August 21, 2007

Sorcières, Justice et Société

Je ne m'étonne plus des dérives du dispositif français de la protection de l'enfance, ces rouages qui happent et font disparaitre des enfants. Le mot du moment pourrait être à Michel Foucault, 1983 : « une justice endormie sous ses arbitraires ». J'ai toujours ce projet d'écrire à nouveau au juge pour enfant, il pourrait être revenu de ses vacances d'été.

Sorcières, Justice et Société
aux XVIe et XVIIe siècles


Lors de la grande vague de persécutions des « sorcières », une analyse historique des protagonistes : la sorcière, le juge, le village. Une réflexion sur la culture populaire et sur la naissance du monde moderne.

Robert Muchembled,
aux éditions Imago, 1987


Le 20h du 20 août 2007 de TF1, « bonsoir à tous, un hôpital spécialisé dans la prise en charge des pédophiles, c'est l'une des réponses immédiates apportées par Nicolas Sarkozy face à l'émotion suscitée par le viol du petit Enis, la semaine dernière » :







Sorcières, justice et société, page 8


« Quant à vous, pour qui un crime d'aujourd'hui justifierait une punition d'hier, vous ne savez pas raisonner. Mais pis, vous êtes dangereux pour nous et pour vous-même, si du moins, comme nous, vous ne voulez pas vous trouver un jour sous le coup d'une justice endormie sous ses arbitraires. »

Revue Quasimodo n° 2, corps incarcérés,
extrait d'un article de presse de 1983 de Michel Foucault

« Tous les acteurs sociaux et politiques semblent être loin d'avoir pris la mesure du fait qu'en matière d'assistance éducative nous sommes sortis massivement et structurellement du contexte social où les travailleurs sociaux, agents de l'état et du contrôle social comme ils se définissaient eux même au cours des années 70, cibleraient, signaleraient, stigmatiseraient, et finalement prescriraient avant tout le controle voire l'enfermement des populations à risques. » - Jean Lavoué

voir 10 décembre 2005, « Du contrôle social à la demande sociale. »




Sorcières, justice et société, page 12




Sorcières, justice et société, page 13


PARIS (AP), 21 août 2007 - La proposition de Nicolas Sarkozy de placer en hôpital-prison les délinquants sexuels jugés dangereux, après avoir purgé la totalité de leur peine, suscitait mardi une certaine consternation dans le monde judiciaire, médical et chez certains élus. Beaucoup dénoncent une version médicale de la prison à perpétuité et pointent du doigt le manque de moyens pour soigner les pédophiles en détention.

"L'idée de proposer un hôpital fermé pour les pédophiles, ça revient à dire qu'on va reconstruire une prison", a regretté mardi le Dr Edouard Amzallag, adjoint au chef de l'unité d'hospitalisation sécurisée du CHU de Lyon, dans un entretien accordé à l'Associated Press. "La réponse donnée à la pédophilie actuellement, c'est l'incarcération. Si c'est ça le seul traitement qui est proposé, je pense que ce n'est pas la bonne solution".

Comme lui, Christiane de Beaurepaire, chef du service de psychiatrie à la prison de Fresnes (Val-de-Marne), a estimé sur France-3 que "le problème est bien plus vaste qu'un hôpital qu'on va magiquement, comme ça, déposer avec quelques dizaines de personnes qu'on soignera". Et de rappeler que les estimations actuelles évaluent entre 10 et 15.000 le nombre de détenus nécessitant des soins psychiatriques, soit 25% de la population carcérale.

Selon elle, le traitement psychiatrique des prisonniers pendant leur détention est "probablement l'une des meilleures solutions, dans l'état actuel des connaissances, pour éviter la récidive" mais "il n'y a pas de magie". En outre, a noté le médecin, "manifestement, les moyens n'ont jamais suivi en prison".

Ainsi, Christiane de Beaurepaire a rappelé que la loi Guigou de 1998 prévoyait un "suivi socio-judiciaire" de détenus sur "de très longues durées" après la sortie de prison, mais que ce suivi n'existait pas. Pour elle, l'enjeu consiste surtout à le mettre en place "de manière cohérente, rapprochée, et avec tous les moyens possibles".

Coordinateur du centre de ressources interrégional Nord-Pas-de-Calais Picardie pour le suivi des auteurs de violences sexuelles, basé à Lille, le psychologue Olivier Vanderstukken a pour sa part regretté que "la logique du pire" soit privilégiée. "On pense tout de suite aux récidivistes, sans penser que si on met les moyens pour les soins, on minimise la possibilité de récidive", a-t-il dit à l'AP, avant de considérer qu'il valait "mieux faire l'effort à la racine" en prenant en charge les auteurs d'agression sexuelle dès le premier acte.

L'absence de moyens est également critiquée par les syndicats de magistrats. Pour le secrétaire national de l'Union syndicale des magistrats (USM), Christophe Régnard, la proposition de Nicolas Sarkozy relève davantage "du gesticulatoire pour répondre à l'émotion que des mesures pensées, réfléchies, efficaces". Et d'accuser le président d'annoncer une mesure "sans évaluation de l'existant et sans moyens".

"Si à chaque fois qu'il y a un cas de récidive, on a une réforme, ce n'est pas possible", a-t-il déclaré à l'AP. "On a besoin de stabilité et de moyens, pas d'une loi". Dénonçant des "solutions innovantes à la constitutionnalité douteuse", il a rappelé que les préfets étaient déjà autorisés à prendre des mesures d'hospitalisation d'office pour les personnes souffrant de troubles mentaux et pouvant constituer un danger pour elles-mêmes ou pour les autres.

La veille, Laurence Mollaret, vice-présidente du Syndicat de la magistrature, avait estimé que ces annonces allaient "ajouter à une première mesure de peine, une nouvelle mesure privative de liberté, qui a des risques très grands de voir confondus la réponse judiciaire et le traitement médical". "C'est toujours très gênant de mélanger les deux domaines", a-t-elle dit sur LCI. Pour elle, on donne une "réponse qui concourt toujours plus à la ségrégation".

Côté politique, le socialiste Bruno Le Roux plaide dans un communiqué pour que tout détenu soit "pris en charge dès qu'on l'enferme". "Il est aberrant que l'on attende la fin de la peine pour envisager un traitement, et plus encore que l'on décide un enfermement au-delà de la peine", note-t-il.

Par ailleurs, "la proposition d'enfermement après l'exécution de la peine pose un problème constitutionnel si ce n'est pas un complément de traitement. Il ne devrait pas y avoir de problème s'il s'agit d'une poursuite de soins dans un cadre contraint", ajoute-t-il.

Ancien garde des Sceaux sous Jacques Chirac, Pascal Clément s'est lui aussi interrogé sur la validité constitutionnelle de la proposition. "Est-ce qu'on peut considérer que l'enfermement psychiatrique est une peine ou n'est pas une peine", s'est-il demandé sur France-Info. "Si c'est une peine, vous tombez sur l'inconstitutionnalité de la loi, parce que nous ne pouvez pas rajouter à une peine une autre peine".




Sorcières, justice et société, page 14




Des dessins du jour du Parisien




Sorcières, justice et société, page 92


« En ce domaine - la preuve au XVIe et au XVIIe siècle - dominait la simple conviction intime des juges et de tous les hommes du temps » est il écrit en page 92 de Sorcières, Justice et Société, ce qui fait écho au procès Bodein. Du 12 juillet, de la rubrique « Pierrot le fou », extraits :

PARIS/STRASBOURG (Reuters) - "(Ce système) a montré ses limites. Il ne marche plus du tout quand les deux juges ne sont pas d'accord", estime Me Zaiger.

(...) L'autre juge, Lydia Pflug, qui a signé l'ordonnance de mise en accusation, s'est justifiée devant la cour d'assises par son "intime conviction", notion que peuvent retenir les jurés d'assises mais non les juges enquêteurs, qui doivent établir des "charges suffisantes".




Ordonner et exclure (entre 1000 et 1150), page 262
Iogna-Prat, Champ-Flammarion, 2004




Sorcières, justice et société, page 95


Page 95, « L'évolution du droit pénal »

« Le second système, que les spécialistes nomment inquisitorial et disent issu de la la méthode appliquée dans les tribunaux d'Eglise médiévaux, fut consacré en France par l'ordonnance de Villers-Cotterêts, en août 1539, et aux pays-bas par les ordonnnances criminelles de Philippe II en date du 5 et du 9 juillet 1570. (...) Le roi affirme sa toute-puissance en aggravant l'arbitraire qui pèse sur l'inculpé. L'instruction du procès, devenue écrite et secrête, se substitue au débat oral et public. Ceci laisse peu de chances aux individus issus de la majorité illétrée de la population, face au juge qui manie l'écriture et connait seul avec exactitude les charges et le contenu du dossier. En un mot "l'idée mère de l'ancienne procédure criminelle était l'intimidation." L'accusé se retrouve donc face au pouvoir absolu du juge, tout comme chaque sujet subit le pouvoir absolu du roi. »


« La procédure devant le juge des enfants serait archaïque et moyenâgeuse : elle ne respecterait pas les droits fondamentaux des parents, bref, il serait temps, nous dit-on, de mettre fin à des siècles d'absolutisme judiciaire.

Nos cabinets seraient donc ainsi devenus, plutôt que le lieu symbolique où la loi se décline, un espace de non droit où règne l'arbitraire et la tyrannie sociale ; cette façon de présenter le travail des magistrats de la jeunesse, si elle heurte bien sûr notre sensibilité de professionnels, nous paraît surtout en contradiction avec l'esprit et la procédure judiciaire authentique (dans laquelle le contradictoire a véritablement toute sa place), mais aussi très originale par ses aspects relationnels, sur le fond, dans la forme.  »

Le contradictoire en assistance éducative
par Michel Rissmann
en réponse à Michel Huyette
JDJ décembre 2000, n° 200


Circulaire relative au décret n° 2002-361 du 15 mars 2002 modifiant le nouveau code de procédure civile et relatif à l'assistance éducative
PJJ 2002-01 K2/26-04-2002
NOR : JUSF0250055C

Le respect du droit des personnes exige que le principe du contradictoire soit réaffirmé et garanti par de nouvelles règles de procédure...


- Une justice endormie sous ses arbitraires -

Son mari lui indique la bonne direction

LOS ANGELES (Reuters) - L'Américaine Sheila Drummond pourrait être la première golfeuse aveugle à avoir réussi un trou en un (ace).

La golfeuse de 53 ans jouait avec son mari Keith et un autre couple sur le parcours du Mahoning Valley Country Club à Lehighton (Pennsylvanie), dont elle est une habituée, quand elle a réussi un ace sur le par 3 du quatrième trou avec un drive de 144 yards.

Drummond, devenue aveugle en 1982 des suites de son diabète, a d'abord entendu sa balle heurter le drapeau sur le green.

"J'ai frappé la balle et une de mes adversaires a dit 'oh, c'est un très beau coup'", a déclaré Drummond lundi à Reuters.

"Après elle a dit: 'La balle va sur le green, non attends, elle va dans le trou:'. Nous avons tous entendu la balle heurter le drapeau et j'ai demandé 'êtes vous sûrs qu'elle est dans le trou?"

"Ensuite nous avons filé vers le green et j'ai su que j'avais réussi mon premier trou en un", a-t-elle raconté.

Drummond, membre du conseil d'administration de l'Association américaine des golfeurs aveugles, est convaincue d'être la première femme atteinte de cécité totale à réussir un ace.

"Nous avons regardé partout et je suis quasiment certaine d'être la première", a-t-elle assuré. "Néanmoins, il y a déjà eu quelques golfeurs aveugles qui ont réussi des trou en un".

Drummond, qui joue au golf depuis 15 ans, est entraînée par son mari, qui lui "indique la bonne direction pour chaque coup".

PARIS (Reuters) - Un homme armé d'un couteau s'est retranché dans un magasin de la rue du Faubourg Saint-Honoré, dans le VIIIe arrondissement de Paris, a-t-on appris auprès de la police.

"La police est sur place et un périmètre de sécurité a été établi", a déclaré une porte-parole.

Joint par téléphone par i-Télé, un homme présent dans la boutique Sonia Rykiel a précisé que trois employés, dont lui-même, étaient retenus par l'inconnu et qu'il n'y avait pas de client.

Il a précisé par la suite à Reuters que l'homme, qui avait commencé à parlementer avec la police, était armé au moins d'un couteau. "Je ne sais pas s'il a autre chose sur lui", a-t-il précisé.

"Pour l'instant, il est tranquille avec nous. (...) Du moment que vous êtes pris en otage, c'est une menace, je pense", a-t-il ajouté. Selon cet employé, ce dernier "dit être victime de la justice".


- Sheila Drummond est quasiment certaine -

Le « gesticulatoire », la cacophonie et des faits

Pédophilie : opposition et majorité émettent des réserves sur les mesures annoncées
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 21.08.07 | Extrait

L'ouverture en 2009 d'un "hôpital fermé" spécialement dédié au traitement des pédophiles à Lyon, annoncé lundi par le Nicolas Sarkozy, n'a visiblement pas été décidée en accord avec le maire de la ville, Gérard Collomb. Le sénateur-maire PS s'est dit "surpris", mardi 21 août, par cette "hypothèse", qu'il a découvert "par le biais de la presse". Deux anciens gardes des Sceaux, Marylise Lebranchu et Pascal Clément, ont quant à eux émis des réserves sur ces mesures, estimant même qu'elles pourraient poser des problèmes d'ordre constitutionnel.

"SYSTÈME ASILAIRE"

M. Collomb, qui est également président des Hospices civils lyonnais (HCL), a dénoncé, dans un communiqué, une "annonce visiblement hâtive et faite sans préparation et sans discussion avec le terrain", s'étonnant qu'une telle décision puisse être prise "sans concertation ni avec les élus, ni avec les corps médical et hospitalier local".
L'Administration pénitentiaire régionale a également affirmé ne pas avoir d'information sur cet "hôpital fermé".

(...) Il n'existe actuellement aucune prison spécialisée dans l'accueil et le traitement des pédophiles en France. Certains centres de détention, notamment à Casabianda (Haute-Corse), Mauzac (Dordogne), et Caen, où a été incarcéré Francis Evrard, comptent entre 75% et 85% de délinquants sexuels.

PARIS (Reuters) - Les mesures annoncées par le président de la République pour renforcer la répression contre les délinquants sexuels relèvent de la gesticulation, a estimé mardi l'Union syndicale des magistrats (USM).

Nicolas Sarkozy a dit lundi que les délinquants sexuels les plus dangereux ne pourraient plus bénéficier de remises de peine automatiques ni sortir de prison sans être passés devant un comité d'experts.

Ces mesures doivent être présentées au parlement au mois de novembre dans le cadre d'un texte sur la condition pénitentiaire.

Nicolas Sarkozy avait auparavant reçu à l'Elysée le père d'Enis, un enfant violé par un pédophile récidiviste la semaine dernière.

"C'est assez terrible, on est à nouveau dans le gesticulatoire", a déclaré Christophe Regnard, secrétaire national de l'USM.

"Comme à chaque fois, on légifère sous le coup de l'émotion et on fait des mauvaises lois", a-t-il ajouté.


Selon Christophe Regnard, "il n'y a rien de nouveau dans les mesures qui sont annoncées: soit on reréforme des choses qui ont été modifiées au cours des deux dernières années, soit on réinvente des choses qui existent déjà".

L'hospitalisation d'office de ce type de détenus est prévue par le code de la Santé et l'expertise psychiatrique est déjà pratiquée pour les détenus dangereux, a-t-il ajouté.

Quant aux remises de peines automatiques, "elles ne sont automatiques que depuis 2004-2006", a-t-il poursuivi, estimant que l'on va simplement "revenir en arrière" sur ce sujet.

Selon l'USM, la généralisation du bracelet électronique est une bonne mesure mais "ça existe depuis 2005 et à ce jour, il n'y a que dix personnes en France qui en bénéficient parce qu'il n'y a pas du tout de budget", a souligné Christophe Regnard.

Pour le syndicat, le problème du suivi des délinquants sexuels tient surtout au manque de psychiatres, de psychologues et d'éducateurs en prison.




Extrait de « Justice [en France], la bombe à retardement »


Le frère de Rachida Dati condamné à un an de prison ferme
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 21.08.07

La cour d'appel de Nancy a condamné, mardi 21 août, Jamal Dati, le frère de la garde des sceaux, Rachida Dati, à un an de prison ferme pour trafic de stupéfiants.

M. Dati s'était vu infliger en février six mois d'emprisonnement avec sursis par le tribunal correctionnel de Verdun, mais le ministère public avait fait appel de cette condamnation. Ses trois co-prévenus ont été condamnés à six mois fermes pour deux d'entre eux, à huit mois de prison dont trois mois fermes pour le troisième.

DÉJÀ CONDAMNÉ EN 1995

Agé de 34 ans, il avait déjà été condamné en 2001 à trois ans d'emprisonnement, dont dix-huit mois fermes, pour trafic d'héroïne dans la région de Chalon-sur-Saône.

Il avait déjà été condamné en 1995 à une amende pour usage de stupéfiants, puis en 2001 à trois ans de prison dont dix-huit mois assortis du sursis, avec mise à l'épreuve, pour trafic de drogue. Tout en réclamant une aggravation de la peine prononcée en première instance, l'avocat général avait laissé entrevoir la possibilité d'un aménagement de peine qui permettrait à ce père d'un garçon de 2 mois de conserver son emploi de tuyauteur.

STRASBOURG (Reuters), extraits - "Les faits dont les prévenus se sont rendu coupables ne peuvent être banalisés même si au regard de bien des procédures diligentées pour infractions à la législation sur les stupéfiants, ils ne paraissent pas revêtir un caractère d'extrême gravité", note la Cour dans son arrêt.

L'avocat de Jamal Dati a immédiatement annoncé que son client allait se pourvoir en cassation.


"Je ne peux que m'étonner du grand écart qui est fait entre deux juridictions sur un dossier absolument identique", a expliqué à Reuters Me Frédéric Berna.

"Par rapport à des dossiers du même type, la peine est extrêmement sévère. La décision qui a été rendue aujourd'hui est la négation complète des efforts de réinsertion effectués par mon client", a-t-il ajouté.

(...) En dépit de la réitération des faits, Jamal Dati n'était pas en état de récidive au sens légal du terme, sa dernière peine étant réputée non avenue.


PARIS (AP) - La "surenchère législative n'apporte rien", a estimé mardi l'ancienne garde des Sceaux Elisabeth Guigou après l'annonce de Nicolas Sarkozy de créer des hôpitaux-prisons pour les délinquants sexuels dangereux. "Ce qu'il faut, c'est des moyens humains et matériels pour pouvoir encadrer davantage" ces criminels.

Emmanuelle Perreux, présidente du Syndicat de la magistrature (gauche), 20minutes.fr - Le cas de Francis Evrard soulève néanmoins le problème des multirécidivistes… Oui, mais tous les délinquants sexuels ne sont pas des malades psychiques. De plus, la place accordée à l’expertise, qui devra déterminer si un détenu doit être confiné en hôpital fermé, me choque : on demande désormais aux psychiatres de prédire l’avenir. On fait de l’expertise une science exacte, ce qu’elle n’est pas, comme nous l’avons vu lors de l’affaire Outreau.

Le député Yves Jego considère que la future nouvelle loi sera le moyen le plus efficace selon lui pour lutter contre la récidive, 20minutes.fr - Certains considèrent qu’une nouvelle loi ne servirait à rien, que l’essentiel du problème est le manque de moyen de la Justice… C’est la réponse habituelle des syndicats de magistrats. Dans le cas de l’affaire qui fait l’actualité, je ne vois pas en quoi plus de moyens auraient empêché un juge d’application des peines de libérer un pédophile dangereux, et comment plus de moyens auraient empêché un médecin de lui prescrire du viagra.


- Le problème tiendrait surtout au manque de compétences -

August 19, 2007

Nièvre : fermeture d'un centre aéré après l'interpellation d'un animateur pour viol


Le FigaroUn animateur de centre aéré mis en examen pour viol sur mineureCe jeune homme de 24 ans est soupçonné d’attouchements sur une fillette de 6 ans. Il aurait reconnu les faits durant sa garde à vue.

PARIS (Reuters) - Le cas de Francis Evrard, pédophile récidiviste de 61 ans arrêté mercredi dernier alors qu'il venait de violer un enfant de cinq ans enlevé à Roubaix (Nord), a suscité plusieurs enquêtes et un débat politique sur l'utilité de nouvelles mesures législatives.

La ministre de la Justice Rachida Dati s'est rendue à Lille dimanche où elle a rencontré la famille de la victime, Enis, les magistrats et les enquêteurs intervenus dans l'affaire.

Le Garde des sceaux a confirmé qu'une enquête du ministère de la Santé était ouverte pour déterminer comment le suspect de 61 ans était parvenu à se procurer le Viagra qu'il détenait sur lui au moment de son arrestation.

Lors de sa garde à vue, ce multi-récidiviste, déjà condamné trois fois et qui a passé la majeure partie de sa vie en prison depuis 1975, a déclaré aux policiers que le stimulant sexuel lui avait été prescrit à sa demande par un médecin de la prison de Caen, juste avant sa sortie le 2 juillet dernier au terme de 18 ans derrière les barreaux.

Il assure avoir obtenu l'ordonnance en expliquant qu'il souhaitait avoir des rapports avec des femmes à sa sortie de détention et assure avoir acheté le médicament dans une pharmacie de Rouen. "Tout cela n'est pas [juridiquement] avéré. (...) En détention, on ne peut pas recevoir d'ordonnance médicale", a dit Rachida Dati aux journalistes à Lille.

Les médecins travaillant en détention sont indépendants de l'administration pénitentiaire et relèvent de l'administration de la Santé.

Seul le juge d'instruction en charge de l'affaire principale, où Francis Evrard est mis en examen et écroué pour "enlèvement séquestration, viol aggravé en récidive, agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans", pourra lever le secret médical et faire la lumière sur l'épisode.

REUNIONS MINISTERIELLES

Le Premier ministre François Fillon, Rachida Dati, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie et la ministre de la Santé Roselyne Bachelot se sont réunis dimanche après-midi à Paris pour préparer une rencontre lundi sur le sujet plus général de la récidive avec le président Sarkozy.

Le chef de l'Etat a souhaité que soient examinées "les mesures qu'il convient de prendre en s'inspirant des exemples étrangers".

Francis Evrard, qui a purgé la peine maximale prévue par la loi, avait été placé à sa sortie de prison sous "surveillance judiciaire" , dispositif le plus sévère lui étant applicable et il devait en théorie se soigner, demeurer à Rouen et répondre aux convocations du juge d'application des peines (JAP).

La dernière loi sur le sujet de la récidive, rédigée par Rachida Dati et qui a été promulguée début août, a soumis les demandes de réduction de peine à l'obligation de soins en détention mais elle n'aurait servi à rien pour Francis Evrard : d'abord traité, il a refusé de poursuivre les soins après justement le refus d'une libération conditionnelle.

Les options qui s'ouvrent au gouvernement sont l'extension des soins médicaux obligatoires après la prison pour inhiber la libido des criminels sexuels (la "castration chimique"), d'éventuelles hospitalisations de force après la prison et l'extension de l'utilisation du bracelet électronique mobile.

Toutes présentent des obstacles : la "castration chimique", à l'efficacité encore douteuse, fait l'objet depuis 2004 de tests médicaux qui sont au point mort. L'hospitalisation de force sur décision judiciaire pose des problèmes juridiques. Le bracelet électronique mobile, expérimenté actuellement, suppose d'importants moyens techniques et des personnels pour fonctionner efficacement.

Par avance, l'Union syndicale de la magistrature (USM, majoritaire) a stigmatisé ce qu'il appelle une "danse de Saint-Guy législative", rappelé que les lois actuelles sont mal appliquées faute de moyens et demandé des mesures concrètes.

"On a moins besoin de loi que de moyens supplémentaires donnés aux magistrats et aux travailleurs sociaux", a dit samedi à Toulon François Hollande, premier secrétaire du PS.


PARIS - La ville de Palaiseau (Essonne) a annoncé dimanche la fermeture de son centre de vacances de Vaux (Nièvre) à la suite de l'interpellation et de la mise en examen vendredi d'un animateur pour le viol présumé d'une fillette.

Dans un communiqué, la municipalité précise que, "compte tenu de la pression médiatique et de l'inquiétude justifiée des parents", le député-maire François Lamy a pris la décision de fermer le centre aéré après s'y être rendu vendredi. La ville ajoute qu'elle se chargera du rapatriement des enfants accueillis dans le centre et qu'une aide psychologique sera proposée aux parents, avertis au cours du week-end, ainsi qu'aux animateurs.

"L'arrestation s'est déroulée le plus discrètement possible et tout est mis en oeuvre afin que le séjour des enfants puisse s'achever paisiblement", souligne le communiqué. De l'avis de M. Lamy interviewé par i>télé, l'homme ne présentait "aucun signe perceptible de sa capacité à avoir (...) des tendances pédophiles".

"Cet animateur travaillait avec nous depuis deux ans. Il assurait les centres de loisirs, les centres de vacances et (...), de l'avis de tous ceux qui travaillaient avec lui, était quelqu'un de compétent", a expliqué l'élu PS, précisant que l'homme était titulaire du Bafa (Brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur de centre de vacances et de loisirs NDLR), le diplôme de référence en matière d'animation.

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- Dati lance une enquête après l'affaire de pédophilie de Roubaix -

August 18, 2007

Italie : l'AIDAA appelle à une journée de mobilisation en faveur des chats noirs


François Hollande concentre ses critiques sur la politique fiscale de Nicolas Sarkozy
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 18.08.07

TOULON (Reuters) - François Hollande a estimé samedi que les cent premiers jours de Nicolas Sarkozy au pouvoir se soldaient par une facture lourde pour les Français et non par une rupture, maître mot du chef de l'Etat. (...) "Moi ce que je veux, ce n'est pas d'aller chercher Nicolas Sarkozy sur son lieu de vacances mais sur ses lieux de travail et sur ses résultats", a-t-il expliqué.

TOULON (AFP) - "Le défaut de transparence est ce qui caractérise le plus les 100 jours de Nicolas Sarkozy" engagé dans une "présidence de rupture", a jugé le premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande, samedi à Toulon.

"On ne nous dit pas exactement ce qu'ont été les contreparties de la libération des infirmières bulgares; on ne nous dit pas ce qu'a été le choix économique du gouvernement; on ne nous dit pas ce qu'est la situation de l'endettement du pays", a expliqué M. Hollande, lors d'une conférence de presse de rentrée.

Pour le chef du PS, "ce défaut de transparence annonce, avec la politique qui a été mise en place sur le plan économique et fiscal, une facture qui va être présentée aux Français, peut-être dès la rentrée".

Cette facture se présente, selon M. Hollande, sous la forme des franchises médicales, de "la TVA dite sociale, en fait anti-sociale" et de "la contribution qui va être imposée sur tous les Français, compte tenu du déficit de la sécurité sociale, la CRDS".

Pour M. Hollande, les 100 premiers jours de Nicolas Sarkozy à la tête de l'Etat marquent "une présidence de rupture. Dans le langage d'abord, c'est lui qui parle et présider pour lui c'est parler. Rupture dans la pratique institutionnelle: il n'y a plus de Premier ministre, plus de gouvernement, c'est lui qui décide".

"Et aussi une rupture dans le style, il essaie toujours d'être dans le fracas, dans l'annonce, dans l'incantation", a-t-il encore estimé.





Le matin(.ch), L'UDC "fusille" la gauche et les étrangers


ROME (AFP) - Plus de 60.000 chats noirs disparaissent chaque année en Italie, victimes de la superstition qui leur attribue des pouvoirs maléfiques, a affirmé samedi une association italienne de défense des animaux.

"Des cas de chats noirs tués par des personnes bêtement superstitieuses, ou durant des rites ésotériques, voire sataniques, nous ont été signalés", écrit l'association italienne de défense des animaux et du territoire (Aidaa) dans un communiqué.

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- Les chats noirs, victimes de la superstition -

Le royaume belge est menacé d'éclatement


Le MondeL'affaire Enis relance le débat sur le suivi des délinquants sexuels • Un pédophile devait être mis en examen pour "viol aggravé sur un mineur de moins de 15 ans". Récidiviste, il avait totalement purgé ses peines précédentes.

EclairagePlusieurs lois mais un manque cruel de moyens


Au 13 juin 2006, « La belgique veut croire que tout va mieux », extrait • Stacy Lemmens, 7 ans, et Nathalie Mahy, 10 ans, étaient toujours introuvables mardi, trois jours et demi après leur disparition samedi vers 2 heures du matin, à la fin de la braderie du quartier Saint-Léonard, où elles s'étaient rendues avec leurs parents.

NouvelObs, 29 juin 2006 • Le suspect en examen • L'homme âgé de 39 ans, toujours en détention préventive, nie toute implication dans cette double disparition. Déjà condamné à deux reprises pour des agressions sexuelles sur des fillettes, il était sorti de prison en décembre dernier après avoir purgé une peine de quatre ans de prison. Le 13 juin, il s'est présenté de lui-même à la police liégeoise, quelques heures après la diffusion de son nom et de sa photographie. Il a été mis en examen le lendemain pour enlèvements de mineures.




En encart du nouvelObs, 29 juin 2006


BRUXELLES (AFP) - Les négociations pour la formation d'un gouvernement en Belgique, infructueuses depuis plus de deux mois, ont été suspendues vendredi par le roi Albert II, qui va devoir désamorcer une crise entre Flamands et francophones qui pourrait menacer le royaume d'éclatement.

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- Une crise entre Flamands et francophones -

August 16, 2007

Invitée à voir le psychiatre pour avoir envoyé des mails Place Beauvau

Invitée à voir le psychiatre pour avoir envoyé des mails Place Beauvau
LE MONDE | 16.08.07

Jusqu'à ce qu'elle ouvre son courrier, samedi 11 août, Sylvia Bourdon, vedette de films pornographiques des années 1970, n'avait jamais reçu ce genre de proposition. Une consultation psychiatrique à l'hôpital Maison-Blanche de Paris, lundi 20 août, 14 heures. Motif : "Divers courriers adressés au ministère de l'intérieur via Internet".

Depuis trois ans, Mme Bourdon, aujourd'hui âgée de 58 ans et chef d'une entreprise de dépollution, loue un deux-pièces dans le 18e arrondissement de Paris, face à l'église Saint-Bernard. Un quartier populaire, dans lequel elle a emménagé en 2004, parce qu'elle avait "envie d'exotisme".

Mais, depuis son installation, celle qui fut aussi, dans les années 1990, l'égérie d'un concours graphique pour l'euro, déchante. Trop de "vandalisme", estime-t-elle. Trop de "sectarisme", de femmes voilées, trop de jeunes "encapuchonnés" qui "tiennent le mur du presbytère".


"INTIMIDATIONS"

Rapidement, elle se lance dans l'animation de plusieurs blogs virulents sur son quartier. L'un d'entre eux fait aujourd'hui l'objet d'une action en diffamation. Pour les illustrer, Mme Bourdon photographie aussi de sa fenêtre tout ce qu'elle considère comme des troubles à l'ordre public.

Jusqu'au 19 juin, où plusieurs jeunes la prennent à partie et caillassent son appartement. Paniquée, elle envoie entre ce jour et le 2 juillet, cinq mails à différents responsables du ministère de l'intérieur.
Parmi eux, le préfet de police de Paris, Michel Gaudin, le commissaire central du 18e arrondissement, Jean-Paul Pecquet, et Ludivine Olive, chef de cabinet de la ministre de l'intérieur Michèle Alliot-Marie. Elle leur demande d'"assurer sa sécurité".

La méthode n'est pas conventionnelle mais Mme Bourdon a déjà reçu chez elle des fonctionnaires de police de son quartier pour des apéritifs, et montre volontiers ses photos en compagnie du commissaire Pecquet, dont elle a le numéro de portable. Elle juge donc, dans un premier temps, plus opportun de les alerter ainsi. Ses courriers restant sans réponse, le 19 juillet, elle se décide finalement à porter plainte en bonne et due forme.

Aussi, l'arrivée, contre toute attente, le 11 août, de la proposition de consultation psychiatrique la scandalise : "C'est une insulte à mon intelligence !" Elle a décidé d'alerter son avocat et "vieille amitié", le futur bâtonnier de Paris, Me Christian Charrière-Bournazel. Le 14 août, celui-ci a rédigé deux courriers. L'un, à l'adresse de Mme Alliot-Marie, demandant d'identifier les auteurs de ce qu'il considère comme des "intimidations", l'autre au procureur de la République.

La proposition de consultation psychiatrique reste une procédure "classique" pour les "agitateurs", explique cependant le docteur Yves Pignier, auteur du courrier de l'hôpital Maison-Blanche.

Il agit sur ordre du bureau des actions pour la santé mentale de l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris. "La majorité ne vient pas au rendez-vous. Généralement, ça les calme." Mme Bourdon ne s'y rendra pas non plus.


Extrait de ce qui doit être un blog de Mme Bourdon...

Monsieur le Chef de Cabinet, Monsieur le Préfet

J'accuse réception de votre courrier du 10 juillet dernier, reçu ce jour. Je l'ai bien entendu publié sur mon blog, afin que mes lecteurs se rendent compte que vous n'avez pas compris l'ampleur des "nuisances de voisinages", comme vous les intitulez. Ne vous y méprenez pas, ce blog est très visité. Ma volonté est qu'il devienne une véritable arme de guerre pour nous protéger contre tous les dysfonctionnements dont nous sommes victimes au quotidien.

http://chateaurougegouttedor.over-blog.com

...


- Une procédure « classique », tend à calmer les « agitateurs » -

Ces entreprises et organismes qui modifient Wikipédia dans leur intérêt

Ces entreprises et organismes qui modifient Wikipédia dans leur intérêt
LEMONDE.FR | 16.08.07 | Extrait

C'est en apprenant que des élus du Congrès ou leurs collaborateurs avaient eux-mêmes écrit leur notice biographique sur l'encyclopédie libre Wikipédia que Virgil Griffith, un étudiant américain – qui avait déjà révélé les failles de différents systèmes informatiques –, s'est attelé l'an dernier à créer le WikiScanner, mis en ligne lundi 13 août. Ce logiciel, qui croise différentes bases de données, permet à tout internaute de trouver à quels organismes ou entreprises appartiennent les adresses IP des ordinateurs d'où ont été modifiées anonymement des notes de l'encyclopédie libre. Et, en comparant ainsi deux versions d'une notule, de constater qu'un utilisateur du réseau informatique d'une entité a modifié ou supprimé des passages qui le gênaient.

Les exemples sont légion. Le magazine américain Wired évoque notamment la disparition, le 17 novembre 2005, de plusieurs paragraphes critiquant la fiabilité des machines à voter Diebold et les liens entre son dirigeant et George W. Bush. Une suppression qui, selon le WikiScanner, émane d'adresses IP utilisées par les bureaux de la firme Diebold elle-même. La chaîne de supermarchés Wal-Mart a pour sa part remplacé une phrase sur ses salaires : le premier texte les disait plus bas que ceux du reste de la grande distribution... le nouveau les qualifiait de deux fois plus élevés que le salaire minimum.

CIA, NSA, FBI...

Bourse | Sociétés Etrangères
Le "made in China" sous haute pression américaine
Le Figaro, le 16 août 2007

La nouvelle affaire Mattel survient alors que la tension monte autour du déficit commercial sino-américain, qui ne cesse de se creuser.

« JE TE TIENS, tu me tiens. » Très liés commercialement et financièrement, Pékin et Washington n'ont pas fini de se défier. La nouvelle affaire Mattel est vécue par les milieux d'affaires chinois comme un moyen de pression supplémentaire de la part de l'Amérique.

Alors que le géant du jouet vient d'annoncer un second rappel de produits « made in China », la General Administration of Quality Supervision, l'organisme chinois chargé du respect des normes de qualité, a sèchement communiqué hier, affirmant qu'« une large majorité des exportations chinoises vers les États-Unis sont conformes aux normes américaines ».


20minutes.fr, le 14 août • Avec un second rappel massif de jouets en deux semaines, Mattel tire la sonnette d’alarme. Mardi, la société a annoncé qu’elle rappelait dans le monde entier plus de 18 millions de jouets fabriqués en Chine, dont 9 millions aux Etats-Unis, en raison des risques qu'ils présentent pour les enfants.

KABOUL (Reuters) - Les forces américaines et afghanes bombardent pour la deuxième journée consécutive le massif montagneux de Tora Bora, proche de la frontière pakistanaise.

BERLIN (AFP) - Quarante-sept patients opérés du genou dans un hôpital de Berlin ont été victimes d'une erreur médicale en raison d'une mauvaise traduction de la notice concernant la prothèse qu'on leur a implantée, rapporte dimanche le quotidien berlinois Tagesspiegel. (...) Les patients souffraient à l'articulation du genou. La prothèse était censée leur redonner de la mobilité.

MONTREAL (PC) - L'interdiction du tabagisme dans les prisons québécoises à compter de l'hiver prochain pourrait bien causer des tensions, selon un organisme représentant les détenus.


- Une large majorité des exportations serait aux normes-

August 15, 2007

Corrida : renvoyé au Grenelle de l'environnement


PARIS (AFP) - Quatre semaines après l'inauguration en grande pompe par Bertrand Delanoë (PS), la mairie considère le pari [vélib] comme gagné avec déjà plus de 1,3 million de locations. Et Denis Baupin, adjoint (Verts) aux transports, prévoit 1,8 million de sorties au 15 août.

Le Figaro - REPORTAGE VIDÉO Le succès des vélos parisiens en libre service n’est pas sans poser quelques problèmes de sécurité. De quoi redouter la rentrée de septembre, lorsque tous les automobilistes reprendront le bitume.




Velib pour le freeride
dailymotion.com, envoyé par davimen



20minutes.fr - Liban : le chef du Hezbollah met en garde Israël, un an après la "victoire"

MOSSOUL (AFP) - Au moins 175 personnes ont été tuées et plus de 200 blessées mardi dans quatre attentats aux camions piégés qui ont visé des membres de la secte religieuse des Yézédis dans le nord de l'Irak, ont annoncé des responsables.

(...) Les attaques se sont produites au moment où les dirigeants des principales communautés en Irak menaient des discussions pour préparer la réunion de crise souhaitée par le Premier ministre Nouri al-Maliki pour sauver la coalition gouvernementale.

(...) La communauté yézédie, dont le nombre est estimé à 500.000 personnes, est une minorité kurde installée dans le nord de l'Irak qui considère le Diable comme le chef des anges. Cette secte dispose de trois députés sur les 275 sièges du Parlement irakien.

Ils croient en un Dieu créateur du monde et respectent les prophètes de la Bible et du Coran, en particulier Abraham, mais ils vénèrent principalement Malak Taus, qui dirige les archanges et est souvent représenté par un paon.

Chrétiens et musulmans identifient Malak Taus à Lucifer ou Satan, ce qui a provoqué la croyance populaire selon laquelle les Yézédis sont des adorateurs du diable.

Cette secte a tenté de demeurer à distance des violents conflits sectaires et politiques qui ensanglantent une grande partie du reste de l'Irak, mais ces derniers mois, les relations avec les communautés sunnites voisines se sont gravement détériorées.

Le 7 avril, une foule de Yézédis ont lapidé une jeune fille de 17 ans, Doaa Khalil Aswad, elle-même yézédie, au motif qu'elle avait offensé leurs valeurs conservatrices en s'enfuyant pour aller épouser un jeune homme musulman.

Ce lynchage a été filmé à l'aide de téléphones portables et largement diffusé.





Des dessins du jour, Plantu, le Monde, 14 août


PARIS (AP) - Nicolas Sarkozy a renvoyé mardi au Grenelle de l'environnement, prévu à la mi-octobre, la question de la corrida soulevée à nouveau cet été par plusieurs associations opposées à la tauromachie.

Plusieurs de ces associations, appuyées par des célébrités, avaient récemment pris à partie le Bureau de vérification de la publicité (BVP) qui avait refusé d'autoriser la diffusion d'un spot contre les corridas.

Dans sa réponse datée de mardi après-midi, dont l'Associated Press a obtenu copie, M. Sarkozy dit avoir lu "avec attention" les courriers des associations et se dit également "sensible" au fait que l'ancienne championne de patinage artistique Surya Bonaly se soit dite prête à se déplacer en personne sur son lieu de villégiature à Wolfeboro (New Hampshire), ainsi qu'elle l'avait confié à l'AP lundi par téléphone depuis Las Vegas, où elle réside désormais.

Mais ce problème engageant, selon M. Sarkozy, "de multiples parties", le chef de l'Etat souhaite que le sujet "soit abordé dans le cadre d'un dialogue ouvert à tous et transparent" et ajoute que cela ne serait pas le cas s'il recevait Surya Bonaly "seule à Wolfeboro".

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- M. Sarkozy dit avoir lu "avec attention" les courriers -

August 12, 2007

190 000 fusils d'assaut Kalachnikov ainsi que des pistolets portés disparus


Au 6 août...

Le Pentagone a perdu trace d'un tiers des armes distribuées aux forces irakiennes
LEMONDE.FR | 06.08.07

Le Pentagone ignore ce que sont devenus 190 000 fusils d'assaut Kalachnikov ainsi que des pistolets fournis en 2004 et 2005 aux forces de sécurité en Irak, selon un rapport fédéral officiel décrypté, lundi 6 août, par le Washington Post. Le quotidien américain suppose que ces armes ont pu tomber entre les mains des insurgés qui combattent les troupes américaines.

PARIS (AFP), extrait - Un braquage dans une discothèque encore fréquentée par 200 clients, dimanche à l'aube en plein Paris, s'est terminée par une fusillade entre plusieurs malfaiteurs armés de kalachnikovs et des policiers, lors de laquelle une jeune femme a été blessée grièvement.

La jeune femme, qui serait âgée de 27 ans, atteinte au dos, devait être opérée dans l'après-midi à l'hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP) à Paris, mais sa vie n'est pas en danger, a-t-on indiqué de source policière.

Peu après 5h00 du matin, des malfaiteurs, au nombre de "trois ou quatre" selon la police, encagoulés et armés de kalachnikovs, ont fait irruption dans la discothèque Plaza Madeleine, boulevard de la Madeleine (VIIIe), entre l'église de la Madeleine et l'Opéra Garnier.

A cette heure, "approximativement 200 clients" se trouvaient encore dans l'établissement, selon la police.

Les malfaiteurs ont menacé toutes les personnes présentes avec leurs fusils d'assaut. Mais, faute d'avoir trouvé rapidement un interlocuteur susceptible de leur ouvrir le coffre de la discothèque, ils sont repartis après avoir fait main basse sur la recette du vestiaire, soit "environ 1.000 euros", selon la même source

20minutes.fr avec AFP, extrait - RESF Val-de-Marne déclare qu'on « ne peut s'empêcher d'éprouver un profond dégoût pour les méthodes employées pour remplir les quotas d'interpellation et d'expulsion ».




Un article du Républicain Lorrain du 11 août




Un article du Républicain Lorrain du 11 août



- Des Kalachnikov, à Paris ? -

August 9, 2007

Synergie-Officiers, RESF et l'USM dénoncent tandis que l'OIP et des mécecins s'inquiètent


PARIS (AFP) - L'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire) a vivement réagi jeudi aux critiques du syndicat policier Synergie-Officiers, accusé de "bafouer l'autorité judiciaire" en dénonçant la remise en liberté d'un pédophile présumé à Créteil.

"Il est inacceptable qu'un syndicat de policiers se permette de commenter une décision de justice", a estimé Laurent Bedouet, secrétaire général de l'USM, interrogé par l'AFP.

"On se plaint d'une absence de respect de l'autorité et les premiers à bafouer l'autorité judiciaire, ce sont les syndicats de policiers", a ajouté le magistrat.


L'USM a aussi précisé que le juge des libertés et de la détention (JLD) n'avait pas été saisi dans ce dossier, contrairement à ce qu'a affirmé Synergie-Officiers dans son communiqué.

Le syndicat policier s'est dit jeudi "scandalisé par la remise en liberté par le JLD" d'un pédophile présumé, mis en examen mardi soir à Créteil pour des agressions sexuelles sur mineurs.

"Je n'ai jamais été saisie, je n'ai jamais eu ce dossier", a de son côté souligné Françoise Barbier-Chassaing, JLD de permanence mardi soir à Créteil.

Le parquet de Créteil, qui avait requis le placement en détention provisoire du suspect, âgé de 50 ans, a décidé dès mercredi de faire appel de son placement sous contrôle judiciaire, assorti d'une obligation de soins.

L'USM a aussi rappelé que "la loi Clément de mars 2007 a de nouveau restreint les conditions de placement en détention provisoire".


PARIS (AFP) - Le syndicat de police Synergie-Officiers s'est dit "scandalisé" jeudi par la remise en liberté d'un pédophile présumé, mis en examen mardi soir à Créteil pour des agressions sexuelles sur mineurs.

(...) Dans un communiqué, Synergie-Officiers, second syndicat d'officiers de police, se dit "scandalisé par la remise en liberté par le JLD (juge des libertés et de la détention)" de ce quinquagénaire interpellé dimanche à Disneyland Paris (Seine-et-Marne) alors qu'il filmait avec un caméscope les fesses de petites filles, après leur avoir mis du poil à gratter.

Le syndicat dénonce une décision "totalement irresponsable qui témoigne d'un profond mépris pour les victimes et le travail des enquêteurs" et rappelle que "l'action de la police n'a de sens que si la justice remplit son office avec discernement mais sans faiblesse".


RESF dénonce l’arrestation de six parents d’élèves sans papiers
20minutes.fr, le 09/08/2007

Alors que le ministre de l’Immigration Brice Hortefeux rencontre son homologue Italien pour discuter fermeture des frontières à Nice ce jeudi, le Réseau éducation sans frontières tire la sonnette d’alarme. RESF dénonce l’arrestation lundi d’au moins six parents ou grands-parents d'enfants scolarisés à Paris, placés mardi en centre de rétention.

«Il est clair que la brutalité monte d'un cran», accuse le réseau dans un communiqué. «Il y a aujourd'hui la volonté évidente de profiter du mois d'août pour “se rattraper”», poursuit RESF: «Les écoles sont fermées et la mobilisation sans faille, comme rebondissante d'un établissement à l'autre, qui a marqué ces deux dernières années est plus difficile en ce moment (...) Pendant le mois d'août, la fabrique à orphelins accélère ses cadences».

Soulignant que «chaque tentative d'expulsion de la préfecture de police suscitera la même indignation», RESF appelle à un rassemblement ce jeudi entre 12h et 13h, entre le Parvis de l'Hôtel de Ville et l'annexe de la préfecture de Police, 12 quai de Gesvres.


Un monde de fous :
Comment notre société maltraite ses malades mentaux
de Patrick Coupechoux (Auteur),
Jean Oury (Préface)
Chez Seuil, février 2006

Comment notre époque fait-elle face au problème de la maladie mentale ?


Daniel, trente de QI et déjà un an de prison • Les experts s’inquiètent du sort de ce malade mental incarcéré aux Baumettes.
Libé jeudi 9 août 2007

Daniel a 55 ans. Il marche mal, traîne les pieds. Il est petit, très maigre. «Dès qu’il y a du mistral, il tombe», raconte sa sœur. Il ne sait ni lire, ni écrire. N’a jamais pu aller à l’école. Son QI est de 30, c’est-à-dire au plus bas. Atteint d’une débilité mentale profonde, il est en détention provisoire depuis plus d’un an à la prison des Baumettes de Marseille, accusé d’un viol sur son jeune neveu.

«L’affaire est confuse, mais en tout cas il n’a rien à faire en ­prison», explique-t-on à l’Observatoire international des prisons (OIP)
, qui vient de révéler l’histoire. «La quasi-totalité des experts qui ont eu à l’examiner s’accordent à dire que son état est incompatible avec la détention et qu’il doit être pris en charge dans un établissement spécialisé.» Ainsi, le 11 juillet 2006, après son incarcération, les experts se sont montrés très clairs : «l’infraction constatée est en relation directe avec la pathologie mentale dont il est atteint. Il doit être considéré comme ayant été atteint, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique abolissant totalement son discernement et le contrôle de ses actes.» En conséquence, «il n’est pas accessible à une sanction pénale».

Sur répondeur. Et pourtant, Daniel reste en prison. Une nouvelle expertise, réclamée par le juge, a fait état «d’un discernement altéré», qui laisse alors ouvert la possibilité d’un procès. On en est là. Et le temps passe. Personne ne paraît pressé. Quand on tente de joindre son avocate, commise d’office, un répondeur lâche que le cabinet est fermé tout le mois d’août, mais que «le courrier est régulièrement relevé». Qu’est ce qu’un mois perdu pour un débile profond ?

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- Qu’est ce qu’un mois perdu pour un débile profond ? -

August 8, 2007

Australie : la « génération volée » obtient réparation


En France, « les enfants dérobés de la Réunion » avaient été déboutés. Voir au 16 septembre 2005, extrait :

«On nous a cramé le cerveau.» Pour résumer son histoire, Jean-Pierre Jean-Marie ne trouve aucune autre expression. Dans ce raccourci verbal, il a glissé tous ses maux : son départ précipité de Saint-Denis à l'âge de 12 ans, ses rêves déchus d'«études brillantes et de grandes écoles», l'autorisation provisoire de placement qu'ont signée ses parents en 1966 et «qui a duré trente ans», le doute d'avoir fait une bêtise au point de mériter «ça», mais aussi le temps perdu «qu'on ne rattrape jamais».


Voir également sur le web, extrait de temoignages.re du 15 juillet 2005 :

« C’était une politique du chiffre » • Six livres, un CD, de nombreux documentaires et articles, des assignations en justice... le dossier des enfants de La Creuse, en seulement deux ans, a connu une médiatisation internationale. Pourtant, il reste un constat troublant : l’État s’en moque.


De même, toujours en France, ne citant là qu'un cas parmi tant d'autres, Mireille Millet, la grand-mère de Sébastien, a aussi été déboutée. Elle a cependant fait appel d'une décision du tribunal d'instance de Paris 13ième. Voir la section « Affaire Sébastien » pour tous les détails. Pour ma part, j'attend toujours une réponse du Garde des sceaux et ministre de la Justice, voir la section « Articles récents ».

AUSTRALIE • La "génération volée" obtient réparation
Un article de Courrier International
Actualités : asie >> 6 août 2007

Un Aborigène enlevé à sa mère à l'âge de 1 an dans le cadre de la politique d'assimilation forcée menée dans les années 1950 vient de recevoir 525 000 dollars (330 000 euros) à titre de dédommagement. C'est la première fois que la justice australienne indemnise une victime de la "génération volée".

Une dizaine d'années après la publication du rapport "Bringing them Home", qui a fait connaître au grand public la tragédie des enfants aborigènes volés
, la Cour suprême d'Australie-Méridionale est la première juridiction du pays à reconnaître aux victimes un droit à l'indemnisation. Cette décision de justice historique stipule que Bruce Trevorrow, 50 ans, a été victime de traitements illégaux et soumis à une détention abusive en étant retiré à sa famille et placé dans une famille blanche en 1957, alors qu'il n'avait que 13 mois.

La décision du juge Thomas Gray devrait faire jurisprudence. Les dirigeants aborigènes ont salué cette sentence et l'ont qualifiée de victoire. "Je veux dire au gouvernement australien et au peuple australien qu'il est temps pour eux d'accepter l'histoire de leur pays", a déclaré Lowitja O'Donoghue, l'ancienne présidente de l'ATSIC, la Commission pour les Aborigènes et les insulaires du détroit de Torres. "Il est temps de comprendre que la génération volée a bel et bien existé au lieu de se perdre dans les querelles historiques qui font rage depuis la publication du rapport 'Bringing them Home'."

Bruce Trevorrow a été séparé de sa mère en décembre 1957 lors de son admission à l'hôpital pour enfants d'Adélaïde pour une gastro-entérite. Plus de six mois plus tard, sa mère écrivait à la Commission de protection des Aborigènes, pour récupérer son fils : "Je vous écris pour savoir si mon fils Bruce va bien et quand il va rentrer, demandait-elle dans sa lettre en juillet 1958. Je n'ai pas oublié que j'ai un bébé là-bas." Malheureusement, l'enfant avait déjà été confié à une autre famille. La commission a choisi de mentir, a-t-on appris au tribunal, et lui a répondu que son fils "allait mieux" mais que les médecins devaient encore le garder pour son traitement.

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- « Vous voulez mon avis ? C'est une honte » -

Le chiffre du jour : 16 ans et contrôlé à 165 km/h

MONTREAL (AFP) - Un jeune conducteur canadien a eu recours à une tactique inusitée pour éviter un alcootest, allant jusqu'à manger ses chaussettes et à se plonger la tête dans les toilettes pour éviter de souffler dans le ballon, rapporte mercredi la presse locale.

La police de Walkerton, dans la province d'Ontario, avait repéré le jeune homme de 19 ans assis dans sa voiture tous feux éteints sur une route de campagne dans la nuit de dimanche à lundi, écrit le quotidien The Globe and Mail.

Le soupçonnant d'être en état d'ébriété, un policier était en train de préparer l'alcootest, lorsque le jeune homme a commencé par avaler le liquide de ses lentilles de contact avant de s'enfoncer dans la bouche un morceau de chemise puis ses chaussettes.

Une mêlée s'en est suivie et un policier a utilisé un jet de poivre pour calmer le jeune homme qui a ensuite été placé dans une cellule.

Après son sandwich aux chaussettes, ce dernier s'est plongé la tête dans la cuvette des toilettes, refusant toujours mordicus de souffler dans l'alcootest.

Il comparaîtra devant un tribunal en octobre pour refus de se soumettre à un test d'alcoolémie, un délit potentiellement aussi grave que la conduite en état d'ébriété, précise le journal.

Le chiffre du jour :
16 ans et contrôlé à 165 km/h

Libé, le 8/8/07

Un mineur de 16 ans, qui ne détient bien sûr pas de permis de conduire, a été contrôlé mardi à 165 km/heure au volant d'une voiture sur l'autoroute A1, près d'Arras. Il revenait des Pays-Bas sous l'emprise de stupéfiants, a indiqué la gendarmerie. «Il a expliqué que son copain était fatigué et qu'il avait pris le volant.»

Originaire de Seine-Maritime, le jeune automobiliste a été arrêté vers midi à hauteur de Wancourt (Pas-de-Calais) par la brigade rapide d'intervention autoroutière d'Arras, avec un de ses amis âgé de 22 ans, propriétaire de la voiture.

Dans la voiture ont été retrouvés 10 grammes d'herbe de cannabis et 2 grammes de résine de cannabis, qu'ils venaient d'acheter en Hollande. Les analyses toxicologiques ont révélé que le conducteur avait consommé des stupéfiants.

Remis en liberté dans la soirée, les deux jeunes gens seront convoqués ultérieurement par la justice.


- « Il a expliqué que son copain était fatigué » -

Le parquet de Cahors a ouvert une enquête

Questions autour du suicide d'un agriculteur dans le Lot
LE MONDE | 08.08.07

L'homme a été retrouvé pendu, le 5 août, le jour d'une manifestation de militants anti-OGM prévue devant une de ses parcelles de maïs transgénique. Le parquet de Cahors a ouvert une enquête.

Don Gelmini, célèbre prêtre italien, est mis en cause pour abus sexuels
LE MONDE | 08.08.07 | Extrait

L'opposition a lancé un mot d'ordre pour un rassemblement de soutien, le 15 août en Calabre, où le prêtre s'est réfugié depuis le scandale. Pas pour se taire : rompu à la communication, il n'a cessé de se répandre dans les médias. S'il se trouve aujourd'hui accusé d'abus sexuels, c'est, dit-il, parce qu'il avait chassé d'anciens drogués découverts en train de voler. Ceux-ci l'auraient menacé de le lui faire payer cher.

Le Père Don Mazzi, son alter ego dans les milieux politiques de gauche, aurait confirmé auprès de la justice un cas d'abus sexuel dont Don Gelmini aurait été l'auteur en 1993.

Don Gelmini se dit victime d'une conspiration qui a trouvé la complaisance de quelques juges "anticléricaux". Il a comparé son cas à celui des prêtres accusés de pédophilie aux Etats-Unis, dénonçant un complot du "lobby juif et radical-chic". Propos qualifiés d'antisémites qu'il a rectifiés, évoquant "une loge maçonnique radicale-chic qui combat l'Eglise".


Une adolescente est poursuivie en justice pour avoir volé le chéquier de sa mère, qui s'est portée partie civile contre elle
LE MONDE | 08.08.07 | Extrait

Fidèle à une tradition dont les origines remontent au droit romain, la loi répugne, pour des considérations tenant à la "cohésion des familles", à ce qu'une sanction pénale soit prononcée contre celui qui commet un vol au détriment de l'un des siens. "Il n'y a pas de vol entre époux", enseigne la doctrine juridique, mais la règle concerne en réalité tous les proches : ascendants, descendants et conjoints. "La force des liens familiaux a paru au législateur assez puissante pour légitimer l'existence d'immunités (pénales) particulières", notent dans leur Traité de droit criminel Roger Merle et André Vitu. Le vol dont l'auteur est l'époux, le père ou la fille est bien constitué, mais l'immunité familiale est assurée pour "éviter le scandale" (René Garraud) d'une poursuite présumée "contre nature". L'ancien code avait centré le principe sur le délit de vol. Depuis 1994, la règle vise expressément d'autres délits (escroquerie, abus de confiance...).

Mais alors, sur quelle base le parquet de Thionville a-t-il pu engager des poursuites ? La loi du 4 avril 2006 renforçant la répression et la prévention des violences conjugales pose une exception au principe de l'immunité familiale quand le vol "porte sur des objets ou documents indispensables à la vie quotidienne de la victime tels que des documents d'identité (...) ou des moyens de paiement". "Au regard des sommes détournées et en nous appuyant sur cette nouvelle disposition, nous avons jugé opportun de donner suite à la plainte de la mère", fait-on valoir au parquet de Thionville. Une décision que Me Le Menn-Meyer estime "contraire à l'esprit de la loi". "Celle-ci vise à éviter qu'un mari violent ne puisse exercer une contrainte morale sur son épouse, en lui volant par exemple ses papiers. Nous sommes loin de ce cas de figure. D'ailleurs, si ma cliente avait volé des bijoux, elle aurait bénéficié de l'immunité familiale", souligne-t-elle.

L'application du texte place, en tout cas, la mère dans une situation délicate : plaignante et victime, elle reste "civilement responsable" des agissements de sa fille mineure.


TBILISSI (Reuters) - Le missile non explosé retrouvé lundi en territoire géorgien a été largué et non pas tiré par un avion russe alors qu'il quittait l'espace aérien géorgien, déclare-t-on à Reuters de source proche des enquêteurs géorgiens.

Dans la confusion, le pilote de l'appareil russe, dit-on de même source, s'est débarrassé de son missile après avoir été pris dans des tirs d'éléments séparatistes au sol en Ossétie du Sud.

(...) Mardi, la Géorgie s'est déclarée victime d'un "acte d'agression" (...) La Russie, de son côté, dément (...) Des responsables russes ont laissé entendre que des avions géorgiens pouvaient avoir tiré le missile en question sur leur propre territoire (...) Le président géorgien Mikhaïl Saakachvili a estimé mardi que le missile s'inscrivait dans un contexte d'agressions russes contre ses voisins européens, et a appelé les pays européens à condamner Moscou.

L'Union européenne, mercredi, a demandé tout comme Washington à Tbilissi et à Moscou de faire preuve de retenue après cet incident.


Les Flamands belges veulent réduire les "facilités" accordées aux francophones
LE MONDE | 08.08.07 | Extraits

(...) Ici, pas une indication routière bilingue qui ne soit maculée ou rendue carrément illisible. Une vieille tradition dans cette périphérie flamande de Bruxelles, un lieu où, comme le proclame un slogan, "Les Flamands sont chez eux".

(...) L'avenir ? "Pas très encourageant, car je ne vois malheureusement personne qui veuille faire un pas vers l'autre", assure Damien Thiéry, lui-même bilingue et désireux de "développer une vision pacifique".

(...) Près de deux mois après les élections, le "formateur" et premier ministre présumé, le chrétien démocrate flamand Yves Leterme, piétine. Certains misent désormais sur son échec et n'hésitent plus à envisager un scénario "tchécoslovaque" : les partis francophones seraient obligés de suspendre les négociations et des Flamands déclareraient que le pays étant devenu ingouvernable, "il faudrait le liquider", selon une formule du politologue Vincent De Coorebyter.


Après les inondations, les réfugiés d'Asie du Sud sont menacés d'épidémies
LEMONDE.FR avec AFP et AP | 08.08.07

Avec l'accalmie, les eaux stagnantes constituent désormais un milieu favorable pour toutes sortes de maladies et les organisations humanitaires peinent à offrir une eau saine aux réfugiés.


Le désarroi des éleveurs anglais autour de Woolfords Farm
LE MONDE | 08.08.07


Actualité | International
Hitler écoutait de la musique russe jouée par des juifs
Le Figaro, le 8/8/07

La collection de disques du Führer vient d'être retrouvée dans la datcha d'un militaire russe décédé.




« Souvenir aus dem Bunker », spiegel.de


Cyclisme : l'équipe Astana à nouveau éclaboussée par un cas de dopage
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 08.08.07

Le Kazakh Andrej Kashechkin aurait eu recours à une transfusion sanguine homologue au début du mois d'août. Sa formation, pointée du doigt dans l'affaire Vinokourov, a décidé de le suspendre.


Hospitalor étend hors de la Lorraine son concept de maison de retraite
18/04/2007 01:30

L'association qui a su développer le patrimoine hospitalier des Houillères du Bassin de Lorraine veut élargir à d'autres régions son activité médico-sociale avec l'objectif d'ouvrir de deux à trois établissements par an.
Source : Les Echos/boursoinfo.com


La voie sans issue du collège allemand • Les problèmes insolubles des «Hauptschule» illustrent la faiblesse d’un système scolaire à trois vitesses.
Libé, le 8/8/07

Il y a un an, un tremblement de terre secouait l’univers scolaire outre-Rhin. Une poignée d’enseignants lançaient par voie de presse un appel au secours, constatant leur incapacité de continuer à enseigner dans leur collège de Neukölln, un quartier défavorisé de Berlin. Indiscipline, racisme entre minorités, violences, vandalisme… «Nous formons ici de futurs criminels et terroristes», résumait alors une professeure. L’école Rütli présentait tous les syndromes du dysfonctionnement d’une bonne partie des Hauptschule, ces établissements du secondaire réservés aux adolescents en échec scolaire. «Dans 16 % des Hauptschule allemandes, il n’est plus du tout possible d’enseigner», rappelle une étude de l’Institut Max-Planck, en listant ces dysfonctionnements.

Aujourd’hui, le calme est revenu à l’école Rütli. «Nous avons de nouveau un directeur, davantage d’enseignants, de moyens, et même trois travailleurs sociaux issus de l’immigration», pour faciliter le dialogue entre familles et professeurs. Près de 83 % des adolescents de l’école Rütli sont issus de l’immigration (contre 33 % au milieu des années 80). En un an, l’ambiance au sein de l’établissement s’est améliorée. Des initiatives ont été lancées pour développer des ateliers de musique, de boxe ou de danse. Un groupe d’élèves a même lancé Rütli-Wear, une collection de tee-shirts vendus à l’extérieur de l’établissement.

«Mais, pour les élèves, pour leurs chances d’avenir, rien n’a vraiment changé», déplore Petra Eggebrecht, professeure à l’école Rütli, «par conviction», depuis 1970. «Les rares élèves qui parviennent à décrocher leur diplôme de fin d’études ne trouvent pas de place d’apprentissage. Il est temps d’abolir le système scolaire à trois vitesses», en vigueur dans la plupart des Länder allemands et qui fait des Hauptschule un «dépotoir» aux yeux des employeurs potentiels.

(..) «Echec». A l’origine, les Hauptschule étaient le pilier du secondaire en Allemagne. Seuls quelques élèves passaient par les prestigieux lycées (Gymnasium), conduisant au bac (40 % d’une classe d’âge obtient ce diplôme). Aujourd’hui, la moitié des élèves atterrissent en Realschule, de niveau intermédiaire et pouvant aussi déboucher sur un bac. Les moins chanceux échouent sur les bancs des Hauptschule.


- Faire preuve de retenue -

August 6, 2007

« C'est plus qu'une amie, c'est ma soeur » affirmait récemment Mme Sarkozy


Visite guidée de la maison de vacances de Sarkozy
20minutes.fr, extrait

Nicolas Sarkozy n'a toujours pas divulgué l'identité des «amis» qui l'ont invité. Le jacuzzi peut contenir dix personnes, ce qui tombe bien, puisqu'en plus de la famille Sarkozy, Rachida Dati, a été aperçue elle aussi à Wolfesboro (alors qu'elle avait annoncé qu'elle passerait ses vacances sur les bords de la Mediterrannée, à moins d'une heure de Paris). Le service de presse du ministère de la Justice, joint par 20minutes.fr ni ne dément ni ne confirme l'information: «Elle est partie en vacances, je me tiendrais à ça.»

Des photos prises par un journaliste d'Associated Press (AP) montrent la garde des Sceaux sur un bateau avec Nicolas Sarkozy ainsi qu'une femme qui semble être Cécilia Sarkozy.


Rachida Dati joue à cache-cache à Wolfeboro
Par Rue89, 10H03, 06/08/2007, extrait

On la croyait sur la côte méditerranéenne, Rachida Dati est à Wolfeboro (New Hampshire), dans la villa louée par un ami de Nicolas Sarkozy au bord du lac de Winnipesaukee, nous apprend ce matin Guillemette Faure, envoyée sur place par RTL et Le Figaro, et par ailleurs collaboratrice de Rue89. Dati a été reconnue sur une série de photos prise par les journalistes américains qui traquaient Sarkozy sur sa vedette. Sur l'un des clichés, elle s'aplatit au fond du bateau.

La présence de la très médiatique ministre de la justice à Wolfboro explique-t-elle le pétage de plomb auquel s'est livré Sarkozy lorsque les photographes se sont approchés de son bateau? Très énervé, le Président est parti à l'abordage de la vedette des photographes, vociférant (en français) et allant jusqu'à saisir un des appareils.




Photo AP sur le blog de Patrick Lagacé
Nicolas « Sarko[zy encore] de bonne humeur »

PARIS (AP) - La ministre de la Justice Rachida Dati a été photographiée par l'Associated Press sur un bateau en compagnie du couple Sarkozy sur leur lieu de vacances à Wolfeboro, dans le New Hampshire.

Plus d'infos...


- M. Sarkozy a retrouvé son calme -