'ordonnance de mise en accusation, s'est justifiée devant la cour d'assises par son "intime conviction", notion que peuvent retenir les jurés d'assises mais non les juges enquêteurs, qui doivent établir des "charges suffisantes".




Ordonner et exclure (entre 1000 et 1150), page 262
Iogna-Prat, Champ-Flammarion, 2004




Sorcières, justice et société, page 95


Page 95, « L'évolution du droit pénal »

« Le second système, que les spécialistes nomment inquisitorial et disent issu de la la méthode appliquée dans les tribunaux d'Eglise médiévaux, fut consacré en France par l'ordonnance de Villers-Cotterêts, en août 1539, et aux pays-bas par les ordonnnances criminelles de Philippe II en date du 5 et du 9 juillet 1570. (...) Le roi affirme sa toute-puissance en aggravant l'arbitraire qui pèse sur l'inculpé. L'instruction du procès, devenue écrite et secrête, se substitue au débat oral et public. Ceci laisse peu de chances aux individus issus de la majorité illétrée de la population, face au juge qui manie l'écriture et connait seul avec exactitude les charges et le contenu du dossier. En un mot "l'idée mère de l'ancienne procédure criminelle était l'intimidation." L'accusé se retrouve donc face au pouvoir absolu du juge, tout comme chaque sujet subit le pouvoir absolu du roi. »


« La procédure devant le juge des enfants serait archaïque et moyenâgeuse : elle ne respecterait pas les droits fondamentaux des parents, bref, il serait temps, nous dit-on, de mettre fin à des siècles d'absolutisme judiciaire.

Nos cabinets seraient donc ainsi devenus, plutôt que le lieu symbolique où la loi se décline, un espace de non droit où règne l'arbitraire et la tyrannie sociale ; cette façon de présenter le travail des magistrats de la jeunesse, si elle heurte bien sûr notre sensibilité de professionnels, nous paraît surtout en contradiction avec l'esprit et la procédure judiciaire authentique (dans laquelle le contradictoire a véritablement toute sa place), mais aussi très originale par ses aspects relationnels, sur le fond, dans la forme.  »

Le contradictoire en assistance éducative
par Michel Rissmann
en réponse à Michel Huyette
JDJ décembre 2000, n° 200


Circulaire relative au décret n° 2002-361 du 15 mars 2002 modifiant le nouveau code de procédure civile et relatif à l'assistance éducative
PJJ 2002-01 K2/26-04-2002
NOR : JUSF0250055C

Le respect du droit des personnes exige que le principe du contradictoire soit réaffirmé et garanti par de nouvelles règles de procédure...


- Une justice endormie sous ses arbitraires -

Son mari lui indique la bonne direction

LOS ANGELES (Reuters) - L'Américaine Sheila Drummond pourrait être la première golfeuse aveugle à avoir réussi un trou en un (ace).

La golfeuse de 53 ans jouait avec son mari Keith et un autre couple sur le parcours du Mahoning Valley Country Club à Lehighton (Pennsylvanie), dont elle est une habituée, quand elle a réussi un ace sur le par 3 du quatrième trou avec un drive de 144 yards.

Drummond, devenue aveugle en 1982 des suites de son diabète, a d'abord entendu sa balle heurter le drapeau sur le green.

"J'ai frappé la balle et une de mes adversaires a dit 'oh, c'est un très beau coup'", a déclaré Drummond lundi à Reuters.

"Après elle a dit: 'La balle va sur le green, non attends, elle va dans le trou:'. Nous avons tous entendu la balle heurter le drapeau et j'ai demandé 'êtes vous sûrs qu'elle est dans le trou?"

"Ensuite nous avons filé vers le green et j'ai su que j'avais réussi mon premier trou en un", a-t-elle raconté.

Drummond, membre du conseil d'administration de l'Association américaine des golfeurs aveugles, est convaincue d'être la première femme atteinte de cécité totale à réussir un ace.

"Nous avons regardé partout et je suis quasiment certaine d'être la première", a-t-elle assuré. "Néanmoins, il y a déjà eu quelques golfeurs aveugles qui ont réussi des trou en un".

Drummond, qui joue au golf depuis 15 ans, est entraînée par son mari, qui lui "indique la bonne direction pour chaque coup".

PARIS (Reuters) - Un homme armé d'un couteau s'est retranché dans un magasin de la rue du Faubourg Saint-Honoré, dans le VIIIe arrondissement de Paris, a-t-on appris auprès de la police.

"La police est sur place et un périmètre de sécurité a été établi", a déclaré une porte-parole.

Joint par téléphone par i-Télé, un homme présent dans la boutique Sonia Rykiel a précisé que trois employés, dont lui-même, étaient retenus par l'inconnu et qu'il n'y avait pas de client.

Il a précisé par la suite à Reuters que l'homme, qui avait commencé à parlementer avec la police, était armé au moins d'un couteau. "Je ne sais pas s'il a autre chose sur lui", a-t-il précisé.

"Pour l'instant, il est tranquille avec nous. (...) Du moment que vous êtes pris en otage, c'est une menace, je pense", a-t-il ajouté. Selon cet employé, ce dernier "dit être victime de la justice".


- Sheila Drummond est quasiment certaine -

Le « gesticulatoire », la cacophonie et des faits

Pédophilie : opposition et majorité émettent des réserves sur les mesures annoncées
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 21.08.07 | Extrait

L'ouverture en 2009 d'un "hôpital fermé" spécialement dédié au traitement des pédophiles à Lyon, annoncé lundi par le Nicolas Sarkozy, n'a visiblement pas été décidée en accord avec le maire de la ville, Gérard Collomb. Le sénateur-maire PS s'est dit "surpris", mardi 21 août, par cette "hypothèse", qu'il a découvert "par le biais de la presse". Deux anciens gardes des Sceaux, Marylise Lebranchu et Pascal Clément, ont quant à eux émis des réserves sur ces mesures, estimant même qu'elles pourraient poser des problèmes d'ordre constitutionnel.

"SYSTÈME ASILAIRE"

M. Collomb, qui est également président des Hospices civils lyonnais (HCL), a dénoncé, dans un communiqué, une "annonce visiblement hâtive et faite sans préparation et sans discussion avec le terrain", s'étonnant qu'une telle décision puisse être prise "sans concertation ni avec les élus, ni avec les corps médical et hospitalier local".
L'Administration pénitentiaire régionale a également affirmé ne pas avoir d'information sur cet "hôpital fermé".

(...) Il n'existe actuellement aucune prison spécialisée dans l'accueil et le traitement des pédophiles en France. Certains centres de détention, notamment à Casabianda (Haute-Corse), Mauzac (Dordogne), et Caen, où a été incarcéré Francis Evrard, comptent entre 75% et 85% de délinquants sexuels.

PARIS (Reuters) - Les mesures annoncées par le président de la République pour renforcer la répression contre les délinquants sexuels relèvent de la gesticulation, a estimé mardi l'Union syndicale des magistrats (USM).

Nicolas Sarkozy a dit lundi que les délinquants sexuels les plus dangereux ne pourraient plus bénéficier de remises de peine automatiques ni sortir de prison sans être passés devant un comité d'experts.

Ces mesures doivent être présentées au parlement au mois de novembre dans le cadre d'un texte sur la condition pénitentiaire.

Nicolas Sarkozy avait auparavant reçu à l'Elysée le père d'Enis, un enfant violé par un pédophile récidiviste la semaine dernière.

"C'est assez terrible, on est à nouveau dans le gesticulatoire", a déclaré Christophe Regnard, secrétaire national de l'USM.

"Comme à chaque fois, on légifère sous le coup de l'émotion et on fait des mauvaises lois", a-t-il ajouté.


Selon Christophe Regnard, "il n'y a rien de nouveau dans les mesures qui sont annoncées: soit on reréforme des choses qui ont été modifiées au cours des deux dernières années, soit on réinvente des choses qui existent déjà".

L'hospitalisation d'office de ce type de détenus est prévue par le code de la Santé et l'expertise psychiatrique est déjà pratiquée pour les détenus dangereux, a-t-il ajouté.

Quant aux remises de peines automatiques, "elles ne sont automatiques que depuis 2004-2006", a-t-il poursuivi, estimant que l'on va simplement "revenir en arrière" sur ce sujet.

Selon l'USM, la généralisation du bracelet électronique est une bonne mesure mais "ça existe depuis 2005 et à ce jour, il n'y a que dix personnes en France qui en bénéficient parce qu'il n'y a pas du tout de budget", a souligné Christophe Regnard.

Pour le syndicat, le problème du suivi des délinquants sexuels tient surtout au manque de psychiatres, de psychologues et d'éducateurs en prison.




Extrait de « Justice [en France], la bombe à retardement »


Le frère de Rachida Dati condamné à un an de prison ferme
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 21.08.07

La cour d'appel de Nancy a condamné, mardi 21 août, Jamal Dati, le frère de la garde des sceaux, Rachida Dati, à un an de prison ferme pour trafic de stupéfiants.

M. Dati s'était vu infliger en février six mois d'emprisonnement avec sursis par le tribunal correctionnel de Verdun, mais le ministère public avait fait appel de cette condamnation. Ses trois co-prévenus ont été condamnés à six mois fermes pour deux d'entre eux, à huit mois de prison dont trois mois fermes pour le troisième.

DÉJÀ CONDAMNÉ EN 1995

Agé de 34 ans, il avait déjà été condamné en 2001 à trois ans d'emprisonnement, dont dix-huit mois fermes, pour trafic d'héroïne dans la région de Chalon-sur-Saône.

Il avait déjà été condamné en 1995 à une amende pour usage de stupéfiants, puis en 2001 à trois ans de prison dont dix-huit mois assortis du sursis, avec mise à l'épreuve, pour trafic de drogue. Tout en réclamant une aggravation de la peine prononcée en première instance, l'avocat général avait laissé entrevoir la possibilité d'un aménagement de peine qui permettrait à ce père d'un garçon de 2 mois de conserver son emploi de tuyauteur.

STRASBOURG (Reuters), extraits - "Les faits dont les prévenus se sont rendu coupables ne peuvent être banalisés même si au regard de bien des procédures diligentées pour infractions à la législation sur les stupéfiants, ils ne paraissent pas revêtir un caractère d'extrême gravité", note la Cour dans son arrêt.

L'avocat de Jamal Dati a immédiatement annoncé que son client allait se pourvoir en cassation.


"Je ne peux que m'étonner du grand écart qui est fait entre deux juridictions sur un dossier absolument identique", a expliqué à Reuters Me Frédéric Berna.

"Par rapport à des dossiers du même type, la peine est extrêmement sévère. La décision qui a été rendue aujourd'hui est la négation complète des efforts de réinsertion effectués par mon client", a-t-il ajouté.

(...) En dépit de la réitération des faits, Jamal Dati n'était pas en état de récidive au sens légal du terme, sa dernière peine étant réputée non avenue.


PARIS (AP) - La "surenchère législative n'apporte rien", a estimé mardi l'ancienne garde des Sceaux Elisabeth Guigou après l'annonce de Nicolas Sarkozy de créer des hôpitaux-prisons pour les délinquants sexuels dangereux. "Ce qu'il faut, c'est des moyens humains et matériels pour pouvoir encadrer davantage" ces criminels.

Emmanuelle Perreux, présidente du Syndicat de la magistrature (gauche), 20minutes.fr - Le cas de Francis Evrard soulève néanmoins le problème des multirécidivistes… Oui, mais tous les délinquants sexuels ne sont pas des malades psychiques. De plus, la place accordée à l’expertise, qui devra déterminer si un détenu doit être confiné en hôpital fermé, me choque : on demande désormais aux psychiatres de prédire l’avenir. On fait de l’expertise une science exacte, ce qu’elle n’est pas, comme nous l’avons vu lors de l’affaire Outreau.

Le député Yves Jego considère que la future nouvelle loi sera le moyen le plus efficace selon lui pour lutter contre la récidive, 20minutes.fr - Certains considèrent qu’une nouvelle loi ne servirait à rien, que l’essentiel du problème est le manque de moyen de la Justice… C’est la réponse habituelle des syndicats de magistrats. Dans le cas de l’affaire qui fait l’actualité, je ne vois pas en quoi plus de moyens auraient empêché un juge d’application des peines de libérer un pédophile dangereux, et comment plus de moyens auraient empêché un médecin de lui prescrire du viagra.


- Le problème tiendrait surtout au manque de compétences -

Clément s'interroge et Lebranchu dénonce


TF1-LCI - Les deux principaux syndicats de magistrats ont regretté lundi qu'aucune des mesures annoncées par le président Nicolas Sarkozy pour éviter la récidive des délinquants sexuels ne concerne le renforcement du suivi en prison. "Il est très regrettable qu'il n'ait rien dit sur le suivi en milieu carcéral", a déclaré le président de l'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire), Bruno Thouzellier.

LE MONDE - Le Figaro dit avoir eu accès à un enregistrement sonore de propos tenus par le pédophile en prison juste avant sa libération. Selon le quotidien, il aurait déclaré en juin, moins d'un mois avant sa sortie : "Je flashe sur les gamins et alors ce n'est pas pour ça que je vais m'en taper un quand je serai dehors." Francis Evrard y dénoncerait également un trafic de photos d'enfants "existant depuis longtemps" dans la prison de Caen.

PARIS (AP) - L'ancien garde des Sceaux Pascal Clément s'est interrogé mardi sur la validité constitutionnelle de la proposition de Nicolas Sarkozy de construire un hôpital psychiatrique réservé aux délinquants sexuels, craignant que cela n'instaure "une double peine".

Le Figaro - Le quotidien d’un médecin de prison - Ludovic Levasseur déplore le manque d’Unités pour malades difficiles, ces centres hospitaliers psychiatriques pour les malades dangereux. Il n’en existe que quatre en France. Trop peu pour le nombre de personnes qui devraient y suivre un traitement. «Une fois la peine purgée, il est difficile de placer nos détenus dans ces établissements en raison du manque de place».

PARIS (Reuters) - L'ancienne ministre de la Justice socialiste Marylise Lebranchu dénonce le manque de recul de Nicolas Sarkozy et estime que les mesures contre les délinquants sexuels annoncées lundi par le chef de l'Etat constituent "une forme de retour vers la barbarie".

(...) "En France, depuis des années, il n'y a eu aucun développement de la psychiatrie. Les psychiatres chargés de dépister les déviances sont trop peu nombreux, voire rares", estime Marylise Lebranchu.

"Face à l'échec de la politique pyschiatrique, plutôt que de se demander comment dépister les déviances, comment dépister avant le premier acte, nous revenons au système asilaire. C'est une forme de retour vers la barbarie", ajoute-t-elle.

Ehud Olmert cède aux rescapés de la Shoah • Sous la pression, le Premier ministre israélien a dû augmenter les aides allouées aux survivants du génocide.
Libé, 21 août, extrait

Suite au tollé provoqué en Israël et à l’étranger par la faiblesse des aides octroyées aux rescapés de la Shoah vivant sous le seuil de pauvreté en Israël, le gouvernement israélien a finalement revu sa copie.

Israël versera 1 200 shekels (environ 210 euros) par mois aux survivants des camps de la mort et des ghettos vivant dans le besoin, et non pas 83 shekels (environ 15 euros), comme initialement prévu. Le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, a annoncé la mesure dimanche, à l’issue de discussions marathons avec les représentants des organisations de rescapés de la Shoah vivant en Israël.
Sirènes. Début août, quelques jours après l’annonce de l’aide mensuelle de 83 shekels, les survivants du nazisme vivant en Israël avaient manifesté en arborant l’étoile jaune et le costume rayé des déportés. La manifestation, devant le bureau du Premier ministre à Jérusalem, avait rassemblé plusieurs milliers de personnes, y compris de nombreux jeunes Israéliens.

Un des survivants avait lancé à la télévision une phrase revenue ensuite en boucle dans les médias en proclamant : «Ehud Olmert, regarde-nous dans les yeux, nous ne voulons plus être humiliés, nous l’avons été assez là-bas.»

D’autres survivants avaient accusé publiquement le gouvernement de traîner les pieds en attendant la disparition progressive du nombre de survivants de la Shoah en Israël, évalué à 250 000 actuellement. Toutes ces accusations ont provoqué un profond malaise dans un pays qui se fige tous les ans pendant deux minutes dans les rues au son des sirènes, lors du jour de commémoration de la Shoah, pour rendre hommage aux 6 millions de victimes du génocide nazi.

Présidentielle 2007 | Politique
Immigration
 : le cap de la fermeté concilié avec le souci de la prudence
Le Figaro, le 21 août

(...) La réunion, sur laquelle l'Élysée n'a pas souhaité s'exprimer, a permis de faire le point sur les dossiers en cours et au premier chef la situation d'Ivan, toujours hospitalisé mais qui est sorti du coma, hier. Si sa vie n'est plus en danger, le suspense demeure sur les éventuelles séquelles de sa chute.

Le principe d'un titre de séjour délivré aux parents pour leur permettre de suivre la convalescence de leur enfant a été confirmé. Une régularisation pourrait même être envisagée à terme.

(..) Deuxième sujet qui pourrait empoisonner la rentrée politique : la grève de la faim des Guinéens lillois. De mémoire de fonctionnaire, depuis 1976, il s'agit de la treizième opération du même genre. À chaque fois, l'épilogue est identique. Le gouvernement en place cède et donne discrètement des papiers. En 2004, la dernière édition du genre avait conduit à la régularisation de plusieurs centaines d'étrangers. Dominique de Villepin, alors ministre de l'Intérieur, avait dépêché sur place un conseiller d'État pour résoudre la crise.

Cette fois, le préfet du Nord, Daniel Canepa, ancien secrétaire général du ministère de l'Intérieur, ne veut pas céder. Mais sur les quelque soixante grévistes de la faim annoncés par les associations, une dizaine serait dans une situation préoccupante.

À l'Élysée, le principe de la fermeté est acquis, mais, en même temps, personne au gouvernement ne souhaite un nouveau drame humanitaire.


- Suite au tollé provoqué en Israël et à l’étranger -

August 20, 2007

Elle craignait qu'on ne lui retire la garde de sa fille

TOULOUSE (AP) - Le tribunal correctionnel de Toulouse a condamné lundi à douze mois de prison avec sursis une jeune femme de 28 ans, qui avait confié son bébé de quatre mois en juillet dernier à des inconnus avant de disparaître.

Poursuivie pour "soustraction à une obligation légale"
, la prévenue, absente de l'audience, a également écopé d'une mise à l'épreuve de deux ans avec obligation de soins. Elle encourait jusqu'à deux ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende.

L'avocate de la prévenue Pascale Benhamou a déclaré que sa cliente n'a "jamais voulu abandonner son enfant. Elle n'a pas eu la notion du temps". Selon Me Benhamou, la jeune mère "est revenue trop tard sur les lieux".

Samedi 6 juillet, dans le parc de la Prairie des Filtres situé en bord de Garonne à Toulouse, la jeune femme avait confié à quatre militaires son bébé de quatre mois dans son landau pour aller chercher des cigarettes.

Constatant que la jeune femme de 28 ans ne revenait pas, ils avaient prévenu les secours et permis ainsi l'identification de la mère.

Interpellée deux jours après les faits près de la commune du Vernet (Haute-Garonne), la jeune mère a été placée en garde à vue. Elle avait alors confirmé avoir confié son enfant à des inconnus "pour aller chercher des cigarettes" et expliqué "avoir rencontré d'autres personnes, traîné un peu et bu quelques bières" avant de revenir chercher son bébé.

Elle avait également affirmé qu'elle n'avait pas l'intention de l'abandonner et avait déclaré avoir "tourné en rond tout le week-end sans oser appeler la police" de crainte qu'on ne lui retire la garde de sa fille.

Le nourrisson en bonne santé a été placé dans une famille d'accueil.



- Le nourrisson en bonne santé a été placé -

Les autorités sortent de leur torpeur


MAURICIE (RC) - (...) disparition de la jeune Cédrika Provencher (...) les policiers continuent de compiler et d'analyser les informations recueillies jusqu'à maintenant. Des centaines de renseignements ont été reçus à la suite de l'appel lancé par la mère de la fillette lundi dernier et de l'annonce de la récompense de 80 000 $ offerte par l'organisme Jeunesse au Soleil.

MOSCOU (AP) - Davantage connue comme étant le lieu de naissance de Lénine, la région russe d'Oulianovsk a adopté une méthode inédite pour lutter contre la crise démographique: elle a décrété le 12 septembre "jour de conception" et accorde aux couples du temps libre pour qu'ils puissent s'acquitter de leur tâche.

L'objectif est d'obtenir une belle couvée de bébés exactement neuf mois plus tard, le 12 juin, jour de la fête nationale... En donnant naissance à un ou une "patriote", les couples pourront gagner de l'argent, des voitures, des réfrigérateurs et d'autres prix.

Le FigaroLe plan Sarkozy contre les criminels sexuels • Création d’un hôpital fermé pour pédophiles à Lyon en 2009, fin des remises de peine pour les criminels les plus dangereux, le président de la République souhaite une nouvelle loi avant à la fin de l’année.

Pékin tente de restaurer la crédibilité de ses produits
LE MONDE | 20.08.07 | Extraits

Face à la multiplication dans les pays occidentaux de la découverte de produits défectueux ou dangereux en provenance de Chine, Pékin tente de restaurer son image. Le gouvernement local a annoncé, vendredi 17 août, la nomination de la vice-premier ministre, Wu Yi, à la tête de la commission chargée de superviser la qualité des produits chinois.

Le rappel, ces dernières semaines, par Mattel, le numéro un américain du jouet, d'une vingtaine de millions d'unités fabriquées en Chine et présentant des risques pour les enfants a sorti les autorités chinoises de leur torpeur, les obligeant à adopter un discours plus offensif sur la découverte de produits dangereux.

Pékin a annoncé vouloir enquêter sur les cas de malfaçon de jouets fabriqués dans le pays et punir durement les responsables. "Nous nous sentons extrêmement concernés par le respect des critères de sécurité pour les jouets exportés mais également vendus dans le pays. La Chine fait face à ses responsabilités et nous allons enquêter sur chaque cas et nous en occuper avec sévérité", a affirmé Wang Xinpei, porte-parole du ministère du commerce, jeudi 16 août, à la veille d'une rencontre avec des responsables de la commission américaine de contrôle et de qualité des produits.

La Chine qui fournit plus de 70 % des jouets dans le monde a admis les limites de l'efficacité des contrôles pratiqués jusqu'alors. "Nous sommes encore très, très loin du cercle des grandes puissances commerciales, et la raison fondamentale en est que la compétitivité de nos produits en terme de qualité n'est pas forte", a précisé Li Changjiang, directeur de l'administration générale du contrôle de la qualité, de l'inspection et des quarantaines dont les propos ont été repris, jeudi, par le Quotidien du peuple.

(...) Jusqu'à présent, les entrepreneurs chinois utilisant des ingrédients ou des additifs interdits dans la fabrication de biens alimentaires de consommation courante pouvaient payer des amendes atteignant 13 000 dollars (9 600 euros) et se voir retirer les droits de fabrication.

L'Union européenne a rappelé, jeudi 16 août, aux fabricants ainsi qu'aux organismes contrôlant la sécurité des produits leurs responsabilités. "Davantage de vigilance est nécessaire de la part des deux parties. (...) Aucun compromis n'est acceptable dans ce domaine", a déclaré, jeudi 16 août, la commissaire européenne chargée de la protection des consommateurs, Meglena Kuneva.

Côté européen, les producteurs et les distributeurs de biens de grande consommation ont l'obligation de signaler auprès de la Commission européenne tout problème lié à la sécurité d'un article.

(...) Aux Etats-Unis, premiers acheteurs de jouets chinois, plusieurs propositions de loi ont été récemment déposées devant le Congrès pour renforcer le contrôle des produits entrant sur le sol américain.

Charles Schumer, sénateur démocrate de New York, a proposé que soit nommé un "tsar des importations", chargé d'inspecter et de bloquer les cargaisons dès leur arrivée sur le territoire américain. Ce pourfendeur des pratiques commerciales chinoises, a interpellé, jeudi, le département d'Etat pour qu'il fasse pression sur Pékin afin que les usines de jouets de ce pays soient ouvertes à des inspections américaines. Elles viendraient alors éventuellement compléter les recommandations d'une commission gouvernementale créée en juillet sur la sécurité des importations dont le président américain, George W. Bush, attend les conclusions d'ici à la mi-septembre.

PARIS (AFP) - Le président du Front national, Jean-Marie Le Pen, a dénoncé lundi un "multiscandale" dans l'affaire du pédophile récidiviste Francis Evrard, écroué vendredi pour les rapt et viol d'Enis, 5 ans, à Roubaix (Nord), et a réclamé "la mise hors circuit des pervers".

Dans un communiqué intitulé "à multirécidiviste, multiscandale", M. Le Pen estime qu'"il est criminel de relâcher un délinquant sexuel multirécidiviste en 2007 quand il est condamné jusqu'en 2016, en prétendant qu'il a effectué la totalité de sa peine, et en sachant qu'il va recommencer".

"Il est ahurissant qu'un médecin puisse prescrire du Viagra à un détenu sans rien savoir de ce détenu", ajoute-t-il. "Il est d'ailleurs incompréhensible que, sous le prétexte absurde de l'égalité des soins entre détenus et personnes libres, on puisse prescrire du Viagra à quelque détenu que ce soit, quand on sait ce qui se passe dans les cellules".

Selon M. Le Pen, "il est dérisoire de vouloir légiférer sous le coup de l'émotion, quelques jours après la publication de la dernière loi sur le sujet, et de promettre des lois toujours plus +sévères+".

"Les Français n'attendent pas de savants discours psychiatriques ou politiciens, mais la mise hors circuit des pervers", conclut-il.


PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy a annoncé lundi l'ouverture en 2009 à Lyon du premier "hôpital fermé pour pédophiles", à l'issue d'une réunion interministérielle consacrée aux délinquants sexuels récidivistes.

(...) Le président a ajouté que les délinquants sexuels ne sortiront de prison qu'une fois leur peine exécutée et après examen de leur dangerosité par un collège de médecins, ceux jugés dangereux devant rejoindre un hôpital fermé.

Il s'est en outre déclaré favorable à "la castration chimique" pour les pédophiles "qui accepteront de se faire soigner".


SAN FRANCISCO (AP) - L'Association américaine de psychologie (APA), considérée comme la plus grande organisation professionnelle du pays, a décidé dimanche de ne pas interdire à ses membres de participer aux interrogatoires de détenus à Guantanamo et dans d'autres centres de détention militaires américains. Alors que certains réclamaient une interdiction sous peine d'expulsion, l'APA n'a pas voulu aller aussi loin, se contentant de réaffirmer son opposition à la torture.

PEKIN (AP) - La télévision d'Etat chinoise a lancé une grande campagne pour défendre la réputation des produits fabriqués en Chine, après les affaires de ces derniers mois qui ont jeté le doute sur la qualité et la sécurité des exportations de ce pays.

Dans la première émission d'une heure et demie diffusée dimanche sur la chaîne économique de CCTV, le directeur de l'Administration générale de contrôle de la qualité, Li Changjiang, dénonce une volonté des pays étrangers de "diaboliser les produits chinois". "Je pense que c'est une nouvelle forme de protectionnisme. Bien que les rappels (de produits suspects) soient nécessaires, il est injuste de décider de disqualifier tous les produits fabriqués en Chine", explique-t-il.

"Je vous le dis: ayez confiance dans le Made in China", ajoute M. Li
, devant des journalistes et cadres étrangers ou chinois invités à l'enregistrement de l'émission de CCTV. Son département, affirme-t-il, déploie tous les efforts possibles pour surveiller et contrôler la qualité des produits, surtout après le rappel par l'Américain Mattel, N1 mondial du jouet, de millions d'articles contenant de la peinture au plomb ou de petits aimants susceptibles d'être avalés par les enfants.

A Bruxelles, le commissaire européen au Commerce, Peter Mandelson, a répondu qu'il ne s'agissait "pas d'une question de commerce mais de santé". "Les allégations selon lesquelles l'action des sociétés européennes contre des produits chinois toxiques serait de nature politique et trahirait un préjugé à l'encontre de la Chine sont totalement fausses", a-t-il assuré.

Les émissions de télévision de CCTV programmées toute la semaine ne sont visibles qu'en Chine mais outre des fabricants et responsables chinois, des acheteurs étrangers et des chambres de commerce y sont interrogés, selon le site Web de CCTV. L'émission de lundi devait être consacrée aux exportations chinoises.

Les autorités chinoises multiplient les initiatives pour restaurer la confiance dans les produits exportés dans le monde entier, après de récents scandales causés par la présence de substances toxiques dans des produits alimentaires ou non, des jouets au dentifrice et aux fruits de mer. De nouveaux règlements ont été adoptés pour améliorer la sécurité alimentaire et des sanctions sont prises contre les usines ne présentant pas les garanties nécessaires.

Lundi, la Nouvelle-Zélande a ouvert une enquête après la découverte dans des vêtements d'enfants fabriqués en Chine de niveaux dangereux de formaldehyde, substance cancérigène utilisée pour donner un effet repassé aux habits. Les tests étaient réalisés dans le cadre d'une émission de télévision qui sera diffusée mardi.

Pékin assure que les problèmes avec les produits chinois sont des cas isolés et souligne que la Chine n'est pas le seul pays à rencontrer ces difficultés: l'administration de contrôle de la qualité a annoncé lundi avoir renvoyé 272 stimulateurs cardiaques importés des Etats-Unis car leur mécanisme ne satisfaisait pas aux exigences de régularité imposées par la réglementation chinoise.


- Des lois, des volontés, des annonces, plus de sévérité -

Un médecin avoue avoir prescrit du viagra à Francis Evrard


Le Figaro • Affaire Évrard : un médecin prétend avoir prescrit du Viagra • L’homme, employé à la prison de Caen, affirme n'avoir pas eu accès au dossier judiciaire de son patient, condamné à trois reprises pour des attentats à la pudeur et des viols sur mineurs.

Le Figaro"Créer un hôpital fermé pour pédophiles, c’est recréer le bagne de Cayenne" • INTERVIEW. Praticien hospitalier à la prison de la Santé, Sylvie Balanger critique les mesures prônées lundi Nicolas Sarkozy.


Extrait de France 3, 19-20 édition nationale, « ... des surveillants de la prison auraient alterté la direction avant la libération de l'homme qu'ils jugeaient dangereux... Evrard fait partie des irrécupérables et ses amis sont... le même profil que lui, quoi... ce qui m'aurait surpris, c'est qu'il ne revienne pas... une prison ne pourrait répondre à toutes les personnes qui sont condamnées pour cette raison là. Or d'après le chef de l'Etat, aujourd'hui il y aurait 6000 détenus pour agressions sexuelles sur des mineurs dans les prisons françaises » :





TF1-LCI, le 20/8/07, extrait

Un médecin de la prison de Caen, où était détenu le pédophile récidiviste Francis Evrard avant d'être écroué vendredi pour les rapt et viol du petit Enis, a reconnu lui avoir délivré une ordonnance pour du Viagra, a annoncé lundi le parquet de Lille.

(...) Le père du petit Enis est lui reçu ce lundi par Nicolas Sarkozy à l'Elysée. "Je voudrais lui poser beaucoup de questions : comment cela a-t-il pu arriver ? J'ai lu dans la presse que ses codétenus et les gardiens de sa prison étaient sûrs qu'il allait récidiver...", avait-il soupiré dimanche. "Je demanderai au président qu'il tienne les promesses qui m'ont été faites".

Le Monde avec AFP | 19.08.07 - Interrogée sur l'éventualité que ce médicament contre l'impuissance masculine ait pu être prescrit par un médecin de la prison de Caen où Francis Evrard était détenu, la garde des Sceaux avait affirmé : "Tout cela n'est pas avéré."

CAEN (AP) - Le médecin qui a prescrit une ordonnance de Viagra au pédophile Francis Evrard lorsque ce dernier était détenu à la prison de Caen (Calvados) s'est présenté dimanche au commissariat de la cité normande, a-t-on appris de sources concordantes, une information confirmée lundi par le parquet de Lille qui instruit cette affaire.

Ce médecin normand qui, a-t-on précisé de source proche du dossier, a expliqué aux policiers qu'il ne connaissait pas le dossier pénal de Francis Evrard lui a prescrit ce médicament contre l'impuissance masculine le 6 juin dernier.


- Comment cela a-t-il pu arriver ? -

August 19, 2007

Nièvre : fermeture d'un centre aéré après l'interpellation d'un animateur pour viol


Le FigaroUn animateur de centre aéré mis en examen pour viol sur mineureCe jeune homme de 24 ans est soupçonné d’attouchements sur une fillette de 6 ans. Il aurait reconnu les faits durant sa garde à vue.

PARIS (Reuters) - Le cas de Francis Evrard, pédophile récidiviste de 61 ans arrêté mercredi dernier alors qu'il venait de violer un enfant de cinq ans enlevé à Roubaix (Nord), a suscité plusieurs enquêtes et un débat politique sur l'utilité de nouvelles mesures législatives.

La ministre de la Justice Rachida Dati s'est rendue à Lille dimanche où elle a rencontré la famille de la victime, Enis, les magistrats et les enquêteurs intervenus dans l'affaire.

Le Garde des sceaux a confirmé qu'une enquête du ministère de la Santé était ouverte pour déterminer comment le suspect de 61 ans était parvenu à se procurer le Viagra qu'il détenait sur lui au moment de son arrestation.

Lors de sa garde à vue, ce multi-récidiviste, déjà condamné trois fois et qui a passé la majeure partie de sa vie en prison depuis 1975, a déclaré aux policiers que le stimulant sexuel lui avait été prescrit à sa demande par un médecin de la prison de Caen, juste avant sa sortie le 2 juillet dernier au terme de 18 ans derrière les barreaux.

Il assure avoir obtenu l'ordonnance en expliquant qu'il souhaitait avoir des rapports avec des femmes à sa sortie de détention et assure avoir acheté le médicament dans une pharmacie de Rouen. "Tout cela n'est pas [juridiquement] avéré. (...) En détention, on ne peut pas recevoir d'ordonnance médicale", a dit Rachida Dati aux journalistes à Lille.

Les médecins travaillant en détention sont indépendants de l'administration pénitentiaire et relèvent de l'administration de la Santé.

Seul le juge d'instruction en charge de l'affaire principale, où Francis Evrard est mis en examen et écroué pour "enlèvement séquestration, viol aggravé en récidive, agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans", pourra lever le secret médical et faire la lumière sur l'épisode.

REUNIONS MINISTERIELLES

Le Premier ministre François Fillon, Rachida Dati, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie et la ministre de la Santé Roselyne Bachelot se sont réunis dimanche après-midi à Paris pour préparer une rencontre lundi sur le sujet plus général de la récidive avec le président Sarkozy.

Le chef de l'Etat a souhaité que soient examinées "les mesures qu'il convient de prendre en s'inspirant des exemples étrangers".

Francis Evrard, qui a purgé la peine maximale prévue par la loi, avait été placé à sa sortie de prison sous "surveillance judiciaire" , dispositif le plus sévère lui étant applicable et il devait en théorie se soigner, demeurer à Rouen et répondre aux convocations du juge d'application des peines (JAP).

La dernière loi sur le sujet de la récidive, rédigée par Rachida Dati et qui a été promulguée début août, a soumis les demandes de réduction de peine à l'obligation de soins en détention mais elle n'aurait servi à rien pour Francis Evrard : d'abord traité, il a refusé de poursuivre les soins après justement le refus d'une libération conditionnelle.

Les options qui s'ouvrent au gouvernement sont l'extension des soins médicaux obligatoires après la prison pour inhiber la libido des criminels sexuels (la "castration chimique"), d'éventuelles hospitalisations de force après la prison et l'extension de l'utilisation du bracelet électronique mobile.

Toutes présentent des obstacles : la "castration chimique", à l'efficacité encore douteuse, fait l'objet depuis 2004 de tests médicaux qui sont au point mort. L'hospitalisation de force sur décision judiciaire pose des problèmes juridiques. Le bracelet électronique mobile, expérimenté actuellement, suppose d'importants moyens techniques et des personnels pour fonctionner efficacement.

Par avance, l'Union syndicale de la magistrature (USM, majoritaire) a stigmatisé ce qu'il appelle une "danse de Saint-Guy législative", rappelé que les lois actuelles sont mal appliquées faute de moyens et demandé des mesures concrètes.

"On a moins besoin de loi que de moyens supplémentaires donnés aux magistrats et aux travailleurs sociaux", a dit samedi à Toulon François Hollande, premier secrétaire du PS.


PARIS - La ville de Palaiseau (Essonne) a annoncé dimanche la fermeture de son centre de vacances de Vaux (Nièvre) à la suite de l'interpellation et de la mise en examen vendredi d'un animateur pour le viol présumé d'une fillette.

Dans un communiqué, la municipalité précise que, "compte tenu de la pression médiatique et de l'inquiétude justifiée des parents", le député-maire François Lamy a pris la décision de fermer le centre aéré après s'y être rendu vendredi. La ville ajoute qu'elle se chargera du rapatriement des enfants accueillis dans le centre et qu'une aide psychologique sera proposée aux parents, avertis au cours du week-end, ainsi qu'aux animateurs.

"L'arrestation s'est déroulée le plus discrètement possible et tout est mis en oeuvre afin que le séjour des enfants puisse s'achever paisiblement", souligne le communiqué. De l'avis de M. Lamy interviewé par i>télé, l'homme ne présentait "aucun signe perceptible de sa capacité à avoir (...) des tendances pédophiles".

"Cet animateur travaillait avec nous depuis deux ans. Il assurait les centres de loisirs, les centres de vacances et (...), de l'avis de tous ceux qui travaillaient avec lui, était quelqu'un de compétent", a expliqué l'élu PS, précisant que l'homme était titulaire du Bafa (Brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur de centre de vacances et de loisirs NDLR), le diplôme de référence en matière d'animation.

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- Dati lance une enquête après l'affaire de pédophilie de Roubaix -

Psychiatrie : des experts trop liés à l'industrie


Liens entre experts définissant les troubles mentaux et cies pharmaceutiques
PsychoMédia(.qc.ca) - Publié le 20 avril 2006, extrait

Tous les psychiatres experts impliqués dans l'écriture des critères pour des troubles comme la dépression et la schizophrénie ont des liens financiers avec les compagnies pharmaceutiques qui vendent des médicaments pour ces maladies, selon une nouvelle analyse.

Des 170 experts qui ont contribué au manuel qui définit les troubles mentaux (le DSM IV : The Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders) qui vont des troubles de la personnalité à la dépendance aux drogues, plus de la moitié avaient de tels liens, incluant 100% des experts qui ont participé aux groupes de travail sur les troubles de l'humeur et les troubles psychotiques.

L'analyse ne révèle cependant pas pas l'étendue de leurs relations avec l'industrie ou si ces liens ont précédé ou suivi leur travail sur le manuel.

"Je ne pense pas que le public soit conscient que les liens financiers soient si importants dans le champs de la psychiatrie" dit Lisa Cosgrove, psychologue clinicienne à l'Université du Massachusetts à Boston, qui a publié cette analyse dans le journal Psychotherapy and Psychosomatics.


Psychiatrie : des experts trop liés à l'industrie
Le Figaro, 24 avril 2006, extrait
Rubrique Sciences & Médecine

La majorité des auteurs du principal manuel de diagnostic des maladies mentales sont liés financièrement à l'industrie pharmaceutique.

LE SOUPÇON circulait depuis vingt ans dans le milieu psychiatrique. Mais la preuve vient d'en être administrée par une chercheuse américaine : la moitié des experts psychiatres qui ont participé à la rédaction du plus célèbre manuel de classification diagnostique des maladies mentales (le DSM4 *) sont payés par l'industrie pharmaceutique, qui fabrique justement les médicaments utiles dans ces maladies. Lisa Cosgrove, chercheuse à l'université du Massachusetts de Boston, a publié le 21 avril, dans la revue Psycho-therapy and Psychosomatics, le résultat d'une enquête très fouillée sur les liens des experts avec l'industrie : sur les 170 membres des groupes de travail ayant participé à l'élaboration de ce manuel, 95 (soit 56%) ont une ou plusieurs attaches financières avec des firmes. Une enquête révélée jeudi dernier par le New York Times.

(...) Lisa Cosgrove a identifié les membres des panels puis recherché, dans les publications médicales, quels étaient les auteurs qui avaient fait des déclarations de conflits d'intérêt (les revues savantes réclament de plus en plus cette précaution minimale). Elle a également recherché dans des bases de données d'éventuelles participations à des travaux financés par l'industrie.

Experts Defining Mental Disorders Are Linked to Drug Firms
Washington Post Staff Writer
Thursday, April 20, 2006; Page A07

Every psychiatric expert involved in writing the standard diagnostic criteria for disorders such as depression and schizophrenia has had financial ties to drug companies that sell medications for those illnesses, a new analysis has found.

Of the 170 experts in all who contributed to the manual that defines disorders from personality problems to drug addiction, more than half had such ties, including 100 percent of the experts who served on work groups on mood disorders and psychotic disorders. The analysis did not reveal the extent of their relationships with industry or whether those ties preceded or followed their work on the manual.

"I don't think the public is aware of how egregious the financial ties are in the field of psychiatry," said Lisa Cosgrove, a clinical psychologist at the University of Massachusetts in Boston, who is publishing her analysis today in the peer-reviewed journal Psychotherapy and Psychosomatics.

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- Le soupçon circulait depuis vingt ans -

Fête des enfants sous haute surveillance

Radio Canada - La surveillance a été renforcée cette année au parc Jean-Drapeau où se déroule tout le week-end la 19e édition de la Fête des enfants.

Les organisateurs ne veulent pas courir de risque après la découverte, le mois dernier, de sites Internet pédophiles qui recommandaient l'événement à ceux qui voulaient voir des enfants.

En plus des agents du Service de police de Montréal, les employés d'une agence de sécurité privée et des bénévoles sont sur place pour rassurer les participants.

Ce grand rassemblement, qui réunit une trentaine de communautés culturelles, vise à favoriser les échanges et les rencontres. Des jeux, des animations sportives et éducatives de même que des ateliers de création et des spectacles sont prévus samedi et dimanche.

Le porte-parole de la Fête, le comédien et animateur François-Étienne Paré, assure que c'est avec l'esprit tranquille que parents et enfants assistent aux centaines d'activités prévues au programme.

Même s'ils ne se sentent pas trop inquiets, les parents interrogés samedi sur le site se sont tous dits satisfaits des mesures de sécurité. Certains ont insisté sur le fait que des pédophiles sont présents partout.

AIVI - Présentation : AIVI est une association internationale à but non lucratif, animée par un groupe de survivants de l'inceste français, canadiens et belges. Elle a été fondée par Isabelle Aubry, survivante de l'inceste, en 2000. L'association est ouverte aux victimes de l'inceste et à leurs proches et à toute personne citoyenne du monde, désireuse de soutenir la cause que nous défendons. L'inceste n'a pas de frontières, AIVI non plus. Partout où ce fléau sévit, nous avons une raison d'être et d'agir. Notre volonté est de rassembler, d'aider et de porter la parole des survivants de l'inceste qui o­nt vécu ou qui vivent encore sous le poids du silence. Nous sommes ou nous avons été malheureusement très nombreux sur terre dans ce cas, mais paradoxalement tellement seuls et tellement isolés.


Communiqués de presse : Protégeons vraiment nos enfants !
Transmis par: Isabelle actif Samedi, 18 Août 2007 @ 12:29

COMMUNIQUE DE PRESSE
Protégeons vraiment nos enfants !
Association Internationale des Victimes de l'Inceste


Objet : votre réunion de lundi sur la pédocriminalité

Monsieur le Président,

Lundi, vous parlerez des pédocriminels. Sachez que vous parlerez des 3% des pédocriminels qui ont été jugés coupables et condamnés par la justice. Tous les autres violent des enfants chaque jour en toute impunité. C'est pourquoi nous vous demandons d'engager une véritable réflexion sur la protection de l'enfance et non un colmatage d'urgence. Il n'y a aucune recherche scientifique en France sur ce sujet, pas de professionnels réellement formés car il n'y a pas de formations. Croyez-vous qu'avec ça nous puissions avancer ?

Des petits Enis, il y en a des milliers qui souffrent chaque jour au milieu de l'incompétence totale de nos institutions. Depuis des semaines nous tentons de vous en parler, de vous alerter sur ce fléau de santé publique, cette bombe à retardement. Nous sommes à l'âge de pierre en France en ce qui concerne la connaissance de la pédocriminalité et de l'inceste (80% de la pédocriminalité).

Il faut une volonté politique au plus haut niveau pour s'attaquer au problème. Vous entendrez des uns et des autres des solutions miracles. Nous mêmes, victimes de ces pervers, ne nous permettons pas de donner des solutions sans étude scientifique préalable. Guéririez vous le sida avec des "y'a qu'a, faut qu'on" ?. C'est ce qui se passe pourtant. Les victimes sont en colère de voir qui préconise sans avoir plus de compétences que ça ou des compétences auto proclamées. Pourtant, nous connaissons bien mieux ces pervers que quiconque mais nous ne nous permettons pas de jouer les apprentis sorciers.

Alors prenons le problème par le début : études scientifiques, analyse, élaboration d'outils, formations, prévention.

Nous avons rencontré les conseillers de Madame Bachelot, Madame Dati, Monsieur Fillon, tous à l'écoute sur la question mais tous soucieux des moyens pour mener une telle politique. Les moyens, nous le savons, viennent de la volonté politique, des choix effectués au plus haut niveau. Nous vous demandons, Monsieur Sarkozy, de prendre en compte l'intérêt de nos enfants et de déployer ces moyens pour qu'enfin notre pays protège ses futures générations. Car pour le moment, ce n'est pas le cas.

Nous nous tenons à votre disposition pour toute collaboration sur la question.

Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l'expression de nos respectueux sentiments.

Isabelle Aubry, Présidente


En épilogue du livre noir de la garde alternée :

« La résidence alternée : une bombe à retardement. »
Edwige Antier (2005)

« L'EXPLOSION du nombre des séparations parentales avec des enfants de plus en plus jeunes et la généralisation de la résidence alternée font prendre le risque d'un véritable problème de santé publique pour l'avenir. »

Page 109, d'un synthèse et à propos d'idéologies : « Le plus préoccupant pour l'avenir, reste la nécessité d'une démarche courageuse de l'institution politique. Informée du désastre en devenir pour de nombreux enfants mais terrorisée par les injonctions de lobbies idéologiques, ellle devra pourtant affronter le problème de société qui se pose chaque jour de façon plus précise dans l'indifférence générale »


Voir également au 3 décembre 2005, « Alerte au risque de pédophilie » ou encore « Outreau, la société face à ses dérives ».


« Le temps des victimes »
De Caroline Eliacheff
et Daniel Soulez Larivière
Albin Michel, décembre 2006

En préface :





Page 11, 1., « Tous égaux » : « L'intérêt grandissant que suscitent les victimes procède des meilleures intentions dans le meilleur des régimes possibles : la démocratie. Dans les pays totalitaires où elles sont bien plus nombreuses, les victimes sont aussi moins bien traitées, à moins que des organisations humanitaires, venues de pays démocratiques, ne volent à leur secours... »

« La vérité qui déboule à l'audience est un produit de la superstition. Lachée du ciel ou déchiffré dans les cris du supplicié ou les larmes de la victime, elle n'a pas été formée par une enquête serieuse et impartiale mais par un décrêt paré d'autorité de l'Etat. Sous prétexte que le fait à juger a engendré du mal et de la souffrance, les fonctionnaires de la justice tournent le dos à la raison et au bon sens. »
Eloge de la barbarie judiciaire
Thierry Levy, ed. Odile Jacob

Page 14, « La politique de la compassion • C'est ainsi que la compassion est devenue une qualité pour un homme politique, de droite comme de gauche, quelle que soit sa fonction : maire, ministre des Transports, de la Justice, de l'Intérieur ou de la Santé, président de la République. La manifester par des paroles d'appaisement ne suffit pas. Il doit être présent là où sont les victimes, recevoir les proches, faire des promesses pour l'avenir, y compris promouvoir de nouvelles lois sous la pression de l'opinion publique. L'homme politique doit montrer qu'il est avant tout un être humain comme les autres, que son soucis de l'autre prime sur l'intérêt de l'Etat et, bien sûr, sur ses ambitions personnelles. Il se doit d'être simple, en manifestant naturellement son humanité. »

PARIS (AFP) - Face à la mobilisation des militants anti-corrida, soutenus avec détermination par les Verts, les partis politiques, partagés entre respect des traditions et une opinion de plus en plus sensible à la condition animale, ne sont guère pressés de prendre position.

PARIS (AP), 25 juillet - Après l'accident d'un autocar polonais qui a fait 26 morts dimanche sur la RN85 en Isère, François Fillon a annoncé mercredi la mise en place d'un "audit de tous les itinéraires à forte pente" ainsi que la mise en place d'"un comité interministériel de sécurité" à l'automne.


Page 33, un extrait qui concerne plus particulièrement les travailleurs sociaux de l'OSE France ainsi que le juge pour enfants de Nanterre, une controverse a déjà eu lieu par le passé, entre psychiatres américains et d'Europe du nord :





Au 13 juillet 2007, « Children of Holocaust Survivors to Sue Germany ». Certains professionnels - des révisionistes - du secteur de la protection de l'enfance française se sont directement référé à cette période de l'histoire.

Quoi de l'histoire familiale, des décisions du juge pour enfant de Nanterre ou de la maltraitance et des privations de soins au sein de l'établissement de Taverny de l'OSE France ont pu faire que ma fille aînée Justine ne se sentait pas bien entre 2003 et 2005 ?

D'après les travailleurs sociaux de l'OSE France, Justine souffrait de sa relation père-enfant et c'est en ce sens que le juge pour enfant a tranché : rupture de cette relation.





Le temps des victimes, page 46


Page 79, « Les descendants des victimes » : « Le travail des historiens apporte de nouvelles grilles de lecture permettant aux descendants de retrouver leurs racines, de se réapproprier leur histoire quand elle a été déformée par des mensonges, les oublis ou la propagande, mais aussi de pointer des dysfonctionnements politiques. Comme pour les individus, les catastrophes collectives ont des incidences sur les peuples. (...) C'est envers les injustices d'aujourd'hui, quelle que soit leur nature, sans attendre qu'elles prennent l'ampleur de désastres passés, qu'il nous faudrait réagir. »

Page 81 et suivante, chaptitre 4., « Victime d'être femme » : « ... Il existe une catégorie d'êtres humains qui seraient victimes par état, ce sont les femmes. La cause de leur victimation tient en un mot : ce sont les hommes. "Brimades, précarité, violences conjugales, prostitution, ciminalité, chômage, sexisme : les femmes sont toujours les premières victimes", déclare Christine Ockrent en préambule du livre noir de la condition des femmes.
Il n'en reste pas moins que l'accès progressif des femmes à l'égalité et à la dignité de sujet constitue une véritable révolution dont on peine à mesurer les conséquences alors même que, dans certains pays, il commence juste. »

Le livre noir de la condition des femmes
Dirigé par Christine Ockrent

Editions XO, 2006
« Pour la première fois, un état des lieux de ce que vivent les femmes, partout dans le monde »

L'ultime tabou
Femmes pédophiles
Femmes incestueuses

Par Anne Poiret
Ed. Patrick Robin, 2006

L'ultime tabou, du prologue, en pages 9 et 10 : « Pourquoi pas ? Sous quel prétexte les femmes seraient-elles exemptes de cette tentation, de cette violence, de cette perversion là ? (...) Des femmes qui se taisent, qui laissent faire : complices. D'autres qui agissent. Seules. Cachées par un mur de silence. Une poignée de psys qui parlent d'un nombre croissant de patients abusés par des femmes, des mères, des nourrices... Des victimes confrontées à l'incrédulité des services sociaux : l'horreur de l'inceste. »


- Des pédophiles sont présents partout -

August 18, 2007

Italie : l'AIDAA appelle à une journée de mobilisation en faveur des chats noirs


François Hollande concentre ses critiques sur la politique fiscale de Nicolas Sarkozy
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 18.08.07

TOULON (Reuters) - François Hollande a estimé samedi que les cent premiers jours de Nicolas Sarkozy au pouvoir se soldaient par une facture lourde pour les Français et non par une rupture, maître mot du chef de l'Etat. (...) "Moi ce que je veux, ce n'est pas d'aller chercher Nicolas Sarkozy sur son lieu de vacances mais sur ses lieux de travail et sur ses résultats", a-t-il expliqué.

TOULON (AFP) - "Le défaut de transparence est ce qui caractérise le plus les 100 jours de Nicolas Sarkozy" engagé dans une "présidence de rupture", a jugé le premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande, samedi à Toulon.

"On ne nous dit pas exactement ce qu'ont été les contreparties de la libération des infirmières bulgares; on ne nous dit pas ce qu'a été le choix économique du gouvernement; on ne nous dit pas ce qu'est la situation de l'endettement du pays", a expliqué M. Hollande, lors d'une conférence de presse de rentrée.

Pour le chef du PS, "ce défaut de transparence annonce, avec la politique qui a été mise en place sur le plan économique et fiscal, une facture qui va être présentée aux Français, peut-être dès la rentrée".

Cette facture se présente, selon M. Hollande, sous la forme des franchises médicales, de "la TVA dite sociale, en fait anti-sociale" et de "la contribution qui va être imposée sur tous les Français, compte tenu du déficit de la sécurité sociale, la CRDS".

Pour M. Hollande, les 100 premiers jours de Nicolas Sarkozy à la tête de l'Etat marquent "une présidence de rupture. Dans le langage d'abord, c'est lui qui parle et présider pour lui c'est parler. Rupture dans la pratique institutionnelle: il n'y a plus de Premier ministre, plus de gouvernement, c'est lui qui décide".

"Et aussi une rupture dans le style, il essaie toujours d'être dans le fracas, dans l'annonce, dans l'incantation", a-t-il encore estimé.





Le matin(.ch), L'UDC "fusille" la gauche et les étrangers


ROME (AFP) - Plus de 60.000 chats noirs disparaissent chaque année en Italie, victimes de la superstition qui leur attribue des pouvoirs maléfiques, a affirmé samedi une association italienne de défense des animaux.

"Des cas de chats noirs tués par des personnes bêtement superstitieuses, ou durant des rites ésotériques, voire sataniques, nous ont été signalés", écrit l'association italienne de défense des animaux et du territoire (Aidaa) dans un communiqué.

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- Les chats noirs, victimes de la superstition -

A charge pour les enquêteurs de vérifier ces affirmations


BRUXELLES (Reuters) - La fillette aperçue le mois dernier en Belgique n'est pas Madeleine McCann, la Britannique de quatre ans disparue le 3 mai au Portugal, a conclu la police belge, citée par différents médias locaux.

Une femme avait prévenu la police en juillet après avoir aperçu une fillette, pensant qu'il pouvait s'agir de Madeleine McCann. La petite fille était accompagnée d'un homme d'une quarantaine d'années et d'une jeune femme.

Il s'agit en fait de la fille d'un Belge vivant à Hoogstraten, dans le nord de la Belgique.

Depuis la disparition de Madeleine McCann, plusieurs témoignages l'ont signalée dans le monde entier, du Maroc à l'Argentine, mais aucun n'a été authentifié.

Actualité | France
Le violeur présumé d’Enis arrêté avec du Viagra sur lui
Le Figaro, le 18 août 2007

Le pédophile multirécidiviste a affirmé aux enquêteurs s’être fait prescrire ce médicament contre l’impuissance par le médecin chargé de son suivi judiciaire.

Du Viagra dans les poches d’un pédophile multirécidiviste ? Selon des sources concordantes de l’Agence France Presse confirmant une information du Parisien, Francis Evrard, le ravisseur présumé du petit Enis, avait en effet sur lui une plaquette entamée de ce puissant médicament contre l’impuissance au moment de son arrestation mercredi soir.

Le procureur adjoint de la République de Lille, Brigitte Lamy, s'est refusée à tout commentaire sur cet aspect de l'affaire, mais une enquête serait en cours pour déterminer la provenance des pilules bleues.

Comme l'annonçait Le Figaro, Francis Evrard aurait en effet affirmé aux enquêteurs, au cours de sa garde à vue, s’être fait prescrire le Viagra après sa sortie de prison, le 2 juillet dernier. Et le médecin ne serait autre que celui chargé de son suivi judiciaire, donc au courant de ses penchants pédophiles. Francis Evrard aurait demandé lui-même à se faire prescrire le médicament, au prétexte de troubles de l’érection. Il devait être soumis à une obligation de soins, de suivi médico-psychologique et de traitement hormonal, qui auraient dû être mis en œuvre à compter du 24 août. Il aurait enfin précisé aux enquêteurs dans quelle pharmacie de Rouen il aurait retiré le Viagra. A charge pour eux de vérifier ces affirmations.

"Totalement scandaleux"

« Si cela est avéré, c'est totalement scandaleux quand on connaît le profil de cet homme », a affirmé à l'AFP l'avocat du père d'Enis, Me Emmanuel Riglaire. Détaillant plusieurs éléments intrigants - les médicaments retrouvés en sa possession dont des somnifères vraisemblablement utilisés pour droguer l'enfant, le Viagra, des images pédophiles qui auraient été découvertes dans sa cellule – l'avocat a estimé qu’« on ne pouvait pas trouver pire organisation ».

Francis Evrard a été mis en examen vendredi et écroué pour « enlèvement et séquestration, viols et agressions sexuelles en récidive » sur mineur de moins de 15 ans. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Fait Divers, PEDOPHILIE.
Le terrifiant profil du ravisseur d'Enis
Le Parisien.fr, le 18 août 2007

Hier soir, Francis Evrard a été mis en examen pour « enlèvement, viols et agressions sexuelles en récidive », puis écroué. Ce délinquant sexuel a longtemps été détenu à Caen (Calvados). Son dossier psychiatrique laissait prévoir une récidive.

Francis Evrard, 61 ans, a encore été longuement interrogé par les policiers, hier, avant d'être mis en examen pour « enlèvement et séquestration, viols et agressions sexuelles en récidive » et écroué dans la soirée. Durant sa garde à vue, l'agresseur présumé du petit Enis, 5 ans, retrouvé dans un garage quelques heures après le rapt mercredi soir à Roubaix (Nord), aurait évoqué des « pulsions » et une incapacité à « s'empêcher » de commettre ces crimes.

Ce délinquant sexuel multirécidiviste, qualifié par les experts psychiatres de « dangereux » et « peu réadaptable », a aussi raconté s'être fait prescrire du Viagra par « un médecin » peu avant de quitter la prison de Caen (Calvados), le 2 juillet

Les enquêteurs ont cherché à vérifier cette affirmation stupéfiante. Ils ont aussi tenté de reconstituer jour par jour ses déplacements et agissements depuis sa libération, ainsi que lors des trois permissions dont il avait bénéficié en 2006 et 2007 pour préparer sa sortie. L'homme n'aurait pas fait d'autres victimes durant ces périodes. Il appartiendra à l'instruction de le confirmer.

L'affaire, qui relance la question de la prévention de la récidive des crimes sexuels, a provoqué un très fort malaise au sein du personnel du centre de détention de Caen. Francis Evrard finissait d'y purger une condamnation à vingt-sept ans de prison, avec sûreté des deux tiers, pour un précédent viol sur mineur jugé en assises à Douai en octobre 1989. « Il fait partie de ces détenus dont on se dit, en les voyant partir, qu'ils risquent malheureusement de recommencer », soupire un surveillant. « On était tous convaincus qu'on le reverrait. Mais on reste impuissants. Au regard de la loi, il avait purgé sa peine. On connaît le problème des conditions du suivi dehors et du manque de structures et de moyens. Mais on s'interroge... On est tous père de famille. On est désolés pour le petit », soulignent plusieurs de ses collègues.

Dans ce centre de détention, 80 % des quelque 400 détenus sont des délinquants sexuels, dont nombre de pédophiles, condamnés à de très lourdes peines.
Francis Evrard y avait été transféré en 2000. « Il demandait peu de chose. Un gars très renfermé, qui n'avait pas de parloir. Sans problèmes au quotidien a priori, comme la plupart des condamnés de ce type. Mais on savait qu'il n'était pas guéri. Dans les propos qu'il tenait, il ne se cachait pas de ses pulsions », raconte un autre surveillant. L'homme s'était constitué une petite retraite en travaillant aux ateliers. Il envisageait d'aller « vivre en Belgique ». Quelques mois auparavant, son ordinateur avait été saisi pour « suspicion de détention d'images pédophiles ». L'analyse du disque dur était encore en cours le 2 juillet, à sa sortie de détention. Francis Evrard avait aussi fait l'objet d'une mesure disciplinaire : une carte postale représentant un petit enfant nu avait été découverte dans sa cellule.

« Une dangerosité criminologique »

En matière de suivi médical en détention, Francis Evrard devait rencontrer un psychiatre une fois tous les deux mois. Il se soumettait au rendez-vous sans problème. Des rapports d'expertises précédant sa sortie, dont « le Parisien » - « Aujourd'hui en France » ont pu connaître certains éléments, soulignaient la menace d'une récidive. L'un, en 2004, parle de « perversion pédophile homosexuelle » entraînant « une dangerosité criminologique » chez un détenu jugé « peu réadaptable ». L'injonction de soins dans le cadre d'un suivi socio-judiciaire est préconisée comme « justifiée » mais jaugée d'une « efficacité incertaine ». Un autre, en 2006, assène que Francis Evrard « n'éprouve pas de véritable culpabilité », bien qu'il soit « conscient et lucide du caractère inacceptable de ses agissements ».

Avis des psychiatres, inquiétudes des personnels... le dossier de Francis Evrard a conduit la justice à le placer, à sa sortie, en « surveillance judiciaire ».
« Il était convoqué par un juge d'application des peines le 24 août à Rouen, où il indiquait avoir élu domicile », a précisé dès avant-hier la vice-procureur de Lille. Cela n'a pas suffi. Lors de ses premiers interrogatoires, l'homme, « calme et loquace », a expliqué avoir dit à Enis, égaré quelques instants par sa grand-mère dans la foule d'une braderie : « Je vais te ramener chez toi. On va aller acheter un jouet. »


- « Si cela est avéré, c'est totalement scandaleux » -

« Je vends mes organes »


Edito du Monde
Avertissement
LE MONDE | 17.08.07 | Extraits

Le président de la République fait ce qu'il dit, et il tient toutes ses promesses. Pour avoir voulu, envers et contre tous - y compris ses propres ministres -, rester fidèle à son grand principe, Nicolas Sarkozy vient d'essuyer un revers limité, mais significatif. Le Conseil constitutionnel a validé, jeudi 16 août, l'essentiel du "paquet fiscal" promis par le candidat Sarkozy et rapidement voté par le Parlement. Mais les neuf "sages" ont refusé que la déductibilité fiscale des intérêts d'emprunts immobiliers s'applique aux prêts déjà en cours.

(...) Le côté "rouleau compresseur" de M. Sarkozy fait partie des aspects de sa personnalité qui ont séduit les Français. Mais cette hyperactivité, cette volonté d'être sur tous les fronts et d'avoir, éventuellement, raison contre tout le monde, peut lui jouer des tours. La décision du Conseil montre qu'il reste quelques freins au pouvoir de l'"hyper-président". Elle constitue aussi un avertissement sans frais, dont il devrait tenir compte pour la suite.

Un article de la Dépèche du Midi du 17 Août 2007.


DÉTRESSE. SANS RESSOURCES, UN TOULOUSAIN AU
BOUT DU ROULEAU ENVISAGE DE VENDRE SES ORGANES
À LA SCIENCE POUR REMBOURSER SES DETTES.

« Je vends mes organes »


Surnager, à tout prix. Quitte à vendre ce qui n'a pas de prix. Criblé de dettes, Christian Chamoulaud, un quinquagénaire toulousain au chômage, a envisagé il y a quelques jours de faire commerce de ses organes pour survivre. Pour cet homme aux abois, il n'y avait pas d'autre alternative : « Il faut se déplacer pour travailler et je n'ai rien. J'ai voulu vendre un rein ou un bout de foie pour m'acheter un vélomoteur. Je vendrais mon cœur si c'était possible. Pourquoi ? Pour pouvoir enfin sortir de ce cercle vicieux, ce système qui me bloque de tous les côtés, qui me refuse un découvert et tout emprunt ». Christian ne possède plus rien sinon son propre corps : « Je n'ai pas peur de la mort ; la seule chose qui me fasse vraiment peur, c'est de souffrir ».

La souffrance, Christian la tutoie depuis sa naissance. « Enfant de l'assistance publique » comme il dit, il a été enlevé à quatre ans à la garde de ses parents, dans les Charentes. Acculés à la faillite après avoir multiplié les mauvaises affaires, ils ne pouvaient plus subvenir aux besoins de leurs neuf enfants. D'une famille d'accueil l'autre, Christian en bave des ronds de chapeau. Dans une ferme de la Charente profonde, à sept ans, il récure l'étable. A table, il est au pain et à l'eau tandis que les autres enfants ont droit à de l'omelette. Il trouve un semblant d'équilibre de onze à dix-huit ans dans une famille qui l'a « toujours considéré comme l'un de ses propres enfants ». Il apprend la menuiserie, se marie… C'est le seul moment de sa vie où il se sent vraiment heureux.

Il a 25 ans et crée une petite entreprise de menuiserie, transport de colis et nettoyage. Ce n'est pas une multinationale et il vivote chichement. « C'était juste-juste ; on n'a jamais roulé sur l'or. » Son premier divorce l'assèche complètement. C'est la fin de la petite entreprise. C'est aussi le début de la galère.

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- Il espère « acheter de quoi se déplacer… » -