April 1, 2006

Des arbitres de football corrompus, mais justes !


LAGOS (Reuters), le 31 mars 2006 - Les arbitres peuvent accepter des enveloppes et autres cadeaux de la part des clubs mais cela ne doit pas influencer leurs décisions sur le terrain, estime le secrétaire général par intérim de la fédération nigériane de football.

"Nous savons tous qu'afin d'influencer l'issue des matches on propose de l'argent ou autre chose aux directeurs de jeu. Ils peuvent l'accepter", a dit Fanny Amun.

"Ils doivent seulement faire semblant de mordre à l'hameçon, et s'assurer que le résultat ne favorise pas ceux qui ont offert le pot-de-vin", a-t-il ajouté.

Un certain travail peut être accompli même si le dossier d'assistance éducative n'est pas accessible aux parents : brouillon.pdf et ses pièces jointes, brouillon.zip.

 

March 30, 2006

J'ai enfin une copie du dossier


De source www.ajc-violence.org :

« Face à un pervers on ne gagne jamais, la loi est le seul recours »
M.F. Hirigoyen

Étant donné le vide juridique actuel dans le cas de violence morale, pour pouvoir avoir un recours, il vous faut accumuler les preuves, vous devez donc constituer un dossier qui sera l’outil de base de vos démarches auprès de la police, des avocats, des associations. Il s’agit de rassembler tous les éléments pouvant être utiles à votre défense. Tous les originaux doivent rester en votre possession, et dans un endroit protégé.


"Rendez moi M., ma fille" est épuisé, je n'ai pas pu me le procurer. En 26 pages, irrecevable :

Requete n°57306/00
présentée par Natalya Zakharova
contre la France


Attention à l'amour, ça rend les enfants gravement malades :

M. [...] a présenté des troubles (en voie de régression) très évocateurs d’un état autistique provoqué par un amour trop étouffant. Il - le docteur - indique notamment que « le placement l’a littéralement sauvée psychologiquement. L’enfant innocente son père et sa mère ».


On se demande pourquoi tous les momes de France ne sont pas en pouponières de l'assistance publique, par principe de précaution, ces services sont si merveilleux.


Je ne sais pas si j'aurais un jour accès au dossier de ma fille, seul mes avocats ont pu le consulter pour moi. Quoi qu'il en soit, renvoi au 18 mai car l'enfant et la famille d'accueil n'étaient pas là.

La décision Zakharova c. France vient s'ajouter à un arrêt de chambre de cassation, à l'arrêt Kutzner c. Allemagne, divers autres documents, des articles de presse, des textes, la jurisprucence, des guides, des livres, un manuel, des rapports ministériels, le contenu du blog et de nombreux éléments matériels qui se sont empilés depuis plusieurs années.

« La liberté requiert de se protéger du contrôle des autres, ce qui exige maîtrise de soi et, par conséquent, une influence religieuse et spirituelle, de l'éducation, des connaissances et une bonne santé physique et morale. »

« si le pouvoir tend à corrompre, le pouvoir absolu corrompt absolument. »

Lord Emerich Edward Dalberg Acton (1834–1902)

March 29, 2006

Des ripoux

Je suis enfin en relation avec une autre famille malmenée par les mêmes juges, mêmes travailleurs sociaux, même avocat pour l'enfant... Voir la jurisprudence cour de cassation, Chambre civile 2, 7 juillet 2005, Pourvoi n°04-17.663.


Le Défenseur des Enfants peut intervenir lorsqu'il y a dysfonctionnements, son rapport 2005 le précise à nouveau et les textes officiels qui l'ont institué le précisent aussi. J'envisage de ressaisir cette institution par voie d'huisser en lui renvoyant son rapport et en mettant cette fois ci la commission Enfance de l'ONU en copie.

Je viens d'avoir cette institution au bout du fil il y a de cela quelques minutes. Il y a l'audience demain auprès de la cour d'appel de Versailles, dans le cadre d'un report et de l'appel de 3 jugements du JPE de Nanterre... Pour un nouveau report à avril... Mais le défenseur des enfants a déjà bouclé le dossier de ma mome, dans sa dernière lettre son conseiller me renvoyait à Nanterre qui ne donne pas suite à mes plaintes et requêtes!

Article L. 226-4 du code de l'action sociale et des familles


Je comprend de mieux en mieux pourquoi le juge pour enfants ne m'a pas accordé l'accès au dossier qui doit être vide...

Guide pratique inter-institutionnel
du signalement
à l’usage des professionnels.
2004

Ces mesures nécessitent l’adhésion de la famille. L’accord des parents peut être suscité mais il ne peut être présumé. Il doit être formalisé par l’acceptation écrite d’une mesure d’aide contractualisée.

Lorsque l’évaluation met en évidence des éléments de gravité du danger encouru par l’enfant et en cas de révélation d’abus sexuels ou lorsqu’il est nécessaire de prendre des mesures autoritaires parce que les parents refusent de coopérer à la mise en place d’une mesure de protection contractualisée, l’autorité administrative saisit l’autorité judiciaire et lui communique l’ensemble des éléments qu’elle a pu recueillir. Elle l’informe également des mesures qu’elle a déjà exercées.

L’article L.226-4 du code de l’action sociale et des familles dispose que :

« lorsqu’un mineur est victime de mauvais traitements ou lorsqu’il est présumé l’être, et qu’il est impossible d’évaluer la situation ou que la famille refuse manifestement d’accepter l’intervention du service de l’aide sociale à l’enfance, le Président du Conseil général avise sans délai l’autorité judiciaire et, le cas échéant, lui fait connaître les actions déjà menées auprès du mineur et de la famille concernés. »




Instruction interministérielle cabinet/DGAS n° 2001-52 du 10 janvier 2001
relative à la protection de l'enfance

...
Loi n° 89-484 du 10 juillet 1989 (voir les articles L. 226-3 et L. 226-4 du code de l'action sociale et des familles, anciens articles 68 et 69 du CFAS)




De la prévention à la protection,
un département mobilisé

En réaffirmant le droit des usagers, la loi du 2 juillet 2002 souligne leur capacité à être acteurs de leur vie. Toutes ces actions s’inscrivent dans un accompagnement des familles visant, non pas à « faire à la place des parents » mais avec eux.


La prévention fait partie intégrante de la protection de l’enfance. Elle est encadrée par la loi du 10 juillet 1989 qui demande aux Conseils généraux de « mener des actions de prévention à l’égard des mineurs et sans préjudice des compétences de l’autorité judiciaire. »

Pour Dominique Le Clerc, directeur adjoint du développement social et de la solidarité en charge de l’entité enfance famille, « notre coeur de métier c’est le lien parent-enfant. »

March 25, 2006

Mail au défenseur des enfants

par son portail...



Bonjour,

Jusqu'à ce jour, ma compagne et moi avons pu protéger K. Ce 30 mars 2006 il y aura une ultime audience auprès de la cour d'appel de Versailles qui concernera J, ce sera peut être une opportunité de débat (en février dernier, la famille d'accueil n'avait pas pu être convoquée, "n'habite pas à l'adresse indiquée").

Ce 30 mars, Monsieur Scotto participera à la journée d'étude du groupe d'études sur les sectes de l'assemblée nationale à Saint Priest sur le thème de "Sectes et enfance".

En novembre dernier les juges de Nanterre ont donné J à sa tante maternelle, pasteur protestant. Cette tante et sa soeur assistante sociale avaient réclamé cette enfant tout en m'accusant de la maltraiter...


Les protestants s'inquiètent du « regard soupçonneux » antisecte
Le Monde, 14.03.06

LA FÉDÉRATION protestante de France (FPF) a accueilli cinq nouvelles Eglises, lors de son assemblée générale, samedi 11 mars à Paris. Parmi elles, l'Union des fédérations adventistes de France. Les Adventistes du septième jour, qui comptent 10 000 fidèles dans l'Hexagone et plus de 20 000 outre-mer, se voient souvent reprocher une vision apocalyptique du monde et une lecture littérale de la Bible.



Très cordialement,
Bruno KANT

Voir Lorsque la justice avait des moyens,
L'Humanité, édition du 21 septembre 1994,
Des enfants retenus aux Pays-Bas

Extrait :

A l’origine de l’affaire, deux associations caritatives - le Cercle des amis et les Semeurs de joie - dont le siège est aux Pays-Bas. Selon le témoignage des parents, des personnes se réclamant de ces organisations démarchaient des familles nombreuses pour qu’elles envoient leurs enfants en vacances dans des familles néerlandaises. Dans les Yvelines, un adolescent, aujourd’hui âgé de seize ans, n’a jamais été rendu à ses parents par un couple de Néerlandais qui l’avait accueilli pour les vacances, il y a douze ans. Le couple affirme avoir obtenu l’autorisation des parents pour adopter l’enfant. Récemment, un autre couple a justifié son refus de laisser repartir, début septembre, deux des quatre fillettes de Vitry - âgées de sept et treize ans - à l’issue d’un séjour de deux mois aux Pays-Bas, en affirmant que celles-ci étaient maltraitées par leur famille. Le ministère néerlandais de la Justice a été saisi par la chancellerie à Paris d’une plainte émanant de la famille des deux petites filles retenues. « Il n’y a pas d’éléments qui nous permettent d’affirmer que ce sont des enfants maltraitées », indique-t-on au parquet de Créteil.



Cet article de presse devrait permettre de mieux comprendre pourquoi j'ai envoyé ce mail au Défenseur des Enfants. Il devrait lui même avoir un dossier au sujet de J et il doit aussi être au fait des pratiques et des dérives sectaires.

Nous sommes en France, en 2006, plus de 10 ans après cette affaire. il y a comme un écho avec le dossier de J, le fait qu'elle a été donnée à des tiers qui la réclamaient tout en calomniant à mon encontre.

Des espèces de semeurs de joie s'en sont mèlés, le JPE a signé et la mome a disparue.


Le dossier avait été bouclé en catastrophe en novembre dernier, selon des méthodes que dénonce le défenseur des enfants dans son rapport 2005.

Autre extrait de ce même rapport :

« Le Défenseur ne se substitue pas aux services spécialisés, aux associations, au dispositif social et judiciaire de protection de l’enfance. Il intervient lorsque les procédures et les recours normaux se sont avérés inopérants et que les enfants en sont les victimes, lorsque les effets de ces situations entravent leur développement et compromettent leur équilibre. »

December 17, 2005

La France « du front » et la France « de l'arrière »

Car il va bien falloir que je m'adresse à d'autres interlocuteurs, plusieurs institutions - ou plutôt certains de leurs agents - sont en froid avec moi. Et qu'on ne vienne pas me soutenir le contraire, je n'ai trouvé que peu d'interlocuteurs (le Juge des Tutelles, la HALDE et le Procureur de la République à qui je peux reécrire).

Je reste aussi en attente de dates d'audiences auprès de la cour d'appel de Versailles, sur ce plan là je suis relativement confiant car j'ai déjà été reçu et surtout entendu.

Mais d'ici là, je vais peut être trouver des interlocuteurs parmis les intervennants des rencontres d'Averroès ? Ceux-ci paraissent avoir des lectures intéressantes.

> Parmi ses nombreuses publications, on peut citer notamment :
• La Guerre des deux France, celle qui avance et celle qui freine, Plon - 2004

Les Français sont experts dans la déploration et l'autoflagellation. Depuis trente ans, ils sont persuadés que leur pays est en berne. C'est pourtant le tableau d'une autre France que brosse ici Jacques Marseille, en s'intéressant aux réalités concrètes et à la longue durée plutôt qu'aux impressions superficielles. Depuis 1973, les Français ont gagné sept ans de vie, leur pouvoir d'achat a doublé et leur fortune triplée. Grâce à quoi ? A la France qui travaille, produit mieux que ses concurrents et vend de plus en plus au monde entier. Comment expliquer le sentiment de malaise qui déprime la société française ? C'est que, en fait, celle-ci est affaiblie par un Etat vorace et imprévoyant, les syndicats qui compensent leur faiblesse numérique par une culture de la surenchère et un système éducatif aux performances moins que brillantes. Dans un pays qui n'a plus grand-chose à voir avec celui de 1973, ce sont bien deux France qui s'opposent. Et l'exception française, ce n'est rien d'autre, au fond, qu'une France " du front " qui doit supporter le conservatisme d'une France " de l'arrière ".

December 16, 2005

Bientôt noël


Freud voit en Rebekka la victime tragique du complexe d'Oedipe et d'un passé incestueux. L'analyse en dit sans doute davantage sur Freud que sur Ibsen.

« La où le point de départ est le plus fou,        
    le résultat est souvent le plus original... »
            Henrik Ibsen (1828-1906)


Ces fêtes de fin d'années seront étranges car la plus grande de mes deux filles ne sera pas à la maison.

Du vivant de sa maman et même en périodes « conflictuelles », ma plus grande fille et moi passions régulièrement des moments ensemble, y compris à l'occasion des fêtes de fin d'année et ce même sans décision de Justice. En effet, sa maman et moi nous parvenions à nous entendre pour notre enfant, malgré nos différends d'adultes.


Mon ex est décédée mi 1999, le grand-père maternel est décédé en 2002. L'Aide Sociale à l'Enfance a été saisie en 2003 et la Justice a tranché en novembre 2005. Il s'ensuit que je ne pourrais même pas faire part de mes voeux à ma plus grande fille pour 2006 : elle et moi nous ne devons plus communiquer (les travailleurs sociaux n'apprécient pas les difficultés qui s'ensuivent).

Une tante maternelle a obtenu la garde de sa nièce. Cette tante a construit sur un terrain qui lui a été donné par ses parents. L'héritage du grand-père maternel laisse 3 terrains mitoyens à celui sur lequel cette tante a construit...

Ce serait un dossier d'assistance éducative. Mais l'affaire relève d'avantage de la séquestration, du rapt d'un mineur de moins de 15 ans et de l'accession à la propriété sur fond de collusions et de corruption. Ce dossier est devenu très « complexe » pour un travailleur social mais les problèmes sont connus des professionnels de la protection de l'enfance : certains feraient n'importe quoi pour un enfant. De tels sujets sont tabous en France, les institutions préfèrent généralement sacrifier les enfants voire parfois retenir le dossier d'enquête administrative.

Bientôt 3 ans sous l'opprobre jeté par la famille maternelle de ma plus grande fille et les travailleurs sociaux, 3 ans sans aucun soutien des services qui pouvaient en apporter, pas même à l'enfant concerné par ces mesures : refusé eu égard au contenu du dossier socio judiciaire et à la réputation des travailleurs sociaux. Hormis une plainte récente pour recel, les autres sont sans suites connues, probablement classées.


En 2003 ma plus grande fille vivait à nos côtés (petite soeur, belle-mère, proches, ...) mais les tantes maternelles m'ont accusé (maltraitance, diverses défaillances, ...). Comme ces tantes et les travailleurs sociaux jouissent d'une certaine réputation, je n'ai rien pu faire sinon des constats tout au long de la procédure. Je conserve évidemment mes éléments matériels, depuis plusieurs années.

Ses tantes maternelles auraient aussi souhaité que je sois destitué du statut d'administrateur légal... Je ne suis pas non plus déchu de l'autorité parentale ni d'ailleurs de son exercice ou des droits de surveillance. Le collège m'a d'ailleurs récemment fait parvenir le bulletin scolaire et le relevé des absences pour ce trimestre.

Je pense que les tantes maternelles confondent « garde » et autorité parentale, voire même « garde » et filiation. L'une des deux tantes maternelles est assistante sociale à l'ASE(57), elle ne devrait donc pas ignorer l'éthique, la déontologie, la jurisprudence, les textes de loi et leurs évolutions qui s'appliquent depuis fin 2002 (main courante pour menaces).


J'ai une deuxième fille née début 2003. Les services de l'Aide Sociale à l'Enfance ont été saisis de suite après sa naissance mais, par chance, ces services travaillent à ce point en surface que cet enfant a été ignoré et, par là, épargné.

De nombreux travaux du Service Central de la Prévention de la Corruption, les enquêtes menées par la cour des comptes ainsi que diverses conclusions et rapports récents confirment que le dispositif de la protection de l'enfance permet d'échapper aisément à tous contrôles.

Le Conseil Supérieur du Travail Social a aussi rendu un rapport en février 2001... Mais parfois les services sociaux savent tout, ils pourraient intervenir et prévenir le scandale, et ils n'en font rien.


J'ai du faire le tour de tout ce que contient ce dossier, l'essentiel est dans le blog (références aux écrits et non-dits des écrits). Je ne me suis pas écarté de la version que je livrais et du signalement que j'ai fait en août 2005. Je viens même de découvrir un autre ouvrage de référence puis un article qui me confirme que les assistantes sociales peuvent être au fait des lois.

J'ai surtout découvert un autre monde qui oeuvre comme en 1889 et dans lequel la justice est rendue comme en 1850 voire même comme en 1664. Les travaux de référence, l'éthique et les bibliographies des travailleurs sociaux sont tout aussi surprennants. Je me demande encore quoi en penser car nous sommes en 2005 et parce que je me référais aux savoirs et aux textes en vigueur ainsi qu'à la jurisprudence la plus récente... Dans cet autre monde, vous êtres noirci par des tiers et les travailleurs sociaux puis un juge vous retire votre enfant.

Un petit travail de synthèse et la constitution d'un épais dossier motivé s'impose car téléphoner au 119 ne suffit pas lorsqu'il y a un tel cumul et enchevêtrement de dérives : ce ne seraient que des « difficultés familiales » et, de l'avis des travailleurs sociaux, elles seraient évidemment à imputer au père !


J'ai encore quelques lettres à rédiger et à envoyer...

Ainsi qu'à reprendre rendez-vous avec l'expert psychiatre qui m'a fait faux bond pour une seconde fois. Mais selon l'esprit des textes relatifs à la corruption, il appartiendrait maintenant aux travailleurs sociaux de fournir la preuve de mes prétendus troubles psychiatriques ; si tel est bien le cas, les travailleurs sociaux vont une fois de plus être en difficultés.

« j'étais ainsi : pour moi deux et deux ne faisaient jamais quatre,
s'il y avait moyen de croire que cela faisait cinq. »
        L.P. Hartley, The Go Between

La préface par Colm Toibin est pas mal aussi :
« The past is a foreign country : they do things differently there. »

Voir à ces sujets trait d'union de l'histoire et réviser les fondements de la psychologie sociale...

Et la conclusion pourrait être la suivante, de la préface du rapport 2005 du Défenseur des Enfants, sa première phrase :

« Tant qu'il existera, par le fait des lois et des moeurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers [...] ; »
Victor Hugo, préface aux Misérables, 1862.

December 15, 2005

Histoire de l'aide sociale à l'enfance et de ses « bénéficiaires »

Ou comment commettre et légitimer un rapt de mineur...

Des conclusions de l'intervention de Pierre VERDIER aux journées d’études de l’ANPASE à Hyères le 14 octobre 2003
Histoire de l'aide sociale à l'enfance et de ses « bénéficiaires »

Les conclusions situent à partir du mot employé pour désigner le « client », quelle représentation le travailleur social a des parents et quelle vision le travailleur social a de sa mission.

Pendant longtemps, la vocation de l’aide sociale à l’enfance était de remplacer les parents dans une logique de la substitution.

A partir de 1889 et des textes sur les enfants maltraités et moralement abandonnés, les missions consistent à protéger l’enfant contre ses parents jugés dangereux et nocifs. C’était la logique de la protection, les parents sont déchus.

A partir de 1970 il faut réparer, il faut soigner l'enfant en difficulté car ses parents sont défaillants.

Les logiques de soutien, de soins, de responsabilisation et de citoyenneté n'apparaîtront que plus tard dans la vision qu'auront les travailleurs sociaux de leur mission.


Dans les divers dossiers socio judiciaires j'ai été dépeint défaillant, maltraitant, souffrant de graves troubles psychiatriques et ayant des attitudes terribles envers ma fille. Selon les motivations des jugements rendus je serais abandonnique et ambivalent. Ces troubles qu'ils me prêtent sont rappelés dans toutes les ordonnances, cela vaut pour vérité car tout a été validé par un juge. Récemment, les travailleurs sociaux de l'OSE ont demandé une mesure de protection car, selon eux, je serai très dangereux et « nocif. »

Selon les travailleurs sociaux de l'OSE, ma fille se porterait de mieux en mieux depuis que la relation père-enfant a été rompue.

Je suis évidemment déchu : tous mes droits sur ma fille ont été suspendus et sa garde a été confiée à l'une de ses deux tantes maternelles.


Le dispositif de protection de l'enfance tel qu'il était défini de 1889 à 1970 !

Ma fille profiterait de ces mesures et ses deux tantes comptent évidemment parmi les « bénéficiaires, » elles souhaitaient obtenir sa garde et par la même occasion la possibilité d'administrer ses biens.

Le bulletin scolaire

D'après les branleurs du social, ma fille est sauvée et serait devenue bonne en classe.


De mémoire, ma fille a 13,5 de moyenne en maths. Elle les avait travaillé avec moi et avait eu un 17 quelques temps après la rentrée. Elle aurait donc plongé depuis début novembre pour n'avoir plus que 13,5. Il faut que je demande son relevé de notes, je comprendrais un peu mieux ce qui s'est passé depuis l'audience du 4 novembre 2005.

Elle est plutôt dissipée en classe et elle n'apprend pas ses leçons. Rien d'étonnant à cela puisqu'elle est placée dans un cloaque de l'assistance publique. Elle a même des pannes de réveil, pas étonnant puisqu'elle ne peut pas toujours dormir la nuit.

Elle reste une élève motivée, ce qu'elle a toujours été, et elle doit persévérer. Elle a du mal a persévérer et ce depuis le CP. Ca parrait être en rapport avec le décès de sa maman survenu subitement au cours de l'été qui a précédé la rentrée du CP. Les branleurs du social ne se sont pas souciés de ce genre de détails, ils n'ont nourri que l'unique objectif qui était de la donner à ses tantes maternelles.


Côté relevé d'absences, on perçoit bien qu'il s'est passé quelque chose début octobre. Les branleurs du social n'ont pas voulu aborder le sujet. Ca met les branleurs du social en difficultés car, selon les dires de ma fille, il y a eu agressions sexuelles.


Donc, ma fille aurait plutôt tendance à plonger et est dissipée en classe.

L'assistance publique est fidèle à l'image qu'elle donnait d'elle dans les années 60.

Les branleurs du social paraissent présenter cela d'une manière totalement différente : elle n'est pas nulle en classe donc ils l'ont sauvée.

December 13, 2005

Expert psy absent

Expert psy absent, malade. J'ai pris une journée de congé pour rien.
En octobre l'expert psy a aussi annulé le RDV : colloque.

Ultime RDV en janvier. La secrétraire m'a assuré qu'il n'y aura pas de problème : l'expert rendra son rapport dans les six mois que lui accordait le Juge pour Enfant.

C'est à ce jeu que jouent depuis bientôt trois ans ceux qui travaillent sur ce dossier : allégations versées par les travailleurs sociaux et la famille maternelle de ma fille, rejet des éléments matériels à décharge et léthargie.

Il n'y a donc rien ni en ma faveur ni à opposer aux allégations qui figure à ce dossier. Dans l'ordonnance du 9 novembre 2005 qui confie la garde de ma fille à d'autres cela se traduit par : « M.KANT se borne à faire valoir sans l'établir qu'une telle décision serait infondée ; »


Encore 6 ans à ce jeu et ma fille sera majeure, c'est d'ailleurs ce qu'elle a conclu elle même. En effet, au mois de septembre elle en avait par dessus la tête de l'irrationnel de l'assistance publique et m'a dit : « à 18 ans je vais où je veux. »

Elle n'est rien qu'un enfant donc ça traine. L'an dernier un juge lui a répondu qu'il ne pouvait prendre une décision hâtive et risquer de se tromper...

D'après un dossier d'un magazine critique, lorsque les momes en ont vraiment marre ils commettent un délit. Après cela, ils passent quelques temps au frais puis ils sont libres avant la majorité. Mais libre de quoi ?


Comme élément matériel que les branleurs[1] du social pourraient employer il y a un PV de 35 euro pour stationnement gènant[2], ca compte ? Car « c'est pas bien » de ne pas garer sa voiture comme il faut.

Par ailleurs, ma fille m'aime mais elle m'a raccroché au nez au cours d'une conversation téléphonique ! L'adolescence.


Selon ce qu'affirmait Lord Emerich Edward Dalberg Acton, il faut une bonne santé physique et morale pour faire face à ce genre de situation. Mais d'après les branleurs[1] de l'OSE j'aurai de graves troubles psychiatriques.

[1] Voir la définition de « branler » du dictionaire de l'académie française.

[2] A noël 2004 j'ai écrit à la grand-mère de ma fille pour qu'elle puisse lui rendre visite : la lettre m'a été retournée avec la mention « refusée. » En mai 2005 je me suis rendu en Moselle pour parler à ma fille : faute de mieux, les gendarmes m'ont embarqué pour m'en coller une à 35 euro.


L'Express du 15/04/1999
Divorce
L'arme du soupçon (d'inceste)
par Gilbert Charles

Un inquiétant phénomène semble gagner les prétoires français: des centaines de pères se voient accuser, parfois à tort, du pire des crimes. Certains y perdent leur emploi, leur honneur et l'amour de leurs enfants. Histoires vécues

Extraits :

Le rapport d'un expert psychologue nommé par le tribunal dans le cadre d'une des affaires d'inceste fait pourtant ouvertement état du «rôle néfaste» joué par l'avocate, qualifiée de «passionnée» et de «sectaire»: «Ses excès, son attitude mensongère, quelquefois diffamatoire, démontrent son incapacité à avoir une distance saine et objective dans cette affaire.»

Les magistrats ont souvent tendance à «ouvrir le parapluie» dès qu'ils sont confrontés à ce genre d'affaires. «Entre deux maux il faut parfois choisir le moindre, explique Hélène Jourdier, présidente de la Chambre de la famille, à Pontoise. Même si l'on sait que cela peut pénaliser un père innocent, notre priorité, c'est de protéger l'enfant.» Très souvent, la première mesure prise par le magistrat consiste à suspendre le droit de visite du parent accusé. Ce qui, dans le cas d'une accusation mensongère, est précisément ce que cherche à obtenir le parent accusateur. Certains juges n'hésitent pourtant pas à prendre des risques pour limiter les dégâts. «J'essaie dans la mesure du possible de ne pas couper le lien entre l'accusé et ses enfants, explique Florence Vigier, juge aux affaires familiales à Paris. Il m'arrive ainsi de maintenir ou de rétablir un droit de visite alors que l'instruction sur l'abus sexuel n'est pas terminée, éventuellement dans un lieu neutre comme les points-rencontre.»

Personne ne sort indemne de ces accusations, ni l'enfant, ni l'accusé, ni l'accusateur, estime Laurent Becuywe, juge d'instruction au tribunal de Pontoise. A partir du moment où elles ont été lancées, on entre dans le domaine de la déraison, de la haine pure ou de la perversion.

Le problème du magistrat chargé de l'instruction pénale, c'est de réunir les preuves, à charge ou à décharge.

Mais, lorsqu'il s'agit d'attouchements qui n'ont pas laissé de traces sur un enfant très jeune, la tâche devient impossible: c'est la parole d'un parent contre celle de l'autre.

December 8, 2005

Le but : provoquer un boulversement décisif


Autant dire que ceux-ci faisaient l'objet d'une surveillance de tous les instants, qui était comme redoublée par un système de délation très efficace (il était directement inspiré des méthodes de la « Réforme de la pensée », qui avaient cours dans le Goulag...). Dans ces conditions, le contraste devait être total entre, d'un côté, la part du rêve, ce paradis sur Terre dont la Chine était censée avoir franchi le seuil en 1949, comme on le leur répétait à longueur de réunions politiques, et, de l'autre, le morne ennui d'une existence encasernée, où tout était interdit, sous-cultures de teenagers, nécessairement « décadentes », relations amoureuses, etc. Mais cela faisait partie d'un non-dit, que personne, dans la jeunesse estudiantine, n'aurait seulement osé articuler, même à mots couverts.

Extraits de Culture&conflit
La violence politique des enfants
Les gardes rouges : des rebelles sous influence


Prisonniers occidentaux et chinois volontaires
Le lavage de cerveau
en Chine au début des années cinquante

Bulles N°40, 4ème trimestre 1993, UNADFI
Manipulation mentale, lavage de cerveau, mégalomanie : essai de définition
Voir aussi Qu'entend-t-on par manipulation mentale ?

L'article tel que repris sur Prevensectes, extraits :

3. Prisonniers occidentaux et chinois volontaires
Le terme même de "lavage de cerveau" est la traduction littérale d'un expression familière chinoise faite de deux caractères hsi nao (Lifton emploie l'ancienne transcription des caractères chinois. Elle a été révisée depuis) par laquelle les Chinois désignaient la rééducation mise en oeuvre après la victoire communiste de 1949 sur le Kuomintang. Ces caractères peuvent représenter des objets ou actes concrets, mais aussi abstraits : "laver, purifier, rectifier" - "tête, cerveau, pensée". le terme officiel était szu-hsiang kai-tsao ("remodelage idéologique", "réforme idéologique"). Lifton choisit "réforme de la pensée" ("Thought Reform"). Cela apparaît, estime-t-il, comme "l'un des efforts les plus puissants de manipulation humaine jamais entrepris". Ce n'est pas entièrement nouveau : "dogmes, inquisitions, conversions de masse ont existé dans tous les pays et à toutes les époques. Mais les communistes chinois y ont apporté un caractère plus organisé, plus complet, plus délibéré - plus total -, ainsi qu'un alliage unique de techniques psychologiques aussi puissantes qu'ingénieuses". Le traitement appliqué aux prisonniers américains n'en constituait qu'une version d'exportation. Mais il faut se représenter qu'il était destiné de façon primaire au peuple chinois lui-même, et vigoureusement appliqué dans les Universités, les écoles, les "collèges révolutionnaires", les prisons, les bureaux du commerce et du gouvernement, les organisations d'ouvriers et de paysans. L'important n'est pas seulement son extension (en principe, il concernait le quart de l'espèce humaine) mais aussi sa profondeur et sa puissance émotionnelle : le but est de provoquer chez chaque sujet un bouleversement personnel décisif.

7. L'étau se resserre, Hu est mal à l'aise
Au bout de quelques semaines, changement progressif. Les cadres demandent de plus en plus de détails sur le comportement individuel des étudiants. Hu ne doit plus rester neutre, mais "pencher d'un côté", soutenir les éléments progressistes, exercer des pressions plus fortes sur les autres.
C'est alors le premier "de pensée": chacun en prépare un à la fin de chaque cours, le lit au groupe, et chacun fait ses critiques. Certains étudiants prennent la chose à la légère, mais les cadres, très au sérieux ; ils assistent à certaines séances pour rendre les critiques plus percutantes. Au lieu de l'harmonie critique et contre-critique.

« que la relation de la fillette avec sa famille maternelle a pu également reprendre et la fillette y trouve un grand plaisir ; [...] que l'enfant, redoutant les discussions, disputes et tensions sur ce point à l'occasion des hébergements chez son père ne souhaite plus se rendre chez ce dernier pour l'instant ; »

Ma fille avait été reçue seule par le Juge des Enfants, la veille de l'audience du 1er juillet 2005.


10. La dénonciation du père, acte ultime de la réforme de la pensée
La seconde exigence était bien plus difficile. Il s'agissait de dénoncer son père, tant comme individu que comme représentant de l'ancien régime. C'était l'acte ultime, symbolique, de la réforme de pensée des jeunes Chinois, et pour beaucoup, c'était extrêmement douloureux. Un cadre avait remarqué que Hu s'abstenait le plus possible de critiquer son père, et s'était mis à le harceler sur ce sujet en toute occasion.

...
Hu a finalement trouvé un moyen d'accuser son père sans dire trop de mal de lui, et sa confession a été acceptée.

Chacun inscrivait ensuite sur une carte ses voeux concernant sa future affectation professionnelle. La décision était prise par les autorités. Théoriquement, on avait le droit de refuser, mais très peu le faisaient, car c'était un très mauvais point - d'ailleurs, qu'auraient-ils pu faire d'autre ?

Ce 9 novembre 2005 le Juge des Enfants a décidé de donner ma fille à l'une de ses deux tantes maternelles. De l'ordonnance motivée par de nouvelles calomnies des travailleurs sociaux de l'OSE :

« M.KANT se borne à faire valoir sans l'établir qu'une telle décision serait infondée ; »

« que les pleurs de l'enfant à l'audience ainsi que son refus exprimé sans équivoque à la même audience de tout contact et de toutes paroles à l'adresse de son père, démontrent, en l'état, l'impossibilité qui est celle de l'enfant d'entrer, ne serait-ce que de manière simplement ponctuelle et intermittente, dans une relation avec son père ; »


Sectes et laïcité
Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES)

Approches croisées du thème « Sectes et laïcité » étudié sous les points de vue historique, sociologique, philosophique, juridique et politique, au cours d'un colloque qui a réuni sur ce sujet universitaires, praticiens, administrateurs et chercheurs. Sont présentés les aspects psychosociologiques et historiques et les aspects juridiques et politiques du phénomène des sectes dans un Etat de droit. L'étude cerne l'emprise, la sujétion des adeptes, mais aussi l'état du droit et les pratiques administratives en France et en Europe, les fondements de la laïcité et son histoire.
Cette approche « multiculturelle » favorise l'analyse d'une problématique complexe où se croisent des interrogations fondamentales sur les libertés individuelles et collectives.
Un ouvrage de référence en la matière.

Année d'édition : 2005
Réf. : 9782110057686
352 pages, 16x24 cm
ISBN : 2-11-005768-8


Les troubles des pratiquants de Falun Dafa
www.vraiesagesse.net, extraits :

Hu Shiliu, une femme, née en mai 1970, était une résidante du village de Liyuner, ville de Meichuan. Le 26 juillet 1999, parce que Hu a refusé de rendre sa copie de Zhuan Falun, elle a été obligé de perdre son emploi par le Département de la Sécurité de la compagnie Shiyan Motor. En octobre 1999, parce qu'elle est allée à Beijing, lancer un appel pour le Falun Gong, elle a été détenue au Centre de détention de Shiyan, pendant presque un mois. En octobre 2000, Hu a été détenue au Centre de détention de Wuxue pour avoir affiché des affiches de clarification du Falun Dafa et elle a été extorquée de 2000 Yuan. Le Commissariat de la police de Lianlu a également confisqué la carte d'identification de Hu. Vers 22 h:30, le 20 août 2002, plus de dix officiers de la police, menés par le Capitaine Cheng, du Commissariat de la Police de Meichuan, a sorti Hu de son lit et l'a envoyée à une classe de lavage de cerveau. À ce moment-là, Hu portait seulement ses sous-vêtements. Ces officiers de la police sont entrés en défaisant la porte. Ils ont alors allumé la lumière et l’ont regardée pendant cinq ou six minutes. Un des officiers de la police de Meichuan a même déchiré ses sous-vêtements de l'aisselle vers le bas! Le capitaine Cheng (un homme) a alors commencé à molester Hu, en lui frottant le derrière. La police a également frappé son visage et son nez saignait et ils l'ont avertie de ne pas crier. Ces policiers ont également étranglé Hu et lui ont laissé plusieurs marques autour de sa gorge. Au Commissariat de la police de Meichuan, la police a tenu Hu par les cheveux et lui a cogné la tête contre le mur. A la suite de cela, Hu a souffert de maux de tête et de vertige pendant la moitié d'un mois.

Hu Aizhen, une femme, née en octobre 1961, était une résidante du village de Liyuner, ville de Meichuan. En octobre 2000, elle a été illégalement détenue pendant plus d'un mois pour avoir distribué des dépliants de clarification du Falun Gong. Vers minuit, le 20 août 2002, un groupe de policiers a forcé sa maison, l’a kidnappée et l’a amenée à une classe de lavage de cerveau.


Tortures, «rééducation politique», absence de soins médicaux, font partie de la routine
L'Express du 7/2/2002

Pour l'occupant, toute velléité de protestation est un «crime contre la sécurité de l'Etat», dont Passang et Chöying ont été jugées coupables. Sans se connaître, elles ont agi de façon identique. Révoltées par l'arbitraire, elles sont allées à Lhassa, la capitale, crier leur soif de liberté et leur soutien au dalaï-lama, chef spirituel et politique du Tibet. Brève manifestation: aussitôt arrêtées, rouées de coups, soumises à des chocs électriques, interrogées sans relâche et condamnées respectivement à cinq et quatre ans de détention, elles purgeront leur peine à Drapchi, l'une des pires geôles de la région autonome du Tibet, à proximité de Lhassa. Un temps, Passang se trouvera dans la même unité de travail qu'une autre nonne, Ngawang Sangdrol (1) - héroïne nationale, incarcérée en 1992, à l'âge de 13 ans, et désormais sous les verrous jusqu'en 2014. Tortures, «rééducation politique», nourriture infecte, absence de soins médicaux font partie de la routine, aggravée depuis quelques années par un programme d'entraînement disciplinaire dont la forme la plus épuisante est réservée aux prisonniers politiques. «Pendant deux heures ou plus, il fallait courir en rond, pieds nus, par n'importe quel temps, se souvient Passang. Les premiers mois à Drapchi, on nous forçait à rester debout dans la cour, immobiles, les bras le long du corps, un journal coincé entre les jambes, un livre ou une tasse d'eau sur la tête. Ça durait parfois six heures. Au moindre vacillement, on nous frappait.»


Chine - Détention arbitraire et mauvais traitement
12 janvier 2005 - Lettre ouverte aux autorités

En avril 2004, Mme Mao Hengfeng, engagée dans la lutte contre les politiques de planification familiale chinoises, a été condamnée à 18 mois de rééducation par le travail (RTL) par le Bureau de sécurité publique de Shanghai. Placée en détention dans un camp RTL à Shanghai, Mme Hengfeng a fait l'objet de violences et de mauvais traitements depuis le début de sa détention. Elle a notamment été battue alors qu'elle était suspendue en l'air avec les pieds et les mains attachés.
Le 18 novembre, lors d'une audience dans le cadre d'un procès qu'elle a intenté contre les autorités en raison de l'arrêt de son assistance sociale, Mme Mao a pu montrer ses blessures, mais les autorités officielles n'ont pris aucune mesure pour remédier à cette situation.
De plus, les officiers du camp l'ont menacée de réduire les visites et les appels à sa famille, après qu'elle ait refusé de signer un document intitulé "réforme de la pensée".
Fin 2004, de hauts représentants des autorités ont augmenté sa peine de trois mois, sans qu'elle ni sa famille n'aient été informés d'un possible recours en appel.

Qu'est-ce que ça signifie ?

Parmis les nombreux ouvrages et travaux auxquels je me réfère, il y a :

Maltraitances Institutionnelles
Accueillir et soigner les enfants sans les maltraiter

De Marceline GABEL, Frédéric JESU et Michel MANCIAUX
Collectif, 1998

Edition Fleurus, psycho-pédagogie

Quand des parents, pour des raisons et des durées variables, ne sont pas en mesure d'assurer seuls l'accueil et les soins requis par leurs enfants, ils peuvent - ou doivent - s'adresser à des services, des institutions qui ont reçu à cet effet des missions bien délimitées : apporter compétences et soutiens pour aider ces familles à réduire et si possible à résoudre les problèmes vécus par chacun de leurs membres. Comment faire pour que tous les acteurs impliqués de la sorte soient protégés du risque de voir surgir et proliférer entre eux incompréhensions, dénigrements, délaissements, carences et même violences ? Une institution peut-elle accueillir un enfant sans se substituer à ses parents, sans contourner leurs droits et devoirs à son sujet ? Le soigner, certes en cherchant à lui faire du bien, mais sans l'exposer pour cela à la possibilité de lui faire du mal ? Cet ouvrage collectif rend compte de démarches professionnelles visant à définir et à promouvoir des principes et des pratiques répondant à une véritable obligation éthique contemporaine : accueillir et soigner les enfants non seulement sans les maltraiter, mais plus encore avec un projet délibéré de " bientraitance ".


Mais cela, ce ne sont que les beaux livres de 1998 qui se réfèrent aux textes de 1984 eux même confortés en 2000 et en 2002.


peuvent s'adresser à des services, des institutions
Non.

apporter compétences et soutiens
Non, refusé.

incompréhensions
Les travailleurs sociaux n'ont pas souhaité travailler avec moi, jamais, point.

dénigrements
Les travailleurs m'ont calomnié pendant près de trois ans maintenant.

« Winnicott a retracé l’essentiel des relations premières entre un adulte et un enfant ; il a décrit le passage d’une adaptation « parfaite » à un « désillusionnement » progressif pour qu’un être puisse naître à lui-même. »

« l’agrippement est à la base à la fois de l’attachement et de la séparation. Une fois établie la confiance de l’enfant, la séparation définitive de la mère a lieu soit du fait de la mère soit du fait de l’enfant. »

Extrait des travaux de Monsieur Richard Josefsberg, "internat et séparation" ; serait-ce la raison de toutes ces calomnies, notament celles déversées par les travailleurs sociaux de l'OSE ?


délaissements
Les travailleurs m'ont d'abord suggéré de donner ma mome à ses tantes puis de la délaisser ; puis dès lors qu'elle a été placée, ils ont coupé les ponts alors qu'ils n'en avaient pas la mission.

carences
Multiples, à commencer par la violence volontaire de plus grands et le manque de sommeil à cause des chambrées (préados ou enfants avec jeunes majeurs).

même violences
J'ai déposé quatre plaintes, sans suites.

http://justice.cloppy.net/signalement/interrogatoire.jpg


Une institution peut-elle accueillir un enfant sans se substituer à ses parents, sans contourner leurs droits et devoirs à son sujet ?
Le directeur a endossé le statut de tuteur légal. Basta.

http://justice.cloppy.net/signalement/classetransplantee.jpg


Le soigner, certes
Non car selon les travailleurs sociaux, elle sommatisait à cause du père ; je l'ai fait soigner moi même.

des principes et des pratiques répondant à une véritable obligation éthique contemporaine
Ah bon ? Mais cela, c'était valable en 1998, selon d'anciens textes. Ce sont quoi les principes et pratiques de 2003 à 2005 ?

sans l'exposer pour cela à la possibilité de lui faire du mal
Ma mome a perdu sa mère il y a 6 ans. Il y a un mois elle a perdu son père, sa petite soeur, sa belle mère, toutes relations avec ses proches en région parisienne ; ses affaires persos sont aussi restées en région parisienne.


Cela, ce n'est que de la postface et c'est en référence à mes éléments matériels (des preuves, tels qu'écrits signés de la main des travailleurs sociaux eux même). Et je pourrai coller un postit à quasi toutes les pages.

Qu'est-ce que ca signifie ?


L'allégation dans cette même lettre me surprend : " un enfant absent est considéré comme fugeur "

http://justice.cloppy.net/signalement/interrogatoire.jpg

Ma fille n'a jamais été absente. Que vient faire ce paragraphe dans cette lettre ?


C'est partout et toujours comme ca ?

C'est cela, apporter compétences et soutiens à la parentalité et à la famille ?

C'est quoi au juste, la définition de la famille dont il est question dans ce livre ?

Ce 9 novembre 2005 le Juge des Enfants a décidé de donner ma fille à l'une de ses deux tantes maternelles. De l'ordonnance motivée par de nouvelles calomnies des travailleurs sociaux de l'OSE :

« M.KANT se borne à faire valoir sans l'établir qu'une telle décision serait infondée ; »


Autres extraits de l'ordonnance :

« par le rapport susvisé du 28 octobre 2005 - des travailleurs de l'OSE - dans lequel les travailleurs sociaux de l'OSE font état des "intrusions perpétuelles dans de très nombreux domaines de la vie de l'enfant" de la part de son père ; »

« que les pleurs de l'enfant à l'audience ainsi que son refus exprimé sans équivoque à la même audience de tout contact et de toutes paroles à l'adresse de son père - à quoi travaillent depuis quelques mois plus activement les travailleurs de l'OSE, lire "internat et séparation" -, démontrent, en l'état, l'impossibilité qui est celle de l'enfant d'entrer, ne serait-ce que de manière simplement ponctuelle et intermittente, dans une relation avec son père ; »

Or depuis mi-juin je n'ai quasi plus de relations avec ma fille, soit plus de quatre mois. Plus de quatre mois au cours desquels ma fille était sous l'entière responsabilité des travailleurs sociaux de l'OSE. Et ce 4 novembre 2005, ma fille revenait d'un séjour auprès de sa famille maternelle (qui est aux côtés des travailleurs sociaux et me couvre également de calomnies). Je ne pense pas qu'un enfant d'à peine 12 ans puisse résister à ce genre de sévices psychologiques (ou lavage de cerveau).


A propos de « désillusionnement » progressif pour qu’un être puisse naître à lui-même, du guide de l'agent public face aux dérives sectaires :

« À terme, la transformation ne concerne pas seulement le champ des acquisitions (croyances, pratiques, attachements, performances) ou le champ des déficits (autonomie, jugement critique, repères et liens antérieurs, fermeture aux apports extérieurs). Il s’agit d’une transformation de la façon d’« être au monde ». Celle ci est difficile à percevoir sans recul par les intéressés. »


Voir aussi le but : provoquer un boulversement décisif.

December 6, 2005

Manif contre la « falsification de l'histoire »


« Nous avons dénoncé la démarche de nos devanciers qui tendait à la purification de l'objet, et nous nous sommes précisément regroupés au nom de son «impureté»... parce que nos recherches nous ont enseigné que le droit est un phénomène historique, culturel et social autant que logique... »
Voir Réseau Européen Droit & Société

Voir aussi « ethtnocentrisme et sociocentrisme » mais également « C'est de l'holocauste ! » ou encore trait d'union de l'histoire pour quelques exemples concrets.

Sectes et laïcité (MIVILUDES, 2005, ISBN 2-11-005768-8) aide à l'analyse de telles problématiques.

On m'a accusé de maltraiter ma fille et de souhaiter la délaisser : calomnieux. On m'a soupçonné et accusé de nombreuses choses au fil des tournures et des évènements, on m'a même repproché d'avoir fait rechercher ma propre fille par la gendarmerie nationale...

Et une personne me soupçonne maintenant d'être antisémite. Ca suffit, les travailleurs sociaux m'ont collé bien assez d'étiquettes différentes depuis début 2003 ; ma compagne et maman de ma seconde fille est d'origine juive.

On me soupçonne aussi de vouloir me venger : non, ma première main courante est de 2002 et ma première plainte est de 2004.

Ca suffit, les soupçons et les accusations à mon encontre.

La suite, plus bas.

Des associations d'outre-mer manifestent contre la "falsification de l'histoire"
LE MONDE, 05.12.05, extrait :

Déployée au bas d'un chapiteau encadré de deux drapeaux tricolores, la banderole du collectif des Antillais-Guyanais-Réunionnais était explicite : "Napoléon = négrier = criminel. Non à sa glorification. Non à la falsification de l'histoire."

Cent cinquante à deux cents personnes ont bravé les intempéries, samedi 3 décembre à Paris, devant les Invalides, pour "célébrer" à leur manière le bicentenaire de la bataille d'Austerlitz, commémoré officiellement la veille.

"Napoléon, c'est le code civil, le code pénal, les préfets... Mais c'est aussi celui qui a rétabli l'esclavage, reconnu crime contre l'humanité", a expliqué le président du collectif, Patrick Karam. Auteur d'un violent réquisitoire contre l'empereur, Le Crime de Napoléon (éd. Privé), Claude Ribbe a demandé la création d'un "centre national de mémoire et d'histoire de l'esclavage".

Dans la foule, un homme s'indignait qu'on puisse "souligner le rôle positif de l'esclavage". Ce raccourci vise à la fois l'article 4 de la loi du 23 février 2005, qui dispose que les programmes scolaires doivent reconnaître le "rôle positif" de la colonisation, et les célébrations officielles de Napoléon.

La multiplication récente des polémiques et initiatives qui concernent à la fois l'enseignement de l'histoire de France et la lutte contre les discriminations devient source de confusion.

"Nous ne sommes pas là pour parler d'une mémoire noire. Il n'y a qu'une histoire de France", a affirmé Patrick Karam, tout en évoquant une "histoire spécifique que l'on occulte".

Dans la foule, on déplorait les critiques adressées au CRAN. "Il faut arrêter de se diviser ! Ce qui nous rassemble, c'est une souffrance", s'emportait Marie-Pascale Mirre, originaire de Guadeloupe.


Depuis quelques temps je fais comme d'autres et je m'efforce de rétablir l'histoire en tentant de mettre en avant des faits, des éléments matériels ainsi qu'un discours que je tiens à l'identique depuis très longtemps. Ca pose des problèmes.

Je croise les faits, les éléments matériels avec le contenu de nombreux ouvrages et travaux de référence en tous domaines, y compris d'ordre socio culturels et cultuels et historiques. Cela me permet de mieux comprendre pourquoi certains ont pris telles ou telles décisions et initiatives, de me référer au plus important et au plus grave. Ca pose des problèmes.

Je ne m'arrête pas lorsqu'il y a tabous. Et il y en a car il s'agit pour majeure partie de violence et maltraitance institutionnelle. Ca choque car ce genre de situation ne peut exister pour personne.

Mais cela ne signifie en aucun cas que tous travaillent comme cela. Cette affaire a ses spécificités telles que les diverses collusions d'intérêts et la corruption. Ca pose des problèmes.

Par ailleurs, personne ne sait au juste de quoi je dispose car personne n'a jamais souhaité travailler avec moi. Il s'ensuit qu'un simple conflit familial est devenu une affaire à ce point "complexe". Mais cela n'est pas de mon fait, les professionnels de la protection de l'Enfance sont ailleurs et moi je ne suis rien qu'un bon père de famille selon une définition juridique du terme. Ces professionnels ont tous pouvoirs. J'ai fait de mon mieux avec les moyens que m'a accordé le dispositif de la protection de l'Enfance : aucun moyen sinon celui de faire des constats et de rassembler des preuves pendant plusieurs années.

C'est souvent très dur. Je peux me tromper, je travaille principalement seul mais avec divers conseils (des avocats, des cabinets d'avocats, un médiateur, un notaire, ...). J'ai aussi des échanges avec diverses associations et personnes sensibles à ces divers sujets.

December 5, 2005

Les concepts de violence et de maltraitance

Les concepts de violence et de maltraitance
adsp n° 31 juin 2000, pages 24 et suivantes
Extrait :

Les travaux sur l’enfance maltraitée ont conduit à ceux sur les violences institutionnelles.

Les « violences institutionnelles » sont celles que subissent les usagers dans les institutions spécialisées, sociales et médico-sociales. Elles ne sont pas exercées seulement par des professionnels, mais aussi par des usagers de l’institution entre eux.

La notion de violence institutionnelle a été mise en lumière en 1982 par Stanislaw Tomkiewicz. Celui-ci a montré combien la relativité de la notion même de violence peut rendre l’appréciation d’actes délicate et mobile, mais n’en empêche pas pour autant l’analyse, au contraire elle conduit à réfléchir à leurs causes ou aux options qui les gouvernent. Les intentions des acteurs peuvent paradoxalement leur paraître les meilleures ou guidées dans l’intérêt de l’enfant, comme celles qui mènent aux « violences faites pour le bien de l’enfant ».

Alice Miller avait quant à elle dénoncé la « pédagogie noire » conduite aussi « pour le bien de l’enfant » et qui tient l’enfant pour coupable dès que ses parents ou ses éducateurs ne le comprennent pas.

C’est au regard de ses conséquences, en termes de souffrance, qu’est définie la violence institutionnelle.
S’intéressant plus particulièrement aux violences subies par les enfants accueillis dans les institutions spécialisées, Tomkiewicz appelle « violence institutionnelle toute action commise dans et par une institution, ou toute absence d’action, qui cause à l’enfant une souffrance physique ou psychologique inutile et/ou qui entrave son évolution ultérieure. » C’est actuellement la définition couramment retenue, elle prend en compte les « actes » commis envers l’enfant ou les « ambiances » dans lequel on le fait vivre, les violences agies ou les négligences.

Dans la suite de ces travaux, il nous est apparu que devait s’imposer une définition large qui s’oppose à toute tendance de hiérarchisation d’actes violents, en effet, une telle hiérarchisation comporterait en elle-même un discours de banalisation et de justification, signe d’une absence d’identification à l’enfant, l’adolescent ou l’adulte vulnérable.

La définition que nous avons pu proposer est fidèle à une position clinique préoccupée du développement du sujet accueilli dans l’institution spécialisée et peut être ainsi résumée : « Entre dans le champ de la violence institutionnelle tout ce qui contredit ou contrevient aux lois du développement, tout ce qui donne prééminence aux intérêts de l’institution sur les intérêts de l’enfant. » Le développement est entendu ici dans ses différentes dimensions, psycho-affective, cognitive, physique, sociale.

Cette position conduit à interroger le fonctionnement même des institutions d’accueil en se demandant quelles peuvent être les entraves au développement favorable du sujet accueilli dans une institution spécialisée, ces entraves étant à imputer à une qualité altérée de son accueil.

Mais ce n'est là qu'un extrait d'un article qui pourrait ne concerner, en finalité, que le 3ième et le 4ième âge, notamment parisien.

" En balade à la place des Vosges avec le médecin adaptateur, sourit Alain Koskas, le directeur du centre. Cela, c’est notre plus grande joie. Lorsque nous avons ouvert le centre, poursuit-il, la principale demande formulée par les personnes étaient de sortir, faire du lèche-vitrines, boire un café, aller au cinéma. Ils avaient un fort besoin de vie normale. " Inutile de dire que les fugues, courantes chez les malades d’Alzheimer en institution, sont ici très rares. [...] "
Santé · Paris, un îlot de bientraitance


Chaque année, l'Insee propose dans "France, portrait social" le bilan des évolutions économiques et sociales observées au cours de l'année écoulée. Cette édition 2005-2006 s'intéresse plus particulièrement aux résidants des établissements pour personnes âgées ou handicapées, à la diversité dans la Fonction publique ainsi qu'à l'acquisition de la nationalité française par les immigrés.

Les enfants de l'OSE ; leur redistribution


En 1946, Andrée Salomon annonce que plusieurs milliers d'enfants restent à la charge de l'OSE. Il faut les considérer, dit-elle, « comme nos propres enfants », et pourvoir à leur bien être, à leur éducation, être capable d'envisager pour eux un avenir. Il nous faut leurs redonner confiance dans la vie.

L'OSE est confrontée à de nombreuses demandes d'adoptions : il faut examiner minutieusement la possibilité de redonner un foyer aux enfants, tout en tenant compte des difficultés qui risquent de se présenter. L'action de parrainage est, un temps, privilégiée : l'enfant reste placée à l'OSE mais reçoit le soutien moral d'une personne ou d'une famille qui l'accueille de temps en temps.

Extraits de Sauver les enfants, page 170
Vivette Samuel


Les ex-dirigeants de l’U.G.I.F.. récapitulent ainsi les différentes catégories d’enfants :

3) Enfants ayant fait l’objet de mesures d’arrestations par la préfecture de police et dirigés sur l’UG.I.F., au lieu d’être dirigés sur Drancy. Enfants libérés de Drancy sur notre intervention comme enfants isolés, c’est-à-dire n’ayant aucune famille au camp, ou que nous parvenions avec l’aide de la police judiciaire à faire reconnaître comme tels.

Ces enfants devaient rester dans nos maisons sous le contrôle théorique de la police judiciaire et des autorités allemandes, contrôle qui pratiquement ne fut jamais exercé et qui permit ainsi à l’U.G.I.F. d’en disperser un très grand nombre.

Voir l'article l'OSE du blog.

Il n'y a pas eu maltraitance, il n'y a pas eu délaissement, j'ai deux enfants et chacune a sa propre chambre, j'explose les plafonds de revenus, (...) j'ai suivi la scolarité de ma fille née en 1993 et je l'ai même fait soigner jusqu'à ce que le Juge des Enfants intervienne, ce 4 novembre 2005, pour m'interdire toutes relations et correspondance avec elle. L'ensemble de mes droits sur cet enfant sont suspendus ; révision dans un an. Ce 4 novembre 2005 les travailleurs sociaux de l'OSE ont demandé une mesure de protection.

Pour parvenir à cette issue, donner cette enfant à d'autres, les travailleurs sociaux de l'OSE ont simplement versé des allégations au dossier socio judiciaire, calomnieuses, à mon encontre.

Je ne suis rien d'autre qu'un père comme tous les autres. Elle a perdu sa maman en 1999 et les travailleurs sociaux de l'OSE ne souhaite plus que je puisse avoir de relations avec ma fille née en 1993. Dans le même temps, cette enfant est privée de toutes relations avec sa petite soeur née début 2003, sa belle-mère et tous ses amis et proches en région parisienne. Les travailleurs sociaux de l'OSE refuse à cette enfant de pouvoir grandir où est sa place.

Pourquoi et de quel droit ?

Au lieu de lui laisser cela, sa vie à Paris, les travailleurs sociaux ont donné cette enfant à ses tantes maternelles qui résident en Alsace-Lorraine. L'une et l'autre de ces tantes étaient en mal de cet enfant.

Ces tantes étaient en mal de cet enfant mais elles n'ont, pour autant, jamais saisi un Juge aux Affaires Familiales. Un Juge aux Affaires Familiales ne la leur aurait jamais donnée. Solution pour parvenir à leurs fins, obtenir la garde de cette enfant : verser et faire verser des calomnies à mon encontre.

On ne peut rien opposer à la toute puissance des institutions et de Juges pour Enfants, surtout lorsqu'ils refusent le dialogue et les éléments matériels à décharge. Il y a ceux à la suite mais j'en ai encore quantité d'autres.