January 10, 2008

Quelque 878 véhicules brûlés et non 372

PARIS (AFP) - Quelque 878 véhicules ont été brûlés au cours de la nuit du 31 décembre 2007 au 1er janvier 2008, selon un bilan actualisé à la hausse jeudi par le ministère de l'Intérieur après la révélation de nouveaux chiffres par Europe 1.

Selon le ministère, ce bilan est en "baisse de 9,7%" par rapport à l'année précédente, contrairement à ce qu'indique la radio, qui évoque une hausse de 10%.

Le ministère n'avait toutefois jamais publié de bilan définitif des incendies de véhicules pour la nuit du 31 décembre 2006 au 1er janvier.

Concernant la Saint-Sylvestre 2007-2008, le mardi 1er janvier, la Direction générale de la police nationale (DGPN) faisait état d'un bilan "arrêté à 06h00" de "372 véhicules incendiés contre 397 l'année précédente (-6,72%) dont 273 volontairement et 99 autres par propagation".

La DGPN s'est ensuite systématiquement refusée à compléter son bilan, estimant que ce ne serait "pas significatif".


Or, jeudi matin, sur son site internet, la radio Europe 1 avançait que "au moins 746 véhicules" avaient été incendiés au cours de cette nuit de la Saint-Sylvestre.

Les chiffres donnés par la DGPN, arrêtés à 06h00 le 1er janvier, "ne peuvent prendre en compte que les incidents constatés à cette heure par les forces de sécurité", convient le ministère de l''Intérieur jeudi.

"Dans les heures et les jours qui suivent, de nouveaux sinistres sont découverts et déclarés par les propriétaires des voitures concernées, ce qui entraîne logiquement une modification à la hausse du bilan global (qui) s'établit cette année à 878 véhicules détruits, en baisse de 9,7% par rapport à l'an dernier (973 véhicules)", a-t-on précisé de même source.

Aucun bilan définitif du nombre des véhicules brûlés au cours de la nuit de la Saint-Sylvestre 2006-2007 n'avait été communiqué par le ministère de l'Intérieur ou une de ses directions, celui de "973 véhicules" avancé officiellement jeudi n'apparaissant qu'un an plus tard.

Plus d'infos...

- « Pas significatif » -

35 heures : Nicolas Sarkozy retourne sa veste ?


PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy, qui a souhaité mardi lors d'une conférence de presse la fin des 35 heures en 2008, a franchi une nouvelle étape dans la déconstruction des lois Aubry de 1998 et 2000 sur les 35 heures, après l'encouragement aux heures supplémentaires en octobre et le rachat des RTT en décembre.

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy déclare souhaiter que 2008 voit la fin de la semaine des 35 heures.

Prié de dire, lors de la première conférence de presse de son quinquennat à l'Elysée, s'il souhaitait que cette année soit celle de la fin des 35 heures, il a répondu : "Pour dire les choses comme je les pense, oui."

PARIS (AP) - "C'est faux!" Après avoir pour la première fois clairement avoué la veille qu'il voulait en finir avec les 35 heures en 2008, Nicolas Sarkozy a rectifié le tir mercredi pour éteindre l'incendie, affirmant qu'il ne comptait pas remettre en cause la durée légale du travail et accusant ses détracteurs d'avoir "menti".




Le Canard n° 4549


PARIS (AFP), 26 décembre 2007 - La socialiste Ségolène Royal a accusé mercredi Nicolas Sarkozy de "mettre en cause l'indépendance et la dignité de la fonction présidentielle", reprochant au président de la République son "comportement ostentatoire".

"Le comportement de Nicolas Sarkozy met en cause l'indépendance et la dignité de la fonction présidentielle", a déclaré Mme Royal dans un bref communiqué.

"Il faut que Nicolas Sarkozy arrête de nous provoquer par son comportement ostentatoire et cesse d'être à la charge des milliardaires dont une partie des affaires dépend de l'Etat", a-t-elle ajouté.

M. Sarkozy a déclenché la critique à gauche en utilisant l' avion privé de l'homme d'affaires Vincent Bolloré pour se rendre en Egypte, pour des vacances de fin d'année.


- C'est faux ! -

January 9, 2008

Un membre de l'Arche de Zoé mis en examen par un juge parisien

PARIS (AFP) - Un des six membres de l'Arche de Zoé condamnés au Tchad et désormais incarcérés en France a été mis en examen mercredi par un juge parisien, et deux autres ont été entendus comme témoins assistés dans le volet français du dossier, a-t-on appris de sources proches du dossier.

Les trois autres membres de l'association condamnés au Tchad pour tentative d'enlèvement d'enfants et incarcérés en France ont quant à eux été placés mercredi en garde à vue dans les locaux de la brigade de protection des mineurs avant leur présentation à un juge, probablement jeudi, selon une source judiciaire. Il s'agit du président de l'association, Eric Breteau, de sa compagne et assistante, Emilie Lelouch, et du médecin Philippe van Winkelberg.

Alain Péligat, logisticien de l'équipe, a été mis en examen pour "aide au séjour irrégulier de mineurs étrangers en France", un délit passible de 10 ans d'emprisonnement et de 750.000 euros d'amende, a déclaré à l'AFP son épouse, Christine Péligat.

Nadia Merimi, l'infirmière de l'équipe, et le logisticien Dominique Aubry ont quant à eux été entendus comme témoins assistés par le juge, un statut intermédiaire entre celui de simple témoin et celui de mis en examen, a-t-on appris auprès de leurs avocats.

Pour Mme Merimi et M. Aubry, les juges Yann Daurelle et Martine Vezant n'ont pas suivi les réquisitions du parquet, qui réclamait également à leur encontre la mise en examen pour aide au séjour irrégulier.

Arche de Zoé : Alain Péligat, déjà condamné au Tchad, mis en examen en France
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 09.01.08 | Extrait

Outre l'aide au séjour irrégulier d'enfants mineurs, cette instruction a été ouverte le 24 octobre pour "exercice illégal de la profession d'intermédiaire en vue de l'adoption et escroquerie". Elle regroupe des dizaines de plaintes déposées par les familles ayant versé de l'argent à l'ONG. Trois autres membres de l'ONG, Eric Breteau, Emilie Lelouch et le médecin Philippe Van Winkelberg, ont été placés en garde à vue et devraient être présentés aux juges Yann Daurelle et Martine Vezant jeudi, selon une source judiciaire citée par l'AFP.

Les condamnations au Tchad à huit ans de travaux forcés n'empêchent aucunement des poursuites en France, si celles-ci visent des faits différents de ceux pour lesquels ils ont déjà été condamnés.


Edito du Monde
Dangereuse dangerosité
LE MONDE | 08.01.08

Entretien
"Aucune mesure passive ne résoudra le problème des délinquants sexuels"
LE MONDE | 09.01.08


- Aide au séjour irrégulier de mineurs étrangers en France -

January 8, 2008

TF1 et M6 flambent en Bourse




De source Boursorama, TF1


TF1 et M6 flambent en Bourse
Challenges.fr | 08.01.2008 | 18:26

Nicolas Sarkozy a fait part de son intention de supprimer la publicité sur les chaînes publiques.


Mardi 08 Janvier 2008, lejdd.fr
Un Sarko-show pour journalistes

La visite de George W. Bush à Jérusalem, un cauchemar sécuritaire pour les habitants
LE MONDE | 08.01.08

L'incident dans le détroit d'Ormuz est du "harcèlement" pour Washington
LEMONDE.FR avec AP, AFP et Reuters | 08.01.08

Enquête, le 06/01/2008
Comment l'imposteur de Facebook a trompé toute la presse
... Retour sur deux ans de séduction

Rubrique : Coups de com', arretsurimages.net

Extrait. Contacté par LCI.fr, Arash revendique toujours son titre de "Président de FaceBook". Il admet pourtant avoir mal compris les pouvoirs que son élection était censée lui conférer au sein du site de socialisation, à savoir pouvoir en contacter tous les membres. "C'est ce que j'ai cru. On m'a mal expliqué. On a le droit de se tromper", explique-t-il aujourd'hui.


Hors-cote : novices s'abstenir
L'Expansion, 13/11/1995, extrait

Le hors-cote n'étant réglementé par aucune contrainte en matière d'information financière, le manque de transparence rend possible toutes les arnaques. Les trop fameuses bouilloires gonflent artificiellement le cours d'un titre à coups de rumeurs d'OPA et d'achats massifs par des camarades bien placés. Ainsi Les Beaux Sites, dont la faillite a fait s'évaporer 400 millions de francs d'épargne.

Opaque, ce marché est également très peu liquide. Au grand dam de nombreux épargnants qui se retrouvent collés avec des paquets d'actions parfois prestigieuses mais invendables, par exemple certains minoritaires de Maison Worms & Cie, holding de contrôle du Groupe Worms & Cie, qui avait provoqué l'inscription de la célèbre banque d'affaires au hors-cote. Ce dernier marché ne connaît aucune contrainte en matière d'introduction minimale en capital, à savoir le flottant. Le nombre d'actions disponibles étant parfois dérisoire, elles sont donc difficiles à échanger.

Mais ces dangers procurent aussi des délices qui dédommagent largement les connaisseurs. Le manque de liquidités, allié à des règles permettant des gains (ou des baisses) de 10 % par séance (contre 4 % sur le second marché ou au comptant), soit 40 % par semaine, permet à la spéculation de jouer à fond. Certains titres ont vu leur cours flamber après une OPA.


La justice espagnole accorde à la Scientologie le statut de religion
LE MONDE | 08.01.08


Deux homosexuelles chacune mère d'un enfant et vivant ensemble à Tourcoing (Nord) ont obtenu fin décembre d'un juge du tribunal de grande instance de Lille l'autorité parentale sur l'enfant de l'autre.

source : AFP, le Figaro
Autorité parentale pour 2 homosexuelles


- L'effet d'une conférence de presse -

Amoureux, il cause la faillite de son ONG


Sarkozy : « avec Carla, c'est du sérieux »
lefigaro.fr avec AFP, 08/01/200

Le chef de l'Etat a laissé entendre qu'un mariage était probable mais que la presse ne l'apprendrait sans doute que « quand ce serait déjà fait ».

« Vous l'avez compris, c'est du sérieux ». Dès la deuxième question, le chef de l'Etat était interrogé sur sa relation avec l'ex-mannequin Carla Bruni, lors de sa conférence de presse de rentrée mardi. « Mais, ce n'est pas le JDD qui fixera la date », s'est empressé d'ajouter le chef de l'Etat devant un auditoire souriant. Il faisait référence à au Journal du Dimanche (JDD) qui vient d'affirmer qu'un mariage entre Nicolas Sarkozy et Carla Bruni était prévu le 9 février.

Un comptable amoureux qui avait détourné pour entretenir sa maîtresse 1,2 million d'euros à la Fédération d'Helsinki pour les droits de l'Homme, l'acculant au dépôt de bilan, a été condamné à trois ans de prison par un tribunal de Vienne.

L'homme âgé de 43 ans travaillait au siège de l'ONG dans la capitale autrichienne, où il avait au cours des six dernières années soustrait des sommes importantes. Il maquillait les virements frauduleux auxquels il procédait pour son propre compte en versements destinés à des projets humanitaires.

L'argent était en réalité en grande partie remis à sa maîtresse, de douze ans sa cadette, qui l'a utilisé pour assouvir sa passion du jeu et effectuer des opérations de chirurgie esthétique, notamment pour des implants mammaires.


Le comptable, qui a reconnu les faits, a affirmé qu'il était littéralement "possédé" par sa maîtresse, laquelle a, pour sa part, été condamnée à deux ans de prison pour recel.

Source: AFP, le Figaro
Amoureux, il cause la faillite de son ONG

LONDRES (Reuters) - Contrairement à ce que l'on pourrait croire, Noël est une période pleine de chausse-trappes pour les ménages, au point que les avocats britanniques ont surnommé "D-day" (Divorce-day) le premier lundi suivant le Nouvel An.

"Noël à lui seul ne cause pas le divorce, mais il apporte des tensions qui font ressortir des choses qui couvaient depuis un moment", explique Derek Bedlow, rédacteur en chef du site InsideDivorce.com.

"Il y a tant d'occasions de dérapage, de la querelle pour savoir qui de la belle-famille viendra dîner, à la révélation de la méconduite de l'être aimé lors de la fête de fin d'année au bureau. C'est un terrain miné".

InsideDivorce.com a enquêté auprès de 100 cabinets d'avocats et de 2.000 couples qui ont cité l'infidélité comme première cause de séparation, les fêtes de fin d'année fournissant l'occasion de multiples tentations.

InsideDivorce.com cite aussi une étude d'un centre de conseil conjugal financé par le gouvernement, selon laquelle 1,8 million de couples ont envisagé le divorce pendant les vacances de Noël.

"Avec la vie active que l'on mène aujourd'hui, les couples ne passent pas tant de temps que cela ensemble, de sorte que lorsque l'on a des vacances de Noël aussi longues que celles-ci, on a davantage de temps pour apprécier la réalité de la situation", explique Christine Northam, une conseillère conjugale.


- C'est beau, l'humanitaire -

Point de vue, la prison après la peine


PARIS (Reuters) - "Il s'agit d'un changement radical de notre droit et d'une dérive que je ne peux que critiquer", a-t-il - Robert Badinter - déclaré sur RTL, à la veille du débat sur ce texte à l'Assemblée nationale.

L'ancien ministre a ensuite ajouté sur France 2 : "depuis la Révolution française, on va en prison pour des actes ou crimes qu'on a commis, pas pour ce qu'on est, pas au nom d'une dangerosité indiquée par des psychiatres."

Selon Robert Badinter, il s'agirait d'un "changement radical" du droit français consistant à maintenir quelqu'un en prison "au titre d'une infraction virtuelle, d'un crime qu'il pourrait éventuellement commettre s'il était libre." "C'est une dérive dangereuse", a-t-il insisté.

Point de vue
La prison après la peine, par Robert Badinter
LE MONDE | 27.11.07 | Extraits

De façon anodine, le gouvernement va saisir le Parlement d'un projet de loi créant la "rétention de sûreté" dans notre droit pénal. Il s'agit d'un changement profond d'orientation de notre justice. Il faut rappeler les fondements de la justice, depuis la révolution des Droits de l'homme. Parce que tout être humain est réputé doué de raison, il est déclaré responsable de ses actes. S'il viole la loi, il doit en répondre devant des juges indépendants. A l'issue d'un procès public, où les droits de la défense auront été respectés, s'il est déclaré coupable, il devra purger une peine prévue par la loi. Tels sont les impératifs de la justice dans un Etat fondé sur la liberté.

Or le projet de loi contourne le roc de ces principes.
Il ne s'agira plus seulement pour le juge, gardien de nos libertés individuelles, de constater une infraction et de prononcer une peine contre son auteur. Après l'achèvement de sa peine, après avoir "payé sa dette à la société", au lieu d'être libéré, le condamné pourra être "retenu", placé dans un "centre sociomédico-judiciaire de sûreté", par une décision d'une commission de magistrats pour une durée d'une année, renouvelable, parce qu'il présenterait selon des experts une "particulière dangerosité" entraînant un risque élevé de récidive.

Le lien entre une infraction commise et l'emprisonnement de son auteur disparaît. Le "retenu" sera détenu dans un établissement fermé et sécurisé, en fonction d'une "dangerosité" décelée par des psychiatres et prise en compte par une commission spécialisée. Et aussi longtemps que ce diagnostic subsistera, il pourra être retenu dans cette prison-hôpital ou hôpital-prison. Nous quittons la réalité des faits (le crime commis) pour la plasticité des hypothèses (le crime virtuel qui pourrait être commis par cet homme "dangereux").

... Avec la loi nouvelle, le lien est rompu : il n'y a plus d'infraction commise, mais un diagnostic psychiatrique de "dangerosité", d'une prédisposition innée ou acquise à commettre des crimes. Que reste-t-il de la présomption d'innocence dans un tel système ? Après un siècle, nous voyons réapparaître le spectre de "l'homme dangereux" des positivistes italiens Lombroso et Ferri, et la conception d'un appareil judiciaire voué à diagnostiquer et traiter la dangerosité pénale. On sait à quelles dérives funestes cette approche a conduit le système répressif des Etats totalitaires.

... On marquera que la rétention ne sera ordonnée qu'au vu d'expertises psychiatriques sur la dangerosité du sujet. Est-il besoin de rappeler que ce concept de dangerosité demeure incertain dans sa mise en oeuvre ? ... Et l'on verra s'accroître toujours plus le domaine d'une "justice" de sûreté, au détriment d'une justice de responsabilité, garante de la liberté individuelle.

... Quand il a accompli sa peine, payé sa dette à la société, il a conscience d'avoir droit à cette libération. Et voici que par l'effet de la loi nouvelle, cette certitude-là vacille et s'éteint. Il n'y aura plus pour lui d'assurance de retrouver sa liberté après avoir purgé sa condamnation. Sa liberté, même s'il s'est bien comporté en prison, ne dépendra plus de l'achèvement de sa peine, elle sera soumise à l'appréciation de psychiatres et d'experts qui concluront ou non qu'il est atteint d'une affection particulière, la "dangerosité sociale".

Et les juges gardiens de la liberté individuelle, au nom du principe de précaution sociale, pourront le maintenir en détention après sa peine. Pour cet homme-là, quelle incitation à préparer, en détention, son avenir ? A l'attente, on ajoutera l'angoisse de l'incertitude. Notre justice aura changé de boussole. Ce n'est plus la loi qui la guidera, mais des batteries de tests psychiatriques inspireront ses décisions. Quant à l'homme réputé dangereux, il ne lui restera pour toute espérance que celle d'un diagnostic nouveau qui ne dépendra pas nécessairement de son comportement conscient.

Aujourd'hui, le criminel sexuel, surtout pédophile, est volontiers dépeint comme le mal absolu, le monstre qui hante nos angoisses et nos peurs. ...

Le monstre criminel type est le prédateur d'enfant
LE MONDE | 07.01.08

Alors que le projet de loi sur la rétention de sûreté est examiné à partir de mercredi par l'Assemblée nationale, l'historien Marc Renneville explique l'évolution du regard de la société sur le fou criminel.


Plusieurs associations s'inquiètent des risques de violation du secret médical dans les prisons
LE MONDE | 08.01.08 | Extrait

Le secret médical en prison est-il menacé par le projet de loi sur la rétention de sûreté ? A la veille du début de l'examen de ce texte à l'Assemblée nationale, mardi 8 janvier, trois associations – l'association des secteurs de psychiatrie en milieu pénitentiaire, l'association des professionnels de santé exerçant en prison et l'observatoire international des prisons – ont saisi le comité consultatif national d'éthique de cette question.

La Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) a également fait part de son inquiétude dans une note au gouvernement.

TF1 en Vidéo : Sept à Huit, 6 janvier - L'enfant martyr

Il a vécu les cinq premières années de sa vie, attaché pieds et poings liés à son lit, une pince à linge sur le nez, couvert d’un drap. Les auteurs de ces sévices : ses propres parents… Thierry est un enfant martyr. Aujourd’hui, après 17 opérations chirurgicales, il garde les séquelles des coups reçus de son père.

Il reconstitue son passé et découvre l'abject. Son père est un récidiviste, déjà condamné avant sa naissance pour maltraitance à enfant. Il découvre aussi que l'entourage semblait savoir mais que personne ne bougeait, et le plus invraissemblable dans l'histoire, c'est que des assistantes sociales venaient toutes les semaines.

Un reportage interdit aux moins de 10 ans.

PARIS (AP) - "Il n'y a pas de rupture avec nos principes fondamentaux du droit", a répondu mardi la ministre de la Justice Rachida Dati aux critiques exprimées la veille par l'un de ses illustres prédécesseurs à la Chancellerie, Robert Badinter, à l'encontre du projet de loi sur la rétention de sûreté.

"Il n'y a pas de rupture avec nos principes fondamentaux du droit", a assuré sur RTL la garde des Sceaux, tandis que son projet de loi controversé contre la récidive des criminels dangereux devait être examiné à l'Assemblée à partir de ce mardi. "Il s'agit d'être réaliste et de ne pas laisser en liberté des criminels extrêmement dangereux".

"Je rappelle à Robert Badinter qu'il y a des mesures qui sont prises qui sont privatives de liberté avant même d'avoir commis un acte grave", a déclaré Rachida Dati, citant à titre d'exemple "les hospitalisations d'office" prononcées par "le préfet ou le maire", comme dans le cas d'un "forcené qui menace de tirer".

La ministre de la Justice a confirmé son intention d'accepter l'amendement du rapporteur du projet de loi, George Fenech, qui vise à étendre le dispositif aux auteurs de crimes sur tous les mineurs, au-delà de 15 ans et "pour les crimes les plus odieux" tels que "les violeurs en série, les tueurs en série".
"Bien sûr je l'accepterai", a-t-elle dit, rendant hommage à "l'excellent travail des parlementaires".

La garde des Sceaux a en outre annoncé que le texte "sera applicable aux personnes déjà condamnées qui seraient amenées à sortir", aux gens "considérés et reconnus par cette commission qui existe déjà, comme extrêmement dangereux avec un risque de récidive extrêmement fort".

Interrogée sur les risques qu'une telle disposition qui s'apparente à une forme de rétroactivité de la loi soit sanctionnée par le Conseil constitutionnel, Rachida Dati a paru embarrassée. "C'est une réalité à prendre en compte", a-t-elle simplement dit.



- Notre justice aura changé de boussole ? -

Rachida Dati, Garde des sceaux, a reçu un doigt


Roland Agret s'était coupé deux doigts.

Une question se pose : combien faut-il envoyer aujourd'hui de doigts ou de phalanges pour caresser l'espoir d'être un jour entendu. En 2006, j'ai distribué plein de chewing gums parfum République bananière, y compris place Vendôme, je n'ai jamais été reçu.





PARIS (AP) - Le ministère de la Justice a reçu vendredi un courrier comportant un doigt humain et adressé à la garde des Sceaux Rachida Dati, a indiqué lundi le porte-parole de la chancellerie Guillaume Didier, confirmant une information diffusée sur le site Internet de "Ouest-France".

"La ministre a demandé à ses services de faire un point sur la situation de cette personne, pour voir ce qui l'avait poussée à faire un tel geste", a-t-il expliqué, précisant que ce n'était pas Rachida Dati mais les services de courrier du ministère qui avaient ouvert l'enveloppe, dans laquelle se trouvait également une lettre explicative.

Selon le quotidien régional, l'homme à l'origine de ce courrier est un Malouin de 57 ans. "En proie à des difficultés juridiques, (il) s'est coupé un doigt et l'a envoyé par courrier à Rachida Dati". Ancien coiffeur, il serait "dans une impasse depuis plusieurs années". "En 2002, son affaire avait été mise en liquidation judiciaire, alors qu'il possédait deux salons de coiffure, à Saint-Malo et à Créhen, dans les Côtes-d'Armor. Il avait déjà fait une grève de la faim."

Ouest-France, mardi 08 janvier 2008
Il se coupe un doigt et l'envoie à Rachida Dati

Un Malouin, en proie à des difficultés juridiques, s'est coupé un doigt et l'a envoyé à la ministre. Un geste de désespoir pour se faire entendre.

Jeudi dernier, en début de l'après-midi, il s'est coupé la première phalange de son petit doigt avec un couteau de boucher. À la main gauche. « Puis je l'ai mis dans un flacon, avant de l'expédier dans une enveloppe en colis express. »

Ce Malouin de 57 ans a pensé que c'était la meilleure façon de se faire entendre auprès de Rachida Dati, ministre de la Justice. Depuis, il porte un bandage au doigt. « J'ai aussitôt appelé les pompiers, pour qu'ils m'envoient à l'hôpital. »

Un geste désespéré, avec lequel il espère faire avancer sa cause. Cet ancien coiffeur est dans une impasse depuis plusieurs années. En 2002, son affaire avait été mise en liquidation judiciaire, alors qu'il possédait deux salons de coiffure à Saint-Malo et à Créhen, dans les Côtes-d'Armor.

S'ensuit un feuilleton juridique qui dure toujours. « J'ai assigné le notaire, mais j'ai été débouté. Le mandataire liquidateur a refusé de faire appel. » Ensuite, c'est la cour d'appel qui déclare irrecevable sa demande. L'ancien coiffeur décide alors de porter plainte contre les magistrats, mais sa plainte est classée sans suite.

Ultimatum

Malgré ces revers à répétition, l'homme est tenace. Il n'a aucun avocat pour le défendre, mais iI a déjà fait une grève de la faim, en 2001. Il envoie plusieurs courriers au ministère de la Justice et finit par adresser un ultimatum. « J'ai prévenu le ministère. Si je n'avais pas de réponse d'ici au 31 décembre, j'étais prêt à aller plus loin... »

Et il est passé à l'acte. Lors de ses soins à l'hôpital, il a été examiné par deux psychiatres qui n'ont rien trouvé de grave chez lui.

Très vite, l'incident est descendu de Paris à Saint-Malo. « J'ai demandé à ce qu'il soit entendu au commissariat, juste pour recueillir des renseignements, explique Alexis Bouroz, le procureur de la République. Je ne sais pas quelle suite sera donnée à cette affaire, mais une chose est sûre : il n'est pas nécessaire d'en arriver là pour se faire entendre de la justice. Dès qu'un courrier est adressé à la chancellerie, une demande de rapport est faite pour étudier chaque cas. »

Aujourd'hui, l'ancien coiffeur est mutilé, mais toujours aussi déterminé.


- En proie à des difficultés juridiques -

January 7, 2008

Complément d'enquête, les enfants soldats au Tchad

NDLR : quelques réflexions et interrogations dans un document PDF autour des thèmes « L'enfant soldat - L'enfant instrumentalisé par le magistrat ».
autour des thèmes
Cour de cassation
Accueil > Activité internationale
> Comité Franco-Britanno-Irlandais de coopération judiciaire
> Activités du comité > Le juge des enfants

Document disponible au format pdf, extraits : « Il n’est pas rare de voir des procédures de divorce dégénérer au point de mettre les enfants en danger. Le juge des enfants sera alors saisi pour rappeler aux parents que l’intérêt de l’enfant passe avant leur conflit personnel. Il arrive assez fréquemment de devoir procéder à une mesure de placement ponctuelle qui permet un apaisement et encourage les parents à engager à nouveau le dialogue. »

« Hassan, ne pleure pas, calme toi, si la paix revient tu pourras revoir tes parents » (...) « Hassan, comme je te l'ai déjà dit, on est là pour toi ».

« A part l'Unicef, le sort de ces enfants n'intéresse pas grand monde au Tchad. Le sujet a même longtemps été tabou. Les rares personnes qui ont tenté de s'y intéresser l'ont payé, chèrement. »

« On raffle les enfants dans le quartier pour pouvoir les emmener au front (...) De toutes les manières, l'Unicef va... ramasser quelques enfants, le gros potentil reste dans les camps, reste militaire. Et ça, l'Unicef ne peut rien faire. (...) Et en périodes d'affrontements comme celle-ci, ces enfants là, on va les rammener encore au front. »

France 2, Lundi 7 janvier, 23h10
Victimes ou marchandises, les enfants en danger

• Petits soldats et silence de plomb
• GAP en flagrant Delhi
• Les pervers tissent leur toile
• Ventre à louer, enfants à vendre

Alors que des Français viennent d’être jugés au Tchad pour tentative d’enlèvement dans l’affaire de l’Arche de Zoé, la défense des enfants apparaît plus que jamais comme une des causes capables de mobiliser l’opinion mondiale. Qu’ils soient au travail en Inde pour coudre des t-shirts de la marque Gap, enfants soldats au Tchad ou victimes de prédateurs pédophiles sur Internet, comment protéger ces enfants en danger ?

Souvent réduits à l’état de marchandise ou d’objet de convoitise, quel regard notre société porte sur ces enfants à la fois sacrés et convoités ? Pourquoi des mères porteuses à l’Est en viennent à monnayer leurs services pour des couples en détresse ?


- Le sujet a même longtemps été tabou -

Eric Breteau envisagerait de se suicider


Arche de Zoé : l'Etat français ne paiera pas la facture pour les six Français condamnés
LEMONDE.FR avec AFP | 07.01.08

Un commentaire, le 07.01.08 à 12h58 • Les "déracinés" de la Réunion dans les années 60 à 80 attendent toujours des excuses. Pour certains, rafler, placer et déplacer des momes semble être tout à fait naturel et sans aucune conséquence. Il y en a qui en ont fait leur métier, tout un business, "sauver" des enfants, d'autres parleront de placements "thérapeutiques", ça présente déjà bien mieux. Il coulera encore beaucoup d'eau sous les ponts avant que certains admettent qu'ils aient pu faire fausse route.


"Les sondages sont mauvais. Enfin, c'est assez relatif. Parfois on a l'impression que certains ont envie que les sondages soient mauvais. Enfin, quand on les compare à ceux de nos prédécesseurs ils sont excellents", a-t-il - François fillon - relativisé lors d'une conférence de presse commune avec son homologue danois Anders Fogh Rasmussen, à Matignon. • Le Figaro, le 7/1/08

Malade de longue durée, Bruno-Pascal Chevalier a décidé d’engager une grève des soins afin de dénoncer la loi instituant la franchiseSur l'Humanité, la lettre recommandée avec avis de réception qu’il a adressée au président de la République, objet : grève de soins contre la franchise médicale

Arche de Zoé : l'ex-épouse de Breteau redoute qu'il ne se suicide • L'ex-épouse du président de l'ONG et son avocate affirment qu'il est mal en point psychologiquement.
LIBERATION.FR avec source AFP : lundi 7 janvier 2008

Le président de l’Arche de Zoé, Eric Breteau, est mal en point psychologiquement, a déclaré lundi son avocate Me Céline Lorenzon, une semaine avant une possible décision du tribunal de Créteil (Val-de-Marne) sur son sort et celui de cinq autres membres de l’association.

«Je l’ai vu vendredi en détention. Psychologiquement, il ne va pas bien du tout et son état de santé n’est pas mirobolant», a déclaré l’avocate, jointe par téléphone. De son côté, à RTL, l’ex-épouse de Breteau a affirmé qu’il préférerait se «supprimer plutôt qu’on le supprime à petit feu».

La justice tchadienne a condamné Eric Breteau et ses cinq compagnons à huit ans de travaux forcés pour avoir tenté d’exfiltrer depuis l’est du Tchad vers la France 103 enfants qu’ils disaient orphelins du Darfour.

Après leur transfèrement en France le 28 décembre, la justice doit encore statuer sur la traduction en droit français de cette peine. Le ministère public a requis sa transformation en huit ans de prison ferme et les avocats des six condamnés plaideront le 14 janvier au matin devant le tribunal de Créteil, qui pourrait rendre sa décision dans la foulée.

«Si sa mort peut servir à quelque chose…»

Selon son ex-épouse Eric Breteau serait prêt à mettre fin à ses jours s’il reste en prison. «Il ne pourra pas continuer à vivre en étant utilisé comme de la chair à pâté et qu’on donne raison à des dictateurs, pour lui c’est insupportable», a déclaré Agnès Breteau à la radio RTL. «Il préférera se supprimer lui-même plutôt qu’on le supprime à petit feu. Il a toujours géré sa vie et il le fera jusqu’au bout», a-t-elle poursuivi.


Plus d'infos...


- « Si sa mort peut servir à quelque chose… » -

La suppression des subventions à l'OIP


NDLR : En 2005, le budget de la CNDS (Commission Nationale de Déontologie de la sécurité) a soudainement fondu. C'est au tour de l'OIP, la question des droits de l'homme en prison, de se serrer la ceinture.

LA SUPPRESSION DES SUBVENTIONS A L'OIP
"Un coup dur incontestable"
Nouvel Obs, vendredi 4 janvier 2008

A la différence des années précédentes, l’OIP n’a pas bénéficié en 2007 de subvention de Matignon et de la Mission interministérielle à la lutte contre les drogues et la toxicomanie (MILDT). Qu’en est-il exactement ?

- Effectivement, l’année 2007 s’est terminée sans que l’OIP n’obtienne le soutien financier habituel de la part de Matignon (10.000 euros) et de la MILDT (40.000 euros). C’est pour nous une grande déconvenue s’agissant de deux parmi nos plus anciens et fidèles bailleurs. D’autant que rien ne laissait présager une telle issue. Pour ce qui est des services du Premier ministre, notre dossier suivait son cours normal. Nous avons ainsi répondu sans délai à une demande formulée début juillet 2007 en ces termes : "afin de pouvoir instruire votre demande de subvention pour sa présentation lors du prochain comité d’engagement, je vous invite à me transmettre les comptes financiers de l’exercice 2006 et compte-rendu d’activités 2006". Le comité d’engagement s’est tenu à la fin du mois de juillet, un autre a eu lieu en septembre et un troisième en novembre… sans que jamais le dossier OIP ne soit présenté. Force est de constater que Matignon a bien du mal à justifier a posteriori cette étrange attitude à notre égard. Je les entends tantôt dire que notre dossier n’était pas complet, tantôt que 99% de leurs crédits avaient été consommés par le précédent gouvernement. Je comprends mal du coup la nécessité de réunir trois comités d’engagement pour répartir le 1 % restant… En ce qui concerne la MILDT, nous avons ensemble pris acte fin juin que l’OIP ne pouvait s’inscrire dans le thème de l’appel d’offre 2007 et convenu, dans la foulée, du principe d’une rencontre pour trouver un autre moyen de soutenir notre action. J’attends toujours une proposition de date… La période de vacances estivales explique aisément l’absence de réponse de l’ancien responsable de cette institution. Pas celle du nouveau président depuis son arrivée en septembre.

Comment réagissez-vous à cette situation ?

- Nous refusons que ces 50.000 euros passent aux pertes et profits, en faisant pression pour que, non seulement cette somme soit effectivement versée pour ce qui est de l’année 2007, mais également réévaluée. En effet, de façon inexplicable - et bien sûr inexpliquée - l’OIP se voit chaque année allouer 10.000 euros de la part de Matignon alors que nous demandons 40.000 euros. Il est temps que l’Observatoire soit traité à l’identique de bon nombre d’associations qui sollicitent cette même somme et l’obtiennent… La question des droits de l’homme en prison doit désormais bénéficier d’un appui dénué de toute ambigüité de la part du Premier ministre, ce qui suppose un soutien financier autrement plus conséquent. À l’aune des 86.594 incarcérations recensées en 2006, on est en droit d’attendre de la France davantage que l’équivalent de 12 centimes d’euros par mise à l’écrou. Nous ne faisons pas l’aumône, nous constatons simplement que l’action de l’OIP demeure plus que jamais indispensable pour faire en sorte que le respect de la dignité des personnes détenues soit autre chose qu’une déclaration d’intention, une pétition de principe. Nous avons en mémoire un élément de la réponse du futur président de la République aux Etats généraux de la condition pénitentiaire… Dans un courriel daté du 7 janvier 2007, Nicolas Sarkozy nous écrivait : "Des organismes comme l’OIP jouent un rôle déterminant pour mobiliser l’opinion publique et inciter les gouvernements à agir". Qu’il nous démontre que ce propos n’était pas vide de sens. Nous attendons la même chose de la part de plusieurs membres du gouvernement qui s’étaient mobilisés à nos côtés dans cette démarche, qu’il s’agisse de Bernard Kouchner ou de Christine Boutin. Enfin, nous avons demandé à Rama Yade, qui a en charge tout ce qui est relatif aux droits de l’homme, d’intervenir auprès de Matignon.

Cet argent qui vous est supprimé va-t-il affecter lourdement le fonctionnement de l'OIP et nuire au combat que vous menez ?

- C’est un coup dur incontestable pour l’OIP. Toutefois il n’est pas fatal dans l’immédiat. Il risquerait d’en être autrement si la suppression de ces deux subventions se confirmait en 2008 et surtout si elle était le signe avant coureur d’un désengagement total des pouvoirs publics. Une telle volte-face n’aurait pas d’explication sérieuse autre qu’une hostilité politicienne et partisane à notre encontre, conséquence des constats que nous dressons sur les effets de la politique pénale et pénitentiaire mise en œuvre depuis l’accession de Nicolas Sarkozy à la présidence. Nous serons fixés assez vite. Je note cependant que l’absence de ces deux subventions nous place dans un cas de figure sans précédent dans l’histoire de notre association. Jamais à ce jour nous n’avions eu à déplorer une quelconque défaillance de la part des organismes publics dans le financement de notre action. Aucun des gouvernements successifs, de gauche comme de droite, n’avaient encore cédé à la tentation de répondre défavorablement à nos demandes de subventions, alors même que l’OIP n’épargnait ni les uns ni les autres de ses critiques, parfois extrêmement sévères. Je constate également que jamais les marques de confiance et de sympathie adressées à notre association n’ont été aussi fortes. En témoignent le nombre impressionnant de questions écrites déposées par des parlementaires de tous bords au sujet de nos déboires, mais aussi le soutien financier d’associations amies comme Emmaüs, la Fondation Abbé Pierre ou Amnesty international. Sans parler de l’écho suscité par notre appel à dons. Plus qu’un réflexe d’entraide, c’est un vrai mouvement de solidarité qui s’est manifesté. Et c’est un signal fort qui doit être entendu par le gouvernement.

Question N°  74178 à l'Assemblée nationale
Question publiée au JO le 27/09/2005 page 8847
Réponse publiée au JO le 25/10/2005 page 9920

Extrait de la question : M. André Gerin attire l'attention de M. le ministre délégué au budget et à la réforme de l'État sur le gel des crédits imposé à la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS). Dotée en 2005 d'un budget de 545 004 euros, 100 000 euros ont ainsi été suspendus, de telle sorte qu'elle - la CNDS - ne dispose plus, au 1er septembre, hors paiement du loyer et des salaires, que de 510,77 euros. La CNDS, créée par la loi n° 2000-494 du 6 juin 2000, modifiée par la loi n° 2003 du 18 mars 2003 pour la sécurité intérieure, est chargée de « veiller au respect de la déontologie par les personnes exerçant des activités de sécurité sur le territoire de la République » : son activité n'a cessé de s'accroître d'année en année. ...

Réponse : L'honorable parlementaire appelle l'attention de monsieur le Premier ministre sur les crédits de fonctionnement de la Commission nationale de déontologie de la sécurité. Rappelant que les contraintes habituelles de gestion en fin d'exercice dans un contexte de rigueur budgétaire s'imposent à tous les services de l'État quels qu'ils soient, monsieur le Premier ministre souhaite lui indiquer que moins d'un cinquième du total des fonds dont la CNDS bénéficie au titre de la loi de finances initiale pour 2005 avait été mis en réserve. L'annulation des crédits « gelés » à hauteur de 75 000 euros vient d'être décidée pour la CNDS dans le cadre de l'examen de fin de gestion.

- Questions de droits bafoués, de déontologie, de sécurité -

January 6, 2008

Une justice sous influence ?


Un meurtre d'adolescente... et 25 ans d'impunité
TF1/LCI, le 24/12/07

• Trois hauts magistrats ont été entendus par une juge d'instruction qui cherche à savoir si la justice française a cédé à des pressions de l'Allemagne.

• Au coeur de l'affaire : l'Allemand Dieter Krombach, condamné en 1995 en France pour un meurtre datant de 1982 - peine qu'il n'a jamais exécutée.


Trois hauts magistrats interrogés dans un dossier criminel franco-allemand • Ils ont été interrogés comme témoins par une juge de Versailles, qui enquête sur une éventuelle « corruption des autorités judiciaires ».
AFP
LIBERATION.FR : lundi 24 décembre 2007

Trois hauts magistrats entendus sur d'éventuelles pressions sur la justice
NOUVELOBS.COM | 04.01.2008 | 16:56

Une information judiciaire a été ouverte en 2002 pour "corruption ou influence à l'égard des autorités judiciaires et entrave à l'arrestation de l'auteur d'un crime" dans un dossier criminel franco-allemand.

Trois hauts magistrats français ont été entendus comme témoins par une juge de Versailles chargée d'enquêter sur une éventuelle "corruption des autorités judiciaires" en marge d'un dossier criminel franco-allemand, a-t-on appris, lundi 24 décembre, de source proche du dossier.


Le procureur général près la Cour de cassation, Jean-Louis Nadal, a été entendu le 20 décembre dans les locaux de la Cour de cassation par la juge versaillaise, Nathalie Poux.
Auparavant, la magistrate avait auditionné dans son bureau le 30 octobre Laurent Le Mesle, procureur général de Paris, et le 26 octobre, Alexandre Benmakhlouf, ancien procureur général de Paris à la retraite.

La juge Poux instruit une information judiciaire ouverte en 2002 pour "corruption ou influence à l'égard des autorités judiciaires et entrave à l'arrestation de l'auteur d'un crime".

Des faits remontant à 1982

Cette enquête fait suite à une plainte avec constitution de partie civile d'André Bamberski, père de Kalinka, 14 ans, retrouvée morte au domicile de son beau-père, le cardiologue Dieter Krombach, en 1982 à Lindau (sud de l'Allemagne).


Si l'enquête allemande a abouti à un classement sans suite, l'instruction menée en France, après une première plainte du père, s'est soldée par la condamnation du Dr Krombach par contumace, le 9 mars 1995, à 15 ans de prison pour "coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner".

L'enquête de Versailles vise à savoir si, comme le soutient le père de la victime, la France a cédé à des pressions de l'Allemagne pour, notamment, ne pas inquiéter Dieter Krombach après sa condamnation.


- La France aurait pu céder à des pressions de l'Allemagne ? -

Dans les semaines à venir, une mission « pour tirer les leçons de l'Arche de Zoé » ?


France 3, Pièces à conviction
Les mystères de l'Arche de Zoé

23h05, 2h15, ce 6 janvier 2008
Rediffusion le 12 janvier à 2h20

Grâce au témoignage de Marie-Agnès Péleran, journaliste et famille d'accueil qui a vécu au Tchad l'affaire de l'Arche de Zoé avant d'être libérée, «Pièces à conviction» revient sur les enjeux et les zones d'ombres d'une situation complexe mêlant humanitaire et politique internationale. L'enquête se poursuit en France et au Tchad. L'Etat français était-il au courant de la mission de cette association ? Certains de ses services ont-ils facilité les démarches de l'Arche de Zoé ? Comment l'association a-t-elle financé cette épopée ? Comment a-t-elle pu passer inaperçue au Tchad malgré la présence des forces françaises et d'autres ONG ?




Un extrait accablant, présenté au 19/20 de France 3


PARIS (AP) - La secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme Rama Yade a réaffirmé dimanche qu'il n'y aurait pas de nouveau procès en France dans l'affaire des six Français de l'Arche de Zoé condamnés au Tchad à huit ans de travaux forcés pour avoir tenté d'envoyer en France des enfants présentés à tort comme des orphelins du Darfour. Elle a par ailleurs souhaité la constitution d'une mission qui proposerait "des recommandations pour responsabiliser davantage les ONG".

"Un tribunal va transformer la peine de travaux forcés en peine française. Ensuite, ils purgeront la peine qu'ils auront et ensuite nous ferons tout pour que les conditions de détention soient bonnes, que les familles puissent les visiter", a déclaré Rama Yade lors du Grand Rendez-vous Europe-1/TV5Monde/Le Parisien/Aujourd'hui en France.

La secrétaire d'Etat a rappelé qu'une autre enquête "est en cours, une enquête française cette fois qui tient au fait" que l'Arche de Zoé a "mis en oeuvre une opération d'adoption qui est illégale". Elle a confirmé que l'enquête avait montré que les 103 enfants présentés par l'ONG comme des orphelins du Darfour "provenaient d'ailleurs que du Darfour et majoritairement du Tchad, et qu'ils n'étaient pas orphelins".

Rama Yade a dit souhaiter la constitution d'une "mission qui proposerait des choses, des recommandations pour responsabiliser davantage les ONG". "Dans les semaines à venir, cette mission commencera à travailler", a-t-elle annoncé, "pour tirer les leçons de l'Arche de Zoé".


- La secrétaire d'Etat a rappelé qu'une autre enquête est en cours -

Rama Yade à propos de l'Arche de zoé : « Ce n'est pas l'Etat qui a été condamné »


La secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Rama Yade, a laissé entendre aujourd'hui que l'Etat ne pourrait pas "se substituer" aux Français condamnés au Tchad dans l'affaire de l'Arche de Zoé et payer les 6,3 millions d'euros à leur place.

"Si l'Etat devait se substituer à tous ceux qui sont condamnés financièrement, où en arriverait-on?", a déclaré Mme Yade
, qui était l'invitée du "Grand Rendez-Vous" Europe 1/TV5Monde/Le Parisien.

"Ce n'est pas l'Etat qui a été condamné. Ce sont les responsables de l'association", a-t-elle fait valoir. "Est-ce que vous avez-vu l'Etat se substituer à des responsables de faits de ce genre? On en finirait pas", a-t-elle dit.

Les six Français de L'Arche de Zoé ont tous été condamnés le 26 décembre à la même peine, huit ans de travaux forcés par la Cour criminelle de N'Djamena qui les a jugés coupables d'avoir tenté d'enlever 103 enfants au Tchad afin de les emmener en France il y a deux mois.

Le tribunal les a également condamnés à verser "solidairement" aux familles des enfants un total de 4,12 milliards de francs CFA (6,3 millions d'euros) de dommages et intérêts.

Source : AFP, le Figaro
Zoé: Paris ne paierait pas (Yade)


N'DJAMENA (AFP), 27/12/2007 - ... Le procès, souvent chaotique et mené tambour battant, n'a pas permis de déterminer toutes les responsabilités de cette affaire hors norme et notamment celles des gouvernements français et tchadien.

PARIS (AFP) - "On n'obtiendra rien sans une contestation et un rapport de forces", a déclaré M. Pelloux à l'AFP, après quinze jours de grève sans répercussion majeure sur les patients, car les grévistes, même nombreux, sont "assignés" à travailler.

PARIS (AFP) - Le président de l'association des médecins urgentistes de France (Amuf), Patrick Pelloux, a estimé dimanche que "tout était réuni pour un mouvement d'envergure" à l'hôpital, à la veille d'une "concertation" entre la ministre de la Santé et des syndicats de praticiens.

Plus d'infos...


- « Ce sont les responsables de l'association », a-t-elle fait valoir -

Au JDD, parmi les priorités de MAM : les violences intrafamiliales et l'alcool

NDLR : Les Etats généraux de l'alcool s'étaient tenus de septembre à novembre 2006. Ces Etats généraux visaient à informer le citoyen et à ouvrir le débat avant la redéfinition d’une politique de santé par les pouvoirs publics.

Etats Généraux de l'alcool,
de septembre à novembre 2006,
Thème 6 : Alcool et violence

Les relations entre alcool et violence sont relativement complexes, les personnes alcoolisées pouvant être auteurs ou victimes.

Les effets pharmacologiques de l’alcool jouent très probablement un rôle dans la survenue d’actes de violence.

Sur cette thématique alcool et violence, les données manquent particulièrement dans notre pays. Toutefois, selon des études menées aux Etats-Unis et au Canada, les victimes d’agressions physiques ou sexuelles reliaient les violences à une prise d’alcool ou d’autres drogues par l’agresseur dans une proportion variant de 26 à 39 % des cas, tandis que l’alcool serait impliqué dans 40 à 50 % des homicides.


En outre, parmi la population carcérale, un nombre particulièrement élevé de personnes présente des conduites addictives. D’après l’étude réalisée par la DRESS en 2003, sur l’état de santé des personnes détenues à leur entrée en prison, un quart des entrants déclaraient au moins deux consommations à risque parmi les suivantes : consommation importante de tabac, consommation excessive régulière ou discontinue d’alcool, utilisation prolongée ou régulière de drogues illicites dans l’année précédant l’incarcération.

Le lien entre alcool et violence peut être étudié du côté de la personne dépendante de l’alcool « victimisé » (alcoolique qui se met en danger, personne vulnérable), de la victime ignorée, non entendue ou du côté de la victime d’une personne alcoolique (victime d’accidents de la circulation, violences intra familiales, violences gratuites…). Sur ce dernier point, il convient de préciser que l’alcool est la deuxième cause d’accidents corporels de la circulation après les excès de vitesse.

Les Etats généraux de l’alcool [permettaient] d’aborder ce sujet souvent évoqué, sans jamais avoir fait l’objet d’un débat approfondi.


Autres thèmes de ces débats : alcool et modes de vie, alcool, travail, emploi, alcool et situations à risque, alcool et publics sensibles, alcool et inégalités

MAM : "Mes résultats sont là"
Le Journal du Dimanche, 06 Janvier 2008, extraits

Quelles seront les grandes orientations de votre ministère pour 2008 ?

La protection des Français contre le terrorisme est évidemment la priorité. La lutte contre le trafic de drogue et l'économie souterraine qu'il engendre sera un axe majeur de ma politique. J'ai décidé de relancer les GIR et demandé aux préfets d'établir dans chaque département un plan de lutte énergique contre ces trafics. Contre la délinquance générale, je veux que les moyens de police technique et scientifique soient utilisés systématiquement, y compris pour la délinquance de masse tels les vols. Un test sur 200 cas de petite et moyenne délinquance a montré que les moyens de la police technique et scientifique permettent d'identifier 80% des coupables. Je vais développer la vidéoprotection, les raccordements des caméras existantes aux centres de police et l'utilisation des fichiers d'empreintes digitales et génétiques. En matière de violence routière, dès l'été, nous serons en mesure de détecter les conducteurs sous l'emprise de drogues, aussi facilement que ceux sous l'emprise de l'alcool, grâce aux tests salivaires. Enfin, j'ai l'intention de me saisir du dossier des violences intrafamiliales. Beaucoup sont liées à l'alcool, on le constate lors des dépôts de plainte. Je viens de demander au président de l'Observatoire national de la délinquance de réaliser une étude sur le sujet.

Que répondez-vous à ceux qui mettent en doute la validité des chiffres de la délinquance ?

Je leur rappelle juste que les indicateurs de calcul de la délinquance n'ont pas changé. Mais les chiffres ne sont pas tout. Je considère que, tant que des actes délictueux sont commis, mon travail n'est pas achevé. Ni malheureusement celui de mes successeurs, pour de nombreuses années d'ailleurs... Je ne suis pas obsédée par les chiffres, mais ils permettent de juger de l'évolution de la situation, un peu comme les sondages. Ils nous aident à voir quels types de délinquance sont en régression ou en progression et à nous doter des moyens d'y répondre.


- Les violences intrafamiliales beaucoup liées à l'alcool -

La machine à rumeurs est en marche


Le JDD, le 06/01/2008
Sarkozy-Bruni : Mariage imminent

Nouveaux remous à l'Elysée : le chef de l'Etat va se marier. La date du mariage serait maintenant fixée: Carla Bruni deviendrait la troisième Madame Sarkozy le 8 ou, plus probablement, le 9 février prochain.

Le couple qui affiche son amour à la une des magazines sur papier glacé et promène son bonheur naissant à longueur d'écrans télévisés n'en pouvait plus d'attendre.


PARIS (Reuters) - La cote de confiance de Nicolas Sarkozy est en baisse de sept points et passe pour la première fois sous la barre des cinquante pour cent dans le baromètre CSA de janvier pour le Parisien et i-Télé publié dimanche.

PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy, qu'un sondage donne en net recul, tiendra en début de semaine une longue conférence de presse, durant laquelle il s'est engagé à répondre à toutes les questions, y compris sur sa vie privée.




Au Six', « Aïe ! »




Au 20h de France 2




Pas franchement mieux pour François Fillon


PARIS (AFP) - Le porte-parole de l'Elysée David Martinon a déclaré dimanche qu'il n'avait "pas de commentaire" à faire concernant l'annonce par le Journal du Dimanche d'un mariage prochain du président Nicolas Sarkozy avec sa compagne Carla Bruni.

Plus d'infos...

- Un mariage prochain ? -