March 15, 2007

Condamné pour homicide par accident

COLMAR, Haut-Rhin (Reuters) - Un adjudant de gendarmerie qui avait tué accidentellement un automobiliste, en l'interpellant près de Colmar sur l'autoroute A-35, le 18 mars 2004, a été condamné jeudi à huit mois de prison avec sursis.

Le tribunal correctionnel de Colmar a suivi les réquisitions prononcées par le procureur de la République lors de l'audience, le 8 février dernier. Le gendarme, qui était poursuivi pour homicide involontaire, risquait au maximum trois ans de prison.

La famille de la victime s'est dite satisfaite du jugement. "On est satisfait. Il ne risquait pas grand-chose. C'était le minimum et il l'a eu. Ce qu'on voulait, c'est qu'il y ait un coupable", a dit un de ses frères à la presse, Mohammed Jabiri.

...

Pierre Birnbaum : "En France, depuis toujours, l'identité de la nation a été l'objet d'un conflit"
Le Monde, 15 mars

Hibol : Comment s'est construite dans l'imaginaire collectif la notion d'identité nationale ?

Pierre Birnbaum : D'abord, je pense que vous avez raison d'utiliser le verbe construire, car toutes les identités sont construites, imaginées, réaménagées en fonction des mémoires successives et d'éléments très hétérogènes et variables. En France, depuis toujours, l'identité de la nation a été l'objet d'un conflit. Les historiens l'interprètent sous forme de guerre franco-française qui opposerait une France toute catholique à une France toute laïque, toute universaliste. C'est dire que depuis 1789 l'identité de la nation est construite à partir de rêves contradictoires et imaginaires.

La Révolution française est présentée comme une utopie qui rompait avec le passé le plus lointain de la France et qui impliquait une rupture avec le catholicisme. C'était là un fait unique dans l'histoire : la volonté de construire une nation uniquement sur la raison. Nous ne sommes toujours pas sortis de cet antagonisme, dont les deux termes sont incompatibles avec la reconnaissance de pluralismes religieux, culturels ou autres. Ce qui rend toujours problématique, de nos jours, l'idée de la nation.


Le Monde, 15 mars - Héroïne de la Résistance, Lucie Aubrac est morte
Lucie Aubrac, figure de la Résistance, est morte, mercredi soir, à l'âge de 94 ans, à l'Hôpital suisse de Paris, à Issy-les-Moulineaux. Elle était restée une militante inlassable de la mémoire de cette époque. Elle avait joué un rôle majeur dans l'évasion de son mari lors d'un transfert, après son arrestation avec Jean Moulin et d'autres chefs de la Résistance.

(...) Après avoir milité contre la montée du fascisme, elle rejoint les rangs de la Résistance à l'occupation allemande dès 1940 en participant à la création du mouvement Libération-Sud, qui publie le journal Libération.

(...) MILITER POUR LA PAIX




Le Monde - Lucie Aubrac,
au palais de justice de Paris,
le 14 octobre 1997.



PARIS (AP) - Dominique de Villepin a réagi jeudi au décès de Lucie Aubrac à l'âge de 94 ans en saluant "la mémoire la mémoire de la grande résistante et de la femme d'action, éprise de liberté et de justice".

PARIS (AP) - Enfin, il - Charles Pasqua - affirme qu'il ne regrettera pas Jacques Chirac une fois que ce dernier aura quitté l'Elysée. "Je l'ai beaucoup soutenu, j'ai de l'amitié pour lui, mais il y a des choses que j'ai du mal à lui pardonner", déclare-t-il, sans en dire plus. "Il a bien tenu la place de la France dans le monde. mais sur le plan intérieur, il a fait des erreurs et pas grand-chose en vérité pour réduire la fracture sociale".

GRENOBLE (AP) - L'obstination d'un septuagénaire de Vougy (Haute-Savoie), persuadé d'avoir aperçu un corps flottant dans les eaux du torrent l'Arve, mais jamais retrouvé, a permis de résoudre deux ans et demi plus tard l'énigme de la disparition en août 2004 à Chamonix d'un jeune élève officier britannique de 25 ans.


- La famille s'est dite satisfaite -

March 14, 2007

« le plan du gouvernement est - comme à l'habitude - insuffisant »

Le Monde - Lutte contre la maltraitance des personnes âgées et handicapées : "le plan du gouvernement est insuffisant"
Pascal Champvert, président de l'Adehpa, association qui regroupe les directeurs de maisons de retraite, souligne que le plan national contre la maltraitance des handicapés et des personnes âgées présenté le 14 mars passe à côté de l'essentiel : le manque de personnel.
Eclairage Les mesures du plan de lutte contre la maltraitance des handicapés et des personnes âgées


Le message du JT de 20h France 2 est assez clair. Les femmes sont les victimes des violences conjugales et elles ne tueraient leurs conjoint qu'en état de légitime défense :




Dans l'extrait du journal on peut constater que Monsieur Marécaux, l'un des acquités d'Outreau, prète à nouveau serment. Sauf à jeter le doute sur tous les huissiers de France, on peut supposer qu'il n'en serait pas ainsi s'il y avait eu le moindre doute quant à sa moralité :






« Quatre chiffres pour briser le silence, le 3919, c'est le numéro national unique destiné aux femmes batues ». Que l'on ne s'étonne pas si un homme est refoulé par ce numéro, le 119 ne reçoit même pas les signalements de maltraitance d'un enfant lorsqu'un père téléphone.

LE MANS (AFP) - Dix-huit hérissons vivants ont été saisis par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) dans la voiture de deux hommes qui les braconnaient pour les manger, a-t-on appris mercredi auprès de l'ONCFS de la Sarthe.

Les techniciens de l'ONCFS ont été intrigués par le manège d'une voiture qui s'arrêtait puis redémarrait plusieurs fois de suite en bord de route, alors qu'ils effectuaient une mission anti-braconnage du lièvre et du chevreuil dans le sud du département, dans la nuit du 3 au 4 mars.

"Nous avons trouvé 18 hérissons vivants dans le coffre de la voiture. Les deux hommes laissaient leur chien, spécialement dressé à la chasse au hérisson, fouiller le fossé et ne sortaient du véhicule que pour attraper l'animal rabattu", indique Julien Pioger, chef du service départemental. "Les deux hommes verbalisés, issus de la communauté des gens du voyage, ont indiqué qu'ils faisaient jeûner les hérissons 24 heures avant de les manger".

Les hérissons d'Europe, une espèce protégée, ont été relâchés dans la nature. Les deux braconniers risquent jusqu'à six mois d'emprisonnement, 9.000 euros d'amende et la saisie de leur véhicule.


SENLIS (AFP) - Un jeune homme de 18 ans, soupçonné d'avoir tué sa mère et son jeune frère mardi soir dans leur maison à Crépy-en-Valois (Oise), près de Senlis, a été interpellé à une dizaine de kilomètres de là, mercredi en fin de journée, par les gendarmes qui le recherchaient activement.

Le suspect a été interpellé à 17H50 "sans résistance" par des gendarmes qui ratissaient une zone boisée à Roberval, au nord-ouest de Crépy-en-Valois.

"Les gendarmes lui ont demandé de se rendre. Ce qu'il a fait sans difficulté. Il était hagard, fatigué", a précisé à l'AFP le lieutenant Bruno Leneutre, porte-parole de la gendarmerie en Picardie. Il a été placé en garde à vue à Crépy-en-Valois.

Selon le premiers éléments de l'enquête de flagrance ouverte pour meurtres, le suspect - rentré au domicile familial mardi soir - aurait tué sa mère de 41 ans à l'arme blanche à la suite d'une altercation. Il s'en est pris ensuite à son frère, âgé de 14 ans.

Le père de famille, âgé de 41 ans, a découvert le drame en rentrant chez lui peu après. Il s'est bagarré avec son fils qui s'est ensuite enfui à pied. Victime d'une fracture à un bras, le père de famille a été hospitalisé à Senlis.

L'auteur présumé des faits, inconnu des services de police et qui suivait une scolarité normale en terminale, avait fait l'objet d'un internement psychiatrique du 28 février au 5 mars à l'hôpital de Clermont (Oise).

Les deux victimes, qui portaient des plaies sur le corps, sont décédées "très rapidement", a indiqué le substitut du procureur de la République de Senlis, Frédéric Rose, lors d'un point-presse avec le colonel Michel Pidoux, commandant le groupement de gendarmerie de l'Oise.

"Plusieurs ustensiles" auraient été utilisés pour les tuer, a indiqué le magistrat, évoquant "un crime d'une très grande brutalité".

Une cellule psychologique a d'ailleurs été mise en place à l'intention des pompiers et gendarmes, arrivés les premiers sur les lieux du crime.

Une expertise psychiatrique du suspect devrait avoir lieu "vraisemblablement à l'issue de sa garde à vue, au plus tard dans 48 heures", selon M. Rose qui a précisé qu'une information judiciaire serait ouverte prochainement à Senlis.

Les proches du jeune homme habitant la région - dont ses grands-parents et sa petite amie - avaient été placés sous la protection de la gendarmerie le temps de la cavale du jeune homme.

Une cellule psychologique devrait être aussi mise en place jeudi au collège Gérard-de-Nerval à Crépy, où la victime de 14 ans était scolarisée en 4e, a-t-on précisé à la mairie.


- Les hérissons sont saufs -

Son petit-fils, sa bataille


Une grand-mère poursuivie pour avoir caché son petit-fils
Le Figaro, le 12 mars 2007
Elle avait agi ainsi pour qu'il ne soit pas restitué à son père

Une grand-mère de 58 ans doit être entendue aujourd'hui par un juge d'instruction de Briey (Meurthe-et-Moselle) pour avoir caché son petit-fils de 16 ans pendant quelques mois afin qu'il ne soit pas restitué à son père. Mireille Millet est notamment soutenue par l'abbé Dominique Wiel, un des acquittés d'Outreau. Mireille et son mari ont obtenu la garde de Sébastien après la séparation des parents en 1994. En 2002, la garde de l'enfant était confiée au père avec un droit de visite aux grands-parents.

Madame Millet avait alors estimé que son petit-fils, qui avait, selon elle, fortement maigri, était en danger chez un père n'étant pas en me­sure de s'occuper de lui. En 2003, elle a caché Sébastien avant d'être interpellée. Placé pendant six mois dans des services d'accueil, l'adolescent vit aujourd'hui chez sa mère, qui, selon Mme Millet, n'est pas non plus en mesure de bien s'occuper de son enfant. La grand-mère espère recouvrer la garde de son petit-fils.

L'humanité, 13 mars 2007
Son petit-fils, sa bataille
Justice.
Depuis quatre ans, Mireille Millet dénonce l’entêtement de la justice qui refuse de lui rendre la garde de son petit-fils Sébastien.

Mireille Millet est partie en guerre contre la justice. Depuis quatre ans, cette grand-mère habitante de Tiercelet (Meurthe-et-Moselle) se démène pour obtenir la garde définitive de son petit-fils, Sébastien, aujourd’hui âgé de seize ans. Un combat sans relâche qui lui a déjà valu, fin 2003, quatre jours de détention provisoire et une mise en examen pour « non-représentation d’enfant » (lire l’Humanité du 26 juin 2004). Mais Mireille Millet, cinquante-huit ans, n’est pas femme à abdiquer. « Je me battrai jusqu’au bout, répète-t-elle, jusqu’à ce que la justice reconnaisse ses erreurs. » Et quelles erreurs !

En 1994, Mireille Millet et son mari, Guy, ont hérité de la garde du petit Sébastien, malmené par le divorce de ses parents. Pendant huit ans, les grands-parents, désignés « tiers digne de confiance », vont l’élever au coeur de cette campagne lorraine. L’enfant s’épanouit entre sa « mémé Mireille » et son « pépé ». En octobre 2002, tout bascule. Le père, installé en région parisienne, réclame la garde et l’obtient. Le déracinement est insoutenable pour le petit Sébastien, âgé alors de douze ans. Résultats scolaires en chute libre, fugue, tentative de suicide, anorexie...

À l’été 2003, Sébastien revient à Tiercelet pour les vacances. « Il ne pesait plus que 28 kilos ! se souvient Mireille Millet. Il mangeait un bol de soupe et un yaourt le soir... » Estimant son petit-fils en danger, Mireille Millet refuse, fin août, de le rendre à son père. Pendant quelques mois, elle le cache chez des amis et porte plainte contre son ex-gendre pour maltraitance. En vain. Au mois de décembre, elle est interpellée et mise en examen.

Retiré à son père, l’adolescent ne retourne pas pour autant à Tiercelet. La juge des enfants de Nanterre le place dans une famille d’accueil. Nouvel échec. « J’ai reçu de lui des lettres déchirantes, à en pleurer, écrites en cachette sur des papiers d’emballage ou des étiquettes de boîtes de camembert », raconte Mireille Millet. Mais la juge de Nanterre s’obstine. En août 2005, elle confie cette fois Sébastien à sa mère, une jeune femme sous tutelle, lestée d’un lourd passé judiciaire. Six mois plus tard, sans surprise, un juge « prend acte » de l’échec de cette mesure éducative. Et ordonne la mainlevée.

Depuis ? « Plus rien, s’agace Me Fittante, l’avocat de Mireille Millet. L’enfant vit toujours avec sa mère. La justice ne veut pas reconnaître ses erreurs et fait payer à Sébastien l’obstination de ma cliente qui médiatise l’affaire et accuse l’institution judiciaire. » En octobre dernier, Mireille Millet a attaqué l’État pour dysfonctionnement du service public de la justice. Verdict : déboutée, et sommée de payer 1 000 euros d’amende pour « abus d’utilisation d’un droit » !

Mireille Millet devait être entendue, hier, par un juge d’instruction pour les faits de non-représentation, fin 2003. La grand-mère ne désarme pas : « Je devais agir ainsi, pour le bien de Sébastien. » À ses côtés, l’abbé Dominique Wiel, un acquitté d’Outreau, est venu lui apporter son soutien.


- La grand-mère ne désarme pas -

Violences conjugales : appelez le 3919


KUALA LUMPUR (AP), 17 février 2007 - Contre les agressions sexuelles, un influent religieux musulman de Malaisie recommande les bonnes vieilles méthodes : cadenasser les femmes dans des ceintures de chasteté.

"Mon intention n'est pas de faire offense aux femmes mais de les protéger des maniaques sexuels", a assuré Abou Hassan Din Al-Hafiz, de l'Etat de Terengganu dans le nord du pays, cité par le journal The Star de vendredi. "La meilleure façon de repousser les agresseurs sexuels est de porter une protection", estime-t-il, affirmant que le viol, l'inceste et autres crimes sexuels progressent dans la région, ce que l'absence de données officielles consultables ne permet pas de vérifier.

"Nous avons même noté un nombre anormal de cas dans lesquels les victimes sont des personnes âgées ou des enfants", a-t-il déclaré à ses fidèles. Le clergé de cette région conservatrice accuse régulièrement les femmes de provoquer les agressions sexuelles par leur tenue et leur maquillage, malgré les protestations des organisations musulmanes féministes locales.

Les musulmans représentent environ 60% de la population malaisienne, les 40% restant étant composés de bouddhistes, hindous, chrétiens et une minorité d'animistes.

PARIS (AFP) - Le gouvernement a annoncé mercredi le lancement d'un numéro de téléphone national unique, le 3919, destiné aux femmes victimes de violences conjugales et dont la promotion sera assurée par un film de publicité diffusé sur les grandes chaînes de télévision.

Sous l'intitulé "violences conjugales : parlez-en avant de ne plus pouvoir le faire", ce numéro, qui a le coût d'un appel local, est destiné à améliorer l'écoute, l'information et l'orientation des femmes victimes de violences, a indiqué le ministère délégué à la cohésion sociale et à la parité.

Garantissant une qualité de réponse uniforme, anonyme et personnalisée, dans toute la France, le 3919 est accessible du lundi au samedi de 08H00 à 22H00, et les jours fériés de 10H00 à 20HOO.

Entre 11 à 23 écoutantes formées et spécialisées dans l'accueil et l'écoute des femmes victimes de violences conjugales seront mobilisées pour répondre aux demandes, assistantes sociales, éducatrices spécialisées, psychologues, intervenant en plusieurs langues (français, anglais, arabe, espagnol).

(...) "Une femme décède tous les trois jours sous les coups de son compagnon, et un homme décède tous les treize jours victime de sa compagne".

"Cette violence s'exerçant dans le cadre familial, 11 enfants ont également été victimes de violences mortelles exercées par le compagnon sur la mère", relève la Délégation.

En incluant les suicides des auteurs et les homicides de tiers, ces "violences occasionnelles ont occasionné au total le décès de 228 personnes", précise-t-elle.

(...) Enfin, "la répartition géographique de ces faits est très hétérogène mais aucune région n'est épargnée", explique-t-elle. "Il convient de souligner que la petite et grande couronne parisienne, ainsi que le Nord-Pas-de-Calais sont les territoires les plus durement touchés", conclut-elle.

Par EuroNews, 14 mars - S'adressant aux candidats à l'immigration le ministre de l'Intérieur déclare : "Rejoignez-nous avec votre identité mais vous êtes accueillis dans une identité nationale, donc avec un certain nombre de principes. Nous ne transigerons pas là-dessus. Par exemple l'égalité entre l'homme et la femme, par exemple la séparation entre le spirituel et le temporel. Cela ne me paraît pas très choquant."

PARIS (AP) - Les citoyens français ne sont pas égaux face à la violence. Tous types d'agressions confondus, les jeunes, les chômeurs et les familles monoparentales en sont le plus souvent les victimes, selon une étude publiée jeudi par l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Et les inégalités entre hommes et femmes existent aussi face aux violences.

Selon l'INSEE, en 2005 et 2006, 13% des moins de 20 ans déclaraient au moins une agression, contre 4% des 60 ans et plus; 14% des personnes vivant dans une famille monoparentale contre 7 à 9% des autres ménages; 12% des chômeurs contre 9% des personnes occupant un emploi. Plus la zone d'habitation est urbanisée, plus la proportion des victimes est élevée: 7% dans les communes rurales contre 10% dans les unités urbaines de plus de 100.000 habitants.

A caractéristiques socio-démographiques et d'habitat comparables, les femmes déclarent un peu plus souvent avoir été agressées que les hommes. Mais l'exposition relative au risque d'agression des hommes et des femmes varie fortement avec l'âge. Entre 20 et 50 ans, il y a relativement plus de femmes agressées que d'hommes (12% contre 10%), alors qu'avant 20 ans et après 60 ans, c'est le contraire.

Selon l'INSEE, en 2005 et 2006, près de 9% des femmes et des hommes âgés de 14 ans et plus affirmaient avoir été victimes d'une agression ou d'actes de violence au cours des deux dernières années.

Les premières victimes de la violence sont les jeunes hommes, qu'il s'agisse d'agressions physiques, de vols violents, d'injures ou de bagarres. Les femmes sont en revanche plus souvent victimes de violences verbales.

Ainsi, pour 65% des victimes féminines, l'agression consiste en des injures ou menaces sans autres faits. C'est aussi le cas pour 53% des victimes masculines.

En revanche, les violences physiques, agressions physiques et bagarres caractérisent 34% des agressions déclarées par les hommes contre 21% de celles décrites par les femmes.

Les violences physiques envers les femmes, qui sont dans l'absolu moins nombreuses que celles commises envers les hommes, ont lieu trois fois plus souvent à leur domicile que pour leurs homologues masculins et représentent un tiers des violences qu'elles subissent chez elles.

Les parties communes de l'immeuble de la victime sont aussi un lieu courant d'agressions: plus de 9% des agressions s'y déroulent. La proportion des femmes qui y sont agressées est supérieure de près de trois points à celle des hommes, précise l'INSEE.

Dans le cas des agressions à l'extérieur du domicile, la victime, qu'il s'agisse d'un homme ou d'une femme, connaît personnellement son agresseur dans un cas sur quatre.

Enfin, le sentiment d'insécurité dans le quartier ou au domicile est plus fortement ressenti par les femmes, qu'elles aient ou non été victimes d'agressions. Le fait de vivre seul, d'être chômeur, inactif ou peu diplômé renforce également le sentiment d'insécurité dans le quartier ou à domicile. AP


- « Nous ne transigerons pas » -

La crise prend de l'ampleur


CHICAGO (AFP) - L'ex-baron de la presse, le Lord britannique Conrad Black, va pouvoir se défendre des accusations de détournements de fonds portées contre lui par la justice américaine, à l'occasion de son procès qui débute mercredi à Chicago.

Dans ses belles années, ce fils de brasseur québécois, qui a renoncé à la citoyenneté canadienne pour siéger à la chambre des Lords britannique, était à la tête du troisième empire de presse au monde, incluant des titres comme le Daily Telegraph de Londres, le National Post au Canada, le Jerusalem Post et le Chicago Sun-Times.

Le patron déchu de 62 ans, qui clame son innocence, a plaidé non coupable en 2005 devant un tribunal de Chicago (nord) à huit chefs d'accusations pour détournements de plus de 80 millions de dollars entre 1999 et 2001.

NEW YORK (Reuters) - Les craintes de faillites sur le marché américain du crédit immobilier ont encore gagné de l'ampleur mardi, et la "crise" décrite par l'une des sociétés du secteur prend maintenant une tournure politique aux États-Unis.

Le retournement du marché américain du logement, conséquence notamment de deux années de durcissement par la Fed du loyer de l'argent, a multiplié les défauts de paiement chez les emprunteurs et conduit l'an passé une vingtaine d'organismes spécialisés dans les prêts à risque, destinés aux acquéreurs disposant de peu d'apport ou présentant un profil crédit plus fragile, à suspendre l'octroi de prêts ou à déposer leur bilan.

(...) Le Trésor américain s'est voulu plus rassurant en déclarant que les problèmes du marché du crédit à risque apparaissaient "bien contenus".

AIX-EN-PROVENCE (AP) - Le procès du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) de Cadarache (Bouches-du-Rhône), mis en cause par la famille d'une victime et par la CFDT à la suite d'une explosion qui avait fait un mort et quatre blessés le 31 mars 1994, a finalement été renvoyé au 11 décembre.

BAGDAD (Reuters) - L'explosion d'une bombe a fait deux morts et 10 blessés mercredi sur un marché dans le nord de l'Irak, annonce la police. L'explosion s'est produite à Touz Khourmato, au sud de Kirkouk. Aucune autre précision n'a été donnée.

PARIS (AP) - La société allemande Kärcher, dont la réputation des nettoyeurs haute pression n'est plus à faire, a décidé de "lever tout malentendu" et fait savoir qu'elle n'entendait pas voir utiliser son nom dans la campagne présidentielle française.

Dans un communiqué occupant un quart de page du "Figaro" de mercredi, Kärcher France annonce que "face à l'utilisation répétée de notre marque loin de notre univers de communication habituel", la société allemande a décidé de sortir de "sa discrétion car elle ne peut se reconnaître dans les propos et les amalgames récents auxquels est associé son nom".

Kärcher France en profite pour se présenter très amplement comme une entreprise familiale créée il y a 70 ans. AP





NouvelObs - Les OGM sur la sellette. Un maïs transgénique de l'entreprise américaine Monsanto, le MON863, aurait des conséquences négatives sur l'organisme des rats, selon une étude de chercheurs français publiée mardi 13 mars dans la revue américaine "Archives of Environmental Contamination and Toxicology".

PARIS (AP) - Le ministère de la Justice a démenti mercredi toute enquête disciplinaire contre une magistrate de la cour d'appel de Colmar qui est par ailleurs co-présidente du comité de soutien à Ségolène Royal dans le Haut-Rhin, a indiqué la Chancellerie.

LILLE (AFP) - Alain Marécaux, l'un des 13 acquittés de l'affaire de pédophilie d'Outreau, va prochainement redevenir huissier de justice, une fonction de laquelle il avait dû démissionner après son incarcération.

PARIS (AP) - Alain Marécaux, l'un des 13 acquittés de l'affaire d'Outreau, redevient huissier de justice en prêtant serment ce mercredi devant le tribunal de grande instance de Boulogne-sur-Mer.

WASHINGTON (AP) - Le ministre américain de la Justice Alberto Gonzales a affirmé mercredi qu'il revenait au président Bush de décider s'il devait conserver son poste après la polémique déclenchée par le remplacement de huit procureurs américains.

TOKYO (AFP) - Le chef de la météorologie nationale nippone a dû faire des excuses publiques mercredi après avoir annoncé prématurément l'ouverture de la saison des cerisiers en fleurs, rituel printanier célébré chaque année par les Japonais.

La saison annuelle du "hanami" ("regarder les fleurs" en japonais), qui dure souvent moins d'une semaine, draine des millions de Japonais dans les parcs publics pour pique-niquer et boire d'abondance sous les cerisiers au moment où les arbres entrent en pleine floraison.


ANGOULEME (AP) - Un pilote de l'armée de l'Air est décédé mercredi dans l'accident de son avion à Cognac (Charente), a-t-on appris auprès du service d'information et de relations publiques de l'armée de l'Air. Son appareil, un avion de type Epsilon de la patrouille "Cartouche Doré", s'est écrasé vers 11h30 dans une zone non habitée en bordure de la base aérienne de Cognac.

Une enquête est diligentée par le Bureau enquêtes accident (BEA) Défense - Air afin de déterminer les circonstances de l'accident qui s'est produit lors d'un vol d'entraînement.

"C'est un officier pilote moniteur", a expliqué le capitaine Romain Graizely de la base aérienne de Cognac sur France-Info. Il est "membre de la patrouille de voltige", c'est un "technicien vraiment très entraîné". Il effectuait "une mission régulière au cours d'un programme qui est complètement validé. L'avion est totalement performant et l'ensemble est complètement classique", a-t-il assuré. AP


L'extrême droite craint un vote utile en faveur du candidat de l'UDF
Le Monde, 14.03.07, extraits :

Jean-Marie Le Pen victime d'un vote utile en faveur de François Bayrou ? Cette possibilité commence à être discutée dans les milieux d'extrême droite.

Amusés dans un premier temps, les militants regardent à présent médusés la montée en puissance du président de l'UDF dans les sondages. ...

"Ceux qui veulent à tout prix faire battre Sarkozy n'excluent pas aujourd'hui de voter Bayrou au premier tour" affirme ainsi un ancien grand cadre du Front national actuellement en marge du parti, qui souligne toutefois qu'à "six semaines de l'élection tout peut encore changer". Une information que confirme Jean-François Jalkh, membre du bureau politique du FN.

Pour ces électeurs, il n'est en effet pas question de donner leur voix à Nicolas Sarkozy, "l'homme qui finance les mosquées, a abrogé la double peine et s'est montré favorable au vote des immigrés dans les élections locales" et à qui ils reprochent sa "politique proaméricaine et proisraélienne", explique l'ancien cadre frontiste.


- Les problèmes apparaissaient "bien contenus" -

« En raison de la notoriété de l'actrice »


HANOI (Reuters) - La demande d'adoption déposée au Viêtnam par l'actrice américaine Angelina Jolie devrait être bouclée d'ici la fin du mois et le petit garçon choisi par la star de Hollywood pourrait arriver en avril aux Etats-Unis, a déclaré mercredi le directeur des adoptions au ministère viêtnamien de la Justice.

La semaine dernière, Vu Duc Long indiquait que la procédure pourrait être achevée en trois mois environ, plus rapidement qu'à l'habitude, en raison de la notoriété de l'actrice.

Angelina Jolie a déposé sa demande début mars. Elle avait fait une visite surprise à Ho-Chi-Minh-Ville en novembre avec son compagnon, l'acteur Brad Pitt.

Le couple, qui a déjà un enfant naturel et deux enfants adoptés, un petit garçon cambodgien et une petite fille éthiopienne, avait alors visité un orphelinat et rencontré des enfants.

AFP - il y a 8 heure(s) 49 min.
Nicolas Sarkozy aurait consenti un rabais de 775.000 euros sur des terrains municipaux au promoteur immobilier Lasserre en avril 1997 avant de lui acheter "avec une ristourne" son duplex à Neuilly-sur-Seine, dont il était maire, affirme Le Canard Enchaîné dans son édition à paraître mercredi. La suite »




Le Canard du 14 mars


Le Monde, le 14 mars 2007 - Echanges de bons procédés entre Sarkozy et le promoteur Lasserre, selon "Le Canard"
Nicolas Sarkozy aurait consenti un rabais sur des terrains municipaux au promoteur immobilier auquel il a acheté son duplex à Neuilly, affirme "Le Canard Enchaîné" dans son édition du 14 mars.
Les faits Les silences gênés autour de l'affaire de l'appartement de Nicolas Sarkozy







Par EuroNews, 14 mars - Le candidat conservateur Nicolas Sarkozy propose de créer un ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale

S'adressant aux candidats à l'immigration le ministre de l'Intérieur déclare : "Rejoignez-nous avec votre identité mais vous êtes accueillis dans une identité nationale, donc avec un certain nombre de principes. Nous ne transigerons pas là-dessus. Par exemple l'égalité entre l'homme et la femme, par exemple la séparation entre le spirituel et le temporel. Cela ne me paraît pas très choquant." Sarkozy affirmait hier à Besançon qu'il ne voulait pas que le thème de l'identité nationale reste le monopole de l'extrême droite. Le candidat centriste, François Bayrou, qui assistait au même moment à une cérémonie de naturalisation en Seine-Saint-Denis, lui répond qu'il préfère "réunir et non diviser". "On ne fait pas un mélange d'immigration et d'identité nationale. L'identité nationale n'est pas l'affaire d'un ministère. L'identité nationale est l'affaire de tous les républicains". La socialiste Ségolène Royal s'interroge sur les peurs qui poussent certains à se tourner vers les extrêmes : "Il faut faire un réexamen doctrinal global. C'est vrai, vous avez raison, qu'aujourd'hui la France va mal, que Le système économique est en panne, que les gens ont le sentiment d'être tirés vers le bas, qu'ils ont peur du déclassement."


- C'est la troisième fois que Le Canard Enchaîné accuse M. Sarkozy -

March 13, 2007

Essai de définition d'un dispositif sectaire, totalitaire et criminel

Cela serait un excellent thème pour une prochaine publication.

BESANCON (Reuters) - Nicolas Sarkozy s'est posé un peu plus en défenseur de l'identité nationale, à Besançon dans le Doubs, en consacrant à la culture un discours qui constituait moins un programme qu'une ode à la France éternelle.

(...) "Il nous faut retrouver cette foi dans l'avenir, cette foi dans les capacités humaines et dans le génie français", a-t-il dit en se référant à "la France des croisades et des cathédrales, la France des droits de l'homme et de la Révolution".

"Je suis venu vous parler de la culture au sens le plus large du terme", a-t-il prévenu en évoquant la culture "ouvrière", "paysanne", celle des "artisans" et la "force créatrice du capitalisme" qui "ne peut pas survivre sans un certain nombre de valeurs spirituelles".


Présidentielle : la défiance au cœur du vote
Le Monde, 13.03.07

Six Français sur dix ne font confiance ni à la gauche ni à la droite pour gouverner le pays. C'est ce que montre une enquête du Centre de recherches politiques de Sciences-Po. Les électeurs prêts à changer de camp sont de plus en plus nombreux, surtout à gauche.

« Ces résultats sont préoccupants car le mécanisme de la confiance est au cœur des institutions de la Ve République, caractérisée depuis 1962 par l'élection du président de la République au suffrage universel, et depuis 1988 par le scrutin majoritaire qui favorise la bipolarisation. Force est de constater la crise profonde du régime politique français. »




Libé, 13 mars, page 18, « Après que son père l'a récupéré,
l'enfant avait tenté de se suicider, puis il avait cessé
de s'alimenter normalement -il pesait 28kg à 13 ans-,
demandant à être de nouveau confié à ses grands parents. »


« Le regain d'activité et de violences de l'extrême droite d'un pays à l'autre au sein de l'Union nous préoccupe beaucoup, confiait récemment Brigitte Zypries à la presse allemande. C'est pourquoi nous voulons à tout prix tenter de définir des critères communs dans la lutte contre l'extrême droite. »
Libé, 17 janvier 2007
L'extrême droite, cible européenne


Présidentielle Française : Un candidat à la poste
Guysen Israël News, jeudi 1 mars 2007

Au lendemain d’une conférence de presse donnée à Paris par Nicolas Sarkozy au cours de laquelle il exprimait sa vision de la politique extérieure française, Guysen Israël News apprenait qu’un timbre israélien à l’effigie du candidat UMP avait été créé par son comité de soutien en Israël.

À l’origine de cette initiative originale, Sylvain Semhoun délégué élu UMP Israël, et conseiller élu à l’assemblée des Français de l’étranger.

"Il s’agit d’un petit geste symbolique destiné à resserrer les liens qui unissent les Français d’Israël à Nicolas Sarkozy. Nous avons pris comme prétexte l’anniversaire de N.Sarkozy, le 28 janvier, pour éditer ce timbre que l’on peut désormais trouver dans les postes israéliennes" indique S.Semhoun.


M. Sarkozy joue l'électorat FN pour le second tour
Le Monde, 13.03.07

Deux fois déjà, il a surpris ses conseillers. En assurant vouloir "se battre" pour aider Jean-Marie Le Pen à obtenir ses parrainages, Nicolas Sarkozy a laissé ses amis dans le doute. Pourquoi prendre cette responsabilité personnelle ? En proposant la création "d'un ministère de l'immigration et de l'identité nationale", en conditionnant le regroupement familial à la jouissance d'un appartement, d'un emploi et de la maîtrise du français, il en a désarçonné quelques-uns. Pourquoi prendre le risque de faire fuir les électeurs de droite modérée à l'heure où François Bayrou grignote son électorat ? Qui lui a soufflé cette idée ? Enquête faite, ils ont dû se rendre à l'évidence : le candidat a décidé seul de cette stratégie. "Il a choisi le moment et la façon dont il fallait parler", dit un de ses conseillers.

Dans l'entourage du candidat, personne ne s'est aventuré à lui faire reproche de ce pas de deux avec le président du Front national. Seul le silence de quelques-uns pourrait passer pour condamnation. ...




Le Monde - Nicolas Sarkozy, le 11 mars 2007





Libé, 13 mars, page 18,
« C'était dans l'Ecole des cadavres, en 1938 »


PARIS (Reuters) - Ségolène Royal a attaqué Nicolas Sarkozy sur le thème de l'identité nationale lundi, quelques jours après l'annonce par le candidat de l'UMP qu'il créerait un ministère de l'Immigration et de l'identité nationale en cas de victoire à l'élection présidentielle.

"La nation ne demande à personne d'oublier d'où il vient, elle invite chacun à dépasser (les particularismes - ndlr). Chacun peut aimer sa Bretagne ou son Algérie natale et être pleinement citoyen français", a déclaré la candidate présidentielle socialiste devant un millier de personnes réunies au gymnase Japy, dans le 11e arrondissement de Paris.

"Le candidat de la droite cherche à faire peur et à lier dans un amalgame insupportable l'immigration et la menace de l'identité nationale", a-t-elle dénoncé, reprenant une expression qu'elle avait utilisée le week-end dernier.

Selon elle, "la nation ne distingue ni blancs, ni noirs, ni jaunes, ni catholiques, ni athées, ni juifs, ni musulmans. Nous sommes tous des citoyens de la République française, à égalité".

"Nous ne sommes pas une addition de communautés, nous sommes le peuple français", a-t-elle martelé.

Plaidant pour une nation "redéfinie, repensée face à la mondialisation et à cet individualisme qui monte et à ce repli sur soi qui nous menace", elle a assuré que "c'est la nation qui nous permet de construire, de tenir bon sur notre destin commun en n'ayant pas peur des autres".

"Avec moi, l'identité nationale ne disparaîtra pas dans la mondialisation ou le repli sur soi", a-t-elle promis.

Ségolène Royal a défendu une "immigration encadrée par des règles justes et respectées et qui respecte les personnes".

"Aux nouveaux venus, je dis 'prenez part à notre société, respectez ses lois et nous garantirons l'égalité de vos droits et de vos chances'", a-t-elle ajouté.

La candidate, qui s'exprimait devant des personnalités des milieux artistiques
, scientifiques et associatifs, a assuré qu'elle voulait "rendre à la culture sa place éminente, centrale, dans la construction de l'identité nationale".

"Ce que Jules Ferry a réalisé pour le calcul et la lecture, nous avons le devoir de le faire aujourd'hui pour l'accès à la culture", a-t-elle ajouté.

La comédienne Jeanne Moreau, assise au premier rang près d'Emmanuelle Béart, a brièvement pris la parole lors d'un tour de micro improvisé. "Je n'ai rien à vous demander, Madame Royal, je suis sûre que vous savez l'importance de la culture", a-t-elle dit.

Les acteurs Charles Berling et Denis Podalydès, le metteur en scène Jean-Michel Ribes, le réalisateur Patrice Chéreau, les historiens Jean-Pierre Azéma et Benjamin Stora, le producteur Dominique Besnehard et la chanteuse Marianne James étaient également présents.


PARIS (AFP) - Cinq prix Nobel d'économie américains estiment, à un peu plus d'un mois du premier tour de l'élection présidentielle, que la France a des atouts mais qu'elle doit laisser respirer son économie et redonner le goût au travail.

Dans une série d'entretiens publiés mardi par les Echos, les économistes dressent un tableau de l'économie française face à la mondialisation.

"J'observe que les Français sont parmi les habitants du G7 (groupe des sept pays les plus industrialisés, ndlr) les moins motivés au travail. C'est incroyable!", affirme l'économiste Edmund Phelps, prix Nobel 2006.

"Les Européens ne croient plus au travail comme moyen d'épanouissement", estime-t-il plus généralement.

Son confrère Robert Solow, prix Nobel de 1987, reconnaît qu'en termes de productivité, la France est très performante.

Mais les 35 heures ont été, selon lui, un échec. "Le nombre d'heures de travail en moyenne n'a guère évolué", indique-t-il, ajoutant que l'impact des 35 heures "a donc été minime".

"Le taux de croissance de l'économie française n'est pas assez élevé. Elle ne s'est pas assez réformée", juge pour sa part l'économiste Gary Becker (prix Nobel 1992), pour qui la France est handicapée par un marché du travail pas assez flexible.

"Les entreprises devraient notamment avoir davantage de marge de manoeuvre pour licencier les employés qui ne leur conviennent pas. Les charges qui pèsent sur le travail sont également trop lourdes. Le salaire minimum, que certains candidats à la présidentielle veulent augmenter, est au contraire trop élevé", considère-t-il, en jugeant que le principal atout de la France est son "capital humain", outre la créativité et une "excellente" fonction publique.

Edward Prescott (Nobel 2004), juge que "l'économie française est en bonne santé", jugeant toutefois qu'il faudrait réduire "la forte pression fiscale".

"Si la France ramenait ses taux d'imposition au niveau américain, le produit des impôts serait du même ordre qu'aujourd'hui, car après une période de transition, la production serait 40% plus élevée", explique-t-il, en jugeant que le pays a tort de craindre la mondialisation.

Enfin, Paul A. Samuelson, prix Nobel 1970, dresse lui un tableau sombre, estimant que "la France fait partie des pays européens au modèle le moins efficace".

"Elle n'a pas su s'adapter aux nouvelles réalités de l'économie mondiale", ajoute-t-il, estimant que "les Français aujourd'hui devraient tolérer la remise en question de certains privilèges et accepter que leur société soit davantage inégalitaire".


PARIS (AFP) - Le candidat FN, Jean-Marie Le Pen, a déclaré lundi soir qu'il pensait "sincèrement" avoir les 500 parrainages à la date du 16 mars pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle, assurant qu'il lui manquait encore "quelques dizaines de signatures".

PARIS (AFP) - Quelque 22,228 millions de téléspectateurs ont regardé dimanche soir l'allocution télévisée du président français Jacques Chirac annonçant qu'il ne briguait pas un troisième mandat, selon les chiffres communiqués lundi par les quatre chaînes ayant retransmis son discours.

PARIS (AFP) - L'UMP a décidé, à mi-parcours de la campagne électorale, d'intensifier ses actions en organisant notamment 1.000 dîners républicains à travers toute la France, a indiqué lundi à Paris Valérie Pécresse, porte-parole du parti.

"Nous lançons depuis une semaine des dîners républicains, avec, pour objectif, 1.000 dîners républicains d'ici la fin de la campagne", a affirmé Mme Pécresse, lors du point de presse hebdomadaire de son parti.

"Nous sommes à mi-parcours de la campagne qui s'intensifie. Jamais, nous n'avions vu pour une campagne présidentielle une telle mobilisation sur le terrain", a argué la députée des Yvelines.

Selon l'UMP, 11,8 millions de tracts, plus d'un million de tracts jeunes, ont déjà été distribués, portant sur le travail, l'agriculture, le pouvoir d'achat, l'inégalité.

"Nous avons tenu depuis le début de cette campagne 1.465 réunions publiques, avec plus de 330.000 personnes, nous avons vu fleurir 814 comités de soutien à Nicolas Sarkozy, et les audiences du candidat atteignent des scores jamais atteints --10.000 à Caen et à Bordeaux, 7.000 à Strasbourg-- des scores deux à trois fois plus importants que ceux qu'on fait habituellement dans ce type de campagne", a-t-elle assuré.


- Toute une industrie, celle du spectacle sur la scène politique -

« Le tribunal qui, peut être, a cherché la prescription »


PARIS (AFP) - Une rencontre pour mieux coopérer contre la "marchandisation" des êtres humains
"La lutte contre l'exploitation sexuelle ne fait pas partie des priorités des pays européens", déplore-t-elle, alors qu'il y a "peu de situations où les droits de la personne humaine sont bafoués à ce point". Les réseaux criminels savent tirer profit de cette relative inaction, se glissant dans "toutes les failles laissées par les Etats européens", dit la coordinatrice.

Affaire Millet : « Si c'était à refaire, on referait pareil »
L'instruction du dossier Millet se poursuit. Hier après-midi, les époux ont été entendus au tribunal de Briey par la juge Carole Mazzacavallo. Une nouvelle occasion d'exposer tout ce qu'ils ont sur le cœur depuis plus de quatre ans et d'expliquer ce qui les a poussés, en 2003, à cacher leur petit-fils.
13-03-2007, Républicain Lorrain

Rapport 2000 du SCPC - Désormais, la notion d’enfant-marchandise est une réalité (cf. articles du 18-1-2001 parus dans le Figaro et le Parisien avec les titres « Jumelles à vendre sur Internet et enfants à vendre sur Internet »). Dans le monde industriel, l’enfant devient un produit rare et donc cher. Certains sont même monnayés.

"L'homme n'est pas une marchandise comme les autres" - Nicolas Sarkozy

Un extrait du 19-20 région Lorraine du 12 mars au soir, les grands parents de Sébastien, les époux Millet, comparaissaient devant le juge d'instruction. Ils étaient entourés d'un comité de soutien, des anciens fonctionnaires de l'Etat et l'abbé Wiel, accusé à tort dans l'affaire Outreau.

« Le tribunal qui, peut être, a cherché la prescription... » Ce serait alors un peu comme mon affaire. J'ai réclamé un contrôle en 2005 et le dossier de mon aînée a été bouclé, tous mes droits ont été suspendus. « Usez des voies de recours usuelles » m'a-t-on répondu :






Dans le Parisien du jour, il est encore question d'un autre tabou parmis les tabous des missions du service public déléguées au secteur privé :




Page 9, audit en cours aux AP-HP


« Dans ce contexte électrique où, élections obligent, il est hors de question de se mettre à dos le corps médical, le nouveau directeur général, Benoît Leclercq, ne mâche pas ses mots : même si "la plupart des praticiens respectent les règles du jeu", il n'hésitera pas, si nécessaire, à prendre des "sanctions" »


TORONTO (AP) - Après avoir examiné les livres et les résultats retraités de Nortel Networks, la commission américaine des valeurs mobilières, la SEC (Securities and Exchange Commission), a décidé lundi de déposer des accusations de fraude, au civil, contre quatre anciens dirigeants de l'entreprise, dont l'ex-pdg Frank Dunn.

La SEC accuse Dunn et trois autres ex-dirigeants (l'ex-directeur des finances Douglas Beatty, l'ancien contrôleur de gestion Michael Gollogly et Mary Anne Pahapill, ex contrôleuse de gestion adjointe) d'avoir comploté, à compter de septembre 2000, afin de "manipuler" la comptabilité de Nortel.

Selon les poursuites déposées devant le tribunal du district sud de New York, les quatre ex-dirigeants se sont livrés à une fraude comptable pour masquer les écarts entre la performance réelle de la compagnie, ses objectifs internes et les attentes de Wall Street.


La presse internationale fustige le bilan de Jacques Chirac
Le Monde, 12.03.07

(...) En attendant, son successeur héritera d'une dette estimée à 1 200 milliards d'euros.




Delize - lundi 12 mars 2007



- Le ridicule ne tue pas -

March 12, 2007

Quoi faire de spectaculaire devant un grand mémorial parisien ?


PARIS (Reuters) - Plusieurs milliers de personnes ont manifesté à Paris pour dénoncer le nouveau protocole régissant les règles d'assurance-chômage des intermittents du spectacle.

Le Monde, 12/3/07 - Nouvelle démission dans le scandale sur les soins aux vétérans américains
Le général Kevin Kiley, responsable des services médicaux de l'armée américaine a démissionné lundi après les révélations du "Washington Post" sur les conditions d'hospitalisation de soldats américains blessés en Irak et en Afghanistan.

Le Monde, 12/3/07 - Le négationniste Robert Faurisson en procès contre Robert Badinter

L'ex-professeur d'université Robert Faurisson, maintes fois condamné pour négationnisme, a répété lundi 12 mars que l'Holocauste était un "mensonge historique" au cours d'un procès en diffamation qu'il intente à l'ancien ministre Robert Badinter, qui l'a qualifié en novembre dans une émission d'Arte de "faussaire de l'histoire".

A la barre, M. Faurisson, 77 ans, a maintenu avec force que "les prétendues chambres à gaz hitlériennes et le prétendu génocide des juifs [formaient] un seul et même mensonge historique." Cette déclaration lui a déjà valu une condamnation, a rappelé le président de la 17e chambre correctionnelle.

L'ancien garde des sceaux, poursuivi au civil pour "diffamation", a évoqué, avec émotion, la déportation de son oncle, de sa "grand-mère de 80 ans" et de son père, alors qu'il avait 15 ans, qui ont "tous été exterminés" dans les camps nazis.

L'ancien ministre de la justice a déclaré : "Le négationnisme est l'une des pires entreprises de faussaires de l'histoire. Tout à coup, cela voudrait dire qu'il n'y a plus de morts, qu'il n'y a plus d'assassins, que les juifs morts sont morts pour rien, morts par hasard."

De source science-po.org

S'engager par des action extrèmes
Les occupations
Les grèves de la faim
Les actions spectaculaires


Finalement, les actions qui auront souvent le plus de portée sont les actions spectaculaires ou originales, qui restent cependant totalement légales. On peut par exemple penser aux archéologues qui se sont jetés dans la Seine en 2003 pour attirer l'attention du publique sur la réforme de l'archéologie qu'ils contestaient. Le résultat ne s'est pas fait attendre : tous les médias en parlaient le lendemain.

Un autre exemple parlant était celui des associations de défense de la sécurité routière qui, après la publication des chiffres annuels du nombre de morts sur la route en France, s'étaient allongés un peu partout en France en travers des routes, après avoir demandé l'autorisation de la préfecture. Il s'agissait là d'un geste symbolique et spectaculaire qui a bien alerté les automobilistes.

Pour ceux qui auraient en tête de revendiquer « tous nus », afin d'attirer l'attention sur eux (après tout ça pourrait marcher), il ne faut pas oublier qu'en France on sanctionne les atteintes à la pudeur. Si vous voulez rester dans l'esprit un peu fun, on pourra rappeler les « sidaction » qui avaient réussi à obtenir une autorisations des pouvoirs publics afin d'enfiler un préservatif géant sur l'obélisque de la Concorde.

En outre, les actions qui consistent pas exemple à verser des tonnes de fruits ou légumes sur la voie publique, bien que spectaculaires, sont illégales puisqu'elles bloquent la circulation.

Ce qui marche le mieux c'est donc sans doute la créativité, l'originalité sans illégalité. Il s'agira de rivaliser d'idées pour soutenir au mieux votre cause (à ce propos on ne peut s'empêcher de tirer la révérence aux auteurs du suicide collectif de nains de jardins qui visait à attirer l'attention sur leurs conditions de vie particulières).


- S'engager à la folie -

Kärcher se rebiffe


MEAUX (AFP) - La belle-mère de Lydia Gouardo, une femme violée et maltraitée par son père 28 années durant, a été condamnée lundi à du sursis par le tribunal correctionnel de Meaux pour "non empêchement de crime", à la grande déception de la victime qui veut faire appel et poursuivre l'Etat.

Le parquet de Meaux a annoncé lundi soir son intention de faire appel.

Lydia Gouardo, 44 ans, a subi des viols, séquestrations et actes de barbarie de la part de son père légitime (mais pas génétique) de 1971 à 1999, date du décès de Raymond Gouardo, qui l'avait reconnue comme sa fille. Six enfants en sont nés entre 1982 et 1993, sans que les services sociaux ni la justice ne se porte à son secours.

Lucienne Ulpat, qui selon l'accusation a assisté à ces crimes sans rien dire, ce qu'elle a nié, n'était jugée que pour la période courant du 10 août 1998 au 19 novembre 1999, les faits concernant la période antérieure étant prescrits.

Mme Ulpat, qui ne s'est pas présentée au tribunal pour le délibéré, a été condamnée à trois ans de prison avec sursis, et à verser 15.000 euros de dommage et intérêt à sa belle-fille, plus 3.000 euros de frais d'avocat.

Au prononcé du jugement, Lydia Gouardo n'a pu s'empêcher de s'exclamer: "elle aurait au moins pu passer cinq jours en prison, après tout le temps que j'ai passé enfermée !"

PARIS (AFP) - La société Kärcher a lancé lundi une campagne de communiqués dans la presse pour dénoncer "l'utilisation répétée" de la marque dans la campagne électorale et écrit aux candidats à la présidentielle pour les mettre en garde contre une utilisation abusive de son nom.

"L'usage de notre marque à des fins politiques et pour désigner une ligne politique en relation avec des sujets de société sensibles est en opposition avec les valeurs que souhaite véhiculer notre entreprise, façonnée par 70 ans d'Histoire", a souligné Patrice Anderouard, porte-parole de Kärcher France.

Le ministre de l'Intérieur et candidat UMP à la présidentielle Nicolas Sarkozy avait déclaré en 2005 qu'il voulait "nettoyer au Kärcher" la cité des 4.000 de la Courneuve après la mort d'un enfant de 11 ans. Cette expression musclée est depuis passée dans le vocabulaire politique.

"La société Kärcher sort aujourd'hui de sa discrétion car elle ne peut se reconnaître dans les propos et les amalgames récents auxquels est associé son nom", souligne le texte de la marque spécialisée dans les appareils de nettoyage sous haute pression, paru lundi ou à paraître dans la semaine dans plusieurs quotidiens nationaux et hebdomadaires d'information générale.

Kärcher France a en outre écrit à tous les candidats à l'élection présidentielle et aux présidents de groupes parlementaires à l'Assemblée nationale pour "expliciter clairement le positionnement de l’entreprise, placée malgré elle au coeur d’un débat qui ne la concerne pas", selon un communiqué.

L’entreprise y rappelle que "Kärcher est une marque déposée (...) qui appartient à sa maison mère, la société Alfred Kärcher GmbH & Co Kg, dont elle distribue les produits en France et que le groupe dispose en conséquence de droits exclusifs sur l’emploi de cette dénomination".

- Kärcher aurait des droits sur sa marque -

Discrimination : « un chien ici a plus de droits »

A lire dans le Parisien du jour. En page 15, un article revient sur l'affaire Sébastien. L'observation de l'abbé Wiel, plus bas, rapportée par la dépèche AFP, me parait assez correcte : « partout, la justice fonctionne de façon assez semblable. »

En août 2006, le Sénégal lançait un appel contre la condamnation d’une mineure pour abandon du domicile conjugal.

En novembre 2006, le parquet était embarassé : Léna (son prénom a été modifié) pouvait n'avoir que 11 ans, mais elle était incarcérée à la maison d'arrêt des femmes de Fleury-Mérogis (Essonne). Elle devait comparaitre 15 jours plus tard devant le juge pour enfant pour vol.




L'article de la page 15


BRIEY (AFP) - Une grand-mère, mise en examen pour avoir caché son petit-fils afin qu'il ne soit pas rendu à son père, s'est expliqué lundi devant un juge de Briey (Meurthe-et-Moselle) en assurant qu'il s'agissait de le "sauver" et en se plaignant que la justice n'écoute pas la parole de l'enfant.

"On dit que la justice écoute les enfants. C'est faux. Elle les entend peut-être, mais ne les écoute pas", a dénoncé à l'AFP Mireille Millet, 58 ans, regrettant que "les juges n'aient pas tenu compte de ce que (son petit-fils) Sébastien avait dit".

La grand-mère était entendue lundi par un juge d'instruction pour avoir caché de septembre à décembre 2003 son petit-fils afin qu'il ne soit pas rendu à son père, chez qui il ne souhaitait pas retourner, selon elle.

Mise en examen pour "non présentation d'enfant", elle avait à l'époque passé cinq jours en prison pour ce délit.

Avec son mari Guy, 68 ans, Mme Millet avait eu la garde de Sébastien, aujourd'hui âgé de 16 ans, depuis la séparation des parents en 1994, jusqu'à ce que son père ne le récupère en octobre 2002 - la mère n'étant pas en mesure de s'en occuper.

L'enfant, malheureux, avait alors tenté de se suicider, puis il avait cessé de s'alimenter normalement - il pesait 28 kilos à l'âge de 13 ans -, demandant à être à nouveau confié à ses grands-parents.

"Les Millet n'ont pas pris cette décision à la légère. Ils l'ont fait par nécessité. L'état de dépression dans lequel se trouvait l'enfant le plaçait en danger physique et psychologique", a affirmé Me Antoine Fittante, avocat des grands-parents, qui espère qu'un non-lieu sera prononcé à l'égard de ses clients.

"Le bon sens aurait suffi pour résoudre cette affaire à son origine. Après, on entre dans le maquis juridique, où le citoyen est placé en état d'infériorité", a commenté l'abbé Dominique Wiel, l'un des accusés d'Outreau, venu soutenir Mireille Millet.

"Ensuite, l'institution judiciaire a du mal à reconnaître ses erreurs. Partout, la justice fonctionne de façon assez semblable", a-t-il observé dans un entretien à l'AFP.


Le Parisien, 13/12/2003
Ecrouée pour avoir enlevé son petit-fils
Enlèvement

STEPHANE DELMAS est un père en détresse. Cet ingénieur installé dans les Hauts-de-Seine n'a plus revu son fils de 13 ans depuis le début de l'été 2003 où Sébastien a rejoint ses grands-parents maternels à Tierceley (Meurthe-et-Moselle). Aujourd'hui, personne ne sait où se trouve le garçon. Personne...


L'Humanité, 15/12/2003
Enlèvement - Sébastien était caché chez un policier


L'Humanité, 26/6/2004
Droit de suite - Sébastien, kidnappé par la justice


Républicain Lorrain, 14/11/2006
JUSTICE - La grand-mère de Sébastien assigne l'État


NANCY (AFP) - 10 mars 2007
Une grand-mère devant la justice pour avoir caché son petit-fils



PARIS (Reuters) - Le juge Fabrice Burgaud a été entendu par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) dans le cadre des poursuites disciplinaires engagées contre lui pour le fiasco judiciaire de l'affaire de pédophilie d'Outreau, qu'il a instruite de 2000 à 2002.

Le magistrat, a-t-on appris auprès d'un de ses avocats, s'est expliqué à huis clos devant deux membres du CSM.

Il est assisté de ses deux avocats, Mes Patrick Maisonneuve et Jean-Yves Dupeux. L'audition devait durer toute la journée. Il est prévu qu'elle se poursuive mardi et mercredi.

Fabrice Burgaud dit qu'il n'a commis aucune faute. "La manière dont il a mené son instruction est à l'abri de tout reproche fonctionnel et disciplinaire. Il s'expliquera sur tous les points qui sont soulevés", a dit à Reuters Me Dupeux.

Le magistrat, actuellement en poste au service de l'exécution des peines du parquet de Paris, avait été interrogé une première fois en octobre dernier.

A l'issue de cette instruction, il comparaîtra devant la formation de jugement du CSM qui peut lui infliger une sanction pourrait aller du blâme à la révocation. Fabrice Burgaud est poursuivi avec Gérald Lesigne, procureur de Boulogne-sur-Mer.

L'instruction menée dans cette ville par Fabrice Burgaud sur un supposé réseau de pédophilie a été marquée par le décès en prison d'un suspect. Treize des 17 accusés ont été acquittés en 2004 et 2005. Douze de ces treize acquittés ont été incarcérés durant des périodes allant jusqu'à 39 mois.

Les poursuites disciplinaires devant le CSM ont été engagées par le ministre de la Justice, Pascal Clément, en dépit du rapport d'une mission d'enquête administrative qui a estimé le 9 juin 2006 qu'aucune faute professionnelle n'avait été commise.

Dans sa saisine du CSM, le ministre reproche à Fabrice Burgaud les mauvaises conditions d'enfants supposés victimes du dossier, l'absence de confrontation entre eux et les suspects qu'ils accusaient, la mauvaise prise en compte d'éléments à décharge et un respect insuffisant des droits de la défense.


- Page 15, édition des Hauts de Seine -

L'euthanasie reste largement illégale en Europe


VALENCE (AFP) - Le beau-père de Julien s'est suicidé le 31 janvier après plus de 12 heures en garde à vue dans le cadre de la disparition de Julien. Il avait laissé une lettre dans laquelle il clamait son innocence.

MADRID (AFP) - Le suicide d'un internaute allemand, résidant à Bremerhaven (nord), a été évité grâce à l'intervention à distance d'internautes et de la police espagnole, a annoncé cette dernière dimanche dans un communiqué.

L'Allemand, connecté à un forum de discussions, expliquait qu'il allait se suicider après le départ de sa femme et se montrait sur l'écran, via sa webcam, avec un pistolet pointé sur la tête.

Connectés sur le même forum, des internautes espagnols ont alerté la police espagnole laquelle a immédiatement prévenu son homologue allemande et s'est mise en contact avec l'internaute déprimé pour le dissuader de passer à l'acte.

La police allemande a pu arriver à temps au domicile de l'internaute, confisquer son arme et l'emmener au commissariat le plus proche, selon le communiqué de la direction générale de la police espagnole.

PARIS (AP) - L'euthanasie ou le suicide assisté sont illégaux dans la plupart des pays d'Europe mais à chaque nouvelle affaire le débat refait surface, avec rage, pour faire évoluer les législations. Et c'est souvent au cas par cas que les justices tranchent dans un sens ou dans l'autre.

Le 21 décembre dernier, un médecin romain avait débranché le respirateur qui maintenait en vie Piergiorgio Welby, un sexagénaire paralysé qui réclamait le droit de mourir. Son cas a divisé l'Italie où le poids de l'Eglise catholique reste important.

Le Vatican a d'ailleurs refusé un enterrement religieux à M. Welby auquel la justice avait dénié le droit de mourir. Le lendemain de sa mort, le parquet de Rome a ouvert une enquête.

L'Italien avait notamment demandé au président Giorgio Napolitano la légalisation en Italie de l'euthanasie. "Mon rêve (...) mon désir, ma requête, que je souhaite présenter à toutes les autorités, politiques ou judiciaires, est aujourd'hui plus clair et précis que jamais dans mon esprit: pouvoir obtenir l'euthanasie", expliquait-il dans son appel au chef de l'Etat.

L'interdit reste aussi total en Grande-Bretagne où le suicide est autorisé, mais l'assistance réprimée. Une pétition pour obtenir la légalisation du suicide assisté avait été signée par 50.000 personnes en 2002 à l'initiative de Brian Pretty.

Sa femme Diane, lourdement handicapée, s'était vu refuser en mars 2002 par la Cour européenne des droits de l'Homme le droit de se faire assister par son mari pour mettre fin à ses jours. Cette décision confirmait celle rendue plus tôt par la justice britannique.

En revanche, en 2005, la justice britannique a autorisé les médecins à laisser mourir la petite Charlotte, grande prématurée et handicapée. Le bébé, sur respirateur artificiel, n'avait pas quitté l'hôpital depuis sa naissance.

En France, c'est le cas de Vincent Humbert, un jeune homme tétraplégique suite à un accident, qui a ému l'opinion publique avant de pousser le législateur à mieux encadrer la fin de vie. Sans pour autant franchir le cap de l'euthanasie. La loi votée en 2004 crée un "droit à laisser mourir", et non à "faire mourir". Une solution médiane unique en Europe.

D'autres pays, comme la Belgique, les Pays-Bas ou la Suisse vont plus loin en autorisant l'euthanasie ou un suicide assisté, le patient s'administrant lui-même un produit prescrit. La Suède est également tolérante dans la plupart des cas.

Et si certains en Suisse se sont émus de l'apparition d'un "tourisme de la mort", le gouvernement helvétique a refusé de légiférer sur l'euthanasie qui n'est pas réglementée expressément par le code pénal suisse.

Ce sont comme souvent, les Pays-Bas qui ont été précurseurs en Europe, en adoptant dès 2001 une loi autorisant l'euthanasie. Ils ont été suivis en mai 2002 par leur voisin belge, qui a autorisé un acte pratiqué par un tiers, dans l'intention de mettre fin à la vie d'une personne à sa demande. Les médecins peuvent pratiquer cet acte sur des patients majeurs (18 ans), qui doivent formuler leur requête par écrit.

Selon la loi belge, un patient souhaitant mourir doit être dans un état de santé irréversible et être en proie à des souffrances tant physiques que psychologiques de façon constante. S'il ne s'agit pas d'un malade en phase terminale, le médecin auquel la demande est soumise doit consulter un confrère, soit un psychiatre soit un médecin spécialisé. Au moins un mois doit s'écouler entre la demande écrite et la pratique de l'acte.

Malgré la légalisation de l'euthanasie, elle reste marginale dans ces pays, selon une enquête sur la fin de vie, rendue publique fin janvier 2007 par l'Institut national d'études démographiques (Ined). Cela concerne 3% des décès aux Pays-Bas et 200 personnes en Belgique en 2003. AP


- Une solution médiane unique en Europe -

Objet : Psychiatrie et scientisme, une revue de référence


Constitution française, article 1 - La France est une république indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances.

ASSISTANCE EDUCATIVE - www.huyette.com
articles 1181 à 1200-1 du code de procédure civile
dispositions résultant de la réforme du 15 mars 2002
applicables à compter du 1er septembre 2002
texte à jour du décret du 3 décembre 2002 modifiant l'article 1190

Art. 1200 – Dans l'application de l'assistance éducative, il doit être tenu compte des convictions religieuses ou philosophiques du mineur et de sa famille.


De la déclaration télévisée du 11 mars 2007 de M. Jacques CHIRAC, Président de la République :

« J'aurais voulu, bien sûr, bousculer davantage les conservatismes et les égoïsmes, pour répondre plus vite aux difficultés que connaissent certains d'entre vous. Mais je suis fier du travail que nous avons accompli ensemble. Fier d'avoir restauré avec vous des valeurs républicaines essentielles, comme le principe de laïcité. »


Un mail que j'ai envoyé, parmis tant d'autres :

Attention, une partie de ce qui suit sont mes notes, de mon blog. Vous ferez facilement la distinction, l'article du JDJ de Maurice Berger peut être lu sur Lien Social.

Juste des extraits, s'agissant d'une revue scientifique - 35€ le numéro, il peut être commandé - je ne peux pas scanner l'ensemble de l'article. Je pense qu'il reflète l'état de l'art dans ce domaine, la psychiatrie et le scientisme :

PsychiatrieEtScientisme.pdf

« L'accusation de scientisme est à double tranchant. Au contraire d'un jugement d'erreur ("c'est faux", "ce n'est pas la réalité") qui renverrait aux catégories du jugement scientifique, elle instaure une distinction entre science et scientisme qui oblige soit à camper résolument dans le champ scientifique et à fourbir ses arguments dans ce registre, soit à se priver des règles de la controverse scientifique et à devoir se préparer à un combat de rue. »

L'information psychiatrique
Revue mensuelle des psychiatres des hôpitaux
Volume 80, n7, septembre 2004
La psychiatrie à l'épreuve du scientisme

Par Bernard Odier

p557-p565


De la conclusion :

« Par ailleurs, à moins de vouloir ériger la science en religion des temps modernes, il est utile de distinguer la science de ses usages sociaux et du scientisme. »


Ce dernier point est très intéressant car Maurice Berger - le COPES, le livre noir de la GA, la convention UMP, manifestement très proche aussi de l'OSE France - parle bien d'une « religion d'Etat » (voir le RAS/JDJ numéro 212). On ne peut pas lutter en justice contre une telle équipe :

« La question des critères qui permettent d’évaluer la nécessité de séparer judiciairement un enfant de ses parents est une question à la fois pertinente et surréaliste. En effet, d’un côté nous avons maintenant des indicateurs précis qui permettent d’avoir une marge d’incertitude réduite. D’un autre côté, nous savons que ces indicateurs sont et seront encore longtemps inutiles pour des raisons affectives. » - Maurice Berger, JDJ n°212, février 2002


Une définition : « le principe de précaution s'applique aux risques non encore prouvés scientifiquement mais qui sont pressentis comme potentiellement graves. » D'autres extraits du même article de ce JDJ : « Nous considérons que les liens familiaux ne sont pas bons pour un enfant par "essence". » (...) Nous employons le terme de « religieux » au sens où il s’agit d’un point de vue qui ne se discute pas, peut-être par référence implicite au respect « sacré » que l’on devrait à « l’instinct maternel ». Ce dogme doit être appliqué, comme le soulignent les déclarations ministérielles diverses quel que soit le gouvernement dont elles émanent, il n’a pas besoin d’être prouvé, il se situe dans un autre registre que celui de la science, et par conséquence ses résultats n’ont pas besoin d’être évalués.


Un autre article très intéressant dans ce numéro d'information psychiatrique, « psychothérapies et politique de santé mentale: de quelques problèmes et recommandations ».

La première phrase du résumé:

« Aucune démarche soignante ne peut s'affranchir de l'adhésion intime de la personne traitée à la nature et aux modalités des soins qui lui sont dispensés. »

Frédéric Rouillon, Denis Leguay


Information psychiatrique, ce sont des psychiatres, des médecins chefs, des professeurs, des professeurs émérites.

Cdt


P.S. : Le second article que je cite explique pourquoi du point de vue des psys, les médiations familiales ne doivent pas être imposées. En effet, c'est une forme de thérapie à laquelle on ne peut qu'adhérer librement.


- Aucune démarche soignante ne doit être imposée -

March 11, 2007

Nicolas Sarkozy « ne veut pas déchirer la page » Chirac

Jacques Chirac annonce qu'il ne se représentera pas, « cette France qui, croyez moi, n'a pas fini d'étonner le monde » :







PARIS (AP) - Nicolas Sarkozy "ne veut pas déchirer la page" Chirac, a déclaré dimanche son bras droit Brice Hortefeux après l'intervention du chef de l'Etat.

"Une page se tourne. Autour de Nicolas Sarkozy, c'est sans doute l'originalité qui est la nôtre, nous sommes différents. Nous voulons écrire une nouvelle page, mais sans déchirer la précédente", a déclaré le secrétaire général délégué de l'UMP sur France-2. "Une page se tourne oui, mais ce n'est pas pour autant qu'on veut déchirer la précédente."

Brice Hortefeux s'est dit "frappé" par "la très grande pudeur", la "forte authenticité", la "grande vérité", et la "véritable confiance en l'avenir" qui ressort de l'intervention présidentielle. "L'émotion était perceptible", a-t-il jugé.

Alors que Jacques Chirac ne s'est pas prononcé en faveur de Nicolas Sarkozy, M. Hortefeux a laissé entendre qu'il le fera le moment venu. "Qui pourrait croire un seul instant que l'engagement de Jacques Chirac ne sera pas dicté par sa volonté de choisir et d'encourager un successeur qui aura toutes les qualités pour être le futur président de la République?", a-t-il demandé.

"Ce ne sera pas un engagement comme les autres. C'est un engagement qui sera conforté par l'autorité, la compétence, l'expérience qui est la sienne. Nous y serons très attentifs", a-t-il conclu. AP


- Une page se tourne -

March 10, 2007

De nombreux documents administratifs


PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a été accusé vendredi de "lepénisation" et de "xénophobie" à gauche et au centre en proposant, s'il était élu à l'Elysée, de créer un ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale.

Le candidat de l'UMP, en déplacement en Basse-Normandie, a répondu que les Français trancheraient.

"L'intégration et l'identité nationale, ce ne sont pas des gros mots, ça existe. Ce sont de bien petites polémiques. Mais si on veut m'interdire de parler de l'identité nationale, faisons le débat avec les Français", a-t-il déclaré aux journalistes. "Je ne vois pas comment on peut faire de l'intégration sans parler de ce que nous sommes", a-t-il ajouté.

Je me suis rendu à la mairie de Paris où j'ai pu rencontrer les fils et les filles d'enfants juifs déportés par la France. J'ai discuté avec l'un d'eux de leur histoire ainsi que de celle qui me préoccupe, celle de mes propres enfants et de ma famille, le rapt et la disparition de Justine.

Le 12 novembre 2006 j'envoyais une dernière lettre au juge pour enfant de Nanterre. L'ordonnance rendue ensuite, le 23 novembre 2006, au format PDF. Ce 29 mars devrait donc avoir lieu l'audience en appel de cette ultime décision du siège.

L'exposition à la mairie de Paris est très intéressante, on y perçoit l'appareil administratif et l'usage qui a déjà pu en être fait. A propos d'impostures ou de mascarade concernant les déportations des juifs par la France, le CRIF s'était exprimé en 2006 :

Encore un sujet tabou
30/11/06
Le CRIF - Thème: Shoah

Lors de la projection du documentaire franco-autrichien "La mémoire des enfants" au 14e Festival du film juif, qui vient de se tenir à Vienne sous le patronage de lambassade de France, le réalisateur du film a fait part de sa colère suite à la censure dune des phrases du texte évoquant les "11400 enfants juifs de France livrés aux nazis par les autorités françaises et assassinés à Auschwitz".

Basé sur des documents réunis par les Klarsfeld, le film démontre le zèle français dans les déportations, ajoute Libération qui parle de "censure française".











Revue d'histoire de l'enfance "irrégulière", Numéro 3, 2000
L'enfant de justice pendant la guerre et l'immédiat après-guerre
Extrait :

2) La censure de Vichy

... et qu'il importe ici de restituer. Nous sommes de nouveau dans les scènes se déroulant à l'Hôtel du Parc, quand Jean Victor accompagné de ses deux acolytes, Malory et Ferrand, tente d'obtenir d'un fonctionnaire guindé l'autorisation d'ouvrir son centre de rééducation en se livrant à un réquisitoire contre les « bagnes d'enfants » ...


La France condamnée pour abus de détention provisoire
NouvelObs 29.01.2007
La Cour européenne des droits de l'Homme a donné raison à un requérant placé en détention provisoire depuis plus de cinq ans, à Mulhouse.


PARIS (AP) - "Ulcérée" selon ses proches par la proposition de Nicolas Sarkozy de créer un ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale, Ségolène Royal a dénoncé samedi l'amalgame "assez ignoble" et la "confusion malheureuse" de son rival de l'UMP.

"Je trouve assez ignoble de faire cet amalgame entre l'identité française et les travailleurs immigrés", "c'est une confusion malheureuse", a accusé la candidate du PS en visite au Salon de l'agriculture. "Jamais les travailleurs étrangers n'ont menacé l'identité française".




Yahoo - Par Delize : « discrimination positive »



Voir au 29 octobre 2006, comment fonctionne la HALDE ou au 18 septembre 2006, la torture dans la république. Voir également au 6 décembre 2005, « supprimer les accusateurs bis » ou encore, la lettre ouverte au garde des Sceaux des avocats des acquittés de l'affaire dite d'Outreau :

« Nous rappellerons encore que les pestiférés que nous étions, au même titre que nos clients «pédophiles», ont multiplié dans l'indifférence générale les appels au secours de la raison (plus de deux cents demandes de mises en liberté, demandes d'actes : toutes refusées...) auprès d'une institution autiste et souvent méprisante. »


M'étant garé à proximité du tribunal de Paris j'ai pu constater que la fraternité n'est plus en vrac. Maintenant des pinailleurs remarqueraient que l'égalité serait à redresser un peu aussi mais c'est beaucoup moins perceptible :




Il y a peu, la fraternité était encore en vrac


- Raymond Barre : « il fallait faire fonctionner la France » -