July 21, 2007

Une mamie meurt délaissée par sa fille


TOULON (AP) - Un adolescent de 14 ans a été mis en examen pour homicide volontaire et placé en détention provisoire après avoir mortellement poignardé un homme de 35 ans avec qui son père avait eu une violente altercation lundi soir à Fréjus (Var), a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

Les parents de l'adolescent ont été mis en examen pour "non- assistance à personne en péril" et "entrave à la manifestation de la vérité". Ils ont été remis en liberté, sous contrôle judiciaire.

Etampes, une mamie meurt délaissée par sa fille
Le Parisien, 21 juillet 2007

Ils vivaient coupés du monde, dans un immeuble HLM de Guinette, à Etampes. Dans l'appartement de trois pièces, cohabitaient une dame de 80 ans, sa fille de 53 ans qui vient tout juste d'être mise en examen et son petit-fils de 35 ans, handicapé physique. Sans contact avec leurs voisins ni avec les services sociaux, il n'y a visiblement eu aucun témoin de la dégradation de l'état de santé de la vieille dame, décédée le 5 juillet dans le dénuement le plus total.

Elle pesait 29 kg au moment de sa mort

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- Ils vivaient coupés du monde -

July 13, 2007

Caserne de Malakoff : 4 morts dont 2 enfants


Une porte-parole de la gendarmerie a indiqué que les enfants étaient âgés de 11 et 12 ans, mais de source judiciaire on parle d'adolescents de 13 et 14 ans. Le Monde avec AFP | 13.07.07

MALAKOFF, Hauts-de-Seine (AP) - Un gendarme a tué par balles ses deux enfants et l'un de ses supérieurs hiérarchiques avant de se suicider vendredi dans la caserne de Malakoff (Hauts-de-Seine), a-t-on appris auprès de la gendarmerie.

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- Deux enfants, âgés d'une dizaine d'années -

Un frère de Rachida Dati jugé en appel pour trafic de drogue


PARIS (Reuters), extrait - L'administration pénitentiaire française s'attend à héberger 80.000 détenus en 2017 alors qu'elle ne disposera que de 64.000 places, rapporte Le Monde daté de samedi.

Le quotidien cite un document de synthèse confidentiel de cette administration qui a été présenté mercredi par la ministre de la justice, Rachida Dati, à l'occasion de la mise en place du comité d'orientation de la future loi sur les prisons.

Personne n'était disponible dans l'immédiat au ministère de la Justice pour commenter l'information.

Les responsables pénitentiaires estiment, selon cette note, que "la surpopulation carcérale, problème majeur, sera (...) durable" et prônent des "efforts budgétaires massifs" entre 2008 et 2012, "sous peine d'une crise majeure", rapporte Le Monde.


Actualité | France
Un frère de Rachida Dati est un récidiviste
Le Figaro, le 13 juillet

Jamal Dati comparaîtra mardi prochain devant la cour d’appel de Nancy pour trafic de drogue. Une récidive en la matière.

STRASBOURG (Reuters) - Jamal Dati, frère du garde des Sceaux Rachida Dati, sera jugé mardi devant la cour d'appel de Nancy avec trois autres prévenus pour un trafic de drogue, a-t-on appris de source judiciaire.

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- La ministre n'a « pas de contact particulier avec lui » -

June 24, 2007

L'adolescent de 14 ans entre la vie et la mort

MARSEILLE (AFP) - L'adolescent de 14 ans renversé samedi à Marseille par une voiture de police se trouvait dimanche entre la vie et la mort alors que des témoins mettent en cause les policiers en affirmant qu'ils sont passés au feu rouge sans avoir actionné leur sirène pour prévenir.

Le jeune garçon "est toujours dans un état grave. Le pronostic vital est engagé", a indiqué dimanche l'Assistance publique des hôpitaux de Marseille (APHM).

La collision s'est produite à un carrefour dans le quartier Saint-Joseph (14ème arrondissement), alors que l'adolescent traversait sur un passage piéton en poussant son vélo. Sous la violence du choc, la victime, qui se trouvait avec son grand frère et un ami, a été projetée à une vingtaine de mètres.

Selon des témoins, la voiture de police est passée au feu rouge, doublant sur la gauche un autre véhicule arrêté avant de heurter de plein fouet l'adolescent.

"Il y avait une voiture arrêtée au feu rouge. Le petit, il a attendu que le bonhomme soit vert pour traverser", a déclaré un témoin de la scène à la radio France Bleu Provence.

Selon ce témoin, les policiers n'auraient pas immédiatement porté secours à la victime, appelant d'abord des renforts. "La première chose qu'ils m'ont dite, c'est +on est passé au vert+. C'est pas vrai, ils sont passés au rouge", a affirmé ce témoin.

Interrogé par le quotidien régional La Provence, un voisin habitant juste en face du carrefour dit avoir entendu "un grand bruit" mais il n'a "pas de souvenir de freinage ni d'avertisseur sonore".


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- un voisin habitant juste en face « n'a pas de souvenir » -

May 28, 2007

« Le tribunal va finir par ne délivrer que du ferme ! »





Le tee-shirt blanc du manifestant était-il noir? Anthony Lavielle, filmé lors d'un rassemblement anti-Sarkozy, conteste.
Libé, le 28 mai

Ce soir-là, il portait une veste noire. «Zippée, explique bien l'avocat, et fermée jusqu'en haut du col qui lui remontait sous le menton». C'était la nuit du 6 mai, celle du second tour de la présidentielle, et Anthony Lavielle, 20 ans, participe aux manifestations spontanées. Ils sont 2 000 devant la mairie, à Bordeaux. Il est là quand les heurts s'engagent avec les forces de l'ordre. «A l'écart», soutient-il. Il est encore là quand commence la vague d'interpellations. Et il n'y coupe pas. La sienne sera même filmée par les caméras de France 3.

Déféré en comparution immédiate comme une quinzaine d'autres jeunes, Anthony doit être jugé le 7 juin pour coups et blessures. Sauf que voilà, tous les procès-verbaux l'indiquent : les forces de police ont reconnu Anthony à son «haut blanc». «Il y a manifestement erreur sur la personne», conclut l'avocat du jeune homme, Gérard Boulanger. Et pour le prouver, il a besoin du reportage de France 3. Celui-là même où Anthony apparaît entouré de policiers et vêtu de sa fameuse veste noire. Problème : les responsables du bureau Aquitaine refusent obstinément de produire le document. Charte de la propriété intellectuelle à l'appui, ils maintiennent que le reportage ne peut être dupliqué que dans un cadre exclusivement «privé», et «en aucun cas pour servir à des fins judiciaires».

Assignée jeudi en référé pour une procédure d'urgence, la chaîne a obtenu gain de cause du tribunal, qui a rejeté la demande de l'avocat, se déclarant «incompétent». C'est donc sans la cassette qu'Anthony comparaîtra devant le tribunal correctionnel. «Pour le parquet, il n'est pas légitime d'établir la vérité, en déduit Me Boulanger. Il s'agit à tout prix de ne pas permettre la contradiction avec ce qu'avance la police.»

Pourtant, l'avocat reconnaît aussi que s'il est «un indice très fort», le reportage ne constitue pas «une preuve absolue». Car sous sa veste noire Anthony portait bien un tee-shirt blanc. Les policiers l'ont-ils effectivement reconnu, ou l'ont-ils décrit tel qu'il dormait sur sa couchette de garde à vue, son blouson posé à ses pieds, comme veut le croire Anthony ? Les juges trancheront le 7 juin.


- Le Canard n°4517 -

May 14, 2007

« Intellectuellement, je fais le rapprochement, mais je n'ai aucune preuve matérielle »


TOULOUSE (AFP) - Une voiture-bélier a été lancée dans la nuit de samedi à dimanche contre l'entrée d'une école élémentaire d'un quartier périphérique de Toulouse, provoquant d'importants dégâts dans plusieurs classes, a-t-on appris lundi auprès de l'inspection académique départementale.

La mairie a décidé lundi de sécuriser la nuit les 29 écoles et groupes scolaires situés dans des quartiers de zone d'éducation prioritaire (zep) de Toulouse. Une vingtaine de vigiles étaient déjà en poste lundi soir dans 20 établissements, dont un maître-chien à l'école Clément-Falcucci, cible de la voiture-bélier.

Dans la nuit de samedi à dimanche, le véhicule a pénétré dans le hall de l'école et "plusieurs individus ont mis le feu" au véhicule provoquant l'incendie de six classes situées au rez-de-chaussée, a-t-on appris de source policière.

"Les auteurs de cet acte n'ont pas été interpellés" et sont activement recherchés, a-t-on ajouté de même source.

(...) "Ce n'est pas la première fois que ce type d'évènement a lieu" et vise des écoles à Toulouse, a-t-on précisé de source policière en faisant référence à l'incendie d'une école pendant les émeutes de novembre 2005 ou à une voiture en feu jetée contre l'entrée d'une station de l'unique ligne du métro toulousain.

ANGOULEME (AFP) - Deux couples de Roumains ont été interpellés samedi après-midi alors qu'ils tentaient de vendre un nourrisson de deux mois sur le parking d'un hypermarché de La Couronne, près d'Angoulême, a-t-on appris dimanche de source policière.

Les quatre Roumains, immédiatement placés en garde à vue, doivent être déférés lundi devant le parquet, a indiqué dimanche après-midi le procureur d'Angoulême, Pierre-Yves Couilleau.

La maman présumée, âgée de 15 ans, et sa petite fille, née au mois de mars à Bordeaux, ont été admises dans un hôpital de la ville alors que les trois autres personnes interpellées, toutes majeures, étaient gardées à vue au commissariat d'Angoulême, a-t-on expliqué de sources policière et judiciaire.

Des analyses ADN pratiquées samedi doivent confirmer que le nourrisson est bien celui de l'un des couples, a-t-on ajouté de source policière.

"Aucune décision" n'a encore été prise en ce qui concerne le bébé "qui est en bonne santé", selon les policiers.

L'alerte a été donnée samedi après-midi par une cliente, abordée entre 14H00 et 15H00 alors qu'elle se trouvait dans la galerie marchande d'un hypermarché de la banlieue d'Angoulême, selon les enquêteurs.

Selon M. Couilleau, l'un des deux hommes, avec le nourrisson dans les bras, a abordé la cliente en lui demandant: "Vous m'en donnez combien?" Mais aucun montant explicite n'a semble-t-il été évoqué, selon le témoignage de cette cliente.

La cliente a immédiatement prévenu le service de sécurité du magasin. Selon le quotidien Sud-Ouest, les Roumains, qui tentaient de fuir avec leur fourgon, ont été bloqués sur le parking même de l'hypermarché par un vigile qui les avait pris en chasse au volant de son 4X4, juste avant l'arrivée des policiers.

Au cours d'une altercation entre l'agent de sécurité et les Roumains, armés d'une batte de base-ball, le vigile a été légèrement blessé au bras, a indiqué le procureur, qui a salué son "sang froid" ainsi que celui de la cliente.

Cette arrestation est intervenue 24 heures après une affaire similaire, vendredi au Portugal. La mère d'un garçon de quatre mois avait été arrêtée à Villa Franca de Xira, à 30 km au nord de Lisbonne, alors qu'elle tentait de le vendre aux abords d'un supermarché de la ville.

La femme, qui aurait tenté à vendre son fils pour 10.000 à 15.000 euros, et les huit hommes arrêtés avec elle seraient de nationalité roumaine selon le Jornal de Noticas.

Interrogé sur un éventuel lien entre les deux affaires, le procureur d'Angoulême a indiqué: "Intellectuellement, je fais le rapprochement, mais je n'ai aucune preuve matérielle."

Un appel à témoins a été lancé
pour savoir si, samedi à Angoulême, l'enfant a été proposé à d'autres clients. Toute personne approchée dans des conditions similaires est invitée à contacter le commissariat d'Angoulême au 05.45.39.38.37.

Le procureur a annoncé son intention de requérir lundi un mandat de dépôt contre les quatre Roumains. Une enquête en flagrance pour "provocation à l'abandon dans un but lucratif", "soustraction des parents à leurs obligations parentales" et "violences en réunion avec arme et complicité" a été ouverte, a-t-il ajouté.


- Une enquête en flagrance a été ouverte -

April 30, 2007

« Pays riche et vieux cherche immigrés »


KOLKATA, Inde (Reuters) - La police indienne a secouru une femme de 40 ans séquestrée par sa belle-famille pendant 15 ans dans une chambre car elle ne pouvait pas verser une dot suffisante.

Selon des policiers, Madhavi Das était nue et enfermée dans cette pièce quand la police est intervenue samedi dans le logement avec l'aide des voisins.

"Elle a été admise dans un hôpital psychiatrique car des années d'isolement ont affecté sa santé mentale", a déclaré dimanche un haut responsable de la police, Siddhi Nath Gupta.

Trois membres de sa famille, dont son mari, ont été arrêtés.

En Inde, la majorité des cas de violence domestique sont liés à des problèmes de dot. Des femmes sont victimes de mauvais traitements, battues voire tuées par leur belle-famille quand cette dernière juge qu'elle n'apporte pas assez de cadeaux et d'argent à son mari ou à sa famille au moment du mariage.


PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy s'est plaint auprès de Plantu, dessinateur du journal Le Monde, d'être caricaturé de la même façon que Jean-Marie Le Pen, avec un uniforme, un brassard et flanqué d'une mouche au-dessus de la tête, écrit le journal dans son édition du week-end.

PARIS (AP) - Gilles de Robien, seul ministre UDF au gouvernement, accuse François Bayrou de "trahison" envers ses troupes et affirme dans un entretien à "France Soir" de lundi que l'UDF survivra à la formation d'un nouveau parti centriste par son président.

PARIS (AP) - Une femme gardien de la paix a été violée dimanche matin à Bobigny, a-t-on appris de source judiciaire. Alors qu'elle venait de finir vers 7h son service au sein de la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de Seine-Saint-Denis, elle a été agressée par un individu au niveau du parc Bergère situé à quelques centaines de mètres.

Pays riche et vieux cherche immigrés
Le Monde, 28.04.07, extrait

Comment les pays riches et vieillissants peuvent-ils éviter l'anémie dans les quarante prochaines années ? Les experts des Nations unies, qui ne sont connus ni pour leur goût de la provocation ni pour leurs talents de fantaisistes, ont pris leurs calculettes et la réponse tient en un mot : immigration. A l'horizon 2050, il faudra à la France, comme à la plupart des pays d'Europe, "deux fois plus d'immigrés" que dans les années 1990. Telle est l'une des principales conclusions de leur rapport, "Migration de remplacement : est-ce une solution pour les populations en déclin et vieillissantes ?" publié mi-mars par la division de la population du département des affaires économiques et sociales de l'institution internationale. Ce "besoin d'immigration", insistent ces experts, devra impérativement être satisfait. Faute de quoi, le "déclin" de la population sera "inévitable".

S'appuyant sur l'étude détaillée de huit pays à basse fécondité (Allemagne, Etats-Unis, Fédération de Russie, France, Italie, Japon, République de Corée et Royaume-Uni) et deux régions (Europe et Union européenne), ce document présente les différents scénarios possibles, en fonction des tendances démographiques à l'oeuvre - baisse du taux de fécondité et accroissement de la longévité notamment - et des choix politiques qui seront faits... ou pas.

Proportion d'actifs en baisse

FRANCE : en 1950, il y avait 5,49 personnes de 15 à 64 ans pour 1 de 65 ans et plus. Cette proportion était de 4,1 en 2000 et sera de 2,26 en 2050.


LILLE (AFP) - Vingt-quatre personnes ont été blessées, dont deux grièvement, dimanche après-midi dans un accident de manège dans un parc d'attractions de Tournehem-sur-la-Hem (Pas-de-Calais), à une vingtaine de kilomètres de Saint-Omer, selon un nouveau bilan fourni par les pompiers


- Des choix politiques s'imposeraient -

April 26, 2007

225km/h sur une portion limitée à 110km/h

NANCY (AFP) - Un conducteur de 25 ans, qui avait frimé sur internet avec une vidéo le filmant au volant de sa voiture à 225 km/h sur une route limitée à 110 km/h, a été convoqué par la police et sera jugé ultérieurement, a-t-on appris mercredi de source policière à Lunéville (Meurthe-et-Moselle).

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- Il n'y a bien qu'une seule réalité -

April 24, 2007

Expertises "ambiguës et contradictoires", selon le procureur

VALENCE (AFP) - Le procureur de la République de Valence, Jean-Pierre Nahon, a annoncé mardi que le résultat des expertises complémentaires menées sur le corps du petit Julien ne permettait pas "de définir les conditions exactes et précises du décès de l'enfant".

"Malgré tous les rapports que j'ai reçus, dont le dernier en date m'a été remis vendredi, on aboutit à des conclusions ambiguës et parfois contradictoires", a expliqué M. Nahon à l'AFP.

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- Un rapport de synthèse à suivre dans un mois -

April 23, 2007

Près de Grenoble : disparition d'une fillette de deux ans


WASHINGTON (AFP) - Un ultime hommage aux 32 victimes du massacre commis lundi dernier à l'université Virginia Tech a commencé dimanche à la cathédrale nationale de Washington.

La cérémonie a débuté à 16H00 (20H00 GMT). De nombreuses églises dans tout le pays ont prévu d'associer la mémoire des victimes à leur service religieux dominical.

Dès samedi, des funérailles à caractère privé ont été organisées à travers les Etats-Unis pour plus d'une vingtaine de victimes de l'étudiant sud-coréen Cho Seung-Hui qui a tué sans raison apparente 32 personnes avant de se suicider.

GRENOBLE (AFP) - Environ 200 pompiers, policiers, gendarmes mobiles et bénévoles ont repris les recherches lundi pour retrouver Kaytlin, 2 ans, disparue dimanche après-midi du jardin ouvrier cultivé par sa famille près de la rivière Isère à La Tronche, près de Grenoble, selon la police.

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- Elle portait un short et des sandalettes orange -

Franc-maçonnerie : droits de réponse


Présidentielle 2007 | L'actu
La presse étrangère attend la "bataille gauche/droite"
Sur le figaro, publié le 22, actualisé le 23 avril

L'UDF veut se placer en arbitre et concrétiser aux législatives le score de François Bayrou
Le Monde, le 23 avril 2007

Fort des 18,55 % obtenus au premier tour, le leader centriste s'exprimera mercredi. Il a également laissé entendre qu'il pourrait de nouveau intervenir après le débat qui opposera les deux candidats restant en lice.

Sur la Toile, le "grand soir" n'a pas eu lieu
Le Monde, le 23 avril 2007
"17 heures. Blague belge. Exclusif LeSoir.be : 503 error. Server is too busy." Comme des centaines de milliers de Français, le blogueur Embruns a eu une surprise en tentant de se connecter aux sites d'information belges ou suisses, qui avaient annoncé qu'ils publieraient des sondages dès 17 heures. Les sites du Soir, de la Tribune de Genève ou du Temps, pris d'assaut, n'étaient pas consultables.


«Si je vais en prison, ma grand-mère meurt»
Libé, lundi 23 avril 2007

C'est les vacances judiciaires. Ce jeudi d'après Pâques, le soleil entre par les fenêtres de la salle du tribunal. Sur un banc, un avocat chuchote à la famille de son client : «Les juges, c'est des remplaçants. Ils viennent du civil, ils ne sont pas blasés par la correctionnelle, donc ils écoutent plus attentivement.» Un autre avocat tousse. «Je dirais surtout qu'ils condamnent plus lourdement.»

(...) Ahmed acquiesce, énumère ses gallons gagnés dans des clubs de CFA, premières étapes d'une carrière écourtée par une rupture des ligaments. «Après cette blessure, son club a rompu son contrat, dit l'avocate d'Ahmed. Et c'est là qu'ont commencé les ennuis : une grave dépression, de mauvaises fréquentations... Ce qui nous amène aujourd'hui au recel.»

(...) «Avez-vous quelque chose à ajouter ?» Il se lève : «Je veux demander pardon à ma mère. Parce que j'ai une grand-mère de 80 ans et, si je vais en prison, elle meurt, c'est certain.» Jugement : deux mois ferme, avec mandat de dépôt.

(...) «C'est étonnant, le café n'a pas souhaité se porter partie civile», dit le président. La procureure s'énerve. «Cela fera votre vingt-quatrième condamnation.» Elle demande cinq mois ferme. L'avocat de Sébastien se lève. Il parle fort, fait sursauter un des prévenus assoupi. «Moi aussi, je suis fatigué. Fatigué de défendre Sébastien pour des faits toujours identiques devant la 23e chambre. Fatigué de répéter à chaque fois la même chose. J'ai l'impression de le défendre surtout contre ses propres démons. De mener une course contre la mort.»

Il y a un an, Sébastien a fait un arrêt cardiaque suite à une prise de crack. Quatre minutes sans pulsations, puis plusieurs mois dans le coma. «Il a des examens médicaux réguliers, une rééducation. Je vous demande d'examiner les faits au regard de cette pathologie nouvelle», dit l'avocat. «Cinq mois ferme», tranche le président.

Franc-maçonnerie: droits de réponse
Libé, lundi 23 avril 2007

«J'ai eu connaissance de votre article "Le grand maître du Grand Orient à l'amende", signé par Renaud Lecadre, publié le 30 mars 2007. La décision de la 13e chambre correctionnelle du TGI de Paris dont vous faites état n'est pas définitive et j'en ai, ainsi que les coprévenus, immédiatement interjeté appel. Il s'agit d'une affaire entre parties sans réquisitions du procureur de la République d'une condamnation et d'une peine. L'appel est suspensif et une décision judiciaire ne devient définitive qu'après épuisement des voies de recours. En l'espèce, il n'y a pas eu fausse convocation mais une convocation de l'assemblée générale d'une SA, convoquée par le directoire mais signée par un seul de ses deux membres. Cette affaire est connue de l'obédience depuis plusieurs mois, et notre rapport d'activité a été approuvé à près de 80 % des loges. Le conseil de l'Ordre n'a pas engagé de poursuites judiciaires contre des frères et contre quiconque d'ailleurs.

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- La décision de la 13e n'est pas définitive -

April 19, 2007

« Tiens, une tête. »


«Les médecins, décomposés : "Vous êtes à terme"» • Julie avait 18 ans quand elle s'est rendue aux urgences pour des douleurs au ventre.
Libé, jeudi 19 avril 2007

Julie est la mère de Manon, 4 ans et demi, et de Maëlis, presque 2 ans. La naissance de sa fille aînée a été une véritable surprise, pour elle comme pour son entourage.

(...) «A l'échographie, les médecins se sont décomposés. Ils m'ont dit : "Vous êtes à terme." J'ai demandé : "Ça veut dire quoi ?" J'ai pleuré, je ne me voyais pas avec un enfant à 18 ans. J'ai crié, j'ai dit que ce n'était pas possible. Une sage-femme a fait sortir tout le monde et m'a dit "calmez-vous, c'est déjà arrivé à une femme que j'ai accouchée".

Ces passagers clandestins découverts à leur naissance • Les dénis de grossesse concernent une à trois naissances sur mille.
Libé, jeudi 19 avril 2007


Elles sont enceintes, mais n'ont pas de nausées, ne changent pas de taille de soutien-gorge et prennent la pilule. Elles sont enceintes, mais le découvrent le jour de leur accouchement. Tout le temps de la grossesse, leurs bébés se comportent comme des «passagers clandestins» qui, «ne se sentant pas les bienvenus, joueraient à cache-cache entre les organes de la mère». Après trois ans d'enquête (1), la journaliste Gaëlle Guernalec-Levy veut démontrer que ce qu'on appelle «le déni de grossesse» ne concerne pas seulement les «les ados, les malades mentaux ou les femmes socialement démunies».

«Tiens, une tête.» Karine, 35 ans, aide-soignante, a déjà un enfant (désiré) quand, un jour, elle se rend aux toilettes. Elle a la vessie douloureuse, regarde entre ses jambes et se dit : «Tiens, c'est une tête.»

(...) Une recherche menée pendant sept ans par des médecins du nord de la France a décelé que 56 cas sur 2 500 relevaient du déni de grossesse. Les femmes avaient 26 ans en moyenne. Les études comptabilisent en France un à trois dénis pour mille naissances. Soit entre 800 et 2 400 par an. Ces grossesses ne tournent pas toutes au fait divers.

Une autre étude, menée par l'Inserm en 2005, a passé au crible des affaires traitées par 27 parquets entre 1996 et 2000. Les morts suspectes à la naissance représentent 15 % de l'ensemble, soit 22 cas sur 218. Sur ces 22 cas, 12 ont fait l'objet d'une mise en examen.

Occulter. Pour certaines mères, c'est «le bébé de trop», comme Sandrine, 37 ans et cinq enfants, qui en a «marre qu'on [la] prenne pour une lapine» et accouche en secret chez elle.

(...) Cet «enfant impensable» survient souvent quelques mois après la naissance d'un premier enfant. Il peut être le fruit d'une relation extraconjugale ou de la transgression d'un interdit familial. (...) Ces femmes voient souvent le bébé comme un intrus, une chose. L'une d'elles disait «la boule», «ça», «c'est sorti». Elles le trouvent «bleu», elles le croient mort et ne pensent qu'à le dissimuler.

La semaine dernière, à Montluçon, un nouveau-né a été trouvé dans la benne à ordures d'un quartier pavillonnaire : un habitant avait entendu des «miaulements».

(1) Gaëlle Guernalec-Levy, Je ne suis pas enceinte. Enquête sur le déni de grossesse, Stock, «Essai».


- Cet « enfant impensable » -

April 17, 2007

Un centre nucléaire au coeur d'une intrigue


Les faits divers, aujourd'hui premiers sujets des "JT"
LE MONDE | 17.04.07

A quelques du premier tour de la présidentielle, ce n'est pas la politique mais les faits divers qui font l'ouverture des journaux télévisés. Dans la semaine du 9 au 15 avril, ...

Uranium en jachère au Congo-Kinshasa
LE MONDE | 17.04.07

Extrait :

Depuis longtemps déjà, la végétation luxuriante monte à l'assaut de la clôture rouillée. Les herbes folles, les manguiers sauvages, le portail fermé par un simple cadenas évoquent une propriété au décor bucolique. En contrebas, la lourde bâtisse en béton bleu vif et blanc abrite pourtant 91 barres d'uranium. Un vague gardien, une porte vitrée, et l'on pénètre au coeur du Centre régional d'études nucléaires de Kinshasa (CREN-K). Le réacteur à usage scientifique est là, à la portée du premier visiteur venu, protégé par une pancarte définitive : "Entrée interdite".

Le CREN-K est entré dans l'histoire voilà près d'un demi-siècle : les Etats-Unis ont fourni aux Belges l'uranium qui a permis, en 1958, la création du centre. Il s'agissait de les remercier pour la fourniture du minerai qui, extrait du sol katangais, au Congo belge, avait permis la fabrication des bombes d'Hiroshima et de Nagasaki.

Le centre se trouve aujourd'hui au coeur d'une intrigue qui met en jeu une crainte bien actuelle : celle d'une dissémination incontrôlée de combustible nucléaire dans un pays miné par la corruption - la République démocratique du Congo (RDC, ex-Zaïre) - où, après dix années de guerre civile, tout est à reconstruire, à commencer par un Etat.

A entendre les responsables du CREN-K, le centre serait parfaitement sûr. Des policiers - invisibles le jour de notre visite - patrouilleraient vingt-quatre heures sur vingt-quatre et le système d'éclairage nocturne, hors d'usage, serait sur le point d'être rénové.


- Dans un pays miné par la corruption -

April 2, 2007

Vendetta dans le Nord

DOUAI, Nord (Reuters) - Le procès de sept membres d'une même famille accusés d'avoir enlevé, séquestré, torturé et tué un adolescent de 16 ans, d'une famille rivale, s'est ouvert lundi devant la cour d'assises du Nord à Douai.

Quatre des accusés, une femme de 49 ans, sa fille et ses gendres, sont poursuivis pour enlèvement suivi de mort et encourent la réclusion criminelle à perpétuité.

Les trois autres comparaissent libres et sont poursuivis pour non-dénonciation de crime.

Des amis de la victime, Sullivan, originaire de Wattrelos dans la banlieue de Lille, ont assisté à la première audience avec des photos de leur ami, tué il y a trois ans.

En mars 2004, le jeune garçon avait été enlevé par les membres d'une famille en conflit avec la sienne. Battu, torturé, contraint de boire de l'acide avant d'être tué, il fut jeté dans un cours d'eau en Belgique.

La cour d'assises du Nord tentera de comprendre le conflit entre deux familles qui a entraîné un tel déchaînement de violence. Elle devrait rendre son verdict vendredi.

L'huma, 22 mars 2004
Meurtre. Vendetta dans le Nord
Sept membres d’une même famille ont été mis en examen pour l’assassinat d’un adolescent de seize ans.

ASSISES DU NORD
Enlevé, torturé et jeté dans le canal : le procès de l’affaire Sullivan débute lundi
La Voix du Nord, 1 avril 2007

BORDEAUX (AP) - Une ancienne directrice de maison de retraite, Jeanne Philibert, 81 ans, a été condamnée lundi à quatre mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Bordeaux pour violences sur une pensionnaire, exercice illégal de la médecine et de la profession d'infirmière, et extension de la capacité de son établissement sans autorisation.

Elle devra en outre payer 10.000 euros d'amende, et plusieurs milliers d'euros au total auprès de plusieurs plaignants et de l'Association française de protection et d'assistance aux personnes âgées (AFPAP) qui s'était portée partie civile.

Jeanne Philibert accueillait jusqu'à 70 pensionnaires dans son "Château Lamothe", à Saint-Médard-d'Eyrans (Gironde), alors qu'il n'était habilité que pour 44. Certains pensionnaires, qui payaient pour des chambres individuelles, dormaient dans des fauteuils au pied d'un escalier. Elle prétendait être infirmière, alors qu'elle aurait simplement obtenu un diplôme en 1945 à Berlin, sans "avoir trouvé le temps" de le faire valider depuis son retour en France.

A l'audience, les témoignages ont parfois été difficilement soutenables, évoquant des touchers rectaux sans gants, ou des nettoyages d'escarre à l'eau de Javel.

Jeanne Philibert s'est refusée à tout commentaire après le prononcé de sa condamnation. La maison de retraite a changé de propriétaire depuis 2003.


- Verdict ce vendredi -

September 26, 2006

Interpellation dans le cadre d'une enquête

PARIS (AP) - Six personnes domiciliées à Evry et dans la cité des Tarterêts, à Corbeil-Essonnes, ont été interpellées et placées en garde à vue mardi matin dans le cadre d'une enquête sur un réseau de braqueurs, a-t-on appris de source policière.

Programmée de longue date, l'opération n'est pas liée à l'agression, le 19 septembre dernier, des deux CRS tabassés dans la cité des Tarterêts. Douze personnes ont été interpellées lundi matin dans le cadre de l'enquête sur cette agression.

Cent vingt gendarmes du Groupement de gendarmerie de l'Essonne et de la Section de recherches de Paris, ainsi que l'antenne de Police judiciaire d'Evry, ont investi à 6h du matin plusieurs immeubles de ce quartier sensible ainsi que des appartements au Parc aux Lièvres à Evry (Essonne).

Agissant sur commission rogatoire, les enquêteurs ont ciblé des jeunes gens soupçonnés d'avoir braqué au premier trimestre 2006 un bar, un supermarché et deux restaurants, à Evry et Sainte-Geneviève des Bois. Mais cette "équipe", dont quatre membres habitent le quartier des Tarterêts, pourrait être aussi impliquée dans d'autres affaires de vols à main armée actuellement traitées par la gendarmerie. AP

veg/pyr