November 6, 2007
Une déclaration jugée « inopportune »
Arche de Zoé : "Ce n'est pas M. Sarkozy qui décidera", selon le ministre de la justice tchadienLEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 06.11.07 | Extrait
Alors que les autorités françaises se contentaient jusqu'à présent de demander un jugement en France des personnes inculpées au Tchad, dans le cadre de l'affaire de L'Arche de Zoé, Nicolas Sarkozy a franchi un palier supplémentaire, mardi 6 novembre au Guilvinec, en annonçant haut et fort son intention d'aller "chercher tous ceux qui restent, quoi qu'ils aient fait", ajoutant que"le rôle du chef de l'Etat est de prendre en charge tous les Français".
Des propos dénoncés aussitôt par le ministre de la justice tchadien, Albert Pahimi Padacké, qui a vivement répliqué mardi : "Ce n'est pas le président Sarkozy qui décidera", a-t-il assuré à des radios françaises, en jugeant la déclaration du président français "inopportune". "Elle semble reléguer à l'arrière-plan le judiciaire. Si cela est possible en France, malheureusement cela n'est pas possible au Tchad. C'est les juges qui décident ici, ce n'est pas le président Nicolas Sarkozy qui décidera ce que fera la justice tchadienne", a-t-il poursuivi.
"QU'ILS GOÛTENT À NOS PRISONS !"
Ces déclarations viennent renforcer celles du ministre de l'intérieur tchadien qui n'a pas hésité à lancer à propos des "bandits" de L'Arche de Zoé : "Qu'ils goûtent à nos prisons !!" Dès lors que "les faits ont été commis au Tchad, (...) ils doivent aussi purger leur peine dans le pays", explique Ahmat Mahamat Bachir dans Le Parisien.
Libé n°8242, page 7
France, le Figaro (Avec AFP) Publié le 06 novembre 2007 à 17h17 Zoé : extradition impossible des Français L'extradition vers la France des six membres français de l'association Arche de Zoé, inculpés d'"enlèvement de mineurs" au Tchad, est "impossible" au vu de la convention judiciaire liant les deux pays, a affirmé aujourd'hui l'avocat de l'Etat tchadien. France, le Figaro (Avec AFP) Publié le 06 novembre 2007 à 18h17 Zoé : "la justice se fera au Tchad" (Déby) Le président tchadien Idriss Deby Itno assure que la justice se fera "au Tchad" dans l'affaire de l'Arche de Zoé, estimant qu'il n'était "pas question pour le moment" d'extrader les six membres français de cette association incarcérés dans son pays, comme l'a annoncé Nicolas Sarkozy ce matin. |
Libé n° 8242, le Parisien n° 19646
Mardi 06 novembre 2007 | Le Parisien Avec les technologies actuelles, le vieux mythe de l'homme amélioré n'est plus de la science-fiction. Ce qui soulève de graves questions éthiques. Redonner la vue aux aveugles, naître hors du ventre maternel... Des chercheurs s'activent partout... Arche de Zoé : les propos de Nicolas Sarkozy provoquent un tollé au Tchad LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 06.11.07 PARIS (AP), extraits - Entendu début août par la brigade de protection des mineurs de Paris sur son projet de rapatriement d'enfants du Darfour, le président de l'Arche de Zoé, Eric Breteau, incarcéré actuellement au Tchad, a induit les enquêteurs en erreur quant à la réalité de ses intentions, a-t-on appris de sources judiciaires. Interrogé par les policiers le 10 août, Eric Breteau a ainsi déclaré vouloir mener une action au Darfour où il affirmait être en contact avec Children Rescue, le nom sous lequel l'Arche de Zoé opérait en Afrique, qu'il présentait comme une ONG américaine, a-t-on précisé de mêmes sources. Il a également évoqué une coopération avec l'Unicef. Les enquêteurs l'ont alors mis en garde contre l'aspect illégal de certains volets de l'opération telle qu'elle est alors décrite, notamment le projet de faire adopter les enfants en France, selon les mêmes sources. Eric Breteau a signé ce procès-verbal de mise en garde et a dit être conscient de ces difficultés, assurant par ailleurs avoir fermé le forum de discussion de l'Arche de Zoé à cause de ce problème. ... De sources judiciaires, on indiquait qu'à ce moment il n'est pas question de classer l'affaire, mais d'attendre pour saisir un juge d'instruction car aucune infraction n'a encore été commise. N'DJAMENA (AFP), extrait - "Il ne s'agit pas de se mettre d'accord ou de ne pas se mettre d'accord. Il s'agit simplement de respecter la souveraineté d'un Etat, la justice d'un Etat", a insisté le président tchadien. Dans une "mise au point" aux déclarations du président français, l'avocat de l'Etat tchadien a jugé "impossible qu'il y ait une extradition quand on lit la convention (judiciaire de 1976) qui lie le Tchad à la France". "Un des articles de la convention, l'article 49-C, indique que +l'extradition est refusée quand une infraction est commise en tout ou en partie sur le territoire de l'Etat requis+, en l'espèce le Tchad ", a-t-il expliqué, invitant "les autorités françaises à une bonne lecture de l'article 49". Mardi matin, dans une interview à un quotidien français, le ministre tchadien de l'Intérieur Ahmat Mahamat Bachir avait estimé qu'"un procès en France constituerait une insulte pour le peuple tchadien". "Quand nos délinquants se font arrêter chez vous, ils ne sont pas amenés ici", avait-il ajouté. "Les faits ont été commis au Tchad. C'est pourquoi ces bandits doivent être jugés et condamnés ici." |
Nicolas Sarkozy ira « chercher tous ceux qui restent, quoi qu'ils aient fait »
Arche de Zoé: un rapporteur de l'ONU réclame une enquête approfondie AFP 06.11.07 Le rapporteur spécial de l'ONU sur le trafic d'enfants a réclamé mardi une "enquête approfondie" sur l'affaire de l'association Arche de Zoé, accusée d'enlèvement d'enfants au Tchad, ainsi qu'un procès "équitable" pour les accusés. Dans un communiqué, Juan Miguel Petit, rapporteur spécial sur la vente d'enfants, la prostitution et la pornographie infantiles, a demandé aux gouvernements tchadien et français de mener "une enquête approfondie et de faire la lumière sur les circonstances qui auraient conduit à la capture des enfants". "Les personnes responsables des violations des droits des enfants devraient être soumises à la justice et jugées selon les normes internationales relatives à un procès équitable", a ajouté l'expert indépendant. Il a aussi appelé toutes les parties impliquées à prendre des mesures pour "éviter d'autres violations". Vingt-et-une personnes inculpées dans cette affaire encourent au Tchad des peines de 5 à 20 ans de travaux forcés pour avoir tenté de ramener en France 103 enfants le 25 octobre. Sept d'entre elles ont été ramenées dimanche en Espagne et en France dans l'avion du président français Nicolas Sarkozy. Six bénévoles français de l'association l'Arche de Zoé, ainsi que les trois journalistes rapatriés en France, sont inculpés d'"enlèvement de mineurs" et "escroquerie". Sept Espagnols, un Belge et quatre Tchadiens sont poursuivis pour "complicité". L'Arche de Zoé affirme avoir voulu sauver des "orphelins" du Darfour, région soudanaise en guerre civile limitrophe du Tchad, ce que contredisent les premiers résultats d'une enquête menée par des organisations humanitaires internationales. « J’irai chercher ceux qui restent » Le Figaro, le 6/11 Nicolas Sarkozy promet qu’il ne laissera pas tomber les six Français détenus au Tchad. Un procès en France serait une insulte, aux yeux du ministre tchadien de l’intérieur. Arche de Zoé : Nicolas Sarkozy ira "chercher tous ceux qui restent, quoi qu'ils aient fait" LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 06.11.07 |
Actualité | International
« Ces bandits doivent goûter à nos prisons »
Le Figaro, le 6/11
Dans une interview au Parisien, le ministre de l’Intérieur tchadien affirme que les Français membres de l’Arche de Zoé doivent être jugés au Tchad. Pour lui, le contraire serait une insulte.
Le président de L'Arche de Zoé refuse d'être traité de "criminel" LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 06.11.07 Dans un entretien au journal Sud-Ouest du 6 novembre, Eric Breteau, le président de L'Arche de Zoé, clame son innocence et dit ne pas comprendre les raisons de sa détention. "La seule chose que j'ai faite, c'est que j'ai voulu sauver des enfants qui sont dans la détresse. Aujourd'hui, on parle de moi comme d'un criminel, alors que je suis le seul à avoir essayé de faire quelque chose pour le Darfour", déclare-t-il. L'homme incrimine les journalistes, qu'il juge "pas très sérieux dans [leur] manière de couvrir cette affaire". |
November 5, 2007
Humanitaire : la Croix rouge dénonce
D'après la croix-rouge, il serait illégal de faire disparaitre des personnes. J'attend de pouvoir parcourir le rapport le plus récent dont le Figaro vient d'annoncer la parution. La croix rouge dénonce mais d'après les juges de Nanterre - qui ne m'ont toujours pas répondu -, tout baigne. |
International
Publié le 05 novembre 2007 à 18h24
Humanitaire : la Croix rouge dénonce
La Croix Rouge internationale dénonce dans un rapport la mise en danger des opérations humanitaires par l'incompétence de certaines organisations et les lacunes dans la législation des pays de destination.
Le Figaro, avec AFP
Publication CICR 2007 réf. 0929 Personnes portées disparues - Une tragédie oubliée Depuis que les hommes se font la guerre, des personnes disparaissent. Le sort de ces personnes dans les conflits armés et la souffrance de leurs proches ne cessent de préoccuper le CICR. Ce rapport, confié par le CICR à un journaliste indépendant, remet sur le devant de la scène la tragédie vécue par les personnes disparues et leurs familles. Sur icrc.org |
Publication CICR 2003 réf. S2002.06 Les disparus : briser le silence Le poster – "Les disparus : briser le silence" attire l'attention sur le sort des disparus et de leurs proches au moyen d'une image et d'un message simples mais puissants. Sur icrc.org |
GENEVE (AFP) - La Croix rouge internationale a dénoncé lundi dans un rapport la mise en danger des opérations humanitaires par l'incompétence de certaines organisations et les lacunes dans la législation des pays de destination. Le cas de l'association française l'arche de Zoé et de sa tentative d'expatriation de 103 enfants tchadiens pour une adoption en France est un exemple de ces carences, a souligné un responsable de la Fédération internationale des sociétés de la Croix rouge et du Croissant rouge. "Nous avons l'impression que c'est un cas typique où le manque de préparation, l'omission de rendre compte et de s'enregistrer pourrait provoquer de sérieux problèmes pour les acteurs" de l'intervention humanitaire, a déclaré l'assistant du Secrétaire général de la Fédération, Ibrahim Osman, devant la presse. Selon l'un des auteurs du rapport, David Fisher, "certains de ces acteurs ne respectent pas les standards de qualité internationaux reconnus". Les réponses fournies par les organisations humanitaires à un questionnaire de la Croix rouge ont montré que 81% font appel à du "personnel sans formation ou qualification" et que 91% de ce personnel adopte sur le terrain "un comportement inacceptable d'un point de vue culturel". "Même si seul un petit nombre d'acteurs font cela, comme envoyer des objets inutiles, du prosélytisme, utiliser des médicaments périmés ou même pratiquer la médecine sans formation appropriée, ça ébranle la confiance du public pour l'ensemble de l'aide humanitaire", a commenté David Fischer. Dans cette étude basée sur des consultations avec des gouvernements, des agences de l'ONU et des organisations non gouvernementales, la Croix rouge dénonce également "la lenteur des formalités douanières et les frais connexes qui peuvent bloquer des articles de secours (...) et augmenter les coûts". En 2005, l'aide alimentaire pour les victimes d'une sécheresse dans un pays africain dont le rapport taît le nom a pris un mois de retard à cause de l'acquittement de taxes exigées par le gouvernement, selon le rapport. L'étude pointe également la fourniture inappropriée de biens comme des médicaments périmés, de la nourriture avariée ou des vêtements inadaptés aux conditions locales. Le rapport relève l'exemple d'une entreprise privée ayant offert l'an dernier de la nourriture en poudre pour chiens destinées à des enfants victimes d'inondations au Kenya. "Le nombre et les types d'acteurs internationaux intervenant lors de catastrophes de grande ampleur ont considérablement augmenté", souligne le rapport, qui souligne l'interêt croissant manifesté par des entreprises privées. "Dans les années à venir, les effets conjugués de la multiplication des opérations internationales de secours et l'augmentation du nombre d'acteurs risquent de compliquer encore davantage une situation réglementaire déjà difficile", relève l'étude. La Fédération appelle à adopter des lignes directrices pour aider les gouvernements à se préparer aux situations où ils devraient faire appel à l'aide internationale en cas de catastrophe. |
Le point de départ serait la convention de Genève de 1951
Actualité | Débats & Opinions La rupture africaine Le Figaro, le 5/11/07 L'éditorial d'Yves Thréard, extrait Au-delà de la polémique, l'affaire de L'Arche de Zoé marque le dernier épisode de l'évolution des relations franco-africaines constatée depuis quelques années. Il y a trente ou quarante ans, cette malheureuse histoire n'aurait certainement pas déchaîné les passions, occupé la une de l'actualité et obligé le président de la République à faire le voyage de N'Djamena. Réfugiés et droit d'asile dans le monde Un dossier de la Documentation Française Chaque nouveau conflit, chaque nouvelle catastrophe naturelle, entraîne son lot de réfugiés et de personnes déplacées, qui viennent grossir les rangs des populations dépendantes de l'aide humanitaire. La communauté internationale a tenté de répondre à ce défi, notamment par la définition d'un statut pour les réfugiés et par la création du Haut Commissariat pour les réfugiés. Mais par-delà les secours d'urgence, se pose la question du retour ou de l'accueil dans un pays tiers. Processus qui se heurte aux politiques restrictives en matière d'asile instaurées par les pays développés. |
Les responsables de L'Arche de Zoé "restent convaincus que leur mission était légitime"
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 05.11.07 | Extrait
"LA CONVENTION DE GENÈVE JUSTIFIE TOUT"
Pour Eric Breteau, par exemple, "le point de départ, c'est la convention de Genève de 1951 qui justifie le sauvetage d'enfants menacés, explique Marc Garmirian. Pour lui, ça justifie tout, ça justifie qu'on les sorte sans procédure administrative du Tchad". "Jusqu'au moment où je suis sorti de la prison, ils restaient convaincus que leur mission était légitime", a-t-il expliqué.
Le désarroi des familles d'accueil LE MONDE | 05.11.07 | Extrait Puis L'Arche de Zoé remet à la famille une "charte" : l'association s'y engage à ne violer aucune loi et à ne jamais mettre les enfants en péril. Jean se met à étudier le "Guide pratique de la demande d'asile". N'DJAMENA (AFP) - Les auditions ont repris lundi pour les inculpés encore incarcérés au Tchad dans l'affaire de l'Arche de Zoé, au lendemain du rapatriement spectaculaire en Europe, par le président français Nicolas Sarkozy, des journalistes français et des hôtesses espagnoles libérés. Evènement Pour les dix Européens et quatre Tchadiens restés à N'Djamena, la procédure judiciaire devrait à présent s'inscrire dans la durée, surtout pour les six bénévoles français de l'association Arche de Zoé à l'origine de la tentative très controversée de transport en France de 103 enfants depuis l'est du Tchad. Selon des sources judiciaires, une libération pourrait intervenir dans les prochains jours pour le stewart espagnol de l'avion qui devait transporter les enfants le 25 octobre, et pour le pilote belge qui en a acheminé une partie depuis la frontière tchado-soudanaise à Abéché, dans l'est du Tchad. Le steward n'a pas été libéré avec ses collègues hôtesses de l'air pour le simple motif qu'il ne devait être "entendu au fond que lundi", avait estimé dimanche Me Jean-Bernard Padaré, l'avocat d'une partie des inculpés. Madrid a espéré pour lui un "dénouement" rapide. Quant au Belge Jacques Wilmart, âgé des 75 ans, le président tchadien Idriss Deby Itno a jugé dimanche son cas "préoccupant" et a demandé à la justice de l'examiner, "pour que nous n'ayons pas demain entre les mains un cas de conscience", a-t-il dit. Le juge d'instruction a entamé lundi, par le pilote et le copilote espagnols, une nouvelle série d'auditions. Le steward et les bénévoles de l'Arche de Zoé, à l'exception de son président Eric Breteau déjà entendu samedi, ont également été acheminés au palais de justice de N'Djamena. Les six membres de l'association, ainsi que les trois journalistes rapatriés en France, sont inculpés d'"enlèvement de mineurs" et "escroquerie". Les sept Espagnols, le Belge et les quatre Tchadiens sont poursuivis pour "complicité". Les 21 inculpés encourent au Tchad cinq à vingt ans de travaux forcés. Libéré et rentré en France, le journaliste de l'agence Capa Marc Garmirian a affirmé lundi que si les responsables de l'association étaient "convaincus de faire le bien", ils ont "menti à tout leur staff", ainsi qu'aux "gens qui leur ont confié les enfants" et aux "enfants eux-mêmes" sur leur "objectif final". L'Arche de Zoé dit avoir voulu sauver des "orphelins" du Darfour, région soudanaise en guerre civile limitrophe du Tchad, ce que contredit une enquête des organisations humanitaires internationales. Après avoir redit tout le mal qu'il pensait de l'opération, qualifiée d'"équipée assez lamentable", le président Sarkozy a toutefois "souhaité" dimanche à N'Djamena que les ressortissants français puissent être jugés en France. "Il n'y pas encore de demande officielle d'extradition", a expliqué lundi le ministre tchadien de la Justice Albert Pahimi Padacké, "la justice tchadienne continue à travailler en vue d'un éventuel procès au Tchad". Les accords de coopération signés entre les deux pays en 1976 ouvrent la voie à une extradition. Encore faut-il que les Français soient poursuivis en France, ce qui n'est pas encore le cas, même si une information judiciaire visant les activités de l'Arche de Zoé a été ouverte le 24 octobre. "S'il y a une demande officielle en ce sens, la justice tchadienne décidera en fonction des accords de 1976 qu'il faudra interpréter", a estimé le ministre tchadien. "Sur le plan politique, nous ne sommes pas hostiles a priori à un procès en France", a reconnu lundi un haut responsable tchadien. "Mais cela ne peut pas se passer uniquement entre les deux présidents", a-t-il souligné, alors que les échanges d'amabilités affichés la veille par Nicolas Sarkozy et Idriss Deby ont agacé nombre de magistrats tchadiens, qui ont dénoncé des "pressions politiques" afin que la libération des journalistes et des hôtesses coïncide avec la visite éclair du chef d'Etat français. |
Rachida Dati semble favorable au désordre
PARIS (AP) - Le garde des Sceaux Rachida Dati a défendu une nouvelle fois dimanche soir la réforme de la carte judiciaire, jugeant normal qu'une telle mesure, destinée selon elle à remédier à "des dysfonctionnements", suscite "du tumulte, des conflits"."C'est le principe même de la démocratie", a-t-elle précisé sur France-2, en observant que "quand il y a du tumulte, quand il y a du conflit, c'est que justement, on discute des choses et on essaye de réformer la justice".
"La carte judiciaire, c'est-à-dire là où est rendue la justice, date de 1958", a-t-elle expliqué, en assurant que "tout a changé depuis 1958 (...) sauf la justice". Des syndicats de magistrats et de personnels de justice protestent contre cette réforme, et un appel à la grève a été lancé pour le 29 novembre.
Interrogée par ailleurs sur une éventuelle candidature aux élections municipales dans le VIIe arrondissement de Paris, elle a confirmé qu'elle était "très intéressée". "Il y a une commission d'investiture qui doit désigner les têtes de listes cette semaine" au sein de l'UMP, a-t-elle seulement ajouté.
Extrait du 20h de France 2 du 4 novembre PARIS (AP) - Les trois journalistes français et les quatre hôtesses de l'air espagnoles qui accompagnaient l'opération d'exfiltration d'enfants menée par l'association française l'Arche de Zoé au Tchad "ont été libérés sur le fondement d'un dossier judiciaire", a affirmé lundi la ministre de la Justice Rachida Dati. Au lendemain de la libération des sept Européens et du rapatriement en France des trois Français sous escorte présidentielle, la garde des Sceaux a démenti toute contrepartie que la France aurait accordée au Tchad en échange de la liberté de ses ressortissants. "On n'est pas dans une affaire autre que judiciaire", a-t-elle assuré sur RTL. "S'ils ont été libérés, ils ont été libérés sur le fondement d'un dossier judiciaire." En ce qui concerne les six membres de l'ONG française qui demeurent en détention préventive à N'Djamena, inculpés d'"escroquerie" et "enlèvement de mineurs", leur sort relève de la loi tchadienne, a estimé Rachida Dati. "Le Tchad est un pays souverain, donc la loi tchadienne s'applique aux faits qui ont été commis sur son territoire", a-t-elle déclaré. France Publié le 05 novembre 2007 à 13h24 Menace de boycott d'Air France au Tchad L'organisation syndicale de pilotes majoritaire chez Air France, SNPL-Alpa, menace de "boycotter le Tchad" si dans les huit jours "leurs collègues" ne sont pas rapatriés, dans le cadre de l'affaire de l'Arche de Zoé. "Les pilotes de ligne français sont inquiets pour la sécurité des équipages reliant le Tchad", rapporte SNPL Air France Alpa. "Force est de constater que le gouvernement tchadien a décidé d'emprisonner des pilotes de ligne au seul motif que les passagers qu'ils devaient convoyer auraient été enlevés illégalement", selon le syndicat. Le Figaro (Avec AFP). International Publié le 05 novembre 2007 à 13h55 Kenya: la police complice de meurtres ? La Commission kényane sur les droits de l'Homme (KNCHR) a dénoncé aujourd'hui l'implication de la police kényane dans les meurtres de près de 500 hommes à travers le pays dans le cadre d'une opération musclée contre un gang criminel. Selon la KNCHR, qui est un organisme public, 454 corps ont été retrouvés à la morgue de la capitale kényane, 11 dans la ville de Machakos (est) et 11 à Naivasha (vallée du Rift, centre). Selon la commission, les victimes, essentiellement de jeunes hommes de l'ethnie kikuyu, ont été exécutées entre juin et octobre. "Pratiquement tous les cadavres portaient les traces d'exécutions classiques (c'est-à-dire) d'une balle derrière la tête ayant traversé le front", a indiqué la commission dans un rapport publié aujourd'hui. Ces indices "conduisent à la conclusion inéluctable que la police pourrait être complice de ces meurtres", souligne le rapport. "La KNCHR est également extrêmement inquiète par le fait que ce mode d'exécution désigne la possible complicité des agents de sécurité de l'Etat dans les disparitions de personnes", ajoute la même source. "Il est nécessaire d'introduire le facteur de la responsabilité au sein des nos forces de sécurité (...) Tuer près de 500 personnes sans procédure judiciaire est un crime contre l'humanité", a dénoncé Maina Kiai, président de la KNCHR, lors d'un point de presse. La police kényane n'avait pas réagi dans l'immédiat. Le Figaro (Avec AFP). |
Série de plaintes et d'enquêtes en France
PARIS (AP), Pour Marc Garmirian, "il n'y a absolument pas de question de trafic" d'enfants derrière l'opération ratée de l'Arche de Zoé, qu'il a d'ailleurs refusé de qualifier de "secte". "Ce n'est pas une secte du tout", a-t-il dit sur RTL, mais "sur les modalités de l'opération, ils ont fait preuve d'un amateurisme qui a eu des conséquences probablement dramatiques sur la vie de certains enfants", a-t-il complété sur France-Inter. Selon le journaliste, les membres de l'association "restent persuadés du bien-fondé de leur action", encore aujourd'hui. Certains des 103 enfants emmenés par l’Arche de Zoé pourraient ne jamais revoir leurs parents. C’est ce qu’a affirmé une porte-parole de la Croix-Rouge citée par CNN. Depuis que les membres de l’association ont été arrêtés, les autorités tchadiennes aidées par les agences de l’ONU présentes sur place essayent de trouver d’où viennent les enfants. Mais, leur nombre (ils sont 103), leur jeune âge (la majorité a entre 3 et 6 ans) et la situation instable de la région rendent les recherches très difficiles. Arche de Zoé : « le mot "évacuation" doit être bani de toute conversation » 20Minutes.fr, éditions du 04/11/2007 La torture dans la République Essai d’histoire et de politiques contemporaines (1954-1962) Pierre Vidal-Naquet Editions de Minuit (23 Oct 1998) ISBN: 2707316571 La torture a été officiellement abolie en France en 1788. La révolution n’en usa pas, ni l’Empire. En 1959, pourtant, quatre étudiants portaient plainte à Paris, pour avoir subi la question des mains de policiers en service, rue des Saussaies, à deux pas de l’Elysée. Encore ne représentaient-ils qu’un cas parmi les milliers qu’on aurait découverts au même instant dans ces départements français que formait alors l’Algérie. A Abéché, l'indignation et la colère des parents des "orphelins" de L'Arche de Zoé LE MONDE | 05.11.07 |
Actualité | International
Série de plaintes et d'enquêtes en France
Le Figaro, le 5/11
Plusieurs familles abusées ont saisi la justice, et le premier ministre a lancé des investigations sur la responsabilité des services de l'État.
PLAINTES pour escroquerie, enquête judiciaire pour violation des règles de l'adoption, investigations administratives... Le dossier de L'Arche de Zoé s'alourdit chaque jour un peu plus en France. Certaines des familles d'accueil en contact avec l'association apportent un nouvel éclairage peu flatteur sur les pratiques de l'ONG, allant jusqu'à la qualifier de sectaire. Elle fait d'autre part l'objet d'investigations judiciaires et d'une double enquête administrative demandée par le premier ministre, François Fillon.
November 4, 2007
Ce ne seraient pas des voleurs d'enfants
PARIS (AFP) - Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a dénoncé dimanche l'opération menée au Tchad par l'Arche de Zoé, qui a "dévoyé" l'action humanitaire, et assuré que c'était "d'abord" à la justice tchadienne de décider des suites à donner à l'affaire. Invité de l'émission "Le grand rendez-vous" Europe 1-TV5-Le Parisien/Aujourd'hui en France, M. Kouchner a en outre défendu les services de son ministère qui, selon lui, ont "fait ce qu'ils ont pu" pour alerter sur les agissements de l'Arche de Zoé. M. Kouchner, qui s'était jusqu'à présent peu exprimé sur cette affaire, a évoqué une "sinistre histoire". "C'est l'histoire d'un humanitaire dévoyé", a-t-il ajouté. Le reportage de Marc Garmirian, sur dailymotion.com : • partie 1, • partie 2 |
Du reportage de Marc Garmirian, agence CAPA, diffusé par 66 minutes sur M6 : « Nadia, l'infirmière, réalise trop tard la folie du projet dans lequel elle s'est laissée entrainer. "On leurs dit qu'on va faire un long voyage et ils me demandent si ils retournent à Adré. Et je leurs dis que c'est plus long qu'Adré, mais... euh... pffff... non, ils ne savent pas, ils ne sont pas préparés du tout quoi. On aurait bien aimé les préparer mais ça reste des enfants, et ils risquaient de parler, et on pouvait pas se le permettre, on pouvait pas prendre ce risque là en fait." »
« Une désinfection, prétexte pour pousser le personnel local vers la sortie. Désormais plus de témoins gènants, Eric Breteau a les mains libres. »
Eric Breteau : « A 4 heure on va commencer à charger les enfants. Pendant que vous installez les enfants, Nadia, tu sors ton carton magique et puis tu les déguise, donc tu as deux heures pour en faire un maximum... »
Du début du reportage : « Dans quelques minutes, le convoi de l'Arche de Zoé et ses 103 enfants va rejoindre l'aéroport d'Abéché. Dans le plus grand secret. Bientôt la fin d'une incroyable aventure. Avant le départ, un ultime stratagème pour déjouer la vigilance des autorités tchadiennes. "Voilà le blessé de guerre." "Qu'est ce que vous faites, Nadia?" "On est en train de similer... des perfusions... c'est des fausses perfusions que je suis en train de poser pour qu'on fasse croire à une évacuation sanitaire." Pour évacuer ces enfants sans autorisation de sortie, l'association a décidé de les faire passer pour des blessés de guerre. C'est la dernière idée d'Eric Breteau, le président de l'association. Il ne sait pas encore qu'il vit ses derniers instants de liberté. »
Extrait du Six' de M6 Extrait du 19/20 de France 3 N'DJAMENA (Reuters) - Nicolas Sarkozy a exprimé sa confiance en la justice tchadienne pour trouver une issue rapide à l'affaire de "L'Arche de Zoé" et manifesté sa préférence pour que les membres de l'ONG soient jugés en France. PARIS (AP) - Deux à trois cents personnes ont participé dimanche en début d'après-midi, place de la Bastille à Paris, à une manifestation silencieuse en soutien aux membres de l'Arche de Zoé incarcérés au Tchad. Certains manifestants tenaient dans leurs mains des fleurs blanches en signe de soutien, alors que d'autres portaient des banderoles sur lesquelles on pouvait notamment lire: "Faites rentrer nos familles", "Humanitaires au grand coeur", "Ne les laissons pas tomber", "Pour sauver des vies, ils risquent les leurs", "Soutien aux ressortissants européens retenus au Tchad". "Tout le monde a fait son travail sans aucune arrière-pensée. Pendant des mois, ils vont soigner, ils vont emmener de la nourriture", a déclaré à Associated Press Television News Lucien Lelouch, le père d'Emilie Lelouch, une des membres de l'ONG détenue à N'Djamena. Il a jugé "aberrants" les propos tenus par le président tchadien Idriss Déby laissant entendre qu'il aurait pu s'agir de trafic d'organes ou de pédophilie. "Ce ne sont pas des voleurs d'enfants, ni des pédophiles, ni des trafiquants d'organes. Ce sont des gens exceptionnels pour moi. Accuser de ça, ce n'est pas possible", a affirmé pour sa part Jeanine Lelouch, la mère d'Emilie, espérant le retour rapide de sa fille. "Il partait simplement pour sauver des vies, pour sauver des enfants au Darfour", a souligné de son côté Christine Péligat, épouse d'Alain Péligat, un autre membre de l'ONG incarcéré au Tchad. |
N'DJAMENA (AP) - Les trois journalistes français et les quatre hôtesses de l'air espagnoles libérés dimanche par la justice tchadienne dans l'affaire de l'Arche de Zoé ont quitté dans l'après-midi le Tchad à bord de l'avion de Nicolas Sarkozy.
Les sept Européens ont retrouvé le président français à l'aéroport après sa conférence de presse avec son homologue tchadien Idriss Déby. Ils ont ensuite quitté le pays à bord de l'avion présidentiel.
November 3, 2007
L'Italie veut expulser des milliers de Roumains
L'Italie veut expulser des milliers de RoumainsLE MONDE | 03.11.07 | Extrait
La préfecture de Milan n'a pas tardé à mettre en application, vendredi 2 novembre, le décret-loi adopté dans l'urgence mercredi 31 octobre. Quatre premiers Roumains font l'objet d'une procédure d'expulsion. Selon le préfet de Milan, Gian Valerio Lombardi, "des centaines" d'individus pourraient être éloignés de Milan dans les jours qui viennent.
Sur l'ensemble du territoire italien, ce sont des milliers de ressortissants roumains qui peuvent désormais être expulsés. Le décret-loi autorise en effet les préfets à renvoyer dans leur pays d'origine, sans procès ni recours possible, des citoyens de l'Union européenne qui "contreviennent à la dignité humaine, aux droits fondamentaux de la personne ou à la sécurité publique". Une définition suffisamment vague pour englober le maximum de petits délinquants, avérés ou simplement suspectés. Ce tour de vis sécuritaire a été donné par le gouvernement de centre gauche conduit par Romano Prodi dans les heures qui ont suivi l'agression mortelle d'une femme par un Roumain, dans la banlieue nord de Rome.
PARIS (AP) - Le Premier ministre François Fillon a ordonné samedi aux ministres des Affaires étrangères et de la Défense, Bernard Kouchner et Hervé Morin, de diligenter une enquête conjointe sur les conditions dans lesquelles l'ONG française L'Arche de Zoé a tenté de ramener en France 103 enfants africains présentés commes des orphelins du Darfour. Les auteurs de cette enquête qui sera menée par l'Inspection générale du ministère des Affaires étrangères et l'inspection des forces en opération doivent remettre un rapport "dans un délai d'un mois", précise M. Fillon dans une lettre diffusée par Matignon. L'enquête doit chercher à "savoir dans quelles conditions cette association a continué la préparation de son opération" malgré les avis défavorables du Quai d'Orsay et "les circonstances dans lesquelles elle a pu dissimuler sur le terrain son identité et ses agissements aux services et personnels de l'Etat", notamment ceux de l'ambassade de France à N'Djamena. "Les autorités françaises sur place et, semble-t-il, les autorités tchadiennes ont été abusées par une organisation qui s'est dissimulée sous une fausse identité pour obtenir les autorisations et les transports qui étaient nécessaires pour acheminer les enfants", avait accusé mardi M. Fillon en référence au nom de Children Rescue pris sur place par l'ONG. |
Rentré d'Abéché juste avant les arrestations, un médecin décrit l'action de L'Arche de Zoé
LE MONDE | 03.11.07
La une du Figaro, un article en page 7
« Comme, selon lui, la mission était parrainée
par Cécilia Sarkozy, il m'avait dit :
"tu verras, on parlera de notre mission"... »
Analyse
Arche de Zoé : du mensonge à la faute, par Jean-Philippe Rémy
LE MONDE | 03.11.07 | Extrait
L'importance prise par l'affaire de L'Arche de Zoé et l'extrême confusion qui l'entoure ne tiennent pas seulement aux errements de ses membres, amateurs armés de simplismes, fourvoyés dans une situation complexe. Elles sont également liées à une question de fond, celle du sens donné aux événements qui se déroulent dans le cadre de la guerre civile au Darfour, menée par le gouvernement et ses milices contre des groupes rebelles et la population.
En affirmant vouloir sauver des "orphelins du Darfour", bien que les enfants qu'elle s'apprêtait à embarquer à bord d'un avion fussent majoritairement dotés d'un parent et plutôt originaires du Tchad que du Soudan, L'Arche de Zoé a fait la démonstration qu'elle estimait pouvoir s'affranchir du respect de la vérité.
Cette liberté est à rattacher avec la perception de l'organisation, qui rejoint une mouvance de groupes d'activistes - en France, l'organisation Urgence Darfour, ou, aux Etats-Unis, la coalition Save Darfur, entre autres -, selon lesquels un génocide aurait lieu au Darfour, amenant à justifier toutes les actions pour en sauver les victimes. Ce qui conduit des sapeurs-pompiers bénévoles à se transformer en kidnappeurs d'enfants comme sans doute ici, dans cette atmosphère que dénonce Rony Brauman, cofondateur de Médecins sans frontières, lorsqu'il dénonce "la responsabilité morale" de personnalités comme Bernard Kouchner et Bernard-Henri Lévy.
Y a-t-il un génocide en cours au Darfour, c'est-à-dire une élimination méthodique des ethnies décrites comme "africaines", afin de faire place à des groupes "arabes" ? L'assertion, soutenue par le président américain George Bush, et que des groupes d'experts, notamment de l'ONU, ont réfutée, constitue déjà une dérive.
«Qu'on arrête de salir l'Arche de Zoé» • A Marseille, une centaine de personnes a défilé pour défendre l'association. Parmi elles, des familles qui souhaitaient adopter ou des proches des membres de l'ONG. LIBERATION.FR : samedi 3 novembre 2007 Une centaine de personnes a manifesté samedi matin dans les rues de Marseille pour exprimer son «soutien aux ressortissants européens détenus au Tchad» dans le cadre de l'affaire de l'Arche de Zoé. Silencieusement, des familles qui avaient projeté d'accueillir des enfants en provenance du Darfour par le biais de l'association, ou des proches de personnes détenues au Tchad, ont défilé sur la Canebière et jusqu'à la mairie de Marseille, située sur le Vieux Port. Avec, à la main, des pancartes sur lesquelles on pouvait notamment lire: «Qui sauve une vie sauve l'humanité tout entière», les manifestants ont distribué des tracts aux passants, demandant le «rapatriement de l'équipe» de l'association. «Derrière ces ressortissants français qui sont présents au Tchad, vous comprendrez bien qu'il y a beaucoup de douleur et beaucoup d'angoisse», a lancé à l'adresse des nombreux journalistes présents, Souad, la soeur d'une des infirmières détenues au Tchad, qui a préféré taire son nom de famille. Il s'agit «d'essayer de mobiliser l'opinion publique en faveur des ressortissants français et européens détenus au Tchad et d'expliquer que ces personnes ont été, nous le pensons tous, intègres, depuis le début», a affirmé Michel Deydier, l'un des organisateurs du rassemblement. «Le but de notre démarche, c'était de sauver un enfant, on a deux enfants, on est peut-être sensible et on avait l'envie de bouger, de faire quelque chose», a expliqué une mère de famille qui avait prévu de recueillir un enfant. «Quand on les a rencontrés (ndlr: les membres de l'Arche de Zoé) et qu'après coup, on a regardé qui ils étaient, on s'est renseignés et on a foncé. Là, aujourd'hui, on est à 200% pour eux et on n'a aucun doute: il faut vraiment leur rendre leur intégrité. Ce sont des humanitaires, des gens qui sont partis bénévolement au péril de leur vie, la preuve. Qu'on arrête de les salir comme ça parce qu'on nous salit nous aussi maintenant», a-t-elle déclaré. |
Arche de Zoé : un couple "enfin libre"
L'Indépendant, faits du jour,
Édition du samedi 3 novembre 2007
Ils ont dénoncé hier dans l'Indépendant "le mécanisme sectaire" de l'Arche de Zoé. Aujourd'hui, ce couple qui devait accueillir un enfant du Darfour se sent "libre" . Le Cofod quant à lui réfute en bloc les accusations de manipulation et de dérive sectaire.
Plainte d'un couple français contre l'Arche de Zoé
PERPIGNAN (AFP), extrait - Un couple de Français, originaires des Pyrénées-Orientales (sud) qui devait accueillir l'un des enfants que l'Arche de Zoé entendait transférer en France depuis le Tchad a porté plainte contre l'association, dont il dénonce les pratiques dans une interview publiée vendredi par un quotidien, L'Indépendant.Ce couple, qui a requis l'anonymat, a déposé plainte pour escroquerie après avoir versé 2.400 euros à l'association. Il affirme avoir été averti au dernier moment qu'il n'avait finalement pas été retenu parmi les familles d'accueil initialement sélectionnées.
Le parquet de Perpignan a transmis la plainte au parquet de Paris, où a été ouverte fin octobre une information judiciaire contre X visant les activités de l'Arche de Zoé.
"Ce partage d'enfants est révoltant. Ils nous ont menti de A à Z et ont tout fait pour nous affaiblir psychologiquement, pour qu'on ne fasse pas de scandale et qu'on dénonce leur mécanisme sectaire", a affirmé le couple à L'Indépendant.
"On était dans une démarche de sauvetage et sensible à la notion d'accueil et pas d'adoption dans la mesure où nous avons déjà des enfants", a-t-il expliqué, sous couvert d'anonymat par crainte d'éventuels "pression et harcèlement" des familles continuant à soutenir l'Arche de Zoé.
PARIS (AFP) - Le gouvernement français a cherché vendredi à rassurer et afficher son soutien aux familles des membres de l'Arche de Zoé, détenus au Tchad, reçues dans l'après-midi par la secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme Rama Yade. ... "Nous essayons d'abord de sortir de là les journalistes et le personnel naviguant. C'est notre première priorité. Pour le reste, sur la partie judiciaire, nous en sommes au tout début du dialogue", a aussi affirmé le porte-parole de l'Elysée. Selon lui, "le président de la République a évoqué cette question très directement avec le président (tchadien) Idriss Deby, à plusieurs reprises, dans un climat extrêmement positif". "Le dialogue est engagé entre la France et le Tchad sur l'ensemble des questions judiciaires. Je ne peux pas m'avancer trop parce que nous examinons les textes, les accords, et nous voulons que personne ne perde la face, c'est la meilleure manière d'avancer. Le dialogue entre les deux systèmes judiciaires est engagé", a-t-il insisté. Certaines familles qui espéraient recueillir des enfants commencent à monter au créneau contre l'association. Alors que l'un d'elle, dans les Pyrénées-Orientales, porte plainte, une autre, en Loire-Atlantique, estime dans une vidéo de la «Télé Libre» que L'Arche de Zoé a «joué sur les sentiments» des familles. «Ils ne nous ont pas dit toute la vérité», affirme ce couple qui se dit choqué par les dernières révélations sur l'origine tchadienne et non soudanaise des enfants. • 20 minutes.fr « Oui, nous pensions bien adopter un enfant du Darfour» D'un complément, à lire sur le site de la télé libre : ... Ils se sentent menacés, floués, et ils se confient parce qu’ils ont peur de tout perdre. Qu’elle, elle perde son agrément lui permettant d’exercer son métier d’assistante maternelle. Lui, ouvrier, ne pourrait payer le loyer, avec son seul salaire. Ils perdraient la maison. Que leur tentative déjà amorcée d’obtenir l’agrément d’adoption se retrouve bloquée. C’est le fantôme d’Outreaux, aussi. Le « trafic d’organes », la « pédophilie », tout ce qu’à dit le président du Tchad et qui a été repris dans la presse. Non, pour eux il est important de dire non, qu’il ne faut pas chercher de ce côté. Aujourd’hui, surtout, ils se sentent victimes d’abus de confiance. Ils voudraient qu’on rapatrie l’équipe en France, pour avoir des réponses. L’argent, il s’agissait d’un don, bien sûr, mais « si on ne payait pas, on n’avait pas d’enfant ». Ils ne roulent pas sur l’or. Ils ont dû faire appel à la famille. A un moment, ils ont été tenté d’en « prendre deux » mais financièrement, ils ne pouvaient pas, déjà qu’ils avaient dû mettre à contribution la famille, pour le premier. Ils se demandent, quand même, tout cet argent… |
Robin Cummins rappelle que c'est la réalité qui prime
PARIS (AFP) - Qualifié d'"autiste", Free poursuit l'UFC-Que Choisir pour diffamation. Jugement mis en délibéré au 7 décembre. LONDRES (Reuters) - Le président exécutif de l'ATP, Etienne de Villiers, a réitéré sa détermination à protéger le tennis de la corruption, après les récentes allégations de matches truqués qui ont entaché ce sport. |
Les jeux vidéo couperaient trop les jeunes conducteurs de la réalité • Selon une étude britannique, un tiers des jeunes conduisent plus vite après un jeu vidéo. Le Temps.ch, Samedi 3 novembre 2007, extraits «Ne prenez pas votre volant pour une Gameboy.» C'est sans doute le conseil que les instructeurs d'auto-école britanniques doivent désormais donner. Une étude en mars dernier de la British School of Motoring (BSM), la principale école de conduite de Grande-Bretagne, a montré que le tiers des jeunes étaient plus agressifs au volant après avoir joué à des courses de voitures sur leur console vidéo: 34% disent conduire plus vite et 27% prendre plus de risques après une partie. Une étude contestée ... BSM confirme: «Les simulateurs agréés peuvent être des outils qui aident au développement de l'observation, de la confiance et du temps de réaction», estime Robin Cummins. Mais il rappelle que c'est la réalité qui prime: «Il est important que leur utilisation aille de paire avec l'expérience réelle de la route.» Pour que les jeunes ne s'attendent pas à voir s'afficher «Game over» quand ils ont un accident. |
« Les enfants volés ont l'impression d'être de vulgaires marchandises » • ADOPTION. Une journaliste française publie l'histoire vraie d'une fille volée à ses parents. Une affaire qui rappelle le scandale de L'Arche de Zoé.
Le Temps.ch, Samedi 3 novembre 2007, extrait
Céline Giraud, Française d'origine péruvienne, a été adoptée par des parents français à l'âge de 16 jours. Jusqu'à 24 ans, elle a cru que ses parents biologiques l'avaient abandonnée, faute de moyens pour l'élever. Mais en retrouvant sa famille d'origine au Pérou en 2004, elle découvre aussi un terrible secret: tout comme 25 autres enfants péruviens, adoptés en France, en Suisse et en Hollande au début des années 80, Céline Giraud a été volée à ses parents. C'est cette histoire que raconte la journaliste française Emilie Trevert dans son livre.*
L'association qui a permis ces adoptions en France était un organisme autorisé pour l'adoption (OAA) agréé par l'Etat, contrairement à L'Arche de Zoé. Pourtant, au Pérou, l'intermédiaire local de cet OAA, Rayon de Soleil, n'avait aucune reconnaissance officielle et encore moins d'autorisation pour adopter.
Le Temps: Quelles réflexions vous inspire l'affaire de L'Arche de Zoé au Tchad?
Emilie Trevert: C'est malheureusement souvent dans des pays en guerre ou instables que des dérives de ce genre se produisent. Quand l'anarchie règne, il est plus facile de faire venir des enfants ou d'adopter, en faisant jouer l'urgence de la situation. Les ONG et associations partent toutes d'un bon sentiment, comme les croyances religieuses ou le côté «fardeau de l'homme blanc». Elles ont envie de sauver des enfants de la misère ou de la guerre. Ce qui est louable. Mais parfois, elles en oublient les règles les plus élémentaires, comme s'assurer que l'enfant est orphelin. Pour le Tchad et le Soudan, c'est différent, puisque l'adoption y est interdite.
- Sur le terrain, avez-vous eu connaissance d'autres cas d'ONG aux pratiques floues?
- Non, mais en enquêtant sur Rayon de Soleil, j'ai découvert qu'elle était soupçonnée de deux autres «trafics» d'enfants, dont l'un s'est déroulé en Centrafrique, pays voisin du Tchad. En 2002, après un coup d'Etat, 13 enfants ont été adoptés en France. Rayon de Soleil les faisait passer pour des orphelins du sida. Certains ont ensuite révélé à leur famille d'adoption qu'ils avaient des parents, en bonne santé. Seul l'un d'entre eux aurait réellement perdu ses parents.
- Comment ces enfants ont-ils pu passer la frontière?
- L'OAA a reçu le soutien du Ministère français des affaires étrangères - dont dépend la Mission de l'adoption internationale, MAI. Les enfants sont arrivés en France avec un simple laisser-passer de la MAI, mais sans papiers. La plupart des familles ont préféré garder le silence de peur de se voir enlever leurs enfants. Une seule d'entre elles a porté plainte pour escroquerie et abus de confiance quelques mois après l'adoption. Celle-ci a été un échec, l'aîné allait même jusqu'à menacer de mort ses parents adoptifs. Aujourd'hui, les deux enfants sont placés dans un centre d'aide social à l'enfance. En plus du drame psychologique, ils sont apatrides. Cela aboutit à des crises identitaires.
- Dans le cas de Céline Giraud, à quel âge a-t-elle commencé à se préoccuper de son identité?
- Elle a eu une enfance heureuse. Elle vivait dans une famille d'adoption modeste mais attentionnée. Son père adoptif a essayé de lui inculquer la culture péruvienne, mais elle n'a montré aucun intérêt jusqu'à 20 ans, âge auquel elle a eu sa fille. Elle a commencé à apprendre la culture péruvienne avant de sortir avec un petit ami péruvien. En février 2004, elle a décidé de retrouver ses parents biologiques. Son petit ami l'a aidée à retrouver ses parents au Pérou. Il lui a appris qu'elle avait été volée.
- Comment a-t-elle réagi?
- Au début, elle a cru à une blague, tellement c'était incroyable. Puis, comme elle avait elle-même une fille, elle s'est mise à la place de sa mère et a été horrifiée. Elle s'est apaisée dès le moment où elle a revu sa famille biologique. Au Pérou, elle a découvert qu'elle avait deux sœurs et un frère, en plus d'un père, qui vivent dans un bidonville, à côté de Lima. Aujourd'hui, elle les aide financièrement. Elle a trouvé un équilibre entre ces deux pays. Suite à la découverte de ce trafic, Céline a voulu retrouver les autres enfants volés. Mais elle a rencontré beaucoup de résistance de la part des familles d'adoption. Quelques adoptés ont souhaité connaître la vérité. Le choc fut assez violent. Ils se sentaient trahis, avec l'impression d'avoir été utilisés comme de vulgaires «marchandises».
*«J'ai été volée à mes parents». Quand l'adoption tourne au trafic, Editions Flamarion, février 2007.
« Quand on pense être face à un génocide, on ne s'embarrasse pas de formalités » • DARFOUR-TCHAD. Pour Rony Brauman, les propos alarmistes de Bernard Kouchner ont encouragé L'Arche de Zoé à agir. Le Temps.ch, Samedi 3 novembre 2007, extrait Où est passé Bernard Kouchner? D'ordinaire très médiatique, le ministre français des Affaires étrangères est resté étonnamment discret dans le dossier de L'Arche de Zoé. Depuis l'arrestation, la semaine dernière, des Français qui tentaient d'évacuer illégalement 103 enfants du Tchad, il ne s'est exprimé qu'une seule fois, pour reprocher à l'ONG de ne pas avoir respecté certaines «règles élémentaires» dans cette opération. Son silence est d'autant plus étonnant que Bernard Kouchner est un acteur majeur de l'action humanitaire. Il a inventé la notion de «droit d'ingérence» et militait, l'hiver dernier, pour alerter l'opinion au sujet des massacres commis au Darfour. «Trois cent mille morts, deux millions de déplacés... oui, c'est un génocide qui s'accomplit sous nos yeux. Un de plus, un de trop», affirmait-il. Ces propos lui valent aujourd'hui d'être sévèrement critiqué par Rony Brauman, ancien président de Médecins sans frontières. |
108 casques bleus accusés d'abus sexuels en Haïti
NATIONS UNIES (Reuters) - Cent huit casques bleus sri-lankais accusés d'exploitation et d'abus sexuels en Haïti seront rapatriés samedi, annoncent les Nations unies.Les membres du contingent sri-lankais, qui compte au total 950 hommes, devraient être poursuivis en justice au Sri Lanka, a précisé la porte-parole de l'Onu Michele Montas, en ajoutant que l'Onu s'employait à prêter assistance aux victimes, parmi lesquelles des mineures.
Plusieurs scandales d'ordre sexuel ont impliqué des missions de l'Onu, en particulier en République démocratique du Congo, depuis que l'institution internationale a décidé de ne tolérer aucun écart après avoir fermé les yeux pendant des décennies.
Actualité | International Des casques bleus suspectés de viols en Côte d’Ivoire Le Figaro, voir au 21 juillet 2007 A Bouaké, un contingent des Nations unies a été immobilisé en attendant les résultats d’une enquête lancée en interne. LOS ANGELES (AFP) - La chanteuse pop américaine Britney Spears est soupçonnée d'avoir roulé en voiture sur le pied d'un agent de police, le blessant légèrement, a-t-on appris vendredi de source policière à Los Angeles. L'incident présumé s'est produit le 26 octobre à l'extérieur du palais de justice au centre de la grande ville californienne, alors que la chanteuse de 25 ans sortait d'une audience consacrée à la garde de ses enfants. Sa voiture a roulé sur le pied d'un policier du bureau du shérif de Los Angeles. Ce dernier a été "légèrement blessé", selon une porte-parole de la police de la ville, Ana Aguirre. "Une enquête est en cours", a ajouté la porte-parole, en soulignant que les autorités n'avaient pas établi si la chanteuse était au volant lors de l'incident. Le 18 octobre, Britney Spears avait déjà roulé en voiture sur le pied d'un paparazzo alors qu'elle sortait d'un parking à Beverly Hills (Californie, ouest), selon l'employeur du photographe, qui n'avait pas été blessé. |
November 2, 2007
Le blogueur de Puteaux encore devant le tribunal
Le blogueur de Puteaux assigné en justice par trois policiers municipaux LEMONDE.FR avec AFP | 02.11.07 | Extrait Le blogueur Christophe Grébert, bête noire de la mairie UMP de Puteaux (Hauts-de-Seine), qui a déjà perdu deux procès contre lui, a annoncé, vendredi 2 novembre, sur son blog monputeaux.com qu'il était à nouveau poursuivi en justice, par trois policiers municipaux pour violation du droit à l'image. En cause, la diffusion sur son blog, le 7 juillet, d'une vidéo et de photos relatives à une affaire opposant les fidèles d'une église évangélique à la mairie de Puteaux, sur lesquelles apparaissent brièvement les policiers municipaux. L'assignation devant le tribunal de grande instance de Paris reçue, et aussitôt mise en ligne, par Christophe Grébert indique que les trois policiers ont constaté "que leur intervention avait été filmée et photographiée, et qu'elle était diffusée sur Internet, et ce, sans leur accord". |
De la revue de presse de Christophe Grebert et sa réaction :
"Je ne pense pas avoir moins respecté le droit à l'image qu'un journaliste", a réagi le blogueur et opposant, selon qui les policiers municipaux "n'ont pas porté plainte de leur propre initiative". "Si M. Grébert respectait parfois un peu plus les règles, il aurait moins de problèmes avec la mairie de Puteaux", a répondu le cabinet du maire, contacté par l'AFP. "De là à dire que les policiers municipaux sont téléguidés par la mairie, c'est faire peu de cas de leur conscience professionnelle", a-t-on ajouté". Je trouve scandaleuse la déclaration du "cabinet du maire" : si je respectais "un peu plus les règles" ? Je rappelle que j'ai été relaxé par la justice, alors que la maire de Puteaux Joëlle Ceccaldi a elle été condamnée. Par conséquent si quelqu'un à Puteaux ne "respecte pas les règles", ce n'est certainement pas moi ! |
Voir la rubrique Procès 3 de monputeaux.com pour plus d'infos.
Bras de fer entre le gouvernement et le DAL à Paris
VERSAILLES (AFP) - Six hommes ont été condamnés vendredi par le tribunal correctionnel de Versailles pour avoir réalisé un clip pendant les émeutes de 2005 dans lequel certains d'entre eux proféraient des insultes à l'égard de Nicolas Sarkozy autour d'une voiture en flammes à Elancourt (Yvelines). Les six prévenus, âgés d'une vingtaine d'années et habitant Trappes (Yvelines) ainsi que les villes alentour, ont été condamnés à des peines de détention allant de trois mois avec sursis à six mois fermes. Le 5 novembre 2005, ils ont mis le feu à une voiture puis certains ont été filmés en train de chanter des paroles insultantes à l'égard de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur. Ils ont ensuite diffusé ce clip sur un blog Internet avant d'être identifiés par la police qui avait eu connaissance de cette diffusion. A la barre, l'un d'entre eux a assuré vendredi avoir fait ce clip "pour délirer". "On voulait faire de la musique. Aujourd'hui, on est passé à autre chose", a-t-il dit. |
PARIS (AP) - L'association Droit au logement (DAL) et le gouvernement sont engagés depuis un mois dans un bras de fer autour de la situation de quelque 300 familles mal-logées installées dans un campement de fortune en plein Paris, à proximité de la place de la Bourse, et régulièrement évacuées par les forces de l'ordre.
« Nous ne pouvions imaginer qu'il s'agissait de rapt d'enfants »
Un membre de L'Arche de Zoé : "Je ne me pose pas la question de la légitimité" • LEMONDE.FR | 02.11.07 |
On pourrait penser que les ONG auxquelles le ministère public délègue des missions dans le cadre de l'assistance éducative viennent en aide aux enfants mais il n'en est parfois rien. Au contraire, il apparait plutôt que l'OSE France a travaillé à se substituer, au parfait mépris de l'autorité parentale, à distendre la relation parent-enfant, jusqu'à temps que la rupture puis le placement de Justine chez ses tantes maternelles paraisse justifié.
Il y aurait urgence à mener une enquête sociale auprès de la famille Richard Josefsberg, ils semblent ne pas faire soigner les enfants mais employer la médecine à des fins pervers, tel que de se protéger :
Fait Du Jour, TCHAD.
Arche de Zoé : un document qui sème le trouble
vendredi 02 novembre 2007 | Le Parisien, extrait
Un ordre de mission de l'association soulève de nouvelles interrogations sur les méthodes des volontaires français. Hier, le président tchadien s'est prononcé en faveur de la libération des trois journalistes et des hôtesses espagnoles.
L'ANNONCE faite hier par le président tchadien, qui souhaite la libération des trois journalistes français et des hôtesses espagnoles, a valeur d'éclaircie dans l'affaire de l'Arche de Zoé. Mais elle est aussi à mettre en balance avec les nuages qui viennent obscurcir un peu plus la situation des six autres ressortissants français, dont Eric Breteau, président de Children Rescue, la filiale de l'Arche de Zoé créée spécialement pour l'opération menée au Tchad.
En effet, des documents jettent un voile plutôt troublant sur la sincérité des activités de l'association.
Dans l'un des ordres de mission servant en quelque sorte de laissez-passer officiel, il n'est question que d'assistance à des enfants sur le sol tchadien mais jamais de rapatriement sanitaire vers la France.
Le dessin du jour du Parisien Société L'Arche de Zoé aurait menti aux autorités tchadiennes • Selon un document révélé par «Le Parisien», l'association avait pour seul objectif la création d'un centre d'hébergement au Tchad. LIBERATION.FR : vendredi 2 novembre 2007 Les membres de l’association L’Arche de Zoé, inculpés au Tchad pour enlèvement, auraient menti aux autorités locales en cachant qu’ils voulaient évacuer des enfants vers la France, selon un document publié vendredi dans Le Parisien. Ce document à en-tête de «Children Rescue», nom adopté par l’association au Tchad, est un «ordre de mission» non daté, signé par le président de l’association Eric Breteau et qui précise à l’intention des autorités tchadiennes la nature de l’opération entreprise. «Cette opération a pour objectif de créer dans la région est du Tchad en août/septembre 2007 et pour une durée minimum de deux ans un Children Center comprenant un centre d’hébergement d’urgence pour les enfants isolés, un poste médical avancé», dit ce document. Il n’est pas question d’évacuation. «Les transports sont effectués sur les vols Transall de l’armée française et l’hébergement se fera à Abéché sur la base médicale de Children Rescue», précise le texte. Le gouvernement tchadien juge donc avoir été trompé. «Nous pensions que les ONG venaient nous aider. Nous ne pouvions imaginer qu'il s'agissait de rapt d'enfants», déclare au Parisien le porte-parole du gouvernement tchadien. |
Le Parisien consacre deux pages à l'affaire
N'DJAMENA (AFP), extraits - Le reporter Marc Garmirian (agence Capa) et le photographe Jean-Daniel Guillou (agence Synchro X) étaient en reportage pour couvrir l'opération controversée. Le cas de la journaliste Marie-Agnès Peleran (France 3) est plus délicat car elle était en "congé humanitaire de solidarité". ... Une trentaine d'adultes assurant être à la recherche de leurs enfants confiés à l'association ou à des intermédiaires tchadiens sont actuellement à Abéché pour tenter de les récupérer. PARIS (Reuters), extrait - Une plainte déposée en mars pour "favoritisme" contre le secrétaire d'Etat aux Sports Bernard Laporte liée à l'ouverture d'un casino en Gironde en 2005, doit faire l'objet d'une enquête, a décidé cette semaine Françoise Néher, juge d'instruction à Paris. Cette magistrate, doyenne des juges du pôle financier parisien, a pris cette décision contre l'avis du parquet, qui estimait cette plainte irrégulière juridiquement. Le favoritisme, qui concerne principalement les marchés publics, ne peut s'appliquer au cas d'espèce, soutenait le procureur Jean-Claude Marin. Ce dernier a fait appel et c'est donc la chambre de l'instruction qui devra trancher, dans un délai de plusieurs mois. Dans l'intervalle, aucun acte d'enquête et aucune audition ne peuvent en principe intervenir. |
November 1, 2007
Agenda de novembre
> 20 novembre 2007 - Paris Journées internationales d’étude Organisées par Enfance et partage les 20 & 21 novembre 2007. Thème : Ethique et protection de l’enfance : un engagement collectif. Quelle influence et responsabilité des média sur la perception collective de l’enfance en danger. Professionnels de l’enfance et des média : une éthique commune à construire. Comment respecter la confiance des enfants et des familles ? Comment communiquer entre équipes pluridisciplinaires ? Que communiquer et pourquoi ? Une éthique à clarifier. Quelle éthique pour les professionnels ? Comment appréhender un enfant agresseur et victime à la fois ? Quelle éthique pour l’accompagnement juridique et humain des mineurs ? Jusqu’où aller sans se substituer à la famille ? Lieu : Unesco Renseignements : Tél. 01 55 25 65 65 (Claudine Tanguy) mail : colloque@enfance-et-partage.org |
• Des marches de soutien aux membres de l'association l'Arche de Zoé seront organisées ce week-end à Paris et Marseilles, voir les extraits du Six de M6. La marche de Paris serait prévue pour ce dimanche 4 novembre, départ à 14h, de Bastille à la République.
• 17 novembre, Enfance et maltraitance : 1ère journée d'étude et de réflexion inter-associations, voir les détails
• 18 novembre, palais Brongniart, place de la Bourse, Le Cerveau : l’Inconscient, le Conscient et la Créativité ou quand les Sciences exactes traversent la frontière du « Mystérieux », voir les détails, voir aussi sur IsraelValley.com
• 20 & 21 novembre, à l'Unesco, Ethique et protection de l’enfance
• 23 novembre à 19h, à Grigny (69), Lobbying : au dela de l'enveloppe, Centre Edouard Brenot, une réalisation de Myriam Tonelotto, 45 mn, 2003 - suivi d’un buffet froid - entrée, 3 euros. Plus d'infos. Le documentaire est disponible en téléchargement sur vodeo.tv (à partir de 2.99 euros).
• Du 17 au 25 novembre, la semaine de la solidarité internationale
• 29 novembre, à Paris. L'intersyndicale de la magistrature appelle à une « journée nationale » avec un mot d'ordre de grève pour les fonctionnaires de justice et les magistrats et à un rassemblement national à Paris
Au Service Central de la Prévention de la Corruption Une lettre ouverte - au format PDF Messieurs, Pour faire suite à mes correspondances du 2 et du 7 octobre à votre attention, je vous prie de trouver ci-joint une correspondance qui parvient à Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la république française. « Quand un enfant disparait, c'est tout un monde qui s'écroule » • Voir au 25 mai 2007, journée internationale des enfants disparus |
Extrait du Six' de M6
ENQUETE.
L'Etat tchadien veut juger les membres de l'Arche de Zoé
mardi 06 novembre 2007 | Le Parisien, extrait
Alors que l'équipage espagnol était entendu hier à N'Djamena, le ministre de l'Intérieur tchadien affirme que le procès des responsables de l'association doit à tout prix se tenir au Tchad, où l'hostilité envers les Français va croissant.
ILS SE PRENAIENT pour des sauveurs, voilà que la foule les traite de « voleurs ». Hier matin, à leur arrivée au palais de justice de N'Djamena, les bénévoles de Children Rescue ont pu mesurer la somme de dégoût et de colère qu'ils ont fait naître au sein de la population. Conspués par une assemblée particulièrement hostile d'environ deux cents personnes, les « voleurs d'enfants » doivent aux généreux coups de cravache des forces de l'ordre leur entrée sans casse dans l'enceinte du tribunal.