August 6, 2007

« même en vacances, il représente la France », selon M. Moscovici


PARIS (AFP) - Le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Christian Estrosi a accusé lundi l'opposition d'en "faire trop" et d'entretenir la polémique sur les vacances de Nicolas Sarkozy aux Etats-Unis parce qu'elle n'était "plus capable de participer au débat d'idées".

"Qui en a fait trop ces derniers jours, si ce n'est tous ceux qui ne sont plus capables de participer au débat d'idées et qui passent leur temps en permanence à essayer de trouver un défaut au président de la République, parce qu'ils ne sont plus capables d'occuper le terrain avec leurs propres valeurs?", a demandé M. Estrosi sur France Inter.

Qualifiant Nicolas Sarkozy "d'homme ouvert et transparent", il a ajouté que c'était "un style auquel on était peu habitué, mais qu'apprécie chacun, car un peu de clarté et de transparence, ça apporte un bol d'oxygène à la France".

"Tous les Français découvrent ce que savaient ses amis depuis si longtemps, cette capacité à être ouvert vers les autres, cette capacité de transparence qu'il démontre au quotidien, cette capacité à dépasser tous les sectarismes", a poursuivi cet ami personnel du chef de l'Etat.

Lors de la campagne électorale, "ses adversaires avaient voulu dessiner de lui une personnalité qui n'avait rien à voir avec celle qui est la sienne", a-t-il dit.

Présidentielle 2007 | Politique
Libye, vacances : les explications de Sarkozy

Le Figaro, extrait

Le chef de l'État précise avoir été invité par des amis et se félicite des contrats avec la Libye.

(...) Les Américains insistent pour installer une rangée de micros sur un pupitre derrière lequel le président français s'installera. « J'ai fait la Maison-Blanche et le Kremlin, c'est partout comme ça », crie l'un d'eux. C'était sans compter le goût du président français pour les bains de foule et les cercles de journalistes agglutinés autour de lui.

(...) Il accepte de répondre aux questions des journalistes. « Après, vous profitez du lac ou vous rentrez chez vous », dit-il.

(...) Alors que Nicolas Sarkozy s'acharne à étouffer les polémiques, derrière lui, ça vire à la dispute. Brooks Campbell, un vétéran américain devenu antiguerre qui a aperçu des caméras, agite une pancarte pour le départ des troupes américaines d'Irak. Un autre homme l'insulte. « Qu'est-ce que vous proposez alors ? » Sa conférence de presse en plein air terminée, le président part serrer les mains des curieux sur le port. « Tu pourras dire que tu as vu le président de la France », dit une mère à sa petite fille




A la une de 20minutes.fr à 14h23


PARIS (AFP) - Pierre Moscovici (PS), député européen et ancien ministre, juge, dans une interview au Parisien-Aujourd'hui en France à paraître lundi, que Nicolas Sarkozy "ne doit pas sembler le débiteur d'intérêt privé", à propos de l'invitation du président par des amis aux Etats-Unis.

"Je constate qu'après sa première escapade à Malte, Nicolas Sarkozy aime bien les destinations lointaines et coûteuses", observe M. Moscovici. "On a compris qu'il avait un rapport décomplexé à l'argent. Chacun appréciera".

"Même s'il ne s'agit pas de jeter une quelconque suspicion sur son honnêteté, son intégrité ou son indépendance, le chef de l'Etat n'est pas une personne privée comme une autre", poursuit l'élu PS.

Il "ne doit pas sembler le débiteur d'intérêt privé, car en toutes circonstances, et même en vacances, il représente la France", selon M. Moscovici.


Du fil « news » de MetroFrance.com...

FRANCE > Politique
13h17> Vacances de Sarkozy : l'opposition en "fait trop", selon Christian Estrosi, secrétaire d'Etat à l'Outre-mer (France Inter)

MONDE > Libye
13h17> Contrat d'armement : Glavany (PS) a "du mal à croire" à la version de Sarkozy

FRANCE > Politique
12h52> Jean Glavany (PS) : le PS ne fait "que son devoir" en posant "des questions" sur le coût des vacances du président Nicolas Sarkozy aux Etats-Unis

MONDE > Allemagne
12h35> Les conducteurs de train allemands se prononcent en faveur d'une grève dure


- le chef de l'Etat n'est pas une personne privée comme une autre -

A Omaha Beach, débarquement des douanes

A Omaha Beach, débarquement des douanes chez un amoureux des armes • Le conservateur du musée du D-Day en difficulté après la découverte d’un arsenal.
Libé, le 6/8/07, extrait

«Pas pile poil». Michel Brissard proteste : «J’ai deux trois trucs pas pile poil, dont quelques munitions non neutralisées, mais je ne m’en serais naturellement pas servi. Quant aux armes litigieuses saisies, je peux en prouver l’origine.»

Selon le parquet de Chartres, son affaire ne devrait «pas donner lieu à des poursuites judiciaires».
D’autant que le collectionneur jure passer par les seuls canaux légaux.

Il n’empêche, le code des douanes stipule expressément qu’il «est permis de détenir une arme de collection si cette dernière a été neutralisée et si elle est régulièrement déclarée en préfecture ou auprès des services douaniers». Alain Bar, directeur des opérations douanières, relève une hausse de 10 % du trafic d’armes anciennes par des «collectionneurs qui connaissent bien les armes, pensent être maîtres de leurs engins et n’en voient plus les dangers».

Nicolas Sarkozy s'énerve contre les journalistes
20minutes.fr, extrait

«Il a commencé à nous invectiver en français, avec véhémence. A bord du bateau tout le monde restait très calme. A un moment il s'est approché de moi et m'a pris mon appareil photo, il l'a tenu entre les mains un certain temps. La femme à bord du bateau, qui avait des cheveux noirs et longs et semblait de grande taille, nous a dit en anglais très calmement: le Président vous avait demandé de ne plus faire de photos», poursuit le photographe, selon lequel Nicolas Sarkozy s'est ensuite calmé puis est reparti en répétant qu'il avait demandé que les photographes cessent de faire des photos.




En une de 20minutes.fr à 10h15


Interrogé par l'AFP, le responsable à Wolfeboro de la sécurité du président, Fabrice Chanudet, a répondu qu'il n'avait aucun commentaire à faire. «Je suis responsable de la sécurité, j'ai organisé la rencontre des media avec le chef de l'Etat dimanche matin, c'est tout. Il faut s'adresser à l'Elysée pour une réaction».


- « Deux trois trucs pas pile poil » -

August 5, 2007

Un écusson portant la mention: « US - special agent »

WOLFEBORO (AFP) - Même en vacances, le président français Nicolas Sarkozy reste très présent et samedi, interrompant brièvement son jogging dans la station estivale de Wolfeboro (New Hampshire, nord-est), il a annoncé à plusieurs journalistes un point-presse dimanche.

M. Sarkozy a d'autre part indiqué à un journaliste de l'hebdomadaire français Paris-Match que le président George Bush l'avait invité à Kennebunkport la semaine prochaine, dans la résidence que possèdent les Bush à quelque 80 km de Wolfeboro, a indiqué à l'AFP ce journaliste, Régis Le Sommier.

(...) Disert et souriant, Nicolas Sarkozy avait des écouteurs sur les oreilles, qu'il a retirés avant de s'approcher, et tenait à la main ses lunettes de soleil. Entouré de quatre gardes du corps --deux autres se tenaient un peu plus loin, ainsi que quatre voitures de sécurité--, il portait un polo bleu marine avec un écusson portant la mention: "US - special agent".


- Dimanche, un point-presse -

August 4, 2007

François Hollande « plein d'indulgence » pour le ministre des Affaires étrangères


L'élection d'un séropositif à Tokyo ravive le scandale du sang contaminé
LE MONDE | 04.08.07 | Extrait

Contrairement à la candidate des minorités sexuelles, Kanako Otsuji, lesbienne déclarée, qui n'a pas été élue aux élections sénatoriales du 29 juillet, un autre candidat représentant d'une minorité l'a été. Hémophile contaminé à l'âge de 10 ans par le virus du sida à la suite d'une transfusion sanguine, Ryuhei Kawada (31 ans), élu à Tokyo comme indépendant, n'est pas que le porte-parole des personnes atteintes de cette maladie : il est aussi une victime emblématique des coupables négligences du ministère de la santé, du travail et du bien-être.

Pour le nouvel élu, ce ministère de tutelle des services d'assurances sociales est responsable du fiasco de la gestion des retraites (gigantesque cafouillage électronique qui se traduit par 50 millions de dossiers égarés ou incomplets), qui a été une des causes de la cuisante défaite de la coalition gouvernementale aux élections sénatoriales. "A l'origine de l'affaire des retraites, il y a une cause analogue à celle du sang contaminé : l'arrogance irresponsable de ce ministère", dit-il. Un argument auquel les électeurs ont été sensibles.


PARIS (AP) - Nicolas Sarkozy, actuellement en vacances aux Etats-Unis, "devrait rencontrer la presse de façon informelle dans la matinée" de dimanche, a-t-on appris samedi dans l'entourage du président français.

L'Elysée avait confirmé vendredi que Nicolas Sarkozy et son épouse Cécilia avaient choisi de passer leurs vacances aux Etats-Unis, où ils séjournent "à l'invitation d'amis dans une maison située au bord d'un lac à deux heures de route de Boston".

PARIS (AFP) - Le premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande, dénonce le fait que "l'omniprésidence" que pratique, selon lui, le président Nicolas Sarkozy "échappe au principe de responsabilité", dans une interview à paraître samedi dans Le Parisien/Aujourd'hui en France.

Réaffirmant que le chef de l'Etat "pratique le coup d'éclat permanent", M. Hollande déclare que "celui qui veut recueillir tous les lauriers doit en en assumer les épines".

"Le risque, c'est que que cette omniprésidence échappe au principe de responsabilité", ajoute-t-il, en soulignant que "dans notre constitution, c'est le Premier ministre qui doit répondre de ses actes devant le Parlement".

"Le problème avec Nicolas Sarkozy, c'est qu'il n'y a plus de chef de gouvernement, ni ministres, ni diplomates. Seulement lui, rien que lui", conclut-il.

M. Hollande se déclare par ailleurs "plein d'indulgence" pour le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, dans l'affaire des infirmières bulgares et du contrat d'armement avec la Libye.

"Je dis qu'il n'a joué aucun rôle dans cette histoire, qu'il n'a été informé de rien. Qu'il n'a rien dissimulé puisqu'il ignorait tout. Cette affaire, si je puis dire, lui est donc étrangère", ironise François Hollande.


Le numéro un du PS réitère en outre sa demande de constitution d'une commission d'enquête parlementaire "non pas seulement sur les conditions de libération des infirmières, mais sur les relations entre la France et le régime de Kadhafi".

Vendredi, le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer, le Premier ministre François Fillon et M. Sarkozy se sont successivement déclarés favorables à la création d'une telle commission d'enquête, l'Elysée précisant que ses travaux porteraient "sur les développements récents des relations entre la France et la Libye, y compris en matière d'armement".


- « Seulement lui, rien que lui », conclut-il -

July 27, 2007

Ariane Mnouchkine refuse le Collège de France


Mazarine jette un froid
Libé, le 26 juillet

Voilà, le mot est lâché. Ecrit noir sur blanc, page 153. «Le congélateur» fait son apparition dans le roman de Mazarine Pingeot, qui doit sortir le 22 août. Le Cimetière des poupées est le récit d’une mère infanticide, écrit à la première personne, depuis sa prison. A la fin de sa confession, on comprend qu’elle avait conservé dans sa cave le cadavre de son bébé réfrigéré. «Je l’ai mis là, à côté, pas loin, qu’il reste sous la main, idéal et froid.»

Surprise. Cette narration a déclenché une pétition de protestation de l’entourage du couple Courjault, dont la femme est mise en examen pour l’assassinat de trois de ses bébés.

Ariane Mnouchkine refuse le Collège de France
LE MONDE | 26.07.07

La dépêche de l'Agence France Presse a été diffusée mercredi 25 juillet, à 17 h 11 : Ariane Mnouchkine est nommée "professeure associée à temps plein au Collège de France, sur la chaire de création artistique". La dépêche précise que cette nomination "par décret du président de la République (est) en date du 23 juillet 2007." Libération reprend cette information sur son site Internet, quelques heures plus tard : "Ariane Mnouchkine nommée au Collège de France par Nicolas Sarkozy". Du coup, la metteuse en scène, fondatrice et animatrice du Théâtre du Soleil depuis 1964, fait paraître un communiqué où elle indique qu'elle est : "très touchée d'avoir été proposée comme titulaire de la chaire de création artistique pour l'année 2007-2008 par Mireille Delmas-Marty et Alain Berthoz, professeurs au Collège de France. (Elle) croyait avoir eu l'honneur d'être élue par l'assemblée des professeurs du Collège, le dimanche 26 novembre 2006, (mais) vient d'apprendre qu'elle n'est que "nommée" par Nicolas Sarkozy, élu en 2007. Très déçue, elle refuse donc cette nomination".

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- Elle se sent piégée, instrumentalisée -

July 25, 2007

Le 3919, ce numéro spécial pour les femmes


On aurait pu se fier aux annonces et croire que le 3919 est un numéro pour dénoncer des violences conjugales.

Mais non, et cela ne fait que confirmer de précédentes impressions : c'est bel et bien un numéro d'urgence pour « les femmes victimes ».

Nous avions déjà le 119 qui ne fonctionne pas lorsque c'est un homme qui appelle...




Manifestation en faveur d'une loi contre
les violences faites aux femmes - AFP


PARIS (AFP) - Le centre d'appel national pour les femmes battues mis en place il y a quatre mois par le gouvernement traite 80 appels en moyenne par jour, illustrant le besoin d'aide face aux violences conjugales, dont meurent une femme tous les trois jours, selon les chiffres officiels.

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- Un jugement est attendu jeudi -

Fumer c’est mal

Fumer c’est mal, et vouloir faire arrêter les autres c’est dangereux. L’ancien champion du monde des poids lourds britannique James Oyebola, 47 ans, est entre la vie et la mort après avoir pris une balle dans la tête à la sortie d’une boîte de nuit londonienne.

Son crime: avoir demandé à ses voisins d’éteindre leur cigarette, comme la législation les y oblige depuis le 1er juillet. Les hommes l’ont plutôt mal pris, et ont sorti leur revolver.

20Minutes.fr, éditions du 24/07/2007
Un ancien boxeur voulait que ses voisins éteignent leur cigarette




Devant la prison de Bapaume le 21 juillet


LILLE (AFP) - L'ancienne militante d'Action directe Nathalie Ménigon, à qui un régime de semi-liberté a été accordé à partir du 2 août, a été transférée mardi du centre de détention de Bapaume (Pas-de-Calais) à celui de Toulouse, a-t-on appris mercredi auprès de l'administration pénitentiaire.

PAU (AP) - "Les investigations sur Pau et sur Toulouse n'ont révélé aucune infraction pénale, mais l'enquête se poursuit" dans l'affaire Vinokourov " et des auditions sont à prévoir", a déclaré mercredi matin à l'Associated Press le procureur de la République de Pau Erick Maurel.

ORTHEZ, Pyrénées-Atlantiques (Reuters) - Maillot jaune sur les épaules, le Danois Michael Rasmussen a été copieusement hué par le public du Tour de France au départ de la 16e étape à Orthez.

PARIS (AFP) - Le numéro national destiné aux femmes victimes de violences conjugales, le 3919, mis en place en mars dernier par le précédent gouvernement a reçu près de 7.500 appels depuis son démarrage, soit en moyenne, 80 appels par jour, selon un premier bilan publié mercredi.




Les coureurs de huit équipes ont
protesté contre le dopage - AFP


PARIS (AFP) - L'Union cycliste internationale (UCI) s'apprête à annoncer un contrôle antidopage positif à la testostérone sur le Tour de France, constaté sur la 11e étape entre Marseille-Montpellier le 19 juillet, révèle mercredi le site internet du quotidien l'Equipe.


L'administration refuse d'alléger la détention du nationaliste corse qui s'était défenestré
LE MONDE | 25.07.07 | Extrait

Dans un soit-transmis (un document judiciaire), adressé le 18 juillet au suveillant-chef de la maison d'arrêt de la Santé dont dépend administrativement Dominique Pasqualaggi, le magistrat souligne que, "eu égard aux circonstances exceptionnelles actuelles", le détenu peut recevoir les visites de sa mère et de sa soeur "sans contrainte de temps ni de nombre" et ce pour "une durée de validité limitée à deux mois". Cette mesure a fait suite à la décision prise le 17 juillet par le juge des libertés et de la détention de maintenir Dominique Pasqualaggi en prison "sous réserve d'un suivi médical permettant de vérifier la compatibilité de son état de santé et de la détention".

Las. Lorsque, le 19 juillet, la mère et la soeur du prévenu se sont présentées à l'hôpital de la prison de Fresnes munies de l'autorisation judiciaire, le personnel pénitentiaire leur a fait savoir que cette mesure n'était pas valable.

Il leur a été signifié qu'elles n'avaient qu'à se plier à la réglementation des parloirs de famille en vigueur : à savoir une demi-heure le lundi, le mercredi et le samedi.


PARIS (AFP) - La présidente de la SNCF Anne-Marie Idrac a estimé mercredi que la future loi sur le service minimum dans les transports serait "à même de provoquer un choc culturel" dans l'entreprise publique, où "la grève est trop souvent le point de passage obligé de la négociation".


Cyclisme, lefigaro.fr [25/07/2007 13h47]
Et ça continue

Après Alexandre Vinokourov, L’Equipe annonce ce mercredi que l’Union Cycliste Internationale devrait annoncer dans les heures qui viennent l’existence d’un nouveau cas positif. Le Kazakh, lui, nie en bloc.


Actualité | France
Tirer les leçons du drame de Laffrey

lefigaro.fr, extraits - Après l’accident qui a causé la mort de 26 pèlerins polonais, François Fillon a annoncé mercredi une série de mesures.

Surtout ne pas attendre.
C’était l’état d’esprit de François Fillon mercredi.


Actualité | France
L’ETA s’invite sur le Tour de France
lefigaro.fr, extraits - Deux explosions de faible puissance ont eu lieu après le passage des cyclistes.

Le Tour n’avait pas besoin de cela. Déjà assommé par les affaires de dopage, voilà maintenant la Grande Boucle confrontée au séparatisme de l’organisation basque ETA.


Après Vinokourov, le Tour de France entaché par un nouveau cas de dopage
LEMONDE.FR | 25.07.07 | Extrait

Au lendemain de l'annonce du contrôle positif du Kazakh Alexandre Vinokourov, mardi 24 juillet, le Tour de France a été rattrappé par un nouveau scandale. L'Italien Cristian Moreni, de l'équipe française Cofidis, a subi un contrôle positif à la testostérone à l'issue de la 11e étape du Tour de France, entre Marseille et Montpellier, le 19 juillet, indique mercredi 25 juillet le site Internet de L'Equipe.


- Et vouloir faire arrêter les autres c’est dangereux -

July 17, 2007

Les peines des infirmières bulgares commuées en réclusion à vie


La peine de mort des infirmières bulgares commuée en prison à vie
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 17.07.07

La plus haute instance judiciaire libyenne a décidé mardi de casser la condamnation à mort des cinq infirmières et du médecin bulgares. Les détenus pourraient être extradés vers leur pays d'origine.

TRIPOLI (Reuters) - La condamnation à mort des cinq infirmières bulgares et du médecin palestinien naturalisé bulgare détenus en Libye a été commuée en peine de prison à perpétuité, annonce le Haut Conseil judiciaire libyen.

"Le Haut Conseil judiciaire a décidé de commuer les condamnations à mort contre les cinq infirmières bulgares et le médecin palestinien en peine de prison à perpétuité", annonce la plus haute instance judiciaire de Libye dans un bref communiqué.

Les six ont été arrêtés en février 1999 dans le cadre d'une enquête sur la propagation du virus du sida dans un hôpital pour enfants de Benghazi.

Ils ont été condamnés à mort en décembre, peine confirmée en appel par la Cour suprême et commuée par le Haut Conseil.

Le Haut Conseil justifie son arrêt par un "accord de conciliation conclu avec les familles des victimes".

Un porte-parole des familles avait annoncé un peu plus tôt que les 460 familles des enfants infectés par le VIH à l'hôpital de Benghazi avaient reçu chacune un million de dollars.


"Toutes les familles ont reçu les indemnités. Elles signent maintenant des documents affirmant qu'elles les ont reçues et qu'elles acceptent que le Haut conseil judiciaire prenne la décision qu'il jugera appropriée quant aux six personnes", avait déclaré à Reuters Idriss Lagha.

Ce règlement financier avait conduit nombre d'observateurs en Libye et à l'étranger à penser que les infirmières et le médecin pourraient être libérés.

Actualité | International
Les infirmières bulgares échappent à la peine de mort
Le Figaro

La plus haute instance judiciaire libyenne a décidé de commuer leur condamnation à mort en peine de prison à vie.

C’est un grand «ouf» de soulagement.
La plus haute instance judiciaire libyenne a finalement décidé mardi, en dernière instance, de commuer en peine de prison à perpétuité la peine de mort infligée à cinq infirmières bulgares et à un médecin palestinien, accusés d'avoir inoculé le virus du sida à 438 enfants de Benghazi.

Quelques heures auparavant, les familles des enfants libyens contaminés avaient annoncé qu'elles renonçaient à la peine de mort prononcée à leur encontre. Huit ans après le début de l'affaire, elles avaient fait cette annonce après avoir "reçu" des "dédommagements" d'un million de dollars par victime, soit un total de 400 millions de dollars.

Document signé

Alors qu’il devait rendre sa décision lundi, le Conseil supérieur des instances judiciaires, la seule autorité en mesure de commuer la peine, avait repoussé à mardi sa décision d’annuler le verdict de la Cour suprême les condamnant à mort.

Selon une source proche du dossier, cet organe politique, qui dépend directement du ministre de la Justice, avait reporté sa réunion dans l'attente d'un document signé par les familles des enfants contaminés par le virus de sida, dans lequel elles devaient affirmer l’acceptation d’une indemnisation en contrepartie d'un renoncement à la peine capitale à l'encontre des infirmières et du médecin. C’est désormais chose faite.


- Y aura-t-il amménagements de peines ? -

July 16, 2007

Malakof : il appartiendrait à la justice d'établir une réalité

PARIS (AFP) - Maître David Dassa-Le Deist, avocat de la famille de l'adjudant abattu par un gendarme dans un casernement de Malakoff dénonce lundi "une cabale" montée contre la victime et "dément formellement" les accusations de harcèlement homosexuel formulées à l'encontre de l'adjudant.

Dans un communiqué, l'avocat "entend démentir formellement les accusations diffusées dans les médias selon lesquelles des actes de +harcèlement homosexuel+ auraient été commis par l'Adjudant à l'endroit de son assassin".

Il assure "qu'une enquête interne diligentée par la Gendarmerie nationale en octobre 2006 a démontré le caractère mensonger et calomnieux de ces accusations" et "prouvé qu'une cabale avait été montée contre l'adjudant" tandis que "son principal accusateur avait reconnu le caractère mensonger de ses propos".


L'avocat a expliqué à l'AFP par téléphone que l'arrivée de l'adjudant dans ses nouvelles fonctions en août 2006 avaient été "mal perçue par certains" car il avait voulu "resserrer les boulons, remettre de l'ordre".

L'avocat observe qu'"aucune plainte pénale ni aucune démarche n'ont jamais été engagées par l'assassin concernant les allégations aujourd'hui proférées".

Il "s'étonne" en outre "que l'officier supérieur en charge de cette enquête auteur d'un rapport mettant formellement hors de cause son client n'ait pas encore à ce jour été entendu par les enquêteurs".

Samedi, une source judiciaire avait indiqué que, selon les premiers éléments recueillis par les enquêteurs, le gendarme auteur qui a abattu vendredi son supérieur avant de tuer ses propres enfants et de se suicider, aurait pu être victime d'un "harcèlement sexuel" de la part de l'adjudant.

Selon une source proche de la direction générale de la gendarmerie, ces accusations étaient arrivées à la connaissance de l'Armée, qui avait ordonné une "enquête de l'inspection technique de la gendarmerie nationale" qui n'avait conclu "ni dans un sens ni dans l'autre".

L'association de défense des droits des militaires (Adefdromil) a par ailleurs contesté lundi la version de la hiérarchie de la gendarmerie qui parle d'un "conflit d'ordre individuel" à propos du drame de Malakoff, estimant qu'il appartiendra "éventuellement à la justice" de déterminer si "une faute est imputable à l'institution".


- Une faute imputable à l'institution ? -

July 13, 2007

l'Elysée « raisonnablement optimiste »


PARIS (AFP), extrait - L'Elysée laissait entrevoir vendredi que Cécilia Sarkozy pourrait jouer à l'avenir un rôle d'émissaire informel, au lendemain de la visite surprise en Libye de l'épouse du président qui l'a placée de façon spectaculaire sur le devant de la scène.

Presque deux mois après l'entrée de son époux à l'Elysée, Cécilia Sarkozy, jusqu'à présent fort discrète, est intervenue de façon inattendue dans ce dossier complexe qui mobilise les chancelleries occidentales.

Accompagnée du secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant, elle a rendu visite à Tripoli aux infirmières avant de se rendre à Benghazi (1.000 km à l'est de Tripoli) pour rencontrer les familles des enfants contaminés par le virus du sida. Mme Sarkozy a également rencontré le numéro un libyen, le colonel Mouammar Kadhafi.

Si l'épouse du président, à qui la Constitution n'accorde aucun rôle ni statut, n'a fait aucune déclaration, M. Guéant s'est déclaré "raisonnablement optimiste" à leur retour, affirmant qu'en cas d'issue favorable Mme Sarkozy "aura joué un rôle déterminant".

BRUXELLES (Reuters) - L'Union européenne n'avait pas été informée à l'avance de la visite jeudi en Libye de l'épouse de Nicolas Sarkozy, qui a rencontré les cinq infirmières bulgares condamnées à mort pour avoir inoculé à des centaines d'enfants le virus du sida, apprend-on de source européenne à Bruxelles.

Parlant sous couvert de l'anonymat, des responsables européens n'ont pas caché leur agacement face à ce que certains considèrent comme une tentative du vibrionnant président français de tirer la couverture à lui, à la dernière minute, dans l'éventualité d'un règlement de cette crise à laquelle l'UE travaille depuis des années.

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- L'UE agacée-

July 11, 2007

« On a acquitté d'un trait de plumes 16 personnes que tout accuse »

STRASBOURG (AFP) - Au terme de trois mois de procès, la Cour d'assises du Bas-Rhin a condamné mercredi Pierre Bodein, dit "Pierrot le fou" à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 30 ans incompressible, pour trois meurtres d'une violence extrême, deux viols et deux tentatives d'enlèvements.

A l'issue d'un délibéré de plus d'une journée, les jurés se sont conformés aux réquisitions du ministère public qui avait réclamé une "peine de retrait de la société".

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- « J'étais innocent, en tôle pendant deux ans et demi » -

« Je ne vois pas au nom de quel motif on le refuserait »


PARIS (Reuters) - La Direction générale de la police nationale déclare avoir procédé à 6.000 "éloignements d'étrangers en situation irrégulière par voie aérienne" au cours des cinq premiers mois de 2007, et avoir constaté pendant cette période 280 refus d'embarquement.

Une jeune Algérienne attaque l’Etat pour entrave à son intégration Sana K., qui a signé le contrat d’accueil et d’intégration, a passé avec succès les tests de français. Mais elle est menacée d’expulsion.
Libé, le 11 juillet





AÉROPORT-DE-ROISSY (AFP) - Les élus du comité central d'entreprise d'Air France ont adopté à l'unanimité le 5 juillet une motion demandant aux actionnaires "l'arrêt de l'utilisation des avions du groupe Air-France KLM pour les expulsions d'étrangers", a-t-on appris mardi de sources syndicales.

"Les élus demandent aux actionnaires de se prononcer pour l'arrêt de l'utilisation des avions du groupe Air-France KLM pour les expulsions d'étrangers qui nuisent à l'image de la compagnie et à la sécurité des vols" précise la motion adoptée par les 12 élus (CFDT, CGT, FO et CGC) du comité central d'Air France.

La motion appelée "Voeux aux actionnaires" s'adresse aux actionnaires d'Air France dont l'assemblée générale annuelle doit avoir lieu à Paris jeudi.

"C'est une manière d'alerter les actionnaires qui sont là pour gagner de l'argent sur un problème qui est aussi commercial. Les expulsions sont très mauvaises pour l'image de marque d'Air France, notamment en Afrique", a déclaré à l'AFP Philippe Decrulle, élu CGT du CCE.

"Le PDG d'Air France (Jean-Cyril Spinetta NDLR) n'est pas indifférent à ces problèmes. Si des actionnaires l'interpellent, ça peut avoir une incidence", a-t-il ajouté.

"Le ras-le-bol des employés de la compagnie est de plus en plus perceptible. Il y a de plus en plus de vols annulés et de passagers qui terminent devant le tribunal parce qu'ils ont pris fait et cause pour le reconduit", a précisé M. Decrulle.

Un vol Air-France Paris-Bamako (Mali) a été annulé en mai après l'intervention de passagers contre une expulsion. Et le Réseau éducation sans frontières (RESF) dénonce depuis plusieurs mois la multiplication des poursuites contre des passagers s'étant opposés à des expulsions.

Sur les expulsions, M. Spinetta avait déclaré en novembre: "Lorsque la République nous demande notre concours pour exécuter les décisions prises dans le cadre d'une légalité incontestable, je ne vois pas au nom de quel motif on le refuserait".

Une pension alimentaire... mais en nature Faute de pouvoir lui donner de l’argent, une mère doit reprendre sous son toit son fils, qui l’avait assignée en justice. Une décision qui s’appuie sur un vieil article du code civil.
Libé, le 11 juillet 2007, extrait

«Retourne chez ta mère  !» Cyril a 20 ans. Il a assigné sa mère en justice pour lui demander d’honorer une pension alimentaire. Le juge a ordonné que sa mère s’exécute, mais en nature (décision du tribunal de grande instance de Lille du 10 avril 2007). Ce qui revient à renvoyer le fils au domicile maternel.

Le magistrat s’est appuyé sur un article du code civil qui date de 1804, très rarement exhumé. «Cette décision nous interpelle à l’heure où tout le monde déplore la crise du logement [.], la difficulté pour tout jeune majeur de trouver un emploi et l’allongement des études», écrit le professeur de droit Xavier Labbée dans un commentaire paru le 4 juillet dans la Semaine juridique. «Le magistrat ordonne aux protagonistes de se serrer les coudes et de vivre ensemble sous le même toit.»


Air France ne veut pas remettre en cause les expulsions sur ses vols
LEMONDE.FR avec AFP | Mis à jour le 11.07.07 | 16h25 | extrait

Les mesures d'expulsion "sont exécutées par le ministère de l'intérieur sur la base de décisions administratives ou de justice. Il n'appartient pas à Air France de remettre en cause de telles décisions prises dans le cadre d'un Etat de droit". C'est en ces termes qu'a réagi la direction d'Air France, mercredi 11 juillet, après que les élus du comité central d'entreprise d'Air France ont adopté à l'unanimité, le 5 juillet, une motion demandant aux actionnaires "l'arrêt de l'utilisation des avions du groupe Air-France KLM pour les expulsions d'étrangers".


AÉROPORT-DE-ROISSY (AFP), extrait - Il "n'appartient pas à Air France de remettre en cause de telles décisions prises dans le cadre d'un Etat de droit", a réagi mercredi la compagnie.

L'Association de défense des actionnaires minoritaires (Adam) a elle appelé l'Etat à "utiliser ses propres moyens", notamment pour des "raisons de sécurité".


- L'arrêt des expulsions sur les vols Air France / KLM ?-

July 6, 2007

Levée de l'interdiction de consommation des moules du bassin d'Arcachon


PARIS (AP) - Une cinquantaine de jeunes se sont accrochés avec la police pendant près d'une demi-heure vendredi soir dans le quartier de Belleville, dans le nord-est de Paris, selon la préfecture de police.

Une cinquantaine de jeunes cagoulés, armés de bâtons pour certains, ont dégradé des véhicules, dont l'un appartenait à la police, a-t-on précisé. Trois policiers ont été blessés mais il n'y a pas eu d'interpellation.

Les incidents se sont produits aux alentours de 21h, après une manifestation plus haut, place Gambetta (XXe arrondissement), à la mémoire d'un jeune homme, Lamine Dieng, mort dans des circonstances jugées douteuses par son entourage, pendant une intervention de la police à Paris le 17 juin.


CHAMBERY (AFP) - Après 4 jours de débats le procès des pompiers de Savoie, poursuivis devant le TGI de Chambéry pour homicides involontaires après la mort de deux jeunes dans l'incendie de leur immeuble en 2002, s'est achevé vendredi sur la dénonciation quasi-unanime d'une procédure bancale.

BORDEAUX (AFP) - L'interdiction de la commercialisation et de la consommation des moules du bassin d'Arcachon en vigueur depuis deux semaines a été levée, les derniers prélèvements n'ayant pas révélé de toxicité, a-t-on appris vendredi auprès de la préfecture.

Plus d'infos...


- Cette interdiction ne concernait pas les huîtres -


June 25, 2007

L'adolescent fauché par une voiture de police à Marseille est mort

L'adolescent renversé par un voiture de police samedi à Marseille est décédé dimanche soir. Le conducteur, un policier stagiaire de 22 ans, est en garde à vue. Selon des témoins, il serait passé au rouge sans gyrophare ni sirène. De source Libé

PARIS (AP) - "Au boulot". C'est ainsi qu'on pourrait résumer le discours tenu lundi par la ministre de la Justice, Rachida Dati, aux présidents et procureurs généraux de toutes les cours d'appel auxquels elle a présenté son programme pour une justice "ferme et moderne", les incitant à prendre leurs responsabilités.

Si elle a assuré aux magistrats reçus à la Chancellerie qu'elle respecterait leur indépendance juridictionnelle, elle a annoncé qu'elle leur demandera de "rendre compte de l'utilisation faite (...) des deniers publics".

"L'ensemble des décisions individuelles que la justice rend constitue une politique publique dont nous sommes comptables, dont vous êtes comptables", a souligné Rachida Dati
dans un discours assez éloigné des propos feutrés habituellement adressés aux magistrats.

Rappelant les récentes agressions au sein des juridictions, Mme Dati a indiqué qu'elle "prendra (s)a part de responsabilité", mais a ajouté que "l'échelon central ne peut pas tout".

"Il vous revient, je vous l'ai écrit le 9 juin, de prendre les mesures concrètes qui s'imposent", a martelé la ministre renvoyant les premiers présidents de cour d'appel à leur rôle de responsables de la sécurité dans les tribunaux. "La régulation déconcentrée de la sûreté des personnels, ce n'est pas un vain mot", a-t-elle ajouté, rappelant que les retraités de la gendarmerie et de l'administration pénitentiaire pouvaient être mobilisés pour assurer la sûreté des tribunaux. Reste que les réserves de la pénitentiaire (150 personnes, dont 97 mobilisées) et de la gendarmerie, fonctionnant sur la base du volontariat, ne sont guère nombreuses en troupes.

Elle a également confirmé aux chefs de cour qu'elle allait réformer la carte judiciaire, sans pour autant donner des indications sur les échéances ou le contenu de cette réforme. "Tout sera soumis à la discussion. Pour autant, il n'y aura pas de question tabou", a assuré la ministre.

Elle a ainsi demandé aux magistrats de lui "faire part très librement de (leurs) propositions" d'ici le 30 septembre. "Je m'appuierai sur vous. Le succès de cette réforme, ce ne sera pas mon succès. Ce sera le vôtre", a-t-elle ajouté, renvoyant encore une fois la balle aux magistrats.

Elle a également invité les hiérarques judiciaires à lui "faire remonter (leurs) bonnes pratiques en (lui) adressant une note d'ici deux mois (lui) signalant les pratiques innovantes qui ont lieu dans (leurs) ressorts".

"Une justice moderne, c'est une justice qui valorise ses magistrats, ses greffiers et ses fonctionnaires", a conclu la ministre, demandant qu'on lui signale "les greffiers, les fonctionnaires, voire les vacataires de talent". "Je veux qu'ils soient reconnus et valorisés", a-t-elle indiqué.


PARIS (Reuters) - Le Conseil national des barreaux condamne le projet de loi instaurant des peines minimales pour les récidivistes, qui doit être présenté au Sénat le 4 juillet, et demande que soit respecté le principe d'individualisation de la peine.

Il condamne implicitement l'accumulation des textes en rappelant que ce projet, 11e réforme pénale depuis 2002, intervient 18 mois après l'adoption d'un autre texte sur la récidive des infractions pénales et trois mois après la promulgation d'une loi sur la prévention de la délinquance, dont les décrets d'application ne sont pas pris.

"Le Conseil national des barreaux estime que cette succession de textes dans un délai très bref, en l'absence d'étude d'impact et d'évaluation, est faite au détriment, d'une part, d'une véritable réflexion de fond sur les moyens appropriés pour prévenir la récidive, notamment des mineurs, et, d'autre part, de la cohérence des dispositifs répressifs en cette matière", déclare l'organisation d'avocats.

Les avocats souhaitent qu'il "soit impérativement tenu compte des principes d'individualisation des peines, de proportionnalité et de nécessité des délits et des peines, d'interdiction des sanctions automatiques, de spécialité de la justice pénale des mineurs et de l'encellulement individuel".

Le texte que doit présenter la ministre de la Justice, Rachida Dati, instaure des peines minimales pour les délinquants récidivistes, auxquelles les juges ne pourront déroger que par des motivations spéciales. Il stipule qu'après deux crimes ou délits les mineurs de 16-18 ans encourront les mêmes peines que les adultes, les juridictions pouvant cependant rétablir l'excuse de minorité par motivation spéciale.


- Un policier stagiaire -


June 20, 2007

Deux responsables du Leclerc de Montbéliard mis en examen


PARIS (AP) - La population carcérale a augmenté de 0,3% au 1er juin dernier, passant à 60.870 contre 60.698 au 1er mai, et le nombre de mineurs incarcéré augmentant de 10%, s'élevant à 784 contre 712, selon les statistiques fournies mercredi par l'Administration pénitentiaire, qui se refuse à comptabiliser le nombre de places en prison.

Selon la "Lettre sur les questions pénales et criminologiques", publiée le 15 juin par Pierre Tournier, directeur de recherches au CNRS, le nombre de places serait de 50.329. On en arriverait donc à 121 détenus pour 100 places.

STRASBOURG (Reuters) - Le directeur de l'hypermarché Leclerc de Montbéliard (Doubs) et un chef de rayon ont été mis en examen pour "séquestration et entrave à la liberté du travail" dans le cadre d'une information judiciaire ouverte après une plainte de l'inspection du travail, apprend-on de source proche du dossier.

Une cinquantaine de salariés avaient été enfermés durant trois quarts d'heure dans une réserve, le 30 juin 2006 au soir, un jour d'inventaire, pour les soustraire à la vue des inspecteurs du travail venus inopinément contrôler la situation.

"Ils effectuaient des heures supplémentaires sans être payés", a déclaré Cyril Keller, secrétaire de l'union locale CGT du Pays de Montbéliard qui s'est portée partie civile.

Le P-DG du magasin, Bernard Canonne, s'était excusé auprès des salariés et avait mis à pied son directeur. L'inspection départementale du travail a porté plainte pour travail dissimulé.


- Enfermés pour les soustraire à la vue des inspecteurs -