April 4, 2007

Le médiateur de la République oublie-t-il des espaces privatifs de liberté ?

PARIS (AP) - Le médiateur de la République a présenté mercredi ses propositions pour la création d'un organisme d'évaluation des lieux privatifs de liberté, c'est-à-dire les prisons mais aussi les zones de rétention, les centres éducatifs fermés ou les hôpitaux psychiatriques.

Jean-Paul Delevoye a souhaité que ce projet soit examiné dès le début de la nouvelle législature. "Il y a une fenêtre de tir courte et rare qui permettra dès le mois de juin de déposer un projet de loi", a-t-il assuré lors d'une conférence de presse à l'hôpital Sainte-Anne à Paris.

Selon lui, tous les candidats sont intéressés par la question d'autant qu'il s'agira de ratifier prochainement le protocole des Nations unies contre la torture et autres peines et traitements inhumains ou dégradants qui préconise la création d'un tel organisme indépendant dans chaque pays.

"Il y a une forte attente en Europe aussi", a affirmé M. Delevoye qui a rencontré une cinquantaine de personnalités depuis le mois d'octobre pour plancher sur la question. Il estime que les pays européens ont intérêt à se doter d'organismes similaires afin de faciliter la collaboration dans l'Union européenne.

Pour Jean-Paul Delevoye, il s'agirait de créer une structure légère d'une trentaine de personnes (juristes, médecins...) qui ferait appel à des experts indépendants et pourrait effectuer des visites inopinées dans les lieux de détention pour en évaluer le fonctionnement. Il estime le budget de fonctionnement à trois millions d'euros.

"Pour être fidèle à l'esprit du protocole onusien, il n'est pas souhaitable que cette nouvelle structure agisse comme une inspection supplémentaire", a souligné le médiateur de la République qui a appelé de ses voeux la création d'un organisme "doté de réels pouvoirs" comme un pouvoir d'injonction et un pouvoir de proposition de réforme.

D'après lui, cette structure ne fera pas doublon avec le travail existant des associations ou des ONG et devra éviter un effet d'affichage. Il a suggéré qu'elle soit placée sous la responsabilité du médiateur de la République.

Des délégués du médiateur effectuent déjà depuis quelques mois un contrôle externe des prisons. Une action qui n'a rien à voir avec celle du mécanisme d'évaluation, a assuré M. Delevoye.

Dans le cadre du contrôle, le médiateur peut être saisi par les détenus qui rencontrent des problèmes avec une administration. "Nous avons traité 750 cas dont seulement 250 concernent l'administration pénitentiaire", a expliqué M. Delevoye. Beaucoup de détenus font appel à ses services pour des difficultés avec le fisc, pour le renouvellement de papiers ou des problèmes d'ordre familial.

Selon lui, les médiateurs de par leur "indépendance statutaire, leur neutralité, leur autonomie d'action et leur engagement en matière de libertés publiques" sont prédestinés dans tous les pays à exercer ce travail d'évaluation des lieux privatifs de liberté afin d'y défendre le respect de la dignité humaine.


- Et la zone d'infra-droit du dispositif de la protection de l'enfance ? -

La jurisprudence Delarue


Ce commentaire, encore, de Yann Pedler, l'avocat d'Air France dans le procès Delarue : « J'en veux au procureur d'avoir choisi cette très discrète voie de la comparution sur reconnaissance de culpabilité (le plaider-coupable à la française) et plus encore au juge qui a homologué la peine. Il faut maintenant que cette jurisprudence profite aux autres ! »

Les autres qui défilent dans les box des tribunaux ont intérêt à économiser s'ils veulent être jugés à l'aune Delarue. Car il se murmure que tant de clémence viendrait de l'énorme dédomagement versé par l'animateur aux deux stewards et à l'hôtesse malmenés.

La somme est tenue secrète mais on parle de 115 000 euros.





- Le Canard du 4 avril -

La Cour des comptes exige le grand ménage au CE d'EDF

Actualité | France
La Cour des comptes exige le grand ménage au CE d'EDF
Le Figaro, le 4 avril 2007

La Cour des comptes publie ce matin un audit sévère sur la gestion du comité d'entreprise d'EDF, l'un des plus riches de France.

APRÈS la victoire de la CGT sur le port de Marseille et à moins de trois semaines de l'élection présidentielle, la publication aujourd'hui par la Cour des comptes d'un rapport critique de la gestion CGT du CE d'EDF, l'un des plus riches de France, jette un pavé dans la mare. L'un des fleurons du modèle social français est épinglé. L'audit décrit un système à bout de souffle. La direction CGT a déjà allumé les contrefeux. « La cour des comptes sort de son rôle. (...) L'ensemble est construit de façon à justifier la remise en cause des activités sociales ! » Sans attendre, les dirigeants de la CCAS ont déjà répondu. Un 4-pages d'explication a même été envoyé par la poste à quelque 290 000 salariés et retraités. C'est en effet les quelque 459 millions d'euros de budget de la CCAS en 2006, produit pour les deux tiers du 1 % des recettes des ventes d'électricité et de gaz, qui sont en cause. Avec cet argent, entreprise dans l'entreprise, le CE d'EDF gère les prestations médicales, les séjours de vacances, les assurances et la restauration d'en­treprise de 661 438 bénéficiaires, actifs ou retraités, et de leurs fa­milles. Dans le droit commun, la participation des entreprises au CE est assise sur le chiffre d'affaires. La Cour a calculé que le 1 % versé par EDF-GDF correspond à plus 8 % de la masse salariale d'EDF et à... 14 % de celle d'GDF.

Les magistrats de la rue Cambon ont habilement vidé leur audit de tout contenu politique. C'est à peine si les magistrats s'attardent sur les gestionnaires du CE : la CGT Mines-Énergie. La fédération règne depuis 1946, quasiment sans interruption, sur la gestion politique et financière de l'institution. Les magistrats de la rue Cambon ont visiblement décidé de laisser à ceux de l'ordre judiciaire le soin de savoir si les fautes de gestion ont servi les intérêts de la CGT et du PCF. Depuis fé­vrier 2004, une instruction est ouverte chez le juge Jean-Marie D'Huy au pôle financier. Ce dernier a d'ailleurs mis en examen Jean Lavielle, ancien président en­tre 1997 et 2004 de la CCAS, et Brigitte Dareau, secrétaire départementale du PCF dans les Hauts-de-Seine et membre du bureau national du Parti.

Des repas coûteux

Le rapport de la Cour des comptes mentionne toutefois que la CCAS, par le biais de son institut de formation Iforep, a financé indûment plus 400 000 euros de prestations à la Fête de l'Humanité. L'audit comptable des exercices 1998-1999 et 2003-2004 s'attache à démonter les mécanismes d'une lente dérive économique.

Le substantiel budget de la CCAS est englouti à plus de 32 % par les frais de fonctionnement ; les charges liées aux salaires pèsent pour près de 50 % de l'ensemble de ces coûts. La restauration collective, qui correspond à une activité prépondérante de la CCAS avec plus de 6 millions de repas servis chaque année, ne répond pas aux modèles économiques du marché. Les repas, dont le prix de revient à l'unité est estimé à quelque 12 euros, sont deux fois plus chers à produire que ceux des autres entreprises. Manque de transparence, absence de procédures formalisées, anomalies comptables, les auditeurs ont pointé l'ensemble des dysfonctionnements techniques. Ils remettent également en cause les fondements même de l'organisme qui n'auraient pas su s'adapter aux évolutions de la société avec une offre de loisirs et de services vieillissants. La Cour n'épargne pas les entreprises et la tutelle de Bercy. L'administration des Finances est en effet censée contrôler l'emploi des ressources de la CCAS. Or la surveillance a manifestement été défaillante. « Jusqu'en 2004, il y avait un contrôleur dont le rôle consistait à viser les factures après que les dépenses eurent été engagées, raconte un délégué CGC, ce n'était déjà pas très brillant. » Après un long arrêt maladie, le « contrôleur » serait en re­traite. Et Bercy ne l'a pas remplacé ! « Ce constat clinique de la Cour est quasiment plus subversif qu'un brûlot politique », remarque un des proches du dossier. « Il dit clairement que la situation ne peut plus continuer comme cela. Les entreprises et la CGT vont devoir le prendre en compte », poursuit-il.

La date choisie par Philippe Séguin donne un caractère très politique à cette présentation. Elle intervient à quelques semaines du premier tour de l'élection présidentielle et devrait obliger les principaux candidats à se prononcer sur l'avenir des activités sociales. De droite à gauche, l'exercice sera compliqué. La CCAS, dont le principe a été fixé après la guerre par le ministre communiste du gouvernement provisoire Marcel Paul, est un des symboles des conquêtes sociales ouvrières.

En 2005, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Économie et des Finances, avait quant à lui promis aux syndicalistes qu'il maintiendrait les activités sociales en l'état...


- Prochain brûlot à propos de la formation professionnelle ? -

Les parents de l'enfant tentent de comprendre


Au terme des deux siècles étudiés ici, l'un des cercles placé dans la dépendance du centre, le cimetière, peut être qualifié de chrétien parce que en sont exclus les pécheurs non repentis, les suicidés, les hérétiques et les infidèles. (...) Au fond, les hérétiques des XIe-XIIe siècle, ces êtres qui, faute de pouvoir être appréhendés directement à travers leurs propres écrits, nous paraissent quelque peu fantomatiques, ne sont que de pures fictions, d'utiles repoussoirs permettant à ceux qui s'en démarquent de définir les traits constitutifs de leur identité collective. Le prix à payer de cette définition identitaire est l'émergence d'une société d'intolérance.

Page 262, 5.Repoussoirs
Ordonner et exclure
Cluny et la société chrétienne face à l'hérésie, au judaïsme et à l'islam (1000-1150)
Iogna-Prat, Champs/Flammarion

Un peu comme la maman de Justine, partie trop tôt, dans des circonstances inacceptables, voir au 2 septembre 2005, l'essentiel de l'ordonnance de non-lieu. Ces parents souhaiteraient aussi comprendre :

CAEN (AP) - Le parquet du tribunal de grande instance de Caen (Calvados) vient d'ouvrir une information judiciaire contre X après la plainte d'une famille de Fleury-sur-Orne qui tente de comprendre les causes inexpliquées de la mort de leur enfant âgé de huit ans, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

Début janvier, le jeune garçon souffrant de maux de ventre avait été conduit par ses parents chez un médecin qui lui a prescrit un traitement. Le lendemain, l'enfant toujours souffrant fut conduit au service des urgences d'une clinique privée de Caen où il fera un nouveau malaise.

Conduit d'urgence au CHU de Caen par les services du Samu, l'enfant décèdera pendant son transfert.

Depuis, les parents de l'enfant tentent de comprendre les causes exactes du décès de leur fils. En fin de semaine dernière, ils ont, sur conseil de leur avocat, déposé plainte et le procureur de la République qui a ouvert une information judiciaire pour "homicide involontaire".

Enterrés sous X...
Le Monde, le 3/4/07

C'est là qu'ils l'ont retrouvée." La main tremble un peu pendant que souffle la bise froide sur la plage de Hemmes-les-Marck, près de Boulogne, dans le Pas-de-Calais. C'est ici que le corps de Florence Magnier s'est échoué, méconnaissable. Un chasseur l'a découvert, et les pompiers ont ramassé ce corps anonyme. A 40 kilomètres de là, pendant encore quatre longues années, désespérant de comprendre, sa famille l'a cherchée, sans se douter qu'elle était déjà sous terre. Enterrée sous X...

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- Sans commentaires -

« Le meurtre n'en est pas un s'il est pratiqué par la mère »

Docu. En Asie, quand l'infanticide est dicté par la misère et la misogynie.
Naître et n'être que fille
Par Anne DIATKINE
Libé, mardi 24 octobre 2006
Arte, 20 h 40. «La Malédiction de naître fille», un documentaire de Manon Loizeau et Alexis Marant.

Manon Loizeau et Alexis Marant ont enquêté en Inde, en Chine, au Pakistan, sur la disparition d'un genre : celui des bébés filles, puis fatalement, des femmes. Cent millions d'entre elles manquent en Asie, faute d'avoir pu naître ou survivre.

Dans vingt-cinq ans, selon une projection de l'Unicef, elles seront deux cents millions. Ils ont filmé ces femmes enceintes désespérées lorsqu'elles apprennent le sexe de leur bébé, ces villages constitués uniquement d'hommes. Le documentaire s'ouvre sur l'image d'une mère qui se détourne de son nourrisson lorsqu'elle voit que c'est une fille.

En Inde et au Pakistan, l'infanticide est dictée par la pratique de la dot, la misère et la misogynie, mais pas seulement, car il se pratique également dans des milieux fortunés ou intellectuels. En Chine, l'obligation de l'enfant unique favorise l'infanticide, et une descendance masculine est privilégiée.

Les auteurs filment le travail des associations. Pourquoi seules les mères tuent ? A cause de la croyance que le meurtre n'en est pas un s'il est pratiqué par la mère.

Justement, une mère, qui a tué sa fille, en lui faisant boire du jus de tabac. Elle explique pourquoi et comment elle a agi, et de quelle manière elle a essayé de ranimer sa fille, mais trop tard. Ou ce bébé égaré, n'ayant pas mangé depuis plusieurs jours, sur un banc à Karachi. «On trouve tous les jours des bébés filles morts dans les buissons. J'ai voulu prendre une photo de celles que j'avais trouvées en un mois. Je n'ai jamais pu la montrer. Elle était trop horrible», raconte le responsable d'une association.

On ne regarde pas facilement ce documentaire qui ne livre pas d'information nouvelle sur le sujet. Mais ce n'est pas le propos.

Culture Loisirs | Culture
« La malédiction de naître fille » : Un génocide silencieux
Le Figaro, 24 octobre 2006

Les deux auteurs ont reçu, pour ce sujet, le prix Albert Londres.

INDÉSIRABLES, charges inutiles et coûteuses : c'est ainsi que les filles sont souvent considérées en Inde, en Chine et au Pakistan. Croyances séculaires et pauvreté, conjuguées à l'apparition de l'échographie, font que l'infanticide et le foeticide y sont aujourd'hui monnaie courante. «Plus de 100 millions de petites filles manqueraient en Asie», estiment Manon Loizeau et Alexis Marant, les auteurs de ce documentaire choc, récompensé par le prix Albert Londres. «Ce film nous a marqués, il est né dans la peine et les larmes», confie Alexis Marant. Face aux millions d'assassinats prémédités, les deux journalistes de l'agence Capa parlent de «génocide silencieux.»


- Ce n'est pas le propos -


Grand débat sur le web : Sarkozy dit non à Bayrou

Pour certains, la toile n'est pas la vrai vie, ce n'est que du virtuel, un peu comme un jeu. Pour d'autres, c'est un media, un outil, le cinquième pouvoir.

Présidentielle 2007 | La campagne sur le web
Grand débat sur le web : Sarkozy dit non à Bayrou
Le Figaro, le 3 avril 2007

François Bayrou souhaite une confrontation, Jean-Marie Le Pen et Ségolène Royal relèvent le gant. Seul Nicolas Sarkozy refuse.

Farouche partisan d’un débat entre les candidats avant le premier tour, François Bayrou a proposé mardi à ses challengers de venir croiser le fer sur internet. Un « ring » inédit qui permet de contourner les limitations imposées par le CSA en matière audiovisuelle. Les Sages veillent en effet au strict respect du temps de parole entre les 12 prétendants, un contrôle qui ne s’impose pas sur le web, puisqu’il y est techniquement impossible.

Internet permet en effet de s’affranchir de toutes les limites de l’audiovisuel en la matière. Le CSA a d’ores et déjà abandonné toute prétention à contrôler le web. Ce média permet également une diffusion en vidéo et même, sous condition de moyens, en direct. Et ce, sans limite de temps et visionnable à volonté par les Français dotés d’une connexion ADSL.

...


Présidentielle 2007 | L'actu
Nicolas Sarkozy champion des excès de vitesse
lefigaro.fr (avec AFP), le 3 avril 2007

L’hebdomadaire « Auto Hebdo », à paraître mercredi, a pendant un mois effectué des « filatures discrètes » de plusieurs candidats à la magistrature suprême.


Actualité | France
Permis à points : dix mille conducteurs mis en garde
lefigaro.fr (avec AFP), le 4 avril 2007

(...) Parmi eux, beaucoup sont sans doute des Parisiens. Selon une carte de France des procès-verbaux publiée par l'hebdomadaire Auto Plus, les automobilistes parisiens ont en effet 43 fois plus de contraventions par an que ceux de la Creuse. Avec 73 PV par an pour 1 000 habitants, ce département est le moins touché par les foudres des gendarmes et des policiers, suivi de la Somme (76) et de la Haute-Saône (90). À l'inverse, Paris comptabilise 3nbsp;127 PV par an pour mille habitants !


- Le CSA a d’ores et déjà jeté l'éponge -

April 3, 2007

La vie au grand air

Du site Internet de l'association :

http://www.lavieaugrandair.fr/

Notre fondation œuvre pour la protection de l’enfance, accueille les enfants en difficultés et soutient leur famille


Accueils Éducatifs en Val-d'Oise
52, rue de Crosne
95420 MAGNY-EN-VEXIN
Tél.: 01 34 67 10 87
aevo@lavieaugrandair.fr

Créé en 1966 sous le nom de Centre d'accueil,
d’observation et de placement familial, il se compose
actuellement de quatre éléments:


• Une Maison d'enfants à Chars recevant 15 enfants de 4 à 12 ans.
• Une Maison d'enfants à Avernes pour 14 enfants à partir de 6 ans.
• Un Service spécialisé d'accueil en famille pour 90 enfants à Chars.
• Un service de protection de l'enfance et de la famille à Magny-en-Vexin pour 195 jeunes de 0 à 21 ans (placement familial, action éducative en famille, travail de référents).

Les enfants sont scolarisés à l’extérieur.
Le travail avec les familles fait partie
de la prise en charge.



- Curieux -

Philippe Peter, 49 ans, père biologique d'un enfant né sous X...


MARSEILLE (Reuters) - Un étudiant guinéen, dont le corps a été retrouvé dimanche près d'un campus universitaire du sud de Marseille, a été "battu à mort" d'après le rapport d'autopsie, apprend-on de source judiciaire.
"Les résultats de l'autopsie ont permis d'écarter la thèse accidentelle", a-t-on précisé de même source.

L'autopsie a mis en évidence une "série de coups violents" portés au visage de la victime avant sa mort.

Agé de 28 ans, Ibrahim Sylla étudiait les mathématiques sur le campus de Luminy, dans la banlieue sud de Marseille.

Son corps a été découvert en partie brûlé dimanche par un promeneur.

Le jeune homme a probablement été agressé dans la nuit de samedi à dimanche alors qu'il revenait à pied d'un restaurant où il travaillait à temps partiel comme plongeur.

Un appel à témoins a été lancé par le parquet de Marseille.


Actualité | France
Deux jeunes arrêtés après avoir tenté de brûler un quinquagénaire
Le Figaro, le 03 avril 2007

Dans la Drôme, un quinquagénaire, qui venait d'ouvrir sa porte à deux frères, a brutalement été pris à partie avant d'être frappé, aspergé d'essence et enflammé.

Une agression qui aurait pu virer au drame s'est jouée ce week-end à Valence (Drôme) au sein d'un milieu « très défavorisé », selon les enquêteurs.

(...) Si le mobile reste à déterminer, les enquêteurs relèvent que l'agression s'est nouée « entre gens qui se connaissent bien » et s'apparente à une sorte de règlement de comptes entre deux familles.

Le quinquagénaire victime de ce passage à tabac, qui n'a pas été hospitalisé, devrait bénéficier de dix jours d'ITT (incapacité totale de travail).

Philippe Peter, 49 ans. Il est le père biologique d'un enfant né sous X... et adopté par un couple de Nancy. La justice a fini par lui permettre de rencontrer son fils.
Persévérant
Libé, mardi 3 avril 2007

Philippe Peter est le père biologique de Benjamin, dont H. a accouché sous X..., en mai 2000. Deux mois avant la naissance, et sans connaître les intentions de H., il avait choisi de faire une reconnaissance anticipée pour ne pas prendre le risque que le mari de son amoureuse devienne légalement le père de son enfant. Enceinte de cinq mois, H. avait disparu. Lorsque Philippe Peter tente de la revoir après l'accouchement présumé, c'est le bébé qui s'est volatilisé. Est-il seulement né ? Philippe Peter téléphone au plus grand nombre de maternités possible. Mais comment retrouver son fils, lorsqu'on ignore son nom et sa date de naissance ? Comment ne pas avoir l'air d'un imposteur ? Un jour, il rencontre H. à la terrasse du café où il est serveur occasionnel : «Je n'ai rien de spécial à te dire.» Pas de Benjamin, l'enfant n'existe pas. C'est la version officielle.

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- Et maintenant ? -

Du pain et de l’eau à la cantine !


Cantine gratuite dans les écoles de Drancy et du Bourget. Pour les deux municipalités qui vont prendre en charge le coût des repas, c'est une «baisse d'impôt ciblée».
Libé, 5 janvier 2007

Raviolis gratuits dans les cantines de Drancy et du Bourget (Seine-Saint-Denis). Hier les maires UDF de ces deux communes ont annoncé que les quelque 3 000 élèves de leurs écoles primaires auront droit à un déjeuner «équilibré, quotidien et gratuit». Quelles que soient les ressources de leurs parents. Une première en France, d'après Christian Hébert, président de l'Association nationale des directeurs de restauration municipale.


Dans ce journal de France 3, 19-20 national, « le record de vitesse sur rail pulvérisé ce matin par une rame spéciale du TVG », 574,8 km/h, « la mairie du Maincy en Seine et Marne décide de priver des enfants de déjeuner », « c'est aux parents `'à" comprendre qu'il ont signé un règlement, et ce règlement existe depuis dix ans » :






Sur Choc.fr, du 30 janvier 2007 :

Une petite fille de 8 ans dont la mère, licenciée depuis peu, au chômage, n’avait pas payé le déjeuner s’est vue proposer... du pain sec, de l’eau et une banane pourrie à la cantine ! Non, la cantine ne copie pas ses menus sur les régimes des starlettes de Hollywood, ils sont juste très radin.

L’incident s’est déroulé à Castle Hill Primary School à Brockworth, Gloucester (Angleterre). On reproche souvent à la cantine de servir de la nourriture trop grasse, et bien là c’est trop sec ! « C’est pire que de la nourriture de taulard » dit la mère. Avec ça elle pouvait faire un sandwich à la banane bien mouillée.

Le pire : la mère savait qu’elle n’avait pas payé ; elle appella donc l’école en catastrophe dans l'après-midi pour s’assurer que sa fille Courteney avait mangé à sa faim. L'école lui avait alors répondu "pas de problème, elle a bien mangé !"… Sodexho refuse d’alimenter les mauvais payeurs : quelle générosité !

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- Vive la France -

Les magouilles chez le notaire reprennent

Je viens de recevoir une ordonnance du juge des tutelles, j'informe mon avocat. Les tiers prétendus dignes de confiance, le couple Clementz, ne seront jamais mieux servis que par eux mêmes, c'est ce qu'ils réclamaient dès 2004 :

Bonjour,

Je viens de recevoir une ordonnance du juge des tutelles, hors débat ou audience contradictoire.

L'inventaire de la succession de Mr Kurt Bulow, le grand-père de Justine, est non conforme à la réalité juridique et au préjudice de Justine, évidemment.

Cet inventaire avait été réalisé par Maître Charles Halter, le notaire de la famille maternelle. Un clerc de l'étude de Maître charles Halter a maintenant été désigné afin qu'il représente Justine dans le cadre de la succession de Monsieur Kurt Bulow.

L'ordonnance a été notifiée aux époux Clémentz qui ont construit une maison sur le lot de terrain de la succession de Monsieur Kurt Bulow.

Cette ordonnance est en pièce jointe.

Cordialement,
Bruno KANT


Il n'était pas question pour moi de m'engager sur une telle voie, signer des documents non conformes. Mais il y a maintenant « urgence », donc « execution provisoire », je suppose que les époux Clementz ainsi que Maître Charles Halter doivent balayer rapidement sous le tapis là où il n'y avait, à mon sens, aucun impératif de délais :







Encore à mon avocat :

Objet : très brièvement, suite à votre appel - Re: Un tiers a été désigné administateur Ad'hoc de Justine

Bonjour Maître,

On m'accuserait donc une fois encore ne pas avoir progressé là où il ne m'a jamais été présenté un document conforme à la réalité juridique.

Le procureur de Nanterre a été informé de cette situation mais n'a jamais donné suite. Je serai donc coupable parce que le Proc' n'a pas fait son travail. Voyez surtout ma lettre au Ministre de l'intérieur, elle est au dossier en pièce jointe à l'attention du Procureur Général. En page 7 vous trouverez copie d'un courrier de Maître Charles Halter au JT :

   LONovembre2006MinistreInterieur.pdf


D'autre part, sachant que les institutions n'ont jamais travaillé avec moi, cette décision récente du JT ne me parait pas anormale : le couple Clementz la réclamait depuis 2004.

Cordialement


- Voilà encore les époux Clementz juges, intéressés et parti -

Adolf Hitler rayé d'une liste de citoyens d'honneur


PARIS (Reuters) - Des peines de prison avec sursis ont été prononcées par le tribunal correctionnel de Paris contre un policier convaincu d'avoir monnayé des annulations de contravention et deux autres qui avaient violemment frappé un usager du métro lors d'un contrôle.

Dans la première affaire, le brigadier-major Daniel Chevereau, 56 ans, qui a été déjà révoqué administrativement de la police, a été sanctionné de six mois de prison avec sursis pour avoir fait annuler plusieurs centaines de contraventions en 2003 et 2004 en échange de cadeaux.

Une réclamation d'un automobiliste verbalisé à qui il avait demandé en janvier 2004 une caisse de six bouteilles de champagne a permis à l'Inspection générale des services (IGS, la "police des polices") de découvrir nombre d'interventions semblables, en échange de bouteilles d'alcool, parfums, vêtements, chaussures et repas gratuits.

Dans la seconde affaire, Gauthier Haezebrouck, 26 ans, Olivier Hippomène, 33 ans, sont condamnés tous deux à trois mois de prison avec sursis et cinq mois d'interdiction d'exercer leurs fonctions pour avoir frappé un usager du métro d'origine maghrébine le 31 décembre 2005.

Le tribunal relève que selon des certificats médicaux, le plaignant avait subi une plaie du cuir chevelu, un hématome au front et autour de l'oeil, une contusion thoracique et un hématome à la cuisse, une plaie au nez et des dommages à la dentition. Ces violences n'ont pu être clairement expliquées par les policiers, selon le jugement.

Le tribunal a condamné les deux policiers à verser 2.580 euros de dommages et intérêts au plaignant.

BERLIN (AP) - La petite ville allemande de Bad Doberan, qui doit accueillir un sommet du G-8 début juin, a décidé de réparer un oubli quelque peu embarrassant: après trois quarts de siècle, elle a enfin rayé le nom d'Adolf Hitler de la liste de ses citoyens d'honneur.

Le conseil municipal de cette ville située près de Rostock (nord-est), dans l'ex-Allemagne de l'Est, a voté à l'unanimité lundi soir en faveur de la révocation du statut de citoyen d'honneur qu'elle avait accordé à Hitler en 1932, avant son arrivée au pouvoir, a annoncé le maire Hartmut Polzin.

Jusqu'à présent, la municipalité expliquait que cet honneur était tombé de lui-même avec la mort de l'ancien dictateur nazi en 1945 et qu'il était donc inutile de le révoquer. Finalement, le maire a expliqué mardi que le vote du conseil municipal mettait fin une fois pour toutes à ce débat.

"Indépendamment de savoir si cette citoyenneté d'honneur était toujours valide après la mort d'Hitler, le conseil municipal a voté à l'unanimité pour la révoquer", a expliqué le maire.

Un sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du Groupe des huit pays les plus industrialisés (G-8) doit se tenir début juin dans le bourg de Heiligendamm, sur la mer Baltique, qui dépend de l'agglomération de Bad Doberan. L'Allemagne exerce actuellement la présidence tournante du G-8.


TOURS (AFP) - La Nouvelle République est citée à comparaître jeudi devant le tribunal correctionnel de Paris avec le préfet d'Indre-et-Loire à la suite d'une plainte du Mrap pour "provocation à la discrimation et la haine raciale", a indiqué mardi le quotidien de Tours.

Le Mrap (mouvement contre le racisme et pour l'amitié des peuples) reproche au quotidien la publication sur son blog de commentaires autour d'une interview du préfet d'Indre-et-Loire, Paul Girot de Langlade, dans laquelle ce dernier évoquait, le 23 novembre, la "délinquance" des gens du voyage.

La plainte du Mrap vise le résumé de l'interview qui ouvrait le blog ainsi que le caractère jugé "outrancier" d'une des 140 réactions publiées sur le site internet du journal.

Le Mrap s'est constitué partie civile contre le président du Directoire de la Nouvelle République, Olivier Saint-Cricq, directeur de publication du site lanouvelllerepublique.fr, "comme auteur principal des délits de provocation à la discrimination et à la haine raciale et de diffamation publique et raciale".

L'association poursuit le préfet d'Indre-et-Loire comme "complice". La préfecture interrogée par l'AFP a confirmé ces poursuites, en se refusant à tout commentaire.

La "NR" s'interroge de son côté sur les motivations de cette action en justice
, soulignant que le blog incriminé avait veillé à équilibrer les réactions dont la majorité étaient plutôt critiques à l'égard des propos du préfet.

Dans un article publié mardi, le quotidien relève que, contrairement à d'autres associations, le Mrap n'a pas réagi ni cherché à s'exprimer dans les colonnes du journal sur cette affaire avant de déposer sa plainte le 22 février dernier, trois mois après les faits et 24 heures seulement avant le délai légal de prescription.

Le Mrap réclame 50.000 euros de dommages et intérêts, une somme "très loin du symbolique", constate la "NR".

L'affaire doit être jugée par la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris spécialisée dans les affaires de presse.

PARIS (AP) - Le tribunal correctionnel de Paris a condamné mardi un ancien policier du 17e arrondissement de la capitale à six mois d'emprisonnement avec sursis pour être intervenu auprès de ses collègues afin qu'ils fassent sauter des centaines de PV, service pour lequel il sollicitait de nombreux cadeaux auprès des demandeurs.

PARIS (AFP) - Première d'une longue série d'experts à s'exprimer au procès du naufrage de l'Erika, la spécialiste de droit maritime Martine Rémond-Gouilloud a passé lundi trois heures inconfortables à défendre ses compétences et son impartialité face aux avocats des prévenus.

PARIS (AFP) - A moins de trois semaines du premier tour de la présidentielle, les deux principaux syndicats de gardiens de la paix, l'Unsa et Alliance, ont fait monter la pression mardi sur les questions de sécurité et les rapports police-population.

PARIS (AP) - Antoine Granomort, 32 ans, le policier qui a tué un supporter du PSG le 23 novembre dernier, a été condamné mardi par le tribunal correctionnel de Paris à cinq mois d'emprisonnement avec sursis pour une autre affaire, avoir inventé son enlèvement contre le paiement d'une rançon afin de dissimuler une escroquerie à la carte bleue.

PARIS (Reuters) - Antoine Granomort, le policier qui a tué le 23 novembre un supporter du PSG après une agression raciste près du Parc des Princes, a été condamné à cinq mois de prison avec sursis à Paris dans une autre affaire d'escroquerie et de "dénonciation mensongère" à la justice.

PARIS (Reuters) - La plupart des peines de prison ou d'amendes prononcées dans l'affaire des détournements de fonds à Elf n'ont pas été exécutées, malgré la validation de la procédure par la Cour de cassation le 31 janvier dernier.

PARIS (AP) - Nicolas Sarkozy "perd son sang froid", a jugé mardi Ségolène Royal qui s'est sentie "insultée" par le candidat de l'UMP et lui a lancé cet avertissement: "une fois, ça va, mais il ne faut pas qu'il y revienne".

"Quand ce candidat de droite se permet de dire que je suis du coté des voleurs, des fraudeurs et pourquoi pas pire, je pense que c'est une insulte, qu'il perd son sang froid", a accusé la candidate socialiste pour qui "ce n'est pas une façon de faire la politique". "Je ne réponds pas à cette attaque (...), mais je dis: 'une fois ça va, mais il ne faut pas qu'il y revienne."

"Je ne réponds pas aux attaques, mais je ne laisse pas non plus déformer ce que je dis, je ne me laisse pas non plus insulter", a-t-elle lancé, se posant comme une "femme sereine, maîtrisée et soucieuse (...) de garder au débat public sa dignité".

"Lorsque j'entends le candidat de la droite proposer la généralisation du CNE (Contrat nouvelles embauches), je pense que c'est extrêmement dangereux et que ça détruit la valeur travail", a-t-elle encore ajouté.


PARIS (AP) - Le tribunal correctionnel de Nanterre (Hauts-de-Seine) a condamné mardi un journaliste de "Libération" et son ancien directeur de publication à un total de 13.000 euros d'amende et 20.000 euros de dommages et intérêts pour avoir dressé un parallèle entre le juge de l'affaire d'Outreau, Fabrice Burgaud, et le criminel nazi, Adolf Eichmann.

Emmanuel Poncet, journaliste et auteur de la tribune poursuivie, et Serge July, ancien directeur de publication du quotidien, ont été respectivement condamnés à 8.000 et 5.000 euros d'amende. Ils devront payer solidairement 20.000 euros de dommages et intérêts à Fabrice Burgaud qui en réclamait 120.000.

Dans une tribune en date du 18 février 2006, Emmanuel Poncet, se référant aux travaux de la philosophe Hannah Arendt, qui avait assisté au procès d'Eichmann à Jérusalem, développait un parallèle entre le juge Burgaud et le criminel nazi.

Lors de l'audience, le journaliste s'était défendu d'avoir assimilé le magistrat à Adolf Eichmann mais avoir voulu simplement relever "quelques analogies troublantes".

Les propos du juge Burgaud devant le commission parlementaire d'Outreau résonnaient, selon le journaliste, "presque terme à terme, avec ceux d'Eichmann lors de son procès". Le garde des Sceaux avait porté plainte à l'issue de la publication de cette tribune.


- Les apparences sont sauves -

Les droits de l'Homme, dans leur version de 1793


Sur la toile, l'appel des résistants signé par : Lucie AUBRAC, Raymond AUBRAC, Henri BARTOLI, Daniel CORDIER, Philippe DECHARTRE, Georges GUINGOUIN, Stéphane HESSEL, Maurice KRIEGEL-VALRIMONT, Lise LONDON, Georges SEGUY, Germaine TILLION, Jean-Pierre VERNANT, Maurice VOUTEY.

Actualité | France
Les "interrogations" d’un élu FN sur Lucie Aubrac
lefigaro.fr (avec AFP), le 2 avril 2007

"Quand vous saurez qui elle était vraiment, vous rigolerez moins, bande de crétins!", a lancé Régis de la Croix Vaubois au groupe communiste qui voulait rebaptiser du nom de la célèbre résistante un lycée bourguignon.

Emoi au Conseil régional de Bourgogne. Les propos d’un élu Front National sur la résistante Lucie Aubrac, lundi lors d'une session plénière, ont provoqué un tollé dans l'assemblée.

(...) Interrogé par téléphone, Régis de la Croix Vaubois a précisé à l’AFP qu'il ne visait pas "son passé de résistante" mais ses prises de positions ultérieures en faveur des sans-papiers.

Plus tard, l’élu a cependant ajouté une phrase lourde de sous-entendus : "Ca ne remet pas en cause son passé de résistante, qui est globalement reconnu même s'il reste quelques interrogations".

Contacté par lefigaro.fr, Régis de la Croix Vaubois a estimé que le "degré de participation" de Lucie Aubrac dans le Résistance n’était "pas clairement établi". ...


Un élu FN attaque la mémoire de Lucie Aubrac
20minutes.fr, le 2 avril 2007

Des propos qui font scandale. ...

Protestations au sein du Conseil régional

(...) « Quelqu'un qui se met du côté de l'illégalité par son combat avec les sans-papiers n'apparaît pas comme le meilleur exemple à donner à des jeunes. Ca ne remet pas en cause son passé de résistante, qui est globalement reconnu même s'il reste quelques interrogations ».


Actualité | France
INTERVIEW : "Son degré de participation dans la Résistance n’est pas clairement établi"
Le Figaro, le 2 avril 2007

Pourtant, vous dites qu’« il reste quelques interrogations sur son passé de résistante ». Qu’entendez-vous par là ?

Quelques historiens s’étaient interrogés à ce propos, mais également l’avocat Jacques Vergès. En la matière, on devrait s’inspirer de l’Eglise et des procès en canonisation, en se déterminant d’après un certain nombre d’experts et après un laps de temps assez long.

Remettez-vous en cause sa participation à la Résistance ?

Non, mais son degré de participation dans la Résistance n’est pas clairement établi. Je sais qu’il y a un débat à ce sujet. En revanche, le fait qu’elle ait été une grande résistante, on en est certains.


BOBIGNY (AFP), le 31 mars - Au deuxième jour de son 84e congrès à Saint-Denis sur le thème "citoyenneté et démocratie", la Ligue des droits de l'homme (LDH) a débattu samedi sur les questions de migrations, de démocratie et des institutions avant de rendre dimanche un hommage à Lucie Aubrac.


Constitution de l’An I
Première République
France, 24 juin 1793

Déclaration des droits de l'homme et du citoyen

De source aidh.org

Le peuple français, convaincu que l'oubli et le mépris des droits naturels de l'homme, sont les seules causes des malheurs du monde, a résolu d'exposer dans une déclaration solennelle, ces droits sacrés et inaliénables, afin que tous les citoyens pouvant comparer sans cesse les actes du gouvernement avec le but de toute institution sociale, ne se laissent jamais opprimer, avilir par la tyrannie ; afin que le peuple ait toujours devant les yeux les bases de sa liberté et de son bonheur ; le magistrat la règle de ses devoirs ; le législateur l'objet de sa mission.

Article premier. Le but de la société est le bonheur commun ; le gouvernement est institué pour garantir à l'homme la puissance de ses droits naturels et imprescriptibles.

Article 2. Ces droits sont l'égalité, la liberté, la sûreté, la propriété.

Article 3. Tous les hommes sont égaux par la nature et devant la loi.

Article 4. La loi est l'expression libre et solennelle de la volonté générale ; elle est la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse ; elle ne peut ordonner que ce qui est juste et utile à la société; elle ne peut défendre que ce qui lui est nuisible.

(...) Article 6. La liberté est le pouvoir qui appartient à l'homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d'autrui : elle a pour principe la nature ; pour règle la justice ; pour sauvegarde la loi ; sa limite morale est dans cette maxime : Ne fais pas à un autre ce que tu ne veux pas qu'il te soit fait.

(...) Article 7. Le droit de manifester sa pensée et ses opinions, soit par la vole de la presse, soit de toute autre manière, le droit de s'assembler paisiblement, le libre exercice des cultes, ne peuvent être interdits. La nécessité d'énoncer ces droits suppose ou la présence ou le souvenir récent du despotisme.

(...) Article 27. Que tout individu qui usurperait la souveraineté soit à l'instant mis à mort par les hommes libres.

(...) Article 35. Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.


En echo à l'article 27, bien plus ancien, dans un article de septembre 2006 :

Extrait du livre de l’Exode (Ex 20, 1-18) :

Et Dieu prononça toutes les paroles que voici : "Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Égypte, de la maison d'esclavage.

5- Tu ne commettras pas de meurtre."


- En certaines circonstances l'insurrection est le plus sacré des droits -

April 2, 2007

« Plus grave » qu'une « imprudence ? »


Sarkozy poursuivi à Madrid par son appart de Neuilly
Libé, 28 février
Il est très colère : «N'hésitez pas à vérifier vos informations ! lance-t-il aux journalistes. Je fais de la politique depuis trente ans, jamais mon intégrité n'a été mise en cause, de près ou de loin. [...]Il n'y a pas d'affaire !»

Libé, après Sarkozy, le «Canard» épingle Royal sur l'ISF

Lors de sa dernière conférence de presse mensuelle, le premier ministre a appelé à poursuivre les réformes engagées, et s'est dit "pas tout à fait d'accord" avec le projet de ministère de l'immigration de Nicolas Sarkozy. Le Monde, le 2/4/07

PARIS (AP) - Nicolas Sarkozy veut montrer qu'il est fin prêt à entrer à l'Elysée. A 20 jours du premier tour, le candidat UMP a présenté lundi son projet présidentiel et publié un livre, "Ensemble", pour exposer sa vision pour la France.

PARIS (AFP) - Le "ministère de l'immigration et de l'identité nationale" voulu par Nicolas Sarkozy continue de créer des remous jusque dans son camp, Dominique de Villepin lui préférant une "agence de l'immigration".

PARIS (AFP) - L'ancienne ministre centriste Simone Veil, qui a apporté son soutien à Nicolas Sarkozy, a estimé dans une interview au mensuel Tribune Juive que son idée d'un "ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale" était "plus grave" qu'une "imprudence".

Dans cette longue interview publiée dans le numéro d'avril de Tribune Juive, Mme Veil réaffirme qu'elle trouve "très ambiguë" l'idée d'un "ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale".

"Pour moi, c'est plus qu'une imprudence. C'est plus grave. Je n'ai pas compris. D'abord, je trouve que la formule qu'il a employée est très ambiguë. On ne sait pas très bien ce que cela veut dire", déclare Mme Veil.

Pour autant, elle considère M. Sarkozy comme "un homme d'ouverture" et ne voit "dans cette affaire aucun clin d'oeil à Le Pen". "Je ne serais pas déçue", assure-t-elle: "Nicolas est gentil. Il peut être brutal dans son expression, mais les gens ont tort de douter de son humanité. C'est un ami fidèle."

Au passage, Mme Veil égratigne François Bayrou qui, affirme-t-elle, la "considérait comme une gauchiste": "Je trouve qu'il n'y a pas de continuité dans son parcours politique. Il dit qu'il est centriste mais en fait il a totalement quitté le centrisme qui regroupe les parlementaires".

Quant à la cote de popularité du candidat UDF, elle l'attribue au fait que "les gens en ont assez de la politique". "Et comme il n'a pas de programme et qu'il affirme que tout le monde va tirer ensemble la charrue, ça plait assez", ajoute-t-elle.


SKOPJE (Reuters) - Le ministre macédonien de la Culture, Ilirijan Bekiri, a démissionné lundi après avoir été critiqué pour avoir tenté d'interdire une pièce de théâtre sur un Tito jouisseur et grand amateur de femmes.

MADRID (AP) - Les prêtres de la paroisse madrilène de San Carlos Borromeo avaient pris l'habitude de dire la messe en tenue de ville et de remplacer les hosties par des biscuits au moment de donner l'Eucharistie aux fidèles. Mais l'archevêque de la capitale espagnole a mis fin à ces pratiques peu orthodoxes.

Le cardinal Antonio Rouco Varela, archevêque de Madrid, a ordonné la fermeture de cette paroisse
parce que les messes n'y étaient pas conformes aux règles liturgiques de l'Eglise catholique, a fait savoir la paroisse San Carlos Borromeo.


- Et si Bayrou avait raison ? -

Soupçons de manipulations de cours

Bourse | Marchés
Soupçons de manipulations de cours&nbs;: l'AMF sur le qui vive
Le Figaro, le 2 avril 2007

Selon le « Financial Times » l'Autorité des Marchés Financiers enquêterait sur d'éventuelles manipulations de cours de plusieurs sociétés du CAC 40.

« Les marchés sont très nerveux en ce moment, mais je ne peux exclure la possibilité que certaines personnes aient essayé de diffuser des informations dans le but de les exploiter », a déclaré Gérard Rameix, le secrétaire général de l'AMF.

Deux semaines auparavant, l'action Valeo avait nettement gagné du terrain, s'inscrivant en hausse de 15% sur 5 séances, sur fond de spéculations. Spéculations encouragées par une rumeur. En effet, des fax anonymes auraient été envoyés à plusieurs journaux annonçant une offre de la part du fond d'investissement américain Apollo sur le groupe français.

Le groupe France Telecom aurait quant à lui demandé à l'AMF d'enquêter sur d'éventuelles manipulations sur le cours de l'action. En effet, mardi 27 mars, le titre France Telecom avait cédé près de 3.7%, sur fond de rumeurs selon lesquelles le groupe avait abandonné ses objectifs de rentabilité annoncés pour 2007. Le groupe avait bien entendu immédiatement démenti ces informations, faisant remonter le titre.


- L'Autorité des Marchés Financiers enquêterait -

« Mon fils, mon propre fils, je l'ai porté pendant neuf mois »


Compte rendu, Les IMG stables en France

Point de vue, A la recherche de l'enfant parfait

Une équipe biomédicale française (CHU de Strasbourg) vient de s'autoriser le recours au diagnostic préimplantatoire (DPI) pour dépister chez l'embryon la prédisposition à certains cancers et ainsi éviter, à l'issue de la fécondation in vitro, la naissance d'enfants porteurs d'un tel risque. Cette mesure relance le débat sur le caractère potentiellement eugénique du DPI, exactement vingt ans après ma première alarme (L'Œuf transparent, Flammarion, 1986), et amène Carine Camby, directrice générale de l'Agence de la biomédecine, à prendre ses distances (Le Monde du 27 septembre).


Le Monde, Naître ou ne pas naître

Les clichés d'échographies foetales défilent sur grand écran. Des images en noir et blanc sur lesquelles apparaissent des profils déjà bien dessinés, des pieds minuscules, des organes que seul l'oeil médical peut repérer. Ce mercredi, l'équipe du Centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal (CPDP) de l'hôpital d'Angers examine quelque 25 dossiers de grossesses "à problèmes". ...

Les femmes concernées ne sont pas présentes. Mais elles savent que leur médecin expose ce soir-là leur dossier à l'équipe spécialisée. Les histoires se succèdent, souvent douloureuses. Des histoires de femmes, de couples qui attendent un enfant et qui, lors d'une échographie ou d'une amniocentèse, ont appris que leur bébé en devenir avait un risque d'anomalie chromosomique, de malformation ou de maladie génétique. ...

Carnet de justice
«Il y a un geste que le tribunal trouve terrible»
Libé, le 2 avril 2007
Créteil tribunal correctionnel

Depuis le début de l'audience, elle trépigne, râle, souffle que «c'est long». On l'appelle. Elle grogne «enfin», se lève, rejoint à la barre un homme grand, jeune, un peu épais. Il a trois têtes de plus qu'elle. Ils ne se regardent pas. La présidente rompt le silence. «Monsieur D., vous reconnaissez avoir volontairement porté des coups sur madame D., votre mère » Il acquiesce. «J'ai giflé ma mère.» La présidente : «Et pas seulement. Il y a un geste que le tribunal trouve terrible...» Il hoche la tête. «J'ai craché sur ma mère.»

La présidente laisse passer un silence. Puis, d'une voix neutre, résume les faits. Hassen a 31 ans, trois enfants qui vivent avec son ex-compagne. Il est chômeur, titulaire du RMI. Un soir du mois d'août, il est en visite chez sa mère, où habite encore son jeune frère. Lorsque Mme D. rentre au domicile, une dispute éclate. «Un conflit familial dont les motifs nous apparaissent complexes.» Hassen veut expliquer. «Mes parents sont en train de divorcer. J'ai essayé de me mettre comme médiateur. Ma mère a toujours dominé chez nous. Mon père est vieux, malade. Elle a profité du divorce pour essayer de tout lui prendre.»

La présidente le coupe. «Monsieur, vous avez 30 ans, trois enfants. Vous avez l'âge de vous occuper de vos enfants, pas de vos parents.» Il proteste : «Elle a fait des choses inadmissibles.» Mme D. sanglote. «Mon fils, mon propre fils, je l'ai porté pendant neuf mois, je lui ai donné la vie...» Sa voix déraille, se mue en cri aigu. «Je lui ai tout payé et lui, il m'a frappée.» «Madame, calmez-vous», supplie la présidente. Mais la plainte stridente redouble de vigueur. «Il est venu chez moi un jour de prière, il m'a menacée ! Chez nous, la mère, elle est sacrée.»

La procureure requiert 1 500 euros d'amende avec sursis, «parce qu'il ne cherche pas à minimiser sa responsabilité». Jugement : coupable, le prononcé de la peine est reporté au mois d'octobre. En attendant, Hassen doit verser 800 euros de dommages et intérêts et 500 euros de frais d'avocat à sa mère. «Et s'occuper de ses enfants, pas de ses parents», martèle la présidente.

Robert Faurisson, historien condamné à plusieurs reprises pour négationisme, a été désavoué par le parquet de Paris • Il attaquait Robert Badinter pour diffamation • Libé, 2 avril 2007


«Ils attaquent les morts pour faire mal aux vivants»
Libé, le 2 avril 2007

Les cheveux blancs courts, vêtue de noir, toute petite, elle s'approche des policiers qui surveillent le périmètre fermé du carré juif de Lille-Sud. «Je veux voir la tombe de mes parents, je veux juste aller regarder.» Ils l'autorisent à se glisser sous le cordon de plastique blanc et rouge. On ne laisse passer que les familles, et les policiers de la police scientifique, qui cherchent des traces d'ADN.

(...) Le ou les auteurs risquent trois à cinq ans de prison, a indiqué le procureur de la République de Lille, Philippe Lemaire.

«Fauves». Suzanne Meller, 75 ans, marche avec une amie vers la sortie, elle était venue voir la tombe de son mari, «épargnée». Elle précise que ses parents, arrêtés à Lille pendant l'Occupation n'ont, eux, «pas de tombe». Elle a été cachée pendant l'Occupation. «On ne nous laisse pas vivre en paix, on ne nous laisse pas reposer en paix.»

Dans le cimetière, Ramora, prof de maths, «Français d'origine malgache», accompagne un ami lillois venu aux nouvelles. «On ouvre les tombeaux, on habille le mort, pour lui rendre hommage. Parce que nous avons hérité d'eux tout ce qui fait notre être.» Pour lui, celui qui profane une tombe «se détruit lui-même».


NICE (AFP) - La cour d'assises des Alpes-Maritimes juge à partir de lundi, plus de quinze ans après les faits, Jérôme Verrando, maçon âgé aujourd'hui de 32 ans, accusé d'avoir assassiné un berger, Pierre Leschiera, de deux décharges de chevrotine, au lieu-dit Saint-Joseph, à Castellar.

Membre d'un clan patriarcal soudé dans sa rancoeur, Jérôme Verrando est soupçonné d'avoir tendu une embuscade et abattu ce berger de 33 ans qui se rendait tôt au matin du 17 août 1991 auprès de son troupeau.

Jérôme Verrando était mineur à l'époque des faits, mais son défenseur, Me Bernard Ginez, a l'intention de demander la publicité des débats.

Accusé d'avoir assassiné le berger, l'oncle de Jérôme Verrando, Alain Verrando, avait été acquitté le 26 avril 2002 par la cour d'assises des Alpes-Maritimes, faute d'éléments suffisamment probants. Le parquet avait fait appel.

Près de deux ans après, le 20 janvier 2004, Jérôme Verrando était mis en examen pour l'assassinat du berger au vu de plusieurs éléments nouveaux, notamment la suspicion à son égard alimentée lors du procès de son oncle.

Parmi les éléments à charge figurent la présence sur ses mains et ses chaussures de résidus de tirs, les menaces de mort proférées contre le berger et des contradictions dans ses dépositions. Un témoin a indiqué que le jour du crime, Jérôme s'était levé bien plus tôt qu'il ne le prétendait.

L'accusation a relevé chez ce passionné de chasse aux sangliers des qualités de patience, de sang-froid, de rapidité et sa bonne résistance dans les épreuves.

Le clan Verrando, patriarcal, volontiers querelleur, pilier de la société de chasse du village, tenait une place importante à Castellar.

Or Leschiera, le berger, n'appartenait pas au clan. Au contraire. Avec sa moto, de forte puissance, dont le tintamarre réveillait le village, il empruntait avec une régularité de métronome la piste qui passe devant les maisons Verrando. De quoi susciter l'agacement et les échanges peu amènes puis une haine tenace.

Trois jours avant le meurtre, selon l'accusation, Jérôme Verrando et son père Paul avaient bloqué une pelleteuse qui venait effectuer des travaux dans la ferme de Leschiera. Les choses s'étaient envenimées. Paul avait lancé à Leschiera : "Ne t'inquiète pas, on t'aura". Jérôme avait déclaré à un tiers, en parlant du berger : "un jour, je lui mettrai une balle dans la tête".

"Jérôme Verrando a été mis en cause publiquement lors du premier procès, il faut qu'il soit disculpé publiquement lors du second", a dit Me Ginez à l'AFP.

Le verdict est attendu vendredi 6 avril.


Sainte-Marie-Ségolène, notre mère sacrée
www.marianne2007.info, 28 Novembre 2006

"Madone des sondages", "Jeanne d'arc de la politique"... Ségolène Royal n'en finit pas de susciter une iconographie religieuse auprès des médias.

La Charente libre évoque la "grand messe" de son "sacre officiel" en tant que candidate pour la Présidentielle, à la Mutualité. Les Dernières Nouvelles d'Alsace remarquent combien les cadres du PS à cette occasion l'ont écoutée "religieusement, comme à la messe". Le reporter du journal de 20 heures constate même que des cloches ont célébré l'arrivée de la glorieuse diva. Et toujours ce tailleur blanc, symbole de virginité et d'immaculé.

Bref, Ségolène surfe avec délectation sur le registre du sacré et laisse se développer une quasi-dévotion à sa personne. Il y a six mois, l'analyse du premier chapitre de son livre participatif laissait déjà entrevoir cette stratégie. Ségolène écrivais-je alors, "grâce à des absolutions et compliments ciblés, en mère protectrice et réconciliatrice, ouvre ses bras Gaulliens aux électeurs égarés et leur dit : je vous ai compris. En madone Christique, elle leur suggère aussi : je vous ai aime"

(...) Que Ségolène Royal parvienne à préserver cette image maternelle et sacrée, et elle pourrait bien battre un Sarkozy, aussi fort soit-il. Car ici, il ne s'agit plus de rationnalité, de force réelle. Dans le monde des symboles, c'est comme à la fête des fous, tout le monde peut être roi. Ou reine.


- Premier verdict en avril -