November 17, 2006

La couardise des politiques fustigée


La France est le pays qui a la passion des intellectuels. D'autres pays chérissent leurs hommes d'affaires, leurs stars, la France chérit ses intellectuels... Sartre et Foucault, décédés tous deux dans les années 80, semblent avoir été les derniers. Depuis, la place est restée vacante, cette passion ne trouvant pas de figure lui permettant de s'exercer. Redeker Robert, Marianne N°463, 4 mars 2006

Le 30 septembre 1938, le Français Daladier, le Britannique Chamberlain et l'Italien Mussolini signent avec Hitler les accords de Munich. En cédant une nouvelle fois à la menace, les Occidentaux confirment le dictateur allemand dans la conviction que tout lui est permis. Conférence de la dernière chance.

PARIS (AFP), 12 novembre 2006 - Le Congrès juif mondial, réuni à Paris pour la première fois depuis plus de 50 ans, a dénoncé dimanche la montée de l'antisémitisme, notamment en Europe, et a appelé à une large mobilisation pour empêcher l'Iran d'accéder à l'arme atomique.


Toulouse avait déjà suscité une polémique assez vive à l'occasion de l'annonce et de la préparation d'un congrès, la place de l'enfant dans l'espace du conflit. Toulouse vient maintenant d'organiser un meeting, il est étrange que sa publicité n'a pas été interdite au motif des troubles qu'elle pourrait susciter.

La société semble atomisée, les uns et les autres étant chacuns aveuglés qui par ses croyances, qui par ses convictions. Quelqu'un envisagera-t-il encore le dialogue ou y aura-t-il purement et simplement impasse de la conférence de la dernière chance ? Il est une coutume dans notre société occidentale qui consiste à annoncer la fin du monde en période de crise. Y aurait-il aujourd'hui imposture pour rassembler les hommes, ces animaux aujourd'hui peut être grégaires ?

Pourtant, dans l'émission « A vous de juger » du 16 au soir sur France 2, l'auditoire paraissait inquiet mais surtout lucide et éclairé face aux politiques et leurs discours. Pour ma part, je partage le sentiment de Cukiermann, les participants à ce meeting sont tous des Robert Redeker, ils semblent avoir négligé certains aspects de l'histoire qui ne se résume pas qu'au siècle dernier et encore moins à une pensée et point de vue unique sur cette histoire :

La liberté d'expression défendue lors d'un meeting de soutien à Robert Redeker
Le Monde avec AFP, 16.11.06

Robert Redeker, professeur agrégé de philosophie menacé de mort après la publication il y a deux mois dans Le Figaro d'une diatribe sur l'islam intitulée "Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre?", a assisté, mercredi 15 novembre, à Toulouse au meeting de soutien en sa faveur oraganisé par diverses associations.

"L'organisation de ce meeting m'émeut profondément", a-t-il expliqué en clôture de la réunion, avant de rappeler les étapes de "l'affaire" et de faire applaudir le travail "formidable" de la gendarmerie qui le protège "24 heures sur 24". Parlant de sa vie actuelle, il a dit avoir été "exfiltré de l'existence", tout comme sa famille, et a rappelé avec force qu'"une opinion sans détracteurs, en démocratie, n'est pas une opinion".

Dernier orateur à s'exprimer avant lui, le philosophe Bernard-Henry Lévy avait expliqué que son soutien était "une question de réflexe". "Nous devons le soutenir au nom du légitime choc des opinions", a-t-il martelé. Le réalisateur Claude Lanzmann a évoqué "ce sacripant de Redeker, ce philosophe". "Cet homme est une grande voix que l'on veut faire taire, une lumière que l'on veut éteindre", a déclaré le réalisateur de Shoah.

"NOUS SOMMES TOUS DES ROBERT REDEKER"

Au cours de la soirée "pour la loi et le droit républicain pour la liberté d'expression", notamment organisée par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), SOS-Racisme et l'hebdomadaire Charlie Hebdo, plusieurs personnalités ont également pris la parole, comme le maire UMP de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, ou le journaliste et écrivain Mohammed Sifaoui, ou par écran interposé comme Marek Halter ou Dominique Strauss-Kahn.

Le président du CRIF national, Robert Cukiermann, a fustigé "la couardise des politiques qui acceptent si facilement les menaces des fanatiques", et "l'esprit de Munich, qui pollue tous les esprits", avant d'expliquer "nous sommes tous des Robert Redeker". Dominique Sopo, président de SOS-Racisme, a jugé que l'"on est dans une très sale ambiance depuis quelques mois", rappelant l'affaire des caricatures de Mahomet ou d'un opéra annulé en Allemagne. Depuis les menaces contre Salman Rushdie en 1989, les islamistes, a-t-il expliqué, "ont inventé le concept d'islamophobie qui veut renvoyer toute critique de l'islam à du racisme, c'est un renversement de toute logique". "Nous ne nous laisserons pas impressionner", a-t-il conclu.

Dans sa tribune, intitulée « Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre ? », M. Redeker affirmait notamment : « Chef de guerre impitoyable, pillard, massacreur de juifs et polygame, tel se révèle Mahomet à travers le Coran. (...) Quand le judaïsme et le christianisme sont des religions dont les rites conjurent la violence, la délégitiment, l'islam est une religion qui, dans son texte sacré même, autant que dans certains de ses rites banals, exalte violence et haine. Haine et violence habitent le livre dans lequel tout musulman est éduqué, le Coran. » L'édition du quotidien dans laquelle figure cette tribune a été interdite de vente en Tunisie et en Egypte.


L'esprit de Munich
Il existe une contradiction fondamentale entre la partie la plus ancienne du Coran, exprimée par Mahomet à la Mecque quand l'Islam était tolérant et la partie ultérieure, exprimée par Mahomet à Médine lorsque l'Islam conquérant et victorieux ne toléra plus de déviation. Les versets les plus anciens, les "manshuks", sont humains et libéraux. C'est sur eux que s'appuient les érudits qui veulent montrer que l'Islam est une religion tolérante et compatissante. (...) A Munich aussi, nous avions "retiré nos troupes" plutôt que de combattre le nazisme lorsqu'il en était encore temps. On connaît la suite.

Le dogme et l'érésie
C'est sous Constantin converti au lendemain du miracle de Milvius, que le terme « hérésie », du grec haireris qui signifie « choix », cesse de désigner une alternative religieuse et prend le sens péjoratif d'« erreur », selon les dogmes de la nouvelle orthodoxie édictés en 325.
L'inquisition, rempart de la foi ?
Découvertes Gallimard, page 11


En 312, Constantin, qui gouvernait la Gaule et la Grande-Bretagne et qui favorisait les Chrétiens, attaqua Maxence qui, lui, régnait sur l'Italie et l'Afrique. Les armées de Constantin fondirent sur Rome, écrasèrent celles de son concurrent d'abord à Turin, puis au Pont Milvius, dans les faubourgs de Rome, où leur chef trouva la mort, noyé dans le Tibre par où il tentait de s'enfuir avec ses troupes débandées.

Une légende veut qu'avant cette bataille décisive, Constantin ait bénéficié d'une vision du monogramme du Christ, flamboyant dans les nues, accompagné des mots In hoc signo vinces (= "Par ce signe, tu vaincras").

... Avec Constantin, l'Empire prit définitivement la forme d'une monarchie absolue de droit divin. Le rôle du Sénat de Rome fut réduit à celui d'un conseil municipal, concurrencé par celui de Constantinople. Le titre de Consul devint purement honorifique. La cour devint le centre de l'État.
La chancellerie, le consistoire et les grands services disposèrent d'une puissante administration où les représentants du souverain prirent en main tous les rouages de l'État.

... L'œuvre religieuse de Constantin est capitale, puisqu'elle devait aboutir à la constitution d'un Empire chrétien.

Vers 319, Arius, prêtre d'Alexandrie prêchait une doctrine originale concernant la Trinité : seul le Père était véritablement de nature divine ; Jésus, le Fils n'était que la première de ses créatures. Ces idées furent condamnées une première fois, par un synode tenu à Alexandrie où l'on excommunia le prêtre Arius. Le patriarche d'Alexandrie communiqua cette sanction au pape Sylvestre. Mais celui-ci adopta une attitude prudente et attentiste (certains diront chèvre-choutiste), se gardant bien de prendre position dans le conflit idéologique.

Profitant sans doute du silence de celui qui, qu'on le veuille ou non, était reconnu comme la plus haute autorité de l'Église en matière dogmatique, l'hérésie gagna du terrain, entraînant avec elle son cortège de troubles et de violences.

Empereurs romains,
Constantin Ier "le grand"


IVe siècle: la seule religion d’Etat
En quelques années, les chrétiens assistent à un retournement complet de la situation qui prévalait au IIIe siècle: le paganisme est interdit, les païens sont persécutés, et le christianisme devient la seule religion d’Etat. Constantin est le premier empereur romain à se convertir à la nouvelle foi.

l'histoire du christianisme,
Le Temps

Le Monde, 30.09.06 - Un professeur de philosophie menacé de mort pour une tribune sur l'islam

20Minutes.fr avec AFP, 21.10.06 - "La France, pays des Lumières et de la séparation des pouvoirs, est devenue la lampe de poche judiciaire de l'Europe", a lancé M. Barella.


- Les piles seraient-elles vides ? -

November 16, 2006

Le foot, un marché de plus de 250 milliards d'euros dans le monde


AP - Wed Nov 15, 4:24 PM ET PARIS - If Segolene Royal wins France's top job, do you call her "La Presidente" or "Le President"? The Socialist front-runner is shaking up language and the male-dominated political scene in a nation hungry for a fresh face.

La classe politique réagit aux propos de George Frêche et c'est encore une ultime opportunité pour tenter de jeter l'opprobre sur l'autre :

PARIS (AP), 21h05 - L'UMP se dit jeudi "profondément scandalisée" par les propos tenus par Georges Frêche, président de la région Languedoc-Roussillon, qui a critiqué publiquement la forte proportion de Noirs dans le onze tricolore.

L'UMP, par la voix de ses porte-parole Valérie Pecresse et Luc Chatel, a tenu dans un communiqué à "rappeler que la République française est riche et fière de sa diversité et que le sport, secteur reconnu d'intégration et d'unité nationale, devrait être comme tout autre domaine épargné par de telles polémiques".

"Encore une fois, Georges Frêche montre la face sombre du Parti socialiste, qui se pose pourtant trop souvent en donner de leçons sur ces sujets", conclut l'UMP.


PARIS (Reuters) - Condamné par la classe politique pour ses propos sur le nombre excessif, à ses yeux, de joueurs noirs dans l'équipe de France de football, Georges Frêche, président socialiste de la région Languedoc-Roussillon, ne s'est pas formellement excusé.

...
Dans un communiqué, Jacques Chirac a condamné "avec la plus grande fermeté" les propos de Georges Frêche, et rappelé dans un communiqué que "la République garantit l'égalité des citoyens sans distinction d'origine ou de religion".

...
Les élus locaux de la majorité se sont notamment interrogés sur "le silence étourdissant de Ségolène Royal dont Georges Frêche préside le comité de soutien en Languedoc-Roussillon".


Il ne s'agit pas du tout de s'excuser, comme la dernière fois sur les harkis. Là, il s'agit d'interprétations [de mes propos] qui sont totalement étrangères à leur signification exacte et à l'évidence [des propos] mal exprimés", a déclaré, jeudi 16 novembre, Georges Frêche lors d'une conférence de presse. - Le Monde, 16.11.06

PARIS (AP), 21:31 - Le président de l'UDF François Bayrou a jugé jeudi que Georges Frêche, auteur d'un nouveau dérapage verbal sur les Noirs de l'équipe de France de football, aurait dû être exclu "depuis longtemps" du Parti socialiste, notamment après "ses propos sur les harkis".

Le Monde, 13 février 2006 - Après le tollé, George Frêche s'excuse de ses propos sur les harkis. Le Monde, 26 janvier 2006 - Le député UMP Christian Vanneste condamné pour injures homophobes. Le Figaro, 16 novembre 2006, 19h58 - Royal, Fabius et DSK retiennent leur souffle


La déviance, la protection de l'enfance, la prévention de la délinquance, un marché de plusieurs milliards d'euro aussi. L'UMP siffle MAM :




Aujourd'hui s'est également ouvert le procès d'une mère pour infanticide. Les premières dépèches décrivent un vécu, une histoire toute particulière.


- La République garantirait l'égalité des citoyens -

November 15, 2006

Certains professionnels et politiciens tirent des plans sur la comète

Certains professionnels et et politiciens tirent des plans sur la comète avec de grands projets tels que ceux relatifs à « la prévention de la délinquance », au traitement, à l'enfermement, aux placements, à l'adoption d'enfants. Et pendant ce temps là, l'Inserm revoit sa copie :

Autocritique de l'Inserm après l'étude sur les troubles du comportement chez l'enfant.
L'illusoire repérage des délinquants dès la crèche
Par Eric FAVEREAU
Libé, mercredi 15 novembre 2006
Extrait :

Réforme. Message en partie reçu. En clôture de ce colloque, Jean-Marie Danion, directeur de recherche à l'Inserm, a annoncé une réforme de ce type d'expertise : «En amont de nos prochains travaux, nous allons travailler avec des groupes plus larges, en associant les sciences humaines mais aussi les associations de malades ou de familles. Ensuite, lorsque le rapport sera achevé, on le fera débattre dans plusieurs cercles, avant de le publier avec les critiques. Enfin, nous organiserons, comme on vient de le faire, des débats». L'Inserm se mettrait-il à l'heure citoyenne ?


- Le ridicule ne tue pas -

November 14, 2006

La grand-mère de Sébastien assigne l'État


Il y a encore eu report, voir à la suite de l'article du Républicain Lorrain. Prochaine audience à Paris 13ième en décembre puis délibéré en janvier 2007 ? Les journalistes sont impatients.

JUSTICE
La grand-mère de Sébastien assigne l'État


Nicolas BASTUCK.
Paru le : 14-11-2006
Républicain Lorrain

"Un doute légitime sur l'impartialité du juge", "une inimitié manifeste", "l'intérêt de l'enfant systématiquement ignoré"... Dans l'assignation qu'elle a lancée contre l'État pour "fonctionnement défectueux des services de la justice", Mireille Millet, qui poursuit son "combat" pour récupérer la garde son petit-fils, ne mâche pas ses mots. Audience jeudi.

La loi ne permet pas de mettre directement en cause un magistrat mais c'est bien "l'intégrité" et "les méthodes" du juge des enfants de Nanterre que la grand-mère de Sébastien met aujourd'hui en cause, à travers la procédure pour "faute lourde" qu'elle a lancée contre l'État et qui sera plaidée jeudi, devant le tribunal d'instance de Paris. "Par son attitude, depuis le début, ce juge a agi au détriment des intérêts de l'enfant, en violation des conventions internationales", plaidera son avocat, qui cite la Convention internationale sur les droits de l'enfant de l'ONU (1989). "Ce texte impose que dans toutes les décisions qui le concernent, "l'intérêt supérieur de l'enfant" doit être "une considération primordiale". Or, s'agissant de ce petit garçon, les décisions successives de placement du juge ont toutes été prises au mépris de son état psychologique et physique", observe Me Antoine Fittante.

"Tiers dignes de confiance", Mireille Millet et son époux ont, durant près de huit ans et jusqu'en 2003, élevé seuls leur petit-fils, à Tiercelet, l'état de santé de la mère et les visites épisodiques de son père ne permettant pas de lui assurer une éducation suivie. "Jusqu'au jour où, brutalement, Sébastien a été retiré de ce cadre paisible pour être confié à son papa qui l'avait demandé. Face au refus de l'enfant, la décision fut exécutée de force. La suite est connue: tentatives de suicide, anorexie et, finalement, échec de la mesure éducative mise en place", relate Me Fittante.

"Persistance dans l'erreur"

Petit bout de femme impavide et obstinée, Mireille Millet n'a pas toujours été très diplomate. Estimant son petit-fils "en danger", elle profite des grandes vacances pour "récupérer" l'enfant, qu'elle cache un temps chez des amis. Ce qui lui vaudra quelques jours de prison, en décembre 2003. "Le juge de Nanterre décide alors de le placer dans un foyer de la région parisienne", rappelle Me Fittante. Qui joint à son dossier les petits mots que le garçonnet fait alors passer "en douce" à sa mamie. "Mémé, pépé, vous me manquez, j'étouffe", écrit-il. "Si ça continue, je me suiciderai", se désespère-t-il un autre jour. Devant les médias, Mireille Millet pique des colères noires. "Ce qui n'a fait que braquer le juge, qui s'est entêté dans l'erreur comme s'il avait pris ma cliente en grippe et fait de ce dossier une affaire personnelle", dénonce Me Fittante.

En 2005, le juge suspend tout contact entre Sébastien et ses grands-parents. L'enfant maigrit à vue d'oeil. Nouvelle mesure d'assistance éducative: cette fois, Sébastien est renvoyé chez sa mère. "Sous tutelle, en proie à de graves troubles du comportement, celle-ci n'est toujours pas en mesure d'assumer seule l'éducation de son fils", assure Me Fittante. Les grands-parents ont bien demandé à ce que l'autorité parentale leur soit déléguée mais le TGI de Briey a jugé la demande "irrecevable". "Sébastien a aujourd'hui seize ans et ma cliente craint pour son avenir", témoigne l'avocat, qui évoque un "immense gâchis".

Jeudi, à l'audience, il réclamera un euro symbolique de dommages et intérêts.

Comme je l'écrivais avant hier au juge pour enfant de Nanterre, « les services publics ne sont pas toujours merveilleux. » En effet, l'audience au tribunal de Paris 13ième, mémé Mireille contre l'Etat, devait avoir lieu ce 16 novembre mais les avocats seront en grève et il s'ensuit donc un ultime report. D'autre part, la situation est depuis quelques temps beaucoup plus complexe et sensible, le juge concerné, Mme Anne Valentini, a même pris un avocat en plus de celui de l'agent judiciaire du Trésor ce qui fût le motif du précédent report.

Jeudi les avocats seront en grêve car ils réclament une augmentation de l'indemnisation que leur verse l'Etat pour défendre les clients à faibles ressources qui touchent l'aide juridictionnelle. Dans la foulée quelques juges seront en grève, réclamant eux aussi plus de moyens.

Un jour, peut être, des voies de Justice et de recours et des contrôles en France ? Mais malgré les carences du dispositif, selon TéléObs du 11 novembre, il faudrait y croire, certains projets et acteurs de l'univers socio judiciaire se situeraient bien au XXIième siècle. Si je devais retourner à la cour d'appel de Versailles et vu mes progrès dans mes recherches, ce sera non sans références aux pratiques judiciaires préhistoriques telles qu'antérieures au XIIième siècle ; en mai dernier je me référais encore au XVIIIième siècle et ses lettres de cachets, pratiques qui se seraient perdues au millénaire dernier. Les juges détesteraient l'histoire et la sociologie du droit, le droit comparé...


Au passage et dans la continuité de « internat et séparations », les rapts de mineurs et leur lavage de cerveau, je relève une fois encore combien Monsieur Richard Josefsberg de l'OSE France parait engagé au sein de sa communauté. C'est surprennant pour un directeur d'un établissement d'une association déclarée d'utilité publique et agrée - mais non contrôlé - par des institutions prétendues républicaines et laïques : « familles d’accueil, maisons d’enfants ».

En France, environ 170 000 enfants sont aujourd'hui placés, TéléObs ne le dit pas dans son article. Certains avocats et des juges réclament des moyens mais le placement d'enfants, la rupture des relations parents-enfant, c'est ce qui profite le plus aux ONG : de 60 à 130 et même jusqu'à 450 euro par jour, par enfant. Les travailleurs sociaux seraient neutres et non arbitres, juges et parti au procès...


Concernant ma fille Justine, je pense que le juge Anne Valentini a fait une erreur en confiant les mesures d'investigations puis de placement et enfin d'IEO à Madame ainsi qu'à Monsieur Richard Josefsberg de l'OSE France. En tous cas, l'article 1200 du code de procédure civile prévoirait bien que les convictions philosophies et religieuses du mineur et de sa famille doivent être respectées, je ne peux donc que douter de la neutralité du dispositif eu égard au contenu de mon propre dossier. De mon point de vue, plus encore, le dispositif qui a happé Justine lui est hostile, il m'apparait franchement défaillant, partial, sectaire et donc même corrompu.


- Report, les avocats sont en grève -

November 13, 2006

L'UNICEF, avec le soutien de la Caisse d'Epargne...

La Caisse d'Epargne région Lorraine me doit toujours des renseignements et ce malgré une intervention plutôt ferme du juge des tutelles. « Inconnu » est intervenu sur les comptes bancaires de la maman de Justine et l'agence et le service succession concernés ne m'ont jamais répondu à ce sujet.

En aucun cas « Inconnu » n'avait à intervenir sur ces comptes, je suis l'administrateur légal des biens de Justine. Je ne sais même pas quelles ont été les transactions effectuées sur ces comptes, rien qu'un unique virement vers le compte de Justine ?

J'interroge à nouveau cette banque car le juge des tutelles ne manquera pas de me demander un jour quelles ont été les suites de mes différentes démarches.


« L'UNICEF, l'Association des Maires de France (AMF) avec le soutien de la Caisse d'Epargne (partenaire officiel et fondateur) font un effort pour les droits des enfants, ceux-ci seraient universels, agissez dans votre ville. »

Lundi 20 novembre 2006 : journée internationale des droits de l'enfant
Publié le 7 novembre 2006

« Écoutons les enfants ! », c’est l’appel lancé par l’UNICEF France, à l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant, le 20 novembre 2006, qui marquera le 16e anniversaire de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant.

Légitime incarnation de cette Convention, l’UNICEF France se mobilise avec ses comités départementaux, le réseau des « Villes amies des enfants » et des centaines de milliers d’enfants et de jeunes, en organisant partout en France une journée d’information, de sensibilisation et de solidarité autour du respect des enfants et de leurs droits.

(...)


- Qui est intervenu sur ces comptes bancaires ? -

November 12, 2006

Lettre ouverte au juge pour enfant


MASCARADE n. f. XVIe siècle.
Emprunté de l'italien mascherata, de même sens.  1. Anciennt. Divertissement d'origine italienne où des personnages masqués jouaient une sorte de comédie-ballet ; pièce de vers composée pour un tel divertissement.  2. Divertissement dont les participants sont costumés et masqués. Les mascarades du carnaval. Par méton. Troupe ou défilé de gens déguisés et masqués. Regarder passer une joyeuse mascarade.  3. Fig. et péj. Se dit d'une chose, d'un évènement dont on entend dénoncer le caractère fallacieux, le ridicule, qui est une grossière imposture. Ce procès ne fut qu'une mascarade.

A Monsieur Thierry Reveneau
Juge pour enfant
Tribunal pour enfants
179-191, avenue Joliot-Curie
92020 Nanterre

Bagneux, le 12 novembre 2006

Vos réf. : secteur 6, affaire 605/0336 (Assistance éducative)
Lettre ouverte - au format PDF
RA 94 065 781 5FR du 13/11/06

Monsieur le juge,

Vous m'avez convoqué pour une audience en votre cabinet ce 23 novembre 2006 afin, je le suppose, de revoir la situation de ma fille aînée Justine. En juillet 2005 le juge Anne Valentini m’a annoncé qu’elle avait décidé de « donner » cette enfant à l’une de ses tantes maternelles puis, en novembre 2005, vous même avez confirmé et renforcé cette décision eu égard au contenu du dossier.

Aujourd’hui, fin 2006, ma compagne n'a une fois encore pas reçu de convocation pour l’audience à suivre, en votre cabinet, j’en prends acte. Je trouve cela inacceptable car c’est une fois de plus nier qu’il y a une famille où Justine aurait sa place, nier que Justine a une petite sœur et une belle-mère.

Ce jeudi 23 novembre 2006 le tribunal d'instance de Paris 13ième aura rendu un délibéré des suites à une assignation de l’Etat pour « faute lourde ». Un juge pour enfant du tribunal pour enfant de Nanterre ainsi que les travailleurs sociaux de l’Oeuvre de Secours aux enfants France (l’OSE) sont directement concernés.

A l’audience, je rappellerais quels sont, selon moi, les procédés et où je situe l'expertise et la neutralité des travailleurs sociaux de l'OSE. Ceux-ci me paraissent être des spécialistes de la manipulation de la réalité, de la manipulation de l’enfant et de sa « parole » aussi.

De nombreuses décisions ont maintenant été rendues par le juge pour enfant de Nanterre, cela a établi une réalité juridique. Le juge Anne Valentini recherchait un monstre à Bagneux, un individu susceptible de récidiver. Or, à mon avis, ce monstre aurait du être recherché à Taverny ou rue du Temple, à Paris, sinon en Alsace et en Lorraine. La présence d’un monstre en Lorraine est une réalité juridique établie, par le passé il y a d’ailleurs même eu procès et lourde condamnation.

D’autre part, j’ai très longuement travaillé avec le juge des tutelles, cela a aussi établi une réalité juridique. Il me semble que le produit de ce travail a été purement et simplement balayé par le juge pour enfant et par le Procureur de la République près le tribunal de grande instance de Nanterre.

Vous devez savoir que la maman de Justine est décédée en 1999. Il me parait ici important de vous rappeler qu’elle est décédée peu après admission aux urgences, laissée alors sans prise en charge approprié eu égard à son état de santé. Il y avait eu autopsie, instruction ainsi qu’expertises qui ont également établi une réalité juridique : les services publics ne sont pas toujours merveilleux.

En votre cabinet je réclamerais la main levée des mesures d’assistance prétendue éducative, le dossier me parait vide de motivations. D’autre part, mes éléments me permettent de suspecter qu’il y a eu abus de pouvoir dans l’intérêt de tiers et ce malgré tous mes signalements : premières mains courantes en janvier 2002 et 2003, plaintes en 2004 et en 2005, recours en appel, etc.

Je vous informe enfin que j’étudie plus globalement le dispositif de la protection de l'enfance, ses anomalies, ses dysfonctionnements, sujet aujourd’hui très largement documenté. Il s’ensuit qu’au cours de la prochaine audience, comme lors de celle du 4 novembre 2005, je n’entrerais sûrement pas en « scène judiciaire » dans un rôle dont certains tiers pourraient souhaiter que je sois affublé.

Je vous prie de croire, Monsieur le juge, en l'expression de ma plus haute considération.

« Sont libérés de tout devoir de fidélité, de toute dépendance, ceux dont le seigneur est manifestement tombé dans l'hérésie. » Du manuel des inquisiteurs, questions afférentes, Albin Michel, octobre 2002, p. 294.


A la suite, du livre « Les sorcières, fiancées de satan », Découvertes, Guallimard. Depuis, les institutions socio-judiciaires semble avoir bien changé encore. Avec un extrait de la page 121 ; Voltaire aurait été entendu, le prince est à nouveau entouré d'astrologues, les possédés courrent les champs, la noblesse a recouvré ses amusements :



`' C'est grand dommage qu'il n'y ait plus aujourd'hui ni possédé, ni magicien, ni astrologue, ni génies. On ne peut concevoir de quelles ressources étaient il y a cent ans tous ces mystères. Toute la noblesse vivait alors dans des châteaux. Les soirs d'hiver sont longs. On serait mort d'ennui sans ces nobles amusements. Il n'y avait guerre de chateau où il ne revint une fée à certains jours marqués, comme la fée Mélusine au chateau de Lusignan. [...] Chaque village avait avait son sorcier ou sa sorcière, chaque prince avait son astrologue, toutes les dames se faisaient dire leur bonne aventure, les possédés couraient les champs, c'était à qui avait vu le diable ou qui le verrait. " Voltaire, Dictionnaire philosophique, Possédés.


L'Église et la divination au Moyen Âge,
ou les avatars d'une pastorale ambiguë

Théologiques,
Volume 8, numéro 1 (2000)
Sur Erudit.org :

Une curiosité intense pour les choses à venir, et la recherche de « clés » pour en dévoiler à l'avance le secret, constituent l'une des composantes majeures de la culture médiévale. À des degrés et selon des modalités diverses, cette curiosité touchait tous les milieux, portait sur tous les domaines, utilisait toutes les techniques. Le savant scrutait le cours des étoiles pour en déduire le destin des individus et des nations. Le théologien scrutait les Écritures pour y décoder, cachées dans les replis de textes obscurs et de chiffres mystérieux, les dates du dernier drame du monde. Le paysan écoutait le chant du coucou le premier mai, pour savoir combien d'années il lui resterait à vivre. Partout circulaient des listes d'empereurs, de rois ou de papes à venir, signalant à l'avance leur caractère, leurs hauts faits et leurs déboires. (...)


- Manifestement tombé dans l'hérésie ? -

November 11, 2006

La justice examine les retraits de badges


«Peut-être qu'on s'est trompé», mais dans ce cas, «qu'ils fassent valoir leurs droits devant les tribunaux», a-t-il ajouté. «Je préfère qu'on ait le risque d'un contentieux devant un tribunal parce qu'on aura été trop sévère pour une habilitation plutôt qu'on se retrouve avec un drame par ce qu'on n'aura pas été assez sévère.»

Sarkozy justifie le retrait des badges
Le Figaro (avec AP), le 21 octobre 2006

BOBIGNY (AFP) - Les référés de sept employés musulmans de Roissy privés de badge par la préfecture de Seine-Saint-Denis ont été examinés vendredi par le tribunal administratif de Cergy, qui dira mardi ou mercredi s'il suspend ou non les retraits, a annoncé le juge président l'audience.

Me Georges Holleaux, l'avocat du préfet, a annoncé à l'audience les décisions de retrait prises par la préfecture en expliquant que "l'urgence, c'est qu'il n'arrive rien à Roissy. Si la préfecture ne tient pas compte des avertissements que lui adresse les services de renseignement, qui assumera ce qui peut se passer à Roissy?"

Les notes de l'Unité de coordination de lutte antiterroriste (UCLAT) sur lesquelles la préfecture s'est appuyée, et qui ont été versées au dossier, sont "suffisantes au regard de la jurisprudence" pour justifier sa décision, a-t-il affirmé.

"Les contradictions et les insuffisances des notes blanches (non signées, ndlr) ne les rendent pas crédibles", a estimé a contrario Me Hélène Masse-Dessen, un des défenseurs des sept employés. Elle a par exemple expliqué que son client, selon la note le concernant, aurait un seul enfant, né en décembre 2001, alors qu'il en a trois.

Même imprécision, relevée par Me Eric Moutet, dans la note sur son client Mohammed Seddiki : "La note dit que son prénom contient un m alors qu'il en contient deux, la note dit qu'il est algérien alors qu'il est français. La note dit qu'il habite 6 rue Louis-Blanc, alors qu'il habite au 13".

Les sept employés étaient présents à l'audience, certains avec leur famille.

Mercredi, deux employés qui avaient assigné le ministre de l'Intérieur et le préfet de Seine-Saint-Denis devant le tribunal civil de Bobigny, ont appris à l'audience que la préfecture allait leur redonner leurs badges. Pour leurs avocats, la préfecture a fait ainsi marche arrière parce que leurs dossiers étaient "vides".

Comme six autres collègues, ces deux employés demandaient devant ce tribunal de Bobigny la communication des éléments justifiant ce retrait, qui les prive de leur emploi.

Le tribunal de Bobigny s'est déclaré vendredi matin "incompétent" dans cette affaire. Mais dès mercredi, l'avocat de la préfecture avait transmis aux employés les notes des services de renseignement sur lesquelles l'administration s'était appuyée.

Depuis mai 2005, 72 employés, majoritairement de confession musulmane, se sont vu retirer leur badge d'accès à la zone sous-douane de Roissy au motif qu'ils présentaient "un danger significatif pour la sûreté aéroportuaire". Les intéressés "sont liés à des mouvances fondamentalistes à visée potentiellement terroriste", avait affirmé début novembre à l'AFP le sous-préfet de Roissy Jacques Lebrot.

Pour certains de ces employés et le syndicat CFDT qui a déposé plainte parallèlement pour discrimination, les employés musulmans sont victimes de "persécution" de la part des autorités depuis la parution en avril 2006 d'un livre dans lequel le président du Mouvement pour la France (MPF), Philippe de Villiers, dénonce une infiltration islamiste à Roissy et l'existence de lieux de culte officieux.

Depuis, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a annoncé la fermeture de tous ces lieux de culte et a justifié récemment les retraits de badge par le "devoir de précaution".

Depuis 2004, 2.600 personnes se sont vu refuser l'obtention d'un badge pour des raisons non liées à des risques terroristes. Dans la plupart des cas, le refus est lié à leur présence sur les fichiers de police et de gendarmerie pour des affaires délictuelles ou criminelles pour lesquelles ils n'ont pas forcément été condamnés.

Les syndicats, qui dénoncent le durcissement des conditions d'attribution des badges, attendent la décision de la justice administrative pour décider d'une éventuelle action de grève.


- L'administration est insuffisante, par « essence » -

L'institution serait-elle parfois profondemment misandre ?


MISANDRE adj. XXe siècle. Composé à partir de mis et du grec anêr, andros, « homme ».
Rare. Qui regarde l'ensemble des individus de sexe masculin avec hostilité, aversion, mépris.

Il arrive que des femmes soient aussi très sévèrement condamnées, ce fut le cas des bourreaux de Nicolas. Il arrive aussi que des hommes et des femmes soient condamnés pour des faits de pédophilie, ce fût bien le cas dans le secteur d'Outreau et ce fût aussi le cas dans la région d'Anger.

Mais si on s'en fie au journal de 20h de France 2 de ce 10 au soir, par définition, les femmes qui commettent des crimes d'infanticide (50 à 100 par an) sont en détresse et l'homme, lui, est un monstre :




Aux assises de l'Isère, à Grenoble, et selon la presse, le personnage tel que dépeint par l'accusation parait tout de même être particulier mais ce n'est pas ce que semblent exprimer les plus proches de la victime :

GRENOBLE (AFP) - L'ancien joueur international de rugby Marc Cécillon a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour l'assassinat de sa femme Chantal, le 7 août 2004, vendredi par la cour d'assises de l'Isère.

A l'annonce du verdict, Angélique, la fille aînée, qui avait demandé l'indulgence des jurés, a fondu en larmes. Sa soeur, assise à côté d'elle, a tourné son regard vers le sol. Marc Cécillon est resté impassible, visiblement accablé.

Contre toute attente, les jurés ont été au-delà du réquisitoire de l'avocate générale Françoise Pavan-Dubois qui avait réclamé en milieu de journée une peine de 15 ans de réclusion à l'encontre de l'ancien rugbyman, âgé de 47 ans, capitaine du XV de France à cinq reprises.

Ils ont manifestement refusé de considérer que Marc Cécillon n'avait pas prémédité son crime comme la défense avait tenté, dans sa plaidoirie, de le démontrer.

Angélique leur avait pourtant lancé, jeudi soir, que son père "était déjà puni" et avait déclaré en larmes: "Mes deux parents me manquent, je ne peux pas rester 15 ans" (sans voir mon père).

Marc Cécillon comparaissait depuis lundi pour avoir tiré à cinq reprises sur son épouse avec un revolver 357 Magnum, alors qu'il se trouvait en état d'ivresse à une fête organisée chez des amis, à Saint-Savin (Isère).


Dans une ultime déclaration, au terme du procès, l'ancien joueur avait demandé pardon à ses filles, à sa belle-mère et même à sa femme Chantal qui, selon son avocat Me Richard Zelmati, a "habité" la salle du tribunal durant toute la semaine.

La veille, Angélique, profondément meurtrie, avait fait pleurer l'auditoire en clamant à son père: "Je ne te pardonnerai jamais mais je t'aime". "Je ne pense pas que mon père avait prévu de tuer ma mère", avait-elle ajouté à l'adresse de la Cour.

Mais, pour l'avocate générale, l'ancien troisième ligne de Bourgoin (Top 14) a bien eu le "dessein arrêté" de la tuer.

"Vous avez tiré à plusieurs reprises sur elle, en visant son ventre, à un mètre de distance, avec une arme d'un tel calibre, vous avez vidé votre chargeur sur elle, et vous ne vouliez pas la tuer! Mais qu'est-ce qu'il vous faut!", s'est-elle exclamée dans son réquisitoire.

Selon l'avocat de Marc Cécillon, le drame a découlé d'un long processus minant un homme pour qui le rugby a été tout, et qui a été confronté à une grande frustration au moment de sa retraite sportive.

Cet homme, a-t-il fait valoir, s'est retrouvé sans rien à la fin de sa carrière et a dû faire face à la vacuité de sa nouvelle vie, alors que sa femme, lassée de ses frasques et de sa propension à l'alcool, avait décidé de prendre davantage d'autonomie.

"Mon client est abasourdi. On a un délai de 10 jours pour maudire nos juges mais nous prendrons une décision avant", a déclaré après le verdict Me Richard Zelmati, laissant entendre qu'il allait faire appel.

Après l'énoncé du verdict, la mère de Marc Cécillon est allée longuement embrasser le condamné. Angélique, la fille aînée, est aussi allée embrasser son père.

Aucun membre des deux familles n'a souhaité faire de commentaire à la sortie de l'audience.


"Il fallait soigner Marc Cécillon", a martelé dans sa plaidoirie Me Zelmati, avant de conclure face aux jurés: "Ma prière, c'est que vous alliez très en deçà du réquisitoire. Oserais-je vous demander pitié?"

Il n'a pas été entendu.


La presse locale en dit cependant plus long au sujet de cette triste affaire, dès le premier article de la page on comprend la sévérité des jurés :






Une arme de 4ième catégorie, 200 € d'occasion,
une arme « de divertissement et de défense »
délivrée uniquement sur autorisation péréfectorale.


« 5 ans de droit tout le reste de travers ! » C'est ce que Coluche a dit des politiciens à une époque où le fonctionnement de l'institution judiciaire ou de la république française et de ce qui les anime n'était peut être pas aussi bien documenté qu'aujourd'hui.

L'oeuvre du marquis de Sade pourrait constituer une lecture complémentaire à celle de Maurice Joly, « Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu », ou celle de Kafka, « Le procès ». En effet et selon un article de la revue Champ Pénal, l'expérience du marquis de Sade, plusieurs fois et longuement emprisonné, serait « l’expression des contraintes répressives qu’il subit tout au long de sa vie ; (...) en même temps une résistance, une entreprise de subversion de celles-ci. Sur le fond, cette œuvre radicale s’ordonne non par autour de la sexualité, mais autour de la pénalité car elle se veut le renversement de l’ordre social que l’enfermement incarne. »

Extrait de Juliette, de la 4ième partie :

- Asseyons-nous, me dit ce libertin en me prenant à part, et écoutez-moi. Avant de me condamner sur l'action que je commets, parce que vous voyez à cette action un vernis d'injustice, il faudrait, ce me semble, mieux asseoir ses combinaisons sur ce qu'on entend par juste et par injuste. Or, si vous réfléchissez bien sur les idées que donnent ces mots, vous reconnaîtrez qu'elles ne sont absolument que relatives, et qu'elles n'ont intrinsèquement rien de réel. Semblables aux idées de vice et de vertu, elles sont purement locales et géographiques, en sorte que, tout comme ce qui est vicieux à Paris se trouve une vertu à Pékin, de même ce qui est juste à Ispahan devient injuste à Copenhague. Les lois d'un pays, les intérêts d'un particulier, voilà les seules bases de la justice. Mais ces lois sont relatives aux mœurs du gouvernement où elles existent, et ces intérêts le sont aussi au physique du particulier qui les a. En sorte que l'égoïsme, comme vous le voyez, est ici la seule règle du juste ou de l'injuste, et qu'il sera très juste, suivant telle loi, de faire mourir un particulier en ce pays-ci pour une action qui lui aurait valu des couronnes ailleurs, tout comme tel intérêt particulier trouvera juste une action qui, néanmoins, sera trouvée très inique par celui qu'elle lésera. Citons quelques exemples. A Paris, la loi punit les voleurs ; elle les récompense à Sparte : voilà donc une action juste en Grèce et fort illégale en France, et par conséquent la justice aussi chimérique que la vertu. Un homme casse les deux bras à son ennemi ; selon lui, il a fait une action très juste : demandez à la victime si elle la voit comme telle. Thémis est donc une déesse fabuleuse, dont la balance est toujours à celui qui la fait pencher, et sur les yeux de laquelle on a eu raison de mettre un bandeau.

- Minski, répondis-je, j'ai toujours ouï dire, cependant, qu'il y avait une sorte de justice naturelle dont l'homme ne s'écartait jamais, ou dont il ne s'écartait pas sans remords.

- Cela est faux, dit le Moscovite, cette prétendue justice naturelle n'est que le fruit de sa faiblesse, de son ignorance ou de ses préjugés, tant qu'il n'aura aucun intérêt à la chose. S'il est le plus faible, il se rangera machinalement de ce côté, et trouvera injuste toutes les lésions du fort sur les individus de sa classe ; devient-il le plus puissant, ses opinions, ses idées sur la justice, changeront sur-le-champ : il n'y aura plus de juste que ce qui le flattera, plus d'équitable que ce qui servira ses passions, et cette prétendue justice naturelle, bien analysée, ne sera jamais que celle de ses intérêts.


Extrait de Juliette, de la 2ième partie, tout aussi intriguant :

- Je lui promets pour sa vie l'impunité la plus entière, dit Saint-Fond ; elle peut faire absolument tout ce qu'elle voudra, je lui proteste de la protéger dans tous ses écarts et de la venger, comme elle l'exigera, de tous ceux qui voudraient troubler ses plaisirs, quelque criminels qu'ils puissent être.

- Je lui en jure autant, dit d'Albert ; je lui promets, de plus, de lui faire avoir demain une lettre du chancelier qui la mettra à l'abri de toutes les poursuites qui, par tel tribunal que ce soit, pourraient être intentées contre elle dans toute l'étendue de la France. Mais, Saint-Fond, j'exige quelque chose de plus ; tout ce que nous faisons ici n'est qu'absoudre le crime, il faut l'encourager : je te demande donc des brevets de pensions pour elle, depuis deux mille francs jusqu'à vingt-cinq, en raison du crime qu'elle commettra.

- Juliette, dit Noirceuil, voilà je crois de puissants motifs, et pour donner à tes passions toute l'extension qu'elles peuvent avoir, et pour ne nous cacher aucun de tes écarts. Mais il en faut convenir, messieurs, poursuivit aussitôt mon amant sans me donner le temps de répondre, vous faites là un merveilleux usage de l'autorité qui vous est confiée par les lois et par le monarque.

- Le meilleur possible, répondit Saint-Fond ; on n'agit jamais mieux que lorsqu'on travaille pour soi ; cette autorité nous est confiée pour faire le bonheur des hommes : n'y travaillons-nous pas en faisant le nôtre et celui de cette aimable enfant ?


Observatoire de la parité entre les femmes et les hommes
Colloque du 6 juin 2005 :
« Cinq ans après la loi : parité… mais presque »

De l'allocution d’ouverture,
Mme Catherine VAUTRIN,
ministre déléguée à la cohésion sociale
et à la parité :

J’ai la chance qu’elle porte sur un sujet qui m’intéresse profondément puisque j’ai vécu moi-même les difficultés liées au fait d’être femme, en entreprise comme en politique. Je sais notamment ce que représente le fait de se présenter sans investiture, lorsque son parti prétend avoir un candidat masculin beaucoup plus compétent à présenter aux législatives.

Je ne parlerai pas d’avancées, mais d’actions menées. Que d’actions ont été menées et que d’énergie dépensée jusque-là, notamment par les représentants de la société civile !

Si depuis les lois de 2000 et de 2003, la parité en politique a enregistré quelques avancées, nous savons qu’il faut aller plus loin. Nous nous situons clairement, désormais, dans une exigence de résultat, qui se mesurera à la présence effective de femmes dans les instances élues. Alors que la loi du 6 juin 2000 avait suscité de nombreuses controverses, personne n’oserait plus aujourd'hui la mettre en question, tant la parité est devenue pour tous une évidence et a acquis sa pleine légitimité. Nous savons pourtant que l’Assemblée nationale compte toujours moins de 13 % de femmes, ce qui montre le chemin qu’il reste à parcourir.


Chat avec un psychiatre que certains ne pourront pas lire plus avant que cet extrait 

Infanticide : comment s'explique le passage à l'acte ?
LEMONDE.FR | 16.10.06

L'intégralité du débat avec Paul Bensussan, psychiatre, auteur de "Le désir criminel" (Odile Jacob, 2004), mercredi 18 octobre 2006

Fairouz : Parler d'infanticide, n'est-ce pas remettre en question le concept d'instinct maternel ? Qu'en pensez-vous ?

Paul Bensussan : On présuppose souvent le fait que l'instinct maternel, d'une part, est inné, d'autre part, qu'il est fondamentalement protecteur et bienveillant. La représentation maternelle présente dans tous les esprits est fondamentalement bonne. Les choses sont en réalité plus complexes que cela.


- Par le peuple et pour le peuple -

November 9, 2006

À propos de la Cour, juges de la Cour


Je reviendrais peut être sur cet article qui mériterait de nombreux commentaires.

Pour le moment, on peut y lire que, de l'avis de Madame Beverley McLachlin, le rôle du juge dans un Etat démocratique consisterait à résoudre les différends opposant les citoyens et les gouvernements. De son avis encore, les rôles du juge et des différents acteurs et contributeurs à un procès auraient même été démystifiés.

Il est aussi intéressant de remarquer que l'institution judiciaire du Canada semble aujourd'hui être le bras armé de Gail Dickson Scott Grant par l'intermédiaire du Procureur. La France demandera peut être encore un geste « humanitaire » ? Elle serait alors une fois encore culottée. En effet, dans l'affaire Gettliffe on pourrait lire un procès du secteur d'Outreau où l'institution judiciaire est devenue le bras armé du gang des taties...

On peut surtout commencer à concevoir à quel point certains dossiers peuvent s'enliser voire même comment des situations peuvent s'envenimer lorsque l'institution judiciaire est saisie.


Dans l'illégalité, on en ferait bien plus et mieux pour un chat. Peut être est-il ici approprié de citer Françoise Sironi, d'une conférence prononcée au Collège de France :

A quoi donc sert un bourreau ? (...) En fait, la torture c'est pour faire taire. Elle fait taire bourreaux et victimes en un même silence.

Allocution de la très honorable Beverley McLachlin, C.P.
Juge en chef du Canada
Sixième Conférence Templeton sur la démocratie
Université du Manitoba

Le rôle du juge dans un État démocratique
Le 3 juin 2004
Juges de la Cour

Le rôle du juge dans un État démocratique consiste à résoudre les différends qui opposent les citoyens et les gouvernements. Dans une démocratie, chacun, du citoyen ordinaire au politicien le plus important, doit se conduire conformément à la loi. Une institution doit donc exister pour régler conformément à la loi les différends qui surgissent. Cette institution, c’est la magistrature.

Il est facile de décrire le rôle des juges, mais plus ardu de décrire la façon dont les juges s’acquittent de leur tâche. En effet, au fil des années, certains mythes ont embrouillé la véritable nature du rôle que joue le juge et des défis qu’il doit, dans une démocratie moderne, relever.

De l’avis de certains, les anciens mythes concernant les juges ont disparu. C’est l’opinion de l’avocat et auteur John Mortimer :

[TRADUCTION] Il y a bien des années, lorsque j’ai commencé à exercer le droit, les procédures judiciaires étaient entourées de mythes. À cette époque, les citoyens croyaient que les procès menaient dans tous les cas à la bonne conclusion, que les agents de police ne disaient que la vérité et que, par miracle, les juges naissaient sans idées préconçues, réactions instinctives ou préjugés. Leur imagination ne connaissait pas de faiblesses. Ils étaient capables d’admettre leurs erreurs, n’ayant pas l’attitude butée qu’on observe chez le commun des mortels.

À l’instar de la sorcellerie et de la croyance que la terre est plate, ces mythes ont maintenant disparu, au grand dam sans doute de nombreux membres de la profession juridique. On a démontré que certains procès avaient mal tourné, même si les cours d’appel ont déployé des efforts énergiques pour les valider. Les jurys écoutent maintenant avec une forte dose de scepticisme les témoignages de la police. Les prises de position de certains juges, en exercice ou à la retraite, dépassent les bornes d’une charmante excentricité et suscitent des inquiétudes.


Le rôle du juge aurait donc été démythifié. Mais est-ce vraiment le cas ? En fait, de nombreuses conceptions erronées ont été éliminées, mais certains mythes persistent au sujet des fonctions judiciaires et le public continue à se méprendre sur le travail de la magistrature et le rôle qu’elle joue dans une société démocratique. Il est important de dissiper ces malentendus. Comme l’a dit Alexander Pope dans son Essay on Criticism (essai sur la critique), [TRADUCTION] « Un peu de science est chose dangereuse. Abstenez-vous de l’eau de la fontaine des Muses à moins d’en boire beaucoup ». Il aurait été préférable de ne jamais démythifier le rôle du juge plutôt que de laisser libre cours à des demi-vérités ou de fausses conceptions.

Ce soir, je commenterai quelques mythes qui persistent au sujet du rôle du juge : le mythe de la certitude juridique, le mythe de la certitude factuelle, le mythe de l’esprit vierge et le mythe selon lequel le juge est un oracle fait homme. Ce n’est que si nous saisissons l’ineptie de ces mythes que nous pourrons comprendre le rôle du juge dans une société démocratique.


Voir sur le site de la Cour suprême du Canada :

- Le mythe de la certitude juridique
- Le mythe de la certitude factuelle
- Le mythe de l’esprit vierge
- Le mythe de l’oracle
- Conclusion


De la conclusion :

Que reste-t-il une fois que les mythes de la certitude juridique, de la certitude factuelle, de l’esprit vierge et de l’oracle vivant sont démolis ? Quel rôle le juge joue-t-il et ce rôle est-il compatible avec la démocratie ?

Année 1994. L’enlisement d’un dossier entraîne le non-lieu. A l’origine de l’affaire, deux associations caritatives - le Cercle des amis et les Semeurs de joie - dont le siège est aux Pays-Bas.

Assemblée nationale, 1998. Les parents ont subi des pressions pour ne pas porter plainte, pour que l’affaire soit réglée au sein de l’institution. Il y a un tel consensus que les plaignants se sentent presque coupables d’avoir à porter plainte ! La parole d’un enfant n’a pas de poids par rapport à celle d’un adulte. Imaginez la parole d’un enfant face à une institution qui s’autoprotège !

14 décembre 2005. L'émergence des droits de l'homme en Europe. Détenus battus, rapport disparu, procès suspendu.

Juillet 2006 - Un magistrat parisien, en état d'ébriété, a agressé des policiers avec une épée de franc-maçon, avant d'être assommé à l'aide d'un flash-ball, a-t-on appris de source judiciaire. Le magistrat, Philippe Bonnet, substitut général à la cour d'appel de Paris, a été placé d'office en hôpital psychiatrique.

Des juges sourds, que s'est-il passé depuis ?
Septembre 2006, actualités de 1999

22 septembre 2006. Sébastien est placé d'abord dans une famille d'accueil, sous l'égide de l'OEuvre de secours aux enfants (OSE). Coupé de toute attache, il dépérit à vue d'oeil. (...) "Nous considérons que cet immense gâchis n'est dû qu'à l'entêtement d'un juge qui a failli à sa mission de protection de l'enfance", considère l'avocat des grands-parents.

La justice à Bobigny,
La justice de qualité,
La plume des psy.

Paru en octobre 2006 : « Les sorcières de Salem ; leçon d'Outreau »
Un aveuglement collectif, La "communauté de vue", Savoir, pouvoir et climat social...

20Minutes.fr avec AFP, 21.10.06 - "La France, pays des Lumières et de la séparation des pouvoirs, est devenue la lampe de poche judiciaire de l'Europe", a lancé M. Barella.

2 novembre 2006. Le condamné par contumace bénéficie d'une protection franco-allemande. Bamberski traque toujours le meurtrier de sa fille.

VANCOUVER (AP), 10 novembre 2006 - Le procureur de la couronne canadienne a estimé jeudi qu'une expertise psychiatrique de Nathalie Gettliffe, cette Française accusée au Canada d'avoir enlevé ses deux enfants dans une affaire de garde, était le seul moyen de déterminer si elle pourrait à nouveau enlever ses enfants. Gail Dickson a déclaré à la Cour suprême de la Colombie-Britannique que les agissements de Gettliffe -défier des ordres de la Cour, proférer des accusations graves contre le père de ses deux enfants- ainsi que son risque de récidive appuyaient sa demande.

Etc, etc.


Le moyen-âge en lumière,
DVD et livre

Où le fou se fait juge
Tours, 1250-1300
Décrétales de Grégoire IX. France du Sud
(Tours, B.m., ms. 0568, f. 019v, 568)

La scène du tribunal des fous apparaît dans les marges des manuscrits juridiques bien avant qu'elle ne devienne, à la fin du Moyen Âge, un thème littéraire et iconographique courant. Dans le médaillon central, le fou arbitre le différend qui oppose deux insensés, le demandeur (à sa droite) étant à demi déchaussé. Composée vers 1280, cette image livre une des représentations les plus anciennes du « coqueluchon », le bonnet à grelots emblématique de la folie.

Du même site agrémenté de nombreuses miniatures, l'imaginaire du juriste :

Dans la société médiévale, la violence, omniprésente, reste le moyen le plus ordinaire de résoudre les conflits, que l’on soit Prince ou paysan. Face à elle s’affirme l’impartialité et l’universalité du droit.

Au tournant des XIème et XIIèmes siècles naît la profession juridique, qui va devenir omniprésente en quelques siècles. Elle aura à sa disposition trois corps de règles souvent concurrentes : les coutumes locales, la tradition romaine laïque et les nouveaux canons de l’Eglise, qui veut codifier plus nettement la vie des hommes.


WASHINGTON (AFP) - Des détenus difficiles qui avaient mis le feu à leur prison du Missouri le mois dernier ont retrouvé un établissement pénitentiaire flambant neuf mais entièrement repeint en rose, à l'initiative des autorités qui pensent que c'est une couleur apaisante. (...) Jusqu'ici, huit détenus ont regagné la prison située dans une région rurale et ont retrouvé des cellules aux murs entièrement repeints de rose bonbon et ornés de nounours bleus. Leur seule réaction a été de dire: "c'est rose maintenant", a rapporté le shérif. (...) "Je ne suis pas nécessairement un fan de la couleur rose mais nous utiliserons tous les moyens qui se montrent efficaces", a poursuivi Mike Rackley. "Nous sommes une garderie pour adultes et en fait, ils sont incapables de maîtriser leur comportement dans la vie publique donc nous devons les héberger ici pour réfréner leur conduite. Je suis sûr que la couleur rose aura un effet calmant sur eux".

Prévention de la délinquance : M. Sarkozy prêt à lâcher du lest. Dégradation de la situation des quartiers défavorisés en 2005. Le Monde, 9 novembre 2006.

Manifestation nationale des magistrats le 1er décembre
AFP 09.11.06 | 12h11
L'Union syndicale des magistrats (USM) appelle à une "manifestation nationale" des magistrats à Paris le 1er décembre pour protester contre "les attaques multiples et sans précédent" contre la justice et les magistrats, apprend-on dans un communiqué reçu jeudi. "Face aux attaques multiples et sans précédent que subissent depuis des mois la justice et les magistrats", l'USM "appelle à une manifestation nationale des magistrats à Paris", le 1er décembre à 14H00 devant le ministère de la Justice, place Vendôme (1er). L'USM entend ainsi "exiger le respect de la justice de la part des décideurs publics", "exiger des moyens pour une justice de qualité à laquelle les Français ont droit et dénoncer le 29ème rang européen de notre budget des tribunaux".


- Le rôle du juge ? Bourreau ? C'est compatible ? -

November 8, 2006

L'Education Nationale, le berceau de la chienlit ?

Sur France 2, le 7 novembre à 20h, dans le cadre d'un nouveau plan "Petite enfance", comme annoncé, Philippe Bas constate, parait presque découvrir, fait des promesses et, comme parfois, le JT nous rappelle ensuite combien certaines valeurs telles que le travail, l'autorité, les études ou la famille seraient importantes :




Mais sur le terrain, ici l'Ecole et comme en d'autres secteurs publics ou assimilés, tout autre chose parait être promu, à savoir la clameur et le haro :

CLAMEUR n. f. XIe siècle. Du latin clamor, « cri », « plainte ».
Grand cri traduisant des sentiments violents ; ensemble de cris confus, émanant de plusieurs personnes à la fois. Une clameur hostile s'élevait de la foule. Cette déclaration suscita les clameurs de l'assemblée. Fig. Vieilli. La clameur publique, l'indignation publique.

HARO interj. XIIe siècle. Dérivé de l'ancien français hare, cri par lequel on marquait la fin d'une foire, puis cri poussé pour exciter les chiens, issu du francique hara, « ici, de ce côté ».
Anciennt. Dans le droit coutumier normand, cri par lequel on signalait le flagrant délit dont on était victime, de manière à faire immédiatement arrêter et comparaître le coupable. Faire, crier haro sur quelqu'un. Clameur de haro. Subst. Dès le haro clamé, lancé, on pouvait aller sur-le-champ en justice. Auj. Par anal. Seulement dans la locution Crier haro sur quelqu'un, se récrier avec indignation sur ce qu'il fait ou dit mal à propos, le désigner à la réprobation de tous. Expr. Crier haro sur le baudet, voir Baudet.


PARIS (AFP) - Associations de défense du droit au logement et syndicats du monde éducatif ont lancé mardi une campagne pour que l'Ecole se saisisse de la question du mal-logement, qui touche des milliers d'élèves, comme elle a su, avec succès, se mobiliser pour les familles sans-papiers.

Un document de quatre pages, intitulé "Le logement, un droit élémentaire pour les élèves et leurs familles", va être affiché dans tous les collèges et lycées et de nombreuses écoles primaires afin de sensibiliser enseignants et personnels à cette question qui toucherait environ 500.000 enfants, selon les organisations signataires.

"Il n'y a pas de réussite scolaire sans que chaque enfant ait un toit, le but est de distribuer très massivement ce document pour construire un réseau de solidarité et éviter que les jeunes vivent dans l'angoisse permanente", a expliqué Danièle Atlan de la FSU, principale fédération de l'Education.

Avec la Ferc-CGT, Sud-Education, la CNT, le Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal) et la FCPE, la FSU s'est engagée auprès de Droit au logement (DAL), du Gisti et de la Ligue des Droits de l'homme à "encourager" la communauté éducative, parents d'élèves compris, à repérer les élèves souffrant de mal-logement afin que ceux-ci "sortent de la honte", ont-ils expliqué.

Il s'agit qu'"un enseignant, une assistante sociale, un conseiller principal d'éducation puisse dire à un enfant qui somnole en classe, n'est pas propre ou arrive systématiquement en retard parce que sa famille a changé d'hôtel, qu'il peut en parler", a assuré Pierre Cordelier de Sud-Education.

"On a vu la solidarité extraordinaire autour des sans-papiers, on espère la même pour le logement", a renchéri Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du DAL.

Pour Jean-Pierre Fournier, enseignant dans un collège du XXe arrondissement de Paris, interrogé par l'AFP, beaucoup de familles menacées d'être expulsées de leur logement "s'accrochent à l'Ecole", qui représente "le grand lien", l'institution devenue alliée depuis le phénomène RESF.

D'ailleurs celle-ci a déjà remporté quelques victoires: "J'avais un élève de 4e qui habitait un squat, tout le collège s'est bagarré pour qu'il soit relogé avec sa famille. Ca a pris 18 mois mais ils ont obtenu une place", a-t-il raconté.

Sylla, Guinéenne en situation régulière, a également conservé un souvenir ému de la mobilisation de l'école élémentaire du quartier lorsqu'elle a été expulsée pendant le petit déjeuner de ses cinq enfants, en plein mois d'août.

"Ma fille a couru prévenir le directeur de l'école, il est arrivé immédiatement, il a gardé les enfants pendant qu'avec mon mari on a cherché un hôtel, et il a emporté aussi les valises avec les habits des enfants", a-t-elle expliqué à l'AFP, en assurant que les parents d'élèves aussi se "sont bougés pour nous aider".


Manifestement ce n'est qu'un autre groupe d'intérêt tel que celui constitué autour du livre noir de la garde alternée ou comme celui qui, pour le moment, semble rencontrer quelques difficultés à Roissy. Libé a publié deux articles à de tels sujets peu après cette rentrée 2006, des suites au mouvement de solidarité en faveur des sans-papiers (ou des irréguliers, selon le groupe d'intérêt et point de vue ou jugement porté).


Tout seul devant un juge pour enfant, au XXIe siècle, avec des institutions prétendues républicaines mais à ce point archaïques et médiévales, de soit disants droits et d'illusoires voies de Justice, je ne vois pas qui pourrait lutter. Qu'on ne s'étonne plus si certains groupes pratiquent encore la chasse aux sorcières, des portes leurs sont ouvertes, ni que d'autres, à la suite ou en compagnie des précédents, en profitent pour rafler impunément des momes, comme au cours des siècles et des millénaires passés. Je ne m'étonne même plus qu'il soit aussi aisé pour certains d'obtenir des lettres de cachet et, par ces voies de l'autorité, un enfant. Qu'on ne s'étonne plus non plus si de nombreux enfants et parents ne supportent pas de tels traitements, qu'il y ait même régulièrement déceptions, incompréhension, disparitions, trouble à l'ordre public et délits, drames et émotions - faux-semblants et de complaisance ? - des plus vives.

Mais à propos de protection de l'enfance, de bien-être, de principes et de précautions, d'intérêts supposés supérieurs ou d'intérêt général, il est surprenant que, dans ces écoles, des enfants fatigués, mal lavés, mal logés et peut être aussi mal nourris et mal soignés (...) ne fassent pas l'objet de signalements. Bien qu'il soit réputé fantaisiste lorsqu'il est émis par l'Ecole, le signalement est pourtant une obligation prévue par la loi. Mais il est probable que ces enfants là jouissent d'une certaine protection puisque ce sont ceux-ci même que ce groupe d'intérêt emploie pour servir la cause aujourd'hui défendue : des logements pour quelques réguliers et leurs enfants tant en souffrance...




Une politique de l'enfance et de la famille comme une autre.
Image de source et auteur inconnu.


Bientôt une « class-action peau de chagrin » :

PARIS (AP), extraits - Thierry Breton présente mercredi en conseil des ministres le projet de loi sur la consommation, qui introduit dans le droit français l'action de groupe ("class action") pour permettre à tous les consommateurs floués par une entreprise d'être indemnisés sans faire appel individuellement à la justice.

L'élaboration du texte aura pris un an de plus. Car si les associations de défense des consommateurs ont apporté leur soutien au projet, les représentants des entreprises, inquiets des préjudices économiques que la nouvelle loi pourrait leur causer, ont freiné des quatre fers et tenté d'en atténuer la portée.

L'action de groupe ne s'appliquera pas aux litiges d'un montant supérieur à 2.000 euros et se limitera aux litiges sur les produits et services de grande consommation. Les atteintes à la santé ne pourront faire l'objet d'actions de groupe.

Surtout, le modèle d'action prévu par le projet de loi obligera chaque consommateur à demander lui-même son indemnisation auprès du prestataire concerné, après que ce dernier ait été condamné sur plainte collective.


A Colmar, la Justice retient tout de même - mais très tardivement - les responsabilités des industriels et des professionnels et des juges auraient peut être bien raison :

COLMAR (AP), extrait - Le tribunal correctionnel de Colmar (Haut-Rhin) a relaxé mardi les six prévenus poursuivis pour homicides et blessures involontaires à la suite de la catastrophe aérienne du Mont Saint-Odile, en janvier 1992, mais a retenu la responsabilité civile d'Air France et d'Airbus, condamnées à indemniser les victimes.


20Minutes.fr avec AFP, 21.10.06, extrait - Devant le Garde des Sceaux, Pascal Clément, le président de l'USM, Dominique Barella, a rappelé le retard accusé par la France par rapport à ses grands voisins européens en terme d'efficacité judiciaire, comme l'a montré une récente étude du Conseil de l'Europe.

"La France, pays des Lumières et de la séparation des pouvoirs, est devenue la lampe de poche judiciaire de l'Europe", a lancé M. Barella.


Ce point de vue étant exposé, tant mieux pour eux s'il y en a qui profitent mais qu'en retour, certains magistrats, notables et personnalités juchées soient au moins honnêtes et francs, d'autres paraissent bien l'être.

« Sont libérés de tout devoir de fidélité, de toute dépendance, ceux dont le seigneur est manifestement tombé dans l'hérésie. » Du manuel des inquisiteurs, questions afférentes, Albin Michel, p. 294.


- CLAMEUR, HARO, sa seigneurie et le clergé, le XIIe siècle -

November 7, 2006

De toilettages en mesurettes, un nouveau plan

Pour Aline Lelievre et son fil David c'est trop tard, la priorité était jusqu'alors aux CEF et à la communication incitant à la répression et au durcissement des sanctions. Le plan annoncé pourrait changer positivement le quotidien de nombreux citoyens :

PARIS (AP), 6 novembre 2006, 22h29 - Le gouvernement va présenter mardi un nouveau plan "Petite enfance" prévoyant la création de 40.000 places de crèche supplémentaires d'ici cinq ans.

Il était urgent de "passer à la vitesse supérieure" en proposant "une augmentation significative de l'offre d'accueil des tout-petits", explique le ministre délégué à la Famille Philippe Bas dans un entretien que publie mardi le Figaro.

"Sur les 2,4 millions d'enfants de moins de 3 ans, il y en a 240.000 pour lesquels les parents n'ont pas de solution", note-il, ajoutant que le plan prévoit une "diversification de l'offre" et "l'amélioration de sa qualité".

Ces 40.000 nouvelles places, a-t-il rappelé, s'ajoutent aux 72.000 dont la création est prévue entre 2004 et 2008. Philippe Bas compte favoriser le développement de trois types d'accueil : micro-crèches, crèches d'entreprises, et crèches rurales.

Le taux de fécondité en France est de 1.92 enfant par femme, un des plus hauts taux européens, avec 807.000 naissances en 2005, précise encore le ministre. AP


PARIS, 3 nov 2006 (AFP), extraits - Le ministre pourrait annoncer la poursuite des créations de places en crèches, actuellement au nombre de 260.000, sachant que moins de 10% des enfants de moins de trois ans sont actuellement gardés dans ce type de structures collectives, privilégiées par les familles.

Le Premier ministre, Dominique de Villepin a annoncé, en juin 2005, la création de 15.000 places supplémentaires en crèches. 11.000 devaient être créées en 2006, après 7.855 en 2005.

Le plan prévoit d'agir "sur le recrutement et la formation des personnels", dit-on au ministère, et sur la diversification des modes de garde pour élargir la palette des solutions possibles.

On estime à 20.000 le nombre de professionnels de crèches collectives (municipales ou parentales) ou de jardins d'enfants, qui seront nécessaires dans les 10 ans à venir, selon le ministère, et s'il est difficile de connaître l'état actuel des besoins, les exemples sont nombreux de municipalités qui ne peuvent ouvrir de structures, faute de personnels.


2004 c'est du passé, probablement une boulette du journaliste. Depuis quelques années le nombre de naissances est d'environ 700 000 par an et, aujourd'hui, il y aurait donc en France environ 200 000 enfants pour lesquels les parents n'auraient pas de solution.

En 2007, un retour aux grandes valeurs des années 1950 ? Les couples se mariaient alors plus et Sarkozy avait bien l'intention déjà de toiletter les textes de 1905 :

PARIS (AP), extraits - Les couples formés dans les années 1950 ayant rompu dans les vingt ans ont duré en moyenne environ 11 ans, contre 10 ans pour ceux formés à la fin des années 1970.

Le mariage est un facteur stabilisateur pour le couple, selon cette étude, qui précisé que "l'augmentation de la part d'unions ayant abouti à une séparation est concomitante à la montée de l'union libre".

Dans les années 1950, où l'entrée en couple se faisait presque exclusivement par le mariage, moins de 5% des personnes étaient séparées dix ans après le début de leur union. Un chiffre qui grimpe à 28% pour celles s'étant mises en couple en 1988.


Des sénateurs prônent le retour de la police de proximité
LE MONDE, 06.11.06

Sur la vignette choisie par le Monde, « des policiers australiens qui se rassemblent avant d'arrêter des suspects »... Extraits de l'article :

Mise en oeuvre sous le gouvernement de Lionel Jospin, cette méthode d'intervention des forces de l'ordre avait été vidée de sa substance à partir de 2002 au profit de l'action judiciaire (travail d'investigation, interpellations...). "J'ai préféré remobiliser les forces de sécurité sur leur coeur de métier", avait expliqué M. Sarkozy, en fustigeant la gauche et sa "conception hémiplégique de la police de proximité qui n'était en fait que du laxisme et de la faiblesse déguisés" (Le Monde du 7 novembre 2005).

Le rapport sénatorial - "mission commune d'information" - se démarque de cette analyse.

Après avoir relaté la mise en place de la police de proximité à la fin des années 1990, les sénateurs décrivent le "tournant" opéré en 2002 par le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin. "D'une logique d'ordre public consistant à stopper les incidents sans pour autant interpeller, on est passé à la recherche de l'interpellation en flagrant délit des auteurs (d'infractions)", résument-ils.

Regrettant l'insuffisance des "partenariats" entre forces de l'ordre et "acteurs de l'accompagnement sanitaire et social", la mission cite en exemple la ville de Rotterdam, aux Pays-Bas, qui a créé des "mariniers", chargés de coordonner l'action de la police, des travailleurs sociaux, des services municipaux et des associations, sans que puisse être opposée la règle du secret professionnel.


Le plaider coupable, une justice rapide, loin du procès public
LE MONDE, 30.09.04


Tiens, le site du bicentenaire du code civil a lui aussi été purgé, dommage à moins qu'il ne soit qu'en panne. La définition des « bonnes moeurs » et de ce qu'est « un bon père de famille » y étaient intéressantes.

VIENNE (AFP) - L'Autriche, privée d'accès à la mer depuis près d'un siècle, va se séparer des derniers vestiges de sa marine militaire en cédant ses deux derniers patrouilleurs à un musée.

Mis en service en 1956 et en 1970, le Oberst Brecht et le Niederösterreich "ont fait leur temps et vont être offerts au Musée d'histoire militaire de Vienne le 16 novembre", a indiqué un porte-parole du ministère de la Défense, le major Wolfgang Schneider.

Sixième puissance maritime au monde avant la Première guerre mondiale, l'Autriche est privée d'accès à la mer depuis sa defaite aux côtés de l'Allemagne en 1918. Ce pays neutre s'était toutefois doté de deux patrouilleurs sur le Danube au cours de la Guerre froide pour tenter de dissuader un nombre trop important de navires marchands du bloc soviétique de s'amarrer illégalement à ses rives à des fins d'espionnage.

Au moment du Printemps de Prague en 1968, l'Autriche avait ainsi compté jusqu'à 302 bateaux du bloc de l'Est "en panne", selon le journal Kurier.


Hier soir, 6 novembre, s'est tenu la seconde conférence débat du cycle « La scène judiciaire ». Il a été dit que les parlementaires ne réformeront pas le pénal car il serait exclu de ne pas accorder réparation aux victimes alors que les présumés coupables s'accomoderaient. Qui en dit long au sujet de la justice civile...

PARIS (AP), 12h53 - Le ministre délégué à la Famille, Philippe Bas, a présenté mardi son Plan Petite Enfance, qui prévoit la création d'ici 2011 de 40.000 places de crèche en plus des 20.000 déjà programmées pour 2007 et 2008, ainsi que le recrutement de 60.000 assistantes maternelles supplémentaires.

"Quand on a des enfants, c'est souvent un parcours du combattant pour les faire garder", a observé Philippe Bas en précisant qu'actuellement les parents de 240.000 bambins ne trouvaient pas de solution satisfaisante. Le ministre délégué a fait part de son "ambition que dans cinq ans à partir de ce jour, il y ait une solution de garde pour chaque enfant de moins de trois ans dans notre pays".

"Ma politique familiale, c'est une politique féministe", a-t-il lancé en précisant que son plan coûterait 440 millions d'euros à la CNAF (Caisse Nationale d'Allocations Familiales).


PARIS (AP), 15h11, Cacophonie à l'UMP sur la réforme de l'ordonnance de 1945 et les peines-plancher.


- A quel étage sont les psychopathes ? -

November 6, 2006

« On a un problème »


En avril 1970, une explosion secoue le vaisseau Apollo 13 après 55 heures de vol... De cet incident, la célèbre phrase « Houston, on a un problème. »

À partir de là tout est à inventer; il n'y a aucune procédure pour recharger les piles d'Odyssey à partir du module lunaire, pour filtrer l'oxyde de carbone expiré par les astronautes (les filtres des deux modules étaient incompatibles). Pire, aucune procédure pour retourner sur Terre en pareille situation.

À Houston, on réveille les meilleurs cerveaux pour les mettre au travail. Le temps est compté.


"Le beau temps des colonies" en disque
LE MONDE | 10.10.06

C'est un disque qui sent bon le sable chaud, la casbah d'Alger et ses moukères, Saïgon et ses mousmés... La jaquette reproduit le célèbre dessin d'un tirailleur sénégalais hilare, dégustant une boisson au chocolat : "Y'a bon !" Le titre de cette compilation, dans les bacs début octobre, est tout un programme : Le Beau Temps des colonies.



En vente à la FNAC
certains commentaires sont virulents.


Pour les paroles de « Amour [en] noir et blanc » ou « Le petit négro », cliquer ici.


La jeune mère de David mise en examen et écrouée. Selon la procureure, l'enfant était «une charge trop lourde pour elle».
Libération, 6 novembre 2006

Aline Lelièvre, cette jeune mère de 19 ans soupçonnée d'avoir tué son fils de 14 mois, David, a été mise en examen samedi matin pour «homicide volontaire sur mineur de 15 ans» et placée en détention provisoire à la prison des femmes de Rennes. (...) «Elle ne supportait plus sa situation de mère célibataire, a simplement expliqué Catherine Denis. L'enfant était devenu une charge trop lourde pour elle.» Abandonnée par le père de David, un Portugais installé en Suisse, alors qu'elle en était au sixième mois de sa grossesse, Aline avait quitté le domicile familial pour emménager avec son enfant dans un petit immeuble d'un quartier populaire de Redon depuis un mois. Elle travaillait dans un restaurant à la sortie de la ville.




A son apparition, la sorcière n'a ni père,
ni mère, ni fils, ni époux, ni famille.
C'est un monstre, un aérolithe,
venu on ne sait d'où.
Qui oserait, grand Dieu ! s'en approcher ?


Dans les forums sur Internet, « le père » est sur le banc des accusés pour avoir délaissé Aline pendant sa grossesse, un abandon de famille au sens du Code civil français de 1804 qui fait alors de la femme une mineure à vie. D'ailleurs l'excuse voir un prétexte « d'immaturité » semble être mis en avant par certains, sur Internet, et à ce titre, selon certains, les enfants d'autres jeunes mères devraient être sur le champ placés.

Alors que cette jeune mère vient de passer aux aveux, elle aurait étranglé elle même son enfant de 14 mois, la France semble être plutôt isolée, à rechercher un coupable, un bouc émissaire, un baudet là où certaines insuffisances seraient une fois encore à imputer à nos institutions et service public, notamment ceux de l'Aide Sociale, de l'Aide Sociale à l'Enfance.

Ou ce portugais, le père, installé aujourd'hui en Suisse, serait-il responsable des maux français ?

France-Diplomatie
Droits économiques, sociaux et culturels

BRÈVE
Clôture du séminaire sur les droits de l’Homme, facteur de performance pour l’entreprise à l’international organisé par le MEDEF et le ministère des Affaires étrangères, allocution de Mme Brigitte Girardin "Nos efforts convergents en matière de développement peuvent aussi concerner la promotion des Droits de l’Homme : l’Etat, c’est sa responsabilité première, y veille dans l’octroi de ses aides, clairement conditionnées au respect des règles de bonne gouvernance et de garantie des Droits de l’Homme par les pays bénéficiaires ; mais le secteur privé y a aussi son rôle à jouer, d’abord et avant tout parce que c’est son intérêt bien compris." (Mme Girardin, 25/11/2005)


Les placements d'enfants en France
Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme
Avis du 06 juillet 2001

En France, 150 000 enfants sont placés à la suite de décisions administratives ou judiciaires : c’est davantage, en proportion, que dans de nombreux autres pays d’Europe.


« j’ai eu le malheur de parler de mes difficultés financières à l’assistante sociale. Tous les services sociaux se sont mis sur mon dos. On me reproche de ne pas bien nourrir mes enfants, de ne pas leur acheter des habits neufs, de ne pas les emmener chez le coiffeur. D’où le signalement, puis le placement. Pourquoi l’Etat donne-t-il 150 € par jour à mes gamins en les séparant de leur maman ?" »

Société civile n°43, iFRAP
Janvier 2005

III. Les dérives

Si les pays d’origine des adoptés cherchent à réglementer l’adoption et si la DDASS, la MAI et les associations habilitées en matière d’adoption mettent en garde les adoptants sur les risques de corruption, plus particulièrement en recueil direct, il n’en demeure pas moins que les médias se font régulièrement l’écho des dérives engendrées par la forte demande d’adoption.

La France est le deuxième pays d’adoption du monde, derrière les Etats-Unis. Ainsi, ces 10 dernières années, ce sont 51 240 enfants qui ont été adoptés par des familles françaises.

Désormais, la notion d’enfant-marchandise est une réalité (cf. articles du 18-1-2001 parus dans le Figaro et le Parisien avec les titres « Jumelles à vendre sur Internet et enfants à vendre sur Internet »). Dans le monde industriel, l’enfant devient un produit rare et donc cher. Certains sont même monnayés.

Ces dérives internationales ne sont pas rares mais en France aussi la corruption, le trafic d’influence ou des dérives similaires existent. Notre service a d’ailleurs recueilli quelques arrêts et jugements significatifs dans ce domaine qui permettent de dresser une liste non exhaustive des principales dérives possibles en matière d’adoption. Celles-ci peuvent survenir à toutes les étapes du projet d’adoption jusqu’à la remise de l’enfant. La notion de corruption et sa matérialisation financière est généralement acceptée par les adoptants et érigée en usage ou en coutume dans certains pays principalement pour l’adoption internationale.

III. 2.3. Faux et montages.
b) Intervention d’intermédiaires peu scrupuleux.

... Il n’est pas rare de voir de faux jugements, des accords dans lesquels le consentement est vicié ou des enfants purement et simplement donnés contre l’avis de la famille en échange de fortes sommes d’argent.


Du rapport 2000 du Service Central de Prévention de la Corruption


Les couacs de l'aide sociale et de l'aide sociale à l'enfance auraient pu suffir, à ceux-ci s'ajoute également un couac de l'univers carcéral... Un avantage cependant, cette jeune femme pourrait ainsi, peut être, bénéficier d'une prise en charge et d'un suivi thérapeuthique :

RENNES (AFP), 6 novembre 2006, 14h58 - Aline Lelièvre, mise en examen et incarcérée samedi à Rennes pour l'homicide de son fils David, a été hospitalisée après une tentative de suicide dans la nuit de dimanche à lundi, mais ses jours ne sont pas en danger, a-t-on appris de source pénitentiaire.

La jeune femme de 19 ans a utilisé un "produit de type détergent" pour tenter de mettre fin à ses jours, a indiqué une porte-parole du service communication de la direction régionale des services pénitentiaires à Rennes. Elle n'a pas été en mesure de préciser comment Aline Lelièvre avait pu se procurer ce produit.

Les jours de la jeune femme ne sont toutefois pas en danger, selon la même source.


- Voleurs d'enfance, voleurs d'enfants, charognards -

November 3, 2006

Le language de Thomas Szasz aurait permi une prise de conscience


Thomas Szasz a été reconnu comme « l’homme qui a contraint la psychiatrie à admettre l’existence et l’importance des conflits moraux et éthiques ». Thomas Szasz a cependant soutenu que la maladie mentale pourrait n'être qu'un mythe et ses travaux ont par ailleurs été récupérés par la scientologie.

Aujourd'hui en France, une approche plus acceptable de tels « conflits » serait celle proposée par l'ethnopsychiatrie, l'ethnopsychanalyse et la psychiatrie transculturelle, voir sur le site Internet du centre George Devereux. Cette approche aurait un sens dans un pays qui se voudrait pluriculturel et au régime non totalitaire car s'agissant de la force de la loi et de l'appareil de l'Etat, du tout pouvoir lorsque l'institution judiciaire est saisie.

« Nous ne construirons rien de durable si nous ne reconnaissons pas et n'assumons pas la diversité de la société française. Elle est inscrite dans notre Histoire. C'est une richesse et c'est une force », a assuré Jacques Chirac à l'occasion d'un discours aux français, le 14 novembre 2005.

La Constitution du 4 octobre 1958, article 1. - La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.

Rappel de ce qui pourrait être en vigueur en France si on s'en fie à « Problèmes politiques et sociaux » n°899, avril 2004, probablement des circulaires restées, comme d'autres, dans le fond d'un tiroir :

« Le droit du malade au libre choix de son praticien et de son établissement de soin » est un des principes fondammentaux de la législation sanitaire, comme le rappelle la circulaire du 14 mars 1990. De même, l'article premier du 24 avril 1996 réaffirme ce droit des patients : c'est une condition au fonctionnement même de l'hôpital avec le droit à « l'information », « la mesure de la satisfaction du patient », etc.


Dans les tiroirs car, en effet, si je synthéthise ce qui se pratique dans le secteur de Nanterre, dans les Hauts de Seine, plutôt médiéval, seul un pasteur protestant alsacien serait apte à évaluer ce qui est psychologiquement bon pour un enfant.

Cependant, selon un colloque à l'ENM, dépot légal d'un livre en 1997, plus récent donc que ces circulaires mais bien antérieur à 2004, antérieur aussi à certains textes et décrêts de 2002, il y aurait un flou juridique dans le domaine du consentement. Mais résumer ainsi, en terme de colloques, circulaires et écrits français, ce serait raisonner sans aucune considération pour certains arrêts de la CEDH tels que Kutzner contre Allemagne, d'autres encore dans le domaine de l'hôspitalisation sous contrainte ou dans le domaine des dénis de Justice en général.

LES PROBLÈMES ÉTHIQUES, SOCIAUX
ET LÉGAUX DE LA PSYCHIATRIE
Alice Parizeau

Un commentaire de « Psychiatrie clinique : approche contemporaine »
Pierre Lalonde et Frédéric Grunberg (en collaboration),
Gaétan Morin, éditeur, Chicoutimi. 1980, Québec.

Erudit, criminologie,
1982, volume 15, n°2

Extrait :

II est très malaisé de faire la recension d'un volume à la rédaction duquel ont collaboré trente-huit spécialistes.
Les problèmes organisationnels du traitement

Le premier chapitre porte sur une double approche, soit sur l'état actuel de la psychiatrie et sur les problèmes organisationnels, plus sociaux que médicaux à plusieurs égards. On y trouvera un relevé des troubles mentaux et des comportements qui les accompagnent qui, sans être exhaustif, permet de comprendre certains phénomènes généralement cachés à la faveur d'une épistémologie à ce point complexe que seuls les spécialistes peuvent la décoder.

En deuxième lieu, le docteur Grunberg essaie de répondre à la question : que fait-on pour aider et traiter les malades mentaux ? Certes, il ne s'agit pas là d'une critique du système de « désinstitutionnalisation », mais plutôt d'une explication simple permettant de comprendre en quoi cela consiste.

Tout un réseau de services partiels tels que centres de jour, centres de nuit, foyers de transition, pavillons, ateliers protégés, etc., ont été développés pour remplir cette fonction qui avait été assurée auparavant par l'hôpital psychiatrique totalitaire, écrit le docteur Grunberg.

On peut reprocher à l'auteur de ne pas préciser que ce réseau est constamment remis en question, autant au Québec qu'ailleurs, comme insuffisant, ou encore comme ne tenant pas compte des dangers réels de victimisation que peuvent présenter pour la collectivité, les malades mentaux. On peut également prétendre que la section concernant l'insertion sociale du malade psychiatrique comporte une conclusion trop pessimiste quand l'auteur écrit que :

Dans un bon nombre d'instances, le processus de désinstitutionnalisation du malade psychiatrique ne s'est soldé que par le transfert du malade de l'hôpital à un « ghetto psychiatrique », implanté dans la communauté sans plus de liens réels avec la société ambiante pue les « salles de l'arrière » de l'asile.

Il n'en reste pas moins que ces conclusions, l'expérience pratique aidant, s'avèrent on ne peut plus vraies dans beaucoup de cas et qu'il est plus positif de le préciser, que d'éviter de regarder certaines réalités en face. La même approche, très claire, prévaut en ce qui a trait à l'examen des problèmes éthiques de la psychiatrie. Là encore, le docteur Grunberg ne discute pas, mais constate et tranche du même coup plusieurs débats qui sont à la mode dans notre milieu.

Selon lui, « le psychiatre, plus que tout autre médecin, doit faire face au dilemme moral d'avoir aussi bien à préserver l'intérêt de son malade que celui de la société ». De là, prétendre, comme le fait entre autres Thomas Szasz que « la psychiatrie dans la société moderne est devenue un instrument d'agression et de contrôle social pour imposer le conformisme tout comme l'Inquisition imposait le conformisme à partir du XIIe siècle », il n'y a qu'un pas. Mais, face à cette approche, le docteur Grunberg prend position en constatant qu'il « est heureux que la pensée de Szasz, définitivement démagogique, a eu très peu d'effet sur le plan pratique au Québec et au Canada ».

Parallèlement, toutefois, l'auteur de ce chapitre écrit : « II ne fait aucun doute que l'antipsychiatrie, malgré ces écarts de langage et sa démagogie, a permis une prise de conscience salutaire de la psychiatrie, des limites de son pouvoir et de ses applications. »

Tout comme Paumel ou Tomkiewicz, Frédéric Grundberg semble avoir marqué son temps. Mais certains mots clefs renvoient aujourd'hui de drôles de pages sur google...


Société Française de Santé Publique
Des informations générales, 22 février 2006 :

LE GOUVERNEMENT prépare un plan de prévention de la délinquance qui prône « notamment une détection très précoce, avant 3 ans, des prémices de comportements asociaux ».

Une enquête Inserm détournée de son usage ? Pour justifier une telle démarche, les ministères de l’Intérieur et de la Santé s’appuient sur l’expertise collective de l’Inserm intitulée « Troubles des conduites chez l’enfant et l’adolescent », sollicitée par la Caisse nationale d’assurance-maladie des travailleurs indépendants (« le Quotidien » du 26 septembre 2005). Selon ses auteurs, 12 experts, dont 2 pédopsychiatres parisiens, les Drs Antoine Guedeney (hôpital Bichat, Paris) et Marie-France Le Heuzet (Robert-Debré, Paris), les sujets qui connaissent des perturbations « avant 10 ans » présentent « généralement un niveau élevé d’agressions physiques qui se maintient durant l’enfance ».




Le pique-nique de Babar, édition de 1949,
une famille modèle avec son ami Zéphyr.


De la LDH-toulon, le « parti » colonial
Extraits :

Le parti colonial, si riche fût-il en personnalités, apparaissait plutôt aux contemporains comme une nébuleuse d’associations. A l’origine de celles-ci, on trouve le plus souvent des sociétés savantes et de géographie.

Le public s’intéressait depuis les années 1860 à ce qu’on appelait alors le « mouvement géographique », qui enregistrait les progrès de la découverte de la Terre. Et les sociétés de géographie se multiplièrent pour satisfaire la curiosité du public, sur le modèle de la célèbre Société de géographie de Paris. Elles répandirent tout à la fois le goût de l’exploration, la volonté de découverte des régions inconnues et l’ambition des conquêtes coloniales. Au point que l’on peut dire que le parti colonial apparut le jour où certains géographes, quelques coloniaux en chambre et quelques authentiques explorateurs décidèrent que l’Afrique occidentale, « à l’ouest d’une perpendiculaire Tunisie-Tchad-Congo », devait être française.


Plus tard, une affiche, à l'attention des bavards.

Du dictionnaire de l'Académie française,
CHAROGNARD n. m. XIXe siècle. Dérivé de charogne.
Animal qui se repaît de charogne. Le vautour est un charognard. Fig. et péj. Individu qui tire profit des malheurs privés ou publics.


A ce jour, l'appel du collectif « Pas de zéro de conduite pour les enfants de trois ans » a reçu 190599 signatures. Pendant ce temps, l'adoption de David par Madonna alimente la polémique :




Il y aurait des contrôles à l'international tout comme il y en aurait au niveau national, en France. Mais il existe donc bien aujourd'hui des passe droits pour certaines catégories « d'adoptants ».


Mission civilisatrice, ingérence humanitaire
Du Monde diplomatique, septembre 2005 :

« Le pays qui a proclamé les droits de l’homme, qui a contribué brillamment à l’avancement des sciences, qui a fait l’enseignement laïque, le pays qui, devant les nations, est le grand champion de la liberté (...) a la mission de répandre partout où il le peut les idées qui ont fait sa propre grandeur (...). Il faut nous considérer comme investis du mandat d’instruire, d’élever, d’émanciper, d’enrichir et de secourir les peuples qui ont besoin de notre collaboration. »

Ecrits de 1931 par le radical Albert Bayet, congrès de la Ligue des droits de l’homme consacré à la colonisation.

Pour ce courant humaniste de la colonisation, celle-ci, telle une « charge d’aînesse », était source de bienfaisance et d’élévation des moeurs, une obligation de conscience qui se déduisait de l’évidente supériorité de la société colonisatrice sur les peuplades concernées. Quatre siècles auparavant, à l’époque de la conquête de l’Amérique, ce n’est pas au nom de la modernisation, mais de la christianisation, que le pouvoir conquérant s’exprimait, mais il ne manquait pas d’« insister sur les bienfaits apportés par les Espagnols aux contrées sauvages, et on trouve fréquemment ces énumérations : les Espagnols ont supprimé des pratiques barbares telles que les sacrifices humains, le cannibalisme, la polygamie, l’homosexualité, et ils ont apporté le christianisme, le costume européen, des animaux domestiques, des outils. »


- Punir et pardonner, la justice réparatrice -

November 2, 2006

Le danger domestique : guide à l'usage des mal voyants


MARSEILLE (Reuters) - Nicolas Sarkozy a rencontré à Marseille la famille de la jeune femme grièvement brûlée dans l'incendie volontaire d'un autobus, un acte "lâche" qu'il a dénoncé comme "folie à l'état pur".

NouvelObs, 2 septembre 2004 - La rencontre intervenue lundi 30 août entre Nicolas Sarkozy et Tom Cruise suscite une polémique au sein de la classe politique. Les réactions recueillies se focalisent sur les convictions religieuses de l'acteur américain, considérées en France comme sectaires. Petit rappel des faits. Lundi 30 août, les deux hommes se sont rencontrés à Bercy pour s'entretenir des relations franco-américaines ainsi que d'autres sujets "variés". (...) Nicolas Sarkozy a lui-même fini par répliquer jeudi qu'il s'agissait d'un "événement qui n'a pas lieu d'être". Tom Cruise avait souhaité me voir, c'était un entretien extrêmement agréable et ceux qui se poseraient des questions, je les renvoie à mon bilan au ministère de l'Intérieur. Ils auraient mieux fait à l'époque de me soutenir plutôt que de me critiquer aujourd'hui", a déclaré Nicolas Sarkozy à Nice à l'issue d'une rencontre à huis clos avec des militants de l'UMP.




Nicolas Sarkozy dans une librairie d'Arcachon
le 3 août 2006, AFP, Jean-Pierre Muller


Par les temps qui courent, sachez reconnaître le violent, le déviant, le criminel violeur-né, ce pédophile capable d'un « acte lâche », ce monstre susceptible de verser à tout moment dans la « folie à l'état pur », il s'en terre peut être un près de chez vous :



Le déviant et le fou vu par Leonard,
ses proportions, au 15ième siècle.


Les scientifiques confirment, les opeps sont parmi nous. Maurice Berger, pédopsychiatre engagé, nous met en garde : « cette violence n'a pas d'âge « chronologique », au sens où nous l'avons vue se constituer chez des enfants très petits et évoluer ensuite de manière continue. Les dossiers d'un certain nombre d'adultes violents et/ou violeurs montrent cette continuité. Guy Georges présentait les signes décrits ci-dessous - voir les auditions de la HAS - dès sa petite enfance. »

Le condamné par contumace bénéficie d'une protection franco-allemande. Bamberski traque toujours le meurtrier de sa fille
Libé, jeudi 2 novembre 2006

Jamais André Bamberski n'acceptera que le meurtrier de sa fille Kalinka soit dispensé de prison sous prétexte qu'il s'agit d'un Allemand ultraprotégé ­ pour des raisons mystérieuses ­ par les autorités de son pays.

... Sa plainte pour «corruption et non exécution d'une décision par les autorités judiciaires», déposée en 2003, vise un X qui cache hauts magistrats et fonctionnaires français. Elle lui a permis de plonger dans certains échanges entre le ministère de la Justice et le parquet général de Paris. De ceux qui ne font jamais surface et qui jettent une lumière crue sur ce que signifie l'expression «dossier surveillé».


D'un communiqué de « Encore feministe »,
Action n°36 - 31 oct. 06 - La violence nuit toujours.

Monsieur,

Vous avez choisi de mettre en couverture du numéro d'octobre de Psychologies ces mots : « cahier sexe : un peu de violence ne nuit pas ».
Ce titre accrocheur et votre campagne massive de diffusion sur les parois des kiosques ont répandu cette idée dans le grand public.
...


Psychologies, novembre 2006
Enquêtes, Pères malgré eux

Elles voulaient un enfant et ne leur ont pas demandé leur avis. Pour un statut de géniteur sous X
, par Marcela Iacub.


Scan de la page 83,
Psychologies, novembre 2006

On concevra là assez facilement que certaines mères seront farouchement opposées à la garde alternée ainsi qu'à toutes relations père-enfant. On pourrait ici admettre aussi que “ l'absence ” du père ne peut pas toujours lui être imputée, que certains hommes acceptent très mal le simple rang de géniteur auquel ils sont ainsi rabaissés, que certains procès et actions en justice peuvent être très conflictuels.


Edwige Antier est le premier spécialiste cité dans la bibliographie du livre noir de la garde alternée. Choisie par Edwige Antier dans “ L'éloge des mères ”, une citation de Donald W. Winnicott :

Il est d'une importance vitale que nous essayons de comprendre le rôle joué par les mères qui s'occupent de leur nourrisson afin de pouvoir protéger la jeune mère de tout ce qui peut s'immiscer entre elle et son enfant. [...] En fait, les mères ne devraient pas avoir honte de découvrir qu'elles sont spécialistes, au point exact où le médecin et l'infirmière ne sont que dans une position d'assistants.



Découverte, les noirs seraient des humains comme les autres, de quoi ébranler peut être certains convaincus :

CHICAGO (AP) - Les tentatives de suicide sont beaucoup plus courantes chez les noirs américains qu'on ne le pensait auparavant, affirme une étude publiée mercredi. Cette découverte tord le cou à l'idée reçue selon laquelle ils seraient moins souvent tentés de mettre fin à leurs jours en raison de leur passé d'esclaves.


En France, se tiennent les états généraux de l'alcool (45 000 morts par an et 5 millions de malades) mais aux états unis, on apprend qu'il faut boire énormément pour allonger la vie, surtout si on est obèse :

WASHINGTON (AFP) - Un composant du vin rouge a des effets miraculeux à très hautes doses sur la santé des souris obèses et accroît considérablement leur longévité, selon une étude de chercheurs américains publiée mercredi.

La police est "le service le plus mis en cause" devant la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS), qui tire un bilan de ses six années d'activité dans un document rendu public jeudi 2 novembre. Le Monde, le 2 novembre 2006.


France 2, dossiers,
LAICITE, 1905-2005 : un siècle de séparation

Réformer la loi de 1905 ? Ce débat initié par Nicolas Sarkozy a provoqué la réaction de Jacques Chirac et de Dominique de Villepin qui se sont déclarés très nettement partisans de maintenir la loi de 1905 en l'état.


- Accuse, stigmatise et sers toi, c'est si facile -

Le jeu des deux ou trois erreurs

Deux ou trois erreurs au moins se sont glissées dans cette image, à vous de les retrouver :



Du portail de l'association Enfance et Partage,
ce 2 novembre 2006.


Des Actions en France de cette association :

En France la mission globale est de porter assistance aux enfants victimes de maltraitance physique et/ou psychologique et d’abus sexuels : conseils psychologiques et juridiques par téléphone
(N° Vert 0800.05.1.2.3.4), orientation vers d’autres structures, accompagnement juridique, intervention de nos avocats, soutien psychothérapeutique, etc.
Une mission de première importance puisque d’après des statistiques de l’Observatoire National de l’Enfance en Danger, on a recensé 18 500 cas d’enfants maltraités en 2002 et 67 500 cas d’enfants à risque, soit un total de 86 000 enfants en danger.

ENFANCE ET PARTAGE traite chaque année 1 000 dossiers d’enfants victimes de maltraitance ou d’abus sexuels. Aidée par 50 avocats l’Association se constitue régulièrement partie civile au côté des familles et des victimes.


Enfance et Partage
Association régie par la Loi 1901
Reconnue de Bienfaisance

Depuis 30 ans, l’association ENFANCE ET PARTAGE se bat pour protéger, défendre et prévenir les enfants contre toutes formes de maltraitance, que ce soit les violences physiques ou psychologiques, les négligences graves ou les abus sexuels.


- Quatre fois plus de victimes -