August 14, 2007

Il y a eu « torture », admet le fils du colonel Kadhafi


PARIS (AFP) - La gauche a ciblé mardi l'épouse du président, Cécilia Sarkozy, demandant qu'elle vienne témoigner devant la future commission d'enquête parlementaire sur les conditions de la libération en juillet des soignants bulgares détenus en Libye.

LA-ROCHE-SUR-YON, Vendée (AP) - Le corps d'une femme sans doute tuée a été retrouvé samedi dans l'étang de la Berthelière, situé sur la commune de Dompierre-sur-Yon (Vendée), a-t-on appris mardi auprès du parquet de La Roche-sur-Yon qui a ouvert mardi une enquête préliminaire pour homicide.

(...) La victime semble très difficile à identifier, selon des sources proches de l'enquête. Rien ne permettrait pour l'instant de l'identifier. Des prélèvements ont été effectués sur le cadavre et des analyses complémentaires vont être effectuées par l'Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN).

Il y a eu "torture", admet le fils du colonel Kadhafi
LE MONDE | 10.08.07

Les cinq infirmières et le médecin bulgares ont bien été torturés pendant leur détention en Libye. Le fils du colonel Mouammar Kadhafi, Saïf Al-Islam, qui a joué un rôle déterminant dans leur libération, le 24 juillet, vient de le reconnaître explicitement dans une interview accordée à la chaîne de télévision Al-Jazira. "Ils ont été torturés à l'électricité et on les a menacés de s'en prendre à leur famille. Mais une grande partie de ce que le médecin d'origine palestinienne a affirmé est un pur mensonge", a-t-il déclaré au cours de cet entretien, diffusé mercredi 8 août par la chaîne qatarie et publié le lendemain sur son site Internet.

Saïf Al-Islam explique qu'"un désastre a eu lieu" à l'hôpital de Benghazi. "Il y a eu une tragédie, cependant elle n'était pas délibérée mais due à des négligences", ajoute-t-il. S'il admet l'innocence des praticiens bulgares, le fils du colonel Kadhafi fait valoir "que des rapports contradictoires les impliquant ont été remis aux cours de justice libyennes et que celles-ci se sont fiées à ces documents".

(...) A l'en croire, les récits de sévices faits par les ressortissants bulgares étaient "exagérés", et même "de la pure fiction", avait-il déclaré au Monde dans un entretien publié en date du 2 août.


- « De la pure fiction », avait-il déclaré -

Quarante-six ans jour pour jour après la construction du Mur de Berlin


PARIS (AP) - Les avocats du petit Ivan, 12 ans, gravement blessé le 9 août à Amiens (Somme) alors qu'il fuyait la police, ont réclamé mardi que l'Etat assume sa responsabilité dans l'affaire et qu'une instruction soit ouverte.

PARIS (AFP) - Un journaliste sportif italien de télévision agressé dimanche dans le métro parisien par deux voleurs qui ont pris la fuite se trouvait toujours dans un état de "mort cérébrale" mardi soir, alors que le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire.

(...) La station du métro aérien Bir Hakeim, près de la tour Eiffel, est l'une des dernières à Paris à ne pas être équipée de caméras, ni sur les quais, ni dans les couloirs, ce qui selon une source proche du dossier annonce une "enquête longue et difficile".


NouvelObs, extrait - "Noir sur blanc"

Le dernier dirigeant communiste de la RDA, Egon Krenz, a été condamné en 1997 à une peine de six ans et demi de prison pour la mort de quatre personnes tuées par des gardes-frontières le long du mur de Berlin dans les années 1980. Wolfgang Tiefensee, ministre responsable des Länder de l'ex-RDA, a déclaré qu'il était "historiquement avéré que l'ordre criminel de tirer existait". "Mais les documents découverts semblent maintenant confirmer cela noir sur blanc", a-t-il dit au journal Die Welt. (Reuters)

BERLIN (AFP) - Quarante-six ans jour pour jour après la construction du Mur de Berlin, la mise au jour d'un ordre de tir de la Stasi, la police secrète de l'ex-RDA, est venue rappeler avec éclat la dureté de la dictature communiste, alors que son souvenir tend à s'émousser.

"Le document de la honte", a titré Bild
, quotidien le plus lu d'Allemagne, à propos du papier jauni exhumé des archives de la Stasi, qui appelle à tirer sur des personnes tentant de fuir la RDA, et au besoin sur des femmes et des enfants.

Cet ordre interne, donné à une unité de la Stasi, prévoyait la capture et, à défaut, la liquidation des fugitifs qui s'enfuyaient vers l'ouest avec leur famille: "N'hésitez pas à faire usage de votre arme à feu, même en cas de violation des frontières par des femmes et des enfants, souvent utilisés par les traîtres".

Plus d'infos...


- « Le document de la honte », a titré Bild -

Les purges staliniennes qualifiées de « terrorisme d'Etat »


MOSCOU (AP), la presse canadienne - Des prêtres orthodoxes ont consacré mercredi dans les environs de Moscou une croix de bois haute de 12 mètres érigée à la mémoire des victimes des purges de l'ère stalienne, il y a 70 ans.

Ce mémorial s'élève désormais au sud de Moscou, dans un monastère qui abrita l'un des premiers camps de travail de l'URSS de Joseph Staline, à côté du champ de tir de Butovo, l'un des lieux de massacre les plus sanglants de la période.

(...) Les arrestations en masse de membres du parti communiste avaient débuté en 1934 pour culminer en 1936-37, avec la mise en scène des procès de Moscou aux cours desquels les accusés se livraient à de spectaculaires autocritiques.

Sur le champ de tir de Butovo, utilisé comme lieu d'exécution des années 30 jusqu'à après la mort de Staline en 1953, quelque 20.000 personnes, principalement des prêtres orthodoxes et des artistes, ont été tuées rien qu'en 1937 et 1938 et enterrées dans des charniers.

(...) Le régime du président Vladimir Poutine a montré fort peu d'intérêt pour ces commémorations d'une des pages les plus sombres de l'histoire de l'URSS, l'ancien du KGB cherchant au contraire à rallumer la fierté des Russes pour le passé soviétique.

Un responsable des droits de l'homme russe qualifie les purges staliniennes de "terrorisme d'Etat"
LEMONDE.FR avec AFP | 14.08.07

Vladimir Loukine, délégué russe aux droits de l'homme, a demandé, mardi 14 août, que son gouvernement s'exprime officiellement sur les grandes purges staliniennes, qui ont eu lieu entre l'automne 1936 et l'automne 1938, estimant qu'elles relevaient du "terrorisme d'Etat". Selon M. Loukine, il existe "des preuves documentées" qui font état de plus de deux millions de victimes, dont 725 000 exécutions.

"La balle est dans le camp de l'Etat, a-t-il poursuivi lors d'une conférence de presse, car c'est au nom de l'Etat que ces crimes ont été commis." Il affirme par ailleurs que selon de récentes études, la signature de Staline figure sur l'ordre d'exécution d'au moins 40 000 personnes. "L'Etat devrait ériger le principal monument national aux victimes de la terreur des bolcheviks", a encore estimé M. Loukine, désigné à son poste par le Parlement.

Depuis le 5 août, qui marquait les 70 ans du début de la répression stalinienne avec l'entrée en vigueur de la directive "prikaz 00447", de nombreuses ONG et proches des victimes commémorent l'événement en organisant des cérémonies du souvenir. Les médias russes et le gouvernement ont, pour leur part, peu évoqué cette date anniversaire.


- La balle est dans le camp de l'Etat -

Le tourisme de l'adoption


20minutes.fr • Avec un second rappel massif de jouets en deux semaines, Mattel tire la sonnette d’alarme. Mardi, la société a annoncé qu’elle rappelait dans le monde entier plus de 18 millions de jouets fabriqués en Chine, dont 9 millions aux Etats-Unis, en raison des risques qu'ils présentent pour les enfants.

20minutes.fr • Des batteries « BL-5C » équipant environ 46 millions de téléphones Nokia peuvent être défectueuses.

Le Monde.fr, Amériques
Au Guatemala, les autorités tentent de freiner le trafic d'enfants
LE MONDE | 14.08.07

La police a retrouvé 46 enfants dans un orphelinat clandestin près de la ville touristique d'Antigua, à une cinquantaine de kilomètres de la capitale du Guatemala. Selon les autorités, ces mineurs, âgés de 3 jours à 3 ans, allaient être adoptés illégalement par des étrangers.

L'orphelinat Casa Quivira appartient à un citoyen américain, Clifford Phillips, et à son épouse guatémaltèque, Sandra Lopez, une avocate.
Les policiers sont intervenus après avoir été alertés par des voisins qui s'étonnaient de voir des étrangers venir chercher des bébés. M. Phillips se trouvait en Floride lors de la descente de la police. Sa femme et une autre avocate, Vilma Zamora, ont été arrêtées.

Un juge d'Antigua a ordonné que les enfants restent dans l'orphelinat sous la surveillance de la police, durant l'enquête, pour déterminer s'ils ont été enlevés ou obtenus par la contrainte.
Selon la procureure chargée de l'enfance, Josefina Arellano, les mineurs ne disposaient pas des papiers leur permettant d'être adoptés.

La justice guatémaltèque estime que le trafic d'enfants pour l'adoption rapporte environ 200 millions de dollars par an aux réseaux mafieux. Le Guatemala est, après la Chine, le principal pays d'origine des enfants adoptés dans les pays riches. En 2006, 4 496 mineurs guatémaltèques ont été adoptés : 95 % d'entre eux l'ont été par des familles résidant aux Etats-Unis. Le coût d'une adoption varie entre 20 000 et 50 000 dollars.

Depuis le mois de mars, le département d'Etat déconseille aux citoyens américains d'adopter des enfants au Guatemala, en raison du nombre de bébés volés et des risques d'extorsion. L'ambassade des Etats-Unis exige désormais deux tests ADN confirmant que la femme donnant l'enfant est bien la mère biologique avant de délivrer un visa au bébé adopté.

RÉACTIONS VIOLENTES

Pour tenter de freiner le trafic, le Parlement guatémaltèque a approuvé, en mai, la convention de La Haye sur les adoptions internationales, qui devra être appliquée par le Guatemala à partir de janvier 2008. L'absence de supervision sur les activités des notaires peu scrupuleux qui contrôlent actuellement les adoptions provoque souvent des réactions violentes de la population.

A la mi-juillet, un homme accusé d'avoir volé trois bébés pour les vendre a été brûlé vif dans la communauté indigène de Sayaxche (nord). Depuis le début de l'année, au moins quinze cas de lynchage, tous motivés par des vols d'enfants, ont été signalés au Guatemala.


Le Guatemala s’attaque au négoce de l’adoption • Un orphelinat clandestin qui comptait 46 enfants a été démantelé par la police dans l’ancienne capitale Antigua.
Libé, mardi 14 août 2007

La police guatémaltèque a démantelé, samedi, un orphelinat clandestin à Antigua Guatemala, l’ancienne capitale du pays, délivrant 46 enfants sur le point d’être adoptés de façon illégale. Il s’agit de 23 filles et de 23 garçons, âgés de 3 jours à 2 ans, dont on ne connaît pas la provenance.

Le Guatemala a vu ces dernières années fleurir un juteux négoce de l’adoption, dirigé par des avocats, souvent accusés de fabriquer des faux papiers, de payer les mères pour abandonner leurs enfants quand ce n’est pas tout simplement de faire enlever les bambins.
Ce marché, selon la justice locale, représente 200 millions de dollars par an. En 2006, 4 000 familles américaines ont adopté des enfants au Guatemala, deuxième source d’adoption après la Chine.

En mars dernier, les autorités américaines ont décidé de déconseiller aux couples américains de s’adresser au Guatemala pour adopter, en raison des pressions exercées sur les mères naturelles pour qu’elles abandonnent leurs enfants et des chantages exercés sur les parents adoptifs. Elles ont également décidé de demander aux nouveaux parents de fournir, pour vérification, des tests ADN de l’enfant avant de lui délivrer un visa. Et le Guatemala a de son côté décidé de ratifier la Convention de La Haye sur les adoptions interétatiques qui fixent un minimum de règles.

Deux avocates ont été arrêtées
au cours de l’opération policière : Vilma Desiré Zamora, 34 ans, et Sandra Patricia Leonardo López, 42 ans, l’épouse guatémaltèque du propriétaire de l’orphelinat, Casa Quiriva, qui, lui, serait citoyen américain.

Les enfants ont été placés sous protection policière. Selon la presse locale, la police aurait découvert cet orphelinat, qui promettait aux familles de leur trouver un enfant dans un délai de six à huit mois, à la suite de dénonciations de voisins qui avaient trouvé suspicieux le va-et-vient d’étrangers sortant avec des bébés dans une maison de cette petite ville, pourtant très touristique. Selon les rumeurs, les familles étrangères doivent débourser jusqu’à 50 000 euros pour se procurer un enfant dans ce pays.


- Au moins quinze cas de lynchage ont été signalés -

Trafic « très perturbé » sur la ligne B du RER


L'histoire du jour
Un pont édifié par un aveugle s'effondre en Chine
Par Reuters
LIBERATION.FR : mardi 12 juin 2007

Deux responsables locaux ont été condamnés par un tribunal à des peines de prison pour avoir laissé un entrepreneur aveugle superviser la construction d'un pont. Le pont en question s'est effondré en plein chantier, blessant 12 personnes, selon l'agence de presse Chine nouvelle. Huang Wenge, chef de la localité de Bujia, dans le provence de Jiangxi (Sud-Est), et son collègue Xia Jianzhong ont été condamnés respectivement à dix-huit mois et à un an de prison. «Quand ils ont su que le pont était construit par un aveugle, ils n'ont pas arrêté le chantier», écrit l'agence.




Accident de bus « hors du commun » à Paris • Le Figaro


Accident de bus « hors du commun » à Paris
Le Figaro, le 14/8

Un véhicule de la RATP a percuté un arbre dans le XIXe arrondissement. Quatorze personnes ont été blessées, dont deux sérieusement. Le taux d'alcoolémie du chauffeur est négatif.


PEKIN (AP) - Au moins 29 personnes sont mortes mardi dans le centre de la Chine à la suite de l'effondrement d'un pont en construction dans la ville touristique de Fenghuang, selon les autorités. L'inauguration était prévue pour la fin du mois.

L'accident, le deuxième du genre en deux mois, met en lumière les dangers d'infrastructures construites à la va-vite, à moindre coût, souvent avec la complicité active ou passive des autorités locales.


(...) Le pont venait tout juste d'être achevé et des ouvriers s'affairaient à en retirer des échaffaudages en acier quand il s'est écroulé.




De source AlJazeera.net


NEWS ASIA-PACIFIC
Many dead in China bridge collapse
AlJazeera.net

The incident comes as state media reported that China would fix more than 6,000 damaged or dangerous bridges across the country.

An editorial in the China Daily warned that thousands of bridges had been categorised as "unsafe".

"If left unrepaired these bridges may crumble at any time, wreaking economic havoc and possibly claiming human lives," it said.

The 320-metre concrete bridge being built across the Jiantuo river in Hunan province was scheduled for completion later this month.

It collapsed as workers were removing scaffolding from its facade, the Xinhua news agency said.


Haut de 42 mètres et long de 320 m, l´ouvrage, qui enjambe la rivière Tuo, dans le comté de Fenghuang, s´est écroulé hier pour des raisons encore indéterminées sur une portion d´autoroute. Trente-neuf personnes sont portées disparues.

(...) En tout 123 ouvriers se trouvaient sur le chantier, qui devait être achevé ce mois-ci, rapporte Chine nouvelle. Les ouvriers étaient en train de "démanteler les échafaudages d´acier érigés pendant la construction", précise-t-elle.

Cet accident intervient alors que le gouvernement chinois vient d´annoncer que plus de 6000 ponts, dangereux ou abîmés, allaient faire l´objet de réparations.

De source actus du monde, lematin.ch

29 killed in China bridge collapse
(Xinhua)
Updated: 2007-08-14 21:55

FENGHUANG, Hunan -- The death toll from a collapsed bridge in central China's Hunan Province has risen to 29 after rescuers retrieved seven more bodies from the debris Tuesday afternoon.




De source China Daily


The road bridge, which was being constructed over the Tuojiang River in Fenghuang county, collapsed at 4:40 p.m. on Monday, blocking the Fenghuang-Daxing highway. At least 123 workers were at the site, according to earlier calculations, but more than 1,560 rescuers are still trying to determine the exact number.

A total of 86 people have escaped or been rescued, of whom 22 were injured, including five who are still in critical condition, said sources with the local rescue headquarters.

Construction of the 328-meter-long, 42-meter-high bridge was scheduled for completion this month and workers have been dismantling steel scaffolding erected during the construction process since mid July.

Chinese Premier Wen Jiabao issued an order to local governments and relevant departments "to do the utmost to carry out rescue and treatment work and handle properly the aftermath of the accident".

Wen also told them to "find out the cause of the collapse and severely punish those responsible."


The construction project, involving an estimated investment of 12 million yuan (1.6 million U.S. dollars), belongs to Fengda company based in Tujia and Miao Autonomous Prefecture in western Hunan, with the contractor of the provincial Road and Bridge Construction (Group) Ltd. Co. (RBC)

Local police have detained Xia Youjia, construction manager on behalf of RBC, and project supervisor Jiang Ping.

All technical data about the bridge has been sealed up for examination.

Frightened Survivors

"We didn't see any sign of a problem before the tragedy,"
said a member of staff at a scenic site close to the bridge who declined to be named, "I heard the sounds of the crash and before I could realize what was happening, I saw the bridge fall slowly and become a pile of rocks."

Sitting by the Tuojiang River, 29-year-old Tian Jing, who was working to build the bridge, is still in shock. He came to work at the bridge from Tuanjie village in Fenghuang only a month ago.

"I was dismantling the scaffolding when some pebbles fell down, " he recalled. Only minutes later he heard someone shouting, "The bridge is collapsing." Tian ran for cover but his fellow villagers were not as lucky.

"Three of my fellow villagers were buried in the debris," he said, "they are dead."

Mechanical diggers and sniffer dogs are being used to locate the missing workers.

Yang Long, a villager from Jinping village whose home was just a dozen meters from the site, said he had seen several bodies being dug out from the debris. "Their arms and legs were broken, only linked with skin," he said. The discoveries were accompanied by shouts and cries from relatives of the workers.

More than 120 doctors and nurses are present at the site, while more have been summoned for the rescue operation.

"The bulk of the collapsed bridge was huge and it is very difficult to recover the missing buried under the rocks," said Luo Ming, vice Party Secretary of Fenghuang County.

Fenghuang, in western Hunan and 700 kilometers away from the provincial capital Changsha, is home to the Tujia and Miao ethnic minorities and a famous tourist destination.

Slim Chance of Survival

A team of around 20 members, including State Councilor Hua Jianmin, Minister of Communications Li Shenglin, State Administration of Work Safety director Li Yizhong and Vice Minister of Construction Huang Wei, arrived at the site Tuesday afternoon to oversee rescue efforts.
Governor of Hunan Province Zhou Qiang was also at the site.

Yang Jun, a doctor in charge of emergency medical treatment at the site, told Xinhua that "the missing had slim hopes of survival due to possible deadly wallops by falling rocks and lack of food and water under the debris amid the hot weather."

More than 10 medical workers disinfected the section of the Tuojiang River near the collapse site on Tuesday to prevent any epidemic from the human deaths.

Wang Pingwen, a worker with the Fenghuang Disease Control and Prevention Center, said they would keep monitoring to ensure drinking water safety of residents.

PARIS (AFP) - Le trafic était "très perturbé" mardi sur la ligne B du RER et l'interconnexion SNCF-RATP était suspendue à la gare du Nord en raison d'un accident de la route intervenu à la hauteur de la Courneuve-Aubervilliers vers 09h00 mardi, a annoncé la SNCF.

La circulation des trains est suspendue dans les deux sens entre Paris-Nord et le Bourget. Des navettes ferroviaires circulent entre Le Bourget et Aéroport Charles de Gaulle 2 TGV et entre Le Bourget et Mitry-Claye.

En outre un service de bus directs (sans arrêt dans les gares intermédiaires) relie Paris-Nord à Aéroport Charles de Gaulle 2 TGV.

Un camion transportant des gravats a percuté un pont à la hauteur de la Courveneuve-Aubervilliers. Il est resté en équilibre sur le pont mais son chargement s'est déversé sur les voies. Le relevage du camion accidenté était en cours, ajoute la SNCF.


- Un camion transportant des gravats a percuté un pont -

M. Gharibou estime que la gendarmerie ne fait pas son travail


Lorsqu’une île des Comores devient département français • Mayotte assiégée par les gueux
Le Mode diplo, avril 2002, extrait

Un million de Comoriens peuplent l’archipel. Trois îles - Anjouan, Mohéli, Grande Comore - forment la République tardivement indépendante des Comores ; la quatrième, Mayotte, est un département français. Ou presque. Une « collectivité départementale » ayant vocation à le devenir. L’exception, en France, accouche toujours d’une catégorie. Le référendum de juillet 2001 en a décidé ainsi. Pour dix ans. Le temps de la mise aux normes sociales, juridiques ou scolaires françaises, dans un pays de tradition orale et de droit coranique.

Au moment où la France y injecte plus de 160 millions d’euros par an, Mayotte en tant que département détient un quadruple record : une fécondité africaine (la moitié de la population a moins de seize ans) ; une scolarisation presque achevée, avec un analphabétisme encore important ; une économie entièrement dépendante (l’île importe cinquante fois plus qu’elle n’exporte) ; enfin, la première place en France, devant la Guyane, pour le nombre d’expulsions d’étrangers - ce sont pour l’essentiel des Comoriens, venus surtout de l’île d’Anjouan.




L'archipel des Comores - Wikipedia


L'extrême pauvreté pousse les Comoriens à tout tenter pour rejoindre Mayotte
LE MONDE | 14.08.07 | Extraits

Aux premières heures du jour l'effervescence était à son comble, lundi 13 août, sur la piste menant aux plages de Moya. Très tôt, la nouvelle a fait le tour de Mayotte : "Un kwassa a chaviré" au large des plages de Moya. La barque, partie de l'île d'Anjouan, aux Comores, chargée d'une quarantaine d'immigrés clandestins, s'est retournée, faisant au moins dix-sept morts, dont sept enfants. Quatre rescapés ont été secourus et ont été hospitalisés à Dzaoudzi, sur l'île mahoraise de Petite-Terre.

(...) LA GENDARMERIE ACCUSÉE DE "COMPLICITÉ" AVEC LES PASSEURS

"Les passeurs sont encouragés par le prix alléchant de la traversée estimé à 150 euros par personne actuellement et la complicité de certaines autorités, surtout de la gendarmerie qui ne fait pas son travail", estime M. Gharibou, le directeur de l'hôpital et ancien maire de Domoni (Anjouan) d'où partent les "kwassas". Dans un entretien avec l'agence de presse HZK, M. Gharibou accuse la gendarmerie de "complicité" avec les passeurs. Racontant sa courte expérience de maire de la ville, il a affirmé que "même les rapports qu'il adressait à la gendarmerie de la ville étaient montrés aux passeurs ou à leurs chefs".

A Mayotte, une enquête est ouverte. Elle devrait prendre de l'ampleur dans les prochains jours, a précisé aux journalistes le lieutenant-colonel Patrick Martinez, commandant des forces de gendarmerie à Mayotte. Et la lutte contre l'immigration clandestine continue à terre comme en mer. Il y avait eu 13 253 reconduites à la frontière en 2006 et le centre de rétention administrative prévu pour accueillir 60 personnes – souvent surpeuplé – devrait être remplacé dès 2008.

Lundi soir, le bilan provisoire de ce naufrage s'établissait à 4 rescapés, 17 morts et 17 disparus. Sur le lagon de Mayotte, les opérations de recherche ont repris, mardi, dès le lever du jour. Le 18 juillet, les services de l'Etat ont procédé à une destruction de 56 "kwassas" et de 93 moteurs saisis ces derniers mois. Après un premier radar installé en 2005 pour contrôler le nord de l'île, un deuxième a été installé pour couvrir la côte ouest et un troisième confirmé pour 2008 par Christian Estrosi lors de sa récente visite, pour couvrir la côte est. Mais la pauvreté des Comores, l'absence de travail et d'espoir, conduisent la population à tout tenter pour venir à Mayotte.

L'éducation des enfants et les soins constituent le cœur des raisons de cette immigration. L'espoir de trouver un travail existe aussi
, même s'il s'amenuise. Alors que le salaire mensuel de base aux Comores tourne autour de 30 euros, il est désormais de près de 800 euros à Mayotte. Une sorte d'"eldorado" pour les Comoriens…

1ère séance du mercredi 10 novembre 2004
Assemblée nationale
COMPTE RENDU
ANALYTIQUE OFFICIEL

Le Gouvernement a su prendre ses responsabilités pour assurer l'égal accès aux soins pour tous les Français. En ma qualité d'élu de Mayotte, je tiens à saluer l'extension du bénéfice de la sécurité sociale pour les Mahorais, qui fera de 2004 une année historique pour eux. La réforme ainsi engagée constitue un progrès considérable, mais des améliorations urgentes sont encore nécessaires pour en renforcer l'efficacité. Ainsi convient-il de mettre un terme au tri infirmier et à la gratuité des soins dans les hôpitaux tout en réorganisant la délivrance des médicaments dans ces établissements. Il faudra aussi que soit signée dans les meilleurs délais la convention prévue avec les professions libérales. Quelle est la position personnelle du ministre sur ces points ?

Chacun sait, par ailleurs, que si la famille n'est pas bien portante, la santé de ses membres en pâtit. C'est pourquoi j'ai proposé le déplafonnement des allocations familiales à Mayotte. En 2002 déjà, Mme Fontaine, alors présidente du Parlement européen, s'était émue de l'injustice dont étaient victimes les enfants français de Mayotte. Le Président de la République a donné des instructions tendant à mettre un terme à ces discriminations inacceptables, mais la décision présidentielle se heurte au refus de certaines administrations centrales - confortées par un avis de l'IGAS - pour des raisons inavouables. Quelle est donc, dans une démocratie, la décision la plus légitime : celle du Président de la République, ou celle des administrations centrales ?


ENA, promotion 2005-2007 « République »
Séminaire relatif à « L’enfant »
La protection des mineurs les plus vulnérables
La grande pauvreté, l’extranéité, la traite


« Quelle est l’importance du regard social porté sur les enfants dans chacune de ces situations ? Aide-t-il les intéressés à surmonter leur vulnérabilité ou contribue-t-il à intérioriser une autodévalorisation ? Vous étudierez le traitement qui en est fait dans les différents médias. »

« Ces comparaisons devraient vous permettre de mettre en lumière l’existence (ou non) de spécificités françaises, tant dans les causes que dans les solutions et leur acceptation par la communauté nationale. Elles devraient également vous permettre de présenter des " bonnes pratiques ". »

« (...) En matière d’éducation, la lutte contre l’illettrisme et la prévention de la sous-alimentation constituent les chantiers prioritaires des politiques publiques. L’allocation de rentrée scolaire existe dans les DOM, et devrait être instaurée à Mayotte. Elle complètera l’allocation de restauration scolaire, étendue en 2005 à Mayotte, en raison des grandes inquiétudes pour les enfants mahorais et comoriens, en situation fréquente de sous-alimentation chronique. »

Sénat - Rapport d’information fait au nom de la Commission des Affaires sociales à la suite d’une mission effectuée du 8 au 18 septembre 2005 par une délégation chargée d’étudier la situation sociale à La Réunion et à Mayotte, rapport n°140.

IGAS – Evaluation des dépenses d’assurance maladie et soins de ville, dans les départements d’Outre-mer, rapport présenté par Dominique GIORGI, membre de l’IGAS, rapport n°2005 123, juillet 2005.


MdM, rapport moral 2006, extrait :

4 avril : MdM se joint au Collectif Outre-mer pour alerter sur la situation d’exception à Mayotte. En effet, le droit des étrangers applicable en France d’Outre-mer légalise des dispositifs de lutte contre l’immigration dite « subie », faisant de Mayotte un laboratoire de lutte contre l’immigration clandestine et de restriction d’accès à la nationalité. Par conséquent, les étrangers ont un accès très limité aux aides médicales d’Etat, aux allocations d’insertion et à la CMU, ou encore au travail. Le collectif a également présenté un rapport exposant les difficultés d’accès aux soins dans les départements d’outre-mer.


- Mayotte, « une sorte d'"eldorado" pour les Comoriens… » -

August 13, 2007

Le lavage de cerveaux en liberté

Noam Chomsky, paranoïaque ? La théorie du complot, je n'y crois pas. Un interview de Noam Chomsky est introduit en une du Monde diplomatique du mois courant, extraits à la suite. Plutôt que paranoïa et complot, je pencherais pour un inculte à Nanterre, à moins que parmi les travailleurs sociaux de l'OSE France.

Ma fille aînée a comme disparue depuis bientôt deux ans et ce après qu'elle a été habituellement maltraitée dans l'établissement de Taverny de l'OSE France. De mon point de vue, c'est avant toute chose un rapt de mineur de moins de 15 ans en bande organisée, par des travailleurs sociaux, cautionné par le juge pour enfant de Nanterre. Dénoncer cela, faits et preuves à l'appui, ne peut pas faire de moi un paranoïaque.

« Taire les arguments de l’opposition et jeter l’anathème sur l’ennemi idéal », voir à la suite, c'est ce que les juges de mon secteur semblent faire depuis des lustres, j'ai d'ailleurs déjà des références relatives au lavage de cerveau tel que pratiqué en Chine, dans les années 1950, ou par l'OSE France et le juge pour enfant de Nanterre. Un avocat soutiendra plus sobrement que « le contradictoire et la procédure montrent leurs insuffisances ».


De la dernière lettre de cachet de la Cour d'appel de Versailles :

• page 1, « SUSPEND jusqu'à nouvelle décision tout droit d'hébergement, de visite, de sortie, de correspondannce de quelque nature qu'elle soit (postale, téléphonique ou autre) de M. Bruno KANT sur sa fille justice [il est bien écrit justice] KANT ; »

• page 2, « DIT que cette mesure d'assistance éducative en milieu ouvert aura notamment pour objet de permettre à la mineure Justine KANT d'entamer une réflexion personnelle sur l'histoire du lien qui l'unit à son père Bruno KANT, les dysfonctionnements de ce lien, les perspectives de restauration de ce lien, et, enfin, les modalités éventuelles de reprise d'un tel lien, si une telle reprise est possible sans péril pour le psychisme de la mineure et compte tenu des contours de la personnalité de M. KANT ; »

• page 4, « Comme l'avait prévu le Juge des Enfants dans sa décision de novembre 2005, celui-ci devait réexaminer la situation de Justine, ce qu'il faisait à la lumière des conclusions de l'expertise médico-psychologique qu'il avait ordonnée et selon lesquelles Bruno KANT présentait une personnalité de type paranoïaque où l'orgueil, la surestimation de soi, les aspects narcissiques, la méfiance, la psychorigidité et finalement le sentiment d'injustice profonde, sincère, domine le tableau, ce qui pouvait mettre en danger l'équilibre des relations père/fille, voire l'équilibre psychologique de sa fille. »

• page 5, « ... L'affaire était, après plaidoiries, renvoyée en continuation au 3 mai. A cette date, la composition de la cour n'étant pas la même, les débats étaient entièrement repris. »

• page 5, « (...) Questionnée sur son placement au château de Vaucelles, elle - Justine - dit ne pas s'y être sentie bien. »


Le lavage de cerveaux en liberté
En une du Monde diplo d'août 2007 :

Rachats de grands journaux – le « Wall Street Journal » aux Etats-Unis, « Les Echos » en France – par des hommes fortunés habitués à plier la vérité au gré de leurs intérêts (lire aussi, dans ce numéro, « Prédateurs de presse et marchands d’influence », par Marie Bénilde), médiatisation outrancière de M. Nicolas Sarkozy, cannibalisation de l’information par les sports, la météo et les faits divers, le tout dans une débauche de publicités : la « communication » constitue l’instrument de gouvernement permanent des régimes démocratiques. Elle est, pour eux, ce que la propagande est aux dictatures. Dans un entretien accordé au journaliste de France Inter Daniel Mermet, l’intellectuel américain Noam Chomsky analyse ces mécanismes de domination et les replace dans leur contexte historique. Il rappelle, par exemple, que les régimes totalitaires se sont appuyés sur les ressorts de la communication publicitaire perfectionnés aux Etats-Unis au lendemain de la première guerre mondiale. Au-delà, il évoque les perspectives de transformation sociale dans le monde actuel, et ce à quoi pourrait ressembler l’utopie pour ceux qui, malgré la pédagogie de l’impuissance martelée par les médias, n’ont pas renoncé à changer le monde.




« Plus efficace encore que les dictatures »


(...) En France, en mai 2005, lors du référendum sur le traité de Constitution européenne, la plupart des organes de presse étaient partisans du « oui », et cependant 55 % des Français ont voté « non ». La puissance de manipulation des médias ne semble donc pas absolue. Ce vote des citoyens représentait-il aussi un « non » aux médias ?

Le travail sur la manipulation médiatique ou la fabrique du consentement fait par Edward Herman et moi n’aborde pas la question des effets des médias sur le public. C’est un sujet compliqué, mais les quelques recherches en profondeur menées sur ce thème suggèrent que, en réalité, l’influence des médias est plus importante sur la fraction de la population la plus éduquée. La masse de l’opinion publique paraît, elle, moins tributaire du discours des médias.


Extraits d'un article de l'Huma du 4 juillet 2002...
La fabrique du consentement

Malin, Chomsky, s’il remonte au début du XXe siècle et dissèque les effets de la propagande outre-Atlantique, c’est pour mieux mettre à l’index l’ensemble des " démocraties " occidentales. Il évoque donc la commission Creel qui, sous les auspices du président Wilson, eut pour mission, en 1916, de transformer un peuple pacifiste en une horde belliciste. Et ce grâce à une propagande dont les principes n’ont pas changé d’un iota : taire les arguments de l’opposition et jeter l’anathème sur l’ennemi idéal.

(...) Cette stratégie repose sur une conception foncièrement antidémocratique qui veut que, dans " l’intérêt du plus grand nombre " - en fait celui des élites - et du " bien commun " - accaparé par quelques-uns -, le pouvoir politique soit entre les mains d’un petit groupe. Paranoïa ? Hélas non : Walter Lippman, l’une des figures de proue du journalisme, dans la première moitié du XXe siècle, plaidait pour une " révolution dans l’art d’exercer la démocratie ", avec comme but la " fabrique du consentement ". Le peuple se voit taxé de " troupeau dérouté " réduit au rôle de " spectateur ". Qu’importe s’il se lobotomise devant le foot ou une sitcom, il faut tout faire pour éviter que les opposants se regroupent, que les non-dits s’entendent, que la population s’organise.


« ... Il n’y a aucune différence intrinsèque entre la perception et l’hallucination. La seule chose qui nous permette de les distinguer, c’est la discussion avec d’autres. » • Edgar Morin dans les cahiers du millénaire 3 n°31




Page 8 du Monde diplo


De notes du 26 août 2006, « L'assistance publique du XXIe siècle », ou encore du 2 septembre 2006 au sujet de « Lumières, colonialisme et traite », il semblerait bien que l'Etat français s'accommode de pratiques proprement staliniennes :

La vérité qui déboule à l'audience est un produit de la superstition. Lachée du ciel ou déchiffré dans les cris du supplicié ou les larmes de la victime, elle n'a pas été formée par une enquête serieuse et impartiale mais par un décrêt paré d'autorité de l'Etat. Sous prétexte que le fait à juger a engendré du mal et de la souffrance, les fonctionnaires de la justice tournent le dos à la raison et au bon sens.
Eloge de la barbarie judiciaire
Thierry Levy, ed. Odile Jacob

28 janvier 2006 - Le Président de la République s’est enfin résigné à faire disparaître du droit français l’article 4 de la loi du 23 février 2005 qui enjoignait aux enseignants de faire état du rôle positif de la colonisation française.

L'aliénation est subtile, elle prend des formes qui évoluent avec leur temps, qui s'essayent à la rendre toujours un peu plus tolérable en l'apprêtant avec des habits civilisés.
Cahiers de l'Actif
Septembre/Octobre 2000, n°292/293
Dossier: Les travailleurs sociaux ont-is peur du changement?
Extrait du contre point.


- Taire les arguments de l’opposition et jeter l’anathème -

Le criminel de guerre nazi Heinz Barth est mort

BERLIN (AFP) - Le criminel de guerre nazi Heinz Barth, surnommé "l'assassin d'Oradour-sur-Glane" pour son implication dans le massacre commis en France par des SS à la fin de la Seconde guerre mondiale, est mort, a indiqué lundi à l'AFP le pasteur de Gransee, près de Berlin, où vivait Barth.

"Il est mort. Il avait 86 ans. L'enterrement aura lieu en septembre et je me suis déjà déclaré prêt à y présider, car tout le monde a le droit à un enterrement", a déclaré Heinz-Dieter Schmidkte, interrogé par téléphone.

Plus d'infos...


- Sa remise en liberté avait suscité un tollé -

le début de la fin de l'administration Bush ?


Pour la presse américaine, le départ de Karl Rove marque le début de la fin de l'administration Bush
LEMONDE.FR | 13.08.07

Le Danemark lance sa propre expédition vers le pôle Nord
LEMONDE.FR avec AFP | 13.08.07

Après les Russes et les Canadiens, c'est au tour du Danemark de chercher à asseoir ses prétentions sur le pôle Nord, alors que selon des spécialistes de l'US Geological Survey, l'Arctique abrite un quart des réserves de pétrole et de gaz naturel restant à découvrir sur la planète.

Plus d'infos...


- Convoitises -

Corrida : le BVP a formulé un avis négatif sur un spot


LE CAIRE (AFP) - Plus de 250 bébés crocodiles, en plus de serpents et de caméléons, ont été découverts dans les bagages d'un Saoudien qui quittait l'Egypte, à l'aéroport international du Caire, a-t-on appris dimanche de source aéroportuaire.

"Il s'agit de la plus grande opération de contrebande de crocodiles du Nil de toute l'histoire de l'aviation aérienne", a affirmé, cité par l'agence officielle Mena, Youssef Mamdouh, responsable des services vétérinaires de l'aéroport.

(...) Exporter des animaux vivants est interdit en Egypte, en vertu d'une loi sur la défense de l'environnement.

Le jeune Saoudien a toutefois été autorisé à regagner son pays.

PARIS (AP) - Plusieurs célébrités demandent dans une lettre ouverte au président Nicolas Sarkozy de prendre positon dans le litige qui oppose plusieurs associations de défense des animaux au Bureau de vérification de la publicité (BVP), après que ce dernier a refusé d'autoriser un spot destiné à dénoncer la pratique de la corrida.

(...) "Je suis prête à prendre l'avion de Las Vegas (où elle réside, NDLR) pour rencontrer Nicolas Sarkozy sur son lieu de vacances près de Boston et lui présenter la situation", a confié lundi Surya Bonaly, jointe au téléphone par l'Associated Press. "Les hommes politiques n'ont peut-être pas le temps d'assister à ces spectacles macabres, mais on ne pas prétexter l'exception culturelle française à cette boucherie organisée (...), alors que le BVP estimait récemment les spots de la SPA étaient trop violents pour le jeune public", martèle la championne d'Europe de 1991 à 1995.


PARIS (AFP) - La patineuse franco-américaine Surya Bonaly, l'acteur américain Jean-Claude Van Damme, le top-model britannique Twiggy Lawson et l'actrice américaine Alexandra Paul se sont joints au chanteur Renaud pour protester contre la corrida et contre le Bureau de Vérification de la Publicité (BVP) qui s'oppose à un spot anti-corrida.

Plus d'infos...


- Les chaînes ne sont pas obligées de suivre cet avis -

August 12, 2007

« L'ère du soupçon généralisé se clôt après la première guerre mondiale »


Sois mobile, flexible, adaptable, performant, polyvalent, etc., ou autrement tu meurs, à tout le moins de cette mort sociale que représente la relégation hors des circuits de la production des richesses et de la distribution du pouvoir :: l'instrumentalisation sauvage de la mobilité clive deux profils d'individus, les gagnants et les perdants, ceux dont les nouvelles règles du jeu maximisent les chances et ceux qui sont invalidés parce qu'ils ne savent pas ou ne peuvent pas jouer.

Extrait d'un article de Robert Castel paru dans Le Monde du 07.06.01 • « Risquophiles », « risquophobes » : l'individu selon le Medef


Deux extraits de « Ni père ni mère, histoire de l'assistance publique (1874-1939) », Ivan Jablonka, chez Seuil, février 2006 :





Page 52




Page 53


Page 53-54, « A l'instar des colonies agricoles rêvées sous la monarchie de juillet par un Huerne de Pommeuse ou un Frédéric-Auguste Demetz, l'Assistance publique veut transformer des enfants selon un projet normatif cohérent, programme de résurection sociale qui modèle autant les corps que les âmes. »


Extrait de RHEI,
Numéro 5, 2003 - Pratiques éducatives et systèmes judiciaires • Entre Rousseau et péché originel. Le modèle néerlandais de la protection de l’enfance au XIXe siècle

« Quelques années plus tard, dans une enquête, É. Ducpétiaux, inspecteur général des prisons de la Belgique, un des nombreux visiteurs des colonies, compte dans ces établissements, pour 1848, 11.859 personnes, dont près de 1.500 enfants. Pour Ducpétiaux, ces chiffres ne reflètent pas un succès. Au contraire, selon lui, le mouvement a presque totalement échoué. Peu de familles indigentes sont parvenues à l'indépendance économique par l'exploitation de leur ferme. Parmi les mendiants et les vagabonds condamnés, plus de la moitié récidive ; enfin, rien n'est prévu pour les enfants qui sortent des colonies. A la même période, G. de Lurieu et H. Romand, deux inspecteurs des établissements de bienfaisance français, envoyés par leur gouvernement pour étudier l'organisation des colonies, portent aussi un jugement critique9. D’ailleurs, après avoir lentement déclinée, les colonies ferment définitivement en 1869.

Et pourtant
, c'est surtout à partir des expériences de la Société de bienfaisance que le modèle de la colonisation agricole se diffuse en Europe. Critiqué vers 1850, il apparaît vingt années auparavant comme une réussite. Ces établissements sont pendant plusieurs années l'objet d'une attention particulière des réformateurs sociaux, des gouvernements et de tous ceux qui cherchent une solution à la question sociale, des « »touristes amateurs qui viennent tous les ans en Hollande sous prétexte d'étudier les colonies »», selon Lurieu et Romand. Un grand nombre d’ouvrages sur le sujet paraît. En France, l'ancien député M.L.-F. Huerne de la Pommeuse rédige l'un des plus connus, décrivant l'organisation des colonies agricoles pour indigents qu'il a visitées lors de son voyage aux Pays-Bas en 1829. Il avance avec enthousiasme que « [la] Société de bienfaisance aura rendu, chaque année, à l’ordre social, comme lui devenant désormais utile, plusieurs centaines d’individus qui, précédemment, n’y apportaient que la honte, l’inquiétude et des charges d’une progression effrayante ». De plus, il développe un programme de colonisation, parce qu’il est convaincu, par l’exemple de la Société de Bienfaisance, que « les pauvres réunis en colonies peuvent être dirigés vers la morale avec plus de succès ».

Dans les années 1830, l’idée de la colonisation
en faveur de la régénération des mendiants, vagabonds, pauvres et criminels, bénéficie pour sa diffusion de l'intérêt de deux milieux sociaux, celui de la réforme pénitentiaire et celui du monde associatif agricole. Cette idée subit cependant quelques altérations importantes, dont la principale est, du moins pour l’histoire de la protection de l’enfance, que le modèle, développé pour l’hébergement des adultes, est adapté aux enfants. Il en est ainsi aux Pays-Bas avec Mettray, en Belgique et en France.




Extrait de « Jeunes sans domicile fixe et la rue »
de Jacques Guillou, chez l'Harmattan



SAINT-VENANT, Pas-de-Calais (AP), 20 juillet 2006, extrait - Près de quatre ans après leur création, le ministre de la Justice Pascal Clément a jugé "très positif" le bilan des centres éducatifs fermés (CEF). En visite jeudi matin à Saint-Venant (Pas-de-Calais), dans l'un des derniers des 17 établissements ouverts à ce jour, le garde des Sceaux a promis vingt centres de ce type de plus l'an prochain en France. Il s'est félicité que "plus de la moitié des jeunes sortant de ces structures ne récidivent pas, contre 1 sur 50 avant".

DIJON (AFP), 24 juillet 2006 - Le directeur et trois hommes encadrant des jeunes au centre "Défense deuxième chance" d'Etang-sur-Arroux (Saône-et-Loire) ont été licenciés à la suite d'un stage de cohésion qui s'est transformé en entraînement militaire, a-t-on appris lundi auprès de leur tutelle. La gendarmerie a été saisie et une enquête est en cours.


Le dispositif Défense 2e chance ne tient pas ses promesses
Libé, mercredi 6 décembre 2006

Moins de mille jeunes sont actuellement accueillis dans les centres de Défense 2e chance. On est donc très loin des 10 000 promis pour la fin 2006 par la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie en 2005, lors du lancement de ce dispositif d'insertion des jeunes en difficulté. (...) Le taux d'échec est élevé (...) Le budget de fonctionnement de l'Epide s'est élevé à 5 millions d'euros en 2005 et à 37 millions en 2006.


Défense 2ième chance, quels intérêts pour le territoire ? Le développement économique, voir au 6 décembre 2006.


PARIS (AP), 6 juin 2006, 16h39, extraits - Après Jean-Louis Borloo, c'est Michèle Alliot-Marie qui a renvoyé mardi Ségolène Royal dans les cordes (...) "On voudrait parfois utiliser l'armée comme un centre de redressement pour les jeunes dès leur première incartade. Je le dis tout net, cela n'est pas sérieux! ..." (...) Onze centres seront ouverts au total à l'automne et "l'objectif des 10.000 jeunes accueillis dans plus de vingt centres dès la fin de l'année 2006 est en passe d'être acquis", s'est-elle félicitée.


Pascale Fourier : On pourrait dire que vous êtes d’un archaïsme forcené quand vous parlez de l’Etat et de son importance ?

Robert Castel : On n’a pas le temps de le justifier maintenant mais de toutes façons, en dépit de leurs proclamations, les libéraux eux-mêmes s’appuient sur l’Etat. Simplement, ils voudraient que ce soit un Etat au service de leurs intérêts plutôt qu’au service de l’intérêt général.

Extrait de la transcription de l'émission « Des sous et des hommes » du 28 Février 2003 sur AligreFM.


- Mais l'OSE France paraît plutôt ancré en 1942 -

Une deuxième trace de sang découverte ?

Selon le «Jornal de Noticias», un journal à grand tirage portugais, daté de dimanche, une seconde trace de sang a été retrouvée par des chiens de la police britannique à l’hôtel occupé par les parents de Maddie McCann. Cette nouvelle trace de sang aurait été découverte sur un rideau dans la chambre des McCann, et non sur les murs de la chambre des enfants, comme la première. Les prélèvements seraient en train d’être analysés dans un laboratoire britannique. Il s’agit de déterminer si le sang appartient ou non à Maddie. Les résultats des analyses sont attendus lundi ou mardi.

Toujours selon le «Jornal de Noticias», les chiens auraient repéré une «odeur de cadavre» à plusieurs endroits, sans qu’il soit possible d’effectuer des prélèvements biologiques.

Samedi, le porte-parole de la police judiciaire portugaise, Olegario Sousa, avait admis dans une interview à la BBC que l’enfant pouvait être morte.

L'enquête, toujours selon les médias portugais, s'orienterait maintenant sur l'emploi du temps des McCann et de leurs amis, le soir de la disparition de Maddie.

De source 20minutes.fr.

Cent jours après la disparition de "Maddie", l'enquête est à un tournant
LE MONDE | 11.08.07

Ces jours-ci, cette affaire ressemble à une version portugaise et tragique du Mystère de la chambre jaune : comment Madeleine McCann, gamine anglaise de quatre ans, a-t-elle disparu dans la soirée du 3 mai, de sa chambre du complexe hôtelier Ocean Club de Praia da Luz ? C'était il y a cent jours, jour pour jour. Depuis, malgré un premier suspect et des pistes multiples explorées, les enquêteurs ne sont toujours pas parvenus à résoudre l'énigme de la station balnéaire du sud du Portugal.

(...) UTILISATION ASTUCIEUSE DES MÉDIAS

Le sourire de l'enfant aux grands yeux est omniprésent dans les médias britanniques. Les journaux ont dépêché une meute d'envoyés spéciaux au Portugal, transformant en feuilleton cette tragédie qui continue de susciter une émotion considérable au Royaume-Uni comme au Portugal. L'actualité pourtant très chargée - l'épizootie de fièvre aphteuse, les morts en Irak ou la crise financière - n'a pas empêché les télévisions de mettre le paquet sur l'affaire.

C'est que le cas Maddie a tous les ingrédients d'une grande affaire criminelle. La famille McCann d'abord, qui évoque un modèle, plutôt chromo, de la bonne bourgeoisie professionnelle de province. Ce ménage modèle avec trois enfants blonds, beaux, espiègles ajoute une touche émotionnelle supplémentaire.

Autre facteur, l'utilisation astucieuse des médias par les parents, Gerry et Kate McCann, passés maîtres dans l'art d'entretenir l'intérêt en créant souvent un événement sous les projecteurs.


- « selon les médias portugais » -

190 000 fusils d'assaut Kalachnikov ainsi que des pistolets portés disparus


Au 6 août...

Le Pentagone a perdu trace d'un tiers des armes distribuées aux forces irakiennes
LEMONDE.FR | 06.08.07

Le Pentagone ignore ce que sont devenus 190 000 fusils d'assaut Kalachnikov ainsi que des pistolets fournis en 2004 et 2005 aux forces de sécurité en Irak, selon un rapport fédéral officiel décrypté, lundi 6 août, par le Washington Post. Le quotidien américain suppose que ces armes ont pu tomber entre les mains des insurgés qui combattent les troupes américaines.

PARIS (AFP), extrait - Un braquage dans une discothèque encore fréquentée par 200 clients, dimanche à l'aube en plein Paris, s'est terminée par une fusillade entre plusieurs malfaiteurs armés de kalachnikovs et des policiers, lors de laquelle une jeune femme a été blessée grièvement.

La jeune femme, qui serait âgée de 27 ans, atteinte au dos, devait être opérée dans l'après-midi à l'hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP) à Paris, mais sa vie n'est pas en danger, a-t-on indiqué de source policière.

Peu après 5h00 du matin, des malfaiteurs, au nombre de "trois ou quatre" selon la police, encagoulés et armés de kalachnikovs, ont fait irruption dans la discothèque Plaza Madeleine, boulevard de la Madeleine (VIIIe), entre l'église de la Madeleine et l'Opéra Garnier.

A cette heure, "approximativement 200 clients" se trouvaient encore dans l'établissement, selon la police.

Les malfaiteurs ont menacé toutes les personnes présentes avec leurs fusils d'assaut. Mais, faute d'avoir trouvé rapidement un interlocuteur susceptible de leur ouvrir le coffre de la discothèque, ils sont repartis après avoir fait main basse sur la recette du vestiaire, soit "environ 1.000 euros", selon la même source

20minutes.fr avec AFP, extrait - RESF Val-de-Marne déclare qu'on « ne peut s'empêcher d'éprouver un profond dégoût pour les méthodes employées pour remplir les quotas d'interpellation et d'expulsion ».




Un article du Républicain Lorrain du 11 août




Un article du Républicain Lorrain du 11 août



- Des Kalachnikov, à Paris ? -

August 10, 2007

Jusqu'à 10.000 dollars, destinés surtout à payer les frais d'avocat


Au 12 septembre 2006, « Ah, les relations professionnelles », avec les références d'un article de Libé et quelques uns de mes commentaires, extrait... « Pourquoi passer par les circuits conventionnels et les voies de justice lorsque les relations professionnelles permettent d'aboutir aux fins visés ? Désignez un enfant, usez des bons dispositifs et le tour est joué, la blanchisserie nationale s'occupe du reste, dans l'intérêt de l'enfant. »

L’adoption navigue entre homologation, trafic et corruption
Article de l'Humanité paru le 10 mars 2004
International - Haïti - Extraits

Le nombre d’enfants adoptés en France est en constante progression. Malgré les efforts, le trafic continue de fleurir.

Entre 1979 et 1997, 43 871 enfants, originaires de 67 pays, ont été adoptés par des familles françaises. En 1997, 3 528 visas ont été délivrés. Ces chiffres sont en constante augmentation avec une modification des pays d’origine liée à la conjoncture politique internationale et aux lois adoptées par les États.

(...) Mais l’autre face de la monnaie est la possible intervention de circuits parallèles, mercantiles, non contrôlés. En Haïti, l’un des pays les plus pauvres du monde, les conditions d’adoption sont théoriquement sévères. La corruption inhérente au pays, lève cependant bien des obstacles. Après le scandale de l’arrestation, il y a quelques jours, de Rose-Andrée Bony, directrice de l’IBS, à la frontière dominicaine, en possession de plus d’un million de dollars, des directrices de crèches ont reconnu qu’elle les faisait chanter, en particulier pour homologuer les crèches. "Elle nous demandait beaucoup d’argent, explique l’une d’entre elles, et ensuite elle faisait attendre jusqu’à huit mois sans donner d’explication, elle voulait plus d’argent. On en a bavé avec elle. Elle est à nouveau en Haïti et on ne sait pas si elle va revenir à l’IBS avec un dossier aussi lourd ! Tout dépendait d’elle pour l’autorisation d’adoption et aucune ambassade n’accepte de dossier sans cette autorisation. Pour le passeport, c’est pareil, les papiers restent deux mois et se perdent."

(...) Un adoptant "légal" devra payer près de 7 000 euros (2 000 pour les avocats, le reste pour la crèche) pour pouvoir adopter un enfant haïtien, sans compter les frais de voyage et de séjour. Beaucoup d’ambassades, en particulier celle de France, sont très strictes sur les règles à respecter mais cela ne les empêche pas d’avoir des doutes sérieux sur certains dossiers (une mère morte en 1997, déclarant une naissance en 2000 ; des enfants nés à quatre mois d’intervalle de la même mère ; une femme née en 1920 déclarant un enfant en 2003 ; abandons multiples par un même père).

AFP, 10 août 2007 - Un groupe de 47 enfants haïtiens âgés de deux à sept ans ont été rendus mercredi à leurs parents qui les avaient confiés à des trafiquants d'enfants destinés à l'adoption, a indiqué vendredi à Genève l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Les enfants, originaires de la région misérable de Grande Anse (sud-ouest d'Haïti), étaient retenus dans un centre d'accueil à Port-au-Prince dans le quartier de Jérémie, a indiqué à la presse Jemini Pandya, porte-parole de l'OIM.

Dans des conditions de vie déplorables, ils y attendaient une adoption éventuelle depuis six mois à deux ans, selon l'OIM. Ils souffraient de malnutritition, et pour certains de maladies de peau ou de retards de croissance, a indiqué à l'AFP Mme Jemini Pandya.

Les enfants avaient été confiés aux trafiquants contre des promesses d'aides et de soins aux enfants. Les parents, ne voyant venir aucune aide et informés du traitement inhumain infligé à leurs enfants ont porté plainte en 2006 contre le directeur du centre avec l'aide d'ONG humanitaires.


Ce n'est que fin juillet dernier qu'un tribunal haïtien a ordonné la restitution des enfants à leurs parents.

Selon l'OIM, au moins quarante enfants sont toujours aujourd'hui dans ce centre d'accueil.

Les enfants rendus à leur famille ont reçu une assistance médicale et psychologique et leurs familles recevront pendant un an une aide de l'OIM pour leur scolarisation. L'organisation a indiqué qu'elle fournira également des micro-crédits aux familles ainsi que des formations pour leur permettre de mettre sur pied des activités leur permettant d'améliorer leurs situation financière.

Les familles de Grande Anse ont généralement entre six et huit enfants auxquels elles n'ont pas les moyens d'offrir l'accès à l'enseignement ou aux soins de santé, a indiqué l'OIM.

Selon l'institut gouvernemental haïtien chargé de l'aide sociale, qui supervise notamment les procédures d'adoption, "beaucoup de centres d'accueil sont impliqués dans le trafic d'enfants en vue de leur adoption à l'étranger", mais les autorités haïtiennes indiquent manquer de moyens pour mener des enquêtes et fermer les établissements impliqués.

Selon un rapport de l'Unicef et de l'ONG Terre des hommes de 2005 cité par l'OIM, le nombre de crèches qui participent à ce trafic d'enfants a connu une croissance spectaculaire à Haïti au cours des dernières années, avec des prix d'adoption allant jusqu'à 10.000 dollars, destinés surtout à payer les frais d'avocat.

Les pays européens, au premier rang desquels la France, sont les principaux pays destinataires des enfants adoptés à Haïti
, a indiqué à l'AFP la porte-parole de l'OIM.

L'organisation a indiqué avoir contribué au retour dans leurs foyers de 121 enfants "victimes de trafic" au cours des deux dernières années.


PARIS (AP), 21 janvier 2007 - Cinquante-six prévenus, à majorité bulgares, seront jugés à partir de lundi par le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour le trafic de 22 nouveau-nés bulgares vendus entre 2003 et 2005 à des couples qui ne pouvaient avoir d'enfants.

(...) Vingt-deux nourrissons ont ainsi été vendus entre 2003 et 2005 à des couples, le plus souvent des gens du voyage. Ceux-ci ont mis en avant des maladies génétiques ou l'impossibilité d'avoir des enfants pour justifier de telles pratiques.

Dans cette affaire, aucun cas de maltraitance n'a été signalé. Placés dans un premier temps en famille d'accueil, les enfants ont regagné au bout de quelques mois le domicile de leurs "vrais-faux" parents. Certains ayant même engagé des procédures d'adoption, a-t-on indiqué de source judiciaire.


- Entre homologation, trafic et corruption -

« Combien de contrôles depuis ce matin ? » interroge Brice Hortefeux


M. Hortefeux rappelle que la lutte contre l'immigration illégale est une priorité
LE MONDE | 10.08.07 | Extraits

"Combien de contrôles depuis ce matin ?" interroge Brice Hortefeux au péage de la Turbie, jeudi 9 août, à l'occasion d'une rencontre avec le ministre italien de l'intérieur, Giuliano Amato, en déplacement officiel dans le département des Alpes-Maritimes. Depuis qu'il a reçu sa mission du président Nicolas Sarkozy, le ministre de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du codéveloppement répète que "les citoyens en situation irrégulière ont vocation à être reconduits dans leur pays d'origine." "L'espace Schengen, ce n'est pas l'ouverture à tout vent aux clandestins", insiste-t-il. L'objectif est "de mieux intégrer ceux qui parlent notre langue, partagent nos valeurs et respectent les lois de la République", explique-t-il.

Et pour ce faire il faut "augmenter les contrôles".


(...) Soulignant le "succès" de la collaboration franco-italienne, qui s'est traduit par une forte hausse des "réadmissions" de l'autre côté de la frontière entre 2005 et 2007, le ministre français a réaffirmé sa volonté de donner une ambition européenne à la lutte contre l'immigration clandestine : "L'Europe a besoin d'un pacte européen pour l'immigration. La lutte contre l'immigration clandestine sera une priorité de la présidence française de l'Union européenne en 2008."

Les deux ministres ont affirmé avoir aujourd'hui les mêmes priorités sur l'immigration.


PARIS (Reuters) - Des associations de défense des étrangers appellent le gouvernement à revoir sa politique d'immigration après le drame d'Amiens, où un enfant de 12 ans s'est grièvement blessé jeudi en tentant de fuir la police.

(...) L'association France terre d'asile rappelle que le gouvernement a annoncé un objectif de 125.000 interpellations et 25.000 expulsions d'étrangers en situation irrégulière par an.

(...) Le PCF critique également le "cynisme" de Nicolas Sarkozy qui déclare être "tenu informé très régulièrement" de l'état de l'enfant blessé.

"Plutôt que de faire de la communication sur la vie d'un enfant, le chef de l'Etat serait bien inspiré de retrouver la lucidité et l'humanité indispensable à tout homme d'Etat", estime-t-il.

La justice italienne absout la charia en famille • Un père musulman acquitté malgré les violences infligées à sa fille Fatima.
Libé, le 10 août, extrait

Les coups portés à Fatima, les mauvais traitements, la séquestration ? «Prouvés» reconnaît la Cour de cassation. Les juges italiens ont pourtant acquitté en fin de semaine dernière ses parents et son frère, d’origine maghrébine, provoquant un vif émoi dans la péninsule et relançant les polémiques sur la politique d’intégration du pays.

Déjà l’an passé, le meurtre d’une jeune Pakistanaise de Brescia, Hina Saleem, égorgée par son père parce qu’il ne tolérait plus son mode de vie «à l’occidentale», avait provoqué une forte indignation et une vague d’interrogations. Cette fois, l’affaire apparaît encore plus déconcertante. Car ce sont des magistrats qui ont estimé que les sévices subis par la jeune femme étaient en substance «pour son bien» et que ses parents souhaitaient, en toute bonne foi, la punir «pour son style de vie non conforme à leur culture».

Le cas de Fatima R., une adolescente musulmane de Bologne, avait été porté en 2003 devant le tribunal local. En première instance, ses parents avaient été condamnés pour séquestration et mauvais traitements. Avant que la cour d’appel ne renverse le jugement en septembre 2006. La semaine dernière, la Cour de cassation a confirmé l’absolution. Les juges ont en effet considéré que la jeune fille avait été frappée «non pour des motifs vexatoires ou par mépris». Qui plus est, a estimé la cour, les violences n’étaient pas habituelles : son père ne l’aurait frappée «qu’à trois reprises durant toute sa vie», de surcroît au motif «que les comportements de la fille avaient été jugés incorrects».

(...) En clair, les juges ont conclu que son père, sa mère et son frère avaient été contraints de l’attacher pour éviter que l’adolescente ne commette des «actes d’automutilation».

«C’est une honte, s’insurge Souad Sbai, présidente de l’Association des femmes marocaines en Italie, c’est une décision digne d’un pays arabe où serait en vigueur la charia. Au nom du multiculturalisme et du respect des traditions, les juges appliquent deux types de règles, l’une pour les Italiens, l’autre pour les immigrés. Un père catholique, qui se serait comporté de la sorte, aurait été durement condamné.»

Dans la classe politique aussi, la décision de la Cour de cassation a suscité désarroi et incompréhension. La ministre (centre gauche) pour l’Egalité des droits, Barbara Pollastrini, s’est déclarée «blessée» par la sentence et a admis «qu’il est urgent d’affronter la question de la tutelle et des droits de très nombreuses immigrées dans notre pays. Une adoption rapide de la loi contre la violence sur les femmes est nécessaire.» «Doit-on attendre que dix femmes soient lapidées sur la place publique pour que la politique se mobilise ?» s’est exclamée la parlementaire de droite, Daniela Santanché, qui vit depuis deux ans sous escorte après avoir été durement attaquée par un imam milanais, qui l’avait traitée «d’ignorante» pour ses positions en faveur de l’interdiction du voile islamique sur le modèle de la loi française. «Le verdict de la cassation légitime des systèmes éducatifs qui n’ont rien à voir avec notre culture et qui ne s’insèrent pas dans notre cadre institutionnel», a pour sa part expliqué la vice-présidente des parlementaires Verts, Luana Zanella.

Ils séquestraient leur fille pour "son bien"
TF1-LCI, le 3/8

• La Cour de Cassation a acquitté un couple musulman qui séquestrait sa fille parce qu'elle se "comportait mal".

• La classe politique italienne a vivement réagi à cette décision et a condamné la condition des femmes mulsumanes.

L'affaire fait réagir en Italie. La Cour de Cassation a confirmé l'acquittement de parents immigrés musulmans par la Cour d'appel de Bologne. Les faits qui leur étaient reprochés : ils séquestraient et maltraitaient leur fille parce qu'elle se "comportait mal."

Les magistrats ont justifié leur décision en expliquant que les violences exercées par le père sur sa fille n'étaient pas habituels et répondaient à un comportement jugé incorrect, la jeune femme ayant rejoint un ami au lieu de se rendre à son travail. Quant à la séquestration, pour laquelle étaient aussi poursuivis la mère et le frère de Fatima, les magistrats ont estimé qu'elle était motivée par la peur que la jeune fille mette ses menaces de suicides à exécution.

Les réactions politiques ne se sont pas faites attendre : la Ministre de l'Egalité des chances italienne s'est déclarée "blessée" par cet arrêt de la cour de cassation. Elle considère que l'arrêt confirme "l'urgence de s'occuper des droits et de la protection de nombreuses jeunes filles et femmes immigrées dans notre pays, encore victimes aujourd'hui de comportements répressifs et d'une intolérable culture patriarcale". La députée de Forza Italia (droite) Isabella Bertolini fustige la décision de justice "qui justifie l'islam violent et radical".

La présidente de l'association des femmes marocaines en Italie, Souad Sbai, a pour sa part estimé que "la situation des femmes des communautés musulmanes en Italie s'aggrave" et elle a souhaité "des peines plus sévères" contre les hommes qui ne respectent pas les femmes.


- Un père catholique aurait été durement condamné ? -