December 8, 2007

Angela Merkel évoque le cas Robert Mugabe


PARIS (AFP) - La visite de Mouammar Kadhafi en France continuait à faire des vagues à 48 heures de son arrivée à Paris avec de nouvelles déclarations tonitruantes du leader libyen sur le terrorisme et des accusations de compromissions sur fond de contrats annoncés.




Extrait du 19/20 de France 3


LISBONNE (Reuters) - Angela Merkel a mis au défi samedi les dirigeants européens et africains réunis à Lisbonne en présence de Robert Mugabe d'évoquer les atteintes aux droits de l'homme au Zimbabwe, un pays ruiné économiquement et victime de la dérive autoritariste de son vieux président.

Ce premier sommet du genre en sept ans a pour objectif de définir un nouveau partenariat stratégique entre l'Afrique et les 27 pays de l'Union européenne à un moment où la Chine investit massivement sur le continent noir et y jouit d'une influence croissante.

Prenant la parole à la tribune, la chancelière allemande a déclaré que la communauté internationale ne pouvait pas rester passive alors que les libertés fondamentales étaient foulées au pied dans l'ancienne Rhodésie blanche.

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- Un nouveau partenariat stratégique -

Les collégiennes qui « ricanaient » n'ont pas été poursuivies


MULHOUSE, Haut-Rhin (Reuters) - Environ 300 lycéens des filières professionnelles ont manifesté à Mulhouse contre un projet de réforme des BEP et des Bac pro en lançant des pierres contre des vitres et sur les forces de l'ordre qui ont réagi par des tirs de gaz lacrymogène, constate-t-on sur place.

Cinq adolescents ont été interpellés et placés en garde à vue, a rapporté la police. Quatre garçons devraient être poursuivis pour jets de pierre, une jeune fille devrait l'être pour outrage, a-t-on précisé de même source.

AMIENS (AFP) - Une élève de 15 ans du collège César-Franck situé en zone défavorisée à Amiens a été mise en examen pour "outrage, menace de mort et violences" après l'agression vendredi matin dans son bureau de la proviseure de l'établissement, fermé depuis, a-t-on appris samedi de source judiciaire.

L'élève a été mise en examen par un juge pour enfants et placée sous le régime de la liberté surveillée, a-t-on précisé au parquet d'Amiens.

La collégienne, en 4e, aurait insulté et bousculé violemment la proviseure alors que celle-ci venait d'attraper par le bras le frère de l'élève qui venait d'être exclu de sa classe de 5e. Deux autres collégiennes ayant assisté à la scène "en ricanant" n'ont pas été poursuivies, a précisé le parquet.

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- Une élève de 15 ans mise en examen -

Une centaine de personnes ont répondu à l'appel à témoins de la police


Grève de la faim des membres de l'Arche de Zoé à N'Djamena
LEMONDE.FR avec AFP | 08.12.07 | Extrait

En France, aucune mise en examen n'a été prononcée, mais une information judiciaire vise les activités de l'Arche de Zoé pour "exercice illégal de l'activité d'intermédiaire en vue d'adoption" et "aide directe ou indirecte à l'entrée, la circulation ou le séjour irréguliers d'étrangers en France". Ce délit est passible de 10 ans d'emprisonnement et de 750 000 euros d'amende.


N'DJAMENA (AFP) - Les six Français détenus à N'Djamena dans le cadre de l'affaire de L'Arche de Zoé, l'association qui a tenté d'emmener 103 enfants du Tchad vers la France, ont entamé samedi une grève de la faim pour dénoncer une enquête menée, selon eux, "à charge".

PARIS (AP) - Plusieurs milliers d'officiers de police ont prévu de manifester ce samedi après-midi à Paris, a-t-on appris auprès du Syndicat national des officiers de police (SNOP) qui appelle à un rassemblement à 14h place du Châtelet. Plus de 3.000 fonctionnaires sont attendus et doivent défiler sur l'Ile de la Cité, où se trouve la préfecture de police. Des arrêts symboliques sont prévus devant le 36 Quai des Orfèvres et devant Notre-Dame.

Villiers-le-Bel : une centaine de personnes ont répondu à l'appel à témoins de la police
LEMONDE.FR avec AFP | 07.12.07 | Extraits

La police a distribué depuis samedi 2 000 tracts dans les boîtes aux lettres du quartier où se sont déroulés les principaux affrontements, appelant d'éventuels témoins de "coups de feu tirés contre des policiers" à témoigner anonymement. "La pression qui règne dans ce quartier (...) est le fait d'un certain nombre d'individus, (...) qui font peser sur le quartier une chape de silence", avait expliqué Jean Espitalier, directeur régional de la police judiciaire de Versailles et chargé de l'enquête, pour justifier le recours aux témoignages anonymes.

Mardi, la police avait indiqué que ces témoignages feraient l'objet d'une récompense à hauteur de "plusieurs milliers d'euros". Fait rare dans l'histoire de la police judiciaire, la rémunération, généralement utilisée dans la lutte antiterroriste, répondait à l'invitation lancée par le chef de l'Etat le 29 novembre aux policiers chargés de l'enquête : "Mettez les moyens que vous voulez", avait-il-dit. Selon une source policière, la motivation des témoignages recueillis jusqu'à présent n'est pas seulement vénale, elle relève aussi d'une certaine "responsabilité citoyenne".


- Fait rare dans l'histoire de la police -

December 7, 2007

Porte ouverte aux dénonciations « fantaisistes » ?

PARIS (Reuters) - L'adresse de courrier électronique créée par la police du Var pour recevoir les éventuelles dénonciations, photos ou images vidéo de crimes et délits a suscité vendredi les critiques d'un syndicat de police et du Syndicat de la magistrature.

La police du Var a ouvert à titre expérimental l'adresse police.83@interieur.gouv.fr et annonce qu'un tri sera évidemment fait dans les données qui seront transmises, sous le contrôle de l'autorité judiciaire.

Cette initiative est purement locale et n'a pas a priori vocation à être étendue à d'autres régions. Le Syndicat de la magistrature, classé à gauche, estime que cette mesure pourrait amener des abus.

"L'incitation à la délation par les autorités policières pour la délinquance de rue confirme le risque d'une société à deux vitesses où les droits et libertés du plus grand nombre pourraient être bafoués pendant que ceux de quelques privilégiés seraient renforcés", dit le syndicat dans un communiqué.

Le syndicat fait un rapprochement avec la décision récente de la police de promettre une rémunération à des informateurs qui conduiraient aux personnes ayant fait sur des policiers à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise). Il "appelle les magistrats ayant la maîtrise des enquêtes à refuser cette dérive".

Le syndicat Unsa-police a aussi protesté contre la mesure, estimant qu'elle allait ouvrir la porte aux dénonciations fantaisistes que reçoivent souvent les commissariats.


AMIENS (AP) - La proviseur du collège César Franck à Amiens (Somme) a été agressée et menacée de mort vendredi par trois élèves de classe de quatrième qui ont été interpellés, selon une source policière.

L'agression aurait eu lieu vendredi matin dans l'enceinte de l'établissement, près du bureau de la victime qui venait d'attraper par le bras un élève de cinquième exclu de sa classe.

Souffrant de quelques contusions, la proviseur a été conduite à l'hôpital d'Amiens. Elle en est ressortie en fin d'après-midi.

Les enseignants et le personnel du collège de 650 élèves ont exercé leur droit de retrait après cette agression et ont suspendu les cours.


- Seraient-ils paranos ? -

Entre foyer et institution, sous dépendance de l'alcool et de la drogue

DOUAI (Reuters) - Un jeune homme de 20 ans a été condamné par la cour d'assises du Nord à 20 années de réclusion criminelle pour avoir volontairement allumé un incendie qui avait provoqué la mort de quatre personnes à Roubaix (Nord), pendant les violences urbaines de 2005.

Ses deux co-accusés, du même âge, ont eux été condamnés à trois ans de prison pour "non- assistance à personne en péril" et "non-dénonciation de crime".

Le 9 novembre 2005, les trois garçons avaient tenté de pénétrer dans un magasin dans le centre de Roubaix puis l'un d'eux avait mis le feu à un canapé dans une cage d'escalier d'un l'immeuble.

L'incendie s'était rapidement propagé, une femme de 34 ans avait trouvé la mort en se défenestrant pour échapper aux flammes. Sa fille de sept ans et deux autres adultes avaient été tués dans l'incendie.

L'avocat général avait requis trente ans de réclusion contre le principal accusé et cinq années d'emprisonnement contre ses deux complices. A l'audience, le principal accusé a reconnu les faits et a dit regretter son geste.

Lors de l'enquête, il avait affirmé avoir voulu faire "comme les autres, les jeunes à la télé, emmerder tout le monde", en pleine période de violences urbaines déclenchées par la mort de deux jeunes hommes poursuivis par la police à Clichy-sous-Bois.

Le principal accusé de Douai avait déjà été interpellé quelques jours avant les faits, après avoir tenté de mettre le feu à un bus.

Les audiences ont révélé les vies chaotiques de ces trois jeunes âgés de 18 ans au moment des faits, vivant entre foyer et institution, sous dépendance de l'alcool et de la drogue.


3 ans contre une jeune accusée de torture
Source: AFP, le Figaro

Cinq ans de prison dont trois ferme ont été requis aux assises des Yvelines à l'encontre d'une jeune femme de 19 ans, accusée d'avoir torturé et violé en septembre 2006 une de ses camarades dans une école pour adolescents en difficulté à Sonchamp (Yvelines).


NEVERS (AFP) - Christian Beaulieu, 57 ans, a été condamné vendredi par la cour d'assises de la Nièvre à Nevers à la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir violé et tué Mathias, 4 ans, en mai 2006, à Moulins-Engilbert (Nièvre).

AIX-EN-PROVENCE (AP) - Des peines de cinq à quinze ans de réclusion ont été réclamées vendredi par l'accusation contre six jeunes gens jugés pour l'incendie du bus de la ligne 32 à Marseille, qui a failli coûter la vie à Mama Galledou, une étudiante de 26 ans, en octobre 2006.


- 20 ans -

Protection de l'enfance : l'Allemagne est sous le choc


Augustin Legrand refuse la mission proposée par Christine Boutin
LEMONDE.FR avec AFP | 26.09.07 | Extrait

"Pourquoi le gouvernement a débloqué ces jours-ci 65 millions d'euros – pour le Parsa – ? Parce que j'ai dit qu'on allait organiser un autre campement ? Il fallait le faire avant, au printemps. Il faut arrêter d'improviser et de travailler à l'émotion."


La Dictature de l'émotion :
La Protection de l'enfant et ses dérives

Paul Bensussan, Florence Rault
Chez Belfond, mars 2002

Le temps des Victimes
Caroline Eliacheff, Daniel Soulez Larivière
Albin Michel, décembre 2006

Deux autres bébés ont été retrouvés morts en Allemagne, pays bouleversé par une série d'infanticides rendus publics cette semaine, ont annoncé les autorités locales. Ces deux nouveaux décès ne paraissent toutefois pas être la conséquence d'un meurtre.

07/12/2007 - ATS / lematin.ch

A Berlin, un nourrisson de six semaines a été retrouvé mort déshydraté dans un appartement à côté de sa mère de 24 ans, elle aussi décédée. La jeune femme était une droguée qui était malade et suivie par les services sociaux. La piste d'une mort naturelle est évoquée par la police pour expliquer le décès de la mère.

A Nordhausen en Thuringe, une mère de 27 ans a contacté un groupe de soutien en disant qu'elle venait d'accoucher chez elle et que son bébé était apparemment mort, a fait savoir la police. La fillette n'a pu être ranimée à l'hôpital. Une enquête a été ouverte pour "homicide par négligence".

Des affaires d'infanticides ont relancé le débat sur les mesures de prévention nécessaires envers les familles considérées comme "à risque", généralement en situation précaire, dans un pays où les défaillances des services sociaux sont régulièrement dénoncées.

L'Allemagne est sous le choc après la découverte cette semaine d'un triple cas présumé d'infanticide par une mère à Plauen et d'un quintuple infanticide survenu mercredi à Darry, près de Kiel, une affaire dans laquelle les services sociaux suivaient activement la mère, psychiquement malade.

"Face aux informations impensables qui nous parviennent et qui bouleversent tout le pays, la chancelière Angela Merkel juge nécessaire de discuter de manière intensive des moyens de prévenir" ces actes désespérés, a déclaré le porte-parole du gouvernement.


- Les services sociaux suivaient activement la mère -

Une « instruction à charge » ?


Kadhafi exige des "compensations"
Source : AFP, fil news du Figaro

Le chef de l'Etat libyen Mouammar Kadhafi a réclamé, au cours d'une conférence publique à Lisbonne, "des compensations pour la période coloniale", affirmant que "ce serait un des points principaux du sommet" UE-Afrique qui s'ouvre demain dans la capitale portugaise.




Extrait du Six'



Kadhafi plante sa tente à Paris
Le Figaro, le 7/12/07, extrait

De quoi alimenter la controverse. «On n’invite pas en visite d’Etat un grand terroriste et un preneur d’otages international comme Kadhafi», s’est offusqué le philosophe Bernard-Henri Lévy. «C’est indigne», a jugé le chef du MoDem François Bayrou.

Le mois dernier, Nicolas Sarkozy avait justifié par avance sa position en assurant ne pas voir «de raison de ne pas recevoir Kadhafi».
«Si on ne le reçoit pas, si on ne parle pas avec des pays qui se respectabilisent, alors qu’est ce qu’on dira à l’Iran et la Corée du Nord», avait-il ajouté. Comme le souligne Paris, le sulfureux colonel libyen a regagné ses galons de respectabilité en renonçant à son programme d’armes de destruction massive, en tournant le dos au terrorisme et en libérant les infirmières bulgares l’été dernier.

Zoé : une "instruction à charge" ?
Source : AFP, fil news du Figaro

Le Dr Philippe Van Winkelberg, médecin de Castellane (Alpes-de-Haute-Provence), détenu au Tchad dans le cadre du dossier de l'Arche de Zoé, dénonce "une instruction à charge" dans une lettre adressée à son comité de soutien.

Dans ce courrier de 7 pages manuscrites, le médecin écrit notamment: "l'instruction ne s'est faite qu'à charge et nos preuves n'ont pas été prises en compte".

Il affirme aussi que "des pressions et des manipulations ont été effectuées sur des témoins dont certains sont introuvables bizarrement".

Il affirme que "ce qui intéresse la justice tchadienne, ce n'est pas la recherche de la vérité. Ce qui lui a été demandé c'est de punir, de condamner, de venger l'Afrique des conséquences de la colonisation, c'est de se payer des blancs".

Il déplore que "les autorités françaises laissent faire, pire encouragent la justice tchadienne à me condamner puisque la vérité n'intéresse personne".

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- La vérité n'intéresserait personne -

Les Françaises ont de plus en plus de difficultés à accéder à l'avortement

Les Françaises ont de plus en plus de difficultés à accéder à l'avortement
LE MONDE | 07.12.07 | Extraits

La loi du 4 juillet 2001 avait pourtant relevé le seuil de l'IVG de dix à douze semaines de grossesse, essentiellement dans le but d'éviter ces départs. Mais l'allongement du délai légal est peu voire pas respecté dans les hôpitaux, et les difficultés d'accès à l'IVG chirurgicale persistent. "La gestion de la pénurie et le bricolage militant deviennent la règle, analyse Fatima Belal, coordinatrice régionale Ile-de-France du Planning familial. Les dix-douze semaines, seuls les médecins militants acceptent de les faire. Au-delà, c'est l'étranger, et cela n'a plus rien de subversif."

Plus de trente ans après la loi Veil de 1975, l'avortement reste un droit précaire. "La France a autorisé l'IVG mais n'a toujours pas organisé de politique nationale de santé publique qui conforterait et favoriserait son application", explique Marie-Laure Brival, gynécologue-obstétricienne, présidente de l'Association nationale des centres d'interruption de grossesse et de contraception (Ancic). L'application de la loi est erratique, soumise à la bonne volonté des médecins.


Pour une région bien organisée comme le Nord-Pas-de-Calais, où 97 % des IVG sont prises en charge par le secteur public hospitalier, de grandes difficultés persistent : en Ile-de-France, les IVG de plus de dix semaines se concentrent sur une poignée de sites, les autres praticiens refusant de les pratiquer.

"Si il n'y a pas de rappel à l'ordre des établissements par les directions régionales des affaires sanitaires et sociales (Drass), la désorganisation peut être complète", souligne Philippe Lefebvre, gynécologue médical, président de l'Association régionale d'orthogénie du Nord-Pas-de-Calais.

... Les médecins qui acceptent se retrouvent donc en première ligne, confrontés au regard réprobateur de leurs collègues. "Ce n'est pas facile d'être considérée comme une perverse, tout simplement parce qu'on fait son travail et qu'on vérifie soigneusement le produit de l'aspiration", témoigne ainsi une médecin exerçant en région parisienne.

L'autre raison du désengagement des établissements est d'ordre financier. A 250 euros le forfait pour une IVG chirurgicale contre 652 euros pour une fausse couche, l'IVG est un acte sous-évalué, réalisé à perte par les hôpitaux. "Or, avec la tarification à l'activité à 100 % en 2008, qui impose une rentabilité maximum aux hôpitaux, l'IVG risque d'être encore plus en difficulté", craint Marie-Laure Brival.

BERLIN (AP) - Deux fillettes ont été échangées dans une clinique du sud-ouest de l'Allemagne, a-t-on appris vendredi auprès des autorités. Les médecins tentent de retrouver les parents.

L'incident s'est produit cet été dans la clinique Saint-Elisabeth à Saarlouis. Mais la confusion n'a été révélée que récemment, lorsqu'un des deux pères a effectué un test de paternité, a expliqué une conseillère municipale, Monika Bachmann. Sa femme a elle aussi subi des analyses ADN, qui ont confirmé qu'elle ne pouvait pas être la mère.

La clinique tente maintenant de découvrir qui sont les véritables parents de leur fillette, a confié le directeur de la clinique, Franz-Josef Backes. Quatorze familles sont possibles. Des tests sanguins et génétiques sont en cours pour régler cette affaire. Mais il faudra entre une et deux semaines pour en connaître les résultats.

"C'est vraiment une période difficile pour les parents, d'attendre comme ça", a reconnu Franz-Josef Backes. La mère dont le mauvais bébé a été identifié fait actuellement l'objet d'une surveillance quotidienne par les services de protection de la jeunesse, a souligné Monika Bachmann. "C'est une situation très difficile", a-t-elle ajouté.

Le Dr Mathias Uhlig, médecin-chef de la clinique, juge possible que le bébé ait été échangé à l'extérieur de l'établissement, les deux autres enfants nés le même jour étant des garçons. Il a également noté que la mère avait une photo d'elle avec son enfant. Sur le cliché, on voit bien que la fillette a déjà son bracelet d'identification en plastique autour du poignet, a-t-il souligné. La clinique a cependant ouvert une enquête pour déterminer l'origine de l'erreur.


- L'application de la loi est erratique -

Favoriser l'un ou l'autre camp en présence aboutirait à perdre la crédibilité et la confiance, selon Anncol


PARIS, 7 déc 2007 (AFP), extrait - Elle - l'agence Anncol - affirme que M. Uribe "n'est pas intéressé par ce simple acte humanitaire" consistant à démilitariser l'endroit en question. "Sa vision est axée sur la libération des otages par la force", ajoute Anncol. Enfin, l'agence estime que "la médiation internationale ne doit pas favoriser l'un ou l'autre camp en présence, car cela aboutirait à perdre la crédibilité et la confiance auprès d'une des parties".

BOGOTA (AFP) - Le gouvernement colombien va créér une "zone de rencontre" dans une région rurale pour négocier avec la guérilla des FARC l'échange de 45 otages des rebelles contre 500 guérilleros, a annoncé vendredi le président Alvaro Uribe.

... Le président Uribe a en outre annoncé la création d'un fonds spécial de 100 millions de dollars destiné à payer les guérilleros des FARC, qui livrent leurs otages aux autorités.

Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), principale guérilla du pays avec 17.000 hommes, réclament la libération de 500 des leurs en échange d'un groupe de 45 otages, dont trois Américains et la franco-colombienne Ingrid Betancourt.

PARIS, 7 déc 2007 (AFP) - L'Elysée s'est montré prudent vendredi après la "réaction attribuée aux Farc" au message de Nicolas Sarkozy à la guérilla colombienne concernant leurs otages, notamment la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, indiquant que "pour l'instant" il ne l'imputait pas à leur chef.

"La réaction attribuée aux Farc, pour l'instant nous ne l'attribuons pas à leur chef M. Marulanda parce que c'est un message sibyllin, ambigu et surtout anonyme", a déclaré David Martinon, porte-parole de l'Elysée vendredi lors de son point presse hebdomadaire. "Donc il nous est difficile de l'imputer, de l'attribuer très directement à Marulanda", a-t-il ajouté. "Pour nous ça ne vaut pas réponse de Manuel Marulanda, à qui le message est adressé", a encore insisté le porte-parole.

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- Un parano à l'Elysée ? -

« Nous ne torturons personne, OK ? »


La CIA a détruit des enregistrements d'interrogatoires "musclés"
LEMONDE.FR | 07.12.07 | Extraits

La directeur de la CIA, Michael Hayden, a annoncé, jeudi 6 décembre, que son agence a détruit, en 2005, deux enregistrements vidéo d'interrogatoires "musclés" menés en 2002 sur deux terroristes présumés, justifiant ce geste par la crainte que la diffusion de ces documents ne compromettent l'identité des agents. M. Hayden a pris l'initiative de rendre l'affaire publique après que le New York Times l'a informé, mercredi, qu'il s'apprêtait à publier l'information dans son édition datée de vendredi. Le quotidien américain affirme que la CIA a détruit "au moins deux cassettes".

... Les déclarations de M. Hayden ont provoqué de vives réactions au Congrès et chez les groupes de défense des droits humains. Plus globalement, elles relancent la polémique sur une éventuelle rétention d'information de la CIA, qui aurait caché des éléments de son programme aux autorités politiques, judiciaires et à la commission sur le 11-Septembre.

"Nous ne torturons personne, OK ?"
LE MONDE | 02.05.07 | Extraits

"L'image qu'on nous a collée, c'est que nous nous sommes assis autour d'un feu de camp et nous nous sommes dit : "Allez, maintenant nous allons torturer les gens". Mais le fait est que nous ne torturons personne. Laissez-moi vous répéter cela : nous ne torturons personne, OK ?" "Allons, George !", dit Scott Pelley, d'un ton incrédule. "Nous ne torturons personne", répète M. Tenet.

... "Maintenant, écoutez, s'impatiente M. Tenet. Le contexte est celui de l'après-11-Septembre. J'ai des rapports qui font état d'armes nucléaires dans New York, des immeubles qui vont sauter, des avions qui vont s'écraser sur les aéroports. Des scénarios que je ne connais pas. Et je me bats pour découvrir où la prochaine catastrophe va arriver. Tout le monde oublie le contexte : la peur palpable que nous avons ressentie sur la base du fait qu'il y avait tant de choses que nous ignorions. Je sais que ce programme a sauvé des vies. Je sais qu'il a perturbé des plans." "Ce que vous dites, c'est qu'il y a des gens qu'il est nécessaire de torturer", conclut le journaliste. "Non, je n'ai pas dit cela, je n'ai pas dit cela", dément M. Tenet.

M. Bush nie l'usage de la torture dans les geôles de la CIA, malgré la multiplication de pièces accablantes
LE MONDE | 07.10.07 | Extrait

Le « New York Times » a révélé l'existence de mémos autorisant la pratique de techniques « d'interrogatoires extrêmes » dans les prisons secrètes. Deux « mémorandums » classifiés ayant force d'avis juridique ont été adoptés par la Maison Blanche en mai et à l'été 2005, sans que le Congrès en soit informé. Ils autorisent la CIA à pratiquer, dans la « guerre au terrorisme », des « tactiques d'interrogatoires extrêmes » : empêcher la personne de dormir plusieurs jours durant, la soumettre à des températures extrêmement froides, à des simulacres de noyade, etc. Pratiques qui auraient été employées dans les prisons secrètes de la CIA dans le monde, mais aussi au centre de détention américain de Guantanamo (Cuba).


Plongée au cœur des prisons secrètes de la CIA
LE MONDE | 07.08.07 | Extrait

Torture systématique, agents mal préparés, aveux "improbables"... Jane Mayer, journaliste au "New Yorker" décrit en détails le système de détention mis en place par la CIA entre 2001 et 2006. Que s'est-il passé dans les prisons secrètes de la CIA où ont été enfermés nombre de suspects de terrorisme après les attentats du 11 septembre ? Dans son édition datée du 13 août, le magazine américain New Yorker propose une plongée dans ces sites secrets où, malgré les dénégations officielles, la torture semble avoir été pratiquée à grande échelle et de façon systématique.


Contre Al Qaida, la fin justifie-t-elle les moyens ?
LE MONDE | 10.04.07


- « Allons, George ! » -

Une messagerie pour signaler des délits

Une équipe sera chargée de consulter régulièrement cette messagerie et, selon les éléments qui apparaîtront, les infractions relevées seront transmises à la sûreté départementale, voire rebasculées sur les circonscriptions compétentes.

S'agissant d'une messagerie départementale, on peut, en effet, s'attendre à des signalements venant d'un peu partout.

De source draguignan.maville.com

Une messagerie pour signaler des délits
source : AFP, fil news du Figaro

Une messagerie Internet pour permettre aux citoyens de signaler des délits vient d'être mise en place dans le Var par la Direction Départementale de la Sécurité Publique (DDSP).


- police.83@interieur.gouv.fr -

December 6, 2007

Un journaliste en garde à vue


La première audition de Guillaume Dasquié a eu lieu le 7 novembre 2006. Quelques jours plus tôt, le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire pour "violation du secret professionnel et du secret de l'instruction et recel". Cette enquête vise son site Web qui, comme le détaillait une source judiciaire citée à l'époque par l'AFP, "propose à ses abonnés un accès direct à des documents confidentiels classifiés 'secret défense' ou provenant de dossiers d'instruction".

Toujours à l'AFP, Guillaume Dasquié répondait:

"Notre but, en diffusant ces documents confidentiels, est de lutter contre la confusion entre information et communication (...). Et notre manière de le faire est de proposer à nos abonnés des éléments de preuve, validés et restitués dans leur contexte. [Cette démarche correspond] à une évolution fondamentale de la culture journalistique face à un manque de transparence des institutions."

De source Rue89.com

Un journaliste en garde à vue
source : AFP, fil news du Figaro

Le journaliste Guillaume Dasquié, a été placé en garde à vue dans les locaux de la DST (direction de la surveillance du territoire) pour avoir divulgué "des éléments provenant de rapports de la DGSE relatifs au terrorisme", a-t-on appris de source proche de l'enquête, confirmant une information du site rue89.com.

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- Des éléments de preuve, validés et restitués dans leur contexte -

Un parano à l'Elysée ?


Edito de Marianne
Parano à l'Elysée, extrait

Sous le quinquennat Sarkozy, l'Elysée ne devait plus être le Kremlin. Le président nouveau devait ouvrir grand les portes et les fenêtres. Il communiquerait enfin, contrairement à Chirac qui se murait obstinément dans un royal silence. Le règne de Sarkozy promettait d'être celui de la transparence. Transparence mon œil !

Les conseillers de l'Elysée ont reçu une note de recadrage rendue publique par Jean-Marc Morandini et Europe 1, une note de verrouillage plutôt, si suspicieuse, si stalinienne que beaucoup d'abord ont cru qu'il s'agissait d'un faux, d'un montage.



PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy affirme qu'il n'y a "pas de quoi s'énerver" à propos de coup de téléphone de félicitations à Vladimir Poutine après son élection, qui a suscité les critiques de l'opposition française et l'embarras de certains pays occidentaux.

"Il n'y avait vraiment pas de quoi s'énerver, franchement", a déclaré le président français lors d'une conférence de presse à l'Elysée, aux côtés de la chancelière Angela Merkel, au terme du 32e sommet informel franco-allemand.

Nicolas Sarkozy a estimé que "personne de sérieux" ne pouvait contester l'idée que le président russe avait gagné les élections législatives.

"Personne non plus, moi le premier, ne conteste qu'il y a eu des problèmes et je l'ai dit à M. Poutine", a-t-il ajouté.


Le Conseil de l’Europe veut gifler la fesséeL’organisation, qui compte 47 pays, va lancer une campagne pour «changer les mentalités» sur les châtiments corporels aux enfants.Libé, samedi 4 août 2007

PARIS (AP) - Le principe fermement affirmé est de corriger l'enfant, pas de le faire souffrir. Ainsi, les moqueries ou humiliations sont réprouvées par tous.

PARIS (AP) - Qui n'a jamais reçu une fessée? Selon une enquête de l'Union des familles en Europe, rendue publique jeudi, environ 95% des gens, toutes générations confondues, ont déjà écopé d'une telle punition, même si elle concerne davantage les garçons que les filles. Pour la plupart des personnes interrogées, la fessée est considérée comme une punition normale.

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- La fessée, une punition majoritairement jugée normale ? -

Baromètre 2007 de la corruption dans le monde


« Le Baromètre Mondial de la Corruption de cette année montre que trop souvent, les gens doivent verser de l’argent durement gagné pour obtenir des services qui devraient être gratuits », déclare Huguette Labelle, Présidente de Transparency International. « Et ils ne constatent pas assez d’engagement dans la lutte contre la corruption de la part des gouvernements et des leaders politiques. Nous sommes toutefois heureux de constater que le public demande de plus en plus de comptes aux institutions, car ceci est un puissant moteur de changement. »

Les familles démunies sont les plus touchées par la corruption, même dans les pays riches, selon le nouveau sondage de TI • La corruption : un impôt sur les familles démunies partout dans le monde • Une police et une justice corrompues signifient des droits bafoués • Les pots-de-vin par secteur : une perspective par région • Les partis politiques restent les plus affectés par la corruption • Le public est prêt à un changement • Les gouvernements n’en font pas assez • ... • Conclusion : la lutte contre la corruption est l’affaire de tous • De source Transparency International

Baromètre 2007 de la corruption dans le monde
LT.ch - Jeudi 6.12, 14:11
RAPPORT. Parlements et partis, police et tribunaux sont largement perçus dans le monde comme les institutions les plus gangrénées par la corruption, selon un rapport de Transparency International (TI). La Suisse fait partie des bons élèves mais le secteur privé et les médias sont égratignés.

Reportage
A Grenoble, "Gitans" et "Maghrébins" s'affrontent pour le marché de la drogue
LE MONDE | 06.12.07 | Extrait

Pour les spécialistes du dossier, si certains protagonistes peuvent être identifiés aux quartiers de Villeneuve et de Fontaine, les bandes sont trop cosmopolites pour évoquer une rivalité communautaire comme dans certaines banlieues parisiennes. "On assiste à une guerre entre deux semi-grossistes pour écouler une drogue qui se vend de moins en moins cher. Les deux bandes se disputent les marchés et les territoires", explique un enquêteur.

La spécificité des gangs grenoblois réside dans leur extrême violence. En guise d'explication, les policiers évoquent "une culture" du grand banditisme apparue à Grenoble dans l'après-guerre. Dès cette époque la ville comptait ses clans, celui des "Corses" et celui des "Italiens" qui se sont affrontés jusqu'en 1975. Plus nombreux, les Italiens sont parvenus à prendre le contrôle des bars, de la prostitution, des rackets, étendant leur territoire jusqu'à la Côte d'Azur. Mais, très vite, leur fief grenoblois a été contesté par une nouvelle bande rivale, celle des "Gitans sédentaires" issus du quartier de l'Abbaye, spécialistes des braquages de banques et de bijouteries. Une nouvelle guerre s'est alors ouverte entre Italiens grenoblois et Gitans : vingt-cinq ans de règlements de comptes sur fond de prostitution, machines à sous dans les bars et drogue. A la fin des années 1990, les Italo-Grenoblois ont été relégués sur la Côte d'Azur. Les Gitans ont imposé leur loi, temporairement, car le marché de la drogue qu'ils s'étaient appropriés faisait des "envieux". Une autre bande a surgi, celle des "Maghrébins".

C'est cette dernière rivalité à laquelle font face les policiers aujourd'hui.


- Le public demande de plus en plus de comptes -

« Traitement inhumain et dégradant »

Prisons : un rapport stigmatise à nouveau les pratiques de l'administration française
LE MONDE | 06.12.07 | Extrait

"Traitement inhumain et dégradant." Une nouvelle fois, le Comité de prévention de la torture (CPT) du Conseil de l'Europe stigmatise les prisons françaises. Dans son rapport, qui fait suite à des visites à l'automne 2006, le CPT s'inquiète principalement des conditions de santé, du placement à l'isolement, de la surpopulation carcérale.

Le rapport que Le Monde a pu consulter sera rendu public en même temps que les réponses françaises, quand le gouvernement, qui prépare une loi pénitentiaire, donnera son accord. La précédente visite du CPT, qui se rend régulièrement dans les lieux de détention européens, date de 2003.

PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy en a appelé aux sentiments humanitaires des guérilleros colombiens pour "sauver une femme en danger de mort", Ingrid Betancourt, qu'il "rêve" de voir revenir parmi les siens pour Noël.


Par EuroNews

Une mère de 31 ans est soupçonnée d'avoir tué ses 5 garçons âgés de 3 à 9 ans. La police a retrouvé les corps dans la maison familiale près de Kiel dans le nord du pays. Leur mère a été hospitalisée en asile psychiatrique... Selon des médias allemands, les enfants ont été drogués puis asphyxiés avec un sac plastique.

"C'était une famille normale" dit un voisin, "mais quand j'y repense je ne les ai jamais vu tous ensemble".

Ces affaires surviennent alors que plusieurs cas d'enfants maltraités, ou morts suite à des sévices, ont été révélés ces dernières semaines en Allemagne sucitant une controverse sur le travail des services sociaux.

"Aujourd'hui c'est arrivé ici. Mais qu'est-ce qu'on entend depuis des mois? Un enfant et une fillette qu'on a laissé mourrir de faim. Mais les services sociaux devraient visiter plus souvent les mères et les pères en difficulté. Cela permettrait de résoudre ou d'éviter certains problèmes" explique une passante.

Dans l'est du pays à Plauen, trois enfants ont été retrouvés morts en quelques jours. Cette fois encore les soupçons se portent sur la mère.

Un premier cadavre de bébé a été retrouvé dans une malle, puis un autre dans un congélateur et un troisième sur le balcon d'un appartement.


Edito du Monde
Indignité carcérale

LE MONDE | 06.12.07 | Extrait

Le CPT relève "l'état dramatique" de la psychiatrie carcérale. Il s'alarme des abus du placement à l'isolement administratif. Il s'inquiète de l'organisation des "rotations de sécurité", qui conduisent à changer régulièrement de prison des détenus réputés dangereux ; ces transferts peuvent se révéler nécessaires mais leur succession, "dans certaines circonstances, constitue un traitement inhumain et dégradant". Le CPT affiche aussi sa préoccupation sur des questions qui touchent à la vie quotidienne carcérale, depuis les fouilles corporelles et celles des cellules jusqu'aux violences entre détenus, qui ne peuvent que se développer du fait de la surpopulation. La loi sur la récidive, votée en juillet, pourrait conduire à l'incarcération de 10 000 personnes supplémentaires...


- Un rapport sera rendu public ultérieurement -