November 14, 2007

Une razzia dans les Hauts de Seine ?

Imaginons une histoire avec des tantes maternelles, l'une assistante sociale à l'ASE et l'autre pasteur, de bonnes âmes, qui pensent que leur nièce serait bien mieux en Alsace ou en Lorraine plutôt que dans les Hauts de Seine, avec son père, sa petite soeur, sa belle-mère, ses amis... Un moment, cette enfant se retrouve dans un établissement de l'OSE France, prétendu neutre et tant merveilleux pour les enfants... Une clique de pompiers du social plutôt que des pieds nickelés de l'humanitaire, des exaltés, des sauveurs d'enfants...

C'est la chienlit dans la métropole, rien d'étonnant s'il y a eu bavure sur la scène internationale.




Nouvel Obs n° 2244, page 84




Le Canard du 14 novembre, page 3


- Notre époque -

La réforme judiciaire : des avocats en grève de la faim


DAR ES-SALAAM (AFP) - Les chirurgiens d'un hôpital de Dar es-Salaam se sont emmêlés les scalpels en confondant deux patients prénommés Emmanuel, atteints de pathologies pour le moins éloignées, respectivement une tumeur cérébrale et un genou abîmé.

Le 8 novembre, des chirurgiens de l'hôpital Muhimbili, le plus important de Tanzanie, ont ouvert la boîte crânienne d'Emmanuel Didas, souffrant du genou, tandis qu'Emmanuel Mgaya, victime de migraines, se voyait opérer le genou, rapporte la presse tanzanienne mercredi.

"Nous sommes tous attristés par cet incident et je voudrais dire pardon aux victimes au nom du gouvernement", a déclaré mardi soir le ministre tanzanien de la Santé, David Mwakyusa devant le Parlement.

M. Didas, qui se remet actuellement de son opération du cerveau, était venu à l'hôpital pour son genou, esquinté lors d'une chute de moto.

Les deux chirurgiens ont été sommés de laisser leurs scalpels aux vestiaires et le reste du personnel ayant participé aux deux opérations a été prié de donner des explications écrites circonstanciées de l'incident.

Selon l'association des chirurgiens de Tanzanie, le pays compte actuellement 100 praticiens pour 35 millions d'habitants.


RODEZ, 14 nov 2007 (AFP) - Les avocats de l'Aveyron, réunis en assemblée générale mardi soir, ont voté la grève illimitée pour toute l'activité pénale, afin de protester contre la suppression du pôle de l'instruction à Rodez, a-t-on appris mercredi auprès du bâtonnier de l'ordre.




MONTLUCON (AFP) - "Justice de proximité = liquidation totale" proclame la banderole sur le palais de justice de Montluçon où trois avocats et un greffier ont entamé mardi une grève de la faim pour dénoncer l'"aberration absolue" une éventuelle fermeture du tribunal de grande instance.

"Notre grève de la faim, c'est un cri de désespoir", a expliqué mercredi à l'AFP Me Michel Pradillon, 48 ans, avocat à Montluçon depuis 1983, deux jours avant la venue vendredi de la garde des Sceaux Rachida Dati à Lyon pour présenter sa réforme de la carte judiciaire des régions Auvergne et Rhône-Alpes.

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- Un cri de désespoir -

Tchad : manifestation antifrançaise


Plusieurs centaines de personnes, jeunes pour la plupart, manifestaient aujourd'huidans le centre de N'Djamena, conspuant la France, notamment le président Nicolas Sarkozy, et en jetant des pierres sur des voitures occupées par des Occidentaux.

Source: AFP, le Figaro
Tchad: manifestation antifrançaise

N'DJAMENA (Reuters) - La tentative de l'ONG l'Arche de Zoé d'évacuer des enfants africains en Europe était une opération "écoeurante" à l'origine d'un climat de suspicion qui entrave les activités de l'Onu dans la région, a déclaré mardi le numéro un du Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR).

"Ce qu'ils ont fait était véritablement écoeurant", a dit Craig Johnstone, un ancien diplomate américain en poste depuis avril, lors d'une conférence de presse à N'Djamena.

"Pour le moment, cela a assurément un impact négatif parce que la population locale est devenue très soupçonneuse. Mais je pense qu'à long terme, la situation se calmera et je pense que les choses s'amélioreront assez vite."

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- Pour le moment, cela a assurément un impact négatif -

November 13, 2007

Manifestations du dimanche 18 novembre

Deux manifestations au moins : l'une au départ de République, contre les blocages, l'autre au départ du Trocadéro, pour la libération des otages retenus par les FARC.


dimanche 18 novembre 15h00
à Paris
de la Place de la République
à la Place de la Nation

Grande manifestation
de la société civile
contre les blocages

Plus d'infos sur www.liberte-cherie.com
ou sur libertedetudier.blog.20minutes.fr


Dimanche 18 novembre, à Paris, une grande marche partira à 15H00 du Parvis des Droits de l’Homme (appelé Parvis du Trocadéro) pour rejoindre le Mur de la Paix. La famille d’Ingrid, des personnalités et des élus y prendront part.

Les FARC comme le gouvernement colombien y seront appelés à négocier au plus vite.
Les efforts de la médiation internationale sont inouïs et sans précédent : il faut que la volonté populaire qui les accompagne le soit aussi.

Plus d'infos sur www.ingridbetancourt-idf.com.


PARIS(AFP) - Moins d'un mois après une très forte mobilisation contre la réforme des régimes spéciaux, les agents des secteurs concernés, avec à leur tête les cheminots, entrent à nouveau dès mardi soir dans un conflit qu'ils voudraient plus dur et plus long, sur fond de bataille de communication.

N'DJAMENA (AFP) - Les avocats des six Français et de trois Tchadiens incarcérés à N'Djamena dans le cadre de l'affaire de l'Arche de Zoé n'avaient pas reçu mardi soir de réponse du juge d'instruction à leur requête de remise en liberté de leurs clients, ont-ils indiqué à l'AFP.

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- Des conflits sur fond de bataille de communication -

José Bové, un cas entre les mains de Rachida Dati


PARIS (Reuters), Arche de Zoé, le 30 octobre - En déplacement en Corse, le président Nicolas Sarkozy a déclaré, sans plus de précisions, que les autorités françaises tenteraient "de trouver des accords pour que personne dans cette affaire ne perde la face".

Les syndicats ont peur de perdre la bataille de l'opinion
LE MONDE | 13.11.07 | Extrait

Les syndicats risquent gros dans les prochains jours. Le succès des grèves du mercredi 14 novembre pourrait bien se transformer en cadeau empoisonné. Que feront-ils de cette éventuelle réussite si le gouvernement, comme il n'a cessé de le répéter, ne change rien à sa réforme des régimes spéciaux de retraite ?

Grèves du 14 novembre : l'épreuve de force reprend entre le gouvernement et les syndicats
LEMONDE.FR | 13.11.07

Le président de la République comme les syndicats jouent leur crédibilité dans la bataille de la réforme des régimes spéciaux de retraites. Le trafic devrait être très perturbé sur les réseaux SNCF et RATP.


Politique, OGM.
José Bové devrait éviter la prison

mardi 13 novembre 2007 | Le Parisien, extrait

L'entourage de l'ancien candidat à l'élection présidentielle (1,32 % des voix) ne cesse de mettre en avant cette « situation paradoxale ». Pour Olivier Keller, chargé des OGM au sein de la Confédération paysanne, « on ne peut pas condamner des gens qui ont eu raison trop tôt ». François Roux, l'avocat de José Bové, renchérit en expliquant que « cela n'a aucun sens de l'emprisonner aujourd'hui ».

« Son cas est entre les mains de Rachida Dati »


Reçu vendredi par Nathalie Kosciusko-Morizet pour parler, justement, des OGM, José Bové a fait part à la secrétaire d'Etat à l'Ecologie de sa « situation singulière ». Hier, il a demandé « une sorte de paix des braves » entre pro et anti-OGM. L'entourage de José Bové souligne combien il « serait désagréable » pour lui de retourner en prison, tout en disant qu'il était prêt à l'assumer. L'altermondialiste avait déjà été incarcéré en juin 2003. Aujourd'hui, il met la pression sur le gouvernement et surtout sur la garde des Sceaux. « Plus que jamais, son cas est entre les mains de Rachida Dati », a confié François Roux. « Le 10 décembre, on connaîtra la position du procureur de la République, donc de la ministre de la Justice », a-t-il précisé.


- Pourvu que personne ne perde la face ? -

Carte judiciaire : grève de la faim

Le bâtonnier de l'ordre des avocats de Montluçon (Allier) a décidé d'observer une grève de la faim illimitée pour protester contre la réforme de la carte judiciaire et demander le maintien du tribunal de sa ville.

"C'est une décision réfléchie et non corporatiste. Joseph Roudillon ne s'alimentera pas dans le courant de cet après-midi et ira jusqu'au bout", a indiqué Me Valérie Daffy, porte-parole du bâtonnier.


La garde des Sceaux, Rachida Dati, est attendue samedi à Lyon pour présenter son projet de schéma d'organisation des cours d'appel de Lyon et de Riom (Puy-de-Dôme).

Agé de 40 ans et père de quatre enfants, M. Roudillon sera accompagné dans son mouvement par deux avocats du barreau de Montluçon, dont Me Michel Pradillon, 48 ans, lui-même ancien bâtonnier, et d'un greffier du tribunal de commerce.

Les grévistes de la faim seront suivis par des médecins et s'installeront dans les locaux de l'Ordre dans l'enceinte du tribunal de la ville, où des avocats protestataires ont décidé de passer cette nuit avec du personnel de justice.

Source : AFP, le Figaro
Carte judiciaire : grève de la faim

Un jeune homme de 18 ans a été abattu à Brooklyn, un quartier de New York, hier soir par la police qui croyait qu'il était armé alors qu'il tenait à la main une brosse à cheveux, rapporte la presse.

Khiel Coppin venait d'avoir une altercation violente avec sa mère, qui avait appelé la police à l'aide, précise le New York Times. Pendant qu'elle téléphonait la police entendait son fils crier qu'il était armé et qu'il allait la tuer, ajoute le quotidien.

Arrivés sur place, les policiers sont entrés dans l'appartement. Le jeune a alors sauté par la fenêtre située au rez-de-chaussée, tenant un objet à la main, et s'est retrouvé face à d'autres policiers qui l'ont alors criblé de balles.

Grièvement blessé par une vingtaine de projectiles, le jeune est tombé à terre où des menottes lui ont été passées avant son transport à l'hôpital, où il est décédé peu après, a précisé la chaîne de télévision New York One.

Quand la fusillade s'est arrêtée, les forces de l'ordre se sont rendues compte que l'arme était en fait une brosse à cheveux. Deux témoins ont raconté au New York Times avoir entendu un des policiers crier à ses collègues d'arrêter de tirer, en vain.

Source : AFP, le Figaro
La police abat un jeune armé d'une brosse


- L'arme était en fait une brosse à cheveux -

La première victime, c'est la France, selon Rama Yade

PARIS (AP) - "La première victime", dans l'affaire de l'Arche de Zoé, "c'est la France", a déploré mardi Rama Yade, regrettant que l"image de la France ait été "mise en cause" après l'arrestation au Tchad des humanitaires français.

"On commence à présenter les membres de cette Arche de Zoé comme des victimes, alors que pour moi, la première victime, c'est la France", a estimé la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme, interrogée sur RFI.

"Je ne supporte pas que l'image de notre pays soit mise en cause, alors que nous sommes en matière humanitaire les plus actifs" a-t-elle ajouté
, précisant que la France allait demander au Tchad et au Soudan de "faire en sorte que les ONG continuent de travailler" dans de bonnes conditions.

"C'est notre politique humanitaire à l'étranger qui est éclaboussée", a insisté la secrétaire d'Etat, estimant que lorsqu'une ONG travaille à l'étranger, leurs membres "engagent aussi (...) l'image de notre pays".

Rama Yade a invité les organisations non-gouvernementales à une réflexion profonde sur le contrôle de leur action et sur la "responsabilité individuelle" de leurs membres. Elle a plaidé pour que des "leçons" soient tirées de cette affaire en posant des "questions éthiques" sur le travail des ONG.

Elle les a invitées à débattre, car il n'y a pas, selon elle, de "consensus" sur le sujet, expliquant qu'il fallait que les ONG "choisissent qu'on (les) contrôle plus" ou bien "qu'on les laisse libres, mais qu'elles se dotent d'une charte déontologique plus solide".


La secrétaire d'Etat s'est refusée à donner un délai précis pour le retour de Français mis en examen au Tchad. "Le but, c'est que les Français soient ramenés en France, avant le jugement pour être jugés en France, ou bien après (un jugement au Tchad). C'est la coopération des juges qui le décidera", a-t-elle répété, soulignant que cette "histoire très compliquée", mettait "en jeu beaucoup d'éléments, diplomatiques, politiques, judiciaires".

ARCHE DE ZOE
Le pilote belge dénonce «la lâcheté de certains politiciens français»
mardi 13 novembre 2007, 13h00 | leparisien.fr

Le pilote belge Jacques Wilmart, impliqué dans l'opération controversée de l'association l'Arche de Zoé et hospitalisé à Bruxelles depuis sa libération, s'est déclaré mardi «scandalisé» par «la lâcheté de certains politiciens français».

«Je suis beaucoup plus scandalisé par la lâcheté de certains politiciens français que par l'attitude des autorités du Tchad», a-t-il déclaré dans un entretien paru mardi dans le quotidien belge Le Soir, sans préciser cependant ses griefs exacts, ni qui il visait.

Quant aux Tchadiens, en revanche, «ils estiment qu'il y a eu une action illégale sur leur territoire, c'est un Etat souverain.

Je n'ai rien à redire de la justice tchadienne», a-t-il dit.

Le pilote âgé de 75 ans, rapatrié samedi en Belgique à la suite d'un malaise, avait cependant affirmé dimanche que les Tchadiens semblaient «parfaitement au courant» de l'opération.

Evoquant l'état d'esprit des six Français toujours détenus au Tchad, M. Wilmart a souligné: «ils sont bien conscients de la gravité de leur dossier. J'ai vu des scènes d'émotion, de doutes. Il y avait une petite infirmière qui m'a avoué être épuisée, prête à craquer».

«Certains sont vraiment des innocents qu'on a traînés dans la boue. Je peux simplement ajouter que j'ai été témoin d'un immense dévouement, d'une grande tendresse accordée à ces enfants. Ces gens avaient un seul idéal: sauver des enfants. Je ne supporte pas qu'on les traîne dans l'infamie».


Arrêté le 28 octobre à N'Djamena, le pilote belge avait été remis en liberté provisoire vendredi par le juge d'instruction.

Il reste formellement inculpé au Tchad, même si son avocat espère qu'il bénéficiera d'un non-lieu.

Il avait acheminé une partie des 103 enfants de la frontière tchado-soudanaise à Abéché, dans l'est du Tchad, d'où l'organisation l'Arche de Zoé entendait ensuite les transporter en France.


MADRID (Reuters) - Agustin Rey, le pilote espagnol arrêté le mois dernier au Tchad dans le cadre de l'affaire de "l'Arche de Zoé", estime que les membres français de l'association qui ont planifié l'opération sont des idéalistes qui auraient fait n'importe quoi pour évacuer les enfants hors du pays.

"Je ne pense pas qu'ils regrettent ce qu'ils ont fait, je pense qu'ils sont des idéalistes pour qui la fin justifie les moyens", a déclaré le pilote
, libéré vendredi par les autorités tchadiennes après une détention de seize jours.

Lors d'une conférence de presse, Rey a réaffirmé son innocence et celle des hôtesses de l'air et du steward espagnol, arrêtés en même temps que les membres de l'Arche de Zoé, accusés d'avoir voulu exfiltrer illégalement du Tchad 103 enfants présentés comme des orphelins du Darfour.

"Nous avons juste effectué un vol pour lequel nous avions tous les documents légaux et toutes les garanties nécessaires, et si le gouvernement tchadien se dit trompé, nous avons nous aussi été trompés, et tout le monde a été trompé", a-t-il déclaré.

"Evidemment, c'est un crime monstrueux que de vouloir enlever des enfants", a-t-il ajouté.


Ne restent en détention au Tchad que les six membres français de l'Arche de Zoé. Inculpés d'enlèvement et d'escroquerie, ils sont passibles de vingt ans de travaux forcés. Les dix Européens libérés restent en principe inculpés de complicité.

L'affaire a suscité des réactions de colère au Tchad et dans d'autres pays d'Afrique, où beaucoup contestent l'attitude de certaines organisations caritatives occidentales.


La Cour européenne des droits de l'homme a condamné aujourd'hui la République tchèque pour traitement discriminatoire à l'égard de 18 ressortissants tchèques d'origine rom placés dans des écoles pour handicapés mentaux en raison de leur origine.

Par treize voix contre quatre, la Cour a conclu à la violation de l'article 14 (interdiction de la discrimination) de la Convention européenne des droits de l'homme et alloué un total de 14.000 euros pour dommage moral, frais et dépens à chacun des requérants.

Entre 1996 et 1999, les 18 enfants "ont été placés dans des écoles spéciales destinées aux enfants atteints de déficiences intellectuelles et ne pouvant pas suivre un cursus scolaire ordinaire", souligne la CEDH.

Quatorze des requérants ont demandé en vain à l'administration des écoles de réexaminer leur situation. Douze d'entre eux ont saisi la Cour constitutionnelle, estimant que leur placement dans des écoles spéciales "s'analysait en une pratique générale créant une ségrégation et une discrimination raciale", ajoute la CEDH.

Source : AFP, le Figaro
La CEDH condamne la République tchèque


- Plus de contrôles ou une charte de déontologie plus solide -

November 12, 2007

Des magistrats tchadiens manifestent contre les « pressions » exercées par Nicolas Sarkozy




De source cartoons.courrierinternational.com


N'DJAMENA (AFP) - La justice tchadienne devrait statuer mardi sur une requête de remise en liberté des six membres français de l'association L'Arche de Zoé, inculpés au Tchad d'enlèvements de mineurs pour avoir tenté d'emmener 103 enfants en France, a indiqué lundi une source judiciaire.

Le juge d'instruction en charge de l'affaire "devrait statuer au plus tard demain", mardi, sur la requête déposée par l'avocat des six Français, Me Abdou Lamia, a déclaré cette source à l'AFP à N'Djamena.

Il devrait se prononcer en même temps sur une demande similaire déposée par Me Jean-Bernard Padaré pour trois des quatre responsables tchadiens de la ville de Tiné, à la frontière tchado-soudanaise, également inculpés dans cette affaire, a ajouté la même source.

Selon une autre source judiciaire, le procureur de la République a transmis lundi soir ses réquisitions sur ces requêtes au juge d'instruction.

Onze des 21 inculpés dans cette affaire qui a éclaté le 25 octobre ont déjà été remis en liberté. Tous - trois journalistes français, sept membres espagnols de l'équipage d'un avion devant emmener les enfants d'Abéché (est du Tchad) en France et un pilote belge les ayant convoyés de la frontière à Abéché - ont pu regagner leurs pays respectifs mais restent inculpés.

L'Arche de Zoé a tenté d'emmener en France 103 enfants originaires de la zone frontalière en les présentant comme des orphelins du Darfour (région de l'ouest du Soudan ravagée par la guerre civile) nécessitant une évacuation sanitaire.




Extrait du 20h de France 2 du 11 au soir



N'DJAMENA (AP) - Après avoir dénoncé vendredi des "pressions" politiques dans le traitement de l'affaire Arche de Zoé, une centaine de magistrats tchadiens ont manifesté lundi matin au palais de justice de N'Djamena pour exprimer leur mécontentement.

Vêtus de leurs toges, ils ont marché dans la cour du palais de justice pour, disent-ils, "protester contre la pression qu'ils ont subie dans le traitement du dossier de l'affaire Arche de Zoé lors de l'arrivée du président français Nicolas Sarkozy, et qui a abouti à la libération des journalistes français et des hôtesses de l'air espagnoles". Ils voulaient dénoncer également "les récentes déclarations du président français à vouloir juger les membres de l'association Children Rescue (nom de l'Arche de Zoé au Tchad, NDLR) en France".

"Il faut que la justice tchadienne soit respectée par les nationaux tout comme les étrangers parce qu'elle a été bafouée", expliquait le président du syndicat des magistrats tchadiens, Abdoulaye Cheikh. "Il ne faut pas que les chefs d'Etats, même s'il est de la France, viennent bafouer notre honneur, la justice tchadienne et le peuple tchadien dans une affaire aussi scandaleuse que celle de l'enlèvement de 103 enfants par l'association française Children Rescue".

Six Français membres de l'association sont toujours détenus au Tchad pour une tentative présumée pour évacuer vers la France une centaine d'enfants présentés comme des orphelins du Darfour. AP





Extrait du 13h de France 2



ONU : Dick Marty contre les listes noires

Le système de listes noires de l'Onu et de l'UE illustre un glissement dangereux des démocraties occidentales vers l'arbitraire dans la lutte antiterroriste, et envoie un "message dévastateur" au reste du monde, selon le rapporteur du Conseil de l'Europe Dick Marty.

"Au nom de la guerre au terrorisme, de plus en plus, l'exécutif est en train de fortement limiter la sphère de compétence du pouvoir judiciaire", a souligné Dick Marty lors d'une conférence de presse.

"Cela sous-entend, et c'est un message dévastateur, que les droits fondamentaux, la prééminence du droit, les droits de l'Homme (...) valent seulement pour le beau temps, et qu'en cas de crise tout cela ne vaut plus", a-t-il ajouté.


Source : AFP, le Figaro


- « Le gentil humanitaire va venir te chercher » -

L’alcool agit souvent comme moteur des violences conjugales


L'Insee livre lundi sa version revue et corrigée du taux de chômage20minutes.fr

PARIS (AP), extrait - Un des six ressortissants français incarcérés au Tchad dans l'affaire de l'Arche de Zoé, une infirmière, a été hospitalisée dimanche à la base militaire française de N'Djamena suite à une tentative de suicide, a-t-on appris de source judiciaire française. La jeune femme est "tirée d'affaire", précise-t-on de même source.

L'infirmière, a-t-on expliqué à l'Associated Press, "a absorbé des médicaments trouvés sur place".
Une autre source française a confirmé que son état n'inspirait pas d'inquiétude, sans préciser la cause de l'hospitalisation.

L'état-major des armées a de son côté indiqué qu'une "jeune femme de Children Rescue (le nom de l'Arche de Zoé au Tchad, NDLR) qui était en prison tchadienne a été hospitalisée sur la base militaire française de N'Djamena dans l'après-midi". L'état-major des armées n'a pas fourni de plus amples précisions.

Au rapport
Toujours plus d’enfants en détresse
Libé, le 12/11/07

L’an dernier, 98 000 enfants ont été déclarés «en danger». Soit 1 000 de plus que l’an passé. C’est ce que révèle l’Odas (l’Observatoire national de l’action sociale décentralisée) dans l’étude annuelle qu’il présente aujourd’hui. Repérés en difficulté, ces enfants ont été orientés vers la protection administrative ou judiciaire de l’enfance. En moins de dix ans, c’est une augmentation de 18 %. En 2006, parmi les enfants «en danger», on trouve davantage d’adolescents et de préadolescents. Mais les moins de 6 ans pèsent tout de même près de 30 %. Et, jusqu’à 15 ans, on compte plus de garçons signalés que de filles.

Les enfants dits «à risque» représentent 80 % des jeunes «en danger» . Ils ne sont pas considérés comme maltraités, mais leurs conditions d’existence risquent de compromettre leur santé psychologique et leur éducation. En 2006, ils sont 2 000 de plus que l’année précédente.

Pour près d’un jeune sur deux, les carences parentales ont des retombées sur la scolarisation et la socialisation (non-respect des règles de la vie en société, pratiques addictives). «Il apparaît donc bien urgent de doubler l’amélioration de nos réponses individuelles à l’enfance en danger par la construction d’un projet social global pour soutenir et accompagner les familles en difficulté», estime l’Odas.

Les 20 % restant sont des enfants «maltraités». En 2006, le chiffre diminue de 5 %. Pas de quoi franchement se réjouir, puisqu’entre 1998 et 2006 le poids des violences psychologiques a doublé. Celles-ci représentent 44 % des situations, avec les négligences lourdes. Dans le même temps, le nombre d’enfants pris en charge au titre de la protection de l’enfance évolue peu (quatre fois moins que les signalements recensés sur la même période). Selon l’Odas, ce décalage met en lumière le phénomène des signalements dits «itératifs» (transmis plusieurs années de suite pour le même enfant), mais qui n’ont pas abouti à une prise en charge.

Trois fois sur quatre, les difficultés intrafamiliales sont à l’origine du signalement. Dans près de la moitié des cas, ce sont des carences éducatives parentales. Ensuite viennent les conflits de couple ; 10 400 enfants sont concernés par les violences conjugales. L’an dernier, la part de la précarité économique était en nette hausse. Entre 2005 et 2006, les enfants qui en étaient victimes sont passés de 12 600 à 16 100 (16 % des signalements).


La violence familiale explosePlus de 300 000 femmes vivent avec un conjoint violent
Le Figaro, le 12/11/07

L’Observatoire national de la délinquance estime à 820 000 le nombre de victimes de violences physiques commises par un membre du foyer.

Près de la moitié des violences physiques sont commises au sein des familles.
Tel est l’un des principaux enseignements de l’enquête de l’Observatoire national de la délinquance (OND), dont le rapport annuel est publié aujourd’hui par son président, Alain Bauer. Selon les estimations de l’OND, on compte 820 000 victimes (majeurs ou mineurs) de violences physiques commises par une personne vivant avec elles et 930 000 victimes de violences commises hors du foyer. Au total, environ 5 % de la population française de 18 à 60 ans, soit 1,7 million de personnes, ont subi au moins un acte de violence ces deux dernières années. Un chiffre quatre fois supérieur aux 400 000 plaintes enregistrées par les parquets.

Parmi ces actes, le phénomène des violences conju­gales reste une préoccupation majeure. Ainsi 330 000 femmes déclarent vivre avec un compagnon qui a porté la main sur elles au cours des deux dernières années. Dans ces affaires, l’alcool agit souvent comme moteur des violences conjugales.
Ainsi, selon Étienne Apaire, président de la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt), les dossiers judiciaires montrent qu’«un auteur sur trois a bu lors des faits». Et, quand l’agression se déroule en dehors du couple, la femme est victime d’un ex-conjoint dans 32 % des cas.

D’inquiétants chiffres de viols

Pour recueillir ces confidences, les enquêteurs de l’OND et de l’Insee ont interrogé un large panel de 11200 personnes. Ils se sont arrangés pour que les réponses ne soient pas influencées par la présence du conjoint au domicile de la personne sondée. Non sans raison : un quart des femmes interrogées leur ont avoué qu’elles n’avaient jamais parlé à quiconque des violences subies avant l’enquête.

Les coups ne sont pas seuls en cause. Plus de 200 000 femmes déclarent avoir subi un viol ou une tentative en 2005 et 2006. «Les violences sexuelles au sein du ménage sont bien plus souvent des viols qu’en dehors», explique Cyril Rizk, statisticien à l’OND. Ce tableau inquiétant bat en brèche les analyses de certains criminologues, qui considéraient que la baisse des violences sexuelles dans la statistique officielle traduisait sans doute un épuisement du stock d’affaires non révélées. C’est tout le contraire. Selon l’enquête, seulement 5 % des victimes ayant subi des violences physiques ou sexuelles dont l’auteur est le conjoint ont déposé plainte. En outre, 92 % de ces actes n’ont fait l’objet d’aucun signalement à la police ou à la gendarmerie.


- Seul 20% sont des enfants « maltraités » -

November 10, 2007

Affaire d'« adoption - kidnapping » d'enfants tchadiens : des zones d'ombre persistent


Les enfants sont de plus
en plus l’enjeu du divorce

Le Figaro, le 8/11/07

Importée des États-Unis, la notion d’«aliénation parentale» vient d’apparaître dans les jugements.

Trois ans après son vote, en 2004, la loi sur le divorce, qui a cherché à pacifier les procédures en les simplifiant, n’a pas réussi à enrayer l’une des conséquences les plus redoutables de la séparation d’un couple : l’instrumentalisation des enfants.
Au contraire, expliquent les professionnels. «Aujourd’hui, on n’a plus besoin d’énumérer les fautes de son conjoint dans la procédure, mais, pour autant, beaucoup de divorces n’ont de pacifié que le nom, explique Marc Juston, juge aux affaires familiales à Tarascon. En fait, le problème reste entier dans la tête des parents et la guerre se mène ensuite sur le terrain des enfants.» «Si l’on se dispute moins autour des questions matérielles, c’est souvent sur les enfants que rejaillit le conflit», ajoute Élodie Mulon, avocate à Paris.





Samedi 10 Novembre 2007
Zoé: La Défense mise de côté
LeJDD.fr

Affaire Arche de Zoé, suite. Alors que l'équipage espagnol et le pilote belge ont été libérés vendredi, marquant ainsi une avancée certaine du dossier, des zones d'ombre persistent toujours dans cette affaire d'"adoption-kidnapping" d'enfants tchadiens. Selon le quotidien Libération de samedi, le cabinet de Rama Yade, secrétaire d'Etat particulièrement impliquée dans ce dossier, aurait en effet omis d'avertir le ministère de la Défense des activités de l'ONG, alors que six autres ministères l'auraient été. L'armée française présente au Tchad avait pourtant porté assistance, ou du moins toléré, les activités de l'Arche de Zoé.

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- Les enfants sont de plus en plus l’enjeu -

November 9, 2007

Les ONG condamnent l'Arche de Zoé


La France accusée à l'ONU de "légitimer le racisme"
LE MONDE | 09.11.07

Le rapporteur spécial chargé du racisme dénonce le discours de Dakar de Nicolas Sarkozy et les tests ADN pour le regroupement familial.


L'Humanité, Société
Article paru le 8 novembre 2007, extraits
Une condamnation sans appel • 36 ONG internationales jugent l’action entreprise par l’Arche de Zoé.

Une quarantaine d’ONG internationales travaillant au Darfour ont condamné, hier, les activités de l’association française l’Arche de Zoé, accusée d’avoir tenté d’évacuer vers la France 103 enfants présentés comme des orphelins de cette région de l’ouest du Soudan. (...) « Les ONG travaillant au Darfour sont totalement engagées à oeuvrer conformément aux principes humanitaires et aux normes internationales et aux droits de l’homme pour assurer que le travail humanitaire soit neutre et impartial. Le respect des droits des enfants, des personnes et des familles est le but de notre travail », affirment les ONG qui soulignent que, « à présent, 85 % de l’aide humanitaire livrée au Darfour provient des ONG internationales ».

15h44, le Figaro.
Les ONG condamnent l'Arche de Zoé

Les ONG internationales présentes au Darfour (Soudan) ont "condamné" aujourd'hui dans un communiqué commun la tentative de l'Arche de Zoé de "sortir des enfants du Tchad", assurant qu'elles mêmes respectaient les "principes humanitaires" et les droits des enfants.

"Les organisations non gouvernementales internationales travaillant au Darfour condamnent la récente tentative d'une organisation de retirer des enfants du Tchad", a dénoncé ce communiqué signé notamment par Terre des Hommes, Oxfam, Save the Children et Action contre la Faim.

Assurant que l'action de l'Arche de Zoé n'était pas "représentative" du travail des ONG internationales au Darfour ou au Tchad, elles ont souligné qu'elles étaient "engagées à travailler dans le respect des principes humanitaires, des règles internationales et des droits de l'Homme".

"Notre travail respecte les droits des enfants, des individus et des familles".

17h12, le Figaro, extrait.
Zoé : l'enquête élargie à Girjet

... "Est-ce en connaissance de cause, malgré l'immoralité des actions de l'Arche de Zoé, que la compagnie a accepté de conclure un contrat de transport, ou dans l'ignorance?", s'est-il interrogé.

"Il y a une commission rogatoire qui ira peut-être en Espagne pour essayer de savoir un peu plus comment cette compagnie a pu contracter avec une ONG aussi peu fréquentable", a encore ajouté l'avocat.

"Tel que c'est parti, je pense que l'information judiciaire ne va pas être clôturée rapidement, car le juge veut l'étendre à la compagnie espagnole".

Article paru
le 8 novembre 2007
L'Humanité, Société
« Un manque de modestie et un ethnocentrisme absolu » • Marie-Rose Moro est spécialiste de psychiatrie transculturelle à l’hôpital Avicennes, à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Entretien.

Comment réagissez-vous à l’intention de l’Arche de Zoé de faire venir des enfants en France, « pour les sauver d’une mort certaine » ?

Marie-Rose Moro. L’idée d’aller chercher des enfants confrontés à des situations de guerre pour les sortir de leur pays, de manière transitoire ou définitive est une démarche pour laquelle je suis extrêmement réservée. C’est pourtant une idée qui ressurgit régulièrement. Nous parlons d’enfants rendus particulièrement vulnérables par un événement collectif, une catastrophe naturelle, une guerre. Ces enfants subissent les effets directs de cette guerre, en perdant une partie de leur famille, leur maison… Au nom de bons sentiments, même si c’est pour « les sauver de la mort », on leur inflige une séparation, irréversible ou non, qui ne tient pas compte de leurs autres attachements. Les adultes sont très sensibles à l’idée de vouloir protéger un enfant, mais les enfants, quand on les enlève de leur milieu, ressentent qu’on les sépare de ce qu’il leur reste. De plus, en Afrique et ailleurs, un enfant, même s’il a perdu son père et sa mère, a, selon notre jargon, des affiliations : une grand-mère, un oncle, une cousine, un parrain, une marraine. Et quand les enfants ont tout perdu, ils s’attachent à des lieux, des rituels, des habitudes. Tout ce qui fait la quotidienneté, un rythme de vie. Ici, nous faisons attention à tous ces éléments pour nos enfants. Mais quand il s’agit d’enfants d’ailleurs, on considère qu’on peut aller les chercher, sans avoir une bonne représentation de ce qui fait leur contexte.

Comment expliquez-vous cette différence d’appréciation entre un enfant d’ici et un enfant de là-bas ?

Marie-Rose Moro. J’ai du mal à croire à de la naïveté quand on ne considère pas les règles sociales et juridiques qui encadrent tout enfant. Je pense que c’est une sorte de prise de pouvoir. Chacun d’entre nous, ici, veut croire qu’il sait de manière absolue ce qui est nécessaire pour un enfant, ce dont il a besoin pour grandir, être protégé… On le croit d’autant plus quand cet enfant vient d’ailleurs. C’est une sorte d’ethnocentrisme absolu. Et une forme de racisme. Pendant la colonisation, les pensées étaient aussi basées sur l’idée de sauver des enfants, de sauver des vies, d’apporter le savoir, au détriment d’autres organisations. C’est un manque de modestie totale. Imaginons que cela se passe mal avec tel enfant, parce qu’il est triste, parce qu’il ne s’adapte pas, qu’il veut retourner voir sa mère, qu’est-ce qu’on fait de lui, on le confie aux services sociaux ? C’est notre désir, notre savoir et notre pouvoir qui sont mis en avant.

Entretien réalisé par M. D.

17h55, le Figaro, extrait.
Tchad : Madrid veut aider les enfants

Le ministre espagnol des Affaires étrangères a remercié vendredi le président tchadien Idriss Déby pour la libération de trois Espagnols inculpés au Tchad dans l'affaire de l'Arche de Zoé et proposé que son pays finance l'éducation des 103 enfants que l'association voulait transporter en France.

Au cours d'une conférence de presse à Santiago, Miguel Angel Moratinos a remercié "les autorités tchadiennes et en particulier le président Deby pour la manière avec laquelle cette affaire a été menée (...) permettant ainsi à nos compatriotes de rentrer chez eux".

Selon le ministre, le gouvernement espagnol a proposé de financer l'éducation des 103 enfants que l'association française voulait exfiltrer par avion vers la France, en signe de remerciement.


Siemens s'enfonce dans les scandales de corruption
LE MONDE | 09.11.07 | Extrait

Il faudra sans doute encore du temps à Siemens avant de pouvoir tirer un trait sur le scandale de corruption qui l'affecte depuis bientôt un an. Le conglomérat allemand a annoncé, jeudi 8 novembre, avoir découvert dans ses comptes de 2001 à 2006 de nouveaux paiements douteux de l'ordre de 857 millions d'euros.


PARIS (AFP) - La secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme, Rama Yade, sera auditionnée mardi par la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée dans l'affaire de l'Arche de Zoé, selon l'agenda hebdomadaire de l'Assemblée nationale publié vendredi.

Mme Yade sera auditionnée à 17H30 "sur les activités au Tchad de l'organisation Arche de Zoé", précise l'agenda. Cette audition ne sera pas ouverte à la presse.

La secrétaire d'Etat avait accompagné le président Nicolas Sarkozy lors de son déplacement à N'Djamena pour la libération de trois journalistes français et des quatre hôtesses espagnoles dimanche 4 novembre et est montée, pour le gouvernement, en première ligne sur cette affaire.


RadioCanada, 7/11/07, extrait

Après les jouets contenant une quantité excessive de plomb dans la peinture, d'autres jouets fabriqués en Chine sont retirés du marché, car ils peuvent causer des problèmes sérieux pour la santé.

Cette fois, il s'agit des jouets appelés Aqua Dots. Les billes qu'ils contiennent, si elles sont avalées, peuvent dégager une substance chimique s'apparentant au GHB, communément appelé « drogue du viol ».


- La France accusée à l'ONU -

Outreau saison 2 : un acquittement, 5 condamnations


Un acquittement, cinq condamnations : « Outreau bis » n’est peut-être pas fini…
La Voix du Nord - Vendredi 9/11/07, extraits

Un acquittement et des peines de deux à six ans de prison. Le verdict du procès en appel de l’« autre » affaire d’Outreau, où trois frères et trois soeurs étaient poursuivis pour agressions sexuelles sur leurs enfants et corruption de mineurs, s’il contente la partie civile, a fait bondir les avocats du banc de la défense. Qui envisagent un pourvoi en cassation.

... Des condamnations lourdes quand on se souvient qu’en première instance, devant la cour d’assises du Pas-de-Calais, les six accusés avaient été condamnés à deux ans de prison pour corruption de mineurs et acquittés pour les viols et les agressions sexuelles. « Il est normal que les peines soient plus lourdes puisque les agressions sexuelles n’avaient pas été retenues à Saint-Omer », a estimé Me Didier Leick, pour la partie civile.

Un verdict qu’il a estimé « lisible, vu la complexité du dossier. » Les peines ont également dû satisfaire Jessica (1), l’un des quatre enfants dont les accusations ont été retenues, et qui avait pris place, hier soir, sur les bancs de la cour d’assises.

DOUAI (Reuters) - La cour d'assises du Nord a condamné jeudi en appel cinq accusés à des peines allant jusqu'à six ans de prison et a prononcé un acquittement dans la "deuxième affaire d'Outreau".

Les accusés répondaient d'agressions sexuelles survenues à Outreau (Pas-de-Calais) au même moment que le fiasco judiciaire du même nom.


Trois frères et leurs compagnes, trois soeurs, étaient poursuivis pour agressions sexuelles et corruption de mineurs à l'encontre de 4 de leurs 11 enfants.

L'une des femmes a été acquittée, deux hommes condamnés à 6 ans de prison, une femme et un autre homme à 4 ans de prison et la dernière femme à deux ans de prison.

Les condamnés, qui comparaissaient libres à l'audience, n'ont pas été placés sous mandat de dépôt.

L'avocat général, Dominique Tailhardat, avait requis six ans de prison à l'encontre des trois frères et cinq ans envers les trois soeurs en affirmant qu'il fallait "écouter la parole des enfants".

Les avocats des accusés avaient demandé en bloc un acquittement total.

"Je ne comprends pas, j'ai rien fait à mes enfants" a réagi après le verdict l'un des pères de famille, Patrick.

Me Franck Berton, l'avocat de l'une des femmes condamnées à deux années de prison a dénoncé à l'issue du verdict des condamnations "totalement illisibles".


Cette affaire et ce procès ont vite été baptisés "la deuxième affaire d'Outreau" tant les ressemblances avec le fiasco judiciaire de l'affaire d'Outreau - même lieu, même période, mêmes experts, parole d'enfants traumatisés comme seule accusation - sont frappantes.

En première instance, la cours d'assises du Pas-de-Calais avait condamné en avril 2006 les six accusés à deux ans de prison pour "corruption de mineurs" mais avait abandonné les poursuites pour les 35 viols.

Les faits de viols n'ont pas été retenus en appel et les accusés ont comparu depuis le 22 octobre pour des agressions sexuelles et corruption de mineurs sur 4 de leur 11 enfants et non plus sur les 11 comme lors du premier procès.


Les six accusés ont comparu libres en appel après avoir déjà effectué de 32 à 34 mois de détention pendant l'enquête


- Pas de poursuites pour les 35 viols -

November 8, 2007

Une seconde affaire ? Y a-t-il des règles ?

Un billet de train du 17 septembre porte les mentions « voiture 15 » et « place 74 » ce qui serait une « preuve » démontrant que 74 enfants avaient déjà été acheminés en France du Tchad... De nouvelles investiguations sont en cours.

Dans les JT nous apprennions que « le traducteur » de l'Arche de Zoé pourrait être tenu pour responsable de l'enlèvement des enfants « tchadiens ». Nous apprennions également qu'en matière d'humanitaire, il n'y a pas de contrôles, pas de labels. « Créer une ONG, c'est simple comme une déclaration en préfecture, il suffit de constituer une association loi 1901. C'est pourquoi, dans le monde, il existe une myriade d'organisations humanitaires, certaines plus serieuses que d'autres. »

L'audition d'Eric Breteau par la police française
NOUVELOBS.COM | 08.11.2007




Un avis de Marc Garmirian • Europe 1, 5/11/07


Le Congo suspend les adoptions internationales
NOUVELOBS.COM | 02.11.2007
Le gouvernement entend également vérifier la situation de 17 enfants congolais récemment adoptés par des familles espagnoles.

N'DJAMENA (AFP) - "Nous avons déposé une requête pour requalifier les faits de crime en délit, si tant est qu'il y ait eu une infraction, ce que nous contestons", a affirmé Me Mario Stasi au palais de justice de la capitale tchadienne.

Arche de Zoé : les avocats des Français embarrassés par Sarkozy • Afrik.com • Le président de l’Union Africaine, Alpha Oumar Konaré, [a] pour sa part indiqué, mercredi, qu’il était « indispensable que le dossier de "l’affaire de l’Arche de Zoé" soit traité dans le respect de la souveraineté du Tchad et des institutions tchadiennes, conformément aussi aux respects des droits de l’homme et de l’Etat de droit. (…) L’Afrique ne saurait être la terre des sans-loi et du non-droit, la terre de toutes les aventures et de tous les aventuriers, la terre de nouveaux messies. »

N'DJAMENA (AFP) - Les membres de l'Arche de Zoé se sont défendus, selon leurs avocats, en expliquant avoir voulu sauver des "orphelins du Darfour", région soudanaise limitrophe du Tchad en proie à une guerre civile.

"Comme ils ne connaissaient pas les langues locales (de l'est du Tchad), ils se sont servis d'interprètes locaux qu'ils ont envoyé voir des chefs de village de l'autre côté (de la frontière tchado-soudanaise)" pour ramener ces enfants, a affirmé à l'AFP Me Abdou Lamia.


4,6 millions d’enfants meurent avant l’âge de cinq ans en AfriqueAfrik.com[Des] gestes "simples mais essentiels" peuvent être menés à tous les niveaux aussi bien au niveau de la communauté, des postes de Santé, des centres de Santé et des hôpitaux, mais pour cela, souligne-t-elle "il faut les vulgariser pour que tout le monde soit au courant de ce qu’il faut faire face à une difficulté".




Extrait du Six' de M6






Extrait du 20h de France 2


N'DJAMENA (AP) - La justice tchadienne va enquêter sur le possible envoi d'au moins 74 enfants tchadiens en France il y a un mois et demi, sans que leurs parents ne soient mis au courant, a-t-on appris jeudi auprès du premier substitut du procureur général de N'Djamena, Masngarel Kagah. En France, le Quai d'Orsay parle d'une information "sans fondement".

Plus d'infos...

- Aurait-on touché le fond ? -

November 7, 2007

Abandon de bébé : 3 ans avec sursis


Voir au 4 juin 2006, « Pourquoi une république bananière ? », un certain nombre de notes relatives à l'adoption, à l'adoption internationale, à la corruption dans ces domaines également.

« En dépit des lois successives qui, depuis trente ans, ont organisé le droit de l'adoption, le système français laisse encore dans une attente dramatiquement longue et humainement difficile des parents sans enfants et des enfants sans parents. » • Sénat, adoption, dossier d'information, extrait de l'objet du texte du 4 juillet 2005

France, le Figaro (Avec AFP)
Publié le 07 novembre 2007 à 15h22
Abandon de bébé : 3 ans avec sursis

Une avouée près la cour d'appel de Douai (Nord), qui avait abandonné en 2003 son nouveau-né dans un sac poubelle car elle le croyait mort, selon ses dires, a été condamnée par la cour d'appel d'Amiens à trois ans de prison avec sursis pour délaissement de mineur.


La cour a prononcé une peine très inférieure à celle édictée par le tribunal correctionnel d'Amiens, qui l'avait condamnée en première instance à trois ans d'emprisonnement ferme, mais aussi aux réquisitions du procureur, qui avait demandé trois ans de prison dont deux ferme à son encontre.

L'enfant, un prématuré de sept mois, avait été retrouvé vivant dans la nuit du 13 au 14 juin 2003, peu après avoir été abandonné dans un sac poubelle, avec les encombrants, dans une rue du centre de Douai.

L'avouée, qui avait masqué sa grossesse à son entourage, avait accouché seule chez elle de ce petit garçon, né d'une relation adultérine, et l'avait déposé dans le sac sur le trottoir en face de son domicile. Placée en détention provisoire pendant six mois, cette femme d'une quarantaine d'années a récupéré en juillet 2004 la garde de son enfant.

Ce dernier a été reconnu par son mari.

France, le Figaro (Avec AFP)
Publié le 07 novembre 2007 à 14h31
Zoé : les 6 Français appellent au calme

Les six membres de l'association française controversée L'Arche de Zoé, incarcérés au Tchad, "préféreraient" que le président Nicolas Sarkozy "respecte la souveraineté de la justice tchadienne", a affirmé aujourd'hui à N'Djamena l'un de leurs défenseurs Me Gilbert Collard.

"Ils préfèreraient que la justice fasse son travail et que M. Sarkozy respecte la souveraineté de la justice tchadienne, comme nous (leurs avocats) du reste", a déclaré Me Collard, après avoir rencontré ses clients à la maison d'arrêt de la capitale tchadienne.

N'DJAMENA (AP) - Me Olivier Desambres-Navarre, avocat d'un des six membres de l'Arché de Zoé détenus au Tchad, a annoncé mercredi que les quatre avocats français allaient lancer jeudi une initiative procédurale pour requalifier les faits en "délit", et pouvoir demander leur remise en liberté.

Après avoir rencontré leurs clients à la prison de N'Djamena, l'équipe des quatre avocats français va lancer "une initiative procédurale, qui permet de requalifier les faits pour éviter la qualification de crime" et "passer au délit" pour enlèvement et détournement sur mineurs de moins de quinze ans sans fraude ni violence, a expliqué Me Desambres-Navarre à l'Associated Press.

Ils vont également demander la remise en liberté de leurs clients.

Les six Français sont poursuivis pour enlèvement d'enfants et escroquerie après leur tentative présumée pour évacuer vers la France 103 enfants présentés comme des orphelins de la région soudanaise du Darfour. Les avocats français resteront sur place jusqu'à jeudi soir et "reviendront dès que possible, si nécessaire", a-t-il ajouté.

France, le Figaro (Avec AFP)
Publié le 07 novembre 2007 à 18h59
Zoé : respect de la souveraineté du Tchad

Le président de la Commission de l'Union Africaine (UA), Alpha Oumar Konaré, a demandé ce soir dans un communiqué transmis à l'AFP que la souveraineté du Tchad soit respectée dans l'affaire de l'Arche de Zoé.


Un ministre roumain envisage l'achat d'un "morceau de désert" pour y envoyer les Roms
LE MONDE | 07.11.07 | Extrait

Le gouvernement roumain a l'intention de mettre à disposition des autorités italiennes une trentaine de policiers, dont la mission est de freiner la criminalité de la communauté rom en Italie. M. Tariceanu a aussi annoncé l'envoi en urgence de dix magistrats dans les pays de l'Union européenne pour améliorer la coopération judiciaire et pour regagner la confiance de ses partenaires occidentaux.

Cette mission délicate est compliquée par les déclarations du ministre roumain des affaires étrangères, Adrian Cioroianu. Evoquant en direct à la télévision, le 2 novembre, le cas de la minorité rom, M. Cioroianu avait indiqué s'être interrogé, alors qu'il se trouvait au Caire, sur la possibilité d'acheter "un morceau du désert égyptien pour y mettre tous ceux qui nuisent à notre image".


Actualité | France
L'association avait récolté environ 700 000 euros

Le figaro, le 7/11

L'enquête française sur l'Arche de Zoé, ses finances et ses activités s'accélère.

Enquête
Adoption internationale : une très longue attente
LE MONDE | 07.11.07 | Extraits

Les mésaventures tchadiennes de l'Arche de Zoé sont venues rappeler que, en France, le monde de l'adoption traverse une véritable crise : aujourd'hui, plus de 25 000 familles françaises munies d'un agrément attendent un enfant et 8 000 autorisations nouvelles sont délivrées chaque année. Si l'Arche de Zoé a pu réunir tant de familles autour d'un projet hasardeux, c'est en profitant du découragement de ces couples qui attendent un enfant depuis des années.

... Aujourd'hui, les familles qui souhaitent adopter sont de plus en plus nombreuses, mais les enfants adoptables sont rares : de 1987 à 2005, le nombre de pupilles de l'Etat qui ont fait l'objet d'une adoption a baissé de plus de 40 %, passant de 1 400 à 800. "La baisse des naissances non désirées consécutive à la diffusion de la contraception médicale et à la légalisation de l'interruption volontaire de grossesse s'est accompagnée d'une importante diminution du nombre de pupilles", note la démographe Catherine Villeneuve-Gokalp dans Population.

Les enfants dont les parents "se sont manifestement désintéressés" peuvent faire l'objet d'une déclaration d'abandon mais les services sociaux et les juges hésitent à rompre définitivement les liens entre un enfant, même délaissé, et ses parents.

Au fil des ans, les familles françaises se sont donc tournées vers l'adoption internationale : en 2005, sur les 5 000 adoptions réalisées en France, plus de 80 % venaient de l'étranger.

... Face au désarroi des familles, Jean-Pierre Raffarin avait imprudemment promis, en 2004, de doubler le nombre d'adoptions en trois ans.

... Pour Laure de Choiseul, la présidente de l'AFA, la France souffre d'un handicap : pour éviter tout soupçon de corruption ou de marchandage, l'Agence française n'a pas le droit de mener des projets de coopération avec les orphelinats étrangers.

... En Italie... "Notre but n'est pas d'augmenter les adoptions vers l'Italie mais, au contraire, de réduire les abandons d'enfants et de soutenir les familles d'origine, précise Elisabeta Giorgi, la responsable des projets de coopération de l'agence. Pour nous, l'adoption internationale n'est pas une priorité : la Convention de La Haye précise bien qu'elle doit constituer le dernier recours."

PARIS (AP) - "Se débarrasser de Saddam Hussein était la bonne chose à faire", estime le président américain George Bush, qui ne nourrit "pas du tout de regrets".

Interrogé mardi à la Maison Blanche par TF1, le président américain a persisté à propos de l'engagement des Etats-Unis en Irak. "La décision était la bonne", a-t-il déclaré, selon la traduction fournie par la chaîne de télévision.

"Encore une fois, je comprends pourquoi les gens n'aiment pas l'usage de la force, mais c'est naturel. En revanche la libération de 25 millions de personnes, c'est une chose noble", a-t-il lancé.


- L'enquête française sur l'Arche de Zoé s'accélère -

November 6, 2007

Silence...


Cinquième rappel de jouets pour Mattel depuis août
LEMONDE.FR avec AFP | 06.11.07


Les opposants dénoncent vingt ans de dictature en Tunisie • Zine El Abidine Ben Ali fêtera demain ses vingt ans à la tête du pouvoir. Derrière la plage et un taux de croissance de 6% par an, c'est un régime de véritable terreur quotidienne que sont venus dénoncer mardi à Paris des militants des droits de l'homme.
Libé, 6/11/07

La Tunisie, ses plages, se souks, ses hôtels-clubs. Mais aussi... ses prisonniers torturés. Ses opposants harcellés ou agressés. Sa censure omniprésente et son président, Zine El Abidine Ben Ali, qui célèbre demain ses vingt ans à la tête du pouvoir.


Enfants, attention rétention • Les procédures d’expulsion frappent de plus en plus des sans-papiers avec de très jeunes enfants. Un nourrisson vient de passer deux jours dans un centre de rétention en Bretagne.
Libé, 6/11/07

Betancourt: Kouchner aurait gaffé, Chavez continue de négocier • Selon Le Parisien de ce mardi, Bernard Kouchner n'aurait pas de nouvelles d'Ingrid Betancourt. Ce qui n'empêche pas le président vénézuélien d'espérer recevoir une preuve de vie des otages prochainement.
Libé, 6/11/07




Le Parisien n° 19646


Éditorial • Silence…
Libé, le 6/11/07

Et pendant ce temps-là… Pendant que les caméras suivent les pérégrinations de Nicolas Sarkozy au Tchad… pendant que la France s’interroge sur les bons sentiments de l’Arche de Zoé qui mènent à de sordides pratiques… pendant que l’on s’émeut sur le sort des 103 petits Tchadiens d’Abéché… pendant ce temps-là, en France, à deux pas de chez nous, il y a des enfants que la France isole et veut renvoyer. Des bébés qui passent par la case centre de rétention. En France. Le pays qui donne volontiers des leçons de droits de l’homme à la terre entière, qui milite pour le droit d’ingérence humanitaire, qui aime tant condamner les conditions de détention dans tel ou tel pays.

Mais on ne peut accueillir toute la misère du monde ! entend-on à droite comme à gauche. Et d’ajouter, comme certains ministres d’ouverture, que le gouvernement doit appliquer la politique sur laquelle le Président a été élu… qui passe par des expulsions programmées.

Il faut donc faire du chiffre : 25 000, objectif de l’année pour Brice Hortefeux, ce n’est pas si facile à atteindre on dirait. Il y met pourtant du sien, notre ministre de l’Identité nationale. Mais ça résiste. Des empêcheurs d’expulser en rond, y compris des juges, lui mettent des bâtons dans les roues, invoquant ces fameux droits de l’homme dont on s’aperçoit tous les jours qu’ils ne font pas forcément bon ménage avec les concepts d’identité nationale et d’immigration «maîtrisée». L’action des militants associatifs, LDH Cimade, RESF et autres, est aujourd’hui essentielle. Sinon qui saurait ce qui se passe et dirait qu’il est honteux de traiter ainsi des enfants de sans-papiers ?


LE CAIRE (AFP) - Un jeune bédouin du Sinaï qui avait fait des remarques obscènes à une bergère a été condamné à avoir la langue coupée mais il pourra échapper à la peine s'il donne un certain nombre de chameaux à sa victime, rapporte mardi la presse égyptienne.

Un tribunal militaire a reconnu le jeune homme, dont le nom n'est pas précisé, coupable d'avoir offensé la jeune bergère qui appartient à une autre tribu bédouine que la sienne, selon le journal la Gazette égyptienne.

C'est l'armée qui rend la justice dans le Sinaï où elle exerce l'autorité de l'Etat.

Se basant sur le droit coutumier, le tribunal l'a condamné à avoir la langue coupée et à céder 40 chameaux. Mais si sa victime l'accepte, il peut échapper à l'ablation de son organe en échange de cinq chameaux supplémentaires.

Durant le procès, qui s'est déroulé sous une tente, l'accusé n'a pas eu le droit de prononcer une seule parole, indique la presse, soulignant que cette justice vise à préserver la paix entre les tribus nomades ou semi-nomades.


- Il y a des enfants que la France isole -