June 22, 2006

Motivé « par la rancœur envers les étrangers, les maghrébins, les noirs »


Commenter un tel fait divers semble être un exercice assez difficile. De nombreux politiciens, partis et services publics français pourraient se retrouver en rangs d'oignons sur le banc des présumés responsables...

Compiègne : il tirait au hasard sur les Noirs et les Maghrébins
lefigaro.fr (avec AFP)
20 juin 2006, (Rubrique France)

Un homme a été arrêté dimanche soir dans l’Oise. Il est soupçonné d’avoir tiré sur cinq personnes noires, en blessant deux à l’épaule. Il explique son geste par sa «rancœur envers les étrangers».

C’est l’histoire d’une errance qui aurait pu finir bien plus mal. Dimanche dernier, à Compiègne, un homme de 35 ans monte dans sa voiture. Père de deux enfants, il est sans travail et vit dans une caravane. Avec lui dans la voiture, sa carabine. Calibre 22 long rifle, canon et crosse sciées et munie d’une lunette de visée.

L’homme arrive dans le quartier de Royallieu, une zone «sensible». Il aperçoit un groupe de jeunes noirs. Et tire. L’un d’eux est blessé à l’épaule droite, et écope de cinq jours d’Interruption temporaire de travail (ITT). La voiture redémarre, direction un autre quartier. Il tire encore. Sur des enfants «de couleur», sur un cycliste, également noir. Un automobiliste le surprend, tente de le poursuivre. Il lui tire dessus.

Selon le procureur de Compiègne, Eric Boussuge, il tire «pour tuer, en visant à hauteur de thorax». Dans sa voiture, on retrouvera une centaine de cartouches, dont 14 qui ont servi. Alertée, la police déclenche un plan Epervier pour arrêter l’homme avant qu’il ne fasse une nouvelle victime.

«Parti en croisade»

Arrivé quartier des Jardins, il aura le temps de blesser un second homme noir à l’épaule. Quarante-cinq jours d’ITT. Un autre homme, également noir, se lance à sa poursuite. Il lui tire dessus, le manque. Ce sera son dernier coup de feu.

Il est arrêté quelques heures plus tard par la police, «sans difficulté». Interrogé, il s’explique : «Il est focalisé sur les étrangers comme étant responsables de tous les maux», raconte le procureur de Compiègne. «Il est parti en croisade. Ses motivations sont d’ordre racial. Il a expliqué son geste par la rancœur envers les étrangers, les maghrébins, les noirs».

L’homme avait déjà commencé sa «croisade» depuis plusieurs mois. En mars, il avait tiré sur deux maghrébins. Un homme, qu’il avait raté, et une femme, légèrement blessée par les éclats de verre de la vitre de sa voiture, brisée par la balle. Il devrait être mis en examen pour «tentatives d’homicide volontaire aggravées, commises en raison de l’appartenance vraie ou supposée de la victime à une race ou une religion».

June 21, 2006

Le mamouromètre est un outil officiel


Il ne reste plus qu'à lancer l'appel d'offre afin que puissent être équipés stagiaires et titulaires de l'EN, des PMI et de l'ASE.

PARIS (AFP) - Le Sénat a entamé mardi l'examen du projet de loi du ministre délégué à la Famille Philippe Bas sur la protection de l'enfance, dans un climat consensuel, tempéré par les réserves du groupe PS, qui s'est abstenu sur ce texte en commission, et du groupe PCF, qui a voté contre.

Cette réforme, qui vise à améliorer la prévention et le signalement des situations à risque, avait été mise en chantier après l'émoi suscité en 2005 par des affaires médiatisées de pédophilie et de maltraitance.

Le projet de loi, dont les sénateurs sont saisis avant les députés, "s'attaque à une réalité que nous ne pouvons plus ignorer", a souligné M. Bas, qui a évoqué "la souffrance de dizaines de milliers d'enfants victimes de négligence, d'indifférence, de manque d'amour".

Il a résumé l'architecture du texte à trois axes d'intervention: "renforcer la prévention, pour venir en aide aux enfants et à leurs parents avant qu'il ne soit trop tard, organiser le signalement pour détecter plus tôt et traiter plus efficacement les situations de danger, diversifier les modes de prise en charge, afin de les adapter aux besoins de chaque enfant".

Alors que les départements, en première ligne pour la protection de l'enfance, s'inquiètent du financement de ce nouveau dispositif, dans une situation budgétaire précarisée par l'explosion des dépenses de RMI et la montée en charge de la nouvelle prestation de compensation du handicap, le ministre s'est voulu rassurant.

"Il s'agit avant tout d'une réforme d'organisation plus que de moyens. Mais il faut des moyens, notamment pour la prévention. Aussi je tiens à vous confirmer que le gouvernement s'engage à ce que toutes les charges induites par la réforme soient compensées", a-t-il promis.

Le rapporteur André Lardeux (UMP) a insisté sur la responsabilité première des parents à qui "revient en premier lieu de veiller à la sécurité physique, matérielle et affective de leurs enfants". "Mais quand cette protection parentale est défaillante, les pouvoirs publics ont le devoir de prendre le relais", a-t-il dit.

Pour le PS, Claire-Lise Campion a salué le "consensus" qui a présidé à l'élaboration du projet de loi. Elle a toutefois regretté qu'il ne s'agisse pas "de la loi refondatrice de la protection de l'enfance qui était attendue".

Elle a surtout critiqué l'"ambiguïté" de l'action du gouvernement qui, dans le même temps, prépare un texte "répressif" sur la prévention de la délinquance. "Il ne faudrait pas que cet autre texte vienne vider petit à petit de son contenu la réforme qui nous est soumise aujourd'hui", a-t-elle averti.

Plus sévère, Guy Fischer (PCF) a dénoncé des "amalgames entre pauvreté, délinquance, immigration, fraude, chômage". "Vous accroissez la culpabilisation et les mesures répressives en direction des populations les plus en difficulté. Et vous niez les problèmes sociaux, et les conséquences économiques dramatiques du libéralisme", a-t-il protesté.

L'UDF, par la voix de Philippe Nogrix, a "félicité le gouvernement d'avoir pris le temps de la concertation" pour élaborer ce texte où "l'intérêt supérieur de l'enfant tient lieu de fil rouge". Il a toutefois demandé à M. Bas de "veiller à ce que le futur texte sur la prévention de la délinquance n'instrumentalise pas la protection de l'enfance".

Le projet de loi a fait l'objet de 137 amendements. Il devrait être voté dans la nuit de mercredi à jeudi.

Je ne vois pas comment il pourrait y avoir réorganisation des services puisque les structures sont déjà en place (foyers, familles d'accueil et régions dépendant parfois de ces ressources). je pense que la réforme envisagée vise à "travailler" plus de familles et prendre en charge plus d'enfants encore.




2006, la confusion entre le risque et le danger



Le 12 mai 2006 le Figaro publiait ce camembert et le 13, les membres de l'appel des 100 recevaient un communiqué inquiétant.

Autre rappel, les institutions " contribuent, par leurs actions, à perturber la dynamique familiale et donc, à produire les symptômes qu'elles sont chargées de « traiter » " - Placements d'enfants : Les contradictions de l'institution, Sciences Humaines n°169, mars 2006.

Quelques brassées d'avance

PARIS (AFP) - Dominique de Villepin prend le risque de relancer l'intérêt pour l'affaire Clearstream en portant plainte pour diffamation contre trois auteurs d'ouvrages sur ce scandale, même si l'épilogue judiciaire de cette démarche inédite pour un Premier ministre semble lointain.

[...] Mais le Premier ministre peut toujours "se désister" de sa plainte à la veille de ces plaidoiries, évitant ainsi un débat de fond, comme l'ont fait dans le passé d'autres hommes politiques dont l'ancien maire de Paris Jean Tiberi, fait-il - l'avocat qui défend régulièrement journaux et éditeurs - valoir.

"Il est, de cette façon, maître de son calendrier", ajoute-t-il, soulignant qu'il bénéficie dans tous les cas de figure de l'effet d'annonce, lui permettant à la fois de "se poser en victime" et d'envoyer un message de fermeté aux journalistes.


TOURS (AP) - Le principal accusé dans le procès d'un réseau d'images pédophiles, Michel Joubrel, ancien substitut général à la cour d'appel de Versailles, ex-membre du Conseil supérieur de la magistrature et ancien dirigeant de l'Union syndicale des magistrats, a été condamné mardi à huit mois de prison avec sursis et 1.000 euros d'amende.

[...] Un informaticien âgé de 38 ans, déjà condamné dans une autre affaire du même type, a été condamné à 16 mois de prison ferme et un sans-emploi âgé de 32 ans, également récidiviste, a été condamné à huit mois de prison ferme. Le procureur Xavier Lorrain avait requis à leur encontre une peine de 18 mois d'emprisonnement. Un créateur du site a écopé de huit mois ferme, alors qu'un enseignant a été condamné à huit mois avec sursis et 1.000 euros d'amende.

Les neuf autres accusés seront jugés le 1er février 2007 afin de prendre le temps d'ordonner un complément d'information, à savoir une expertise judiciaire psychiatrique.


PARIS (AFP) - Le gouvernement et les opérateurs de téléphonie mobile ont lancé mardi la 2e campagne de sensibilisation sur les risques du portable au volant avec comme message de ne pas répondre quand on conduit, même quand on est équipé d'un kit mains libres.

"Au volant, c'est la messagerie qui répond": ce slogan sera diffusé dans des spots radio du 7 juillet au 15 août et sur des brochures distribuées dans les préfectures, des auto-écoles, des sociétés de location de voitures.

Le message est simple: en voiture, il faut laisser le répondeur de son mobile prendre les messages même si on utilise un kit mains libres car on risque d'être déconcentré.

"Il y a incontestablement une augmentation du risque d'accident quand on téléphone au volant", a rappelé le ministre des Transports Dominique Perben.

Il a cité une étude de l'Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité (Inrets) montrant que le temps de réaction augmentait de 50% et que les conducteurs avaient tendance à négliger les rétroviseurs.

Cette nouvelle campagne, après une première en 2005, résulte d'un partenariat unique en Europe entre opérateurs mobiles, équipementiers, constructeurs automobiles, pouvoirs publics et Prévention routière.

Son message est donc le fruit d'un compromis qui rappelle avant tout que depuis 2003 il est interdit de conduire avec un téléphone mobile à la main.

Les verbalisations pour ce motif ont d'ailleurs augmenté de 10% entre 2004 et 2005, passant de 385.000 à 423.000. Un conducteur sur six, soit 16%, avoue téléphoner en conduisant, selon un sondage Ifop réalisé à l'occasion de cette campagne.

En revanche, le kit mains libres reste toléré même si ses effets sur la concentration sont reconnus.

Quel que soit le dispositif utilisé, "une conversation avec un téléphone mobile est plus difficile à tenir qu'avec un passager", a souligné à l'AFP Marie-Pierre Bruyas, coauteur de l'étude de l'Inrets.

Contrairement à l'interlocuteur au téléphone, le passager peut par exemple mesurer la complexité de la situation routière et s'arrêter de parler si c'est trop dangereux.

Le président de la Prévention Routière Bernard Pottier a rappelé qu'il souhaitait que ce kit "soit interdit" au volant tout en reconnaissant qu'une telle interdiction n'existait dans aucun pays et qu'il était parfois difficile pour les policiers de savoir si un conducteur, doté d'un tel kit, téléphonait réellement.

Cependant, en cas d'accident, l'usage d'un kit mains libres, s'il est prouvé, peut être pris en compte comme facteur de "non-maîtrise du véhicule", a assuré Dominique Perben.


"Le dépliant ne parle quasiment pas du kit mains libres parce que tous les partenaires sont convenus de se placer sur un autre plan, celui des bons réflexes et du bon usage", reconnaît Philippe Montagner, président de l'Association française des opérateurs mobiles (Afom).

"La France est en avance sur le sujet", s'est toutefois félicité Rémy Heitz, délégué interministériel à la Sécurité routière, en soulignant que "certains pays européens n'ont pas de réglementation concernant l'usage du téléphone mobile au volant".

June 20, 2006

La mort civile

Aussi difficile que de déterminer le début et la fin de l’existence de l’être humain, il est complexe de savoir quand commence et se termine l’existence de l’être juridique.

La mort civile dans l'ancien droit
La fiction juridique d’une mort avancée

Guillaume DUMONT
Mémoire de D.E.A d’Histoire et Anthropologie Juridiques
Année Universitaire 2001 - 2002

Loi du 31 mai 1854
Loi portant abolition de la mort civile.

Article 1 - La mort civile est abolie.

Article 5 - Les effets de la mort civile cessent, pour l'avenir, à l'égard des condamnés actuellement morts civilement, sauf les droits acquis aux tiers.

L'état de ces condamnés est régi par les dispositions qui précèdent.


« Les personnes qui sont l’objet de nos lois sont celles qui jouissent de la vie civile. La vie civile n’est autre chose que la participation d’une personne aux droits de la société civile. La mort civile est le retranchement de cette société, et la privation de ces droits. » - Robert-Joseph Pothier
Wikipedia au 20 juin 2006

Chirac refuserait l'ethnocentrisme


De quoi faire bondir quelques immigrés qui sont supposés s'intégrer en commencant par renoncer à transmettre leur culture à leurs enfants.

De quoi faire bondir également quelques familles et enfants dont l'ASE ou assimilés contrôle arbitrairement le destin, ignorant parfois même qui sont ces familles, faute d'avoir enquêté.

Qu'est ce que c'est que cet Etat de paraitre droit et aux lumineux portails présentés au reste du monde ?

"Cette nouvelle institution dédiée aux cultures autres sera, pour ceux qui la visiteront, une incomparable expérience esthétique en même temps qu'une leçon d'humanité indispensable à notre temps", a déclaré Jacques Chirac en fin de matinée. Le chef de l'Etat a ajouté que la création de ce nouveau lieu était nécessaire pour "rendre justice à l'infinie diversité des cultures" et pour porter un autre regard "sur le génie des peuples et des civilisations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques". Le président de la République a aussi rappelé que la création du musée avait été décidée en 1998, "en accord avec le premier ministre, M. Lionel Jospin". M. Chirac a insisté sur l'hommage de la France "à des peuples auxquels, au fil des âges, l'histoire a trop souvent fait violence. Peuples brutalisés, exterminés par des conquérants avides et brutaux. Peuples humiliés et méprisés, auxquels on allait jusqu'à dénier qu'ils eussent une histoire. Peuples aujourd'hui encore souvent marginalisés, fragilisés, menacés par l'avancée inexorable de la modernité".

M. Chirac a également précisé dans son discours : "Au cœur de notre démarche, il y a le refus de l'ethnocentrisme, de cette prétention déraisonnable de l'Occident à porter, en lui seul, le destin de l'humanité. Il y a le rejet de ce faux évolutionnisme qui prétend que certains peuples seraient comme figés à un stade antérieur de l'évolution humaine, que leurs cultures dites 'primitives' ne vaudraient que comme objets d'étude pour l'ethnologue ou, au mieux, sources d'inspiration pour l'artiste occidental."

"Ce sont là des préjugés absurdes et choquants. Ils doivent être combattus. Car il n'existe pas plus de hiérarchie entre les arts qu'il n'existe de hiérarchie entre les peuples. C'est d'abord cette conviction, celle de l'égale dignité des cultures du monde, qui fonde le Musée du quai Branly."

Le chef de l'Etat a aussi expliqué que ce nouveau musée, "loin des stéréotypes du sauvage ou du primitif (…), veut faire comprendre la valeur éminente de ces cultures différentes, parfois englouties, souvent menacées, ces 'fleurs fragiles de la différence' qu'évoque Claude Lévi-Strauss et qu'il faut à tout prix préserver".

Arts premiers : Jacques Chirac rend hommage aux "peuples humiliés et méprisés"
LE MONDE | 20.06.06




L'une des salles du musée consacrée à l'Océanie


Enfance & Familles d'Adoption

Comment se passe l'adoption en Asie et en Océanie ?

Les fortes variations de l’adoption au Vietnam (premier – et de loin – pays d’origine de 1996 à 1998, avec près de 1 300 adoptions par an, puis 350 adoptions en quatre ans) explique pour l'essentiel les variations dans la place que joue ce continent. Parallèlement, la Chine acquiert une place importante (les autorités chinoises souhaitant que les procédures se fassent exclusivement par le biais des OAA, organismes autorisés pour l'adoption).

Les principaux pays d’origine en 2003 sont : la Chine (360 enfants), le Vietnam (234 enfants), la Thaïlande (83 enfants), le Cambodge (60 enfants), le Népal et l’inde (moins de 40 enfants chacun).

Pour en savoir plus, consultez régulièrement l'actualité internationale.


Comment faire quand les informations sur un pays sont très rares ?

La MAI n'a pas fait de fiches pour tous les pays dans lesquels on peut adopter, notamment pour les pays où les adoptions sont extrêmement rares.

Si vous souhaitez adopter dans un pays pour lequel la MAI n'a pas fait de fiches, vous pouvez :

  – solliciter la MAI car elle peut vous communiquer les informations ;
  – contacter l'ambassade ou le consulat de France dans le pays concerné et/ou l'ambassade ou le consulat du pays concerné en France ;
  – contacter votre EFA départementale, qui pourra peut-être vous mettre en relation avec des personnes ayant adopté dans ce pays ;
  – lancer un appel sur notre forum ou sur nos listes de discussion.

Deux manifestants sur l'arc de triomphe


A en juger l'actualité locale, il n'y a pas 36 manières de se faire entendre des institutions.

PARIS (AFP), mercredi 14 juin 2006, 14h13, extraits - Les deux opposants au programme nucléaire iranien qui avaient déployé une banderole au sommet de l'Arc de Triomphe mardi soir à Paris pour dénoncer les soutiens russe et chinois à ce programme sont descendus du monument mercredi vers 12H45, a constaté une journaliste de l'AFP.

Encadrés par des policiers de la BRI (brigade de recherche et d'intervention), les deux jeunes gens, souriants, ont été immédiatement placés dans une voiture banalisée.

Ils devaient être emmenés à la police judiciaire, quai des Orfèvres, a-t-on expliqué de source policière. Là, ils devaient être entendus, mais "cela ne devrait pas aller au-delà", a-t-on ajouté de même source.

Les deux hommes, harnachés comme des alpinistes et encordés au sommet du monument, portant des chapeaux aux couleurs du drapeau iranien, ont déployé une banderole rédigée en anglais.


June 19, 2006

Paradis et enfer : une vague superstition

NEW YORK (AP) - Le paradis et l'enfer ne sont plus ce qu'ils étaient: aux Etats-Unis, des intellectuels chrétiens estiment que la connaissance de ces deux concepts chez les fidèles américains est de plus en plus superficielle, au point de devenir une vague superstition.

Certes, le prénom Naveah composé avec les lettre inversées du mot paradis en anglais (heaven) connaît un réel engouement et les sondages montrent que la plupart des Américains croient en l'existence d'une forme de paradis.

Mais cela ne suffit pas à rassurer des penseurs chrétiens comme Jeffrey Russell, professeur d'histoire à l'université de Californie et auteur de "Paradise Mislaid: How We Lost Heaven and How We Can Regain It" ("Paradis égaré: comment nous avons perdu le paradis et comment nous pouvons le retrouver). Selon eux, la connaissance de la notion de paradis et d'enfer chez les fidèles se dégrade.

Un sondage Gallup publié en 2004 montre que 81% des Américains croient au paradis et 70% à l'enfer. Selon une enquête antérieure, 77% jugent leurs chances d'aller au paradis "bonnes" ou "excellentes", et peu estiment mériter l'enfer.

"La proportion de ceux qui disent croire au paradis est restée assez constante au cours des 50 dernières années, mais ce que les gens entendent par là a énormément changé", explique M. Russell. La confusion est telle chez certains, qu'ils croient au paradis mais pas en Dieu, s'étonne-t-il, évoquant l'influence du courant "New Age".

"Le paradis a progressivement été mis au rancard par les courants intellectuels dominants", écrit M. Russell. Quant à l'enfer, cela fait également longtemps, selon lui, que le sujet n'a pas été traité à l'église ou dans la littérature religieuse.

Son livre est un plaidoyer contre le "physicalisme", qui affirme que la connaissance s'acquiert seulement par les sens et la science empirique. M. Russell reproche à cette thèse moderne d'ignorer le sens moral et le surnaturel, notamment le paradis et l'enfer.

De son côté, le pasteur David Wells, du séminaire théologique Gordon-Conwella au Massachusetts se plaint depuis des années d'une érosion de l'enseignement des valeurs chrétiennes. Selon lui, le christianisme est sur la défensive en Occident face au scepticisme religieux, à la laïcité, au matérialisme et au consumérisme.

Lorsque la vérité chrétienne se heurte à l'idée dominante selon laquelle l'individu doit choisir ce qu'il juge bon pour lui, "quelque chose doit céder", estime-t-il. "Et dans le monde actuel, en Amérique et dans une grande partie de l'Occident, c'est le christianisme qui cède."
Une interrogation récurrente concerne le profil des candidats au paradis. A la question posée par un sondage "Newsweek"/belief.com l'an dernier "Une bonne personne qui n'est pas de votre religion peut-elle aller au paradis ou obtenir le salut?", 79% des Américains ont répondu oui.

Selon le Concile Vatican II (1962-65), les personnes qui ne connaissent pas l'Evangile mais cherchent Dieu sincèrement peuvent accéder au "salut éternel". Le cardinal américain Avery Dulles met toutefois en garde contre l"'optimisme irraisonné" de nombreux chrétiens qui supposent que "tout le monde ou presque doit être sauvé".

Les chrétiens peuvent "espérer que beaucoup, sinon tous, seront sauvés", selon le prélat. Mais, ajoute-t-il, le Nouveau Testament souligne "la nécessité absolue de la foi pour le salut" et affirme qu'il n'existe qu'une seule alternative: "la joie éternelle en la présence de Dieu" ou "le tourment éternel en l'absence de Dieu". AP

PARIS (AP) - Mgr Michel Dubost, évêque d'Évry-Corbeil-Essonnes (Essonne), estime qu'"on aboutit à une grande fragilité pour l'enfant (...) en privilégiant la liberté des parents" dans le débat sur l'homoparentalité.

Dans "La Croix" de mardi, Mgr Michel Dubost juge "possible qu'il existe des couples homosexuels d'une grande générosité capables d'aimer des enfants". "Mais la question n'est pas là. Il s'agit de savoir ce qui est essentiel pour le bonheur de l'humanité et pour celui des enfants en particulier".

"Malgré les nouvelles techniques de fécondation, il n'y aura jamais de droit 'à' l'enfant, seulement des droits 'de' l'enfant. Et, parmi ces droits, ceux d'avoir une histoire inscrite dans une généalogie, de savoir qui est son père et sa mère", plaide l'évêque d'Evry. "Quand un enfant ne sait pas qui sont ses géniteurs ou qui seront ses 'parents éducateurs' dans trois-quatre ans, comment ne ressentirait-il pas de l'insécurité?".

Pour l'ecclésiastique, "l'Église se place résolument du côté de l'enfant". "J'ignore quand nous parlerons (de ce sujet, NDLR) mais la question est importante et ne peut être laissée aux surenchères électoralistes", ajoute-t-il.

Interrogé sur la légalisation du mariage et de l'adoption pour les homosexuels dans certains pays européens, Mgr Dubost constate qu'"en Europe et en France, la tendance est à la défense de l'égalité entre tous et au soutien des victimes". "Il est incontestable que les personnes homosexuelles ont été victimes de certaines discriminations et l'on comprend qu'elles demandent à ce que cela cesse".

"Mais, quel que soit le vocabulaire qu'elle emploie, aucune loi ne pourra jamais empêcher que le mariage soit un lien institué entre un homme et une femme, ni affirmer que l'enfant est un dû, et non un don", martèle-t-il. AP

Ouverture d'un procès particulier

TOURS (AP) - Le procès d'un réseau de diffusion d'images pédophiles s'est ouvert lundi devant le tribunal correctionnel de Tours. Quatorze prévenus comparaissent pour "captation, transmission, diffusion et détention d'images à caractère pornographique de mineurs".

Dans le box des accusés, douze sur quatorze étaient présents, dont Michel Joubrel, 52 ans, ancien substitut général à la cour d'appel de Versailles, ex-membre du Conseil supérieur de la magistrature et ancien dirigeant de l'Union syndicale de la magistrature.

Ce père de famille est accusé d'avoir détenu plus de 5.000 images pédophiles sur son ordinateur. Son avocat, Me Boualem Bendjador, reconnaît qu'il s'agit d'une "défense délicate". Selon lui, "il ne faut pas faire un double procès. Même si un magistrat est certainement plus averti que les autres concernant ce type de délits, les hommes sont égaux devant la loi. Un magistrat a comme tout homme, ses faiblesses et ses troubles".

Suspendu de ses fonctions, Michel Joubrel a été mis à la retraite d'office en septembre 2004, puis radié en février 2005. En mai 2003, les gendarmes de la section de recherche d'Orléans avaient opéré un vaste coup de filet dans une quarantaine de départements, les conduisant tout d'abord à interpeller un étudiant tourangeau de 23 ans, gestionnaire du site.

La mémoire de son ordinateur avait ensuite permis d'identifier plus de 60 personnes qui s'étaient connectées à son site. Les prévenus risquent jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et jusqu'à 75.000 euros d'amende. Le procès se tiendra durant deux jours à Tours. AP

pan/mw

Libération, no. 7180
SOCIETE, samedi 12 juin 2004, p. 17
Pédophilie: un juge devant ses pairs
Audience disciplinaire pour cet homme accusé d'avoir collecté des photos de viols d'enfants.

Extraits :

Ambiance de plomb, vendredi, lors de l'audience disciplinaire du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) à la Cour de cassation. Les membres du Conseil avaient devant eux un vrai pair : Michel Joubrel n'est pas seulement un haut magistrat, un ancien président du principal syndicat de la profession, mais il a lui-même fait partie du CSM de 1998 à 2002.

A l'audience disciplinaire, chacun a rappelé les brillants états de service de cet homme de 50 ans : classé troisième à la sortie de l'Ecole nationale de la magistrature (ENM), il est couvert d'éloges par ses évaluateurs successifs vantant son «intelligence claire», son «entière disponibilité», sa «courtoisie», sa «justesse de raisonnement»...

Michel Joubrel consultait ces sites chez lui, la nuit. Pourquoi ? Pour son audition, ses défenseurs avaient demandé le huis clos. Dans leurs plaidoiries restées publiques, ils ont évoqué la tristesse de sa vie familiale, en chargeant l'épouse de leur client. Et de citer abondamment la surprenante expertise psychiatrique du docteur Coutanceau pour qui Michel Joubrel n'est ni pédophile, ni pervers, ni susceptible de passer à l'acte. Ses déboires conjugaux l'auraient juste conduit «à se livrer à d'autres curiosités, mais sur le mode imaginaire».

Un diagnostic que Patrice Davost prend avec beaucoup de précautions : «Il semble que l'expert s'est fait l'écho des seules déclarations de Michel Joubrel, indiquant notamment que 85 % des sites consultés concernaient des adultes femmes.» Les avocats estiment que les faits relèvent de «la vie privée», voire «de la vie intime», et que la sanction demandée est disproportionnée : «On vous a proposé une peine de mort professionnelle et sociale», s'insurge Me Liénard. Décision sous huitaine.


La révocation du juge Michel Joubrel requise devant le CSM
Le Monde, édition du 13.06.04

« Intelligence claire », « grande puissance de travail », « courtoisie » : comme l'a rappelé André Ride, procureur général de Limoges, M. Joubrel s'est attiré tous les éloges, au long d'une carrière « exemplaire ». Il n'y manque rien : ni la présidence de l'Union syndicale des magistrats, l'organisation majoritaire, entre 1988 et 1992 ; ni les responsabilités à l'administration centrale, où il fut chargé de l'informatisation de la justice ; ni l'ordre national du Mérite, en 1995 ; ni l'élection au CSM, en 1998.

En mai 2003, son interpellation provoque une véritable onde de choc dans la magistrature. Cette mise en cause intervient juste après celle du substitut Jean-Louis Voirain, mis en examen pour corruption, révoqué depuis par le CSM.

Un an plus tard, l'épais décorum de la Cour de cassation n'a pas empêché un autre désastre judiciaire - celui d'Outreau - de pénétrer les débats : « C'est dans une ambiance lourde que cette affaire pénible, délicate et difficile est soumise à votre conseil », a souligné Patrice Davost.

M. Joubrel « se devait, plus que tout autre, d'être exemplaire car il a obtenu de ses pairs le devoir de les représenter et de les juger », a ajouté Patrice Davost, pour qui l'exploitation de tels clichés participe de l'alimentation des réseaux criminels et « porte atteinte, de façon spectaculaire, à l'institution judiciaire ».

A ses avocats de distribuer, devant un magistrat en pleurs, les miettes de cette confession : une épouse suicidaire et alcoolique, deux enfants secoués, dont l'un passe son bac ces jours-ci, un père de 84 ans, célèbre magistrat lui aussi, qu'on imagine mortifié. « Michel Joubrel vivait deux vies, a expliqué Me Boualem Bendjador, une vie professionnelle rayonnante, une vie désastreuse à la maison. »

Selon le rapport de Roland Coutanceau, l'expert psychiatre, M. Joubrel n'a pas de « tendances pédophiliques », et sa personnalité « exclut tout risque de passage à l'acte ». Marqué par son éducation, M. Joubrel n'a pas envisagé de relation extra-conjugale ; il se serait pendant quatre ans « adonné à une vie auto-érotique », dans « l'imaginaire ».

Contre la révocation, « cette peine de mort professionnelle et sociale qui semblait programmée », Me Jean-Yves Liénard a donc demandé « une deuxième chance ». A l'adresse des pairs, Me Bendjador a ajouté : « Ne soyez pas en colère parce qu'il vous a trompés. Ce qu'il a commis, il en a honte. »

Lille : un homme suspendu à un pont


LILLE (AP), 19 juin 2006, 11h26 - Un homme d'une cinquantaine d'années, qui s'était suspendu au cours de la nuit de dimanche à lundi sous un pont enjambant le canal du Nord à Havrincourt (Pas-de-Calais), est remonté volontairement lundi en fin de matinée, a-t-on appris lundi auprès des sapeurs-pompiers.

Séparé de son fils âgé de 8 ans, il voulait alerter l'opinion publique sur les difficultés que vivent les pères séparés. Il était resté attaché à l'aide d'un baudrier à environ trente mètres au-dessus du canal pendant une dizaine d'heures. AP

LILLE (AP) - Un homme d'une cinquantaine d'années s'est suspendu au cours de la nuit de dimanche à lundi sous un pont enjambant le canal du Nord à Havrincourt, dans le Pas-de-Calais, pour réclamer une modification des conditions de garde de son fils, a-t-on appris auprès des sapeurs-pompiers.

Séparé de son fils, âgé de 8 ans, il veut alerter l'opinion publique sur les difficultés que vivent les pères séparés. Il s'est attaché à l'aide d'un baudrier à environ trente mètres au-dessus du canal. Des pompiers et gendarmes tentent depuis lundi matin de le raisonner. AP

lep/pyr


Pas-de-Calais (Reuters) - Un homme d'une soixantaine d'années a passé la nuit de dimanche à lundi suspendu sous un pont dans le Pas-de-Calais, pour réclamer une modification des conditions de garde de son fils, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.

Il s'est attaché dimanche soir à l'aide d'un baudrier sous un pont qui enjambe le canal du Nord à Havrincourt, à proximité de Cambrai. Il a passé la nuit suspendu à 30 m de l'eau.

Séparé de la mère de son fils, il réclame le droit de voir son enfant plus souvent et veut attirer l'attention de l'opinion publique sur les difficultés des pères séparés pour entretenir des relations avec leurs enfants.

Des gendarmes et des pompiers tentaient lundi matin de le raisonner

Il se suspend à un pont pour réclamer la garde de son fils
lefigaro.fr (avec AFP)
19 juin 2006, (Rubrique France)

Dans la nuit de dimanche à lundi, un homme d'une cinquantaine d'années s'est suspendu sous un pont enjambant le canal du Nord à Havrincourt, dans le Pas-de-Calais, pour réclamer une modification des conditions de garde de son fils.

Il ne voit plus son fils de huit ans «qu'une fois tous les trois mois». Afin d’alerter l’opinion publique sur sa situation, ce père de 58 ans a choisi un geste insensé mais spectaculaire: il s’est attaché sous un pont, entre 30 et 40 mètres au dessus du canal du Nord. Dimanche soir, pendant le match de football France-Corée du Sud, Philippe Fouquez, assistant social habitant à Laon, dans le Pas-de-Calais s’est rendu à Havrincourt, s’est harnaché à un baudrier et s’est suspendu dans le vide.

Pas un coup d’essai

Philppe Fouquez affirmait vouloir rencontrer les rapporteurs de la commission parlementaire d'Outreau «pour leur expliquer comment ça se passe dans le cabinet du juge des affaires familiales». Selon ses propres dires, il n'en est pas à son coup d'essai pour attirer l'attention: «Je suis déjà allé au pont de Normandie en 2004, sur la balustrade», aurait-il affirmé.

«L'important était qu'il ne mette plus sa vie en danger. Il a toujours été très calme. Il a mis fin à son action après des négociations. Il voulait notamment pouvoir parler à la presse, ce qu'il a fait. Il est actuellement entendu dans une gendarmerie», a indiqué la gendarmerie à Arras.

June 18, 2006

Quelques manifestants

Par Sempé, Quelques manifestants
1983 - ISBN 2-207-22943-2
Hors série, compilations








Le défenseur des enfants tire sa révérence
Delphine de Mallevoüe
26 avril 2006, (Le Figaro, rubrique France)

DÉFENSEUR des enfants depuis 2000, Claire Brisset livre aujourd'hui l'ultime bilan de son activité. Son mandat de six ans, non renouvelable, arrive en effet à son terme le 3 mai. Jacques Chirac, qui l'avait désignée pour tenir les commandes de cette institution créée le 6 mars 2000, désignera son successeur dans les prochains jours.

De l'autre côté de la planète la Société a aussi ses maux


Les politiciens français solicitent déjà l'armée, l'encadrement militaire, usent aussi de tactiques et moyens militaires pour tenter d'endiguer les troubles imputés à une certaine jeunesse et catégories de populations résidant en France.

De l'autre côté de la planète la Société a aussi ses maux pour lesquels elle a également recours aux moyens et à l'efficacité de l'armée. L'article qui suit est surtout une belle illustration encore de la capacité de l'homme à nuire à son milieu naturel.

Par le passé, l'immigration fût jugée utile à la France. Mais aujourd'hui, quelques catégories de la population sont invitées à quitter le territoire car elles poseraient des problèmes spécifiques à la Société.

Dans l'article qui suit on peut relever que l'éradication des crapauds venimeux vise à protéger d'autres prédateurs...

SYDNEY (AFP) - Le ministre de l'Environnement de l'Etat d'Australie-Occidentale a sollicité l'aide de l'armée auprès du gouvernement fédéral pour enrayer une invasion de crapauds venimeux.

Mark McGowan a écrit au ministre de la Défense, Brendan Nelson, pour obtenir l'intervention des militaires basés dans les Territoires du Nord voisins.

"L'armée dans les Territoires du Nord est la meilleure d'Australie", a fait valoir le ministre cité dimanche par la radio nationale. "Nous sollicitons le Commonwealth (gouvernement fédéral) pour nous aider à combattre cette terrible menace pesant sur la faune d'Australie occidentale", a-t-il ajouté.

Les crapauds dits de canne à sucre (Bufo Marinus) prospèrent dans le Nord de l'Australie. Les amphibiens disposent derrière leur tête de petits réservoirs contenant un venin si puissant qu'il peut provoquer en l'espace de quelques minutes la mort des crocodiles, des serpents et autres prédateurs.

Ils ont été introduits dans l'Etat du Queensland dans les années 1930 pour combattre les coccinelles, qui dévastaient les champs de canne à sucre des côtes de cet Etat tropical.

Les crapauds ont cependant proliféré au point d'atteindre une population de plusieurs millions d'individus menaçant la faune et la flore.

Sauf erreur d'attributions ou de dates... Les pensées qui suivent viennent faire écho étrange à cette dépèche et à la politique appliquée depuis quelques temps, en France.

L'homme est un loup pour l'homme, pensée de Plaute, 254-184 av. J.-C.

Pour Hobbes, 1568-1679, à l'état de nature l'homme est un loup pour l'homme, la socialisation rendrait l'homme meilleur.

Mais pour Rousseau, 1712-1778, tout serait bien sortant des mains de l'auteur des choses, l'homme serait naturellement bon et ce serait la société qui le déprave.


Certains étrangers seraient donc de trop sur le territoire mais ce 20 juin la France rend encore hommage aux arts primitifs et inaugure les nouveaux bâtiments du quai Branly :

Un musée en train de naître, c’est toujours un événement. Lorsqu’il s’agit du déjà mythique "Musée du quai Branly", où seront présentés en plein cœur de Paris les arts et civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques autour de magnifiques collections hissées au rang des trésors du monde extra-européen, ce n’est plus "un" événement mais une suite d’événements.
Embassade de France en Egypte

Nous avons mangé la forêt : Georges Condominas au Vietnam.
23 juin - 17 décembre 2006

Georges Condominas est né en 1921 à Haïphong d’un père métropolitain et d’une mère métisse (portugo-sino-vietnamienne). Après des études secondaires à Paris, une licence en droit et les Beaux Arts à Hanoi, des études de lettres et d’ethnologie en France, il revient au Vietnam pour son premier terrain de recherches : Il effectue ainsi en 1948 et 1949 un séjour chez les Mnong Gar du village de Sar Luk, comme stage de terrain pour l’Ecole Française d’Extrême Orient.


En avril 2000, le Président de la République Jacques Chirac inaugurait au musée du Louvre, à Paris, les salles consacrées aux arts d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques. Le pavillon des Sessions, qui accueille ces œuvres, connaît déjà un beau succès.
diplomatie.gouv.fr


Bordeaux : une lycéenne bulgare menacée d'expulsion
Sophie Austruy (à Bordeaux)
17 juin 2006, (Le Figaro, rubrique France)

IMMIGRATION Zineb, excellente élève de première S, va devenir sans papiers en atteignant ses 18 ans.

C'EST sans stress que Zineb a passé l'épreuve écrite du bac de français cette semaine. Les angoisses de cette lycéenne, en première S au lycée Michel-de-Montaigne à Bordeaux, se situent ailleurs. Le 15 août prochain, l'autorisation provisoire de séjour de cette Bulgare de 18 ans arrivera à expiration. Car la Préfecture ne lui a donné qu'une autorisation provisoire afin qu'elle puisse passer les épreuves de français du bac.

«J'ai peur d'avoir à rentrer»

[...] Zineb ne peut se résoudre à cette perspective. «Je suis arrivée à Bordeaux il y a cinq ans, avec mes parents et mon frère. J'avais seulement un sac de vêtements. Désormais, mon pays, c'est ici», lance-t-elle dans un français parfait.




Le nouveau Musée du Quai-Branly


Le Monde, 17 juin 2006
Quai Branly : les ratés d'un musée "exemplaire" pour les handicapés

[...] Le président de la République, ayant fait du handicap un de ses chantiers prioritaires, a insisté dès l'origine du projet pour que celui-ci soit non seulement accessible aux personnes handicapées mais "exemplaire" en ce domaine. [...] La CCDSA a dressé un inventaire précis des points à corriger mais, lors de sa dernière inspection, mercredi 14 juin, plusieurs des documents demandés manquaient. Elle n'a pas pu effectuer la visite prévue, évitant ainsi d'avoir à donner un avis défavorable. [...] Les représentants de l'Association des paralysés de France (APF) qui ont participé aux groupes de travail constitué en amont et vérifié l'avancée des réalisations, ne cachent pas leur déception : "Jean Nouvel est passé complètement à côté de la plaque", regrette Jean-Marc Bernard, responsable de la cellule cadre de vie.

Fête des Pères - 39 jours de grève de la faim

Brest le 18/06/06: Communique de SOS PAPA Bretagne

A l'occasion de la Fête des Pères, la délégation Bretagne de l'association SOS PAPA souhaite témoigner sa profonde sympathie pour Jérôme Le Huec, un père de famille ayant entrepris une grève de la faim depuis 39 jours à Rennes. Il n'a trouvé que ce geste extrême pour tenter de retrouver son rôle de père, dans le cadre d'une vraie coparentalité, face à une justice qui lui refuse la résidence alternée. Nous désapprouvons sa méthode. Nous comprenons comprenons en revanche son désespoir face à un système dont le fonctionnement ne satisfait pas des gens qui ne sont pas des délinquants, mais des parents soucieux de continuer leur rôle naturel auprès de leurs enfants.

La loi du 4 mars 2002 sur l'autorité parentale a fait naître un espoir chez les pères qui, de plus en plus nombreux, demandent à poursuivre leur rôle affectif et éducatif auprès de leurs enfants après une séparation conjugale. Hélas, il s'avère bien souvent que, dès que la mère s'y oppose, la justice ne leur permet pas de bénéficier de dispositions pourtant prévues par la loi. Ces décisions sont prises par des Juges aux Affaires Familiales qui, en réalité, ne disposent pas des moyens adaptés à leur mission. En 2004, il y a eu en France 135.000 divorces, dont deux tiers avec des enfants mineurs, et 121.000 procédures concernant des enfants dits naturels. Ces chiffres sont à comparer aux 271.000 mariages de la même année pour apprécier l'ampleur du phénomène. Pour traiter chaque cas, les 700 JAF ne disposent en moyenne que de quelques heures pour étudier deux dossiers contradictoires de plusieurs centaines de pages chacun, procéder à deux audiences, décider des modalités de vie des enfants dans l'intérêt de ceux-ci, fixer le montant de la pension alimentaire, rédiger deux jugements. Au cours de cette procédure, le juge ne rencontrera les deux parents que très brièvement, dans un cadre et des conditions extraordinairement éloignés de la vie quotidienne. Les enfants, il ne les aura jamais vus. Ils ne seront que des prénoms dans des dossiers remplis de contentieux et dans des attestations dont la partialité est clairement affichée. Quelles que soient la bonne volonté et les compétences des magistrats, il ne leur est pas possible dans ces conditions, au cas par cas, de déterminer si le véritable intérêt de l'enfant est de profiter au mieux de ses deux parents ou si c'est de résider de façon prépondérante chez l'un, qui serait meilleur que l'autre. Mais il faut bien rendre un jugement. Ce sera la résidence chez Maman dans 85% des cas.

C'est ainsi que l'association familiale SOS PAPA rencontre de nombreux pères cruellement déçus dans leur souhait de rester ce qu'ils étaient jusque-là pour leurs enfants. C'est ainsi que certains hommes sont amenés à des gestes extrêmes.

Cette situation concerne 200.000 enfants par an et constitue un véritable enjeu de société. Il revient donc à la Société, par le biais de ses instances démocratiques, de fixer clairement les principes à appliquer. Concernant le mode de vie des enfants, les questions importantes sont finalement peu nombreuses. Chacun des parents a-t-il des liens affectifs satisfaisants avec ses enfants ? Chacun des parents a-t-il des capacités éducatives satisfaisantes ? Chacun des parents a-t-il une disponibilité satisfaisante ? Les domiciles de chacun des parents sont-ils à une distance raisonnable de l'école ? Voilà les critères qui devraient être inscrits dans le Code Civil pour déterminer l'intérêt de l'enfant. Avec des règles simples et applicables à tous, avec des sanctions en cas de non respect des jugements, il y aurait moins de contentieux et, dans la plupart des cas, les décisions deviendraient rapides à prendre. En matière de pension alimentaire également, des règles écrites et applicables à tous désamorceraient les situations de conflit, si préjudiciables pour nos enfants. Et à Rennes, Paris ou Bordeaux, les décisions de justice seraient plus homogènes.

Des règles claires, définies démocratiquement, appliquées à tous, éviteraient nombre de situations dramatiques telles que celle de Jérôme. Elles éviteraient que les séparations conjugales dégénèrent si souvent en bagarres de chiffonniers dont les enfants sont immanquablement les victimes.

L'association familiale SOS PAPA espère que le mouvement de Jérôme permettra aux pouvoirs publics de se saisir de ce dossier si important pour nos enfants. Nous formons le voeux que son cas personnel trouve une issue favorable et la plus rapide possible parce que maintenant, sa vie est en danger et ses jours sont comptés.

www.sospapa.bzh.bz

Condamnée pour absentéisme, l'EN se défend

Condamnée pour absentéisme, l'Education nationale se défend
Le Monde, 17 juin 2006

Après la condamnation de l'Etat français en raison des absences répétées d'un professeur de philosophie de Clermont-Ferrand, le ministère de l'éducation s'est défendu, samedi 17 juin, en estimant que l'affaire ne se reproduirait plus. "Cette affaire montre un vrai problème que nous ne nions pas. Le cas ne devrait plus se reproduire, car le ministre a fait modifier le règlement (...) pour permettre des remplacements en cas d'absence inférieure à 15 jours", a-t-on expliqué dans l'entourage du ministre de l'éducation, l'UDF Gilles de Robien.

Le tribunal administratif de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) a donné raison, vendredi, à Jérome Charasse, neveu de Michel Charasse, ex-ministre de François Mitterrand, et condamné l'Etat pour manquement à son obligation légale d'enseignement.

Le jeune homme se plaignait d'une note de 6 sur 20 obtenue en 2003 à l'épreuve du baccalauréat, note qu'il imputait aux absences non remplacées d'un enseignant en philosophie. L'ancien lycéen raconte, dans le journal Le Parisien de samedi, être tombé à son grand dam, au baccalauréat, sur un texte de l'Allemand Arthur Schopenhauer. "C'est à peine si je connaissais son nom", a-t-il dit.

L'adolescent avait pourtant décroché son Bac avec mention "très bien" grâce aux excellentes notes obtenues dans toutes les autres matières mais s'était vu refuser l'accès de la faculté de sciences politiques en raison de sa note en philosophie.

UNE ABSENCE "CONSTITUTIVE D'UNE FAUTE"

"Le tribunal a considéré que l'absence d'un professeur non remplacée était constitutive d'une faute. Je suis étonné que le service public montre de telles failles, je suis surpris qu'on s'étonne d'une décision (de justice) tellement évidente", a déclaré l'avocat du requérant, Me Gilles-Jean Portejoie.

Le montant de l'indemnité devrait être rendu public lundi, en même temps que le texte du jugement. Le ministère de l'éducation n'exclut pas de faire appel devant le Conseil d'Etat, sous réserve d'un examen des attendus du jugement, a dit l'entourage de Gilles de Robien.

Le problème de l'absentésme des enseignants, sujet tabou dans l'éducation nationale, est un motif de polémique récurrent. Il avait largement fondé, en 1998, la fronde des enseignants contre Claude Allègre, ministre de l'éducation de Lionel Jospin de 1997 à 2000.

Depuis la dernière rentrée, les absences de moins de 15 jours peuvent désormais être remplacées par des interventions d'autres enseignants du même établissement, assure-t-on au cabinet de Gilles de Robien.

32ième jour de grève pour Jérôme


En octobre dernier Emily, une chatte américaine, avait voyagé depuis les US dans un container et n'a pas mangé ni bu pendant plusieurs semaines. Retrouvée sur le sol français, elle a été renvoyée aux US et rendue à ses maîtres en à peine plus d'un mois. En France il y avait eu un élan collectif pour que la chatte américaine échappe à la piqûre.

A la même période, ma fille aînée disparaissait dans une certaine indifférence.

NANCY (AFP), 28 octobre 2005 - Un chat américain qui a voyagé plus de trois semaines en bateau enfermé dans un conteneur retrouvera ses maîtres aux Etats-Unis, dans le Wisconsin, grâce aux employées d'une entreprise de la région de Nancy qui l'ont découvert.

CHICAGO (AFP), 2 décembre 2005 - L'odyssée d'une chatte américaine, échouée dans l'est de la France après deux mois de tribulations par camion, bateau et crochet par la Belgique, s'est achevée jeudi par des retrouvailles avec ses maîtres à l'issue d'un retour en avion en classe affaires.


breizhoo.fr, 16 juin 2006
Décomposé dans son appartement - Un retraité de Rennes retrouvé à son domicile plus d'un an après son décès.

C'est l'huissier venu recouvrir des factures impayées qui a découvert le corps décomposé gisant dans le lit. L'homme qui avait peu de famille serait décédé de mort naturelle sans que nul ne s'en aperçoive.

par JMP le 16/06/2006

Agence Bretagne Presse, 11 juin 2006
Jérôme Le Huec doit cesser sa grève de la faim !




Jérôme le Huec met santé et même sa vie en danger, désespéré par les violences qui lui sont faites dans ce que sont devenus nos tribunaux.

Comme des centaines de milliers de parents chaque année, il a été illégalement transformé en justiciable, et expertisés quand ils résistent à leur déresponsabilisation programmée dans les cabinets d’affaires familiales et les tribunaux d’affaires familiales.

La justice ne devrait pas avoir la place qu’elle a illégalement prise dans les problématiques familiales. Depuis trente ans, le lobby judiciaire se bat pour garder la capture de ces affaires de rapport (80% du chiffre d’affaire des avocats), qui encombrent inutilement les palais de justice.

Ce lobby persiste à violer chaque jour nos conventions ratifiées, notamment celle des droits de l’Homme et celle des Droits des Enfants.

Il est formellement interdit de discriminer des parents. C’est pourtant ce qui fait vivre les « 45000 avocats, pour régresser dans un monde d’exploitation de droits exorbitants ».

Chaque jour, des pères se suicident, ou s’enfoncent dans l’exclusion, à la suite d’ordonnances illégales, bien plus grossièrement ineptes que celles du juge Burgault, et d’expertises de complaisance bien plus crapuleuses que celle du psy Viaux, à Outreau.

Outreau n’est rien que la partie visible d’un iceberg d’illégitimité judiciaire et de cruautés institutionnelles surprotégées.

Nous exigeons la création d’un service public de médiation et de soutien à la parentalité (SMSP) soigneusement déjudiciarisé.

Nous soutenons le combat de Jérôme le Huec, qui doit dès maintenant restaurer ses forces pour mieux se battre contre ses oppresseurs et pour sa vie de famille.


Agence Bretagne Presse, 11 juin 2006
Grève de la faim pour avoir son enfant




Monsieur Jérôme le Huec entame son 32ième jour de grève de la faim.

Toutes celles et ceux qui sont venus le soutenir derrière le pôle d’affaires judiciaires de Rennes ont pu voir sa pauvre voiture, dernier lieu de son combat, et les pensées fort justes et humaines qu’il a rédigé sur des pancartes de fortune.

Jérôme Le Huec livre son ultime combat contre une décision calibrée en « justice familiale », qui dénature sa vie de famille et viole les principes républicains d’égalité et de liberté parentales.

Ce père de famille demandait à une justice à laquelle il croyait encore de lui reconnaître la liberté d’être co-parent, et d’élever lui aussi son fils malgré l’attitude possessive de la mère de l’enfant, largement influencée par le milieu judiciaire.

Sa revendication légitime n’étant pas du goût des conformistes aux affaires familiales, une enquête sociale à la Outreau fut ordonnée. Ceci conforta le chiffre d’affaire de l’expert social rendant un rapport psychologique, mais fut l’alibi pour conforter l’élimination paternelle programmée.

Ce qu’est devenu « la justice » décourage les parents d’exercer leurs prérogatives naturelles, et les incite à se comporter en adversaires dont l’une doit obligatoirement gagner et l’autre obligatoirement perdre, au mépris du respect des enfants concernés, instrumentalisés par la machine à broyer.

C’est pourquoi l’association « i comme identité » (président : Amédée Piromalli), qui soutient depuis toujours ce pauvre père de famille transformé en justiciable expertisé, a obtenu le soutien de l’association paritaire « APRES » (Saint-Brieuc) , de « l’Alphabet du Respect des Enfants » (Plaintel), du collectif REPARE , et de Bruno lagadec, père résistant ayant été condamné à tort une centaine de fois. La famille de Jérôme le Huec soutient également leur fils et frère, victime résistant pacifiquement et au mépris de sa vie à ces violences institutionnelles banalisées.

I comme identité.

Information judiciaire pour viols en réunion

CRETEIL (AFP) - Une vingtaine de jeunes hommes ont été mis en examen pour viols collectifs, à la suite des plaintes de deux jeunes femmes de Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne), qui affirment avoir été victimes de "tournantes" il y sept ans, a-t-on appris samedi auprès du parquet de Créteil.

Treize ou quatorze personnes ont été écrouées lors de trois vagues d'arrestations opérées ces deux dernières semaines, notamment dans la cité sensible des Larris de Fontenay-sous-Bois, ont précisé le parquet et une source policière.

Ils confirmaient une information parue dans l'édition de samedi du Parisien/Aujourd'hui.

La quasi-totalité des jeunes dénoncés par les plaignantes ont été interpellés, mais certains ont été relâchés faute d'éléments suffisants pesant contre eux, a précisé le parquet.

Une information judicaire a été ouverte au début de l'année après les plaintes de deux jeunes femmes pour des faits commis il y a sept ans.

Selon Le Parisien, elles ont décrit "des files d'attente dans les caves, et des +séances+ se produisant dans différents quartiers la même journée".

Toujours selon ce quotidien, les avocats de personnes mises en cause dénoncent les "déclarations confuses" des accusatrices, et des "incarcérations sur simple dénonciation".

Certains interpellés ont reconnu des relations sexuelles, mais consenties avec des +filles faciles+, précise le journal.

Les derniers déférements remontent à vendredi soir, a indiqué le parquet.

FONTENAY-SOUS-BOIS (AFP) - Après la mise en cause d'une vingtaine de jeunes dans des viols collectifs remontant à 1999, les habitants de la cité des Larris de Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne) mettent en doute la crédibilité des accusatrices et évoquent le spectre d'Outreau.

Dans ce quartier de tours et de petits immeubles collectifs, la quasi-totalité des habitants interrogés se refusent à croire qu'autant de jeunes puissent être impliqués, même si certains estiment les accusations de viols "plausibles".

"Ici tout le monde se connaît, je suis partie en colonie avec ces garçons, ce sont mes amis, ils sont incapables de faire ça", déclare Aude, 22 ans, étudiante en BTS.

Selon elle, l'une des deux accusatrices est "une mendiante, quelqu'un qui n'a pas une vie stable". D'autres parlent de filles "travaillant dans des bars place Clichy", avec des antécédents psychiatriques.

Selon le parquet, l'une des jeunes femmes a bien des problèmes psychiatriques, mais "postérieurs aux viols collectifs", qui se sont étalés sur quelques mois entre la fin 1999 et 2000.

"Si il y a eu viols, on le condamne, mais on ne veut pas qu'il y ait d'arrestations d'innocents", dit Nikodem, 26 ans, responsable d'une association.

Selon le parquet, neuf jeunes hommes ont été incarcérés, et non treize comme l'indiquait la police. Au total une vingtaine de jeunes ont été mis en examen, selon la même source.

D'après le parquet, tous les jeunes mis en cause, dont certains ont été relâchés faute d'éléments à charge suffisant, se connaissaient et avaient comme leurs accusatrices entre 13 et 16 ans au moment des faits. Ils habitaient aux Larris ou dans les quartiers environnants.

"Au total, toute une classe d'âge, 40 à 50 personnes, a été dénoncée", a indiqué Me Philippe Geny Santoni, avocat de deux mis en examen, selon qui une nouvelle vague d'arrestations aura lieu le semaine prochaine.

Certains sont désormais pères de famille, comme le petit frère de Nabil, 28 ans, qui habite désormais dans la ville voisine de Montreuil.

"On fout des vies en l'air".
"Mon frère n'a jamais eu de problèmes avec les filles, ça rappelle Outreau" s'est-il indigné devant plusieurs journalistes.

La première accusatrice a porté plainte fin 2005 pour un viol présumé remontant à 1999, a indiqué le parquet.

Une information judiciaire pour viols en réunion a ensuite été ouverte début 2006.

Selon l'édition de samedi du Parisien/Aujourd'hui, les deux plaignantes ont décrit "des files d'attente dans les caves, et des +séances+ se produisant dans différents quartiers la même journée".

Selon des habitants interrogés par l'AFP, le quartier des Larris n'est plus aujourd'hui le quartier violent qu'il était à l'époque.