August 28, 2007
Dans cette affaire, estime Laurent Puech, la police ne respecte pas la loi
Selon cet article du Monde, « seule "l'assistance à personne en péril" peut justifier une violation du secret professionnel. » Je peux donc en conclure une fois de plus qu'entre 2003 et 2005, les travailleurs sociaux des Hauts de Seine ainsi que ceux de l'OSE France ont très régulièrement enfreint la loi. |
Après la garde à vue de l'un d'entre eux, les travailleurs sociaux défendent leur droit au secret professionnel
LEMONDE.FR | 28.08.07
L'affaire remonte à la mi-juillet. Victime de violences conjugales, une femme algérienne, dont la carte de séjour a expiré au début de l'été, trouve refuge, au sein de l'association d'aide aux femmes battues Solidarité Femmes, implantée à Belfort. Prise en charge par Catherine Bernard, l'une des assistantes sociales, elle est placée à l'abri, dans un lieu tenu secret pour éviter que son mari ne la retrouve.
Le 17 juillet, Catherine Bernard reçoit dans les locaux de l'association la visite de la police. Les agents de la police aux frontières sont à la recherche de la femme algérienne, qui est sous le coup d'un arrêté de reconduite à la frontière et susceptible d'être expulsée vers l'Algérie. Invoquant le secret professionnel, Mme Bernard refuse d'indiquer aux policiers le lieu où se trouve la personne dont elle a la charge.
Emmenée au commissariat, elle est placée en garde en vue pendant trois heures trente et menacée de poursuites judiciaires. Les policiers veulent l'adresse de sa "protégée" et réclament que Catherine Bernard reconnaisse son délit. Le procureur de Belfort, Bernard Lebeau, a ouvert une instruction pour "aide au séjour irrégulier". Selon le magistrat, le dossier est encore "en attente".
"ILS VONT CHERCHER LES SANS-PAPIERS LÀ OÙ ILS SONT FACILEMENT REPÉRABLES"
Selon l'association nationale des assistants de service social (ANAS), qui s'est saisie de l'affaire mardi 28 août, les policiers intimident couramment les travailleurs sociaux pour leur extorquer des informations, alors même que ces derniers sont tenus au secret professionnel. Le président de l'ANAS, Laurent Puech, affirme avoir recueilli plusieurs témoignages de travailleurs sociaux dont les policiers ont menacé de "casser la carrière".
Pour lui, l'explication est évidente : "Les policiers sont maintenant soumis à une obligation de résultats. Ils vont donc chercher les sans-papiers là où ils sont facilement repérables. On l'a vu récemment avec les écoles, maintenant c'est le tour des associations d'aide et de soutien."
Dans cette affaire, estime Laurent Puech, la police ne respecte pas la loi. Seule "l'assistance à personne en péril" peut justifier une violation du secret professionnel. L'ANAS va demander un rendez-vous à Michèle Alliot-Marie, pour demander des éclaircissements et obtenir que les conditions d'exercice des travailleurs sociaux soient garanties. La femme algérienne, elle, est désormais introuvable. Elle a fui le foyer où elle était accueillie. "Elle a sans doute eu peur", explique Laurent Puech.
Russie : un appelé battu à mort rappelle le triste bilan des bizutages 28/08/2007 - MOSCOU (AFP) • Un soldat russe férocement battu par ses supérieurs et jeté dans une cage avec des chiens est décédé des suites de ses blessures, cette mort montrant une nouvelle fois l'incapacité de l'armée russe à mettre fin aux violences arbitraires dans ses rangs. Sergueï Sinkonen, 21 ans, originaire de Petrozavodsk (Carélie, nord-ouest) est décédé lundi à la suite d'un traumatisme crânien à l'hôpital de Mirny, près du cosmodrome de Plessetsk (nord) où il effectuait son service militaire, a indiqué à l'AFP Alexeï Zolotoukhine, le porte-parole des forces spatiales russes. Selon le ministère de la Défense, deux officiers de la compagnie chargée de la sécurité du cosmodrome -- dont le commandant de l'unité -- en état d'ébriété ont battu Sergueï Sinkonen et un autre appelé, Vadim Dzgoïev, dans la nuit du 14 au 15 août. Les deux soldats auraient provoqué l'ire de leurs supérieurs ayant quitté l'unité sans permission, selon la presse. Battus, ils ont été enfermés dans une cage avec des chiens de garde qui ne les ont toutefois pas touchés, selon le quotidien Komsomolskaïa Pravda. Mais, selon Maksim Smirnov, porte-parole de la municipalité de Petrozavodsk qui a envoyé une délégation sur place pour enquêter sur l'incident, "la cage à chiens était vide". Retrouvés quelques heures plus tard, les soldats ont tous deux été hospitalisés. Vadim Dzgoïev est sorti de l'hôpital le 20 août tandis que Sergueï Sinkonen succombait à ses blessures après une trépanation. Le ministre de la Défense Anatoli Serdioukov a menacé "des mesures les plus dures les généraux et officiers dont la négligence a provoqué ce crime", selon un communiqué ministériel publié mardi. Le commandant de la compagnie fait objet d'une expertise psychiatrique et son subordonné est sous les verrous, d'après la même source. "C'est la première fois qu'un appelé meurt des suites d'un bizutage" dans les forces spatiales russes, une unité d'élite de l'armée russe, a indiqué à l'AFP leur porte-parole. Dans l'armée et la marine russes, sévices physiques, humiliations, passages à tabac et viols entraînent des centaines de tentatives de suicides et des milliers de désertions chaque année, selon l'ONG Human Rights Watch. Les autorités militaires assurent pour leur part, statistiques à l'appui, que les violences mortelles à l'encontre des soldats sont en recul, avec sept décès entre janvier et juillet 2007, contre 17 pour la même période de l'année précédente et 34 entre janvier et juillet 2005. Officiellement, 147 cas de suicide dans l'armée ont été enregistrés entre janvier et juillet 2007, selon le ministère de la Défense. "Rien n'a changé et nous recevons autant d'adresses de familles de soldats morts pendant leur service militaire qu'autrefois", a affirmé de son côté à l'AFP Anna Kachirtseva, porte-parole de l'ONG Droits de la Mère qui dénonce "une mauvaise qualité des enquêtes et le peu de transparence de la part des autorités militaires". Selon Valentina Melnikova de l'ONG Les Mères de soldats, le phénomène remonte à l'époque soviétique : "ceux qui portent l'uniforme ne sont toujours pas considérés comme des citoyens normaux" par les autorités. L'un des candidats présumés à la succession du président Vladimir Poutine en 2008, l'ex-ministre de la Défense Sergueï Ivanov, a toujours minimisé le bizutage dans l'armée russe. Pour lui, les violences "ne sont pas un problème spécifique aux forces armées" russes, mais existent aussi dans la société russe comme dans d'autres pays. |
Propagande, Media et démocratie, en page 17
Propagande, Media et démocratie Par Noam Chomsky et Robert W. Mc Chesney Les éditions Echo Société, Q4 2004 Enquête La censure sur Internet : Etats contre cyberdissidents LE MONDE | 28.08.07 | Extrait L'autocensure est systématique : les portails (Sina, Sohu) ou les hébergeurs de blogs (Tianya) reçoivent, comme tous les médias, des circulaires avec les sujets à ne pas aborder - comme celle que le journaliste Shi Tao a mise en ligne en 2005, ce qui lui a valu dix ans de prison. Le nettoyage est fait (des phrases disparaissent des blogs ou des forums de discussion), avant même que la police de l'Internet, forte de 30 000 à 40 000 membres, n'intervienne. Un nouveau pas vient d'être franchi le 24 août : les hébergeurs de blogs chinois, mais aussi Yahoo et Microsoft (MSN) ont signé un "pacte d'autodiscipline" à travers lequel ils s'engagent à ne pas diffuser des "messages illégaux et erronés" et à "protéger les intérêts de l'Etat et du public chinois". Ce "pacte" encourage aussi les hébergeurs à identifier les blogueurs. Jusqu'alors, le système de censure chinois a été sérieusement mis à l'épreuve par les 162 millions d'internautes recensés et leurs 20 millions de blogs. Internet est devenu une caisse de résonance sans pareille pour la société civile. Il a amené le parti à prendre en compte une opinion publique qu'il méprisait, et nourrit une presse de plus en plus agressive. |
A lire sur le Monde.fr
Propagande, media et démocratie, en page 23
August 24, 2007
Au juge pour enfant de Nanterre
J'écris à nouveau à Nanterre. Sous couvert de l'indépendance, la place Vendôme et l'Elysée se refusent au dialogue, ne me laissant pas d'autre choix. De notes de lectures, qui n'est pas sans me rappeller l'audience de juillet 2005 présidée par le juge pour enfant Anne Valentini : « Comment peut-il être le plus juste et le meilleur système du monde si les relations haut placées peuvent mettre à l'abri celle qui fait pipi dans sa culotte (...) ? », voir au 23 août. D'autres notes... « L'arbitraire du pouvoir, non limité par les lois, son exercice au profit du gouvernant et hostile aux intérêts des gouvernés d'une part, et, d'autre part, la peur pour principe d'actions, peur du peuple ressenti par le gouvernant, peur du gouvernant éprouvée par le peuple - telles ont été, tout au long de notre tradition, les marques distinctives de la tyranie. » • Hannah Arendt, Le système totalitaire, Seuil, 2005, p283 « La justice doit faire peur pour être respectée », a indiqué le ministre. NouvelObs, 8 juin 2006. « Si maât est l'ordre source de vie dont les hommes ont besoin pour exister et dont les forces surnaturelles se nourrissent afin de perpétuer leur action, l'ifset est son antonyme exact. Ordre, vie, équilibre cosmique, vital et social, paix par la victoire, prospérité, justice, équité, vérité, maât représente tout cela ; l'ifset désigne le désordre, le chaos mortifère, la misère, les ennemis, l'iniquité, l'injustice, la désintégration sociale dont le détonateur est le mensonge. » • Bernadette Menu, Maât ; L'ordre juste du monde, Michalon, 2005, p9-10. « Si certains refusaient d'entrer dans la communauté des "croyants", s'ils refusaient d'habiter "l'âme collective" décrite par Le Bon, ils étaient progressivement mis à l'écart. Nul ne leur adressait la parole. Une communauté morale, en exigeant une "loyauté" sans faille au pacte qui l'unit, est totalitaire. » • Antoine Garapon et Denis Salas, Les nouvelles sorcières de Salem ; Leçons d'Outreau, Seuil, 2006, p34-35. « La répétition et l'affirmation de ce danger relancé à chaque fait divers provoquent les effets de croyance et de contagion décrits par Le Bon. Orchestrées par les media de masse, nourries d'un flot de mots et d'images, les réactions sociales portent ce mécanisme à l'incandescence. Toutes les attentes se dirigent alors vers une justice présumée capable de nous délivrer enfin du mal. » • Antoine Garapon et Denis Salas, Les nouvelles sorcières de Salem ; Leçons d'Outreau, Seuil, 2006, p32-33. « Dans les slogans de l'urgence morale, l'activisme est de bon ton. "Se taire, c'est laisser faire." La prudence se mue en attentisme, le respect des droits en laxisme, la mesure en indifférence coupable. "Plus personne ne pourra dire : je ne savais pas." Un culte de la précaution suspicieuse envahit toutes les sphères de la vie sociale. Seul compte la démonstration que tout a été fait pour éviter le pire. » • Antoine Garapon et Denis Salas, Les nouvelles sorcières de Salem ; Leçons d'Outreau, Seuil, 2006, p37. |
A Monsieur Thierry Reveneau
Juge pour enfant
Tribunal pour enfants
179-191, avenue Joliot-Curie
92020 Nanterre
Bagneux, le 24 août 2007
Vos réf. : secteur 6, affaire 605/0336 (Assistance prétendue éducative)
Lettre ouverte - au format PDF, avec une pièce jointe
Monsieur le juge pour enfant,
Vous trouverez ci-joint un tract avec, à son verso, une correspondance récente de la place Vendôme. Selon ces services, vous seriez seul habilité et votre décision, qui serait limitée dans le temps, pourrait être modifiée ou rapportée au vu d'éléments nouveaux.
Je dispose de nombreux éléments qui ont tous été balayés par le juge pour enfant de Nanterre. Je dispose également d'éléments qui ne sont pas connus du juge pour enfant de Nanterre.
Question : seriez vous disposé à me recevoir afin que je vous expose une partie de ces éléments ?
Il est évident que s'il se présentait l'opportunité de vous rencontrer à nouveau, je rappellerais que, selon mon opinion, le juge pour enfant de Nanterre a fait montre de partialité, à plusieurs occasions.
Dans l'attente de vous lire, ...
« (…) Consacré en France par l'ordonnance de Villers-Cotterêts, en août 1539 (...) Le roi affirme sa toute-puissance en aggravant l'arbitraire qui pèse sur l'inculpé. L'instruction du procès, devenue écrite et secrète, se substitue au débat oral et public. Ceci laisse peu de chances aux individus issus de la majorité illettrée de la population, face au juge qui manie l'écriture et connaît seul avec exactitude les charges et le contenu du dossier. En un mot "l'idée mère de l'ancienne procédure criminelle était l'intimidation." L'accusé se retrouve donc face au pouvoir absolu du juge, tout comme chaque sujet subit le pouvoir absolu du roi. » • Robert Muchembled, Sorcières, Justice et Société aux XVIe et XVIIe siècles, page 95, aux éditions Imago, 1987 « La procédure devant le juge des enfants serait archaïque et moyenâgeuse : elle ne respecterait pas les droits fondamentaux des parents, bref, il serait temps, nous dit-on, de mettre fin à des siècles d'absolutisme judiciaire. Nos cabinets seraient donc ainsi devenus, plutôt que le lieu symbolique où la loi se décline, un espace de non droit où règne l'arbitraire et la tyrannie sociale ; » • Michel Rissmann, le Journal du Droit des Jeunes n° 201, janvier 2001 « Tous les acteurs sociaux et politiques semblent être loin d'avoir pris la mesure du fait qu'en matière d'assistance éducative nous sommes sortis massivement et structurellement du contexte social où les travailleurs sociaux, agents de l'état et du contrôle social comme ils se définissaient eux même au cours des années 70, cibleraient, signaleraient, stigmatiseraient, et finalement prescriraient avant tout le contrôle voire l'enfermement des populations à risques. » • Jean Lavoué, La demande de justice en protection de l’enfance, page 96, l’Harmattan, mars 2005 |
August 23, 2007
L'« enquête » sur ces faits se limita à un petit mot d'explication
Les références d'un ouvrage de Vladimir Boukovsky qui dépeint assez bien ce que peut être une « maison d'enfant » et des usages au sein du dispositif de la protection de l'enfance.Evidemment, ce ne sont pas les surveillants qui tabassent les enfants, ce sont les plus grands, les jeunes majeurs, qui tabassent les petits, lorsque les éducateurs (ou les stagiaires) ont le dos tourné.
Dans un tel dispositif, l'enfant a le choix : accepter le placement en famille d'accueil ou rester à l'internat.
Plaignez vous auprès des instances compétentes et vous vous appercevrez qu'un petit mot d'explication émanent de la « maison d'enfant » suffira pour faire classer l'affaire. Insistez et le juge pour enfant suspend tous vos droits puis fait disparaitre l'enfant.
« Une nouvelle maladie mentale en URSS : l'opposition ». En 4ième : « Un humoriste a déjà donné un nom à cette répression en blouse blanche : "le stalinisme à visage humain". » Chez Seuil, 1971, extrait de la page 31 : |
Page 32 : « Si un passage à tabac s'ébruite par trop, les médecins réagissent en déplaçant le malade dans une autre section. (...) Les surveillants, encouragés par une telle tolérance, multiplièrent dès lors leurs exactions contre les malades, se vantant ouvertement de leur impunité. » Page 28 : « Dès l'arrivée d'un détenu politique dans un hôpital spécial, les médecins, lors de la première visite, le placent devant l'alternative suivante : ou renoncer à ses opinions, ou rester interné jusqu'à la fin de ses jours. » Page 34 : « Le système en place est tel que même les personnes qui ont une attitude humaine à l'égard des malades ne peuvent pratiquement leur être d'aucune aide. » Page 36-37 : « Toutes les plaintes et toutes les protestations des malades restent, bien évidemment, lettre morte, si on laisse de côté les mutations des protestataires d'une section à l'autre. (...) Le plus souvent, ce sont les victimes de ces exactions ou ceux qui s'efforcent de les dénoncer et d'en défendre les victimes - et non leurs auteurs - que l'on mute. » Page 37 : « Un tel cas est impossible dans notre hôpital. » Page 38 : « Si l'on arrive par hasard à esquiver tous les obstacles et à faire acheminer les lettres jusqu'aux instances supérieures, ces dernières ne manquent jamais de les retourner à leurs "destinataires", c'est à dire à l'administration de l'hôpital même. Et nous continuons à vivre dans cet "anti-monde" clos, régi par ses "anti-lois". » Page 38 : « Après ce qui vient d'être dit, un problème se pose tout naturellement : celui de la légalité et de l'utilité de ces hopitaux spéciaux. Du point de vue du droit, leur existance est illégale et absurde... du point de vue de l'efficacité thérapeuthique et de l'humanité, jugez vous-même ! » Page 39 : « Enfin, la limitation des visites et de la correspondance non seulement traumatise les malades et mène à la dislocation des familles, mais favorise également l'arbitraire car les parents des malades sont, en règle générale, privés de la possibilité de les défendre de manière organisée. La sélection du contingent des malades (dont la majorité viennent d'autres villes) et l'atmosphère de secret qui entoure l'hôpital ne font que renforcer cet état de choses. » Page 40, « il n'existe point dans notre pays d'instance officielle à laquelle on pourrait recourir » : |
Page 63, « personne, moi pas plus que d'autres, ne peut avoir de garanties contre l'arbitraire », puis, en page 65, « les enquêtes que l'on a ouvertes (...) contre nous sans jamais nous interroger » : |
Page 170, « Et comme rien ne permet de m'arrêter, on veut m'effrayer », qui n'est pas sans faire écho à « Sorcières, justice et société », « En un mot "l'idée mère de l'ancienne procédure criminelle était l'intimidation" » : |
La page 171 ne fait que conforter cette impression, « en août 1539 (...) L'instruction du procès, devenue écrite et secrète, se substitue au débat oral et public » : - Nous recevons néamoins des demandes de renseignement. Il y a donc bien une raison qui les poussent à s'adresser à nous. - Dites moi concrètement quelle est cette cause... Alors nous discuterons au fond. - Ils ne nous disent rien de concret. - Eh bien je ne sais pas... Pourquoi donc ne vous renseignez-vous pas auprès d'eux ? Ce serait bien naturel, après tout... - Nous avons tout le temps. Vous avez, quoi qu'il en soit, quelque chose à vous repprocher. (...) Des infirmiers entrent dans le bureau. - Que faites-vous ? Vous allez m'interner dans un hôpital ? - Oui, pas pour longtemps... « Oui, pas pour longtemps... » C'est comme les placements d'enfant dans le secteur de Nanterre : du provisoire qui s'inscrit dans la durée. Page 170 : « Ne pensez pas, surtout, que nous sommes avec le K.G.B. contre vous. Au contraire, notre devoir est d'aider les malades et de les protéger. » En page 76, Piotr Grigorenko verse, lui également, dans le cynisme. Selon ce même ouvrage, de nombreux « malades » souffraient de paranoïa. Extraits du mémoire de recherche présenté par M. Guillaume Nicolas-Brion, IEP Toulouse, 2004, « Un rouage contre la machine ou les combats de Vladimir Boukovski »... « L'histoire de cette création -de l'homme nouveau soviétique-, ses vecteurs et ses instruments sont expliqués par Michel Heller : "la transformation physique et mentale des habitants du nouveau monde s'effectue à l'aide de puissants instruments : la peur, la haine, la corruption. Le `bâton` va de pair avec la `carotte`, des mythes spécialement crées pour servir les buts de l'Etat. [C'est] l'histoire d'une expérience jamais vue." » « [Une] vision (...) vivement contestée dans la communauté scientifique des historiens (...) Car cette volonté totalitaire d'imposer à tous l'idéologie en vigueur est impossible, comme nous l'ont appris les utopies les plus fictives - c'est à dire celles que nous a léguées la littérature et pouvant être rapprochée du système soviétique - ou les apports de l'école révisioniste. Une société où l'Etat arrive à s'imiscer dans chaque branche de la vie des populations ne peut pas exister, c'est un idéal-type selon un terme emprunté à la sociologie de Max Weber il reste toujours certains domaines dans lesquels l'Etat ne peut pas intervenir, même s'il le désire. Il peut s'agir de moments de la vie quotidienne, mais aussi des volontés personnelles de ne pas adhérer à l'idéologie officielle : il se trouvera toujours des personnes pour refuser le régime en place, quelle que soit la force que l'Etat leur oppose. Pour synthétiser et généraliser à l'extrême, tout régime totalitaire, par sa nature même, entraîne des actions de dissidence selon Jean-François Revel. » « C'est la maîtresse d'école qui fait un cours de géographie devant une mappemonde. "Les enfants, ici ce sont les Etats-Unis. Les gens y vivent très mal et comme ils n'ont pas d'argent ils ne peuvent pas acheter de bonbons et de glaces et ne peuvent pas emmener leurs enfants au cinéma. Là, par contre, c'est l'Union soviétique : tous les hommes sont heureux, ils vivent bien, achètent tous les jours des glaces et des bonbons et emmènent les enfants au cinéma." A ce moment là, une petite fille se met à pleurer. La maîtresse l'interpelle et lui demande la raison de ses larmes. La petite fille déclare : "je veux aller en Union soviétiqueé. Racontée à Boukovski enfant, cette histoire crée en lui le "premier malentendu". » « La véritable cause de l'anti-communisme de Boukovski se trouve dans une autre anecdote... » A lire en page 30 et 31... « Comment peut-il être le plus juste et le meilleur système du monde si les relations haut placées peuvent mettre à l'abri celle qui fait pipi dans sa culotte au moment d'un tel privilège -saluer notre bien-aimé leader- ? Ma foi dans le communisme fut gravement anéantie. » « Agir ou non ? Le troisième épisode se situe après l'affaire du complot des blouses blanches, un an avant la mort de Staline. Après que le régime ait lancé une grande campagne antisémite, un camarade de confession juive est roué de coups à la récréation. Si Boukovski ne le bat pas, il ne fait rien pour lui non plus. Il en tire une incompréhension de la violence à l'état pur (quel lien cet enfant pourrait-il avoir avec les médecins juifs ?) et surtout un sentiment de culpabilité (pourquoi n'a-t-il rien fait ?). (...) A l'époque de ses 10 ans, la mort de Staline le touche comme elle touche un enfant à qui on a toujours parlé du dictateur comme le petit père des peuples : "Pour nous, pour tous, Staline était plus que Dieu". Il explique aujourd'hui que c'était le jour le plus triste de sa vie "car Dieu était mort" ; mais au même moment il comprend que tout n'est qu'une mascarade : "s'Il était Dieu, Il aurait dû être immortel, tout n'était qu'un gros MESONGE". Quelques années plus tard, la déstalinisation lui donne raison. Il cherche alors à comprendre pourquoi on dit maintenant de Staline qu'il est criminel et qui est à l'origine de ces crimes. » « Le contact avec la réalité soviétique. Ce stage en usine puis dans un sovkhoze est sensé le rapprocher de la réalité des travailleurs. Or, le résultat est tout autre. "Nous avons vu, pour la première fois, ce qu'était une usine soviétique, son bluff, son imposture et ses contraintes." » « [En 1997, par un sondage portant sur les articles publiés dans le Monde entre 1990 et le 14 juin 1997, il apparait que] La famine en Ukraine, responsable de cinq à six millions de morts est inconnue, de même que le nombre de camps dont l'existence est au centre de `L'Archipel du Goulag'. Alors que des expositions, des films ou des musées entretiennent le souvenir de l'horreur nazie, il n'est pas fait de même pour le régime soviétique. » « Le `regard amer' porté par Boukovski sur sa vie est analysé par Nicole Zand, dans sa critique écrite dans Le Monde sur `Jugement à Moscou'. Dans une lettre adressée au Monde, Boukovski fait lui-même part de ses `réflexions amères'. Il compare les ex-dissidents aux `hommes en trop' (litchnyï tchelovek) de la littérature russe des XVIIIe et XIXe siècles. » |
Les ex-dissidents, des « gens en trop » ?
Lettre de Boukovski au Monde paru dans l'édition du 16.05.96, extrait :
En effet, aucun de nous n'a été assez naïf pour espérer le triomphe instantané de la démocratie après l'effondrement du communisme. Mais au fond du coeur, beaucoup espéraient montrer à nos compatriotes (par l'exemple personnel, s'il le fallait) que l'on pouvait changer le cours de sa propre vie, et par conséquent le destin du pays, en barrant la route à l'arbitraire et à l'oppression.
Nous espérions démontrer que la démocratie n'était pas une simple farce électorale à échéance de quelques années, mais la participation responsable des gens aux affaires quotidiennes de leur pays. Nous espérions, je crois, qu'un jour l'opinion publique deviendrait une force réelle, comme les ruisseaux du dégel forment un torrent puissant.
« L’opération qui instaure la “totalité” requiert toujours celle qui retranche les hommes “en trop” ; celle qui affirme l’Un requiert celle qui supprime l’Autre. Et cet ennemi, il faut le produire, c’est-à-dire le fabriquer et l’exhiber, pour que la preuve soit là, publique, réitérée, non seulement qu’il est la cause de ce qui risquerait d’apparaître comme signe de conflit ou même d’indétermination, mais encore, qu’il est éliminable, en tant que parasite, nuiseur, déchet » • Claude Lefort, Un homme en trop, Paris, Seuil, 1986, p. 68.
« Le totalitarisme nazi débuta par une organisation de masse qui ne fut dominée que progressivement par les formations d'élites, tandis que les bolchevicks débutèrent par les formations d'élites et organisèrent les masses en conséquence. Le résultat fut le même dans les deux cas. De plus, les nazis, à cause de leur tradition et de leurs préjugés militaristes, modelèrent d'abord leurs formations d'élites sur l'armée, tandis que les Bolcheviks confièrent dès le début l'exercice du pouvoir suprême à la police secrète. Pourtant, au bout de quelques années cette différence disparue également : le chef des SS devint chef de la police secrète, et les formations SS furent progressivement incorporées à la Gestapo, dont elles remplacèrent le personnel en place, bien qu'il fût déjà constitué de nazis sur qui l'on pouvait compter » • Hannah Arendt, Le système totalitaire, Seuil, septembre 2005, p151-152.
« [Thierry] Wolton postule lui à l'idée d'un phénomène déclanchant : en ce qui concerne le communisme, c'est le procès des Khmers rouges qui pourrait être un élément déclenchant, sinon il faudra encore attendre. Mais il se dit assuré que d'ici 2020, l'historiographie sera dominée par l'étude du régime soviétique. » |
August 19, 2007
Fête des enfants sous haute surveillance
Radio Canada - La surveillance a été renforcée cette année au parc Jean-Drapeau où se déroule tout le week-end la 19e édition de la Fête des enfants.Les organisateurs ne veulent pas courir de risque après la découverte, le mois dernier, de sites Internet pédophiles qui recommandaient l'événement à ceux qui voulaient voir des enfants.
En plus des agents du Service de police de Montréal, les employés d'une agence de sécurité privée et des bénévoles sont sur place pour rassurer les participants.
Ce grand rassemblement, qui réunit une trentaine de communautés culturelles, vise à favoriser les échanges et les rencontres. Des jeux, des animations sportives et éducatives de même que des ateliers de création et des spectacles sont prévus samedi et dimanche.
Le porte-parole de la Fête, le comédien et animateur François-Étienne Paré, assure que c'est avec l'esprit tranquille que parents et enfants assistent aux centaines d'activités prévues au programme.
Même s'ils ne se sentent pas trop inquiets, les parents interrogés samedi sur le site se sont tous dits satisfaits des mesures de sécurité. Certains ont insisté sur le fait que des pédophiles sont présents partout.
AIVI - Présentation : AIVI est une association internationale à but non lucratif, animée par un groupe de survivants de l'inceste français, canadiens et belges. Elle a été fondée par Isabelle Aubry, survivante de l'inceste, en 2000. L'association est ouverte aux victimes de l'inceste et à leurs proches et à toute personne citoyenne du monde, désireuse de soutenir la cause que nous défendons. L'inceste n'a pas de frontières, AIVI non plus. Partout où ce fléau sévit, nous avons une raison d'être et d'agir. Notre volonté est de rassembler, d'aider et de porter la parole des survivants de l'inceste qui ont vécu ou qui vivent encore sous le poids du silence. Nous sommes ou nous avons été malheureusement très nombreux sur terre dans ce cas, mais paradoxalement tellement seuls et tellement isolés. Communiqués de presse : Protégeons vraiment nos enfants ! Transmis par: Isabelle actif Samedi, 18 Août 2007 @ 12:29 Protégeons vraiment nos enfants ! Association Internationale des Victimes de l'Inceste Objet : votre réunion de lundi sur la pédocriminalité Monsieur le Président, Lundi, vous parlerez des pédocriminels. Sachez que vous parlerez des 3% des pédocriminels qui ont été jugés coupables et condamnés par la justice. Tous les autres violent des enfants chaque jour en toute impunité. C'est pourquoi nous vous demandons d'engager une véritable réflexion sur la protection de l'enfance et non un colmatage d'urgence. Il n'y a aucune recherche scientifique en France sur ce sujet, pas de professionnels réellement formés car il n'y a pas de formations. Croyez-vous qu'avec ça nous puissions avancer ? Des petits Enis, il y en a des milliers qui souffrent chaque jour au milieu de l'incompétence totale de nos institutions. Depuis des semaines nous tentons de vous en parler, de vous alerter sur ce fléau de santé publique, cette bombe à retardement. Nous sommes à l'âge de pierre en France en ce qui concerne la connaissance de la pédocriminalité et de l'inceste (80% de la pédocriminalité). Il faut une volonté politique au plus haut niveau pour s'attaquer au problème. Vous entendrez des uns et des autres des solutions miracles. Nous mêmes, victimes de ces pervers, ne nous permettons pas de donner des solutions sans étude scientifique préalable. Guéririez vous le sida avec des "y'a qu'a, faut qu'on" ?. C'est ce qui se passe pourtant. Les victimes sont en colère de voir qui préconise sans avoir plus de compétences que ça ou des compétences auto proclamées. Pourtant, nous connaissons bien mieux ces pervers que quiconque mais nous ne nous permettons pas de jouer les apprentis sorciers. Alors prenons le problème par le début : études scientifiques, analyse, élaboration d'outils, formations, prévention. Nous avons rencontré les conseillers de Madame Bachelot, Madame Dati, Monsieur Fillon, tous à l'écoute sur la question mais tous soucieux des moyens pour mener une telle politique. Les moyens, nous le savons, viennent de la volonté politique, des choix effectués au plus haut niveau. Nous vous demandons, Monsieur Sarkozy, de prendre en compte l'intérêt de nos enfants et de déployer ces moyens pour qu'enfin notre pays protège ses futures générations. Car pour le moment, ce n'est pas le cas. Nous nous tenons à votre disposition pour toute collaboration sur la question. Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l'expression de nos respectueux sentiments. Isabelle Aubry, Présidente En épilogue du livre noir de la garde alternée : « La résidence alternée : une bombe à retardement. » Edwige Antier (2005) « L'EXPLOSION du nombre des séparations parentales avec des enfants de plus en plus jeunes et la généralisation de la résidence alternée font prendre le risque d'un véritable problème de santé publique pour l'avenir. » Page 109, d'un synthèse et à propos d'idéologies : « Le plus préoccupant pour l'avenir, reste la nécessité d'une démarche courageuse de l'institution politique. Informée du désastre en devenir pour de nombreux enfants mais terrorisée par les injonctions de lobbies idéologiques, ellle devra pourtant affronter le problème de société qui se pose chaque jour de façon plus précise dans l'indifférence générale » Voir également au 3 décembre 2005, « Alerte au risque de pédophilie » ou encore « Outreau, la société face à ses dérives ». « Le temps des victimes » De Caroline Eliacheff et Daniel Soulez Larivière Albin Michel, décembre 2006 En préface : |
Page 11, 1., « Tous égaux » : « L'intérêt grandissant que suscitent les victimes procède des meilleures intentions dans le meilleur des régimes possibles : la démocratie. Dans les pays totalitaires où elles sont bien plus nombreuses, les victimes sont aussi moins bien traitées, à moins que des organisations humanitaires, venues de pays démocratiques, ne volent à leur secours... » « La vérité qui déboule à l'audience est un produit de la superstition. Lachée du ciel ou déchiffré dans les cris du supplicié ou les larmes de la victime, elle n'a pas été formée par une enquête serieuse et impartiale mais par un décrêt paré d'autorité de l'Etat. Sous prétexte que le fait à juger a engendré du mal et de la souffrance, les fonctionnaires de la justice tournent le dos à la raison et au bon sens. » Eloge de la barbarie judiciaire Thierry Levy, ed. Odile Jacob Page 14, « La politique de la compassion • C'est ainsi que la compassion est devenue une qualité pour un homme politique, de droite comme de gauche, quelle que soit sa fonction : maire, ministre des Transports, de la Justice, de l'Intérieur ou de la Santé, président de la République. La manifester par des paroles d'appaisement ne suffit pas. Il doit être présent là où sont les victimes, recevoir les proches, faire des promesses pour l'avenir, y compris promouvoir de nouvelles lois sous la pression de l'opinion publique. L'homme politique doit montrer qu'il est avant tout un être humain comme les autres, que son soucis de l'autre prime sur l'intérêt de l'Etat et, bien sûr, sur ses ambitions personnelles. Il se doit d'être simple, en manifestant naturellement son humanité. » PARIS (AFP) - Face à la mobilisation des militants anti-corrida, soutenus avec détermination par les Verts, les partis politiques, partagés entre respect des traditions et une opinion de plus en plus sensible à la condition animale, ne sont guère pressés de prendre position. PARIS (AP), 25 juillet - Après l'accident d'un autocar polonais qui a fait 26 morts dimanche sur la RN85 en Isère, François Fillon a annoncé mercredi la mise en place d'un "audit de tous les itinéraires à forte pente" ainsi que la mise en place d'"un comité interministériel de sécurité" à l'automne. Page 33, un extrait qui concerne plus particulièrement les travailleurs sociaux de l'OSE France ainsi que le juge pour enfants de Nanterre, une controverse a déjà eu lieu par le passé, entre psychiatres américains et d'Europe du nord : |
Au 13 juillet 2007, « Children of Holocaust Survivors to Sue Germany ». Certains professionnels - des révisionistes - du secteur de la protection de l'enfance française se sont directement référé à cette période de l'histoire. Quoi de l'histoire familiale, des décisions du juge pour enfant de Nanterre ou de la maltraitance et des privations de soins au sein de l'établissement de Taverny de l'OSE France ont pu faire que ma fille aînée Justine ne se sentait pas bien entre 2003 et 2005 ? D'après les travailleurs sociaux de l'OSE France, Justine souffrait de sa relation père-enfant et c'est en ce sens que le juge pour enfant a tranché : rupture de cette relation. |
Le temps des victimes, page 46
Page 79, « Les descendants des victimes » : « Le travail des historiens apporte de nouvelles grilles de lecture permettant aux descendants de retrouver leurs racines, de se réapproprier leur histoire quand elle a été déformée par des mensonges, les oublis ou la propagande, mais aussi de pointer des dysfonctionnements politiques. Comme pour les individus, les catastrophes collectives ont des incidences sur les peuples. (...) C'est envers les injustices d'aujourd'hui, quelle que soit leur nature, sans attendre qu'elles prennent l'ampleur de désastres passés, qu'il nous faudrait réagir. » Page 81 et suivante, chaptitre 4., « Victime d'être femme » : « ... Il existe une catégorie d'êtres humains qui seraient victimes par état, ce sont les femmes. La cause de leur victimation tient en un mot : ce sont les hommes. "Brimades, précarité, violences conjugales, prostitution, ciminalité, chômage, sexisme : les femmes sont toujours les premières victimes", déclare Christine Ockrent en préambule du livre noir de la condition des femmes. Il n'en reste pas moins que l'accès progressif des femmes à l'égalité et à la dignité de sujet constitue une véritable révolution dont on peine à mesurer les conséquences alors même que, dans certains pays, il commence juste. »
L'ultime tabou, du prologue, en pages 9 et 10 : « Pourquoi pas ? Sous quel prétexte les femmes seraient-elles exemptes de cette tentation, de cette violence, de cette perversion là ? (...) Des femmes qui se taisent, qui laissent faire : complices. D'autres qui agissent. Seules. Cachées par un mur de silence. Une poignée de psys qui parlent d'un nombre croissant de patients abusés par des femmes, des mères, des nourrices... Des victimes confrontées à l'incrédulité des services sociaux : l'horreur de l'inceste. » |
August 13, 2007
Le lavage de cerveaux en liberté
Noam Chomsky, paranoïaque ? La théorie du complot, je n'y crois pas. Un interview de Noam Chomsky est introduit en une du Monde diplomatique du mois courant, extraits à la suite. Plutôt que paranoïa et complot, je pencherais pour un inculte à Nanterre, à moins que parmi les travailleurs sociaux de l'OSE France.Ma fille aînée a comme disparue depuis bientôt deux ans et ce après qu'elle a été habituellement maltraitée dans l'établissement de Taverny de l'OSE France. De mon point de vue, c'est avant toute chose un rapt de mineur de moins de 15 ans en bande organisée, par des travailleurs sociaux, cautionné par le juge pour enfant de Nanterre. Dénoncer cela, faits et preuves à l'appui, ne peut pas faire de moi un paranoïaque.
« Taire les arguments de l’opposition et jeter l’anathème sur l’ennemi idéal », voir à la suite, c'est ce que les juges de mon secteur semblent faire depuis des lustres, j'ai d'ailleurs déjà des références relatives au lavage de cerveau tel que pratiqué en Chine, dans les années 1950, ou par l'OSE France et le juge pour enfant de Nanterre. Un avocat soutiendra plus sobrement que « le contradictoire et la procédure montrent leurs insuffisances ».
De la dernière lettre de cachet de la Cour d'appel de Versailles :
• page 1, « SUSPEND jusqu'à nouvelle décision tout droit d'hébergement, de visite, de sortie, de correspondannce de quelque nature qu'elle soit (postale, téléphonique ou autre) de M. Bruno KANT sur sa fille justice [il est bien écrit justice] KANT ; » • page 2, « DIT que cette mesure d'assistance éducative en milieu ouvert aura notamment pour objet de permettre à la mineure Justine KANT d'entamer une réflexion personnelle sur l'histoire du lien qui l'unit à son père Bruno KANT, les dysfonctionnements de ce lien, les perspectives de restauration de ce lien, et, enfin, les modalités éventuelles de reprise d'un tel lien, si une telle reprise est possible sans péril pour le psychisme de la mineure et compte tenu des contours de la personnalité de M. KANT ; » • page 4, « Comme l'avait prévu le Juge des Enfants dans sa décision de novembre 2005, celui-ci devait réexaminer la situation de Justine, ce qu'il faisait à la lumière des conclusions de l'expertise médico-psychologique qu'il avait ordonnée et selon lesquelles Bruno KANT présentait une personnalité de type paranoïaque où l'orgueil, la surestimation de soi, les aspects narcissiques, la méfiance, la psychorigidité et finalement le sentiment d'injustice profonde, sincère, domine le tableau, ce qui pouvait mettre en danger l'équilibre des relations père/fille, voire l'équilibre psychologique de sa fille. » • page 5, « ... L'affaire était, après plaidoiries, renvoyée en continuation au 3 mai. A cette date, la composition de la cour n'étant pas la même, les débats étaient entièrement repris. » • page 5, « (...) Questionnée sur son placement au château de Vaucelles, elle - Justine - dit ne pas s'y être sentie bien. » |
Le lavage de cerveaux en liberté
En une du Monde diplo d'août 2007 :
Rachats de grands journaux – le « Wall Street Journal » aux Etats-Unis, « Les Echos » en France – par des hommes fortunés habitués à plier la vérité au gré de leurs intérêts (lire aussi, dans ce numéro, « Prédateurs de presse et marchands d’influence », par Marie Bénilde), médiatisation outrancière de M. Nicolas Sarkozy, cannibalisation de l’information par les sports, la météo et les faits divers, le tout dans une débauche de publicités : la « communication » constitue l’instrument de gouvernement permanent des régimes démocratiques. Elle est, pour eux, ce que la propagande est aux dictatures. Dans un entretien accordé au journaliste de France Inter Daniel Mermet, l’intellectuel américain Noam Chomsky analyse ces mécanismes de domination et les replace dans leur contexte historique. Il rappelle, par exemple, que les régimes totalitaires se sont appuyés sur les ressorts de la communication publicitaire perfectionnés aux Etats-Unis au lendemain de la première guerre mondiale. Au-delà, il évoque les perspectives de transformation sociale dans le monde actuel, et ce à quoi pourrait ressembler l’utopie pour ceux qui, malgré la pédagogie de l’impuissance martelée par les médias, n’ont pas renoncé à changer le monde.
« Plus efficace encore que les dictatures »
(...) En France, en mai 2005, lors du référendum sur le traité de Constitution européenne, la plupart des organes de presse étaient partisans du « oui », et cependant 55 % des Français ont voté « non ». La puissance de manipulation des médias ne semble donc pas absolue. Ce vote des citoyens représentait-il aussi un « non » aux médias ? Le travail sur la manipulation médiatique ou la fabrique du consentement fait par Edward Herman et moi n’aborde pas la question des effets des médias sur le public. C’est un sujet compliqué, mais les quelques recherches en profondeur menées sur ce thème suggèrent que, en réalité, l’influence des médias est plus importante sur la fraction de la population la plus éduquée. La masse de l’opinion publique paraît, elle, moins tributaire du discours des médias. Extraits d'un article de l'Huma du 4 juillet 2002... La fabrique du consentement Malin, Chomsky, s’il remonte au début du XXe siècle et dissèque les effets de la propagande outre-Atlantique, c’est pour mieux mettre à l’index l’ensemble des " démocraties " occidentales. Il évoque donc la commission Creel qui, sous les auspices du président Wilson, eut pour mission, en 1916, de transformer un peuple pacifiste en une horde belliciste. Et ce grâce à une propagande dont les principes n’ont pas changé d’un iota : taire les arguments de l’opposition et jeter l’anathème sur l’ennemi idéal. (...) Cette stratégie repose sur une conception foncièrement antidémocratique qui veut que, dans " l’intérêt du plus grand nombre " - en fait celui des élites - et du " bien commun " - accaparé par quelques-uns -, le pouvoir politique soit entre les mains d’un petit groupe. Paranoïa ? Hélas non : Walter Lippman, l’une des figures de proue du journalisme, dans la première moitié du XXe siècle, plaidait pour une " révolution dans l’art d’exercer la démocratie ", avec comme but la " fabrique du consentement ". Le peuple se voit taxé de " troupeau dérouté " réduit au rôle de " spectateur ". Qu’importe s’il se lobotomise devant le foot ou une sitcom, il faut tout faire pour éviter que les opposants se regroupent, que les non-dits s’entendent, que la population s’organise. « ... Il n’y a aucune différence intrinsèque entre la perception et l’hallucination. La seule chose qui nous permette de les distinguer, c’est la discussion avec d’autres. » • Edgar Morin dans les cahiers du millénaire 3 n°31 |
Page 8 du Monde diplo
De notes du 26 août 2006, « L'assistance publique du XXIe siècle », ou encore du 2 septembre 2006 au sujet de « Lumières, colonialisme et traite », il semblerait bien que l'Etat français s'accommode de pratiques proprement staliniennes : La vérité qui déboule à l'audience est un produit de la superstition. Lachée du ciel ou déchiffré dans les cris du supplicié ou les larmes de la victime, elle n'a pas été formée par une enquête serieuse et impartiale mais par un décrêt paré d'autorité de l'Etat. Sous prétexte que le fait à juger a engendré du mal et de la souffrance, les fonctionnaires de la justice tournent le dos à la raison et au bon sens. Eloge de la barbarie judiciaire Thierry Levy, ed. Odile Jacob 28 janvier 2006 - Le Président de la République s’est enfin résigné à faire disparaître du droit français l’article 4 de la loi du 23 février 2005 qui enjoignait aux enseignants de faire état du rôle positif de la colonisation française. L'aliénation est subtile, elle prend des formes qui évoluent avec leur temps, qui s'essayent à la rendre toujours un peu plus tolérable en l'apprêtant avec des habits civilisés. Cahiers de l'Actif Septembre/Octobre 2000, n°292/293 Dossier: Les travailleurs sociaux ont-is peur du changement? Extrait du contre point. |
Le criminel de guerre nazi Heinz Barth est mort
BERLIN (AFP) - Le criminel de guerre nazi Heinz Barth, surnommé "l'assassin d'Oradour-sur-Glane" pour son implication dans le massacre commis en France par des SS à la fin de la Seconde guerre mondiale, est mort, a indiqué lundi à l'AFP le pasteur de Gransee, près de Berlin, où vivait Barth."Il est mort. Il avait 86 ans. L'enterrement aura lieu en septembre et je me suis déjà déclaré prêt à y présider, car tout le monde a le droit à un enterrement", a déclaré Heinz-Dieter Schmidkte, interrogé par téléphone.
August 12, 2007
« L'ère du soupçon généralisé se clôt après la première guerre mondiale »
Sois mobile, flexible, adaptable, performant, polyvalent, etc., ou autrement tu meurs, à tout le moins de cette mort sociale que représente la relégation hors des circuits de la production des richesses et de la distribution du pouvoir :: l'instrumentalisation sauvage de la mobilité clive deux profils d'individus, les gagnants et les perdants, ceux dont les nouvelles règles du jeu maximisent les chances et ceux qui sont invalidés parce qu'ils ne savent pas ou ne peuvent pas jouer. Extrait d'un article de Robert Castel paru dans Le Monde du 07.06.01 • « Risquophiles », « risquophobes » : l'individu selon le Medef Deux extraits de « Ni père ni mère, histoire de l'assistance publique (1874-1939) », Ivan Jablonka, chez Seuil, février 2006 : |
Page 52
Page 53
Page 53-54, « A l'instar des colonies agricoles rêvées sous la monarchie de juillet par un Huerne de Pommeuse ou un Frédéric-Auguste Demetz, l'Assistance publique veut transformer des enfants selon un projet normatif cohérent, programme de résurection sociale qui modèle autant les corps que les âmes. » Extrait de RHEI, Numéro 5, 2003 - Pratiques éducatives et systèmes judiciaires • Entre Rousseau et péché originel. Le modèle néerlandais de la protection de l’enfance au XIXe siècle « Quelques années plus tard, dans une enquête, É. Ducpétiaux, inspecteur général des prisons de la Belgique, un des nombreux visiteurs des colonies, compte dans ces établissements, pour 1848, 11.859 personnes, dont près de 1.500 enfants. Pour Ducpétiaux, ces chiffres ne reflètent pas un succès. Au contraire, selon lui, le mouvement a presque totalement échoué. Peu de familles indigentes sont parvenues à l'indépendance économique par l'exploitation de leur ferme. Parmi les mendiants et les vagabonds condamnés, plus de la moitié récidive ; enfin, rien n'est prévu pour les enfants qui sortent des colonies. A la même période, G. de Lurieu et H. Romand, deux inspecteurs des établissements de bienfaisance français, envoyés par leur gouvernement pour étudier l'organisation des colonies, portent aussi un jugement critique9. D’ailleurs, après avoir lentement déclinée, les colonies ferment définitivement en 1869. Et pourtant, c'est surtout à partir des expériences de la Société de bienfaisance que le modèle de la colonisation agricole se diffuse en Europe. Critiqué vers 1850, il apparaît vingt années auparavant comme une réussite. Ces établissements sont pendant plusieurs années l'objet d'une attention particulière des réformateurs sociaux, des gouvernements et de tous ceux qui cherchent une solution à la question sociale, des « »touristes amateurs qui viennent tous les ans en Hollande sous prétexte d'étudier les colonies »», selon Lurieu et Romand. Un grand nombre d’ouvrages sur le sujet paraît. En France, l'ancien député M.L.-F. Huerne de la Pommeuse rédige l'un des plus connus, décrivant l'organisation des colonies agricoles pour indigents qu'il a visitées lors de son voyage aux Pays-Bas en 1829. Il avance avec enthousiasme que « [la] Société de bienfaisance aura rendu, chaque année, à l’ordre social, comme lui devenant désormais utile, plusieurs centaines d’individus qui, précédemment, n’y apportaient que la honte, l’inquiétude et des charges d’une progression effrayante ». De plus, il développe un programme de colonisation, parce qu’il est convaincu, par l’exemple de la Société de Bienfaisance, que « les pauvres réunis en colonies peuvent être dirigés vers la morale avec plus de succès ». Dans les années 1830, l’idée de la colonisation en faveur de la régénération des mendiants, vagabonds, pauvres et criminels, bénéficie pour sa diffusion de l'intérêt de deux milieux sociaux, celui de la réforme pénitentiaire et celui du monde associatif agricole. Cette idée subit cependant quelques altérations importantes, dont la principale est, du moins pour l’histoire de la protection de l’enfance, que le modèle, développé pour l’hébergement des adultes, est adapté aux enfants. Il en est ainsi aux Pays-Bas avec Mettray, en Belgique et en France. |
Extrait de « Jeunes sans domicile fixe et la rue »
de Jacques Guillou, chez l'Harmattan
SAINT-VENANT, Pas-de-Calais (AP), 20 juillet 2006, extrait - Près de quatre ans après leur création, le ministre de la Justice Pascal Clément a jugé "très positif" le bilan des centres éducatifs fermés (CEF). En visite jeudi matin à Saint-Venant (Pas-de-Calais), dans l'un des derniers des 17 établissements ouverts à ce jour, le garde des Sceaux a promis vingt centres de ce type de plus l'an prochain en France. Il s'est félicité que "plus de la moitié des jeunes sortant de ces structures ne récidivent pas, contre 1 sur 50 avant". DIJON (AFP), 24 juillet 2006 - Le directeur et trois hommes encadrant des jeunes au centre "Défense deuxième chance" d'Etang-sur-Arroux (Saône-et-Loire) ont été licenciés à la suite d'un stage de cohésion qui s'est transformé en entraînement militaire, a-t-on appris lundi auprès de leur tutelle. La gendarmerie a été saisie et une enquête est en cours. Le dispositif Défense 2e chance ne tient pas ses promesses Libé, mercredi 6 décembre 2006 Moins de mille jeunes sont actuellement accueillis dans les centres de Défense 2e chance. On est donc très loin des 10 000 promis pour la fin 2006 par la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie en 2005, lors du lancement de ce dispositif d'insertion des jeunes en difficulté. (...) Le taux d'échec est élevé (...) Le budget de fonctionnement de l'Epide s'est élevé à 5 millions d'euros en 2005 et à 37 millions en 2006. Défense 2ième chance, quels intérêts pour le territoire ? Le développement économique, voir au 6 décembre 2006. PARIS (AP), 6 juin 2006, 16h39, extraits - Après Jean-Louis Borloo, c'est Michèle Alliot-Marie qui a renvoyé mardi Ségolène Royal dans les cordes (...) "On voudrait parfois utiliser l'armée comme un centre de redressement pour les jeunes dès leur première incartade. Je le dis tout net, cela n'est pas sérieux! ..." (...) Onze centres seront ouverts au total à l'automne et "l'objectif des 10.000 jeunes accueillis dans plus de vingt centres dès la fin de l'année 2006 est en passe d'être acquis", s'est-elle félicitée. Pascale Fourier : On pourrait dire que vous êtes d’un archaïsme forcené quand vous parlez de l’Etat et de son importance ? Robert Castel : On n’a pas le temps de le justifier maintenant mais de toutes façons, en dépit de leurs proclamations, les libéraux eux-mêmes s’appuient sur l’Etat. Simplement, ils voudraient que ce soit un Etat au service de leurs intérêts plutôt qu’au service de l’intérêt général. Extrait de la transcription de l'émission « Des sous et des hommes » du 28 Février 2003 sur AligreFM. |
August 10, 2007
Eric Ghozlan, Directeur du pôle Enfance
La diaspora solidaire Tribune Juive n° 20, extraits Quand la terre d’Israël et ses habitants sont touchés, c’est le coeur de tous les Juifs qui saigne. Lors du conflit opposant l’État hébreu au Hezbollah, la communauté de France s’est mobilisée. Hommage à de belles initiatives. Tomer n’a que 15 ans, et pourtant la gravité de son regard en dit long sur un tragique basculement dans l’âge adulte. Il fait partie de la dizaine d’enfants de la ville de Maalot accueillis en France par l’OSE (l’OEuvre de secours à l’enfance) avec l’aide de l’AUJF (Appel unifié juif de France). (...) C’est lors d’un séjour à Jérusalem qu’Éric Ghozlan, directeur de la maison d’enfants de Draveil, où des jeunes Israéliens sont reçus, a pris conscience de la nécessité d’agir. « Un nombre important de réfugiés du Nord étaient accueillis dans des hôtels. Ils avaient fui en emportant le minimum, certains se promenaient même en chaussons. Une travailleuse sociale venue spécialement de Hollande, Dina Weill, a proposé à des enfants de faire des dessins. En tant que psychologue, j’ai été frappé par le traumatisme qui émanait de leurs illustrations très réalistes représentant des abris clos, suffocants, et surtout la peur. » |
Eric Ghozlan, Directeur du pôle Enfance : "construire ensemble une nouvelle politique de l'Enfance"
Le 08/06/2007
Actualité de l'OSE, extraits
Jeudi 7 juin a été dévoilé, devant les salariés rassemblés, le nom du Directeur du pôle Enfance de l’OSE : Eric Ghozlan. A cette place, il est dans la lignée de la regrettée Vivette Samuel, Directrice de l’enfance, en 1979.
(...) Tout comme notre association, il poursuit un idéal de justice, rapporté au domaine d’action qu’il a choisit, c'est-à-dire, le soutien à l’enfance. Ses valeurs : « l’écoute, la tolérance, le respect et l’accueil ».
C’est donc sans crainte et avec la détermination qui le caractérise qu’il mesure l’importance de la mission passionnante et complexe dont l’OSE l’investit aujourd’hui. « L’enfance est historiquement le cœur de l’OSE qui consacre 80% de son activité au pôle Enfance. Nos professionnels accompagnent plus de 1000 enfants et leurs familles. Hormis la colonie, les douze autres services de ce pôle sont financés et contrôlés par les pouvoirs publics ».
Les objectifs du Directeur du pôle Enfance sont d’ores et déjà fixés.
Eric Ghozlan entend en effet « réaffirmer le projet associatif qui fixe comme mission prioritaire de s’occuper d’enfants juifs dans le respect de la laïcité
Articuler cette exigence avec l’ouverture aux enfants d’autres cultures en gardant notre mission de service public
Adapter aussi notre développement à la politique de décentralisation de la protection de l’enfance en créant des structures de proximité assurant prévention, orientation, soutien, actions éducatives et placement ».
Installé désormais au siège, le Directeur du pôle Enfance va travailler en lien étroit avec le Directeur général et les directeurs d’établissements et de services « dans un esprit de dialogue ». Il aura pour interlocuteurs, les instances professionnelles, les inter secteurs de la pédopsychiatrie, les tribunaux pour enfants et les départements.
D'après l'ONU, la bande de Gaza est au bord de l'asphyxie LEMONDE.FR | 09.08.07 "Si le régime de blocus continue comme aujourd'hui, Gaza risque de devenir une communauté 100 % dépendante de l'aide internationale, isolée et refermée sur elle-même", prévient Filippo Grandi, numéro deux de l'UNRWA, l'agence de l'ONU chargée des réfugiés palestiniens. Pour le responsable onusien, la bande de Gaza, désormais sous contrôle du Hamas, se retrouvera bientôt menacée d'implosion économique si les pays limitrophes n'ouvrent pas leurs frontières. Depuis la mi-juin, Israël et l'Egypte n'autorisent que le passage de l'aide humanitaire, protestant contre la mainmise du Hamas. (...) C'est pourquoi il exhorte l'Autorité palestinienne, Israël et les autres pays limitrophes à rouvrir les points de passage, sous peine de voir se développer à Gaza des "conséquences désastreuses, une atmosphère de désespoir favorable au développement de l'extrémisme". |
« Olmert rend visite à Abbas », par Chapatte • Yahoo!
The Associated Press - 06/08/07 à 19:15:02 - 683 mots Monde Première rencontre Olmert-Abbas en territoire palestinien Ehoud Olmert est devenu lundi le premier chef du gouvernement israélien à se rendre dans une ville palestinienne depuis le début de la deuxième Intifada, il y a sept ans. Sous haute protection, il a rencontré à Jéricho, en Cisjordanie, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas pour évoquer notamment la création d'un Etat palestinien. M. Olmert, qui a déclaré à M. Abbas être venu pour discuter de "questions fondamentales", a pris un risque pour sa sécurité se rendant dans cette ville mais il a aussi fait un geste symbolique en faveur de Mahmoud Abbas, qui accueille enfin sur ses terres le Premier ministre israélien. Il est arrivé dans un convoi de voitures, surveillé par deux hélicoptères, avant de descendre dans un hôtel cinq étoiles situé à quelques centaines de mètres d'un poste de contrôle permanent de Tsahal, l'armée israélienne, installé dans la banlieue de Jéricho. Les deux hommes se sont salués devant l'hôtel. "Je suis ravi de vous voir", a déclaré M. Olmert à M. Abbas. L'entretien a pris fin trois heures plus tard, et le convoi de M. Olmert a quitté Jéricho en direction de Jérusalem. Les deux parties ont qualifié la rencontre de "constructive" mais n'ont pas fait état de progrès significatifs. M. Abbas "n'est pas venu à la rencontre avec une baguette magique, pas plus que M. Olmert", a déclaré Saeb Erekat, proche collaborateur du président palestinien, lors d'une conférence de presse après l'entretien. "Il y a un accord sur une série de rencontres pour discuter de ces questions, parmi lesquelles la création d'un Etat palestinien", a-t-il ajouté. David Baker, un porte-parole de M. Olmert, a affirmé que les deux hommes n'avaient pas évoqué les questions centrales du conflit, ni mené des négociations. "Les deux parties ont décidé d'élargir le champ de leurs discussions pour mieux se comprendre (...) afin de permettre de nouveaux progrès en vue de la création d'un Etat palestinien", a déclaré M. Baker. La rencontre s'est déroulée dans une des régions les plus calmes de Cisjordanie. Toutefois, elle représentait un défi pour le détachement chargé de protéger M. Olmert, les forces de sécurité de M. Abbas en Cisjordanie étant toujours fragiles. En juin, elles n'ont pas réussi à empêcher les militants du Hamas de prendre de force le contrôle de la Bande de Gaza. Cette visite était aussi un test pour la coordination de la sécurité entre Israéliens et Palestiniens en Cisjordanie. Tsahal a bouclé les postes de contrôle autour de Jéricho, alors que la police palestinienne bloquait les routes autour de l'hôtel. Mahmoud Abbas et Ehoud Olmert se sont rencontrés à plusieurs reprises ces derniers mois pour tenter de trouver des moyens de reprendre les pourparlers de paix dans l'impasse. Ils doivent aussi préparer une conférence internationale sur le Proche-Orient prévue aux Etats-Unis au mois de novembre. Les deux parties semblaient toutefois nourrir des espoirs contradictoires. Les Palestiniens souhaitaient que les deux dirigeants esquissent le contour d'un accord de paix définitif, qui doit être présenté lors de la conférence aux Etats-Unis, a déclaré lundi le négociateur palestinien Saeb Erekat. Les quatre questions centrales concernant un futur accord de paix sont celles des frontières définitives d'un Etat palestinien, d'une division de Jérusalem, d'un retrait des colonies israéliennes, et du sort des réfugiés palestiniens. "Ce qu'ils doivent faire, c'est établir les paramètres pour régler toutes ces questions", a déclaré M. Erekat. "Une fois que les paramètres seront établis, alors cela peut être remis aux experts" pour élaborer une version préliminaire. M. Olmert est resté plus prudent. "Je suis venu ici pour discuter avec vous des questions fondamentales en suspens entre Israël et l'Autorité palestinienne, en espérant que cela va nous conduire bientôt à des négociations sur la création d'un Etat palestinien", a-t-il dit au début des discussions, avec Mahmoud Abbas debout à ses côtés. AP |
July 13, 2007
Children of Holocaust Survivors to Sue Germany
Certains professionnels - des révisionistes - du secteur de la protection de l'enfance française se sont directement référé à cette période de l'histoire.En 1969, John Bowlby développe la théorie de l’attachement « Les séparations sont faites pour conduire à des transformations » Mon travail s’adresse plutôt à des professionnels ou des chercheurs qui s’occupent d’enfants ou d’adolescents présentant des troubles du comportement et de la personnalité. Il a essayé de déterminer comment l’institution Internat pouvait ou pourrait utiliser la situation de placement donc la séparation enfants/parents qui l’accompagne avec le plus de congruence possible pour réaliser sa mission de protection et d’éducation (ré). Je tiens à dire que je n’ai pas cherché à déterminer si le placement est une bonne ou mauvaise chose mais dans quelles conditions il peut devenir profitable pour l’enfant. (...) C’est à partir de la seconde moitié du XXème siècle que les études sur les séparations deviennent plus systématiques et « avec le recul une synergie apparaît entre les thèmes investis par le chercheur et le contexte social, entre l’histoire des idées et celle des hommes : ce n’est pas un hasard si l’étude de la séparation prend naissance au détour d’une période de l’humanité marquée par des millions de morts et de déportations ». Extraits de « Internat et séparations », par Richard Josefsberg, Les Cahiers de l'Actif n°306/307, novembre - décembre 2001 |
SHOAH CLASS ACTION SUIT
Children of Holocaust Survivors to Sue Germany
Spiegel.de/International
A class action suit is to be filed in Israel against the German government on behalf of the children of Holocaust survivors who are in urgent need of psychological treatment.
A class action suit is to be filed in Israel against the German government on behalf of the children of Holocaust survivors.
The lawsuit, which will be filed in Tel Aviv on Sunday, will demand that the German government pay for the psychological treatment of children of Holocaust survivors living in Israel.
July 7, 2007
D'après Rachida Dati, la France aurait des valeurs, des principes non négociables
Du JDJ n°197 de septembre 2000 : « Nulle partie ne peut être jugée sans avoir été entendue ou appelée ». (...) Seul un examen précis, attentif et minutieux de chacun des arguments mis en avant, à travers la possibilité offerte à tous de les discuter et de les contester, est susceptible de permettre au juge d'écarter ceux qui sont finalement sans valeur et de lui permettre de prendre une décision sérieusement motivée et donc pleinement justifiée. (...) Il est temps, il est grand temps de passer du moyen-âge à l'ère moderne. |
J'ai écrit à Rachida Dati afin de lui demander de m'accorder un rendez-vous pour discuter du dossier d'assistance éducative de mon aînée, extrait: Vous avez récemment déclaré que la France ne serait pas raciste, qu'il y aurait dans ce pays des valeurs et des principes non négociables. Permettez moi d’en douter ; vous trouverez ci-joint trois récépissés de dépôts de plainte – dont une pour discrimination raciale – qui sont toutes sans suite connue malgré mes relances auprès du Procureur de la République de Nanterre.
http://justice.cloppy.net/blog/?postid=1334
Il y a cependant bien plus intéressant au dossier de ma fille aînée car il est possible de constater comment l'institution socio judiciaire française et des intervenants très peu scrupuleux manipulent l'enfant et pratiquent l'aliénation parentale. J'avais déjà fait quelques rapprochements dans ces trois articles de mon blog, bien avant que la cour d'appel ne rende son dernier arrêt:
8 décembre 2005, "Le but : provoquer un boulversement décisif", un parallèle entre les ordonnances rendues par Nanterre et les techniques de la réforme de la pensée telles qu'élaborées et employées en Chine, dans les années 50
http://justice.cloppy.net/blog/?postid=282
8 décembre 2005, "Qu'est-ce que ça signifie ?", à l'époque j'aurait souhaité qu'on m'explique pourquoi les travailleurs sociaux de l'OSE France n'appliquaient en rien les textes en vigueur et ne faisaient que raconter n'importe quoi, calomniant et mentant aussi beaucoup, cela contribue à la manipulation de l'enfant (qui, par ailleurs, a été privée de soin et de sommeil dans l'établissement de Taverny ce qui contribue aussi à la réforme de la pensée)
http://justice.cloppy.net/blog/?postid=281
25 novembre 2005, "Internat et séparation", la théorie par Richard Josefsberg et, comme par hasard, ma fille a été placée dans son établissement de Taverny pour la pratique: "Utiliser le concept de séparation [...] en s'appuyant sur des références diverses et sans orientation idéologique, a été une préoccupation majeure": proroger le placement en foyer jusqu'à temps que l'enfant n'en puisse plus, se résigne, renonce à sa famille, accepte la famille d'accueil désignée par les travailleurs sociaux et les juges
http://justice.cloppy.net/blog/?postid=206
Tout aussi intéressant, dans le domaine de la manipulation de la réalité juridique cette fois ci, les outils pour discréditer toute contradiction, ce qu'est la "schizophrénie torpide", une maladie mentale qu'on appelle plus communément "l'opposition"
http://justice.cloppy.net/blog/?postid=1316
De cet article: "Dans les régimes totalitaires, toute différence avec l'ordre social établi est considéré comme une déviance mentale, une maladie, inhérente à la nature du sujet. "
Au dossier, dans les jugements et dans le dernier arrêt de la cour d'appel de Versailles il est fait mention d'une personnalité de type paranoïque. L'idée de la paranoïa était apparue à l'audience de juillet 2005 alors que, depuis un moment déjà, j'accusais les travailleurs sociaux de l'OSE France. Cette idée a été reprise par le juge Anne Valentini qui avait à plusieurs reprises fait montre de partialité. Je suppose que le profil de type paranoïque était idéal pour leur défense car je les accusais déjà de vouloir enlever Justine, de vouloir la "donner" à ses tantes maternelles.
Du rapport 2005 du Défenseur des enfants, page 99 : "Il arrive que les adultes se cachent derrière les voeux exprimés par l’enfant pour échapper à leurs propres responsabilités ou pour faire valoir leur propre point de vue. "
De l'arrêt n°204 rendu le 31 mai 2007 par la cour d’appel de Versailles: "Pour Mme l'Avocat Général, c'est à Justine - l'enfant de 13 ans, contrainte et manipulée par ses tantes, par la Cour, par les juges, par le ministère public en la personne de l'Avocat Général, par les travailleurs sociaux de l'OSE France - de savoir quand elle voudra reprendre sa relation avec son père. "
Pour ce qui concerne l'aliénation parentale à proprement parler, il ne m'est donné aucune possibilité de dialoguer ni de communiquer avec ma fille aînée, je ne peux donc pas lui exposer ma version des faits et perception de sa situation. Ce qui lui est servi depuis des année maintenant, ce sont des mensonges, des calomnies à mon encontre ainsi que de très grossières approximations, voir par exemple le dernier arrêt de la cour d'appel de Versailles ou l'ordonnance rendue par le juge pour enfant en novembre 2006:
http://justice.cloppy.net/blog/?postid=1350
http://justice.cloppy.net/Ordonnance23Novembre2006.pdf
Un extrait de "Internat et séparations" de Richard Josefsberg: "Ayant décidé d'effectuer ma recherche sur mon lieu de travail, il me paraît nécessaire de m'arrêter quelques instants sur le risque encouru par le chercheur praticien qui travaille sur sa pratique et dans l'institution* dont il est salarié."
*) et surtout un éduc spé qui travaille et expérimente avec des enfants et des parents sans aucun contrôle, encadrement ou protocole particulier. Même avec des chiots ça ne se passerait pas ainsi, la SPA s'en saisirait.
L'OSE France a déjà eu à s'expliquer par le passé, voir "L’OSE en question: piques et polémiques", un article paru dans Tribune Juive. Roger Fajnzylberg, directeur général de l’OSE répondait alors "Mais pensez-vous vraiment que l’OSE prendrait un enfant dans une famille simplement pour le plaisir ?"
http://justice.cloppy.net/blog/?postid=1330
Quelques juges et philosophes ne s'offusqueront pas de ce mail (copie de cet article envoyé sur une liste de diffusion internationale). En effet, en automne dernier, au centre Pompidou, l'IHEJ expliquait plus en détail comment des juges pouvaient véritablement construire des coupables - et donc des victimes. A la même période, d'autres juges ont mis la justice en accusation et affirmaient se mettre parfois en marge de la loi
http://justice.cloppy.net/blog/?postid=862
Lire aussi ce texte de Joseph Rouzel, "Du bon usage des parents" qui pourrait être intitulé "plier - et accepter d'être déchu - ou se démettre - et renoncer à ses enfants":
http://www.psychasoc.com/print_article.php?ID=12
De l'arrêt n°204 rendu le 31 mai 2007 par la cour d’appel de Versailles: "Par ordonnance du 18 novembre 2003, malgré la résistance du père à l'interférence de tiers dans l'éducation de sa fille, en particulier des institutions judiciaires, Justine [...] était placée à la maison d'enfants... "
Cette présentation du travail social, délibérément provocatrice et dévalorisante pour les travailleurs sociaux ne reflète pourtant pas la pratique de terrain telle que nous la vivons dans nos cabinets. Elle est surtout contraire aux principes organisant l'intervention des équipes éducatives dans le cadre judiciaire. Les professionnels du travail social ne sont pas, sauf le cas particulier du service gardien, désignés par la loi comme parties au procès ; ils n'ont donc pas, effectivement, une place identique à celle des familles dans la procédure ; ils reçoivent de la loi en général et des magistrats en particulier, une mission spécifique (signaler une situation de danger, mener une investigation ou une action éducative en milieu ouvert ou dans le cadre d'un placement) qui leur donne une place particulière dans le dispositif : acteurs certes, mais non parties ; ils n'ont donc pas le rôle d'"accusateurs publics", qui revient de par la loi au ministère public, paradoxalement singulièrement absent des cabinets des juges des enfants : c'est en effet au procureur de la République qu'il appartient de demander, au nom de la société, des comptes aux parents sur la façon dont ils assument leurs responsabilités éducatives. Le contradictoire en assistance éducative par Michel Rissmann en réponse à Michel Huyette Journal des Droits des Jeunes, décembre 2000 |
July 1, 2007
A l'hôtel de ville de Paris
De l'arrêt du 31 mai 2007 : « Par ordonnance du 18 novembre 2003, malgré la résistance du père à l'interférence de tiers dans l'éducation de sa fille, en particulier des institutions judiciaires, Justine [...] était placée à la maison d'enfants... » |
La ville de Paris travaille souvent avec l'Oeuvre de Secours aux Enfants (l'OSE ou l'OSE France). L'OSE apparait aussi parmi les organismes « habilité Justice » des mineurs cités sur le site web de la cour d'appel de Paris.
« quand un enfant disparait, c'est tout un monde qui s'écroule ». Voir au 25 mai 2007, journée internationale des enfants disparus. |
A l'ordre du Jour du Conseil Général du lundi 14 mai 2007 : 2007 DASES 162 G - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de signer avec la Fondation de l'Oeuvre de Secours aux Enfants (OSE) une convention fixant les conditions d'attribution d'une subvention d'investissement pour des travaux d'aménagement du centre d'accueil de jour "Edith Kremsdorf" [ un « ilôt de bientraitance », pour les aînés atteints de la maladie d'Alzeimer ] situé 16, rue du Pont-aux-Choux (3e). - Montant : 20.000 euros. 2007 DASES 27 G - Attribution d'une subvention d'investissement de 50.000 euros à l'association "Oeuvre de secours aux enfants" (OSE) pour le développement du pôle dentaire du centre de santé [ lio Habib, un lieu de soin « pour tous » ] situé 25, boulevard de Picpus (12e). - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de signer une convention avec cette association. Extrait de Tribune Juive n°9, « l'OSE en question » : «Ce que je veux dénoncer, c’est l’emballement des procédures. Le signalement peut se faire par n’importe qui et les services sociaux s’alarment un peu vite.» Quant à la famille d’accueil, elle doit respecter le passé de l’enfant, mais aussi sa liberté de pensée et de religion. Un droit trop souvent bafoué selon maître Kouhana. «La réalité sur le terrain est différente et certaines familles d’accueil entravent la nécessaire liberté religieuse.» Sylvie, placée dès l’âge de 8 ans avec sa sœur, reste ainsi très marquée par sa vie dans cette deuxième famille. Elle parle d’une enfance brisée par de mauvais traitements. «Ils nous traitaient de sales juives et nous battaient. Aujourd’hui, je veux témoigner pour éviter que cela se reproduise.» De son côté, Sos Nechama souhaiterait aujourd’hui obtenir l’agrément de l’État afin de pouvoir choisir des familles d’accueil juives et y placer elle-même des enfants. Devenir, en quelque sorte, un substitut de l’OSE. L’association a donc fait sa demande auprès du ministère de la Justice. Une demande qui est restée lettre morte à ce jour. |
Plus tard, sur le périph extérieur
June 20, 2007
A l'attention de Rachida Dati
Lettre ouverte - Au format PDF, avec les pièces jointesMadame le Garde des Sceaux
et Ministre de la Justice,
Vous avez récemment déclaré que la France ne serait pas raciste, qu'il y aurait dans ce pays des valeurs et des principes non négociables. Permettez moi d’en douter ; vous trouverez ci-joint trois récépissés de dépôts de plainte – dont une pour discrimination raciale – qui sont toutes sans suite connue malgré mes relances auprès du Procureur de la République de Nanterre.
Parmi les pièces jointes vous trouverez aussi une lettre ouverte que j’adressais au juge pour enfant de Nanterre en novembre 2006. Cette lettre dans laquelle je me plaignais encore d’abus de pouvoir est tout simplement restée morte.
D'autre part, le 17 mai dernier j'écrivais au Président de la République et je l'informais que le contrôle que je réclame depuis mi 2005 et que je réclamais encore début 2007 n’a toujours pas eu lieu. Cette correspondance est également parmi les pièces jointes.
Je souhaiterai vous rencontrer afin de vous exposer le contenu du dossier d’assistance prétendue éducative de ma fille aînée, Justine, 14 ans.
Dans l’attente d'une proposition de rendez-vous…
LYON (Reuters), le 15 juin 2007 - « Non, la France n'est pas raciste », a-t-elle riposté avec vigueur à un jeune intervenant qui se plaignait des contrôles policiers trop fréquents à son goût. « Ne dites pas que la France est raciste, il y a dans ce pays des valeurs et des principes qui ne sont pas négociables. » « La République, ce n'est pas donner la même chose à chacun » a déclaré Nicolas Sarkozy, Ministre de l'Intérieur, devant le 89e congrès des maires – AP, le 23 novembre 2006. Roger Fajnzylberg, directeur général de l’OSE, dans Tribune Juive n°9 : « Mais pensez-vous vraiment que l’OSE prendrait un enfant dans une famille simplement pour le plaisir ? » |
June 19, 2007
L’OSE en question : piques et polémiques
Une opportunité pour envoyer un email à l'OSE France, à l'attention du service communication et de Roger Fajnzylberg : Bonjour, Je m'apperçois que Monsieur Fajnzylberg a été interviewé par Tribune Juive. Cordialement, Bruno KANT http://justice.cloppy.net T. J. : SOS Nechama redoute la perte d’identité de ces enfants… R. F. : C’est absurde ! La réalité, c’est que certaines familles juives ne voient pas d’inconvénients à placer leurs enfants dans des familles non-juives. Il ne faut pas faire de tous les enfants de la communauté un bloc unique et homogène et leur imposer des normes qui ne seraient pas les leurs. Qu’on se rassure, l’OSE n’est pas coupable de détournement d’identité. L’Œuvre de protection aux enfants juifs En France, il y a deux organismes chargés de s’occuper des enfants juifs : l’OSE et l’OPEJ, l’OEuvre de protection aux enfants juifs. Créée durant la guerre, l’association cachait des enfants juifs menacés d’arrestation et de déportation. Aujourd’hui, l’OPEJ ne s’occupe pas de placement familial, mais gère deux foyers pour enfants, particulièrement des enfants juifs, en difficulté. «Nous accueillons des enfants de toutes origines, mais nous nous efforçons de préserver la judéité des enfants», confirme une éducatrice de l’OPEJ. Les fêtes juives sont ainsi respectées et la nourriture est cacher. Pour elle, «c’est tout le système social français qui ne tient pas compte de la religion des enfants. République oblige. Les organismes veulent être libres de toute contingence identitaire». |
De source Tribune juive :
L’OSE en question : piques et polémiques
L’OEuvre de secours aux enfants est chargée du placement des enfants juifs. Ils sont de plus en plus nombreux à être hébergés au sein de familles non-juives. Et malgré l’obligation qui leur est faite de respecter la religion de l’enfant, peu le font. Les familles et les associations s’inquiètent.
June 12, 2007
La schizophrénie torpide
D'une lettre ouverte à Philippe Bas, alors qu'il était ministre de la famille : Question : La réforme du dispositif de protection de l’enfance envisage-t-elle de renforcer l’enquête afin d’épargner aux familles des signalements abusifs à l’institution judiciaire ? Question : La réforme prévoie-t-elle des voies de recours auprès d’une commission ou d’un médiateur qui puissent exercer un réel contre-pouvoir, y compris lorsque la justice est saisie, surtout lorsque les missions sont déléguées au secteur associatif et privé ? Extraits du rapport Naves Cathala de juin 2000... Ceux-ci - signalements de l'ASE - se caractérisent essentiellement par : (...) des affirmations souvent à caractère psychologique mais rarement étayées par des faits précis De l'ordonnance du 26 novembre 2006 rendue par Thierry Reveneau, juge pour enfant : « ... le rapport d'expertise médico-psychologique de M.Bruno KANT déposé au greffe le 13 mars 2006 - par Madame Magalie Bodon-Bruzel, expert auprès de la cour d'appel de Versailles - relève l'existence chez ce dernier `' d'une personnalité de type paranoïaque où l'orgeuil, la surestimation de soi, les aspects narcissiques, la méfiance, la psychorigidité et finalement le sentiment d'injustice profonde, sincère domine le tableau [...] ", de sorte que... » « Une nouvelle maladie mentale : l'opposition » Préface d'un ouvrage de 1971 |
Bourreaux et victimes
La psychologie de la torture
De Françoise Sironi
Chez Odile Jacob
1999 (reédition de 2006)
Pages 38-39 : « Dans les régimes totalitaires, toute différence avec l'ordre social établi est considéré comme une déviance mentale, une maladie, inhérente à la nature du sujet. L'internement psychiatrique abusif entre dans la catégorie de la torture blanche(*). En ex-URSS des internements psychiatriques abusifs ont pu avoir lieu en vertu d'un glissement nosographique vers un socio-diagnostic. Les psychiatres sovétiques, formés dans un pays où l'idéologie tenait lieu de pensée, pathologisaient l'écart à la norme. Dans leur nosographie psychiatrique, les Soviétiques avaient rajouté le diagnostic de `' schizophrénie torpide " : cette maladie était décrite comme une atteinte mentale grave à l'origine du comportement antisocial des opposants politiques. La schizophrénie torpide était caractérisée par de l'agressivité, une démotivation, un délire interprétatif et `' une perte du sentiment civique(**) ". On comprend aisément pourquoi les ex-détenus de l'ex-URSS sont encore plus méfiants que la population générale à l'égard de la psychiatrie. Ils sont à l'affut de l'intentionnalité de leur interlocuteur, ils cherchent, au dela de ses paroles, à mettre à jour sa théorie, comment il pense l'autre. »
*) Elle ne laisse pas de trace, de visu. **) ... « Mais gardons nous de montrer du doigt ces psychiatres là et de faire après coup de l'anti-communisme à peu de frais. A l'heure du mondialisme, de plus en plus de psychologues et de psychiatres pathologisent les chomeurs et les laissés-pour-compte de notre société. » « Le parent désigné comme coupable doit se plier ou se démettre. (...) S’il se soumet, c’est un bon parent. S’il se récrie, veut donner son avis, conteste les mesures, réclame son enfant, et fait valoir ses droits, il est mauvais soit on le rejette, soit il faut le dresser. » - Joseph Rouzel, voir son article sur psychasoc : « Du bon usage des parents » |
June 11, 2007
Economie et statistiques N° 391-392, 2006
Influence des événements de jeunesseet héritage social au sein de la population
des utilisateurs des services d’aide
aux sans-domicile
ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N° 391-392, 2006
Pauvreté
Un document de l'INSEE
L’auteur, Jean-Marie Firdion, appartient à l’Ined.
D’autre part, certains établissements, comme les « villages d’enfants » (implantés en France par deux associations), cherchent à recréer un climat familial dans de petites unités de vie et, dans ce cadre, le support émotionnel par les professionnels est recommandé et valorisé. Cela se retrouve aussi dans d’autres structures (certaines maisons d’enfants à caractère social, des lieux de vie) qui accueillent des jeunes en petit nombre, avec une présence importante d’éducateurs. Cependant, dans certains établissements ou familles d’accueil, les règles de neutralité dominent, privant les jeunes de tout rapport affectif et ne favorisant pas l’expression d’un mal-être lié à la violence d’autres jeunes ou d’adultes. Le fait de vivre son enfance dans un contexte rude où l’affect n’a pas sa place, et où les rapports entre pairs sont autant d’épreuves de force, contribue aussi à priver l’individu d’un apprentissage des modes de résolution non violente des tensions et des conflits, ainsi que de capacités de coopération (pro-social skills) ce qui peut avoir pour conséquence davantage de violence agie et subie à l’âge adulte (Dumont et al., 2004). |
iFRAP, Société Civile N°43, janvier 2005
« La société en recevant l'enfant se met à la place de la famille; elle en accepte les devoirs (...) elle doit faire pour l'enfant ce que ferait la famille elle-même, supposé qu'elle connût ses devoirs et qu'elle eût la volonté et le pouvoir de les remplir (...) elle doit veiller au développement des facultés morales de l'enfant trouvé » - Paris, 1838 |