July 25, 2007

Fumer c’est mal

Fumer c’est mal, et vouloir faire arrêter les autres c’est dangereux. L’ancien champion du monde des poids lourds britannique James Oyebola, 47 ans, est entre la vie et la mort après avoir pris une balle dans la tête à la sortie d’une boîte de nuit londonienne.

Son crime: avoir demandé à ses voisins d’éteindre leur cigarette, comme la législation les y oblige depuis le 1er juillet. Les hommes l’ont plutôt mal pris, et ont sorti leur revolver.

20Minutes.fr, éditions du 24/07/2007
Un ancien boxeur voulait que ses voisins éteignent leur cigarette




Devant la prison de Bapaume le 21 juillet


LILLE (AFP) - L'ancienne militante d'Action directe Nathalie Ménigon, à qui un régime de semi-liberté a été accordé à partir du 2 août, a été transférée mardi du centre de détention de Bapaume (Pas-de-Calais) à celui de Toulouse, a-t-on appris mercredi auprès de l'administration pénitentiaire.

PAU (AP) - "Les investigations sur Pau et sur Toulouse n'ont révélé aucune infraction pénale, mais l'enquête se poursuit" dans l'affaire Vinokourov " et des auditions sont à prévoir", a déclaré mercredi matin à l'Associated Press le procureur de la République de Pau Erick Maurel.

ORTHEZ, Pyrénées-Atlantiques (Reuters) - Maillot jaune sur les épaules, le Danois Michael Rasmussen a été copieusement hué par le public du Tour de France au départ de la 16e étape à Orthez.

PARIS (AFP) - Le numéro national destiné aux femmes victimes de violences conjugales, le 3919, mis en place en mars dernier par le précédent gouvernement a reçu près de 7.500 appels depuis son démarrage, soit en moyenne, 80 appels par jour, selon un premier bilan publié mercredi.




Les coureurs de huit équipes ont
protesté contre le dopage - AFP


PARIS (AFP) - L'Union cycliste internationale (UCI) s'apprête à annoncer un contrôle antidopage positif à la testostérone sur le Tour de France, constaté sur la 11e étape entre Marseille-Montpellier le 19 juillet, révèle mercredi le site internet du quotidien l'Equipe.


L'administration refuse d'alléger la détention du nationaliste corse qui s'était défenestré
LE MONDE | 25.07.07 | Extrait

Dans un soit-transmis (un document judiciaire), adressé le 18 juillet au suveillant-chef de la maison d'arrêt de la Santé dont dépend administrativement Dominique Pasqualaggi, le magistrat souligne que, "eu égard aux circonstances exceptionnelles actuelles", le détenu peut recevoir les visites de sa mère et de sa soeur "sans contrainte de temps ni de nombre" et ce pour "une durée de validité limitée à deux mois". Cette mesure a fait suite à la décision prise le 17 juillet par le juge des libertés et de la détention de maintenir Dominique Pasqualaggi en prison "sous réserve d'un suivi médical permettant de vérifier la compatibilité de son état de santé et de la détention".

Las. Lorsque, le 19 juillet, la mère et la soeur du prévenu se sont présentées à l'hôpital de la prison de Fresnes munies de l'autorisation judiciaire, le personnel pénitentiaire leur a fait savoir que cette mesure n'était pas valable.

Il leur a été signifié qu'elles n'avaient qu'à se plier à la réglementation des parloirs de famille en vigueur : à savoir une demi-heure le lundi, le mercredi et le samedi.


PARIS (AFP) - La présidente de la SNCF Anne-Marie Idrac a estimé mercredi que la future loi sur le service minimum dans les transports serait "à même de provoquer un choc culturel" dans l'entreprise publique, où "la grève est trop souvent le point de passage obligé de la négociation".


Cyclisme, lefigaro.fr [25/07/2007 13h47]
Et ça continue

Après Alexandre Vinokourov, L’Equipe annonce ce mercredi que l’Union Cycliste Internationale devrait annoncer dans les heures qui viennent l’existence d’un nouveau cas positif. Le Kazakh, lui, nie en bloc.


Actualité | France
Tirer les leçons du drame de Laffrey

lefigaro.fr, extraits - Après l’accident qui a causé la mort de 26 pèlerins polonais, François Fillon a annoncé mercredi une série de mesures.

Surtout ne pas attendre.
C’était l’état d’esprit de François Fillon mercredi.


Actualité | France
L’ETA s’invite sur le Tour de France
lefigaro.fr, extraits - Deux explosions de faible puissance ont eu lieu après le passage des cyclistes.

Le Tour n’avait pas besoin de cela. Déjà assommé par les affaires de dopage, voilà maintenant la Grande Boucle confrontée au séparatisme de l’organisation basque ETA.


Après Vinokourov, le Tour de France entaché par un nouveau cas de dopage
LEMONDE.FR | 25.07.07 | Extrait

Au lendemain de l'annonce du contrôle positif du Kazakh Alexandre Vinokourov, mardi 24 juillet, le Tour de France a été rattrappé par un nouveau scandale. L'Italien Cristian Moreni, de l'équipe française Cofidis, a subi un contrôle positif à la testostérone à l'issue de la 11e étape du Tour de France, entre Marseille et Montpellier, le 19 juillet, indique mercredi 25 juillet le site Internet de L'Equipe.


- Et vouloir faire arrêter les autres c’est dangereux -

July 24, 2007

Nicolas Sarkozy défend le rôle de son épouse en Libye


BRUXELLES (AFP) - Le leader flamand Yves Leterme, chargé de former le gouvernement belge, a reconnu avoir commis une "faute" en entonnant la Marseillaise lorsque la télévision publique francophone l'avait invité à chanter l'hymne belge.

COLMAR, Bas-Rhin (Reuters) - Les seize co-accusés de Pierre Bodein, qui ont été acquittés il y a deux semaines par la cour d'assises du Bas-Rhin, ne seront pas rejugés, le parquet général ayant renoncé à faire appel.

(...) Le procureur général, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse, a précisé que sa décision avait été prise à l'issue d'une "vaste concertation" avec les magistrats du parquet et la partie civile et qu'elle était "consensuelle".

(...) Il s'est élevé contre les parallèles établis par certains avocats et médias entre l'affaire Bodein et celle d'Outreau qui avait abouti à l'acquittement de 13 des 17 personnes accusées de pédophilie lors de deux procès en 2004 et 2005.

Dans les deux affaires, la mise en cause des accusés était fondée sur des témoignages d'enfants suivis de leurs propres aveux et mises en cause réciproques, sans qu'aucun élément matériel irréfutable ne vienne soutenir l'accusation.

(...) Quant aux seize acquittés, dont huit ont été incarcérés et cumulent près de 15 années de détention provisoire, ils pourront engager une procédure en indemnisation dès mercredi soir, terme du délai d'appel au-delà duquel l'arrêt de la cour d'assises sera définitif.


Alexandre Vinokourov contrôlé positif, son équipe quitte le Tour de France
LE MONDE | 24.07.07 | Extrait

"Une surprise ? Même pas. Rien à dire. Dehors ! Circulez, y a rien à voir", a ainsi déclaré Marc Madiot, le directeur sportif de La Française des jeux. "Je suis triste, c'est un de mes coureurs préférés. On ne peut pas faire ça au cyclisme, on ne peut pas faire ça aux coureurs propres, on ne peut pas faire ça au Tour de France", avouait de son côté le Britannique David Millar, convaincu de dopage par le passé et qui se veut aujourd'hui un ardent défenseur du cyclisme propre.


BRUXELLES (Reuters), 13 juillet - Parlant sous couvert de l'anonymat, des responsables européens n'ont pas caché leur agacement face à ce que certains considèrent comme une tentative du vibrionnant président français de tirer la couverture à lui, à la dernière minute, dans l'éventualité d'un règlement de cette crise à laquelle l'UE travaille depuis des années.




Des dessins du jour du Monde.fr

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a défendu le rôle de son épouse Cécilia dans les tractations qui ont abouti à la libération de cinq infirmières bulgares et d'un médecin qui étaient détenus depuis huit ans en Libye.

"Cécilia a fait un travail tout à fait remarquable", a déclaré le président de la République lors d'une conférence de presse improvisée à l'Elysée.

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- « Une surprise ? Même pas » -

July 23, 2007

Une réponse des services du Garde des Sceaux


NANCY (Reuters), extrait - En requérant un an contre Jamal Dati, qui travaille comme tuyauteur et qui est père d'un garçon de deux mois, l'avocat général a laissé entrevoir la possibilité d'un aménagement de peine qui lui permettrait de préserver sa vie sociale.

Judicial corruption includes : (...) influence of any trial or court settlement, and the enforcement - or not - of court decisions and sentences - De source Transparency International, voir au 12 juillet.

A la suite, une réponse à mes correspondances de mai 2007 à l'attention de monsieur le président de la République. J'attend encore une réponse à mes lettres et pli recommandé datés du 20 juin et du 4 juillet 2007 à l'attention de madame le Garde des Sceaux et ministre de la Justice : « Je reste dans l’attente d'une proposition de rendez-vous de votre part et je vous prie de croire, ... »

A quoi bon suivre le conseil de monsieur Le Borgne, à la suite, et ressaisir le juge pour enfant de Nanterre alors que ce dernier ainsi que le procureur de la République de Nanterre ont fait montre de partialité, à plusieurs reprises déjà ? Quoi qu'il en soit, j'apprend que l'un ou l'autre de « [mes] courrier[s] » de mai 2007 « a été transmis à madame la Garde des Sceaux, ministre de la Justice ».

Je n'exclue pas d'avoir à relancer madame la Garde des Sceaux et ministre de la Justice.




Un format lisible


- Patience et longueur de temps -

Insolite : Rachida Dati rencontre le docteur Magali Bodon-Bruzel


A supposer que Rachida Dati me réponde et daigne me recevoir, je vais insister, je pourrais lui exposer le contenu du dossier d'assistance prétendue éducative de mon aînée, Justine. Le Garde des Sceaux et ministre de la Justice ne pourra pas prétendre qu'elle n'a pas accès au dossier de Justine dont l'essentiel est depuis longtemps publié sur Internet.

D'autre part, Rachida Dati aurait donc déjà fait connaissance du docteur Magali Bodon-Bruzel, l'expert psychiatre qui a été missionné par le juge pour enfant de Nanterre. Rachida Dati a surtout pu découvrir ce que sont « des états dignes des urgences psychiatriques ».

PARIS (AFP) - La Garde des Sceaux Rachida Dati a visité lundi la maison d'arrêt de Fresnes (Val-de-Marne) où elle a pu s'entretenir avec de jeunes détenus et se faire décrire le travail d'une unité de soins psychiatriques établie dans la prison.

L'"unité psychiatrique hospitalière" (UPH) de Fresnes, d'une capacité de 44 lits, accueille des détenus malades, schizophrènes ou maniaco-dépressifs, qui sont généralement dans "des états dignes des urgences psychiatriques", a expliqué le docteur Magali Bodon-Bruzel, responsable de l'UPH.

Attentive à l'exposé
, en présence du directeur de l'Administration pénitentiaire Claude d'Harcourt, Mme Dati s'enquiert de la moyenne d'âge des patients (en l'occurrence 30 ans) et de la possibilité de répondre 24 heures sur 24 à une éventuelle crise suicidaire, principale angoisse du personnel.

"Un psychiatre est toujours joignable", répond le Dr Bodon-Bruzel qui regrette au passage qu'il y ait en prison "de plus en plus (de détenus) pour lesquels on s'interroge sur le pourquoi de leur présence". Pour ceux qui relèvent de la psychiatrie "on espère quelques non-lieu", dit-elle.

S'ensuit une description des moyens thérapeutiques réservés aux délinquants sexuels, qui incite la ministre à rappeler qu'un volet de la loi anti-récidive prévoit pour eux l'obligation de soins. "Les dispositions prises seront tout à fait adaptées", assure-t-elle.

Lors de cette quatrième visite de prison depuis sa prise de fonctions en mai, Mme Dati a aussi fait une halte dans un atelier d'assemblage d'équipements automobiles où travaillent des détenus, et s'est entretenue avec un petit groupe dans une salle de musculation.

Entre deux exercices à la barre fixe un jeune d'origine maghrébine s'est plaint d'être en détention provisoire depuis 22 mois dans un dossier instruit par un juge antiterroriste. "Madame la ministre jamais je n'ai voulu poser une bombe, c'est anti-islamique!". Mme Dati prend le temps d'écouter mais explique qu'elle ne peut "prendre position en tant que ministre". "Les juges d'instructions sont indépendants, je n'ai pas accès à leurs dossiers".

La maison d'arrêt de Fresnes accueille actuellement 2.236 détenus pour 1.348 places soit un taux d'occupation dépassant les 160%.




La Garde des Sceaux Rachida Dati a visité lundi
la maison d'arrêt de Fresnes (Val-de-Marne)


PARIS (AP) - "Ambitieuse" pour la France, afin qu'elle soit "de retour" sur le terrain des droits de l'Homme, la secrétaire d'Etat Rama Yade souhaite "en finir" avec "l'arrogance française", en recensant toutes les condamnations du pays par la Cour européenne des droits de l'Homme.

"Il faut en finir avec ce que certains appellent l'arrogance française"
, déclare la secrétaire d'Etat chargée des Affaires étrangères et des Droits de l'Homme dans un entretien au "Parisien-Aujourd'hui en France" à paraître mardi. "Je vais demander à ce qu'on recense l'ensemble des condamnations de la France par la Cour européenne des droits de l'Homme: je veux savoir pourquoi on a été condamnés et quelles réponses on a apporté".

"Une fois que cela sera fait, je veux faire savoir que si la France ne doit plus donner de leçons au monde, elle a un message à porter", poursuit-elle, avant d'ajouter que la présidence française de l'Union européenne en 2008 sera l'occasion de porter "haut et fort les valeurs des droits de l'Homme".

Exposant ses priorités (les enfants, les droits des femmes, la justice pénale internationale, la liberté de la presse), la secrétaire d'Etat affirme qu'il est "inacceptable" que des défenseurs des droits de l'Homme ne soient pas reçus dans certaines ambassades françaises et souhaite que celles-ci "deviennent des maisons des droits de l'Homme" où "les opprimés du monde entier" trouvent "une oreille attentive".

Estimant que sur le plan politique, "il faut être capable de parler à tout le monde", Rama Yade se justifie sur sa rencontre avec l'un des ministres du président Zine El Abidine Ben Ali lors de son voyage en Tunisie. "Je ne vois pas ce qu'il y a de scandaleux à parler des droits de l'Homme avec les autorités d'un pays, (...) à partir du moment où je m'entretiens aussi avec la vice-présidente de la Ligue tunisienne des droits de l'homme", justifie-t-elle, critiquée par la Ligue française des droits de l'Homme.

Interrogée sur son refus de rencontrer le président congolais Sassou N'Guesso lors de son passage à Paris, elle expliqué avoir "estimé qu'une rencontre dans un hôtel parisien n'était pas le moyen le mieux adapté pour parler des droits de l'Homme".


Pour bien saisir le fond de l'annonce de Rama Yade, « pour la France, afin qu'elle soit "de retour" sur le terrain des droits de l'Homme », voir au 14 décembre 2005, « L'émergence des droits de l'homme en Europe » :

« Détenus battus, rapport disparu, procès suspendu », etc.



Encore un exemple, parmi tant d'autres, l'affaire Olivier Vincent contre France (requète CEDH no 6253/03) : voir le communiqué sur prison.eu.org, « Un prisonnier paraplégique obtient en partie satisfaction ». Voir également au 29 octobre 2006, « Comment fonctionne la HALDE ? ».

Pour ce qui concerne les enfants, les droits de l'enfant, parcourir des rubriques telles que « La protection de l'enfance » ou « La justice de qualité ».


- Rachida Dati : « je n'ai pas accès à leurs dossiers » -

Espagne : elle n'a plus la garde de ses filles parce qu'elle est homosexuelle

Un juge retire la garde de ses filles à une homosexuelle
20minutes.fr, éditions du 23/07/2007

L’homosexualité «influe négativement» sur l'éducation des enfants. C’est l’argument d’un juge de Murcie (sud-est de l'Espagne), qui a décidé en juin dernier de retirer la garde de ses deux filles à une femme divorcée qui en fréquentait une autre. Une décision dénoncée lundi par la Fédération espagnole des lesbiennes, gays, transexuels et bisexuels (FELGTB).

«Sens commun»

Le Parti socialiste (PSOE, au pouvoir) a également réagi en jugeant «inconstitutionnelle» cette décision, car elle établit une discrimination sur la base de l'orientation sexuelle

«Les enfants ont droit à un père et à un mère et non à deux mères et à deux pères. Les spécialistes les plus prestigieux le disent. Et il ne faut même pas être spécialiste: le sens commun suffit. L'homme et la femme sont complémentaires, deux femmes et deux hommes non», déclare l’acte de jugement, cité par le quotidien «El Pais».

Les droits des homosexuels ont pourtant connu de spectaculaires avancées en Espagne sous l'impulsion du gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero, qui a légalisé en juillet 2005 le mariage entre personnes du même sexe. Depuis cette date, il est également possible pour un couple du même sexe, marié ou non, d'adopter des enfants.

En prison pour avoir bronzé seins nus

«Il n'y a pas de précédent de ce type depuis l'approbation de la loi sur le mariage homosexuel», a souligné un porte-parole de la FELGTB, cité sur le site Internet du quotidien «El Mundo».

La radio Cadena Ser a affirmé pour sa part que le juge en question s'était déjà illustré pour avoir ordonné la détention de deux femmes qui bronzaient seins nus sur une plage de Cadix (sud), dans les années 1980.

... avec AFP

Jean a deux mamans soulève un tollé chez les réacs
Sur homoedu.free.fr.

Voir également au 6 octobre 2005, « Deux mamans », « Quand ma fille veut ce livre parce qu'elle adore les images et que je refuse, qu'est-ce que je lui réponds ?»


- Un épineux débat -

Chez PSA, des salariés inquiets

Chez PSA, des salariés inquiets de la disparition du lien social
LE MONDE | 23.07.07 | Extrait

Huit jours après le suicide de Mario Graffi dans l'usine PSA de Mulhouse (Haut-Rhin), ouvriers, cadres, médecins, assistantes sociales, direction des ressources humaines, tous tentent de comprendre pourquoi cinq salariés ont décidé de mettre fin à leurs jours en l'espace de trois mois.

"Je suis totalement désarmé devant cette situation. L'organisation du travail, la sécurité... tout ça je sais faire. Mais les suicides, je ne suis pas formé", lâche soucieux, Jean-Luc Vergne. Le directeur des ressources humaines du groupe PSA Peugeot-Citroën a quitté vendredi 20 juillet un séminaire de direction générale pour se rendre à Mulhouse et soutenir les salariés "dans cette épreuve". "L'encadrement culpabilise", affirme-t-il.

Patrice Le Guyader, directeur des ressources humaines du site, se dit lui aussi dépassé par les événements : "Il y a une répétition que l'on ne s'explique pas. Certains psychiatres avancent un phénomène de stimulation."

A l'atelier de montage, les ouvriers se posent des questions. "Les collègues de travail se regardent et se demandent qu'est-ce qui va se passer. Les gens nous appellent. La direction veut comprendre, elle nous invite à aller voir les salariés, à parler avec eux", reconnaît Roland Adelin, élu CFDT, 54 ans et 35 ans de maison au secteur montage.

Les arrêts maladie en hausse chez SFR
A lire sur 20minutes.fr, extrait :

Alors qu’une salariée a tenté de se suicider samedi, les arrêts maladie sont en hausse chez SFR, a-t-on appris lundi de sources syndicales. En cause, semble-t-il, l’annonce de l’externalisation de trois centres d’appel le 23 mai dernier.

«Période chargée émotionnellement»


- Certains psychiatres avancent un phénomène de stimulation -

La compagne du policier tué à la foire du Trône l'épouse à titre posthume

PARIS (AP) - La compagne du policier tué en avril dernier à la Foire du Trône à Paris alors qu'il intervenait dans une rixe l'a épousé lundi à titre posthume à la mairie de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), en banlieue parisienne.

Cette cérémonie, très rare en France, a été rendue possible par un décret du président de la République Nicolas Sarkozy, a expliqué à l'Associated Press le maire de Rosny-sous-Bois, Claude Pernès.

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- Sans commentaire -

L'enfer

MOULINS (AFP) - Les parents de la petite Audrey, 2 ans et demi, "remplis de haine", n'arrivent pas à comprendre "le coup de folie" de leur neveu, suspecté d'avoir torturé et battu à mort sa cousine, début juillet à Garnat-sur-Engièvre (Allier).

L'enquête se concentre également sur le rôle joué par la mère du jeune homme, soupçonnée d'avoir dissimulé ce drame familial marqué par un contexte de difficultés sociales, a-t-on appris lundi auprès d'une source proche du dossier.

"On est remplis de haine envers mon neveu pour ce qu'il a fait subir à notre petite fille, les coups de pied, les coups de poing, qui en fin de compte l'ont tuée", a déclaré à l'AFP René Delaune, le père de la fillette, domicilié à Yzeure (Allier). "On n'arrive pas à comprendre. Pour nous c'est un coup de folie", a-t-il ajouté.

Audrey, qui passait des vacances depuis la mi-juin chez sa tante, à Garnat-sur-Engièvre, aurait été prise comme souffre-douleur par son cousin de 16 ans, qui l'aurait rouée de coups pendant plusieurs jours, selon les enquêteurs.

La tante aurait remarqué les traces de coups, mais n'aurait pas donné l'alerte pour protéger son fils qu'elle soupçonnait, a indiqué une source proche de l'enquête.

Alors que sa nièce était tombée dans le coma le 7 juillet, la tante ne lui aurait donné qu'une douche froide pour essayer de la réveiller et aurait attendu le lendemain pour la conduire à l'hôpital de Moulins et alerter les parents d'Audrey que leur fille était "tombée". La petite fille est décédée deux jours plus tard, au CHU de Clermont-Ferrand.

C'est l'hôpital qui a alerté le parquet, entraînant l'ouverture de l'enquête. Les parents d'Audrey, dont les enfants étaient suivis par les services sociaux, ont un temps été suspectés, avant d'être innocentés.

"C'est une affaire épouvantable, et d'autant plus épouvantable que les parents ont été placés en garde à vue au moment des faits", a déclaré leur avocate Me Danielle Demure.


Le cousin de la fillette a été mis en examen et écroué pour "coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner par personne ayant autorité sur mineur de moins de 15 ans", selon le parquet de Moulins. L'adolescent ne souffre d'aucun antécédent psychiatrique, est décrit par ses proches comme "gentil" et "pas violent".

Il encourt 15 ans de prison, portés à 30 ans si la cour d'assises lève l'excuse de minorité.

Sa mère et le concubin de celle-ci ont été mis en examen pour "non-assistance à personne en danger et non dénonciation de crime", a indiqué le parquet. Ils risquent jusqu'à 8 ans de prison.

Les six autres enfants de la tante de la victime, qui a été écrouée, ont été placés en famille d'accueil.

TRIPOLI (AFP) - Après huit ans de détention sous l'accusation d'avoir inoculé le sida à des enfants, le dénouement semblait proche lundi pour les infirmières bulgares, dont la commissaire européenne aux Relations extérieures et l'épouse du président français plaident la libération à Tripoli.

TRIPOLI (AFP) - Les tractations pour trouver une issue à l'affaire des infirmières et du médecin bulgares accusés depuis huit ans d'avoir inoculé le sida à des enfants libyens se prolongeaient lundi soir, Sofia dénonçant de "nouvelles conditions inacceptables" de la part de Tripoli.

"La Libye ne contribue pas à la normalisation de ses relations avec l'Union européenne en posant de nouvelles conditions" qui sont "trop ambitieuses et certaines même inacceptables", a déclaré ministre bulgare des Affaires étrangères Ivaïlo Kalfine à Bruxelles, où l'UE devait aborder le dossier.

M. Kalfine a refusé de donner des détails sur les demandes libyennes tandis qu'à Tripoli, le black-out règnait sur les pourparlers en cours entre des responsables du ministère libyen des Affaires étrangères, la Fondation Kadhafi qui a mené les négociations avec les familles et la commissaire européenne aux Relations extérieures Benita Ferrero-Waldner.

L'arrivée en Libye dimanche de cette dernière, ainsi que celle de l'épouse du président français Nicolas Sarkozy, Cécilia, avait pourtant fait naître l'espoir d'un règlement rapide de l'affaire des cinq infirmières et du médecin d'origine palestinienne.

Leur condamnation à mort a été commuée la semaine dernière en peine de prison à vie, ouvrant la voie à leur extradition vers Sofia.

Selon une source diplomatique à Tripoli, la Libye a réclamé une "normalisation complète" de ses relations avec les pays de l'UE "dans tous les domaines" ainsi que des garanties pour le traitement des enfants libyens atteints du sida.

La Libye exige en prime "la réalisation de projets en Libye", dont une autoroute traversant son territoire de sa frontière avec la Tunisie (est) à celle avec l'Egypte (ouest).

Elle réclame également un chemin de fer reliant les ports libyens à des villes africaines, ainsi que la réhabilitation de ses sites archéologiques, a ajouté la même source sous couvert de l'anonymat, précisant que "les discussions étaient très difficiles".

"Sauf développement de dernière minute, les négociations ont peu de chance d'aboutir", a ajouté la même source.

De son côté, Mme Sarkozy a rencontré à Tripoli la fille du dirigeant libyen Aïcha. Mme Sarkozy, dont la mission est plus humanitaire que diplomatique selon Paris, "devrait rentrer dans la soirée", selon une source diplomatique à Tripoli.

Le président français a multiplié pour sa part les consultations, s'entretenant trois fois avec le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, deux fois avec le numéro un libyen Mouammar Kadhafi, et une fois avec le président bulgare Guéorgui Parvanov, selon son porte-parole.

Selon une source officielle libyenne, M. Sarkozy est attendu mercredi à Syrte pour des entretiens avec le colonel Kadhafi, une visite que la présidence française n'a pas confirmé.

Mme Sarkozy s'était déjà rendue en Libye le 12 juillet pour rendre visite aux infirmières accusées depuis 1999 d'avoir inoculé le virus du sida à 438 enfants de Benghazi, deuxième ville de Libye, dont 56 sont décédés.

Les infirmières Kristiana Valtcheva, Nassia Nenova, Valia Tcherveniachka, Valentina Siropoulo et Snejana Dimitrova, ainsi que le médecin Achraf Joumaa Hajouj, ont toujours clamé leur innocence, affirmant que leurs aveux avaient été arrachés sous la torture.

Ils ont reçu le soutien de deux des chercheurs les plus éminents sur le virus, les spécialistes français Luc Montagnier et italien Vittorio Colizzi, pour qui la contamination résultait de mauvaises conditions d'hygiène.

A Paris, le collectif de familles des victimes françaises de l'attentat libyen de 1989 contre un avion DC-10 de la compagnie UTA, a demandé qu'on se montre "vigilant" afin que ce dossier ne fasse pas les frais des efforts pour la libération des infirmières bulgares.

En 1999, six Libyens, dont un beau-frère du colonel Mouammar Kadhafi, ont été condamnés à perpétuité par la justice française pour cet attentat, qui avait fait 170 morts, de dix-sept nationalités différentes, dont 54 Français, dans le désert du Ténéré (Niger).


- Les parents ont été placés en garde à vue -

Le car polonais était en infraction





Actualité | France
Le car polonais était en infraction
Le Figaro, 23 juillet

INFO LEFIGARO.FR Selon les services locaux de l"Equipement, aucune dérogation ne permet aux autocars et aux poids lourds d'emprunter la "rampe" de Laffrey, sauf pour le ramassage scolaire et la désserte locale. Le car polonais n'aurait donc jamais dû prendre cette route. Enquête.

La réglementation : aucune dérogation.





"C'est un scandale, chaque semaine, il y
a des accidents", tempête un habitant du
hameau du Grand Pont - AFP, 23 juillet


VIZILLE (AFP), extrait - Pour le maire de Laffrey, Jean-Jacques Defaite, "il faut faire des accès de détresse dans cette descente". "Depuis que l'on a coupé des virages, on en a fait un toboggan", regrette l'élu.

GRENOBLE, Isère (Reuters) - Les familles des victimes de l'accident d'un autocar polonais dans lequel 26 pèlerins ont péri sont venues à Grenoble afin d'identifier les dépouilles et se recueillir sur les lieux du drame.

Trois jours de deuil national ont été décrétés en Pologne après cet accident survenu dimanche sur une des routes les plus dangereuses de France, normalement interdite aux autocars, qui a fait en outre, 24 blessés, dont 14 dans un état grave


« Depuis que l'on a coupé des virages, on en a fait un toboggan »
POLEMIQUE - A Vizille, on crie au scandale. Les riverains de la côte Laffrey expriment leur ras-le-bol face à la multiplication des accidents... A lire sur 20minutes.fr.



- La réglementation : aucune dérogation -

July 22, 2007

Bébés congelés : le livre de Mazarine sème le trouble


Au 26 septembre 2005, à propos de tabous, « Pourquoi avoir attendu quarante ans ? Trop tôt, me semble-t-il, eût entaché la vérité de réactions passionnelles et entraîné des polémiques inutiles. »

AFFAIRE COURJAULT.
Bébés congelés : le livre de Mazarine sème le trouble
dimanche 22 juillet 2007 | Le Parisien, extraits

Un an après la découverte macabre des bébés congelés à Séoul, et alors que Mazarine Pingeot s'apprête à publier un roman inspiré du terrible drame, le trouble et l'émoi suscités par cette affaire ne cessent pas.

(...) « Même si on ne met pas en doute la culpabilité de cette mère de famille, on doit préserver ses deux enfants »

« J'attends que l'on me présente la pétition, je vais la signer. Même si on ne met pas en doute la culpabilité de cette mère de famille, on doit préserver ses deux enfants. C'est tout même étonnant de voir Mazarine ignorer cela, elle qui a été préservée et mise à l'abri des médias lorsqu'elle était jeune... Elle devrait comprendre ! », s'indigne la tenancière du bistrot de la Place. « Il est trop tôt pour un livre, Véronique Courjault n'a pas été jugée, ses proches sont dans le malheur, son beau-père vient de mourir et ses enfants sont traumatisés ! », s'exclame une riveraine. Samedi matin, quelques Chinonais pétitionnaires songeaient à des actions pour s'opposer à la parution. Ils viennent d'écrire, pour s'indigner, à tous les médias nationaux, et la mère de Jean-Louis Courjault s'est émue auprès de la maison d'édition Julliard.

Sur le plan judiciaire, l'instruction criminelle est toujours en cours.


- L'instruction criminelle est toujours en cours -

« L'affaire » qui empoisonne le climat du Tour


Contador roi du plateau de Beille, Rasmussen se positionne pour la victoire finale
dimanche 22 juillet 2007, 18h00 | leparisien.fr

Deuxième de la première étape pyrénéenne derrière Alberto Contador, Michael Rasmussen prend position comme un candidat sérieux pour la victoire à Paris.

PLATEAU DE BEILLE (AFP) - La présence du Danois Michael Rasmussen dans le Tour de France dérange, irrite, met en colère une partie de la caravane, à commencer par les dirigeants d'équipes françaises effarés de la légèreté coupable du maillot jaune et de son équipe.

"Oui, je suis en colère", se désole Eric Boyer, le manager de Cofidis, quand il est interrogé sur l'"affaire" qui empoisonne le climat du Tour.

"J'ai passé ce stade. Je ne veux plus en parler", assène Marc Madiot, le responsable de la Française des Jeux.
"Vous n'avez qu'à demander à M. Rabobank!"

L'équipe néerlandaise, parrainée par une puissante banque, est au centre des critiques. Encore plus que son coureur, leader en sursis du Tour de France après avoir reçu plusieurs avertissements pour s'être dispensé à plusieurs reprises de dire où il se trouvait. La localisation est indispensable pour procéder à des contrôles inopinés.

Plus d'infos...


- « Je ne veux plus en parler », assène Marc Madiot -

En dépit des efforts, la descente de Laffrey « de plus en plus dangereuse » ?


Accident de car en Isère : « Quelque chose a craqué à l'avant »
20minutes.fr, le 22 juillet, extraits

«Accrochez-vous aux sièges! Les freins ont lâché!», Ce sont les mots qu'a crié aux passagers le chauffeur juste avant que l'autocar polonais ne s'écrase. (...) Une rescapée de l'accident de dimanche (citée par l'agence polonaise PAP) témoigne: «Nous ne roulions pas très vite. Le bus descendait plutôt lentement. Soudainement, quelque chose a craqué à l'avant de l'autocar et nous avons entendu ce cri du chauffeur».

(...) De son côté, le procureur de la République de Grenoble a estimé dimanche qu'il était «trop tôt pour dire» si le car polonais, qui s'est renversé dans un ravin en Isère, «était en infraction».


Soit un individu - ou un groupe - qui poursuit un but de son propre choix, sur lequel il n'appartient pas à l'ethnopsychiatre de porter un jugement de valeur. Si la poursuite de cet objectif produit une situation de stress que le «sujet» (individu ou groupe) apprécie comme telle et si tous ses efforts pour atténuer ce stress par un recours à des contre-mesures nouvelles et (ou) renforcées ne fait qu'accroître le stress, le «sujet» est pris dans les engrenages d'un cercle vicieux. La présence d'un cercle vicieux de ce genre caractérise toute psychopathologie individuelle et toute pathologie sociale - et souvent aussi les maladies organiques.

Du N°1 de la revue Ethnopsychiatrica, 1978, voir au 28 janvier 2006. Au 18 novembre 2006, une citation de Nietzsche, 1844-1900 : « La croyance que rien ne change provient soit d'une mauvaise vue, soit d'une mauvaise foi. La première se corrige, la seconde se combat. »

PARIS (AP) - "C'est toujours les mêmes accidents et les mêmes causes, et malgré tout, on n'arrive pas à sécuriser cette descente", a déploré dimanche le maire de Laffrey (Isère) Jean-Jacques Defaite, "traumatisé" par l'accident sur cette route d'un car transportant des pèlerins polonais qui a fait 26 morts, selon un dernier bilan de la préfecture.

"Ça fait une vingtaine d'années (...) que les pouvoirs publics y mettent énormément d'argent, que les élus se mobilisent pour cet itinéraire", a rappelé M. Defaite sur France-Info, et malgré cela, la descente de Laffrey "est de plus en plus dangereuse".

L'autocar transportant une cinquantaine de pèlerins polonais est sorti de route dimanche matin dans la descente au niveau de la commune de Vizille, au sud de Grenoble, avant de faire une chute d'une vingtaine de mètres et de s'écraser sur la berge d'un torrent. Selon les pompiers, le véhicule a eu un problème de freinage et a défoncé le parapet d'un pont.

Pour le maire de Laffrey, les problèmes mécaniques ne peuvent pas expliquer à eux seuls le nombre élevé d'accidents dans cette côte, puisque "les cars et les autocars de la région n'ont jamais eu d'accident depuis 40 ans".

L'élu a appelé à un aménagement de cette côte meurtrière
, où des habitants de la commune ont encore perdu la vie cette année. Selon lui, la solution pourrait résider dans l'installation de "bacs à sable" en bord de voie, déjà utilisés dans d'autres descentes pour "freiner les poids lourds en perdition". Autre solution possible selon lui, "carrément faire un viaduc et continuer la déviation pour supprimer ce virage hyper dangereux et meurtrier".

Jean-Jacques Defaite s'est dit "démoralisé par l'image de ce territoire" qui souffre "des accidents dans cette descente".

"J'en ai vécu trois accidents comme ça (quand) j'étais jeune, ça m'a marqué, et là je suis complètement traumatisé par ce qui arrive", a-t-il conclu.

Longue de huit kilomètres et présentant une pente de 7%, la descente de Laffrey est interdite aux autocars, sauf pour ceux qui bénéficient d'une autorisation spéciale. En l'occurrence, celui-là n'en avait pas, selon les pompiers. Cette interdiction avait été imposée dans les années 70, après un accident mortel similaire qui s'était produit avec des pèlerins revenant du même lieu de pèlerinage.




A la une du Figaro.fr


Le car "n'aurait pas dû se trouver là", selon François Fillon
LEMONDE.FR avec AFP | 22.07.07 |Extrait

Le ministre de l'écologie, Jean-Louis Borloo, chargé de la sécurité routière, s'est rendu sur place en milieu d'après-midi."Je veux dès demain un véritable recensement de tous les points noirs en France où se sont produits des accidents graves depuis moins de deux ans," afin de "mettre en place un plan d'action", a déclaré M. Borloo.


- Selon les pompiers, l'autocar n'avait pas d'autorisation -

Un contrôleur indépendant pour les prisons, « objectif : garantir les droits fondamentaux »

Une de mes questions d'avril 2006 au ministre de la famille reste sans réponse. Question : « La réforme - du dispositif de la protection de l'enfance - prévoie-t-elle des voies de recours auprès d’une commission ou d’un médiateur qui puissent exercer un réel contre-pouvoir, y compris lorsque la justice est saisie, surtout lorsque les missions sont déléguées au secteur associatif et privé ? »

En France, nous allons bientôt avoir un « contrôleur indépendant des prisons » alors qu'il existe déjà de nombreuses possibilités d'inspections. Il faut donc croire que les dispositifs actuels d'inspection des prisons et autres lieux de détention sont insuffisants.

Au commissariat, ils m’ont annoncé que j’étais en garde à vue pour outrage. Après je me suis allongée par terre dans une cellule de la Goutte d’or. Deux dames étaient avec moi. Personne ne m’a dit un mot. J’ai pensé “je vais mourir dans ce commissariat“.

Un article ainsi qu'une vidéo sur indociles.blogs.liberation.fr : « Vous croyez que c’est normal de me tabasser ? »


De l'arrêt n°204 rendu le 31 mai 2007 par la cour d'appel de Versailles : « Questionnée sur son placement au château de Vaucelles, » Justine « dit ne pas s'y être sentie bien. » Il y a eu, entre autre, plainte pour violence volontaire en réunion, Justine avait déposé et décrit un passage à tabac.

Un contrôleur indépendant pour les prisons
20minutes.fr, 9/7/2007

Elle l’avait promis au tribunal de Bobigny le 22 juin. Rachida Dati a présenté en Conseil des ministres lundi matin le projet de loi créant un «contrôleur général indépendant» de tous les lieux de détention. Objectif : garantir les droits fondamentaux des personnes détenues et retenues, mineures ou majeures.

Emettre des avis

Ce contrôleur sera ainsi chargé du contrôle «des établissements pénitentiaires, mais aussi de lieux tels que les centres éducatifs fermés pour les mineurs délinquants, les locaux de garde à vue, les dépôts de tribunaux, les centres de rétention administrative, les zones d'attente», selon le compte-rendu du Conseil.

Ce pouvoir s'appliquera également aux hôpitaux psychiatriques
, soulignait-on lundi au ministère de la Justice.

Le contrôleur «pourra être saisi par le Premier ministre, les membres du gouvernement et les parlementaires». Les «personnes physiques ou les associations assurant le respect des droits fondamentaux, pourront porter à sa connaissance les situations qui leur paraissent justifier son intervention».

Médiateur

«Il pourra émettre des avis et faire des recommandations pour modifier la législation» et remettra un rapport annuel au président de la République et au Parlement, qui sera rendu public.


Le précédent Garde des Sceaux, Pascal Clément, avait prévu de confier au Médiateur de la République cette nouvelle charge, une mission imposée par le protocole à la Convention des Nations Unies contre la torture, que la France souhaite faire ratifier par le Parlement après l'avoir signé en 2005.

Mais le projet de loi ne mentionne plus le Médiateur. Pourtant, celui-ci a dit lundi rester «à la disposition» du gouvernement. «Il est évident que si on me demande d'assumer cette responsabilité, ce que j'avais proposé, c'est-à-dire mettre en place un ombudsman français, j'en serais très honoré», a déclaré Jean-Paul Delevoye à l'AFP.

Nombreuses possibilités d'inspection

De son côté, le syndicat FO du personnel pénitentiaire, a pris «acte» dans un communiqué du projet de loi, rappelant «son attachement à l'indépendance de tout contrôle» et soulignant «le nombre, déjà important, de contrôles tant au ministère de la Justice qu'au sein d'autorités extérieures».

Il existe en effet déjà de nombreuses possibilités d'inspection des prisons, notamment celles émanant de parlementaires, de magistrats, de l'inspection du travail, des inspections sanitaires et sociales ou encore de la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS).



- Il existe déjà de nombreuses possibilités d'inspection -

Une femme a été retrouvée vivante sur la paroi d'une falaise

LE HAVRE (AFP) - Une femme a été retrouvée vivante sur la paroi d'une falaise de l'estuaire de la Seine à environ 70 m de haut, deux jours après avoir tenté de se suicider en se jetant dans le vide, a-t-on appris dimanche auprès des gendarmes.

La femme de 44 ans a été retrouvée samedi après-midi "affaiblie et déshydratée" dans des arbustes de la falaise sur la commune de Saint-Vigor-d'Ymonville. Elle a été hélitreuillée puis transportée au CHU du Havre.

Selon les gendarmes, elle "aurait glissé" jeudi en tentant de se jeter dans le vide.

Les gendarmes ont été alertés par une personne qui avait remarqué le véhicule de la désespérée stationné en bordure d'estuaire.

Environ 8 % de la population
métropolitaine adulte déclare avoir
fait une tentative de suicide au cours
de sa vie et 2 % présente un risque
suicidaire élevé.
Le taux de récidive
apparaît en outre important, évalué
à 22 % pour les hommes et 35 %
pour les femmes. Au début des années
2000, environ 195 000 tentatives
de suicide auraient donné lieu,
chaque année, à un contact
avec le système de soins.


De source Etudes&Résultats n°488, mai 2006, « Suicides et tentatives de suicide en France »


- Souvent ça rate -

Deux ans et demi, torturée à mort


Il se jette dans les eaux glaciales d'un lac pour acheter le dernier Harry Potter
dimanche 22 juillet 2007, 9h30 | leparisien.fr

Un Australien de 21 ans, à qui le vent avait emporté la preuve d'achat du dernier volet de la saga Harry Potter dans un lac glacé, n'a pas hésité à se jetter dans les eaux froides pour récupéré son précieux sésame. Il a fait une hypothermie.

La folie suscitée par la sortie mondiale du dernier tome de la saga Harry Potter n'a vraiment pas de limite. (...) Un vigile l'a sorti du lac avant qu'il ne soit transporté à l'hôpital pour hypothermie.

Apitoyé, un médecin a appelé une librairie locale pour s'assurer que le fan recevrait son exemplaire de «Harry Potter et les Reliques de la mort» («Harry Potter and the Deathly Hallows»), mis en vente samedi.


AISNE - DELINQUANCE
RTL, 01/08/06, voir au 3 août 2006

Une mineure torturée par cinq adolescentes
Nuit de terreur vendredi dernier dans l'Aisne, à Saint-Quentin, dans un foyer de jeunes filles où l'une des résidentes a été torturée pendant de longues heures par cinq autres adolescentes. ...

Une fillette de deux ans torturée à mort par son cousin dans l'Allier
dimanche 22 juillet 2007, 10h10 | leparisien.fr

Le jeune homme de 16 ans aurait roué de coups de pied et de poings, mais aussi brûlé avec des cigarettes, sa petite cousine venue passer des vacances chez sa tante.

Une petite fille de deux ans et demi a connu un véritable calvaire avant de mourir des actes de tortures infligés par son cousin de 16 ans, alors qu'elle était en vacances chez sa tante à Garnat-sur-Engièvre (Allier).

La fillette, confiée fin juin à sa tante par des parents extrêmement modestes résidant à Yzeure (Allier), est morte le 10 juillet des suites de maltraitances. Elle aurait été rouée de coups de pieds et poings, secouée et brûlée avec des cigarettes pendant plusieurs jours par son cousin, qui l'aurait prise comme souffre-douleur, sans que sa tante ne réagisse, a expliqué une source proche du dossier à l'AFP, confirmant des informations parues dans le quotidien La Montagne.

La tante mise en examen pour non dénonciation de crime

Tombée dans le coma le samedi 7 juillet, elle n'a été emmenée à l'hôpital de Moulins-Yzeure par sa tante que le dimanche 8 juillet. Toujours selon le quotidien la Montagne, dans son édition d'aujourd'hui, l'oncle et la tante auraient néanmoins tenté de la réanimer le samedi soir en lui donnant une douche froide. Sans résultat. Ce qui ne les a pas empêcher ensuite de terminer la soirée à regarder la télévision. Transférée à l'hôpital de Clermont-Ferrand, elle est décédée de ses blessures deux jours plus tard.

Une information judiciaire pour violences ayant entraîné la mort a été ouverte par le parquet de Moulins, qui a confié l'enquête à la brigade de recherches de la gendarmerie. L'adolescent a été placé en détention provisoire.

La tante de la fillette a été mise en examen et écrouée pour non assistance à personne en danger et non dénonciation de crime. Le concubin de cette dernière a été placé sous contrôle judiciaire.

CLERMONT-FERRAND (AFP) - Une fillette de deux ans et demi, qui était en vacances chez sa tante à Garnat-sur-Engièvre (Allier), est récemment décédée des suites de blessures qui lui auraient été infligées par son cousin, âgé de 16 ans, a-t-on appris dimanche auprès de la gendarmerie.

La fillette, confiée fin juin à sa tante par ses parents résidant à Yzeure (Allier), est morte le 10 juillet des suites de maltraitances.

Elle aurait été rouée de coups de pieds et poings, secouée et brûlée avec des cigarettes pendant plusieurs jours par son cousin, qui l'aurait prise comme souffre-douleur, sans que sa tante ne réagisse, a indiqué la même source, confirmant des informations du quotidien La Montagne.

Tombée dans le coma le samedi 7 juillet, elle n'a été emmenée à l'hôpital de Moulins-Yzeure par sa tante que le dimanche 8 juillet. Transférée à l'hôpital de Clermont-Ferrand, elle est décédée de ses blessures deux jours plus tard.

Une information judiciaire pour violences ayant entraîné la mort a été ouverte par le parquet de Moulins, qui a confié l'enquête à la brigade de recherches de la gendarmerie.

L'adolescent a été placé en détention provisoire.

La tante de la fillette a été mise en examen et écrouée pour non assistance à personne en danger et non dénonciation de crime. Le concubin de cette dernière a été placé sous contrôle judiciaire.


Journal La Montagne, rubrique Temps Fort
Une fillette de 2 ans battue à mort par son cousin de 16 ans


Une fillette de 2 ans qui était en vacances chez sa tante a succombé aux blessures que lui aurait infligées son cousin de 16 ans. Et la tante n’aurait rien fait pour arrêter les actes de torture de son fils.

Soupçonné d’homicide, un adolescent de 16 ans aurait battu à mort sa cousine germaine, une fillette de 2 ans et demi à laquelle il aurait fait subir une répétition de tortures jusqu’à ce que mort s’en suive.
(...)
En confiant leur bébé, mi-juin, pour les vacances, à sa tante de Garnat-sur-Engièvre, son père et sa mère, un couple extrêmement modeste domicilié à Yzeure, parents de trois autres enfants, dont deux de 12 et 9 ans placés en famille d’accueil, pensaient pourtant l’avoir mis entre de bonnes mains.

L'enfant a été prise comme souffre-douleur

Mais au cours du dernier séjour de la fillette à Garnat-sur-Engièvre, l’un des fils de la tante aurait pris l’enfant comme souffre-douleur et l’aurait torturée. Il l’aurait, entre autres, pendant plusieurs jours, roué de coups de pieds et poings, violemment secoué à plusieurs reprises ou encore brûlé de façon répétée avec des cigarettes.

La tante pouvait-elle ne pas le savoir, alors que de multiples et grosses blessures tuméfiaient le visage et le corps de la fillette ? Elle ne serait, en tout cas, jamais intervenue pour arrêter son fils.

Une interminable agonie

Et le terrible calvaire de la petite fille s’est conclu par une interminable agonie. Le samedi 7 juillet au soir, (...) la fillette aurait sombré dans le coma. Sans que le couple semble beaucoup s’en inquiéter.
Il lui aurait simplement donné une douche froide pour tenter de la réanimer. Sans résultat. Ce qui ne les aurait pas empêchés de terminer la soirée en regardant la télé.

Ce n’est que le lendemain matin, dimanche 8 juillet, que la tante, en constatant que sa nièce n’avait toujours pas repris connaissance, l’a emmenée au centre-hospitalier de Moulins Yzeure. La petite fille a ensuite été rapidement transférée à l’Hôtel-Dieu, à Clermont-Ferrand, où elle a succombé à ses blessures, le mardi 10 juillet.

Après leur garde à vue à la brigade de recherches de Moulins, suivie d’une présentation devant le parquet, l’adolescent de 16 ans a été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Moulins-Yzeure, sa mère en détention provisoire à la maison d’arrêt de Bourges et son concubin a été mis sous contrôle judiciaire. Mais aucune information sur ce drame n’a jamais filtré de la part du parquet de Moulins et des gendarmes qui ont mené l’enquête.


- Elle était en vacances chez sa tante -