March 10, 2007

De nombreux documents administratifs


PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a été accusé vendredi de "lepénisation" et de "xénophobie" à gauche et au centre en proposant, s'il était élu à l'Elysée, de créer un ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale.

Le candidat de l'UMP, en déplacement en Basse-Normandie, a répondu que les Français trancheraient.

"L'intégration et l'identité nationale, ce ne sont pas des gros mots, ça existe. Ce sont de bien petites polémiques. Mais si on veut m'interdire de parler de l'identité nationale, faisons le débat avec les Français", a-t-il déclaré aux journalistes. "Je ne vois pas comment on peut faire de l'intégration sans parler de ce que nous sommes", a-t-il ajouté.

Je me suis rendu à la mairie de Paris où j'ai pu rencontrer les fils et les filles d'enfants juifs déportés par la France. J'ai discuté avec l'un d'eux de leur histoire ainsi que de celle qui me préoccupe, celle de mes propres enfants et de ma famille, le rapt et la disparition de Justine.

Le 12 novembre 2006 j'envoyais une dernière lettre au juge pour enfant de Nanterre. L'ordonnance rendue ensuite, le 23 novembre 2006, au format PDF. Ce 29 mars devrait donc avoir lieu l'audience en appel de cette ultime décision du siège.

L'exposition à la mairie de Paris est très intéressante, on y perçoit l'appareil administratif et l'usage qui a déjà pu en être fait. A propos d'impostures ou de mascarade concernant les déportations des juifs par la France, le CRIF s'était exprimé en 2006 :

Encore un sujet tabou
30/11/06
Le CRIF - Thème: Shoah

Lors de la projection du documentaire franco-autrichien "La mémoire des enfants" au 14e Festival du film juif, qui vient de se tenir à Vienne sous le patronage de lambassade de France, le réalisateur du film a fait part de sa colère suite à la censure dune des phrases du texte évoquant les "11400 enfants juifs de France livrés aux nazis par les autorités françaises et assassinés à Auschwitz".

Basé sur des documents réunis par les Klarsfeld, le film démontre le zèle français dans les déportations, ajoute Libération qui parle de "censure française".











Revue d'histoire de l'enfance "irrégulière", Numéro 3, 2000
L'enfant de justice pendant la guerre et l'immédiat après-guerre
Extrait :

2) La censure de Vichy

... et qu'il importe ici de restituer. Nous sommes de nouveau dans les scènes se déroulant à l'Hôtel du Parc, quand Jean Victor accompagné de ses deux acolytes, Malory et Ferrand, tente d'obtenir d'un fonctionnaire guindé l'autorisation d'ouvrir son centre de rééducation en se livrant à un réquisitoire contre les « bagnes d'enfants » ...


La France condamnée pour abus de détention provisoire
NouvelObs 29.01.2007
La Cour européenne des droits de l'Homme a donné raison à un requérant placé en détention provisoire depuis plus de cinq ans, à Mulhouse.


PARIS (AP) - "Ulcérée" selon ses proches par la proposition de Nicolas Sarkozy de créer un ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale, Ségolène Royal a dénoncé samedi l'amalgame "assez ignoble" et la "confusion malheureuse" de son rival de l'UMP.

"Je trouve assez ignoble de faire cet amalgame entre l'identité française et les travailleurs immigrés", "c'est une confusion malheureuse", a accusé la candidate du PS en visite au Salon de l'agriculture. "Jamais les travailleurs étrangers n'ont menacé l'identité française".




Yahoo - Par Delize : « discrimination positive »



Voir au 29 octobre 2006, comment fonctionne la HALDE ou au 18 septembre 2006, la torture dans la république. Voir également au 6 décembre 2005, « supprimer les accusateurs bis » ou encore, la lettre ouverte au garde des Sceaux des avocats des acquittés de l'affaire dite d'Outreau :

« Nous rappellerons encore que les pestiférés que nous étions, au même titre que nos clients «pédophiles», ont multiplié dans l'indifférence générale les appels au secours de la raison (plus de deux cents demandes de mises en liberté, demandes d'actes : toutes refusées...) auprès d'une institution autiste et souvent méprisante. »


M'étant garé à proximité du tribunal de Paris j'ai pu constater que la fraternité n'est plus en vrac. Maintenant des pinailleurs remarqueraient que l'égalité serait à redresser un peu aussi mais c'est beaucoup moins perceptible :




Il y a peu, la fraternité était encore en vrac


- Raymond Barre : « il fallait faire fonctionner la France » -

Une grand-mère sera entendue lundi par un juge d'instruction de Briey

NANCY (AFP) - Une grand-mère sera entendue lundi par un juge d'instruction de Briey (Meurthe-et-Moselle) pour avoir caché son petit-fils pendant quelques mois afin qu'il ne soit pas restitué à son père.

"Je serai peut-être mise en examen pour enlèvement et séquestration, mais je crois que j'obtiendrai un non lieu et que je pourrai prouver que j'ai eu raison d'agir ainsi pour sauver Sébastien", a déclaré Mireille Millet, 58 ans, dans un entretien par téléphone à l'AFP.

Mme Millet, qui dénonce aussi des dysfonctionnements dans la justice, a indiqué que l'abbé Dominique Wiel, un acquitté d'Outreau, serait lundi à ses côtés pour lui apporter son soutien.

Cette grand-mère et son mari avaient eu la garde de Sébastien, aujourd'hui âgé de 16 ans, depuis la séparation des parents en 1994, jusqu'à ce que son père ne le réclame fin 2001, - la mère n'étant pas en mesure de s'en occuper.

La justice a confié la garde de l'enfant au père en octobre 2002 avec un droit de visite aux grands-parents.

"J'ai des photos de lui pendant les vacances chez nous, à 12 ans, il ne pesait plus que 28 kg, il mangeait un bol de soupe et un yaourt le soir", raconte-t-elle. Elle a cependant été déboutée de ses plaintes pour maltraitance contre le père.

Estimant son petit-fils en danger chez son père, Mme Millet l'a caché pendant quelques mois en 2003 avant d'être interpellée.

L'adolescent a alors été placé pendant six mois dans des services d'accueil.

"J'ai reçu de lui des lettres déchirantes, à en pleurer, écrites en cachette sur des papiers d'emballage ou des étiquettes de boîtes de camembert", a raconté Mme Millet.

Depuis, l'adolescent vit chez sa mère "qui n'a jamais été capable de s'en occuper, pas plus aujourd'hui qu'autrefois", selon Mme Millet.

La grand-mère a cependant ferme espoir que la justice agira bientôt en considérant le bien de l'enfant. "Je vais apporter lundi au tribunal les photos de mon petit-fils, ses lettres, et surtout les nombreux rapports de la PJJ (protection judiciaire de la jeunesse), de psychiatres ou d'éducateurs qui prouvent que Sébastien est en danger chez son père ou sa mère et qu'il a droit à cet amour que nous pouvons lui offrir", indique-t-elle.


- Tout une période d'une enfance -

« Que gagne-t-on à humilier un père devant son fils ? »


PARIS (Reuters) - Après son départ de l'Elysée, Jacques Chirac serait en théorie menacé d'une action judiciaire dans plusieurs affaires, une mise en cause impossible tant qu'il bénéficiait de l'immunité pénale consentie au chef de l'Etat.

Le Monde - Affaire Elf : l'amende impayée d'André Tarallo
Tandis qu'est jugé le dernier volet de l'affaire Elf, on découvre qu'André Tarallo, l'une des personnalités condamnées, n'a toujours pas réglé les 2 millions d'euros de sa peine.

(...) Oui, vraiment, une affaire exceptionnelle : 305 millions d'euros de détournements de fonds publics, le "casse du siècle", avait-on dit ; des personnages hors du commun (...) ; un enjeu politique majeur - cinquante ans d'histoire de France à travers son pétrole, ses relations avec l'Afrique et le financement occulte de sa vie politique ; une audience d'une rare qualité ; et enfin, des sanctions exemplaires.

Mais une fois éteintes les lumières, quelque chose grippe dans l'autocongratulation généralisée.


(...) Lorsque l'exécution ne suit pas l'affichage, comme en témoigne le cas d'André Tarallo, c'est toute la question du sens de la peine prononcée qui se trouve posée. Et celle de ces grands procès financiers qui, dès lors, ressemblent à de trop clinquantes et finalement trompeuses vitrines.

Le Monde - Les pratiques du FBI mises en causes par le département de la justice américain
Selon le rapport du département de la justice américain, le FBI a outrepassé à de très nombreuses reprises les règles établies par le Patriot Act et a recueilli des informations sur des citoyens américains de manière illégale.

Le Monde - Un rapport de la Cour des comptes épingle les politiques publiques en faveur des SDF
Les politiques publiques en faveur des SDF sont mal coordonnées, inadaptées à la diversité des situations et mises en échec par la crise du logement.

Le Monde - A Caen, Nicolas Sarkozy fait l'éloge de la France et de ses valeurs
Le candidat UMP a prononcé, vendredi soir, un plaidoyer pour la France, la nation et la république




L'hymne national à la fin du meeting de
campagne de vendredi soir



Le Pr Antoine Flahault, directeur de l'EHESP, plaide pour son établissement, officiellement créé mais toujours embryonnaire:
«Cette école de santé publique est une véritable urgence»
Par Eric FAVEREAU
Libé, samedi 10 mars 2007

(...) Elle existe très officiellement depuis le 1er janvier 2007, suite à la loi de santé publique. Mais tout ou presque est à construire. Car en France on décide de la création d'une pareille école par la loi et le décret, alors qu'aux Etats-Unis une telle école n'apparaît qu'après une longue accréditation.

(...) il faut être capable de délivrer un master dans au moins cinq disciplines (les biostatistiques, l'épidémiologie, la santé et l'environnement, la santé et les sciences sociales, et l'administration de la santé) et avoir trois filières doctorales. Nous, en France, pour atteindre ce niveau, il nous faudra au minimum trois ans. Il n'empêche, nous sommes nés, nous existons.


«Que gagne-t-on à humilier un père devant son fils?»
A Garges-lès-Gonesse, polémique après l'arrestation des parents de délinquants. Motif: ils se sont «soustraits à leurs obligations légales». Pendant plusieurs heures, ils ont été mis en garde à vue, avec déshabillage intégral à la clef.
Libé, samedi 10 mars 2007

(...) Informé après trois heures, le parquet de Pontoise a ordonné la libération immédiate des quatre hommes. Depuis, le dossier fait pas mal de vagues. Après avoir analysé la situation de ces familles d'un peu plus près, le magistrat en charge du parquet mineur a adressé au procureur de la République Xavier Salvat un rapport très critique tant sur l'initiative en elle-même que sur la manière dont la procédure a été exécutée.

Abandons. Les policiers ont agi sous couvert de l'article 227-17 du code pénal qui sanctionne le fait, pour les parents, «de se soustraire, sans motif légitime, à [leurs] obligations légales, au point de compromettre la santé, la sécurité, la moralité ou l'éducation de [leur] enfant mineur». Cet article quasiment inusité jusqu'à sa retouche en septembre 2002 (le législateur a ôté «gravement» ) connaît un regain d'intérêt : 144 condamnations en 2005, dont 14 à des peines de prison ferme. Classé dans un chapitre visant à sanctionner les maltraitances et les abandons, cet article est désormais utilisé pour punir les parents de délinquants.

(...) Est-ce à dire que leurs parents sont démissionnaires et complices de leurs agissements ? «Pas du tout. Ils n'ont d'ailleurs pas les mêmes problèmes avec leurs autres enfants, alors qu'il s'agit de fratries nombreuses», explique Me Evelyne Hunau, qui les a assistés en garde à vue. «L'un des pères m'a dit : "Je ne peux quand même pas l'attacher !"» raconte l'avocate. Sachant que ces jeunes sont d'ailleurs suivis par des juges et des éducateurs, elle demande : «Ont-ils failli, eux aussi, à leur obligation de surveillance ?»

«A froid». Xavier Salvat, le procureur de Pontoise, souligne que, pour caractériser cette infraction «peu usuelle», il est «nécessaire d'examiner la situation à froid». Dans le cas présent, c'est l'inverse qui a été fait, reconnaît-il. Or les conséquences peuvent être désastreuses. «Que gagne-t-on à humilier un père devant son fils ? Sur qui va-t-on s'appuyer ensuite ?» interroge Hélène Franco, juge des enfants. Jouer à la légère avec ce 217-17, c'est donner au fils le pouvoir de faire du père un délinquant.


- Faire pleurer l'enfant à l'audience -

March 9, 2007

Justine, bientôt 14 ans, comme déportée


Les Rière intentent des actions en justice, mais sont régulièrement déboutés. Le palais de justice d'Amiens est dominé par la forte personnalité d'Olivier Baynast de Septfontaines, avocat général près la cour d'appel. (...) Les Rière ont introduit une requête en suspicion légitme. Ils invoquent le contexte familial de cette captation d'héritage. Mais là encore ils sont déboutés, au motif que ces liens de parenté ne concernent pas les magistrats du siège. L'histoire se complique lorsqu'on sait que Wallerand de Saint-just s'est faufilé dans la procédure (...) tenaillés par le snobisme (...) magistrats et avocats brûlent d'être conviés aux anniversaires, aux rallyes et aux chasses (...) On s'attend que la cour d'appel abolisse l'Ancien Régime qui a survécu jusque-là en Picardie. Pour l'instant, le Palais chante encore : « Tout va très bien, madame la marquise. »
NouvelObs, 8-14 mars 2007

Voir aussi au 23 juillet 2006, « Liberté, égalité et ancien régime » ou tout aussi Ancien et qui se serait perdu vers 1850, « Placets et lettres de cachet ».

Voir encore au 18 mai 2006 pour ce qui concerne la récusation ou la mise en suspiçion légitime : innaccessible. Comme je l'écrivais récemment au Garde des Sceaux, « l’institution parait depuis un moment déjà s’auto protéger. (...) toutes voies de justice ou de recours usuelles seront inopérantes. »

Je m'adresse déjà au Procureur Général. En novembre dernier, j'écrivais au juge pour enfant que « je n’entrerais sûrement pas en « scène judiciaire » dans un rôle dont certains tiers pourraient souhaiter que je sois affublé. » Ce procès n'est qu'une mascarade.

J'étudie le dossier de ma fille aînée Justine ainsi que le dispositif de la protection de l'enfance depuis plus de trois ans. Cela me permet de comprendre les jugements et les contextes dans lesquels ceux-ci sont rendus. Sur mon site Internet on trouve donc bien plus que des éléments et références à ma propre affaire :





PARIS (AP) - "La France est un pays qui s'est ouvert qui a toujours été ouvert et ceux que nous accueillons doivent prendre en partage cette histoire et ces valeurs", a expliqué Nicolas Sarkozy en déplacement en Normandie. "Dans les valeurs de la France, de l'identité de la France, il y a la laïcité, il y a l'identité, il y a la République", a-t-il détaillé. Ecartant les "petites polémiques", il a jugé que les termes "identité nationale" "ne sont pas des gros mots".

PARIS (AP) - Le candidat UDF à la présidentielle François Bayrou a estimé vendredi qu'"une frontière a été franchie" avec la proposition de Nicolas Sarkozy de créer un ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale.

"Depuis combien de temps un responsable politique, dans notre pays, n'a pas dit je vais créer un ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale: qu'on ait un ministère pourquoi pas? Mais enfermer dans la même phrase immigration et identité nationale, je ne sais pas ce que vous voyez ce que cela cherche à évoquer", a-t-il analysé sur Europe-1. "Il y a une frontière franchie".

"Puisque Simone Veil s'est prononcée hier pour Nicolas Sarkozy, je demande à Simone Veil, dont je connais les convictions et l'histoire, si elle est prête à apporter son soutien et sa caution à un ministère 'de l'Immigration et de l'Identité nationale'", a lancé François Bayrou. "La Simone Veil que j'ai connue et respectée, je suis sûr qu'elle ne peut pas accepter cette approche".

Face aux critiques de Simone Veil, le candidat de l'UDF a refusé de répondre directement, expliquant qu'"on annonce de partout la mobilisation du ban et de l'arrière-ban, depuis des décennies et qui veulent que rien ne change". AP


16 mois de bagne
Buchenwald - Dora
par le numéro n° 43 652

Punitions

   Aux souffrances et mauvais traitements, s'ajoutaient les sévères punitions qui frappaient sans pitié tout manquement au règlement. Il suffisait d'être suspecté pour encourir le dernier supplice.
   Officiellement, deux punitions étaient appliquées : 25 coups de gummi et la pendaison.
   Toutefois, le sadisme des SS ne pouvait s'en contenter. Ainsi réduisaient-ils les rations de moitié, lorsqu'ils ne les supprimaient pas totalement, aux kommandos dont le travail était déficient.
   Avait-on le malheur, au retour du travail, de ne pas défiler devant les baraquements SS en exécutant le pas de l'oie de façon impeccable ? On risquait de passer la nuit debout sur la place d'appel.
   Rentrant, un soir, excessivement fatigués et traînant les pieds, un jeune SS ingénieux s'en aperçut et nous apostropha : « Ah ! vous êtes fatigués, je vous retrouverai après l'appel ».

Buchenwald

   Nous espérions, en arrivant au camp, trouver à boire et à manger. Hélas, le jeûne devait continuer. Vers trois heures du matin, on nous réunit dans une salle avec les autres détenus, lesquels, comme nous, doivent se déshabiller. Nous sommes désormais intégrés dans la masse. Nous défilons devant des SS auxquels nous devons remettre, montres, alliances, bijoux. De crainte de recel, on nous fouille dans la bouche et... ailleurs. Personnellement, n'ayant point d'alliance ni de bague, ayant prétendu être célibataire, je subis une fouille révoltante.


PARIS (AP) - La banlieue a promis de descendre dans les urnes. L'abstention, traditionnellement très forte dans les quartiers populaires, pourrait faire cette fois les frais de la forte mobilisation qui se dessine pour la présidentielle, et semble devoir surtout profiter à la gauche.

Dans la foulée des violences urbaines de l'automne 2005, les campagnes civiques menées en banlieue ont entraîné de nombreuses inscriptions sur les listes électorales, dont les jeunes et beaucoup de déçus de la politiques étaient absents depuis longtemps.


PARIS (AP) - Les quelque 820.000 électeurs inscrits pour voter depuis l'étranger à la présidentielle sont plus de deux fois plus nombreux qu'en 2002, parce qu'ils ont été nombreux à s'inscrire dans les consulats, mais surtout en raison d'une simplification des listes électorales.


La garde à vue controversée de quatre pères d'enfants délinquants
Le Monde | 09.03.07


MEYZIEU (AFP) - Le ministre de la Justice Pascal Clément a inauguré vendredi à Meyzieu (Rhône) le premier établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) de France, voulant donner la priorité à la réinsertion des jeunes détenus hors du monde carcéral adulte, mais suscitant les critiques de nombreuses organisations.

"C'est la première fois que nous créons ce genre d'établissement spécialement pour les mineurs. C'est une fierté car nous voulions sortir les mineurs des prisons pour adultes", a déclaré le garde des Sceaux.


- Mairie de Paris, du 10 mars au 29 avril 2007 -

March 8, 2007

La police nationale de nouveau épinglée par la CNDS


DIJON (AFP) - Ségolène Royal, candidate socialiste à la présidentielle, a ajouté mercredi le mot sororité (équivalent féminin de fraternité) à la devise de la France "liberté, égalité, fraternité" et a mis tout en oeuvre pour galvaniser les femmes, lors d'un meeting à Dijon à la veille de la Journée des femmes.


PARIS (AP) - (...) Le CSM avait considéré que Philippe Courroye, qui a fait la quasi-totalité de sa carrière au siège, n'est pas le mieux placé pour être nommé à la tête d'un des plus gros parquets de France.

Le poste de procureur de Nanterre est en effet considéré comme politiquement sensible puisque la juridiction est compétente pour toutes les affaires notamment politico-financières des Hauts-de-Seine, fief de Nicolas Sarkozy et siège de nombreuses sociétés françaises.

PARIS (AP) - La Commission nationale de la déontologie de la sécurité (CNDS) doit rendre jeudi son désormais très attendu rapport annuel sur les dérapages des services de sécurité. Saisie en 2006 de 140 dossiers, soit une hausse de 25% par rapport à 2005, la CNDS attribue cette évolution à sa notoriété croissante.

Présidée depuis décembre 2006 par le magistrat Philippe Léger, qui a remplacé l'ancien président de la Cour de cassation, Pierre Truche, la CNDS a été créée en 2001. Elle peut être saisie par des parlementaires ou le défenseur des enfants sur des cas de manquements d'agents de sécurité publics ou privés.

La plupart des saisines de la CNDS concernent de nouveau la police nationale (62% des dossiers), mais face à l'augmentation des dossiers relatifs à l'administration pénitentiaire, elle a décidé d'y consacrer une étude couvrant les années 2001-2006 publiée dans le rapport.

La Commission y épingle "le manque d'attention pour la personne détenue dans la prévention des suicides et des violences entre détenus", et insiste sur "des comportements non professionnels" comme le chantage, les brimades ou les pressions psychologiques exercées par le personnel sur les détenus.

Elle reconnaît cependant que certains problèmes déontologiques sont dus aux mauvaises conditions de détention comme l'insuffisance de soins, le placement au mitard de détenus malades et l'impact des conditions de vie sur les relations entre les prisonniers et les matons.


Quant aux pratiques de la police nationale, la CNDS s'est émue de la "fouille à corps trop souvent banalisée", du "menottage systématique", des "violences illégitimes graves" et du traitement des mineurs.

Elle conteste notamment des conditions d'audition, en l'absence de ses parents ou de médecins, du rescapé du drame de Clichy-sous-Bois sur son lit d'hôpital alors qu'il était gravement brûlé.

La majorité de saisines (161) de la CNDS concernent la police nationale (105), l'administration pénitentiaire (35) et la gendarmerie (19). Les affaires concernant la PAF (6), la police municipale (5) ou la sécurité privée (1) sont plus minoritaires.

La CNDS n'a aucun pouvoir de sanction et doit se limiter à faire des observations aux pouvoirs publics, des observations qui ne sont pas toujours suivies d'effet. AP




D'un dossier pédagogique de l'académie de Rennes



PARIS (AP) - Les citoyens français ne sont pas égaux face à la violence. Tous types d'agressions confondus, les jeunes, les chômeurs et les familles monoparentales en sont le plus souvent les victimes, selon une étude publiée jeudi par l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Et les inégalités entre hommes et femmes existent aussi face aux violences.




De source Wikipedia,
les singes de la sagesse



En français : la zone fictive d'infra-droit.

Il y a un fond de judéophobie dans l’Islam (certaines sourates du Coran) et dans le traitement par les Arabes des Juifs pendant des siècles comme une sorte de " sous-homme " (condition de " dhimmi ").
col.fr - Argumentaire de la CIDAD
Questions et Réponses sur le conflit israélo-arabe

Le Monde, 13/2/2006 - Après le tollé, George Frêche s'excuse de ses propos sur les harkis

Le Conseil des droits de l'Homme compare l'attitude d'Israël dans les territoires palestiniens à l'Apartheid - GENEVE (AP), 22 février 2007

Le Monde | 07.03.07 - George W. Bush veut contrer l'antiaméricanisme de la gauche latino

TaiwanInfo Lundi 5 mars 2007 - Le président du Yuan législatif, Wang Jin-pyng, s’est inquiété hier de la place que pourrait prendre l’origine « ethnique » dans l’élection présidentielle de 2008.

Libé, 23 février 2007 - Discriminations
Pas d'ethnique dans les statistiques

Alors que le communautarisme s'invite dans la campagne, «Libération» publie une pétition qui s'élève contre l'apparition de «statistiques de la diversité» en France.

HAMBURG, 16/10/2006 - Nach einer Studie der SPD-nahen Friedrich-Ebert-Stiftung gehören mittlerweile acht Prozent der Menschen in Deutschland zu einer neuen gesellschaftlichen Unterschicht. Der Bildungsgrad dieser Menschen sei überwiegend einfach, ihre berufliche Mobilität gering und ihr Aufstiegswillen nur wenig ausgeprägt, heißt es darin.

Die Studie soll laut "Bild am Sonntag" in die Debatte über das SPD-Grundsatzprogramm einfließen. SPD-Chef Kurt Beck wolle einen "Bildungsaufbruch" organisieren, um den Kindern der Unterschicht einen Aufstieg zu ermöglichen.


Télézapping
L'homme n'est pas une marchandise "comme les autres"
LEMONDE.FR | 06.11.06 | 17h50 • Mis à jour le 13.11.06 | 12h02

Marianne2007.info - Sarkozy : «l'homme n'est pas une marchandise comme les autres» ; Extrait du meeting de Nicolas Sarkozy à Saint Etienne le 09 novembre 2006

Voir « La République, ce n'est pas donner la même chose à chacun », un article et des notes du 25 novembre 2006.


- Les mineurs et les documents disparaissent et on en parle plus -

March 6, 2007

Soupçons autour des chiffres


Un résistant et un enfant né à Buchenwald obtiennent une expertise ADN

AFP, 6/3/07 - Un résistant de la seconde guerre mondiale et son homonyme, né en camp de concentration, ont obtenu mardi du tribunal correctionnel de Nancy qu'une expertise ADN soit réalisée pour déterminer leur probable lien de parenté, a-t-on appris de source judiciaire.


CORMEILLES-EN-PARISIS (AP) - Nicolas Sarkozy tente de gommer son image de libéral. En pleine affaire Airbus, le candidat UMP a exprimé mardi sa volonté de reconstruire un "Etat fort", "seule digue" contre les dérives de l'économie lors d'une réunion publique devant près de 3.000 personnes à Cormeilles-en-Parisis (Val d'Oise).

RTL, 6/3/07 - Violence - Les filles de Seine-Saint-Denis victimes de sexisme
Des gifles aux agressions sexuelles, une enquête révélée lundi dresse un tableau inacceptable de la situation des jeunes filles en Seine-Saint-Denis. 60% d'entre elles affirment avoir subi une forme de harcèlement sexuel hors de chez elles. Le taux de violence contre elles est "deux à cinq fois supérieurs" à celui relevé dans une précédente enquête. Pour autant, il ne faut pas "penser qu'il s'agisse d'une caractéristique spécifique" du 93, souligne Maryse Jaspard qui a dirigé l'étude.

Lettre ouverte - format PDF
Monsieur le Maire de Paris,

Je vous informe que, pour la seconde fois, ce dimanche 4 mars 2007 je manifestais à Paris, aux abords du mémorial de la shoah.

Ci-joint vous trouverez copie d'un courrier qui a pu parvenir au ministère de la justice.

Vous trouverez également copie du tract que je proposais ce dimanche après midi au mémorial de la shoah puis, un peu plus tard, devant le Conseil d'Etat.

Je vous prie d'agréer...


PARIS (AFP) - Raymond Barre scandalise la communauté juive et les associations de défense des droits de l'homme pour avoir récemment défendu dans une interview Maurice Papon et Bruno Gollnisch, et de s'en être pris à un "lobby juif capable de monter des opérations indignes".

PARIS (AP) - Comme en 2002, les candidats à la présidentielle rivaliseront d'initiatives jeudi -et pour certains aussi mercredi- pour la journée internationale des femmes, dans l'espoir de conquérir le vote féminin.

PARIS (AFP) - Saisi par un détenu malade, le Conseil d'Etat se penche pour la première fois sur l'accueil insuffisant des détenus bénéficiaires de suspension de peine pour raison médicale, cinq ans après le vote de la loi Kouchner sur les droits des malades.

Le 27 février, plusieurs acteurs du monde judiciaire avaient dénoncé le "sombre" bilan de la loi du 4 mars 2002, insistant sur l'absence de lieu d'accueil pour les détenus malades à leur sortie de prison.

Leur cri d'alarme a trouvé un écho mardi devant le Conseil d'Etat avec la procédure engagée par un détenu contre l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).

LE MONDE | 06.03.07 - Un rapport décrit la "grande lassitude" des services d'insertion pénitentiaires


Le Monde | 06.03.07 • Ces enfants veulent vivre en France
350 professionnels du cinéma lancent un appel en faveur des sans-papiers. Dans un court métrage diffusé en salles à partir du mercredi, des enfants expriment leurs espoirs.




Illustration de l'article du Monde.fr


Le MondeSoupçons autour des chiffres du chômage en 2006


PROTECTION JUDICIAIRE DE LA JEUNESSE
Un rapport de la Cour des comptes très encourageant

Trois ans après son rapport public, la Cour des comptes souligne « l’effort remarquable » fourni par la direction de la protection judiciaire de la jeunesse pour améliorer ses prises en charge et son fonctionnement.
La suite sur www.justice.gouv.fr


(...) La plainte d'une salariée, en janvier 2005, déclenche enfin l'avalanche. En ce début d'année, Martine craque et confie à un collègue qu'elle subit agressions et viols depuis des mois. Il l'aide à engager des poursuites. D'autres résidentes ou employées se manifestent à leur tour. Et les policiers ressortent la plainte de 2004 déposée par Caroline. Début février 2005, Jean-Pierre Baudry se retrouve en garde à vue. Ce soir, les jurés décideront de le croire ou de le condamner.

«Il me demandait combien je prenais pour une pipe»
Libé, vendredi 2 mars 2007


LA-ROCHE-SUR-YON (AP) - Une enquête administrative menée à l'époque par la préfecture et la DDASS (direction départementale des affaires sanitaires et sociales) de Vendée n'avait pas révélé de dysfonctionnements au niveau de la gestion du foyer, M. Baudry ayant été soupçonné dans un premier temps d'avoir détourné de l'argent des caisses de la Maison d'Ariane.


Le 1er mars, sur France Culture, l'ex-Premier ministre a défendu Papon et Gollnisch.
J'accuse Raymond Barre d'être un antisémite
Par Claude LANZMANN

Libé, 6 mars 2007

Premier ministre, M. Raymond Barre était tout en rondeurs : on pouvait aisément le regarder comme le paradigme du Français innocent, il en avait les airs, les allures, l'onction, le patelin, le débonnaire, il exsudait le bon droit, la légitimité, la satisfaction et la sûreté de soi. Même si, aujourd'hui, Raymond Barre a gagné en minceur, sa francité n'en a souffert nulle atteinte, on serait presque tenté d'ajouter «hélas». Ce qui fait problème, s'agissant de lui, c'est la confluence des deux prédicats : «Français» et «innocent». M. Barre en effet récidive : interrogé sur France Culture, le 1er mars, dans une émission intitulée le Rendez-vous des politiques, l'ex- «meilleur économiste de France» tombe carrément le masque, remplace ses rondeurs anciennes par la hargne têtue, laisse libre carrière à une vindicte qui lui fait réitérer, le jabot gonflé des satisfecit qu'il s'octroie, les proférations sinistres d'il y a vingt-sept ans.

(...) Après Papon, l'ex-Premier ministre exonère Bruno Gollnisch, son ancien collègue d'université et son conseiller municipal quand il était maire de Lyon, bien connu comme négateur obstiné et pinailleur de la Shoah : «Moi, je suis quelqu'un qui considère que les gens peuvent avoir leur opinion, c'est leur opinion», ( sic ). Raymond Barre, on le voit, est large d'esprit. A la fin des fins, conclusion de tout, il nous livre à deux reprises la clé universelle des attaques portées contre lui et des maux du monde : «le lobby juif» !

...


Hôpital d'Epinal: «Des défaillances qu'on ne croyait plus possibles»
Entre mai 2004 et août 2005, vingt-trois patients traités pour des cancers de la prostate ont subi des surdoses de rayons • Le rapport de l'Inspection des affaires sociales est accablant • Le ministre de la Santé prononce des suspensions •
LIBERATION.FR : mardi 6 mars 2007

Après quatre mois d’enquête, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) a rendu public mardi un rapport accablant sur les accidents de radiothérapie survenus à l’hôpital d’Epinal (Vosges), pour lesquels le parquet a déjà ouvert une information judiciaire. « L’examen des évènements a révélé au niveau local des défaillances que l’on ne croyait plus possibles dans la gestion de la crise, peut-on lire dans ce rapport. Les différents maillons de la chaîne sanitaire […] ont tous successivement lâché ».

(...) Le rapport révèle qu’«au lieu d’être correctement appréciés, les effets de l’accident ont été constamment minimisés», tandis que «les malades sont restés livrés à eux-mêmes, sans organisation sanitaire d’ensemble». En outre, les personnels hospitaliers concernés «ont longtemps tenu les autorités dans l’ignorance de la nature réelle des problèmes».


Voir aussi « Rôtisserie » et effet dominos ou encore La « théorie du trou de gruyère », les différentes affaires dites d'Outreau. Tout va bien, cela me renvoit effectivement au dialogue aux enfers, en France, en 1864. C'est à peu près à cette période que la pratique des lettres de cachets se serait perdue mais la plume des psys parait bien s'être substituée.

Le combat de Lee Yong-soo, ancienne "esclave sexuelle" au service de l'armée impériale japonaise
LE MONDE | 06.03.07

(...) Mme Lee est l'un des trois "femmes de réconfort" - euphémisme désignant les 200 000 Asiatiques et quelques Européennes victimes de la soldatesque nippone, de la fin des années 1930 à la défaite de 1945 - qui viennent de témoigner devant la sous-commission pour les affaires étrangères du Congrès américain dans le cadre du débat sur une résolution exigeant des excuses du Japon.

(...) Rentrée en Corée, Mme Lee chercha, comme toutes celles qui avaient subi un sort analogue, à cacher sa flétrissure pour que l'opprobre ne tombe pas sur toute sa famille. "Longtemps, mon frère m'a dissuadée de parler", dit-elle. Puis au début des années 1990, elle et plusieurs autres se décidèrent à sortir de l'ombre de l'Histoire.


PARIS (AP) - SOS Racisme a demandé mardi au garde des Sceaux Pascal Clément d'engager des poursuites contre l'ancien Premier ministre Raymond Barre qui, dans un entretien diffusé jeudi dernier sur France Culture, a pris la défense de Maurice Papon et Bruno Gollnisch, tout en dénonçant la campagne qu'aurait menée contre lui en 1980 le "lobby juif le plus lié à la gauche".

"L'association se réserve évidemment le droit d'engager des poursuites si les autorités devaient rester silencieuses", précise SOS Racisme dans un communiqué.


- En 3 lignes, informer Delanoë -

March 4, 2007

Je remercie très vivement les services du ministère de l'intérieur


LYON (AP) - Quelques centaines de personnes, 200 selon la préfecture, 300 selon les organisateurs, se sont rassemblées dans le calme dimanche après-midi à Oullins (Rhône), pour rendre hommage à Chaïb Zéhaf, un ouvrier d'origine algérienne tué par balle le 4 mars 2006 à la sortie d'un bar, a-t-on appris auprès de la police.

Un résumé de l'affaire puis suit un bref compte rendu de mon après midi dans Paris :

Il y a de nombreux aspects dans cette histoire, surtout depuis quelle a été envenimée par l'intervention de divers services sociaux - l'ASE - et sociaux judiciaires - le juge pour enfant et une ONG.

Début 2003 l'histoire était encore très simple, nous attendions une naissance et j'avais été menacé.


Dans les grandes lignes, la maman de mon ainée est décédée en 1999. Depuis, je l'élevais. La mome a maintenant 13 ans.

Mais en 2002, le grand père maternel est décédé et sa succession a été ouverte. Peu après, ses tantes maternelles ont réclamée la garde de mon ainée.

L'une des tantes maternelles est AS de l'ASE en Lorraine, elle a fait des signalements pour maltraitance dans les Hauts de Seine puis elle et sa soeur ont alimenté le dossier de mon aînée.

Mi 2005, après une période de placement, j'ai appris que le juge pour enfant avait décidé de "donner" mon aînée à l'une de ses tantes maternelles, celle qui a construit sur les terrains de la succession du grand-père.


Depuis novembre 2005 je n'ai plus le droit d'avoir la moindre relation avec mon aînée, même pas un point rencontre ni une simple correspondance.

Je serai extrèmement dangereux. Or ma compagne actuelle et moi même élevons notre enfant commun. La petite a 4 ans, je l'accompagne ou je la récupère régulièrement à la garderie, au centre de loisirs, à l'école. Je ne suis pas connu ni des services sociaux, ni des services de police.


Les services de l'ASE du coin - qui n'ont toujours travaillé qu'avec les tantes maternelles de mon aînée - nous sont tombé dessus début 2003, alors que ma compagne actuelle était sur le point d'accoucher, m'accusant de maltraiter la grande.

Toutes les enquetes - ASE, PJ brigade des mineurs, etc - ont conclu que mon aînée n'était pas maltraitée.

Les tantes maternelles résident en Alsace et en Moselle, elle ne connaissent pas ma famille, je réside à Paris.


Nous avions effectivement des difficultés avec mon aînée qui s'expliquent par le fait qu'elle allait avoir une petite soeur - alors que sa maman à elle est décédée - et par le fait des actions de l'ASE, des tantes maternelles puis du juge pour enfant et de l'ONG.

Avec l'ONG mon aînée et moi même avons rencontré des difficultés parfois graves. J'ai déposé des plaintes et des mains courantes (la toute première concernant les tantes datant de 2002). Tout à été classé, y compris une plainte pour discrimination raciale, y compris des plaintes pour violence volontaire, pour violences volontaires en réunion.


Le 29 mars il y aura une audience à la cour d'appel de Versailles. Ca fait plus de trois ans maintenant que j'étudie mon dossier ainsi que le dispositif de la protection de l'enfance. Cela me permet de comprendre les jugements et le contexte dans lequel ces décisions sont rendues. Sur mon site Internet on trouve donc bien plus que des références à ma propre affaire.

Je réclame depuis un moment la main levée de ce qui serait des mesures d'assistance éducative. De mon point de vue, c'est un rapt de mineur.


De ma lettre ouverte du 27 février 2007 :

Monsieur le Procureur Général,

(...) Je vous informe qu’à partir de ce jour, je manifesterais régulièrement à Paris, à proximité immédiate du mémorial de la shoah et du mur des justes. Ce passé, cette mémoire, ces morts par millions sont des éléments qui n’ont à mon sens que trop pesé dans ce qui serait un dossier d’assistance éducative.

Aujourd'hui j'étais manifester dans Paris. Un service de sécurité aurait souhaité que je dégerpisse et comme je suis resté dans le quartier, ce service s'est dit qu'il allait m'offrir « un petit déjeuner ».

Un peu plus tard, une patrouille de police est arrivée. Leur véhicule a bloqué la rue pendant un très long moment, je n'en demandais pas tant. J'ai discuté avec ces dames, elles étaient trois, et je les ai informé que j'allais passer régulièrement. Elles ont pris note.




Paris, le mémorial de la shoah


Après cela, je suis allé devant le Conseil d'Etat. Là, les jeunes étaient très amusés par mon écriteau « j'ai couché avec une allemande ». Quand ils ont su pourquoi j'étais là, l'envie de rire leurs a passée.




Paris, le Conseil d'Etat


Cette après midi, une dame m'a lancé plusieurs fois « crétrin » sans même s'être souciée de me demander quelles sont mes motivations.




Mon écriteau du jour



PARIS (AFP) - Le Conseil constitutionnel a validé samedi la loi sur la délinquance, adoptée définitivement par le Parlement le 22 février, jugeant notamment conforme à la Constitution le volet relatif à la délinquance des mineurs, a-t-on appris dimanche auprès du Conseil.

Le Conseil constitutionnel avait été saisi par les parlementaires socialistes contre ce texte présenté par le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy et son homologue de la Justice Pascal Clément.


D'ici à ce que la cour d'appel m'entende puis rende un délibéré je vais encore avoir de nombreuses possibilités de manifester, que ce soit aux abords des tribunaux, des ministères voire même aux abords de l'hotel de ville de Paris.




Les 11400 enfants juifs déportés de France
Mairie de Paris, du 10 mars au 29 avril 2007



C'est à partir de la seconde moitié du XXème siècle que les études sur les séparations deviennent plus systématiques et " avec le recul une synergie apparaît entre les thèmes investis par le chercheur et le contexte social, entre l'histoire des idées et celle des hommes : ce n'est pas un hasard si l'étude de la séparation prend naissance au détour d'une période de l'humanité marquée par des millions de morts et de déportations. "

Richard Josefsberg
Directeur Maison d'enfants "Château de Vaucelles"
Oeuvre de Secours aux Enfants France


- Il y a 60 ans, on m'aurait au moins tondu ? -

March 3, 2007

L'idée d'un « vote juif » en faveur de M. Sarkozy


Commentaire sur le sondage IFOP publié dans Le Figaro, sur le « vote juif » du 19 juin 2006
Le CRIF, 13/07/06 - Thème: Elections

(...) Enfin et surtout, une question de sympathie partisane n’est aucunement un indicateur de vote. L’IFOP parle de « l’électorat juif » alors même que la proximité à un parti politique n’est pas réductible au vote. Il y a évidemment une corrélation mais qui est justement de moins en moins pertinente. Cette absence de rigueur dans le maniement des indicateurs est maladroite quand elle réactive le trop fameux concept du « vote juif ».


JERUSALEM (AFP) - En chute libre dans les sondages à la suite notamment d'une série "d'affaires", le Premier ministre israélien Ehud Olmert était rattrapé jeudi par un nouveau scandale (...) Ehud Olmert est le quatrième Premier ministre consécutif à être l'objet d'une enquête, après Ariel Sharon, Ehud Barak et Benjamin Netanyahu. Aucun d'entre eux n'a toutefois été inculpé.

MOSCOU (AFP) - Le numéro un du mouvement islamiste palestinien Hamas, Khaled Mechaal, a évoqué mardi pour la première fois une solution "politique" de règlement du conflit israélo-palestinien par des négociations avec Israël.

TOKYO (Reuters) - Le Japon compte accueillir une réunion de responsables israéliens, palestiniens et jordaniens le mois prochain pour contribuer à la relance du processus de paix au Proche-Orient, a annoncé le chef de la diplomatie nippone, Taro Aso.


WASHINGTON (AP) - Le secrétaire aux Armées Francis J. Harvey a démissionné vendredi soir, victime du scandale de l'hôpital militaire Walter Reed de Washington, qui a déclenché l'ouverture d'une série d'enquêtes sur la situation de tous les hôpitaux militaires américains où sont accueillis des soldats blessés en Irak et en Afghanistan.

(...) "Je suis déçu que certains dans l'armée n'aient pas évalué avec exactitude la gravité de la situation (...) à Walter Reed", s'est contenté de dire très sèchement le ministre aux journalistes, refusant de répondre à leurs questions.

(...) Les révélations du "Washington Post" sur l'état de vétusté de l'hôpital Walter Reed, considéré comme l'un des plus en pointe de l'administration militaire, les délais interminables que les blessés y subissent et les lenteurs bureaucratiques ont encore entamé le crédit de l'armée américaine, à l'heure où le soutien à la guerre d'Irak s'érode de plus en plus.

La Maison Blanche a fait savoir qu'une commission bipartisane serait désignée pour revoir la situation dans tous les hôpitaux dépendant de l'administration militaire.


PARIS (AP) - Une majorité de Français (58%) estiment qu'une absence de Jean-Marie Le Pen à la présidentielle faute des 500 parrainages nécessaires "ne serait pas une bonne chose pour la démocratie", selon un sondage IPSOS/Dell pour le magazine "Le Point" et l'opérateur téléphonique SFR rendu public samedi soir.

Une pétition pour lutter contre l'idée d'un "vote juif" en faveur de M. Sarkozy
LE MONDE | 03.03.07

Las de voir accréditée l'idée que "80 % de la communauté juive de France votent à droite", une quinzaine de "juifs de gauche", intellectuels, militants politiques ou associatifs, responsables religieux, viennent de lancer une pétition pour "réaffirmer haut et fort (leurs) convictions".

Ecrit à l'initiative de l'avocat Patrick Klugman, ancien président de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) et ancien vice-président de SOS-Racisme, ce texte dénonce "la prise d'otage de (la) communauté (juive) aux termes d'une propagande habile qui voudrait que les juifs de France aient choisi unanimement un candidat à l'élection présidentielle", en l'occurrence Nicolas Sarkozy.

M. Klugman ne nie pas l'attraction qu'exerce sur une partie de la communauté juive le candidat de l'UMP, considéré comme un "ami d'Israël" et loué pour sa fermeté dans sa condamnation des actes antisémites.

Mais, avec les pétitionnaires, il dénonce l'approche communautariste que développe, selon eux, l'actuel ministre de l'intérieur, qui "préfère s'adresser successivement et avec des égards particuliers aux juifs, aux musulmans, aux chrétiens, plutôt que simultanément à des citoyens égaux en droits et en devoirs".

"CONTRE LE COMMUNAUTARISME"

"Ce discours de Sarkozy fait des dégâts, constate M. Klugman. En flattant les particularismes, il crée une concurrence entre les minorités et exacerbe le racisme entre les communautés. Ce qu'on peut gagner avec Sarkozy en tant que juif, on le perd en tant que Français."


Persuadés que l'enjeu de l'élection présidentielle est celui "du rétablissement ou du délaissement de la République et de ses principes", notamment la laïcité, les pétitionnaires rappellent que leur histoire est marquée par l'émancipation des juifs de France, qui fut "un appel clair contre le communautarisme".

Ils espèrent collecter un millier de signatures dans les prochaines semaines et projettent l'organisation d'une réunion publique, le 26 mars, pour prendre position contre le communautarisme et pour la laïcité.

Polémique autour des propos de Le Pen sur les homosexuels comparés à du gibier
LEMONDE.FR avec AFP | 02.03.07

La CGT Paris a "condamné", vendredi 2 mars, une déclaration faite le 20 février par Jean-Marie Le Pen devant un parterre de chasseurs, dans laquelle le candidat Front national à la présidentielle aurait comparé "implicitement les homosexuels à du gibier". Ce jour-là, M. Le Pen a déclaré : "Dans le Marais de Paris, on peut chasser le chapon sans date d'ouverture ou de fermeture, mais dans le marais de Picardie, on ne peut chasser le canard en février", rappelle l'union départementale CGT Paris.

...


MARSEILLE (AFP) - Le candidat du Front national à la présidentielle Jean-Marie Le Pen a dénoncé samedi "l'incompétence foncière de ceux qui nous ont dirigés pendant 30 ans" et leur "cécité absolue" en matière de politique d'immigration, lors d'un meeting à Marseille.


Revue Quasimodo
N°6 Fictions de l’étranger

276 pages, illustré, couleur et N&B – 15 € (port compris)
Intégralité du numéro en ligne

Pour être douloureusement efficaces, les idéologies de la discrimination et du rejet (racisme, antisémitisme, xénophobie, sexisme, ethnodifférentialisme) ont besoin d’inventer, de forger et de désigner un corps « étranger » à mépriser, exécrer, écarter ou abattre. Il s’agit de rendre l’Autre visible afin de déclencher des réflexes identitaires de méfiance, de vigilance, de susciter des aversions et d’entretenir des peurs collectives. Ainsi les dépréciations, les haines et les ressentiments se focalisent et s’hystérisent sur une figure biologique, un « détail » corporel indiquant le mauvais objet ou encore le mal absolu.

Ces morphologies menaçantes, patibulaires sont des fictions de corps totalement construites, le fruit d’élucubrations qui dotent l’Alien d’une apparence répulsive, tordue vers la négativité et générant l’effroi ou l’hilarité. Ces fictions permettent de figer les différences dans un destin anatomique que les idées reçues attribuent à « l’ordre naturel ». Tous les étrangers, tous les ennemis, sont alors mis à la même enseigne corporelle, frappés du même stigmate diabolique, de la même étoile.

Contre le triomphe du préjugé, cette livraison de Quasimodo analyse l’élaboration, la diffusion et l’utilisation (toujours répressive, parfois génocidaire) de ces faciès-type.






- Ou le laxisme des services de l'Etat sur d'autres affaires -

March 2, 2007

29 mars : audience à Versailles


La Commission consultative des droits de l'homme dénonce les entraves posées aux alternatives à l'emprisonnement
Le Monde | 01.03.07
Ségolène Royal et François Bayrou insistent sur les alternatives à la détention. Nicolas Sarkozy évoque la réinsertion des prisonniers. Mais la réalité, comme le rappelle le président de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH), Joël Thoraval, est qu'en France "80 % des détenus n'ont pas bénéficié d'aménagement de peines". La CNCDH a adopté un rapport consacré aux alternatives à la détention, à paraître à La Documentation française, qui fait un bilan critique des obstacles qui entravent le développement de ces mesures.

PARIS (AP), extrait - Le candidat UMP a néanmoins expliqué ne plus lire la presse pour se "protége(r)". "Cela permet de garder le moral. Cette semaine c'était rude par exemple", a-t-il ajouté dans une allusion à l'article du "Canard enchaîné" sur ses investissements immobiliers. "Ca blesse un peu", a-t-il dit, ironisant sur son menuisier devenu en quelques jours "une star des médias".

Reste à savoir si tata Isabelle daignera se présenter. La dernière fois, elle était trop occupée par son travail au temple, il y a eu reports.

Reste à voir aussi si les tiers dit "dignes de confiance" daigneront représenter ma fille aînée au collège de la cour d'appel de Versailles. La fois précédente, selon Maître Delphine Roughol, ma fille ne souhaitait pas me voir et n'était donc pas présente.

L'Humanité,
d'un article paru dans l'édition du 21 septembre 1994 :

A l’origine de l’affaire, deux associations caritatives - le Cercle des amis et les Semeurs de joie - dont le siège est aux Pays-Bas. Selon le témoignage des parents, des personnes se réclamant de ces organisations démarchaient des familles nombreuses pour qu’elles envoient leurs enfants en vacances dans des familles néerlandaises. Dans les Yvelines, un adolescent, aujourd’hui âgé de seize ans, n’a jamais été rendu à ses parents par un couple de Néerlandais qui l’avait accueilli pour les vacances, il y a douze ans. Le couple affirme avoir obtenu l’autorisation des parents pour adopter l’enfant. Récemment, un autre couple a justifié son refus de laisser repartir, début septembre, deux des quatre fillettes de Vitry - âgées de sept et treize ans - à l’issue d’un séjour de deux mois aux Pays-Bas, en affirmant que celles-ci étaient maltraitées par leur famille. Le ministère néerlandais de la Justice a été saisi par la chancellerie à Paris d’une plainte émanant de la famille des deux petites filles retenues. « Il n’y a pas d’éléments qui nous permettent d’affirmer que ce sont des enfants maltraitées », indique-t-on au parquet de Créteil.


SAINT-ETIENNE (AP), 2 mars 2007 - Un conseiller général UMP de la Loire, Georges Berne, reconnu coupable d'avoir abusé de son influence au profit de jeunes femmes en échange de faveurs sexuelles, a présenté sa démission au préfet du département, a-t-on appris vendredi auprès de la préfecture.

Membre de la majorité UMP à l'assemblée départementale, Georges Berne soutenait à ce titre le président du conseil général, Pascal Clément, par ailleurs ministre de la Justice. Sa démission risque de fragiliser la majorité actuelle (21 voix sur 40).


Raymond Barre défend Papon et Gollnisch, le CRIF s'indigne
LEMONDE.FR avec AFP | 02.03.07

Le Conseil représentatif des institutions juives de France se dit "scandalisé", vendredi 2 mars, par les propos de l'ancien premier ministre Raymond Barre, qui, dans une interview sur France-Culture, a défendu Maurice Papon et Bruno Gollnisch, et parlé de "lobby juif capable de monter des opérations indignes".

(...) A la question de savoir si Maurice Papon aurait dû démissionner de ses fonctions à la préfecture de la Gironde, Raymond Barre répond : "Quand on a des responsabilités essentielles dans un département, une région ou à plus forte raison dans le pays, on ne démissionne pas. On démissionne lorsqu'il s'agit vraiment d'un intérêt national majeur. (...) Ce n'était pas le cas car il fallait faire fonctionner la France."


Lettre ouverte

Monsieur le Bâtonnier,

L’été dernier Maître Delphine Roughol vous a fait parvenir un article que j’ai publié sur Internet.

Vous trouverez ci-joint des extraits d’une correspondance que j’adresse à Monsieur le Procureur Général près la Cour d’appel de Versailles.

Je vous prie d’agréer...


Au CRIF,
Lettre ouverte

Madame, Monsieur,

Ci-joint des extraits d’une correspondance qui parvient au Procureur Général près la Cour d’appel de Versailles.

Mme Ségolène ROYAL : Le premier problème auquel je me suis attaquée est celui de la pédophilie au sein des établissements scolaires, en essayant de briser la loi du silence qui a trop longtemps étouffé la parole de l’enfant.

Mme Catherine LARDON-GALEOTE : M. Baroin, oui, la loi du silence existe. Nous sortons d’un procès dont vous avez sans doute entendu parler mettant en cause l’hôpital du Kremlin-Bicêtre. L’instruction a duré quatre ans ! Les parents ont subi des pressions pour ne pas porter plainte, pour que l’affaire soit réglée au sein de l’institution. Il y a un tel consensus que les plaignants se sentent presque coupables d’avoir à porter plainte !

La parole d’un enfant n’a pas de poids par rapport à celle d’un adulte. Imaginez la parole d’un enfant face à une institution qui s’autoprotège ! En matière de pédophilie, l’on sait que les pédophiles se trouvent dans toutes les classes sociales ; alors imaginez la parole d’un enfant de sept ou huit ans face à un homme ayant une responsabilité publique ou institutionnelle !

Journal Officiel du 6 mai 1998


L'Humanité, édition du 14 décembre 1999
Des juges sourds à la détresse d’un enfant en souffrance

Depuis près de six ans, une mère se bat pour retrouver le droit de voir son fils.


PARIS (AP), 23 février 2007 - Cinq ans jour pour jour après l'enlèvement d'Ingrid Betancourt en Colombie par les rebelles des FARC, plusieurs manifestations en hommage à l'otage franco-colombienne ont été organisées vendredi dans l'Hexagone.


Fofana, ses lettres, sa haine
Le Monde, 2 mars 2007

Il date rarement ses courriers, mais rédige sans ratures. "Madame la juge, je me permets de vous écrire pour vous dire que je vous emmerde." De sa cellule, Youssouf Fofana a la plume alerte. En attendant son procès, qui devrait avoir lieu en 2008, il écrit régulièrement des lettres cinglantes, incohérentes parfois, qu'il envoie à tous ceux qu'il soupçonne d'oeuvrer contre lui.

Depuis son incarcération, il y a un an, celui qui se présente comme le leader du "gang des barbares de Bagneux" (vingt-neuf autres personnes sont mises en examen dans ce dossier) est persuadé qu'il est voué à la réclusion à perpétuité. Insultes, délires paranoïaques, postures mégalomaniaques, contradictoires, tout s'empile dans le dossier de l'homme soupçonné d'être le principal responsable de la mort d'Ilan Halimi, un jeune homme de confession juive, retrouvé agonisant, le 13 février 2006, à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne) après avoir été enlevé, séquestré et torturé, trois semaines durant, dans une cave de Bagneux (Hauts-de-Seine).

Tellement désinvolte, Fofana, que, le 27 décembre 2006, le parquet a ouvert une enquête préliminaire pour "outrage à magistrat". ...

Le 9 février, le corps d'Ilan Halimi, lui, a été transféré à Jérusalem. Et aujourd'hui, de son calvaire, il ne reste plus qu'une cave. Cinq marches abandonnées, interdites d'accès par un simple ruban rouge.


Un jour de 2003, elle débarque à Paris. Elle a 14 ans et demi. Seule, enceinte, elle ne parle pas français. (...) Ce n'est qu'une fois Jean-Pierre Baudry sous les verrous qu'elle l'a accusé.

(...) La plainte d'une salariée, en janvier 2005, déclenche enfin l'avalanche. En ce début d'année, Martine craque et confie à un collègue qu'elle subit agressions et viols depuis des mois. Il l'aide à engager des poursuites. D'autres résidentes ou employées se manifestent à leur tour. Et les policiers ressortent la plainte de 2004 déposée par Caroline. Début février 2005, Jean-Pierre Baudry se retrouve en garde à vue. Ce soir, les jurés décideront de le croire ou de le condamner.

«Il me demandait combien je prenais pour une pipe»
Libé, vendredi 2 mars 2007


AFP, vendredi 2 mars 2007 - Vélos et affichage à Paris: la signature de JCDecaux annule le pourvoi de Clear Channel


LA ROCHE-SUR-YON (AP), 2 mars 2007 - Une peine de 13 à 15 ans de réclusion criminelle a été requise vendredi à l'encontre de Jean-Pierre Baudry, 63 ans, ancien directeur d'un foyer pour femmes enceintes en difficulté, qui comparaît depuis mardi pour viols, agressions sexuelles et harcèlement devant la cour d'assises de Vendée.

Le verdict est attendu en fin de journée.

L'avocat général Pierre Senes a décrit l'accusé comme "un expert en manipulation", "un escroc dans tous les sens du terme, à la fois financier, social et sexuel". D'après lui, l'ancien directeur de la maison d'Ariane, foyer pour femmes enceintes en difficulté de La Roche-sur-Yon, est "un artiste en matière de psychologie humaine pour déceler et se servir de la moindre faille chez ses victimes".



- Suspens -

February 27, 2007

Au Procureur Général près la cour d'appel de Versailles


« Ces enfants devaient rester dans nos maisons sous le contrôle théorique de la police judiciaire et des autorités allemandes, contrôle qui pratiquement ne fut jamais exercé et qui permit ainsi à l’U.G.I.F. d’en disperser un très grand nombre. » - A lire dans la rubrique L'OSE France.

29 octobre 2006 - Comment fonctionne la HALDE ?

PARIS (AP), 22 février 2007 - Le Parlement a définitivement adopté jeudi, après un ultime vote des sénateurs, la très contestée réforme de la justice qui vise à tirer les leçons du fiasco judiciaire d'Outreau. Devant les critiques jusque dans la majorité, Pascal Clément a reconnu qu'il ne s'agissait que d'une "première étape", mais non d'une "réformette".

PARIS (AFP) - Le Crif a fait état lundi, dans un communiqué, d'une forte hausse des actes antisémites en 2006, jugeant que "l'aspect essentiel et le plus inquiétant" réside dans une "augmentation de 45% des agressions physiques" contre les personnes.

BERLIN (AP) - Sept néo-nazis présumés ont comparu lundi pour incitation à la haine raciale et profanation après avoir brûlé un exemplaire du "Journal d'Anne Frank" lors d'un rassemblement l'an dernier.

NIORT (AP) - La candidate socialiste Ségolène Royal, en déplacement lundi à Niort (Deux-Sèvres), a dit s'étonner que Nicolas Sarkozy, "après avoir cassé la police de proximité", envisage "peut-être de la rétablir".

PARIS (AP) - La discrimination positive, "je trouve que ce n'est pas une idée très inspirée et ça ne marchera pas en France", a estimé lundi le candidat UDF François Bayrou sur TF1.

"Je suis contre toutes les discriminations", a-t-il dit lors de l'émission "J'ai une question à vous poser". La discrimination positive, "ce n'est pas ce que la République française devrait vouloir", a-t-il ajouté, préférant "sauvegarder le modèle républicain".

Vos réf. : Nanterre, secteur 6, affaire 605/0336 (Assistance éducative)
Lettre ouverte - format PDF

Monsieur le Procureur Général,

Veuillez trouver ci-joint différentes lettres que je commenterais à l’occasion d’une audience auprès de la cour d’appel de Versailles, chambre spéciale des mineurs :

   • du 8 avril 2006 au Président de la République
   • du 11 avril 2006 au Ministre de la famille
   • du 25 avril 2006 au Président de la HALDE
   • du 20 juin 2006, peu de temps après le Président de la République nommait à nouveau un Défenseur des Enfants
   • du 24 novembre 2006 au conseil d’administration de la Caisse d’Epargne région Lorraine
   • du 25 novembre 2006 au Ministre de l’intérieur et Président du conseil général des Hauts de Seine
   • du 10 décembre 2006 au Ministre de la justice et garde des Sceaux
   • du 25 février 2007 au Ministre de la justice et garde des Sceaux


Je vous informe qu’à partir de ce jour, je manifesterais régulièrement à Paris, à proximité immédiate du mémorial de la shoah et du mur des justes. Ce passé, cette mémoire, ces morts par millions sont des éléments qui n’ont à mon sens que trop pesé dans ce qui serait un dossier d’assistance éducative.

Je vous prie de croire, Monsieur le Procureur Général, en l’expression de ma plus haute considération.




La Serbie devant la Cour internationale
news.yahoo, © Chappatte, mardi 27 février 2007


Isabelle Demongeot : "J'étais dans un système de peur terrible, de honte et de saleté" - Le Monde, 26.02.07

LA-ROCHE-SUR-YON, Vendée (AP) - L'ancien directeur de la Maison d'Ariane, un foyer pour femmes enceintes en difficulté de la Roche-sur-Yon comparaît à partir de mardi devant la cour d'assises de Vendée pour "viols aggravés", "agressions sexuelles" et "harcèlement" sur des pensionnaires et des salariées de l'établissement.

Jean-Pierre Baudry, aujourd'hui âgé de 63 ans, avait été mis en examen et écroué en février 2005 à la maison d'arrêt de Fontenay-le-Comte (Vendée). Neuf parties civiles se sont constituées dans cette affaire qui avait débuté à la fin du mois de janvier 2005 par le dépôt de huit plaintes de victimes.

Une enquête administrative menée à l'époque par la préfecture et la DDASS (Direction des affaires sanitaires et sociales) de Vendée n'avait pas révélé de dysfonctionnements au niveau de la gestion du foyer, M. Baudry ayant été soupçonné dans un premier temps d'avoir détourné de l'argent des caisses de la Maison d'Ariane.

Le foyer avait finalement été fermé cinq mois plus tard sur décision du conseil général de Vendée qui le finançait. L'Association vendéenne pour l'accueil de la vie et la promotion de la famille (AVAVPF) avait ensuite été dissoute en août 2005.

La Maison d'Ariane avait été fondée à l'initiative de cette association anti-IVG en 1996 et avait reçu le soutien de Philippe de Villiers, président du conseil géneral de Vendée. Son objectif était de proposer des alternatives à l'avortement et d'accompagner les femmes avant et après l'accouchement. Ses statuts précisaient que "la vie est sacrée et inviolable dès la conception jusqu'à la mort naturelle".

Jean-Pierre Baudry avait été nommé directeur de ce foyer en juin 2002 sur décision de la commission sociale du conseil général de Vendée. En 1993, alors qu'il dirigeait un établissement pour jeunes dans l'Oise, M. Baudry avait déjà été condamné à cinq ans de prison pour escroquerie et détournement de fonds.

Aujourd'hui, il conteste toutes les accusations portées contre lui et demande que son procès soit public. Certaines parties civiles très affectées psychologiquement pourraient demander le huis clos.

Le procès doit durer jusqu'à vendredi. AP


Le directeur d'un foyer pour femmes enceintes est jugé aux assises.
Souillures et crucifix à la Maison d'Ariane
Libé, mardi 27 février 2007

Dans le bocage villiériste s'ouvre aujourd'hui, aux assises de La Roche-sur-Yon, le procès de l'ex-directeur de la Maison d'Ariane. Neuf anciennes résidentes ou salariées de ce foyer pour femmes enceintes, géré par une association d'opposants à l'avortement et financé par le conseil général de Vendée, accusent Jean-Pierre Baudry de viols, d'agressions sexuelles et de harcèlements. Des accusations qui, en 2005, ont conduit à la fermeture de l'établissement et à la dissolution de son association gestionnaire : l'Association vendéenne pour l'accueil de la vie et la promotion de la famille (AVAVPF).

Notable. A la demande de deux accusatrices, le procès pourrait se tenir en partie à huis clos. Cependant, il devrait être l'occasion de comprendre comment fonctionnait ce foyer censé venir en aide à des jeunes femmes en détresse, comment il était contrôlé, et comment avait été recruté son patron. Personnage peu banal, cet homme de 63 ans avait, en effet, un casier judiciaire théoriquement incompatible avec ce genre de fonction. En 1993, la cour d'appel d'Amiens l'avait condamné à cinq ans de prison ferme pour avoir détourné 4,5 millions de francs alors qu'il dirigeait une maison de l'enfance dans l'Oise, à Coye-la-Forêt. Dans les années 80, l'accusé était un notable de cette région : candidat défait de la droite (RPR-UDF) aux législatives de 1988 à Creil, et vice-président du conseil économique et social de Picardie.

Après son accident de parcours, Jean-Pierre Baudry refait surface en Vendée et prend la direction de la Maison d'Ariane en juillet 2002.

...


- Le merveilleux de l'action sociale -

February 25, 2007

Une baraque spéciale pour enfants


Ma dernière lettre à la HALDE reste morte. Pour les rapts d'enfants et les méthodes de l'administration française, voir le dossier de Société Civile n°43, iFRAP, janvier 2005. De nombreux parents se plaignent d'enlèvements "légaux" de leurs enfants par l'Allemagne :

CEED - Conseil Européen des Enfants du Divorce
Association de parents enfants et grand-parents victimes d'enlèvements et de rapts internationaux d'enfants
http://www.jugendamt-wesel.com/


D'après le juge pour enfant de Nanterre, les travailleurs sociaux de l'OSE France seraient neutres. C'est une opinion que je ne partage pas.

Lettre ouverte - format PDF

Monsieur le Garde des Sceaux et
Ministre de la Justice,

Le 11 décembre 2006 le ministère de l’intérieur m’a informé qu’il vous faisait suivre l’un de mes envois à l’attention de Monsieur Nicolas Sarkozy, ministre d’état, ministre de l’intérieur. Je souhaite savoir quelle suite a été donnée par vos propres services.

Dans l’attente, ...

Pièces jointes :

- Copie de la lettre du 11 décembre 2006 du ministère de l’intérieur
- Copie d’un récépissé de dépôt de plainte pour « discrimination raciale »


25 aôut 2005 - Vu sur Oasis, l'avis de la CEDH.

11 avril 2006 - Ceux-ci - signalements de l'ASE - se caractérisent essentiellement par « des affirmations souvent à caractère psychologique mais rarement étayées par des faits précis. »





Encyclopédie multimédia de la shoah - Peu après leur libération, des survivants des camps, internés au “Block des enfants 66” de Buchenwald - une baraque spéciale pour enfants. Allemagne, après le 11 avril 1945.

A la Vie ! les enfants de Buchenwald du shtetl à l’OSE
Editions Le Manuscrit
Katy Hazan et Eric Ghozlan
A l'occasion du 60e anniversaire de la libération de Buchenwald, Katy Hazan et Eric Ghozlan ont recueilli les témoignages des "enfants de Buchenwald", ...

« Utiliser le concept de séparation dans une perspective positive, en s'appuyant sur des références diverses et sans orientation idéologique, a été une préoccupation majeure »
« Internat et séparations »
Intervenir auprès des enfants et des adolescents
Richard Josefsberg,
Directeur du château de Vaucelles, à Taverny


U.N. human rights expert faults Israel
AP - Fri Feb 23, 5:34 PM ET
GENEVA - An independent report commissioned by the United Nations compares Israel's actions in the West Bank and Gaza Strip to apartheid in South Africa — charges that have drawn angry rebukes from Israel.

Le Conseil des droits de l'Homme compare l'attitude d'Israël dans les territoires palestiniens à l'Apartheid - GENEVE (AP), 22 février 2007

« Les principes de la République sont notre bien commun (…) Il n’y a pas de place en France pour la haine religieuse ou le racisme » – Allocution du Premier Ministre, Dominique de Villepin, au dîner du CRIF, 23/01/07

Le Monde diplo, mardi 7 février 2006
Israël et l’apartheid
Le quotidien britannique The Guardian a publié, les 6 et 7 février 2006, deux enquêtes approfondies du journaliste Chris McGreal, le premier sur le parallèle possible entre la société israélienne et la société blanche d’Afrique du Sud, le second sur la longue coopération entre le régime de l’apartheid et Israël depuis les années 1950 jusqu’à la chute du régime blanc.

« La République, ce n'est pas donner la même chose à chacun » a déclaré Nicolas Sarkozy, Ministre de l'Intérieur, devant le 89e congrès des maires – AP, 23/11/06.

PARIS (AFP), 22/04/06 - Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, a affirmé que "si certains n'aiment pas la France, qu'ils ne se gênent pas pour la quitter", samedi lors d'une réunion à Paris de nouveaux adhérents de l'UMP.


Marianne N°382, Semaine du 14/08/04 – Un système de contrôle archaïque (...) Michel Garel avait tout de ces conservateurs zélés, animés par la double passion de leur métier et du service de l'Etat. (...) Michel Garel connaissait mieux que quiconque le sens du mot sauvegarde. Son père, le Dr Georges Garel, fut l'animateur du principal réseau de sauvetage des enfants juifs, créé en 1942 par l'OEuvre de secours aux enfants (OSE). Au sein de l'association, qui s'occupe aujourd'hui d'enfants de toutes origines, et dont Michel Garel est vice-président, on est assommé par la révélation des forfaits commis à la BNF.


Pétition n° 0038/2006, présentée par Wojciech Pomorski, de nationalités polonaise et allemande, sur la discrimination linguistique liée au droit de visite

Cela dйpasse toutes les bornes. Elle se voit refuser le droit de visiter l'йglise orthodoxe. J'ai dйjа parlй avec Monsieur le Prйsident а ce sujet. Il est aussi restй pantois et a dit: "Eh bien, cela paraоt saugrenu а premiиre vue, mais peut-кtre qu'ils ont leurs raisons?"
Confйrence de presse de V.V.Poutine,
Prйsident de la Fйdйration de Russie,
le 15 janvier 2002, Paris


- Le crime absolu -

February 23, 2007

Même des criminels ont droit à des sorties


CODE PENAL (Partie Législative)
Section 1 : De l'enlèvement et de la séquestration
Extraits :

Article 224-1
Le fait, sans ordre des autorités constituées et hors les cas prévus par la loi, d'arrêter, d'enlever, de détenir ou de séquestrer une personne, est puni de vingt ans de réclusion criminelle.

Article 224-3
L'infraction prévue par l'article 224-1 est punie de trente ans de réclusion criminelle lorsqu'elle est commise soit en bande organisée, soit à l'égard de plusieurs personnes.

Article 224-5
Lorsque la victime de l'un des crimes prévus aux articles 224-1 à 224-4 est un mineur de quinze ans, la peine est portée à la réclusion criminelle à perpétuité si l'infraction est punie de trente ans de réclusion criminelle et à trente ans de réclusion criminelle si l'infraction est punie de vingt ans de réclusion criminelle.


PARIS (Reuters) - La réforme de la justice (...) "Tout en n'étant sans doute qu'une première étape, cette réforme prévoit des avancées très significatives en reprenant de façon totale ou partielle, l'essentiel des propositions de la commission d'enquête parlementaire", a affirmé le garde des Sceaux Pascal Clément.

Mes enfants n'ont pas eu droit à la moindre permission ni à aucun contact depuis octobre 2005. Justine a comme disparu depuis, ce contre quoi je souhaitais que les juges la protège. Mais d'autres intérêts que ceux de mes enfants semblent être supérieurs ou alors, les institutions socio judiciaires et de la République ont démissionné il y a longtemps déjà. Il est aussi probable que les contrôles soient parfaitement inefficaces alors que, par ailleurs, les voies de recours sont réputées inopérantes en cas d'exécution provisoire : tant pis si un juge cautionne le recel, la maltraitance, la discrimination et même le rapt et la séquestration d'un enfant.




L'unique week end pour les vacances d'été 2005


En France, nous aurions le 119 pour dénoncer des cas de maltraitance. Il nous manque le 165 pour nous permettre de dénoncer les rapts, ce serait une goutte d'eau comparé au budget global du dispositif de la protection de l'enfance.

L'industrie du rapt résiste aux coups de boutoir des autorités de Bogota
LE MONDE | 23.02.07
"Faites le 165" : à Bogota, ce numéro de téléphone, disponible vingt-quatre heures sur vingt-quatre, permet de dénoncer à la police un enlèvement ou de donner des informations susceptibles de retrouver une personne enlevée. Dans les zones rurales, "faites le 147" pour joindre l'armée. Trente-trois groupes d'élite anti-enlèvement, les "Gaulas", couvrent l'ensemble du territoire colombien. Il en coûte 15 millions de dollars par an au contribuable.


A la une : Les musiciens de Noir Désir "indignés" par les photos de Cantat en prison

mercredi 21 février 2007, 19h45 -- TOULOUSE (AFP) - Le groupe de rock Noir Désir s'est déclaré mercredi "complètement indigné" par la publication dans VSD de photos du chanteur du groupe, Bertrand Cantat, prises dans la prison où il est détenu pour avoir porté des coups mortels à sa compagne Marie Trintignant.

"La prise de ces photos dans la prison, apparemment sur plusieurs semaines, et leur publication, se sont faites dans l'illégalité la plus totale. On espère qu'une enquête sera diligentée pour retrouver les coupables", a indiqué par téléphone à l'AFP Denis Barthe, le batteur de Noir Désir, qui s'exprimait au nom du groupe.

"Ces photos volées, qui ne rendent d'ailleurs absolument pas compte du quotidien réel de la prison, risquent de remettre en cause, contre son gré, les relations de Bertrand Cantat avec l'administration pénitentiaire et ses co-détenus", a ajouté M. Barthe, qui parle d'un "traitement de défaveur encore une fois infligé par certains médias au chanteur".

Bertrand Cantat est incarcéré depuis le 28 septembre 2004 au centre de détention de Muret (Haute-Garonne), après sa condamnation six mois plus tôt à 8 ans de réclusion par le tribunal de Vilnius (Lituanie).

Son avocat, Me Olivier Metzner, a déclaré qu'il allait porter plainte jeudi à Toulouse "pour intrusion illégale dans une prison". "Je pose la question: qui a permis?" (que ces photos soient prises), a-t-il dit.

Selon le parquet, une enquête a été ouverte mercredi pour "introduction d'objet dans un établissement pénitentiaire".

L'administration pénitentiaire a pour sa part indiqué qu'une enquête administrative avait été ouverte.

Lors du procès, Bertrand Cantat avait reconnu avoir donné quatre gifles violentes à Marie Trintignant pendant une dispute, au cours de la nuit du 26 au 27 juillet 2003, dans les derniers jours du tournage en Lituanie d'un téléfilm où elle occupait le rôle principal. L'actrice était décédée le 1er août.

Il a bénéficié de permissions de sorties légales, dont une pour les fêtes de fin d'année 2006. Sa sortie et son retour en prison se sont effectués dans la plus grande discrétion.





Valérie Pecresse, être une femme politique...




Enfants à l'OSE, au château Vaucelles à Taverny


Date: Circa 1947
Locale: Taverny, [Val-d'Oise] France
Credit: USHMM, courtesy of Felice Zimmern Stokes
Copyright: USHMM
Photograph: #78176

The Taverny children's home, Chateau de Vaucelles, was opened in 1945 to accomodate 60 religious child survivors of Buchenwald. It was directed by Judith Hemmediger and her assistant Gaby (Nini) Wolf.


Cette maison a été durant la guerre utilisée comme camp d'entrainement pour les miliciens français qui désiraient entrer dans la guestapo. Le fait que cette maison soit maintenant un lieu de vie colore de façon indéfectible l'orientation pédagogique de cette maison. - De source OSE France


"Il existe une conscience européenne qui vient de l'histoire la plus ancienne, qui vient de la civilisation, qui vient de la religion", a affirmé Nicolas Sarkozy. AFP, mercredi 21 février 2007, 22h00


Adoption : les obstacles persistent
Neuf mois après l'installation d'une Agence française, les candidats s'impatientent.
Libé, jeudi 22 février 2007, extraits :

Depuis son ouverture, l'AFA comptabilise 324 000 connexions sur le site, 25 477 appels, 543 entretiens. «C'est devenu un goulot d'étranglement», dénoncent certains adoptants.(...) «La plus value ? Nous sécurisons l'adoption», répond Laure de Choiseul. La directrice de l'AFA va même plus loin : «Il faut la moraliser. Si j'adoptais, je ne voudrais pas que mon enfant me demande plus tard : "Combien tu m'as acheté ?"» (...) Dans un contexte de concurrence exacerbée, l'AFA doit convaincre de la qualité d'accueil de la France.


PARIS (AP) - Yvan Colonna, qui doit être jugé à l'automne 2007 devant la Cour d'assises de Paris pour l'assassinat du préfet de Corse, Claude Erignac, a assigné le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy pour "atteinte à la présomption d'innocence", a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

L'affaire sera plaidée le 7 mars prochain devant le tribunal de grande instance de Paris, a-t-on précisé de même source, confirmant une information parue dans "Le Parisien". Yvan Colonna souhaite être présent à l'audience.

Le 4 juillet 2003, jour de l'arrestation d'Yvan Colonna après quatre années de fuite, Nicolas Sarkozy avait déclaré que la police avait interpellé "l'assassin du préfet". Des propos qui n'avaient pas fait l'objet de poursuites alors qu'ils sont attentatoires à la présomption d'innocence.

Mais le ministre a récidivé, selon la défense d'Yvan Colonna, le 5 janvier dernier, lors d'un déplacement en Corse, où il lui a été demandé s'il considérait toujours le "berger de Cargèse" comme l'assassin du préfet. "Si. Vous le savez, il n'y a pas que moi qui le pense. Sinon je ne pense pas qu'on l'aurait gardé en prison", a rétorqué Nicolas Sarkozy.

Les avocats d'Yvan Colonna ont engagé une action en référé suite à son discours au Bourget, le 14 janvier, que le candidat de l'UMP a dédié en partie à Mme Erignac. S'il y parle de "l'assasin présumé", il traite aussi les "cagoulés et les poseurs de bombes" de "meurtriers et de lâches".

Les avocats d'Yvan Colonna réclament le remboursement de frais à hauteur de 15.000 euros et la publication de la condamnation du ministre dans plusieurs journaux. AP

COLMAR (AP), extrait - La cour d'appel de Colmar (Haut-Rhin) a aggravé jeudi la peine au procureur de la République de Bayonne Pierre Hontang pour le vol d'une carte bancaire et son utilisation: le magistrat dont la culpabilité a été entièrement confirmée a été condamné voit sa peine passer de 10 à 18 mois d'emprisonnement avec sursis, 5.000 euros d'amende et l'interdiction d'exercer toute fonction publique pendant cinq ans.

En avril 2006, le tribunal correctionnel de Strasbourg (Bas-Rhin) l'avait condamné à 10 mois de prison avec sursis, 3.000 euros d'amende et interdiction de toute fonction publique pendant cinq ans.

(...) Pierre Hontang, suspendu de ses fonctions, toujours procureur, nie les faits et prétend qu'il est l'objet d'une volonté de lui nuire.

MONTPELLIER (AFP), extrait - Le président de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche (ex PS), est à nouveau devant la justice jeudi pour avoir laissé entendre, lors des émeutes urbaines de l'automne 2005, que des voitures étaient incendiées par la police.

(...) M. Frêche comparaît pour "diffamation envers une administration publique" devant le tribunal correctionnel de Montpellier - celui même qui l'avait condamné le 25 janvier à 15.000 euros d'amende pour avoir traité des harkis de "sous-hommes".


PARIS (AP) - Un juge d'instruction de Strasbourg a ordonné le renvoi d'un ancien vice-consul de Tunisie en poste dans la capitale alsacienne, Khaled ben Saïd, devant les assises du Bas-Rhin pour des faits de torture commis à Jendouba en 2002, a annoncé jeudi l'avocat de la victime, Me Eric Plouvier.

Le parquet de Strasbourg, qui s'était prononcé pour un non-lieu, a la possibilité de faire appel de cette ordonnance de renvoi. En fuite et sous le coup d'un mandat d'arrêt international, l'ancien diplomate devrait être jugé par défaut.

Il est poursuivi au titre de la Convention contre la torture de 1984 qui confère une compétence universelle aux Etats. Il est accusé d'avoir soumis une femme à des actes de tortures et de barbarie les 11 et 12 octobre 1996 dans les locaux de la police de Jendouba dans le nord-ouest de la Tunisie.

Cette décision "est un succès dans le lutte contre l'impunité", s'est félicité jeudi Me Patrick Baudouin, l'avocat de la Fédération internationale des droits de l'Homme lors d'une conférence de presse à Paris avant de stigmatiser la Tunisie, un "pays où toutes les libertés sont confisquées".

"Ce procès permettra de mettre en lumière l'utilisation de la torture, systématisée par le régime tunisien qui en porte ainsi la responsabilité", ajoute la FIDH dans un communiqué. La FIDH, la Ligue des droits de l'Homme et la Ligue tunisienne des droits de l'Homme, soutenant toutes la victime, soulignent aussi la durée anormale de six ans de l'instruction.

Cela ne "s'explique que par la volonté délibérée de l'Etat français de faire obstruction afin de préserver la qualité de ses relations avec la République de Tunisie au détriment de la nécessaire primauté de la lutte contre l'impunité", s'indignent les ONG.


Selon la plaignante, son mari a été détenu et torturé dans les locaux de la police de Jendouba en 1991. Il a par la suite quitté la Tunisie pour la France où il a obtenu le statut de réfugié politique le 6 mai 1996. Son épouse, restée en Tunisie avec les cinq enfants du couple, a été arrêtée à son tour le 11 octobre suivant et conduite au poste de police. Dans sa plainte, elle indique y avoir retrouvé quatre femmes de prisonniers qui avaient manifestement été torturées.

Elle-même dit avoir fait l'objet d'insultes et d'humiliations, puis Khaled ben Saïd lui aurait ôté son foulard, l'aurait giflée à plusieurs reprises, puis l'aurait confiée à ses subordonnés pour la torturer. Elle aurait ensuite été contrainte de signer sous la menace une déposition avant d'être finalement libérée le 12 octobre.

Ayant rejoint son mari en France, elle a appris en 2001 la nomination de son tortionnaire présumé à Strasbourg et a porté plainte.

Dans ses réquisitions de non-lieu, le parquet de Strasbourg a considéré que les faits subis par la plaignante "ne vont pas dans le sens d'actes d'une gravité exceptionnelle et de douleurs et souffrances aiguës". AP


BOGOTA (AP) - Comme si la jungle l'avait avalée. Cinq ans après son enlèvement le 23 février 2002 par les rebelles d'extrême gauche en Colombie, Ingrid Betancourt est toujours retenue en otage.


« Ingrid a de la chance, elle sait que les gens pensent à elle en France. Les autres otages pourrissent dans l'oubli », déplore Gustavo Moncayo - Le Monde, édition du 25.12.05

Autre extrait de l'article du Monde : Clara Rojas est depuis 1 400 jours l'otage des guérilleros des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). Le 23 février 2002, Clara Rojas, chef de campagne d'Ingrid Betancourt, accompagnait à contrecoeur la candidate présidentielle des Verts sur la route qui va de Florencia à San Vicente del Caguan (Sud). L'armée les avait prévenues du danger. En apercevant de loin le barrage monté par la guérilla, Ingrid Betancourt a refusé de faire demi-tour.


- Les FARC n'accordent pas de permissions non plus -

February 20, 2007

Le proc' qui adore les gitans


Inauguration de l'AEMO Eugène Minkowski
Actualités de l'OSE France, le 16/02/2007

Un service d’Action Educative en Milieu Ouvert de l’OSE a été inauguré le 15 février 2007 à Massy. Il existe parce que l’OSE a répondu à un appel d’offre de l’Essonne.

Ses missions : protéger les enfants et rétablir la place éducative des parents.

Cette inauguration illustre la volonté de l’OSE de s’implanter dans les départements au plus près des besoins des familles.


Contribution pour la journée thématique
du 22 septembre 2000 sur
la violence de l'état contre les enfants
dans le cadre de la 25è session du Comité des droits de l'enfant
ATD Quart Monde, un PDF sur le site du CRIN

On dit souvent : « On a placé tel enfant ». Ce terme est choquant, car ce qu'on place, ce sont des objets, non des personnes. Il est choquant parce que dire qu'un enfant est « placé, c'est dire qu'il est à sa place, que la solution est trouvée. Or il n'y a pas d'enfants placés, il n'y a que des enfants déplacés, des enfants déportés, des enfants déracinés. » - Pierre Verdier, ancien inspecteur de l'Aide sociale à l'enfance, France


Le drame des enfants déportés de La Réunion : entre fiction et réalité
Témoignages, édition du samedi 20 mars 2004
Extrait :

Une légitimation du transfert

Finalement cette production médiocre va légitimer en creux le transfert des enfants. La preuve ? À la fin, la sœur, belle comme une gravure de mode, est devenue écrivain et le frère, Apollon des antipodes, musicien à succès. Et frère et sœur, devenus grands, se retrouvent inopinément à l’hôtel Saint-Alexis de Saint-Gilles, le plus chic, le plus coûteux de l’île ! Là où descend Jacques Chirac himself ! Si cela n’est pas la preuve d’une ascension sociale parfaitement réussie, que faut-il de plus ? !

Ainsi le détour par la Creuse a produit de bien beaux fruits. Qu’une fin pareille soit signée par des gens qui prétendent "citoyennement" connaître ce très honteux dossier est parfaitement consternant. Et montre que ce ne sont pas quelques télé-films fantaisistes qui solderont ce dossier pesant de notre Histoire récente.





Le Canard N°4503, 14 février 2007, page 4


Alors pourquoi pas un proc' voire même un juge du siège qui n'apprécierait pas un enfant ou son père du fait de leurs origines ? Ma dernière lettre à la HALDE est restée morte. Le proc' ne m'a pas répondu non plus au sujet de tous les problèmes que Justine a eu à Taverny.

Ma plus récente lettre au ministre de l'intérieur est sans suite connue, elle pourrait être parvenue au ministère de la justice.

Dans son dernier courrier la Caisse d'Epargne de Lorraine m'a encore répondu n'importe quoi. Du point de vue de la section financière du proc' la plainte pour recel est classée or je n'obtiens même pas mes réponses de la part de cette banque.

Je vais passer commande de « 2001 l'odysse du placement familial ou l'illusion du retour », des actes d'un colloque de 1996. Les décisions de ces collèges, juges, acteurs et partis ont pour le moment été parfaitement prédictibles.

Les professionnels de l'OSE France vont contester et nier même s'ils se réfèrent eux même à la shoah, à l'histoire de la persécution de leur communauté à travers l'occident et les âges. Les professionnels de l'OSE France ont travaillé à distendre et à rompre les liens, ils se sont s'acharné tout en alléguant qu'il y aurait un danger à Bagneux.

Carole et Isabelle doivent être satisfaites, le juge pour enfant de Nanterre leur a donné ce qu'elles réclamaient depuis des années maintenant : Justine, maltraitée. Isabelle sait pourtant ce que signifie être séquestrée, loin des siens. Je me demande ce que Isabelle pense de la situation actuelle de sa nièce.

PARIS (AP) - Le maire de Paris Bertrand Delanoë a présidé lundi soir à l'Hôtel de ville le lancement de la commémoration des cinq ans de détention d'Ingrid Bétancourt par les FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) en Colombie.

Maurice Papon «est un mort sans remords et revanchard»
Malgré le tollé, il sera inhumé avec sa Légion d'honneur, selon son avocat.
Libé, mardi 20 février 2007

PARIS (AFP) - Le tribunal correctionnel de Paris rend cet après-midi à 13H30 son jugement contre le président PS de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, menacé de prison avec sursis et d'inéligibilité pour "prise illégale d'intérêts" dans des marchés passés avec des sociétés employant son épouse.

BUCAREST (AP) - Un prêtre roumain a été condamné à 14 ans de prison lundi pour avoir tué une religieuse lors d'une cérémonie d'exorcisme. Quatre religieuses ayant participé au rituel ont également été condamnées.


PARIS (AFP) - Le président PS de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, a été condamné mardi à Paris à six mois de prison avec sursis, 60.000 euros d'amende et un an de privation des droits civiques et civils, c'est-à-dire d'inéligibilité, pour "prise illégale d'intérêts" dans des marchés passés avec des sociétés employant son épouse.

PARIS (AP) - Le président de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon (PS), a été condamné mardi par le tribunal correctionnel de Paris à six mois d'emprisonnement avec sursis, 60.000 euros d'amende et un an d'inéligibilité pour avoir favorisé l'embauche de son épouse par des sociétés prestataires de la région.

PARIS (Reuters) - Le procureur soulignait qu'un élu comme le président du conseil régional se devait d'être "insoupçonnable" et "désintéressé".


Ilan Halimi, torturé à Bagneux, est réinhumé à Jérusalem
Le Monde, le 10 Février 2007
Extrait : ILAN HALIMI, le jeune homme de confession juive enlevé et torturé, en février 2006, à Bagneux (Hauts-de-Seine), par une bande menée par Youssouf Fofana, devait être réinhumé, vendredi 9 février, en fin de matinée, dans le grand cimetière de Jérusalem. Cette initiative voulue par la mère du jeune homme, issu d'une famille traditionaliste séfarade, a été fortement soutenue par l'Agence juive, qui oeuvre à l'installation des juifs du monde entier en Israël. « La décision de réinhumer Ilan en Israël ferme un cercle sioniste », estime le président de l'Agence juive à Jérusalem, Zeev Bielski.

Mobilisation en hommage à Ilan Halimi le 26 février 2006 à Paris
www.col.fr - Le CRIF, en partenariat avec Sos-Racisme et la Licra, appelle à participer à une marche contre le racisme et l'antisémitisme en hommage à Ilan Halimi dimanche 26 février à 15h, place de la République à Paris. Les manifestants défileront jusqu'à la place de la Nation. Le CRIF appelle l'ensemble des citoyens, les personnalités politiques, les familles religieuses, l'ensemble de la société civile à participer à cette manifestation citoyenne. Ont déjà annoncé leur participation : Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur et président de lUMP ; Philippe Douste-Blazy, ministre des Affaires étrangères ; Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture et de la Communication ; Catherine Colonna, ministre délégué aux Affaires européennes ; Lionel Jospin, ancien Premier ministre ; François Bayrou, président de l'UDF ; François Hollande, premier secrétaire du Parti Socialiste ; Philippe de Villiers, président de Mouvement pour la France ; Bertrand Delanoë, maire de Paris ; Jean-Paul Huchon, le président de la région Ile-de-France ; Anne Hidalgo, Première adjointe au maire de Paris ; le Parti Communiste français ; les Verts ; le Grand Orient de France, le Fonds Social Juif Unifié ; le Consistoire Central de France ; le Consistoire de Paris ; lUEJF ; l'Union des Femmes Musulmanes de France ; le Comité de Défense de la Cause Arménienne ; la Ligue des Droits de l'Homme ; l'ADELMAD ; lAmitié Judéo Musulmane de France ; le CRAN, le Conseil des Démocrates Musulmans de France ; le Cercle Léon Blum ; le Bnai Brith de France ; les Fils et Filles de Déportés Juifs de France ; le MJLF ; SIONA ; le RAJF, l'Hashomer Hatsaïr ; le CJE, la WIZO, ConnecSion ;le MPCT ; Handicap et Intégration ; Accès Universel ; France Euro Méditerranée, etc.




NouvelObs, Ilan Halimi : entre 33.000 et 200.000 manifestants


Voyage de la mémoire à Auschwitz
Actus du Grand Orient de France, 18/02/2007

Une délégation du Conseil de l'Ordre du Grand Orient de France se rendra à Auschwitz le 18 février 2007, dans le cadre d'un voyage de la mémoire.

La visite de ce lieu de Mémoire sera l'occasion pour le Grand Orient de France de rendre hommage aux victimes de l'innommable.

En présence des dignitaires, des Frères et des Soeurs des Obédiences amies, le Grand Orient de France veut défendre une idée de l'Homme, de sa liberté, de sa dignité, affirmer l'urgence dune fraternité universelle, et aussi la nécessité dune citoyenneté universelle qui garantissent à tous les hommes à toutes les femmes, quelles que soient leur naissance, leur couleur, leur croyance, leur culture, l'Egalité des droits et la liberté absolue de conscience.


La séparation est définie dans le langage courant comme étant l'action de séparer, comme : désunir ce qui est joint, écarter, éloigner, être placé entre, s'interposer entre.

C'est à partir de la seconde moitié du XXème siècle que les études sur les séparations deviennent plus systématiques et " avec le recul une synergie apparaît entre les thèmes investis par le chercheur et le contexte social, entre l'histoire des idées et celle des hommes : ce n'est pas un hasard si l'étude de la séparation prend naissance au détour dune période de l'humanité marquée par des millions de morts et de déportations. "

Richard Josefsberg
Directeur Maison denfants "Château de Vaucelles"
Internat et séparations


Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu
Maurice Joly, 1864
C'est le livre dont semblent s'être directement inspiré les auteurs des protocoles des sages de Sion, extrait du 19ième dialogue :

MONTESQUIEU. C'est vrai, j'ai dit cela, mais si vous en tirez un argument favorable à votre thèse, c'est une véritable surprise pour moi.

MACHIAVEL. Vous voulez dire, sans doute, qu'il ne faut pas se prévaloir de ce qui se fait, mais de ce qui doit se faire.

MONTESQUIEU. Précisément.



- La discrimination éducative -

February 17, 2007

La protection de l'enfance et le fardeau de la shoah


PARIS (AP) - Paris a demandé des explications vendredi au Parlement européen au sujet des fonds de l'Union européenne dont aurait bénéficié le livre d'un eurodéputé polonais ultraconservateur, Maciej Giertych, alors qu'il comporte des déclarations antisémites.

(...) La ministre française déléguée aux Affaires européennes, Catherine Colonna, a déclaré vendredi dans un communiqué avoir "pris connaissance avec consternation" des informations de presse. Elle ajoute avoir "écrit au président du Parlement européen, Hans-Gert Pöttering, afin de lui demander si ces informations sont exactes et, dans cette hypothèse, quelles mesures il entendait prendre".

"Il serait intolérable que les institutions européennes financent de tels ouvrages, même involontairement", a-t-elle souligné, rappelant que "la lutte contre toute discrimination fondée sur la race, l'origine ethnique ou la religion figure au rang des valeurs fondamentales de l'Union européenne et est inscrite dans les traités européens qui lient chacun des Etats membres". "L'antisémitisme n'a pas sa place dans la démocratie européenne."

L'article 6 du traité sur l'UE stipule que "l'Union est fondée sur les principes de la liberté, de la démocratie, du respect des droits de l'Homme et des libertés fondamentales, ainsi que de l'Etat de droit, principes qui sont communs aux Etats membres".




Dans Paris, ce 17 février


D'un entretien, l'autre soir, il s'en dégagerait que la shoah peut encore peser - et très lourdement - lorsque le juge pour enfant est saisi.

En tous cas, je ne suis plus le seul à avoir ce sentiment.

FRANCFORT (AFP) - La justice allemande a condamné jeudi le révisionniste Ernst Zündel à une peine de cinq ans de prison ferme, la plus lourde possible, à l'issue d'un long procès au cours duquel l'éditeur de publications mettant en cause l'existence des chambres à gaz n'a jamais renoncé à ses idées.

Sous le masque d'un "honnête Souabe", en référence à la région d'origine du négationniste, se cache "un agitateur politique dangereux, un fauteur de troubles et un orateur enflammé": le président du tribunal de grande instance de Mannheim (ouest), Ulrich Meinerzhagen, n'a pas eu de mots assez durs.

"On pense avoir un parent spirituel de l'auteur de 'Mein Kampf' devant soi", a ajouté le juge, en référence à l'ouvrage rédigé par Adolf Hitler entre 1923 et 1924.

Même si l'accusé a gardé le silence pendant la majeure partie de son procès, "sa profonde haine de tous les Juifs" transpire à travers ses écrits, diffusés via son site internet, a encore insisté le juge.

Ernst Zündel, âgé de 67 ans, est resté tout au long du procès fidèle à ses idées remettant en cause l'Holocauste, le nombre de ses victimes, tout comme l'existence des chambres à gaz.

Au cours d'une allocution finale de 25 minutes tenue jeudi, il a encore réclamé la mise sur pied d'une commission indépendante afin d'enquêter sur le nombre de Juifs tués sous le régime nazi. Si les experts venaient à contredire ses thèses, "je m'excuserai publiquement au cours d'une conférence de presse auprès des Juifs, des Israéliens et du monde entier", n'a-t-il pas hésité à lancer.

Ses cinq avocats avaient réclamé un acquittement. Mais le tribunal s'est rangé à l'avis du Parquet, qui avait requis une peine maximale de cinq ans de prison.

Les deux années passées par l'accusé derrière les barreaux au Canada, où il a longtemps vécu, ne sont pas comprises dans cette peine, a précisé le tribunal.

Cette condamnation intervient au moment où l'Allemagne, qui préside l'Union européenne jusqu'en juin, veut faire de la négation de la Shoah un délit dans toute l'Europe. Au nom de "son devoir historique particulier", Berlin souhaite voir les écrits révisionnistes devenir passibles d'une peine pouvant aller jusqu'à trois ans de prison.

Mais il n'est pas sûr que les 27 pays membres de l'UE parviennent à se mettre d'accord sur le projet allemand, qui doit être débattu les 19 et 20 avril lors d'une réunion des ministres de la Justice à Luxembourg.

Deux initiatives précédentes, la dernière il y a deux ans, avaient échoué face à l'opposition de l'Italie.

Le tribunal de Mannheim s'est fait une spécialité des affaires de négationnisme. Deux procédures sont actuellement en cours, l'une contre un extrémiste de droite allemand, Germar Rudolf, qui avait trouvé refuge pendant dix ans aux Etats-Unis, et l'autre contre un Belge, Siegfried Verbeke.

Ernst Zündel, originaire de Calmbach, un petit village de la Forêt-Noire, avait comparu une première fois devant les juges de Mannheim en octobre 2005. C'était la première fois qu'il était confronté à la justice allemande, après avoir passé quasiment toute sa vie au Canada, où il s'était installé à 19 ans. En 2001, la justice canadienne avait mis hors la loi son site internet, au motif qu'il véhiculait de la "propagande haineuse".

Il avait alors trouvé refuge aux Etats-Unis, qui avaient fini par le refouler pour défaut de visa en 2003. Il avait été arrêté dès son retour sur le sol canadien et les autorités de Toronto avaient extradé ce proche du négationniste français Robert Faurisson vers son pays d'origine, où il avait été placé en détention provisoire.


PARIS (Reuters) - Maurice Papon, seul responsable du régime de Vichy condamné pour son rôle dans la déportation des juifs durant la Seconde Guerre mondiale, a été opéré mardi avec succès pour une insuffisance cardiaque, apprend-on auprès de son avocat Francis Vuillemin.


Un conseiller d'éducation en grève de la faim a été interné
LE MONDE | 15.02.07

Roland Veuillet, 51 ans, un conseiller principal d'éducation en grève de la faim depuis cinquante-trois jours, a été interné d'office au Vinatier, l'hôpital psychiatrique de Lyon, mercredi 14 février. M. Veuillet protestait contre la décision du recteur de Nîmes de le muter, il y a quatre ans, à Lyon (Le Monde du 7 février).

Très affaibli, il avait accepté, samedi 10, d'être hospitalisé dans un établissement généraliste de Villefranche-sur-Saône (Rhône), refusant toutefois d'être alimenté par perfusion. Mercredi, vers 11 heures, il a envoyé des SMS à quelques amis pour les prévenir qu'il allait être interné.

SUD, son syndicat, dénonce une décision autoritaire du préfet. Ce dernier a expliqué qu'il n'avait pas encore signé d'arrêté et qu'il se déterminerait dans les vingt-quatre heures au vu des certificats médicaux. Ni la mairie ni l'hôpital de Villefranche n'ont souhaité préciser les motifs du placement de M. Veuillet en hôpital psychiatrique, se retranchant derrière le secret médical.

"C'est la première fois qu'on assiste depuis la fin de Brejnev à une tentative de psychiatriser la contestation. Le ministère de l'éducation nationale tente de le faire passer pour un fou pour casser le mouvement de soutien grandissant autour de cet homme injustement sanctionné. C'est de l'acharnement", dénonce le sociologue Philippe Corcuff, qui avait lui-même observé une grève de la faim en soutien à Roland Veuillet.

La médiation engagée mardi à l'initiative du ministère de l'éducation nationale se poursuit.

Mercredi, une cinquantaine de syndicalistes, accompagnés de Mgr Gaillot et d'Albert Jacquard, ont brandi, devant les fenêtres du ministère, une banderole "Robien assassin". À Marseille, une vingtaine d'enseignants ont campé devant l'inspection académique.


- Fallait pas coucher avec une allemande -

February 15, 2007

« Je m'améliore. Je fais plus attention »

MARSEILLE (AP) - Un couple de Marseillais s'est vu infliger mardi soir des peines allant de huit à 12 mois de prison avec sursis pour avoir fait vivre leurs deux jeunes enfants au milieu des rats, souris, lapins, cochons d'Inde, chiens et chats, dans un deux-pièces du quartier populaire de La Belle de Mai, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

Le père, âgé de 46 ans, a été condamné pour délaissement à huit mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve pendant trois ans, avec obligation de soins. La mère, âgée de 28 ans, qui était aussi poursuivie pour des actes de maltraitance sur son fils de trois ans, a écopé de 12 mois de prison avec sursis, assortis de la même obligation. Le plus jeune des enfants avait deux ans.

La vermine courait le long des murs de leur appartement et les fils électriques étaient dénudés. "Je m'améliore. Je fais plus attention", a glissé la mère en réponse à l'interpellation de la présidente du tribunal correctionnel de Marseille, qui tentait de lui faire prendre conscience de la gravité de l'insalubrité du domicile familial. AP

La justice recale la police
Le Monde, 15.02.07

La critique est sévère. Selon un document interne de la chancellerie, que Le Monde s'est procuré, les vols et autres agressions ne sont pas traités correctement par les services de police. Ceux-ci transmettent des dossiers bâclés à la justice. Le rapport 2006 sur la politique pénale de la direction des affaires criminelles et des grâces dénonce l'"affaiblissement de la qualité des procédures" dressées par la police et la gendarmerie. Le document évoque un "constat largement partagé" : il émane des procureurs, chargés d'engager les poursuites contre les auteurs de délits. Bien que le ministère de la justice appelle les magistrats à un travail en commun avec la police, un tel constat n'est pas de nature à améliorer les relations entre les deux institutions, dégradées par les attaques récentes du ministre de l'intérieur contre le "laxisme" des juges.

...


- Pas mieux qu'en Autriche -