Mot(s) clef: finaly
Un sujet tabou : l'éthique à Nanterre, à l'OSE France, à l'ARSEA
En résumé : Comment Richard Josefberg, docteur, une référence et un expert adulé partout, un grand théoricien, avec aujourd'hui plus de 40 ans d'expérience qu'il partage, comment accomplit-il son travail de séparation en internat ? Entre autres, il écrit au juge pour enfant. Il envoie Choukroun, le référent familial, causer à la psychologue. Puis tout peut avancer, les juges valideront tout, et ce sera avéré, indiscutable - pas de débats. En lisant l'avis de Mme Claire Davidson, astrologue, et des juges, dont de Versailles, de courtes portions accablantes que j'ai publiées, certains ont pu se dire qu'effectivement, tout était parfaitement motivé, ces juges avaient d'ailleurs machinalement tout confirmé.
Pour comprendre ou décoder : Si rien d'ici n'est clair, commencer par lire Le Net c'est du chinois...
Le tout publié ici, ce mois d'octobre 2021, est un peu long, désolé. Ca porte sur 1996 à 2015, beaucoup sur « l’assistance éducative », la prétendue « protection de l’enfance », de « l’aide » par des juges et par des travailleurs sociaux, de 2003 à 2011.... Et sur des errements, la cécité, puis trop vite des obstinations coupables, puis pour tout cacher, de grosses boulettes, dont par la « justice », jusqu’à encore des faux en écriture(s) publique(s) produits par elle. Plus synthétique ou court, c’est compliqué. Peut être lire un PDF, ma récente lettre de 4 pages à Macron ? Sinon, juste en me survolant ici, et en s’arrêtant sur quelques images ou paragraphes, ce que je viens d'ajouter dans ce blog pourrait retenir l’attention.
« Navré, on manquait de moyens, souhaiteront expliquer les professionnels de la protection de l’enfance, on pouvait pas y voir plus clair que cela. » Je ne vais pas être d’accord du tout avec cela, les ours ou les juges pour enfants ainsi que la cour d'appel de Versailles s’étaient donné absolument tous les moyens pour à chaque fois m’envoyer me faire psychothérapeutiser mieux tandis que ce que j’exprimais en public, chez la police et dans leurs prétoires était toujours suffisamment clair. « Il fallait sauver la fillette, on a fait comme on a pu ! » Je connais la rengaine, pour sa mère, c'est un service d'urgences qui avait fait ce qu'il a pu...
Si je me suis trop trompé, ou si j’ai été excessif en retour, après des années à devoir encaisser les coups bas, mesquins, suivront les menaces, des tentatives d‘intimidations encore, peut-être même des droits de réponse, je me ferais un plaisir de les insérer. « Ne le lisez pas, on a tous jugé qu’il relève de la psychiatrie ! ».
C’est maintenant assez long, ici, pour octobre 2021 et après quelques ajouts, ces dix derniers jours. Presque un livre, et même les liens vers 150 pages de mes conclusions ; depuis qu’il existe, il y en a davantage dans mon blog, un blog que les autorités et d’autres auraient voulu que je « supprime »... Tout le monde ne me lira pas, ou ne lira pas tout, et je préfère, car certains paragraphes plus bas pourraient faire bondir. Ceux qui l’ont fait, qui m’ont lu ou qui le feront pourront comprendre pourquoi je protestais depuis 2003, plus encore depuis 2005 et 2008, pourquoi je tweetais souvent depuis, et pourquoi je réfléchis encore à une suite, au pénal, aux assises.
Il y a des choses plus bas qui dérangent de trop ? Vraiment ? Faut aller en causer avec d’autres que moi. Un psy, un analyste, un lacaniste ou quelqu'un qui va tout pouvoir interpréter en arrangeant mieux les choses ? On est en novembre, maintenant... et je vais laisser ce billet en l'état, après des envois probablement assez clairs ?
Dans les 8 jours, je vais me rendre dans un commissariat, insister, si ça passe pas, je m'adresse au parquet puis à un juge d'instruction. Porter plainte contre Anne-Sylvie Caillat et X, pour ma détention arbitraire, en 2013, à Paul Guiraud... Je crois que ce n'est pas prescrit, et qu'on pourra en reparler aux assises, les yeux dans les yeux. Circonstances accablante pour la « psychiatre » : cette « dévouée » dame souhaitait me convaincre de m'abstenir de me plaindre de crimes de faux en écritures publiques, de rapports et avis bidons, d'un rapt de mineure, et même de violences et de tortures physiques et morales infligées à la mineure et à nous, sa famille. Pour témoins, Mme Caillat pourra convier Richard, un certain parquet général, Davidson, Bodon-Brruzel, Anne Valentini, Reveneau, un chien quelconque, des collèges de Versailles, un ivrogne suspecté d'avoir renversé un cycliste et de m'avoir descendu de Beaubourg, l'ARSEA, des tatas et Xavier Serrier : « c'était nécessaire ! »
Si je me trompe, de trop ou même un peu, il va falloir que le parquet m'écrase vite et me fasse taire.
Et le soucis pour le parquet, c'est que après 20 ans de ses avis chelou ou limités, étriqués, j'y crois plus.
En 2013, des « décisions anciennes (sic) », selon Mme Caillat, psychiatre... et l'on vient encore de me reparler au téléphone de « décisions défavorables » ! Comme exposé plus bas, de 2014 à 2015, je retournais dans un tribunal, à Metz, dans le prolongement de ces mêmes « décisions anciennes », toujours à me les trainer, comme un boulet ! Sous peu, je vais insister, déposer plainte au motif de détention arbitraire, en 2013, ainsi qu’au motif de faux en écritures publiques, de 2007 à 2011. Du fait de la loi de février 2017 qui allongeait des délais de prescription, ces « décisions anciennes (sic) » ne devraient pas toutes être prescrites… Pourquoi des plaintes maintenant ? Comme exposé plus bas aussi, j’ai depuis attendu un peu, que ma cadette soit majeure.
Puis si tout était prescrit... on va peut être pouvoir discuter un peu d'éthique et de déontologie quand même ?
Début 2013. Je parlais, voulais parler de faits criminels non prescrits.
« Discours centré sur ses (sic) multiples procédures judiciaires anciennes (sic)...
absence de trouble du comportement et de dangerosité psychiatrique (sic)...
la prise en charge demeure adaptée (sic) ... maintient des soins psychiatriques (sic) »
#ShutUp/Silence ! A faire taire ! Sade : « Français, encore un effort. »
Propagande, médias et démocratie
Noam Chomsky, Robert W. McChesney
Echosociété, Q4 2004
« Il a raison. Je veux dire par là qu'il faut en effet être dérangé pour admettre des truismes moraux élémentaires et pour décrire des réalités qu'il ne faut pas décrire. C'est probablement vrai. »
« La liberté d'expression constitue l'un des fondements essentiels d'une société démocratique, l'une des conditions primordiales de son progrès et de l'épanouissement de chacun. Sous réserve des restrictions mentionnées, notamment dans l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme, elle vaut non seulement pour les informations ou les idées accueillies avec faveur, ou considées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent l'Etat ou une fraction quelconque de la population. Ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l'esprit d'ouverture sans lesquels il n'y a pas de société démocratique. » • CEDH, arrêté Handyside, 7 décembre 1976
Sur la caricature et plus, même les provocations, partir fouiller ailleurs. Aller lire Libé, 22 janvier 1999, Pan sur le bec de la France ? « Le gouvernement français a toujours prétendu qu'il n'était nullement reproché au Canard d'avoir révélé le montant du salaire de Jacques Calvet, mais d'en avoir publié la preuve c'est pour «recel de violation du secret fiscal» que l'hebdomadaire a été condamné en 1993 par la cour d'appel de Paris. Or, pour la Cour européenne des droits de l'homme, c'est bel et bien la liberté d'expression qui est en cause. [...] Les juges ajoutent, à toutes fins utiles, que «la liberté journalistique comprend le recours possible à une certaine dose d'exagération, voire de provocation» »
« C’est à partir de la seconde moitié du XXème siècle que les études sur les séparations deviennent plus systématiques et `'avec le recul une synergie apparaît entre les thèmes investis par le chercheur et le contexte social, entre l’histoire des idées et celle des hommes : ce n’est pas un hasard si l’étude de la séparation prend naissance au détour d’une période de l’humanité marquée par des millions de morts et de déportations". » (...) « Je me suis aussi aperçu que toutes les situations de séparation ne sont pas équivalentes et que certaines sont plus agitatrices que d’autres, mais cela, dépend souvent de l’histoire de chaque enfant. » • Richard Josefsberg, Internat et Séparations, Cahiers de l'Actif n°306/307, 2001
« La correctionnelle, c'en est où ? » Euh... ça aurait été des débats publics ? Il n'y a jamais rien eu de tel.
En tous cas, j'assume. J'accuse ? Dans mes récents envois par la Poste et par mes dernières publications, je provoque des juges, les époux Clementz, tata Carole, l'OSE, l'ASE (92), les Josefsberg, le parquet, deux cours d'appel et leurs parquet général, dont Paris, l'ARSEA, des experts psys, etc... et je suis tout à fait seul, isolé. Pour me répondre énergiquement, il leur suffira de brandir des expertises, des arrêts et de bons jugements des années passées... Pardons, devais-je ajouter ? Mouzin, Bamberski ou Agret ne les ont jamais exprimés.
Pardon ? Eux tous, etc, ou moi... Quand ils en auront envie, comme dirait Jean Genet, on s'assoit, on discute. En tous cas, oui, pardon, car là, je fais du journalisme à la Plenel aussi, en modifiant et en ajoutant des trucs jours après jours... mais comme un Péan, et sans que personne ne sache ce que je pourrais ajouter encore.
Pardon ? Mon avocat m'avait un moment dit de tout exposer, de ne rien cacher. L'aurais-je mal compris ?
« La Shoah, c'est grave ! » Mais oui, je le sais, et ces gens de l'OSE le savent également... je crois.
Vous voulez « aider », vous aussi ? Pour les dons à l'OSE France, c'est par ici que ça se passe...
Une image explicite, trouvée sur internet,
des juges ou ours pour enfants
« Assieds-toi sur ma bite et causons » • Jean Genet, dans Pompes funèbres, je crois
« Seul les morts pardonnent » • Lu chez l'OSE France, à l'une de leurs belles expositions #Mémoire
« Ce sont les juges qui choisissent ou décident du destin » • Michèle Alliot-Marie
« N'êtes-vous pas aussi de ceux qui disent, non sans coquetterie : « Je ne sais pas ce que peut être la conscience d'une canaille, mais je sais ce qu'est la conscience d'un honnête homme, c'est effrayant » ? » • Le bourgeois, par Abel Hermant, chez Hachette, Les caractères de ce temps, 1924, p. 67
Quelqu'un pourrait être tenté de « signaler » un contenu illicite, un abus, pour faire « supprimer » ici des choses embarrassantes ? Ca m'est déjà arrivé, en 2016... une experte Parisienne en droit de la presse avait voulu jouer, et ça s'est très mal passé. Il fallait que j'efface à la demande de cette avocate des informations relatives à du proxénétisme, à de la prostitution, dont d'une mineure, et puis quoi encore, tout effacer, tant qu'on y est ? Pour faire plaisir à des pédocriminels, même ? Par ailleurs, l’article 6 de la loi n°2004-575 dispose que « le fait, pour toute personne, de présenter aux personnes [un hébergeur] un contenu ou une activité comme étant illicite dans le but d’en obtenir le retrait ou d’en faire cesser la diffusion, alors qu’elle sait cette information inexacte, est puni d’une peine d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende ».
Mon email est dans les mentions légales. Vous croyez que je vous ai oublié ? Rassurez vous, pas du tout.
Todo list au 31/10,
ce soir #Halloween on va voir des monstres et en rire partout,
et ensuite suivra #Toussaint on ira voir les morts, et chialer sur leurs tombes,
je m’amuse, et si des gens sont pas contents, des avocats ou le parquet vont vite me le faire savoir :
• Continuer d'éditer et d'étendre ce billet, peut-être me relire un peu, à peine
• Le problème est que dès que je me relis, il me prend l'envie d'ajouter des choses...
• Faire un signalement à l’ONU, pour le Working Group on Enforced or Involuntary Disappearances (WGEID)
• Ecrire à Macron, à Dupond-Moretti mais je crois qu'ils sont occupés, par la modernisation de la justice
• Saisir la grande chancellerie de la légion d’honneur pour contester l'attribution d'une médaille à Richard
• Sur Twitter, mentionner @CSMagistrature @Courdecassation et @These_Synthese
• Saisir le Défenseur des droits qui va me répondre encore d'aller voir un avocat
• Ecrire un peu partout, dès qu’une mouche me pique
• Saisir la MIVILUDES
• Informer l'IGAS et le grand rabbin de France
• Ecrire à @/OSE_France ou au spécialiste en rillettes pas fraiches
• Ignorer qu'il existerait la LDH ; je l'ai oubliée ; depuis quelques temps, elle est affairée par le sort de nos islamistes
• Et même ignorer qu'il aurait un jour existé autre chose encore que la LDH
• Se souvenir de dire aux gens que dans ces genres de situations, ils ne doivent pas déraper, jamais, c'est mal...
• Ecrire à Taverny, à la maison Elie Wiesel, sa Direction
• Envoyer un truc quelconque à Uhrwiller, rue de la Mairie
• Ecrire à un ordre des médecins, faire un signalement ? Serait-ce utile, et alors quand ?
• Réfléchir, à comment et où je pourrais écrire encore, pour m'amuser plus
• Cogiter, préparer des plaintes très simple, pour qu'elles soient accessibles, compréhensibles par le parquet aussi
• Faire réaliser un constat d'huissier de ce que j'ai publié, ici, « c'est juste virtuel », en envoyer des copies ?
• Ecrire à l'ARSEA, envoyer « merci beaucoup, bisous »
• Se rappeler que envoyer des choses, des lettres, ça ne sert à rien, en faire le moins possible
• Pourquoi pas, un RAR aux DNA, leur rédaction de Haguenau, ce journal qui ouvre et ferme les processions du pasteur
• Me rendre à la police, leurs remettre une copie du constat d'huissier, leurs avouer que j'ai commis le crime d'écrire partout
• Ecrire à l'avocate qui représentait Chantal Clos, je crois que cette dernière est encore sous contrôle judiciaire
• Réfléchir à ce que je pourrais ajouter ce 31, et Halloween, mais j'ai peut-être déjà assez remué les monstres
• Ecrire à Paul Guiraud, leurs faire exploser un pétard dans la tête, avec en PJ, un livret de famille de Boches et plus
• Pour le fun, à l'occasion, écrire à l'Institut Français de l'Education. C'est qui ? Une Ecole normale supérieure, c'est quoi ?
• Se souvenir que le nihilisme est un des maux absolus, aller relire ces auteurs et penseurs assez lucides...
A mes todo, donc... Ces prochains temps, ou années, tandis qu'elles passeront, on va très éventuellement me répondre ; peut-être devrais-je attendre, longtemps ? A moins que je n'aille déjà m'occuper autrement, et un peu relire puis actualiser Caraco ? J'aurais écrit ce qui suit différemment. Les premiers, dont les morts et les Onanistes, resteront heureux, les seconds vont juste risquer d'avoir un jour des travailleurs sociaux sur le dos, des gens de robe autour d'eux, ou vont constater comment leur progéniture disparaitra dans un lointain village qui se goinfrera des allocations et des subventions pour s'occuper mieux d'elle... L'humain n'étant inutile que pour qui n'y verrait aucune opportunité, dont, pour commencer, de prétendre aider ou sauver en se trémoussant devant des pairs ébahis :
« Heureux les morts ! et malheureux trois fois ceux qui, pris de folie, engendrent !
heureux les chastes ! heureux les stériles ! heureux même ceux qui préfèrent la luxure à la fécondité !
car à présent les Onanistes et Sodomites sont moins coupables que les pères et les mères de famille,
parce que les premiers se détruiront eux-mêmes et que les seconds détruiront le monde, à force de multiplier les bouches inutiles. » • Le Bréviaire du chaos, par Albert Caraco, coll. « Le Bruit du Temps », mais qui date déjà, 1982
« Nous sommes ici bas les dupes de nos écorcheurs et quand nous croyons obéir à Dieu, nous obéissons à des hommes, des hommes qui nous mènent au chaos... » En tous cas, relire Caraco. Ou encore Cioran... et Mestavic : « Le réel, les autres, le monde, le temps : toutes ces choses ne sont pas normales ! » En relire de temps en temps, en découvrir également d'autres. Et rire. Voir aussi un jour plus en détails ce qui se disait dans la bible et dans l'ancien testament du mensonge. Je n'arriverais pas à lire la thora, c'est en hébreux, mais la littérature ne manque pas.
Voltaire : « Ecrasons l'infâme. »
Brecht : « Pour que ne renaisse pas la Bête Immonde. »
Sade : « Français, encore un effort. »
Le guide du cynisme tranquille, un bréviaire de l'inconvenance
de Alain Gourdon, chez Arnaud Franel, 2000
Sinon, je lirais juste de temps en temps les journaux ou encore des archives. Le 20 novembre 2008, avec le Parisien, je comprennais que « La magistrature ne va pas bien. Elle traîne depuis longtemps une dépression collective de l’après-Outreau, ce n’est pas la peine d’en rajouter ». Légume qui restait très vivace, n'avait fait que m'en ajouter.
Variante, pour partir vite d'ici, où « c'est carrément cra cra, et même rédigé par un cas soc psychiatrique », pour aller lire d'autres choses plus rigolotes, qui pourraient résumer aussi, en moins gore : « Un conte d’Andersen, « Les habits neufs de l’empereur », raconte l’histoire d’un roi qui n’a de souci que de sa vêture et n’aime rien tant que de se montrer devant ses sujets dans ses nouveaux habits. Ce roi néglige toutes les affaires du royaume, et on dit de lui qu’il « siège dans sa garde-robe ». Arrivent dans la capitale du royaume deux escrocs qui se prétendent tisserands, se vantent d’être capables de tisser la plus belle étoffe [...] Arrive alors le jour de la procession, où le roi doit parader dans ses habits neufs : nul ne peut rien voir, et chacun fait semblant de voir, et chacun craint que l’on ne remarque qu’il ne peut rien voir, et tous de s’extasier... » De source Cairn, dans La lettre de l'enfance et de l'adolescence 2003/4
Sinon, pour juste se distraire, rire sans avoir d'efforts tel que de lecture à faire, s'installer devant un écran #Netflix savourer I care a lot, une comédie/dramatique, de J Blakeson, de 2020 « Marla Grayson est une tutrice renommée, spécialisée dans les personnes âgées fortunées. À leurs dépens, elle mène une vie de luxe. Mais sa prochaine victime s'avère avoir de dangereux secrets. Marla devra faire preuve d'intelligence et de ruse si elle veut rester en vie. »
La où le point de départ est le plus fou, le résultat est souvent le plus original... • Henrik Ibsen
Si vous avez attrapé un éléphant par une patte de derrière et qu'il cherche à s'enfuir, il vaut mieux lâcher prise.
« Vous avez une maison magnifique, Madame »,
ha ha, un service d'AEMO ou d'orientation en aurait dit autant !
« Dans très peu de temps, vous n’aurez rien de tout ceci, rien du tout »
« Mais j’vous préviens, avec les doses qu’on lui a administré, elle risque de planer un peu »
« Je suis la plus grosse bêtise que vous ayez commise »
« On ne peut plus sûr, putain », une Josefsberg, de l'OSE France ?
« Vous dites, mais n'en apportez aucune preuve, repassez à l'occasion. », un magistrat
« Vous voulez un donut ? »
« Elle, c’est une araignée qui va nous prendre dans sa toile »
#StopTeasing
« Je suis d’accord », dit le magistrat, qui n’a rien vu du film
« Il faut bien savoir qui on est, et surtour en tirer avantage »
Du supplément au Parisien n° 21919, 27/5/2015 |
Sinon, la réalité serait celle des romans pour les enfants, ou des fictions 7+ qui s'en inspirent, avec les méchants qui finissent punis, pour une fin toujours très heureuse. Et les choses cash, trash et gores, c'est juste à la télé qu'on les voit... D'un Parisien magazine du week-end : « Ripoux, trash et méchants ; Les salauds triomphent dans les séries télé ». « Avocats louches, flics criminels, infirmières droguées... Les scénaristes de télé créent de plus en plus de personnages sans foi ni loi. [...] Ce sont simplement des sales types, des anti-héros chez qui le vice prend le pas sur la vertu. » |
Négligences, abus, escroqueries : les dérives des tutelles en France
Publié le 15/12/2017 19:29
Mis à jour le 18/12/2017 13:11, France Info, extrait
En France, 800 000 personnes sont placées sous tutelle ou sous curatelle. Un chiffre en constante progression. Or, les négligences, les escroqueries, les abus sont là aussi de plus en plus fréquents. Peut-être parce que le système, tel qu'il est, le permet. La cellule investigation de Radio France a mené l'enquête.
Détournements d’assurances-vie, pratique courante de comptes-pivots, mise sous tutelle abusive... En France, près d'un million de personnes sont placées sous protection juridique (tutelle, curatelle ou mesure de sauvegarde judiciaire). Un chiffre en constante progression. Or, les négligences, les escroqueries, les abus sont là aussi de plus en plus fréquents. La tutelle est pourtant destinée à protéger les intérêts d’une personne dite "vulnérable", c’est-à-dire dont les facultés mentales ou corporelles sont altérées et qui ne peut gérer seule ses biens.
Audition de Mmes Carole BOUQUET, Porte-parole de "La voix de l’enfant",
Martine BROUSSE, Directrice,
Catherine LARDON-GALEOTE, Avocate,
et du Docteur Georges BANGEMANN, Pédiatre praticien au CHU de Nîmes
Présidence de M. Laurent FABIUS, Président
Assemblée nationale
Extrait du procès-verbal de la séance du 5 février 1998...
En ce qui concerne les statistiques relatives aux allégations des enfants – vraies ou fausses – je n’en connais pas. Il y a là un travail à organiser.
M. Baroin, oui, la loi du silence existe. Nous sortons d’un procès dont vous avez sans doute entendu parler mettant en cause l’hôpital du Kremlin-Bicêtre. L’instruction a duré quatre ans ! Les parents ont subi des pressions pour ne pas porter plainte, pour que l’affaire soit réglée au sein de l’institution. Il y a un tel consensus que les plaignants se sentent presque coupables d’avoir à porter plainte !
La parole d’un enfant n’a pas de poids par rapport à celle d’un adulte. Imaginez la parole d’un enfant face à une institution qui s’autoprotège ! En matière de pédophilie, l’on sait que les pédophiles se trouvent dans toutes les classes sociales ; alors imaginez la parole d’un enfant de sept ou huit ans face à un homme ayant une responsabilité publique ou institutionnelle !
Cette loi du silence, cette protection est-elle calculée ? Non, je crois que lorsqu’un enfant se plaint d’avoir subi de son instituteur, d’un maire ou d’un médecin, des violences sexuelles, on ne veut pas le croire – la parole d’un enfant a encore moins de valeur en présence d’une personne titulaire d’une autorité.
Manquerait encore une citation de Kafka, son Château, inaccessible, ou d'Asterix, de ses douze travaux et de la maison qui rend fou ? J'en suis pas sûr. « Ce village appartient au Château ; y habiter ou y passer la nuit c’est en quelque sorte habiter ou passer la nuit au Château. Personne n’en a le droit sans la permission du comte. Cette permission vous ne l’avez pas ou du moins vous ne l’avez pas montrée. » Dans mon histoire, tout appartenait au Château, mais les permissions, je crois ne jamais les avoir eues, je n’ai donc jamais rien pu montrer. Sauf vers 2008 et jusqu’à l’été 2009, on avait alors eu des permissions, mais elles n'avaient pas été simple à obtenir, ou nous les avions obtenues par hasard, un ours plus conciliant était arrivé en octobre 2008. Hors et même en cette période, jusqu'à l'été 2009, plus contrastée, il me manquait même la permission de penser, j'aurais dû faire soigner cela, le Château attendait que ce soit convenablement traité, puis qu'on en parle plus. Cette permission, je ne l'ai jamais eue, le Château m'avait d'ailleurs fait enfermer en 2013, en un lieu où l'on me droguait, pour que j'arrête enfin de penser et de m'exprimer.
Écrans & TV • Télévision
Françoise Zonabend : “A La Hague, je suis repérée…”
Propos recueillis par Samuel Gontier
Publié le 12/10/09 mis à jour le 08/12/20, Télérama, extraits
L’usine de retraitement de La Hague est un des lieux clés de l’enquête “Déchets, le cauchemar du nucléaire”, diffusée ce soir sur Arte. Un site et une région explorés dès les années 1980 par Françoise Zonabend. A l’époque, l'ethnologue avait entrepris d’étudier comment les habitants se “dépatouillaient” avec les sites nucléaires de la région. Une démarche inédite, fruit du hasard… qui ne lui valut pas que des amitiés.
[...] De mon côté, j'ai accepté de participer, en 2006, à la Commission nationale du débat public sur la construction des réacteurs EPR. Certains de mes amis me l'ont reproché, mais j'espérais, par ma présence, convaincre les associatifs de s'y joindre – ce fut un échec. Tout a été mis en place au niveau politique pour occulter ce débat public. Malgré tout, nous avons obtenu un certain nombre d'avancées, notamment sur la levée du secret défense. Pour moi, il s'agissait de montrer que le nucléaire n'est pas seulement un problème de physiciens, d'ingénieurs.
Les groupes d'intérêt, Guillaume Courty, La Découverte, juin 2006, P.90 • Le répertoire bureaucratique, du cabinet (ou encore appelé du couloir), est beaucoup moins travaillé par la science politique. La principale raison est le secret qui l'entoure ou la réticence des acteurs à se laisser observer. En dehors des réunions publiques de travail et de consultation instaurées par la Commission européenne, l'extrême opacité des réunions, des rencontres et des séances de travail entre ces catégories d'agents favorise le silence de la recherche ou l'affabulation des commentateurs.
Récemment, j'ai téléphoné et écrit à des journalistes. Je n'ai ensuite plus eu le moindre retour. Ah, si, de Marie Vaton, qui m'a bloqué sur Twitter. Pour moi, ils n'existent maintenant plus. J'ai d'autres choses à faire que de perdre mon temps, à parler, à leurs écrire pour rien. Après avoir saisi la grande chancellerie de la légion d'honneur, j'ai encore fait des trucs. Une lettre parvient au Président de l'OSE France. J'ai également refait un signalement à la MIVILUDES, leur rappelant qu'ils m'avaient répondu en avril 2006. Avec la Direction de l'OSE France, si c'est bien toujours Jean-François Guthmann, on va peut être pouvoir rediscuter de rillettes pas fraiches... « bêtise : une faillite des connaissances, une mise en acte du refus de la responsabilité, une régression confortable à l'âge où on ne savait pas. »
Je me suis trompé à l'e-Poste, c'est pas toutes des lettres AR que j'ai envoyées ces jours-ci, certaines ne sont que de simples LR. Mais je m'en fous. Ca semble arriver à destination contre signature quand même, ces lettres arrivent... Si j'ai envie, je renvoie, ou autre chose. Parfois, une mouche me pique, j'écris, je file à l'e-Poste, j'envoie.
Edit… moi-même, j’envoie un peu n’importe quoi, donc, et comme une mouche me pique. Je viens de passer commande, les n°923394492 du 28/10 et n°922634543 du 27/10, pour deux e-RAR. Puis par email, comme pour confirmer, il m’est parvenu quatre numéros de suivi. Ou j'ai encore mal coché des cases ? Je ne crois pas, des commandes à 7,75€ et 9,72€. Du coup, je n’ai aucune idée de ce qui va parvenir à ces deux destinations, en mon nom. Au pire, on me condamnera pour avoir harcelé, par ces commandes et un bug : deux victimes, un an de prison
Edit parmi d'autres depuis ce 21... Je ne sais même plus ce que j'ai envoyé à l'OSE, à ce Président, mais je m'en cogne, ce serait arrivé, selon l'e-Poste. En retour, je reçois pour commencer ou en finir, un dessin d'une bite, on dirait :
J'ai écrit à l'IGAS aussi, pourquoi pas ? Une page, quelques lignes avec à la suite, une belle photo. L'inspecteur en fera ce qu'il voudra. Par le passé, en 2005, vers octobre, je crois, j'avais écrit à l'IGAS pour leurs signaler quelque chose de précis. En fouillant, je pourrais retrouver des dates précises. Je n'avais jamais obtenu de réponse. Des contrôleurs, des évaluateurs, des auditeurs, des experts, mais ce n'est pas un service qu'un simple citoyen peut interpeller ou saisir. Par contre, quelque chose pourrait avoir fonctionné quand même, mais ce n'était que purement fortuit ; peu de temps après ma lettre à l'IGAS, Nanterre a convoqué, l'OSE France a lâché un rapport, et mon ainée allait disparaitre.
Je pouvais saisir un ordre, ou la MIVILUDES, téléphoner et écrire un peu partout, comme je l'ai fait ? Probablement. « La dénonciation d'un fait que l'on sait totalement ou partiellement inexact est punie de 5 ans d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende (art. 226-10 du Code pénal). » L'univers carcéral, de l'intérieur, j'ai pas encore découvert. Mais est-ce qu'on va me faire chier car je proteste encore, en raison de lettres, rapports et expertises bidons que d'autres avaient expédiées ou lâchés par le passé ? Aucune idée, on va bien voir. « C'est plus la procédure ! »
Puis si je me trompe de trop, Fresnes, c'est à côté. J'y foutrais le bordel comme à Paul Guiraud, comme avec l'OSE ou l'ARSEA, et avec des juges, ou sinon, juste en discutant avec des détenus ; j'y discuterais des juges, des encadrants, du personnel, de méthodes, de stratégies, et de comment faire vraiment chier. Restera normalement ce que j'ai publié ici, qui sera utile quand même. Les parents pourront ainsi lire et constater que lorsque des « professionnels » insistent, s’obstinent, même si de la lumière a déjà été faite, pas la peine d’espérer quoi que ce soit, même pas avec un avocat. L'avocat vous assure qu'il faut faire appel ? Si vous n'êtes pas à l'AJ, si vous avez quelque chose dans les poches, évitez, fuyez. Ce genre de « combats » est tout à fait vain, voué à l’échec. Au mieux, au final, vous aurez du papier inutile, c'est tout. Un ou des enfants ne sont plus là, très loin, trop loin ? Il faut les oublier. Quelque chose se passe mal dans un lieu d’accueil ? Ou du fait d’un « professionnel » ? Il ne faut rien dire du tout, il fait son travail.
Les parents ou même les avocats pas convaincus liront Donzelot, La police des familles, 1977. Oui, ça date. Qui peut envoyer une lettre ou requête au juge, qui sera bien reçue, et qui peut faire appel, contester ? « Les spécialistes ! » Mais chacun est libre, et peut évidemment vouloir insister. Si une requête est reçue, s'il doit suivre une audience. Sinon, il faut attendre, six mois, deux ans, trois ans, que ça remue, puis l'appel, enfin, après les renvois. Mais dans ces situations, il faut toujours espérer ! Pour ma part, dans mes affaires, diverses, vers la fin 2009, j'en arrivais à la conclusion définitive qu'il ne s'était agit que de sauvagerie judiciaire, même avec un ours plus conciliant. Cioran nous disait que l'espoir est une vertu d'esclave, quand on l'a intégré, ça se passe déjà vraiment mieux. Si on ne retient plus que un seul des 10 commandements, tu ne tueras point, et qu'on le dévoie, ça se passe encore mieux.
« les spécialistes ! Eux seuls peuvent arguer de la nécessité »
Les parents ou même les avocats, et qui qu'ils soient, je précise. La #Ddass c'est des abrutis, des demeurés. On a beau leurs causer ou leur écrire, répéter, ils comprennent rien. En tous cas, j'avais essayé, de début 2003 et jusque 2011. Même les juges, les petits, ou leurs barons, de la cour d'appel, ces espèces de parlements, ça comprend que dalle, jamais ça percute. Enfin, avec un peu de chance #loto il est possible de tomber sur un ours différent des autres.
« Il faut un élément nouveau ! » Ha ha, l’argument massue ! Avec l’ours arrivé en octobre 2008, tout semblait se dérouler plus simplement, même passé l’été 2009. Sinon, comment renvoyer des éléments qui figurent déjà à son dossier et dont il était interdit de rediscuter ? Ou comment envoyer à l’ours des pièces présentées et discutées à la cour d’appel, mais renvoyées chez moi car elles avaient été égarées par les couloirs ? « M. KANT, ci-joint vos pièces, trouvées au greffe du JAF de Nanterre. Bien cordialement » Et quoi renvoyer ou envoyer au juste, même connaissant les pièces au dossier de l’ours, et qui ne serait de suite écarté, sinon, encore retenu à charge ? Kafkaïen, ou la maison qui rend fou. Le fumeux « élément nouveau » voire même le sujet de la révision pourrait être un thème pour un ultime long billet. Daté/vérifié du 25 juin 2020, vu sur www.service-public.fr, j’adore : « La révision d'une décision de justice civile est uniquement possible quand une fraude est à son origine ou qu'une pièce décisive est retrouvée après le procès. La demande de révision est examinée par la même juridiction que celle à l'origine du jugement contesté. Après examen, la condamnation peut être partiellement ou totalement révisée. » Un dépaysement, mais pour où, ce n'est pas envisageable ? « Une révision, mais pourquoi donc ? On l'a sauvée ! Une fraude ? Mais où cela ? »
Ecrire ou téléphoner et longuement insister ne suffisait plus,
fallait un fax... machine que j'avais eu du mal à trouver
« les spécialistes ! Eux seuls peuvent arguer de la nécessité »
Aux avocats : surtout pas trop de droit, jamais, ou alors très simple, que ce soit accessible #loto Pas de droit, de droit comparé, pas de sociologie du droit, pas d'histoire du droit, ne rien faire de tout cela, ni critiquer, c'est mal perçu. Pas d'approches pluridisciplinaire non plus, c'est beaucoup trop, ils ont juste des bases, après observations de quelques canards et de comment on les agite, pour choisir le moment de leur envol, et les bases de comment ça doit s’interpréter. Et hors de question de les observer, d'agir en les étudiant lorsqu'ils travaillent, parlent ou écrivent.
Des canards ? Est-on bien plus ? Pour le juge pour enfant Thierry Reveneau, « les larmes de l’enfant versées à l’audience » en octobre 2005 démontraient à elles seules que la relation père-enfant de mon ainée devait être rompue. Est-ce que Versailles a tout confirmé ? Oui, absolulent tout. Machinalement. A cette audience, elle avait 12 ans, mon ainée n’avait pas dit un mot. Aucune question ne lui avait été posée. Le juge y avait lu un rapport de dernière minute de l’OSE France dans lequel ces « professionnels » exprimaient leurs « grandes inquiétudes » pour sa petite soeur, comme une sorte de menace qu’elle finisse à son tour « sauvée ». Mais je crois que « s'occuper durablement » de cette dernière aurait été plus compliqué, sa famille maternelle à elle est très différente, a des tempéraments et des racines vers le sud, ainsi que des amitiés jusqu'en Corse. Sa grand-mère maternelle à elle s’était tout de suite mise à parler d’un fusil. Des traques, des balles, des bombes... Heureusement, donc, et pour tous, même les ours et les « sauveurs », mon avocat avait pu produire une note en délibéré pour qu'on puisse avec sa mère protéger ma cadette.
On était juste des canards, on nous faisait taire, ou on ne parlait pas, ou si l'on parlait, c'était pareil. Si on m'avait prévenu, j'aurais pu apporter le hamster pour l'audience de M. l'ours Thierry Reveneau. En tous cas, plus tard, en 2008, tandis que je lisais du Foucault, Les mots et les choses, que je m'interrogeais sur des thèmes tels que l'idole, l'abject, la souillure, le roturier, l'imitation, on m'a téléphoné en rires et on m'a dit d'écouter un flash d'Europe 1. Je suppose que c'est à l'ENM que nos magistrats ont été formatés de cette façon, pour traiter les gens comme des canards, et en les méprisant, quoi qu'ils expriment. Formatés avec le concours de Anne Valentini, experte pour l'ENM en psychiatrisation. Mais avec une garantie tout de même, une cour d'appel, qui n'a toujours que confirmé, rejeté, ou jugé sans objet.
Il se prénomme Théo et s'est récemment efforcé, sous l'œil ébahi de quelques avocats et policiers pourtant chevronnés, d'apporter un concours original à la manifestation de la vérité judiciaire. Seul témoin identifié du décès d'une femme de 59 ans intervenu le 1er décembre 2005 sur une péniche amarrée sur la Seine, ce chien dalmatien a participé, début juillet, au transport sur les lieux du juge d'instruction Thomas Cassuto. Le Figaro, le 10/09/2008
Nouvel Obs Nº2236, semaine du 13 septembre 2007,
p. 8-9, par Florence Aubenas
Justice et psychiatrie ;
Normes, responsabilité, éthique
Sous la direction de Claude Louzon et Denis Salas
Erés, 1998
Ce livre est issu de sessions à l'Ecole nationale de la magistrature organisées par Anne Valentini et Michel Doumenc, maîtres de conférences, et placés sous la direction de Claude Louzoun (psychiatre, psychanaliste, président du Comité européen : droit, éthique et psychiatrie) et de Denis Salas (magistrat, membre de l'Institut des hautes études sur la justice).
Grelot était encore vivant, aurait pu témoigner en novembre 2005, à Nanterre
« Un hamster et un clavier sur un tapis de jeu, c'est inquiétant ! L'OSE peut aider ! »
Comme tweeté ces jours passés, je vais essayer de porter plainte prochainement pour faux en écriture(s) publique(s), au minimum pour critiquer encore le jugement délité rendu en juin 2008, par M. Xavier Serrier, les arrêts rendus en mai 2009 puis un 1er avril 2011, par la cour d’appel de Versailles. Et critiquer encore le « travail de séparation » par les « professionnels » de l’OSE France. Je devrais pouvoir critiquer aussi l’arrêt rendu en 2007, par Versailles, il va falloir que je le relise, ça commence à dater. Il faut que j’y réfléchisse, à déposer une bonne plainte, contre X. Pour également critiquer à nouveau ce qui a été pondu par la première présidence de la cour d’appel de Versailles, au cours de l’été 2008. En tous cas, je devrais pouvoir critiquer longtemps encore, même ce qui sera couvert par la prescription. En 2011, « b) Lorsque l'imputation se réfère à des faits qui remontent à plus de dix années ; » de l’article 35 de la Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse a été abrogé, ça m’a fait sourire. Qui m’interdirait aujourd’hui de reparler du passé, de tout ce passé, des psychiatres et un avis lapidaire ou une obstruction du parquet encore ?
Une bonne plainte contre X pour faux en écriture(s) publique(s), mais pas seulement.
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Ah... J'ai oublié de rappeler qu'en sa jeunesse, le pasteur avait été séquestrée et violentée. De 2003 à 2011, elle voyait des monstres chez moi, à 500km de chez elle... Mais c'est donc moi que les juges ont envoyé chez le psychiatre. Ce rappel sera pour une autre fois. De toutes façons, mes récents billets étaient déjà trop long, et assez exhaustifs. En Alsace, sinon, tout va bien. Ce 16 courant, selon les DNA, pendant que j'écrivais, c'était encore la fête. « Un culte dominical spécial marqué par un baptême et une surprise en l’honneur de la pasteure Isabelle Clementz. »
Mes publications, mes « écritures », ça a souvent posé un « problème ». A partir de 2009, j'ai fini par n'utiliser le plus fréquemment que des tampons taillés dans une patate, y compris pour produire des écrits pour dans des tribunaux. Le jour où l'on me demandera d'écrire mieux, plus sérieux et rigoureux, d'être moins brouillon, plus clair moi-même, je serais au rendez-vous, peut-être ; mais fraudra d'abord que les magistrats eux-même soient plus dignes. D'un PDF, 47 pages, depuis publié sur Internet ; j'avais peut-être parfois de 20 à 30 minutes à Versailles quand même, en tous cas, personne ne pourra dire que je n'ai jamais prévenu, essayé ; après ça, Versailles, sa chambre des créatures inférieures, m'avait encore envoyé bouler ; je me relis, des détails, des faits, des dates me reviennent à l'esprit, j'en rattrape des boutons. Et si je m'étais trop trompé, des juges vont se faire un plaisir de sèchement me rabrouer encore :
Alain Soral condamné définitivement pour contestation de crimes contre l’humanité
Le Parisien avec AFP, 27 octobre 2021, extrait... L’idéologue d’extrême-droite avait publié sur son site des conclusions de son avocat au sujet d’une autre affaire, ainsi que des propos minimisant la Shoah.
47 pages... C'est beaucoup, fallait pas ? Dans mon foutoir, j'ai même un PDF de 100 pages, dense, avec plein de pièces, pour un appel à la fin 2010, d'une décision du juge des tutelles ou de l'application des peines.
Sauf erreur, selon d'anciennes de mes notes, début 2010, par un arrêt, la Cour m'envoyait ensuite : « Considérant que les moyens développés par M. KANT visant à remettre en cause, par delà le jugement du 16 juillet 2009, des décisions antérieures à présent définitives, ne seront pas retenus ». Voilà, balayé, pas de débats, ce n'était jamais le temps de débattre de quoi que ce soit, ni sur le moment, ni plus tard. Tout était définitif, figé, puis confirmé, ou dans le désordre. Je me demande ce que penseront les juges, je compte prochainement porter plainte au motif de faux en écriture(s) publique(s), et entre autres, dénoncer encore le jugement rendu en juin 2008, par Xavier Serrier. « Fallait faire appel ! » Et je vais encore critiquer le travail de l'OSE France, ainsi que des expertises, j'ai d'ailleurs entrepris de le faire... Quel serait le problème, qu'est-ce qui me l'interdirait ? L'autorité de choses viciées par les juges, de 2003 à 2011 ?D'un peu de papier noirci d'encre rendu le 15 janvier 2010
« Aviez vous un avocat ? » Amusante, en tous cas, la machine à s'écrire. L'été 2008, la première présidence de Versailles estimait qu'après ma première sommation de juger parvenue à Nanterre, j'aurais dû me contenter en retour d'une simple lettre de Xavier Serrier. Il y a quoi de pas clair pour un magistrat professionnel dans les mots « sommation » et « juger » ? Puis en 2010, les juges de Versailles ou de la maison qui rend fou m'informaient qu'un « courrier » n'est selon eux pas un jugement... un débat initié ou une analyse qui avait été un moment faite par Michel Huyette. Je faisais ainsi appel d'une lettre postérieure à un jugement, pour la joindre, et pour que la cour d'appel se place un peu mieux pour statuer, qu'elle prenne mieux en compte l'histoire et les évolutions de la situation, c'est « irrecevable ! » Avait plus tard suivi l'arrêt civ. 1, 20 octobre 2010, 09-68.141, « merci les juges de la cour d'appel de Versailles, de vous placer mieux lorsque vous jugez ! ». Olivier Echappé, un expert en droit Canon... Balayant mon exposé à l'oral ainsi que mes écrits, tout en confirmant encore, la Cour me renvoyait sans gène chez mon psychothérapeute ! On ne peut pas luter indéfiniment contre des magistrats limités, des bornés, des butés.
Dans un monde normal, il pourrait s'agir de vrais sujets, pour des #juristes et des #avocats. Pouvait-on faire appel à Versailles, et comment alors ? Puisque ce n’est même que après des passages à la cour d’appel puis aussi après cassation qu’on réalise enfin vraiment mieux comment le dossier avait été bidonné… Mais mal ficelé et déjà amoral, puis franchement bidonné, je savais bien que ce dossier l'était ; il me fallait des preuves, un minimum, que la machine à s'écrire finissait par me régurgiter. En assistance éducative, le rôle d’une cour d’appel est-il de protéger les juges du siège et les décisions qu’ils ont rendues, de protéger les travailleurs sociaux, de toujours confirmer, ou sa mission est-elle de protéger l’enfant, d’évaluer la situation ainsi que son évolution au moment où elle reçoit puis statue, puis de rendre un arrêt en fonction de celles-ci ? Puis peut-on ou non faire appel d'une lettre, c'est depuis tranché ? Mais les avocats qui font de l’assistance éducative n’en seraient pas encore rendu là, ils en sont encore à envoyer des requêtes, et à ne jamais obtenir de réponses. Ah, le parquet, qui lui aussi gagne toujours... « Confirmez, merci ! »
De vrais sujets, pour des #juristes et des #avocats, et pour des articles dans des revues de la protection de l'enfance, voire même dans de plus prestigieuses #doctrine qui change à coups de #dogmes qui s'entrechoquent. Mais sur le terrain, et si c'était bien possible, ou si ça le serait un jour, on se demanderait encore, comment faire appel d'une décision avec une perception parcellaire de ce qui motive ou ficèle un dossier ? Cependant, plus haut, j'écrivais qu'il ne faut pas faire appel, que l'appel est un privilège des spécialistes, eux seuls sont habilités à demander des changements tel que du statut de l'enfant, ou même des modifications des droits des parents. Par ailleurs faire appel est bien la preuve qu'on n'adhère pas à la mesure telle qu'elle a été infligée par l'ours pour enfant, et cela renforce la disqualification, et même la certitude pour tous que l'appelant doit être traité en services psychiatriques.
Encore par la machine à s'écrire, du 15 janvier 2010
« Un appel d'une lettre ? Irrecevable ! »
Ils sont grotesques, de A à Z, ou devrais-je juste dire rigolos, les ours et les sociaux trouvailleurs, les tiers dit « dignes de confiance » aussi. En mai 2008, à l'audience, le pasteur Clementz disait qu'il réfléchissait à faire « supprimer » mon blog... il est pourtant très bien, dont pour me souvenir mieux. « Ouin ouin, M. KANT utilise du droit et s'exprime en public, dont pour des journalistes, et dans son blog, et nous envoie ses écritures en chambre du conseil ! » Si je n'avais pas fait un peu de droit, et particulièrement à partir de 2008, jamais nous n'aurions pu renouer avec mon ainée, jamais nous n'aurions pu passer l'été 2009 tranquilles, en famille. Un jour, il faudra peut-être expliquer aussi aux juges et aux travailleurs sociaux qu'un dossier d'assistance éducative n'est pas l'endroit où l'on s'épanche, où l'on déverse sa bille pour des images et des discours à la télévision, pour des écrits dans le magazine Maxi ou sur Internet ; malheureusement, je ne peux ajouter ici où ils pourraient aller geindre et gesticuler plus sérieusement, c'est fermé :
Les adieux à la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris
Par Paule Gonzalès, le Figaro, extrait
Publié le 15/04/2018 à 18:23, Mis à jour le 16/04/2018 à 14:59
Ils étaient tous là. Le ban et l'arrière-ban des avocats et des magistrats du droit de la presse, autrement dit de la liberté d'expression. Vendredi soir, avant qu'elle ne ferme ses portes sur l'île de la Cité, ils voulaient rendre hommage à la 17e chambre créée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. On en finissait alors avec les années sombres et l'on réinstallait, sous le buste légèrement incliné de Marianne, la loi de 1881.
Je crois qu'on va m'offir encore un séjour en psychiatrie, juste pour avoir mentionné Michel Huyette et son guide. Et je pense que l'extrait qui suit est de l'introduction de sa 4ième édition, d'avril 2009, d'un PDF que je viens de trouver sur le net, chez les autistes. Les autistes, qui sont-ils ? « Un système qui aurait fonctionné si mal, mais où cela ? » Ces années passées, tout m'a souvent fait rire, pas qu'un peu... Lu à l'AFMJF : « le contradictoire en assistance existe ! »
« Attendu que M. KANT est bien trop bavard » (c) Xavier Serrier, juin 2008
En France, la Ddass - « l’ASE faut-il dire ! » - s’occupe d’environ 500 000 mineurs d’une classe d’âge. Il y a ceux qu’ils placent, suivent ou écrasent, environ 320 000 par an, sinon davantage aujourd’hui. Et ceux tels que Marina et beaucoup d’autres pour lesquels la Ddass n’avait malheureusement rien pu faire... Depuis le temps que je proteste, depuis 2003, la Ddass a pu s’occuper ou passer à côté de la situation de plus d’un million de mineurs. Ca m’avait souvent consterné, constatant par ailleurs le déluge de forces, de complaisances ou de moyens que cette même Ddass avait alloué au « sauvetage » de mon ainée. « Il n’y a pas de fumée sans feu, si les juges ont tout confirmé, c’est qu’il fallait l’aider ! »
Pour m’avancer plus aisément, ces années passées, de la fin 2008 à 2010, j’ai été pourrit sur Internet, du harcèlement, des calomnies, et même des plaintes farfelues, mais toujours très bien reçues par les autorités. Pourrit pendant des mois par une association de déviants de Puteaux, je crois que ça a été apprécié par le parquet, pas mal de mes soutiens s’étaient vite désolidarisés, et ma compagne d’alors, la mère de ma cadette, avait été affectée… Mais une période instructive tout de même. En stratégies et tactiques, pour détruire des choses sur Internet. J’ai fait supprimer un blog du Nouvel Obs, puis un blog en Suisse, plus un blog aux USA, ce pays #FirstAmendment où tout est pourtant possible. Pendant tout ce temps, mon blog restait hébergé à Paris, hier, par Online, aujourd’hui, repris par Scaleway. Il faudra que je pense à mettre à jour mes mentions légales. Mais on s’en cogne. Mon blog et cloppy.net sont « bien connus », la police doit avoir mon email et mon 06 quelque part. Sinon, ce sont les RG qui ont tout un dossier, probablement même une fiche S avec tous les renseignements utiles. Quelqu’un souhaite encore me « dénoncer » ? Ce sera aisé : composez le 17, prenez rendez-vous, ou écrivez, même n’importe quoi, au procureur, ce sera pris très au sérieux, ça va l’occuper.
Un peu plus et j'oubliais notre Batman national, l'avocat de l’apaisement. « Ceux de 12 ans pourraient aller en prison. Voici la proposition que l'on lance à l'opinion ! » Son sujet de ce 1er décembre 2008 était la responsabilité des enfants. J'étais depuis des mois plongé dans des questions portant sur le statut et la responsabilité des magistrats. D'accord, je l'avais énervé ; pour Maître Eolas qui était et reste d'ailleurs, son monde, celui des gens de robes, est juste, bon, irréprochable, incompris, parfait, d'une utilité inimaginable. S'il s'était passé quelque chose chez nous, ou dans mes affaires, même si l'été 2008 j'apprennais que la justice m'avait perdu ou détruit un dossier médical, tout n'était que de ma faute - relire Hobbes, son Leviathan, Claire Davidson, Richard Josefsberg, la cour d'appel de Versailles... téléphoner au pasteur d'Uhrwiller, elle va pouvoir vite résumer, dire et confirmer combien tout, absolument tout avait été de ma faute. Autour de la réplique qu'Eolas m'envoyait, le lendemain, si mes notes et souvenirs sont bons, j'allais en audience, à la cour de cassation, puis elle me rendait un premier arrêt. Mais moi, « amer », j'étais mûr pour la psychothérapie, la famille d'Ilan Halimi également d'ailleurs. Fallait pas faire appel. Sur un point, il pouvait avoir raison ? « Jamais aucune famille n'est ressortie apaisée d'un procès. » C'est le mot « boutique » qui l'a fait bondir ? Inapproprié. J'aurais pu ou dû utiliser « palais ? » Ou je repensais sur l'instant aux prestations de Delphine Roughol ; en réponse, tout de suite, les « soins » :
29. Le lundi 1 décembre 2008 à 11:00, par Bruno Kant
Aujourd'hui, j'ai bien envie de vous demander qui assume ses responsabilités dans vos boutiques. Par chance, vous avez les parents pour vous défausser, ceux-ci ont toujours le dos bien assez large, y compris lorsque vous avez pris toutes les dispositions pour les écarter durablement de l'éducation des enfants.
Que signifie cette hypocrisie institutionnalisée?
Eolas:
Cher monsieur, que vous n'arriviez pas à vous remettre d'avoir perdu votre procès, je le conçois, encore que votre incapacité à vous remettre en cause et votre tendance systématique à rejeter la faute sur les autres est une piste à explorer pour découvrir la raison de votre défaite. Mais que vous vous croyiez permis de venir ressasser votre amertume ici à coup d'insinuations désagréables, je crains de ne pouvoir assumer gratuitement ce rôle de psychothérapie. Vos prochains commentaires sur cette ligne seront supprimés, sans autre forme de procès afin de vous éviter ce désagrément. Ainsi que, c'est une tradition de la maison, ceux où vous vous plaindrez de la censure, afin de ne pas vous mettre en contradiction avec vos affirmations si je le laissais passer.
Maître Eolas: "Faire appel était une grosse erreur"
Par Elise Brissaud
Publié le 15/07/2009, l'Express, extrait
Pour ma part, je suis plus l'avocat de l'apaisement. J'aurais expliqué à la famille d'Ilan Halimi que la justice n'est pas la vengeance, que les peines prononcées sont quasiment identiques aux réquisitions et qu'elles restent importantes, et surtout que ce ne sont pas des peines plus lourdes qui pourront les consoler. Jamais aucune famille n'est ressortie apaisée d'un procès. Je leur aurais expliqué qu'un procès n'est pas une psychothérapie. Mais c'est probablement pour ces raisons que je n'aurais jamais été pris comme avocat par la famille Halimi.
« La "banalité du mal" revisitée » paraissait en avril 2008, dans Sciences Humaines n° 192. Extraits choisis alors... « Comment des hommes ordinaires peuvent-ils devenir des bourreaux ? Simplement en exécutant les ordres, expliquait Hannah Arendt. Une série d’études récentes remet en cause ces conclusions. La "soumission à l’autorité" n’est pas aussi facile à induire qu’on l’a dit. [...] La monstruosité d’un régime peut parfaitement s’appuyer sur le travail ordinaire de fonctionnaires zélés se soumettant aux ordres. Pas besoin de haine ou d’idéologie pour expliquer le pire, la soumission suffit. [...] L’expérience se révèle donc concluante : on peut commettre des actes violents sans forcément être poussé par la haine. Il suffit d’être sous l’emprise d’ordres impérieux. Chacun d’entre nous pourrait donc devenir un bourreau ? [...] Et les certitudes vacillent. [...] "Jusqu’à récemment, il y a eu un consensus clair entre psychologues sociaux, historiens et philosophes pour affirmer que tout le monde peut succomber sous la coupe d’un groupe et qu’on ne peut lui résister. Mais maintenant, tout d’un coup, les choses semblent beaucoup moins certaines." Les remises en cause sont d’abord venues de travaux d’historiens. »
Il fallait que je me remette en cause, bien sûr, et que j'aille me faire psychothérapeutiser autre part, au 1er décembre 2008, tout était perdu, depuis longtemps, puis j'allais d'ailleurs perdre « le procès » pendant longtemps encore... Et je devais réfléchir plus, à l'éventuel contenu du dossier secret « d'assistance éducatives », ainsi qu'à ce que je faisais et disais ?
Suite à mes sommations de juger, au printemps 2008, une simple lettre, puis l'audience en mai, un rapport réalisé à cette période, le jugement rendu par Xavier Serrier, en juin 2008, l'arrêt rendu par la première présidence, l'été 2008, mon référé suspension, évidemment rejeté par Versailles, vu le mémoire produit par Xavier Serrier pour sa défense, en cassation, la cassation, en décembre 2008, l'appel du jugement de juin 2008, en 2009, la cassation, en octobre 2010, l'arrêt rendu un 1er avril 2011, trompeur, un faux, je réfléchis à comment faire inscrire le jugement de juin 2008 en faux, ce qui devrait être assez simple. Un procès à lui seul susceptible de relever des assises, en raison d'un faux en écriture publique pondu par un magistrat professionnel. Bien évidemment, « amer », j'exprimais et faisais n'importe quoi autour du 1er décembre 2008.
Ils ne voulaient rien entendre, les juges, les travailleurs sociaux, Roughol, ce ramas qui se comportait en bourreau. Passé l’audience de fin mai 2008, rapidement, on renouait clandestinement avec mon ainée, à son initiative, par des correspondances et des appels téléphoniques. Puis vers la fin 2008, elle nous écrivait encore… Par l'arrêt de cassation rendu en octobre 2010, on me confirmait qu'il s'agissait bien de torture : « Cette restriction, pour exceptionnelle et cruelle qu'elle apparaisse, n'en était pas moins nécessaire dans l'intérêt de la mineure et devra également être confirmée. »
Un petit mot de mon ainée, reçu vers la fin 2008
« Magistrat, juste une carrière de bourreau », en disait Laurent Leguevaque
« Un cas psychiatrique ! Le courage fait les vainqueurs, la concorde en cognant tous fort en retour fait les invincibles. » Au pire, que pourrait-il suivre encore ? Je finirais condamné comme un Soral ou un Faurisson, pour n’avoir pas cru les juges.
Volume 6, La totalité réalisée : l'histoire, page 205
par Christian Godin, chez Champ Vallon, PUF, 2003
Ilan Halimi, le gang des barbares, une cave de Bagneux... « On peut pas s'épanouir dans un endroit pareil ! » Il y avait eu cette affaire, très médiatique, ainsi qu'en 2005, la banlieue en feu, tous les soirs, à la télé. C'était un véritable enfer, Bagneux, la région, Paris, vu de la télé et des journaux. Et du point de vue de mon ainée, passé l'été 2009, on ne pouvait pas y faire d'études, je crois que c'était l'une de ses principales préoccupations, elle avait alors donc choisi de rester « placée »... ou plutôt « déplacée », en internat, car à l'époque, ses relations avec les époux Clementz avaient finies un peu trop tendues. Pour une option théatre, à Bagneux, ou dans cet enfer, la banlieue, je crois qu'il y aurait eu le lycée Maurice Genevoix, à Montrouge, à 10 minutes à vélo, sinon, des possibilités à peine plus loin, 12 minutes. Tant pis. Passé l'été 2009, on m'accusait encore de tout, puis les époux Clementz avec l'ARSEA allaient pouvoir achever l'oeuvre.
Mais d’une certaine façon, mon ainée pouvait avoir raison ? A Strasbourg, tout allait être différent ? L’été 2009, elle avait retrouvé une « sauvée » par l’OSE France, qu’elle avait connue à Taverny, puis avait même passé une nuit chez elle. A son retour, elle a parlé de drogue, du hach, et de ce qu’était alors la vie de sa pote. Ces années passées, ma cadette m’a souvent parlé de ses potes lycéens qui fumaient dans une pièce tandis que les autres passaient la soirée dans la pièce d’à côté. Les autorités ont beau s’en plaindre, je crois que c’est assez commun dans le pays, depuis des lustres. Ma cadette n’a jamais été contenue dans l’appart, ni d’aucune façon suivie pour contrôler ses fréquentations, bien au contraire. Et on discutait. Dans un monde normal, on fait avec, on discute avec les enfants, de la drogue aussi, pour qu’ils ne s’y enlisent pas. Dans un univers parallèle, fantasque, qui cherche ses attendus pour motiver mieux, on ne discute pas librement de tout avec les ados, on exclue donc ce coupable de père… « Ca s’est mal passé, cet été 2009, à Bagneux ! »
Ma cadette et ses potes... dès ses 12 ans, peut-être même plus tôt, avec sa carte de transport, ma cadette courait partout. Vers cet âge là, 12 ou 13 ans, elle est allé voir un concert des One D, devait rentrer pour 18h00. Coup de fil, vers 19h00 : « papa, j'ai gagné un ticket pour l'after, je rentre plus tard ! j'ai presque plus de batterie, je raccroche, j'éteins le téléphone . » Coup de fil, vers minuit : « papa, l'after est fini, je suis à Pigale, je sais pas comment rentrer et j'ai plus de batterie. » Les One D avec une fille, une expérience. En Belgique, à l'un de leurs concerts, elle avait disparue dans la foule. Introuvable. J'avais difficilement fini par la localiser, après le concert, aux urgences, où elle avait été évacuée, comme beaucoup d'autres filles. Elle s'était évanouie au premier morceau. « La banlieue, Pigale, la Belgique, un cauchemar ! »
« Un cas psychiatrique ! » Ces années passées, très souvent exposé à des haines, au mépris, à des jalousies, à des illetrés ou des incomphéhensions, à l’indifférence ou à des complaisances coupables, à de grands imbéciles aussi, et vu le traitement qu’on m’a infligé en 2013, cinq très longues semaines de détention arbitraire, que ma cadette avait eu du mal à supporter également, j’ai préféré laisser passer un peu de temps avant d’agir bien à nouveau. Et m’occuper d’elle, avec sa mère. Aujourd’hui, ma cadette est majeure, elle ne risque plus d’être « sauvé » par la Ddass pour nous faire chier plus. Je viens d'en rediscuter avec elle, qui m'a demandé qu'est ce que je risquais maintenant : « avec ce que je viens de faire, cinq ans de prison mais si ça arrive, je pourrais visiter et connaitre cet endroit aussi. Ou sinon, un an avec un bracelet et confiné à la maison. » Elle a éclaté de rire : « de toute façon #covid tu télétravailles, ça va pas te changer tant que ça ! »
Des soutiens ? Oui, j’en ai eu, j’en ai parfois parlé. Je dois en avoir encore. Par le passé, vu ce qui paraissait en Suisse puis aux USA, vu même ce que je faisais dans les prétoires, vers 2008, j'avais moi même pris des distances de certains, pour leurs épargner des difficultés. Je pourrais les remercier, ici, dans ce billet. Je ne les ai pas oubliés. Mais je vais m’abstenir, pour leur éviter d’être « dénoncés » pour m’avoir aidé ou avancé, d’une façon ou d’une autre, parfois beaucoup. Oh, merde, Chantal Clos, cette autre souillée ou souillure, et moi, à ses côtés, parmi même d'autres féministes... je l'avais soutenue, on avait souvent papoté, elle m'avait elle-même soutenu... je le rappelle dans ce billet, pourvu que ça passe inaperçu, et quelle ne soit pas prochainement convoquée pour en répondre ; revoir plus haut, cet extrait de La totalité.
Qu’est-ce que je foutais, souvent, parmi des féministes, dans leurs manifs, et à discuter aussi avec elles ? Euh… pour commencer, je dirais que j’avais deux filles, c’est de sexe féminin, j’avais ma compagne, une femme, et la mère de mon ainée était une femme, elle également. Et aucune de ces féministes ne m’avait jamais chassé de là
Je crois distinguer ma banderole ainsi que Chantal Clos
Vers fin 2011 ou début 2012, j'ai eu un coup de fil : « où est passé mon père, avec qui je faisais plein de choses ? » S'il a existé, ni Nanterre ni sa cour d'appel ou de confirmation n'en reconnaissaient quoi que ce soit, il a été tué, écarté par des tantes, des juges, une avocate, l'OSE France, l'ARSEA, et de l'indifférence, beaucoup, malgré mes vives et récurrentes protestations. Un cri, « où est passé mon père ! » Et très vite, encore des récriminations à mon endroit, pour tout ce passé que j’expose ici. Comme si j’avais eu le choix, comme si j’avais décidé de tout, comme si j’avais été l’unique, le « principal responsable » de ce qu’avait eu à endurer mon ainée. 2012 était l'année du centenaire de l'OSE France, en grandes pompes, avec la contribution du château, de François Hollande. Ca ne s'invente pas, c'est un pan de l'histoire, extrait de source www.ose-france.org, « après la rafle... trouver des nourrices à la campagne pour les enfants restés seuls » :
Jean-François Guthmann, président de l’OSE, tient à remercier personnellement François Hollande qui « a rendu un hommage solennel à l’association et à tous nos grands anciens dont le courage et l’abnégation sont ainsi reconnus par la Nation ». « Qu’ils continuent, par leur exemple, à guider nos pas ! « , a-t-il poursuivi.
Après la rafle, l’OSE s’est beaucoup mobilisée avec le comité de la rue Amelot pour trouver des nourrices à la campagne pour les enfants restés seuls. L’équipe du professeur Eugène Minkowski et le dispensaire de la rue des Francs-Bourgeois ont joué un rôle actif.
L’Œuvre de Secours aux Enfants (OSE) a 100 ans cette année. Le Centenaire de l’OSE est d’ailleurs placé sous le haut patronage du président de la République.
« souvent en grande souffrance, jusqu'à martyrisée sous des pluies d'hiver, dans des bois ! »
C'est vers l'été 2002 qu'elle a dû déccrocher son galop 1, un stage... « une semaine abandonnée à Conches ! »
« Mais c'est terriblement inquiétant, dangereux, tout ce que M. KANT faisait aussi avec ses filles ! »
Il faudrait que je retrouve une photo sur laquelle on voit très bien comment j'abandonnais et maltraitais ma cadette aussi, une photo prise vers ses 9 ans, avec elle et juste un âne pour lui tenir compagnie, perdue dans les bois des Cévènes... Ou encore, une photo qui avait été difficile à faire, j'avais eu du mal à la convaincre de s'allonger sur une voie de chemin de fer pas désafectée du tout, et de m'en faire un grand sourir pour se souvenir. « Comment a-t-elle pu vivre, et survivre ? »
Elle est maintenant grande. Récemment, je lui ai appris à conduire une auto, gaz, embrayage, patinage, frein à main et démarrage en côte, etc. Puis elle a passé le code et le permis. Après même pas 10 heures de leçons, elle a pris l’initiative de louer une petite voiture sans permis, est allée circuler seule dans Paris. « Arrivée sur les champs, vers l’arc de triomphe, tous autour de moi klaxonnaient ! » Puis avec son permis en poche, elle m'a promené, on a bien rit encore.
« Un papa ou un ingénieur totalement subversif, même qu'il fait tourner des montres pas faites pour dans le désordre ! » Entre deux audiences, c'est la vie, on travaille, on jardine ou on bricole. Parfois un bug par ci, parfois un phénomène curieux par là... En janvier 2018, c'est un serveur de l'INPI qui avait mal fonctionné, puis leur hotline ne comprennait rien à mes demandes. L'INPI avait mis un temps fou à réaliser, « non, on a rien vu du tout. » Comme j'ai insisté, l'INPI est allé vérifier à sa compta, a trouvé trace d'un payement CB... Avec Lisa de la Poste, ça se passe toujours plus simplement.
sort of Miyota 2035 movement with a basic
asymmetrical stator and single coil Lavet motor.
« C'est impossible ! » diront tous les horlogers et ingénieurs en mécanique de France
A la suite, une vidéo « accablante » qui démontrera aux ours, à Versailles, à l’OSE France ainsi qu’aux tatas et tontons de mon ainée à quel point je pouvais être abandonnique, terriblement ignoble avec mes deux filles. « Mais quel père ! Il aurait fallu tout faire pour leurs épargner cela ! » Ma cadette avait alors environ 5 ou 6 ans. En découvrant cette vidéo, sa mère elle-même était à deux doigts de me signaler aux services sociaux « mais pourquoi il ne l’aide pas mieux à se relever ? » On ne m’entend pas lui parler, on n’entend pas ce que je lui disais, la musique était trop forte... Bien avant qu’elle soit lâchée toute seule dans les rues de la région, je lui avais appris à se débrouiller sur la glace. Mais débutante, de temps en temps, elle tombait encore. Une fois étalée, jamais très loin de moi, elle était malgré tout en danger, d’autres pouvaient lui passer par-dessus. J’attendais ici d’elle qu’elle se relève, qu’elle apprenne, je l'encourageais pour qu’elle essaye de se relever toute seule, ce qu’elle avait réussi à faire à peine plus tard, puis qu'elle avait fini par maitriser aussi, se relever :
Pour les ours, le parquet et pour Versailles, pour les travailleurs sociaux, pour ses tontons et ses tatas, pour tous ces « sauveurs » et tant « dévoué.e.s », mon ainée devait pour sa part et jusqu’à sa majorité révolue rester allongée, applatie, et étiquetée #Ddass « maman morte, papa débille, pauv’gamine, on va pas pouvoir faire quoi ? » « On l’a élevée comme on pouvait, mais on aurait pu mieux faire si son père n’avait pas été à ce point chiant avec nous. » Ok, d'accord...
de Paul Arcand, qui a sensibilisé la société civile québecquoise et ébranlé la DPJ
« C'est pas du tout chez nous, c'est d'ailleurs ! »
Puis en mars 2013, donc, j'ai été enfermé à Paul Guiraud, en psychiatrie, coupé de deux journalistes du Parisien, et traité, drogué, détenu arbitrairement, intimidé, pour que je ne parle plus de ce que j'expose ici. Le moins qu'on puisse en dire est que ce traitement là n'a pas fait effet non plus. « N’a pas conscience des troubles qu’il crée ! » Avec ce que j’ai publié ici et là, ainsi que envoyé par l'e-Poste, ces jours passés, et ce qui va arriver encore, les téléphones vont sonner partout
La psychiatrie, une expérience enrichissante tout de même. J’en connaissais des rayons avant qu’on m’y pousse, ainsi que des rayons sur d’autres thèmes. Là bas, en cinq semaines et en y découvrant le milieu depuis l’intérieur, j’ai pas trop chômé non plus. J’y avais appris aux « bénéficiaires » et à certains habitués même comment protester, comment lire la façon dont ils y étaient traités, des fois mal. « Va te laver ! », lancé à un redressé par le service... mais dans le service, depuis un moment, on n'avait plus de chausses propres. « Allez vous laver ! Pourquoi devrais-je vous en donner, vous avez pas de savon ? Débrouillez vous. » J’y avais été enfermé sans rien ni aucune autorisation de sortie. « M. KANT, vous êtes un voleur, vous nous avez volé un marqueur pour écrire dans tout Paul Guiraud ! » Non, pas du tout, j’avais passé outre l’interdiction de sortie, je l’avais trouvé et acheté en ville. Je leurs ai également appris comme saisir le JLD. Une mère avait été « admise » peu après son accouchement, et depuis des jours, les psychiatres lui interdisaient toutes relations avec sa famille, même son nourrisson ; une interdiction qui aurait pu durer des semaines ; elle a donc fait saisir le JLD qui l’a levée, elle a pu ensuite retrouver son enfant. Rompre les relations parents-enfant en si bas âge, c’est pas bon du tout, ni pour la mère, ni surtout pour l’enfant. Curieusement, et comme par le passé aussi, lorsque je pouvais donner un petit coup de pouce, ce que d’autres faisaient à partir de mes connaissances ou éclairages, ça fonctionnait souvent assez bien.
Je ne vois aujourd'hui plus 36 solutions pour me faire taire. Bientôt, je serais en UMD ou à l'isolement, en prison ?
La psychiatrie, on y est poussé, c'est vite fait, puis on ne sait jamais trop comment s’en extraire, ni quand ca va suivre, ni d'ailleurs dans quel état on en resortira, et « si refus, injection ! » De là bas, j'avais un moment téléphoné à la LDH : « trouvez un avocat, et bon courage. » Ok... ce qui ne me changeait pas du climat des années passées. Mais j’avais les bagages pour m’en dépatouiller tout de même. C’est encore aux archives du Parisien : « Paris (IVe), Centre Pompidou, hier. « Je veux parler ». » C’était pas assez simple et clair, faudrait que je publie un jour roman pour que quelque chose percute dans des consciences ? Plus tard, j’étais hilare en apprenant que le commissaire de police du IVe, Dominique Dague, celui qui m’aurait convaincu de descendre du sommet de Beaubourg pouvait être un ivrogne notoire... Il a raconté quoi, et à qui ? A jeun ? Je ne descendais pas de Beaubourg pour faire mousser ce commissaire, mais car Christophe Girard, le maire de Paris IV m’avait proposé un entretient. J’ai ce très net sentiment d’avoir été régulièrement confronté à des imbéciles ou à des bouchés, et donc, peut-être même à un ivrogne aussi. Mais ça va, et ça pouvait aller pour moi.
Paris: Le chef de la police du IVe visé par deux enquêtes pour conduite en état d'ivresse présumée
Bérénice Dubuc, publié le 24/05/12, 20 Minutes, extrait
FAITS-DIVERS Début mai, le «commissaire fêtard» a été arrêté en pleine nuit, alors qu'il remontait une voie de bus en brûlant des feux rouges. En août 2011, il avait déjà renversé un cycliste au pont d'Austerlitz... Deux affaires qui font désordre. Le commissaire central de police du IVe arrondissement de Paris, Dominique Dague, 49 ans, est visé par deux enquêtes, ouvertes par le parquet de Paris et l'Inspection générale des service (IGS, la police des polices), dans le cadre d’affaires de conduite en état d'ivresse présumée, révèle Le Parisien ce jeudi.
L'un de mes derniers graffitis et photo prise à Paul Guiraud,
des graffitis par dessus une banderole suspendue par le personnel
« Mais faites le enfin taire pour tous ! »
Entre la fin 2012 et début 2013, j’avais fini bloqué par des multitudes, par les anti #MariagePourTous autant que par les pro #MêmesDroitsPourTous. Bloqué par beaucoup, moins lu par la faune de Twitter, c’est reposant. Aux premiers, je lançais « des tatas, un tonton ! », aux autres, « vous voulez vous marier, et même avoir des enfants ? mais vous êtes fous, vous ne savez pas ce qui suit après le mariage : le divorce, les robes noires et les sachant mieux ! »
Sur Internet, en mars 2013, j'ai été pourrit plus, par des féministes. « On l'a vu perché sur Beaubourg ! » Mais de ça aussi, je m’en fous. Une fois bloqué par des multitudes, j’ai moins de mentions, d'injures dans mes mentions. C’est reposant. Tandis que la Ddass continue à travailler encore comme en 1977, voire même comme depuis 1538... Si on me posait un jour des questions, je répondrais la même chose : c’est plus mon problème, j’avais prévenu, essayé, et ça a échoué. Il n'avait pas été possible de parler dans les prétoires, ou rien y avait percuté, j'avais essayé autrement :
En 2014, pour le JAF, alors qu'il y représentait mon ainée, Cedric Giancecchi, avocat du secteur de Metz envoyait : « fustige l’Etat, des représentants de l’Etat. » Et alors, qui ça peut déranger autant, mes discours et mes écritures ? J'ai pas prêté de serment d'inféodation, je ne suis pas soumis à l'obligation de réserve non plus. Je ne sais pas si cet avocat ni si celle qui lui a ensuite succédé m'a mieux lu, ni s'ils ont pris connaissance de ce que j'avais alors retourné, dont un documentaire #LMEF (Le Monde En Face) de septembre 2014, « Enfants en souffrance, la honte ! » Soit on ne m'a jamais lu ni entendu, de début 2003 et jusqu'en 2015. Ou il fallait effectivement toujours tout laisser faire, se taire et plier...
Oui, 2013, en psychiatrie, pour du silence, puis en 2014, à Metz, une sorte de mayonnaise allait peut-être reprendre.
DSM-IV-TR cas cliniques, American Psychiatric Association,
chez Masson, 2008, page 357
Ah, nos féministes, pourvu que ça lutte, et que ça avance, ou ça se défile, comme ça peut, et peu importent les dommages. En 2016, suivait le procès de Chantal Clos, en appel, aux assises, pour avoir avec sa fille brutalisé une avocate en droit de la famille. Une grosse bêtise. 15 ans pour la mère. Ca m’avait intéressé, j’y constatais combien Françoise Sironi pouvait avoir raison. J’y avais témoigné, en faveur de Chantal Clos, et je ne le regretterais jamais. Nos féministes et militantes étaient partout à ce procès, une chercheuse du CNRS avait même dû être trainée à la barre. Avait suivi juste une brève… Françoise Sironi, de la sphère de l'ethno psychiatrie, psychologue, psychothérapeute, maître de conférences en psychologie clinique et pathologique, spécialiste en barbaries de tous genres n’est pas mauvaise. Je l’avais bien lue, entendue et perçu, je l’avais bien perçu aussi au cours d’une soirée avec Stéphane Guillon, l’écoutant, lui avait été viré de France Inter pour deux sketchs pas très appréciés. Les effets secondaires de la torture et similaire ou juste et simplement de brutalités politiques, c’est moche. En 2009, pour Versailles, je citais Lord Emerich Edward Dalberg, sur des libertés et comment se protéger, ainsi que Georges Sand. Soupirs... Quelques temps plus tôt, nous avions reçu une courte lettre de mon ainée, un mot, elle nous avait envoyé : « j'aurais tellement voulu passer Noël avec vous... » Bref, pour Nanterre autant que pour Versailles, tout était de ma faute, de même, selon tous les « professionnels » de l'OSE, de l'ARSEA, ainsi que pour le couple Clementz, s'il y avait un coupable à conspuer, c'était moi, toujours et seulement moi.
Pour Versailles, en 2009, je citais George Sand à Mme Dupin, 31 mai 1831 :
« Pour moi, ma chère maman, la liberté de penser et d'agir est le premier des biens. »
Ainsi que Acton, ce catho « atypique »... Lord Emerich Edward Dalberg Acton, 1834-1902 • « La liberté requiert de se protéger du contrôle des autres, ce qui exige maîtrise de soi et, par conséquent, une influence religieuse et spirituelle, de l'éducation, des connaissances et une bonne santé physique et morale. »
« Et c'est pourquoi ceux qui sont sujets d'un monarque ne peuvent pas, sans son autorisation, renier la monarchie et retourner à la confusion d'une multitude désunie, ni transférer leur personne de celui qui en tient le rôle à un autre homme, ou une autre assemblée d'hommes […] D'ailleurs, si celui qui tente de déposer son souverain est tué ou puni par celui-ci, il est l'auteur de sa propre punition, en tant qu'il est, par institution, l'auteur de tout ce que son souverain fera ; » Thomas Hobbes, 1651, Leviathan, Traduction de P. Folliot, 2004
« Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice, lorsqu’on va, pour ainsi dire, noyer des malheureux sur la planche même sur laquelle ils s’étaient sauvés. » Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, Montesquieu, 1721
« La vérité qui déboule à l'audience est un produit de la superstition. Lachée du ciel ou déchiffré dans les cris du supplicié ou les larmes de la victime, elle n'a pas été formée par une enquête sérieuse et impartiale mais par un décret paré d'autorité de l'Etat. Sous prétexte que le fait à juger a engendré du mal et de la souffrance, les fonctionnaires de la justice tournent le dos à la raison et au bon sens. » • Thierry Lévy, Eloge de la barbarie judiciaire
2019, suivait Frontenaud, 4 mômes arrachés, rempotés plus loin. On attend impatiemment d'en savoir un jour plus.
Vers la mi 2006, sans nouvelles de mon ainée depuis des mois, je découvrais un magnifique texte de Lucie Poirier, sur sisyphe.org, La DPJ et la chasse aux sorcières contre les mères, un extrait, trois lignes, qui résume :
disparaissait à jamais. Dorénavant, on voit le nez en l’air de
la sociale travailleuse et l’enfant disparaît à jamais.
Le plus souvent, je crois, ce sont des femmes, seules, isolées, mamans solo ou suite à un divorce, une rupture, sinon, ce sont des familles de l'Unterschicht, des cas soc, dira Marie Vaton, qui sont confrontés à ces faunes. Dans mon histoire, c'est un peu différent, la mère était morte, et il s'agissait de se débarrasser du père, Carole Bulow, la sociale travailleuse, calomniait partout, puis c'est sa soeur, Isabelle Clementz, pasteur protestant à la perception apocalyptique du monde, qui est partie du tribunal de Nanterre, en 2005, le nez en l'air, avec mon ainée à sa main, elle a disparue pour toujours. « Cas soc ? On ne peut pas dire cela des parents ou des familles, ça enferme dans des représentations dépassées ! »
Par Richard Josefsberg, une sorte de sachant mieux, un guru de l'internat
En 2006, je publiais ici Le Code noir. Moi, j'étais excessif ? Plus récemment, Me Michel Amas découvrait la matière :
« Lassé [NDLR : déjà ? Il en dira quoi dans dix ans, l'avocat ou missionnaire ? Il a fait appel ? Et ? Lassé ?] par la difficulté de sa mission, il a décidé de dénoncer "ce qu'il se passe dans le secret du bureau des juges pour enfants". "Rien n'est plus violent que ce que je vis depuis un an dans le cabinet des juges pour enfants", assurait-il à France Info, en juillet 2019, une semaine après avoir lancé un cri d'alarme sur Twitter. »
Société
Les protestants s'inquiètent du "regard soupçonneux" antisecte
Par Xavier Ternisien
Publié le 13 mars 2006, le Monde, extrait
La Fédération protestante de France (FPF) a accueilli cinq nouvelles Eglises, lors de son assemblée générale, samedi 11 mars à Paris. Parmi elles, l'Union des fédérations adventistes de France. Les Adventistes du septième jour, qui comptent 10 000 fidèles dans l'Hexagone et plus de 20 000 outre-mer, se voient souvent reprocher une vision apocalyptique du monde et une lecture littérale de la Bible.
Article 30 - 1685, qui a depuis quelque peu évolué tout de même - Ne pourront les esclaves les parents être pourvus d'office ni de commission ayant quelque fonction publique, ni être constitués agents par autres que leurs maîtres leurs ours pour gérer et administrer aucun négoce, ni être arbitres, experts ou témoins, tant en matière civile que criminelle: et en cas qu'ils soient ouïs en témoignage, leur déposition ne servira que de mémoire pour aider les juges à s'éclairer d'ailleurs, sans qu'on en puisse tirer aucune présomption, ni conjoncture, ni adminicule de preuve.
Moi, excessif ? L’article 30 de 1685 est ancien, mais parait crument d’actualité, l’était aussi en psychiatrie, en mars 2013 : un expert missionné par le juge des libertés et de la détention (JLD) arrive, vous toise 10 secondes, pas plus, vous ouvrez à peine la bouche puis il vous annonce déjà sèchement que vous resterez enfermé, il disparait pour pondre un « avis » qui ne correspondra en rien à votre personnalité. Le JLD avait accepté son torchon, mais après débats, malgré tout, il avait accepté également une demande de contre-expertise… Ce premier psychiatre était parti s’éclairer d’ailleurs pour éclairer le JLD, mais parti s’éclairer d’où ? Auprès de Anne Sylvie Caillat, la psychiatre du service où j’allais rester détenu ? Auprès d’un agent d’entretien ? D’autres « usagers » du service ? Parti s’éclairer par la plante verte ou par la préfecture ? S’éclairer par les animaux de dehors aurait été compliqué, par la fenêtre de ma chambre, on y voyait pas grand-chose :
2013, une fenêtre de Paul Guiraud… la « chambre »,
et l'extérieur, printanier, je pouvais distinguer des arbres, des silhouettes, en tous cas
« Si vous ne changez pas, on devra vous enfermer à nouveau. »
En chambre de contention, à Paul Guiraud, où l’on m’avait installé d’abord, faute de place ailleurs, c’était pire. La ventilation était en panne, faisait du bruit H24. « On peut vous aider, vous voulez plus de cachets pour dormir mieux ? » « Dans quelques jours, vous pourrez intégrer votre service, ici, ce n’est que provisoire. Là bas, vous pourrez discuter avec le psychiatre. » Une fois là bas, des semaines, c’est long, j’ai pu discuter plusieurs fois avec elle... Mon dernier entretien avec le docteur Anne Sylvie Caillat avait été très court, elle m’y attendait : un doigt passé par la porte entre-ouverte de son bureau, mon regard plongé dans le sien. Une fois libre, elle m’assurait : « restez, vous le pouvez, librement, on va vous aider, on peut ! » J’ai fait mon sac et j’ai détalé. Depuis là bas, en 2013, j'avais ajouté plusieurs billets ici, comme chez les Chinois, avec mon smartphone ; c'était pas simple, fastidieux, mais j'avais mes journées et mes nuits, ça m'occupait.
En 2003, les travailleurs sociaux de l’ASE (92), je sais très exactement où ils sont allés s’éclairer, ils me l’avaient écrit ; les juges de Versailles l’avaient reconnu vers 2007 environ, quatre ans pour que ça percute ! Ceux de l’OSE, de 2003 à 2005, et pour 2006 en appel, c’est évident aussi, j’ai très bien perçu où étaient leurs accointances et leurs intérêts personnels. Ca par contre, à Nanterre comme à Versailles, ça n'a jamais pu percuter ; faute de temps ? Tous étaient toujours partis s’éclairer d’ailleurs, pour renseigner les juges. J’avais beau protester, la vérité était et restait figée ainsi au dossier de l’ASE puis à celui de l’ours pour enfant. Pour l’ARSEA, de 2006 à 2011, tout était limpide également, entre les jugements rendus par Nanterre comme par Versailles, et leur proximité géographique voire idéologique avec le pasteur d’Uhrwiller, ils s’éclairaient d’ailleurs. On est des canards, comme déjà décrit plus haut, les autres, entre eux, papotent, rient, ragotent, médisent, définissent et figent qui vous êtes, ce qu’il s’est passé, qui vous avez été, qui vous pourriez être demain, quel pourrait être le futur, évidemment, des plus sombres. Même s’ils n’en savaient absolument rien, quelques étaient les propos ou écrits de gens, ces tantes maternelles, qui résidaient à 400 et 500km de chez moi, en Lorraine, en Alsace, étaient systématiquement mieux reçus que les miens pour dépeindre ma famille, ce qu’était notre vie, notre foyer en région parisienne, le vécu et le quotidien de nos enfants. Aucun de nos amis ou proches, même pas celle qui avait longtemps été la nounou de mon ainée n’ont été entendus. Le dossier qui m’avait été retourné, en 2006, car égaré, retrouvé chez un greffe à Nanterre, contenait aussi quelques témoignages d’amis et proches. Ces derniers restaient estomaqués.
L’avocate de l’enfant, Maître Delphine Roughol ? Une sorte de feuille morte, suivant péniblement les vents, se couchant au gré d'évolutions de dires, une quiche, une tarte, parfois mal à l’aise, un peu pâle, ou rouge de honte, mais dans sa belle robe noire, toujours d'une grande prestance, même l'ayant enfilée sans mandat, pour réclamer un renvoi. Je ne me souviens pas l’avoir entendu dire quoi que ce soit lorsque mon ainée parlait de l’ambiance à Taverny, en 2005, ni d’ailleurs en 2007, lorsque mon ainée en avait reparlé encore. Rien jamais non plus au sujet de sa santé ou de sa scolarité. Comme les autres, partie s’éclairer d’ailleurs ? Je regrette qu'elle ne soit plus là, on aurait pu rediscuder. Elle même s'était plainte d'un de mes billets de blog, qui m'avait valu un petit entretien chez la police ; et sa plainte était au dossier « d'assistance éducative », mais pourquoi donc ? Mais sur le fond, je suis d’accord, un avocat pour l’enfant pourrait avoir du sens.
De temps en temps, le juge pour enfant convoque, l’audience débute, à l'écoute, on a toujours l’impression de s’être trompé de bureau... Puis l’on peut faire appel. Le résultat est au final pénalisant, quoiqu’il se soit dit en appel, le jugement contesté est confirmé. Au fil du temps, d'autant plus que tout est machinalement confirmé, des vérités s’accumulent, toutes définitivement indiscutables, incontestables, puis rappelées, rabâchées... On fini par s’accoutumer à ce climat, un loto où les avis et discours des autres s'imposent toujours. Vous êtes un harceleur, selon Taverny ? Ce sera vite débattu, imposé, puis confirmé par Versailles, vous resterez ce harceleur pour toujours. Veuf, dépressif mais pas divorcé, en 2011, pour la cour d'appel, un 1er avril, je l'étais encore... merci, l'OSE France. Quérulent ? Merci Bodon-Bruzel. Etc. « Il n'y a pas de problème de santé, on y veille bien. La scolarité ? On discute de l'orientation en 1ère. Il ne nous recontacte pas. » Elle m'aurait énervé, l'audience de juin 2010, je n'y suis plus retourné, pour celle-ci, j'avais juste envoyé une lettre au juge.
Faut l'avoir entendu, le pasteur d'Urwhiller, jeter ses anathèmes contre moi à certaines audiences, une érudite, experte en improvisation... régulièrement reçue 5/5 quoi qu'elle y envoyait. Tantôt des anathèmes en présence de mon ainée, à d'autres instants, à jurer qu'elle préservait l'image de son père. Moi, je pouvais toujours faire appel et tout ça. A chaque fois pour rien, sauf un peu de papier en plus, des écritures par les juges. La justice, une machine à s'écrire : tu fais appel, tu reçois du papier en plus. Fin 2003, j'avais fini par déprimer comme rarement, après près d'un an déjà de pressions par des travailleurs sociaux, pour que j'abandonne mon ainée à ces femmes. J'avais été dans le bureau du juge en juin, puis à l'OSE, rue du Temple, vers septembre, j'avais aussi eu quelques échanges avec Mme Josefsberg. Celle là m'expliquait entre autres qu'il fallait que je divorce, que je n'avais jamais divorcé... je n'avais jamais été marié, la mère de mon ainée était morte en 1999, et avant cela, un JAF était intervenu, de façon ponctuelle, vers 1997, pour les DVH, pour la ponsion alimentaire, puis jamais aucun soucis de NRE ou d'impayé ! Tout fout le camp lorsque ce genre de « justice » s'empare de vous, même l'état civil, même le cadastre. C'est suite à une conversation téléphonique avec cette dernière, en novembre 2003, que je me suis rendu chez le juge, à Nanterre, puis qu'il a décidé de placer mon ainée, chez M. Josefsberg. Agnès Josefsberg, aux investigations qui avaient précédées ce « placement », est depuis morte, d'une maladie longue, celle-ci ne peut plus nuire à d'autres familles, mères ou pères et même enfants comme elle l'avait fait chez nous.
Oui, j'écris « ponsion ». C'est un avocat d'Alsace, sur Twitter, qui me l'a inspiré. Je veux être lisible de là bas aussi. C'est comme #Ddass au lieu du plus pompeux Aide Sociale à l'octroit d'Enfances. On s'inspire, pour être mieux lu et compris.
Très bonne en impro, le pasteur d'Uhrwiller. Tout en renouant avec mon ainée, entre 2008 et 2009, discutant avec elle de ses résultats scolaires et de ses capacités, je l’avais convaincue de ne pas se laisser orienter vers une filière pro, ce qu’envisageait l’ARSEA Alsace. Ca n’a pas loupé, à la cour d’appel de Versailles, en 2010, très fière, Mme Clementz a annoncé qu’elle était en seconde, à Strasbourg, puis qu’elle irait faire des études de théâtre… Puis ma gamine avait donc ensuite fini orientée, puis déscolarisée ; ce n'était pas ce qui avait été affirmé, assuré par le pasteur, en 2005, à Nanterre...
En même temps, vers mi 2009, chez un juge, à Nanterre, vers les 15 à 16 ans de mon ainée, le pasteur commençait à se plaindre car mon ainée devenait plus difficile à gérer. « Oui, on avait finalement dû l’orienter quand même. C'est comme ça, courant avec les enfants placés, aux parents gravement carencés. Mais nous connaissons le coupable ! Elle avait renouée avec son père, preuve que cette relation était bien toxique, impensable ! On l’a donc rompue à nouveau. » Les professionnels de la protection de l’enfance n’ont-ils jamais entendu parler de l’adolescence et de rébellion, à ces âges là ? C’est comme les conflits de loyauté, j’imagine qu’ils en ont encore tout à découvrir. Je garde cependant le sentiment que le bouchon avait été poussé bien loin ici, « dans l’intérêt de la mineure ». C’est vers 2006 peut-être que la cour d’appel avait relevé qu’en cas de relations « même épistolaires » avec sa famille maternelle, mon ainée exprimait des « récriminations » à mon endroit. « Pour son équilibre », il fallait donc absolument « protéger » cette enfant de mon « psychisme », c’était la seule issue envisageable, la contenir durablement dans un univers fantasque qui cultivait et ruminait la haine de son père.
Et les juges, ces menteurs, tout un troupeau, pendant sept ans : « il était dépressif, délaissait sa fille ! » On pourrait à mon avis s'écrouler pour moins que cela. J'étais comme absent fin 2003 ; mais il y avait, entre autres, ma compagne pour s'occuper des filles, elles n'étaient pas délaissées ! On m’avait également reproché de ne plus être en capacité de protéger mon ainée… Je la protège comment, de juges ou d’intervenants du social ainsi que de tiers, les tatas, protégées par des ours ? Pour secouer la machine, pour lui écrire, pour extraire des mots, des lignes, j’avais juste une carotte, ou parfois, j’utilisais des tampons taillés dans une patate. En retour, systématiquement ou quasi, des coups bas et du mépris...
« Que le combat soit loyal »
De source revue Quasimodo,
voir aussi Que peut-on faire avec une carotte ?
J'avais une compagne et un second enfant, ma cadette, née quand ils nous sont tous tombés dessus, mais dont l'existence avait très longtemps été ignorée, niée par les juges ; ce n'est que vers la fin 2005 qu'ils ont enfin admis ou réalisé qu'elles existaient ! Absent fin 2003, au fond du trou, après un véritable harcèlement, par l'ASE, puis par l'OSE France, pour que j'abandonne ma fille à ses tantes maternelles... Ayant ensuite rapidement récupéré, repris pied, mais pas récupéré mon ainée, Nanterre l'avait placée à Taverny, j'allais discerner mieux quelle était la perception biaisée, l'éthique et la morale, le niveau des juges et des travailleurs sociaux de l'OSE. J'allais discerner, les entendre mieux, tout en commençant à approfondir le droit ainsi que d'autres matières. « La cour d'appel ne m'a jamais désavouée ! », m'avait un moment lancé le juge Anne Valentini, je suppose que c'est exact, et que les « professionnels » de l'OSE sont parfaits aussi, pour Nanterre autant que pour le parquet et Versailles, la cour d'appel, le parquet général. C'est curieux, ou c'est juste une farce ? Le rappel des faits par la cour d'appel, daté d'un 1er avril, ne reprend rien du tout de ce que je raconte ici ; j'ai le très net sentiment que c'est un faux en écriture publique pondu par une magistrate, à moins que c'était une légèreté, un éventuel copier/coller et problème de relecture, les juges n'ont pas que ça à faire, ou c'est pas mon arrêt :
Cour d'appel de Versailles, 1 avril 2011, 11/00005
Ont été entendus :
- Madame GERAUD-CHARVET, Présidente, en son rapport,
….
RAPPEL DES FAITS ET DE LA PROCÉDURE :
J. Y... est née le 03 septembre 1993 de l'union de M. Bruno Y... et de Mme Sonia Z....
A la suite de la séparation du couple en 1996, un conflit entre le père et la famille maternelle s'est progressivement installé.
Au décès de sa mère en juillet 1999, J. est allée vivre chez son père.
Celui-ci a rencontré une nouvelle compagne et le couple a eu une enfant K., née en 2003.
Par ordonnance du Juge des Enfants de NANTERRE du 18 novembre 2003 motivée par la période dépressive que traversait M. Y... qui délaissait sa fille et ne lui permettait pas d'assurer sa sécurité, J. a été placée à la maison d'enfants du Château de Vaucelles à Taverny.
J'aurais aimé lire ici au minimum : « A la suite de la séparation du couple en 1996, en 1997, le JAF de Sarreguemines (57) rendait un jugement attribuant la garde à la mère, accordant des DVH au père, le condamnait à verser la ponsion ». Mais non, pour les juges, la cour d'appel et pour l'OSE France, j'allais rester veuf, abandonnique, pas divorcé, dépressif, jusqu'en avril 2011. Bien qu'en novembre 2005 ils avaient enfin réalisé que ma cadette et ma compagne existaient. J'avais insisté, signalé qu'elles existaient. Tombait alors en audience, à Nanterre, un rapport inattendu des travailleurs sociaux de l'OSE ; faisant part de leurs « grandes inquiétudes » pour ma cadette ! Mon avocat avait alors eu à y répondre, par note en délibéré. A côté des bureaux de Nanterre, manque une salle pour les parents, où aller apprendre comment ça fonctionne.
« En cas de verglas, ne marchez qu'où nous avons sablé ! »
Edit... après de multiples ajouts, depuis ce 21 courant et une première version de ce billet ; je brodais dedans. Je ne vais pas tout relire, ni rectifier les coquilles, les erreurs matérielles mineures que j'aurais pu produire. Ici, subsistera une trame, que je vais maintenir, qui constitue ainsi un terrain miné, piégé, un bourbier comme un certain Pierre Péan, journaliste d'investiguation, aurait pu produire, terrain mouvant ou glissant, comme annoncé également via mon compte Twitter : « ACHTUNG ! Bei Glatteis dürfen nur die bestreuten Wege begangen werden. » Ce n'est pas en 1997 que je « divorçais », mais en novembre 1996. Puis en novembre 2003, Mme Josefsberg de l'OSE, qui investiguait, allait lourdement insister : « vous allez devoir divorcer, vous n'avez jamais divorcé ! » Elle était pétrie de certitudes, était pour son avis pour Nanterre partie s'éclairer d'ailleurs... peut-être une pratique #educspé #psy courante, s'éclairer d'autre part.
De source le Monde, la campagne en direct
« Y a le divorce, est (sic) le divorce c'est toujours une épreuve »
« Mais c'est pas parce que la famille a changé qu'on tient moins à sa famille »
Est-il utile que je précise que ces deux tatas, Carole Bulow, sociale travailleuse, d'une nature de corbeau, ni Isabelle Clementz, religieuse au nez en l'air, celle qui avait pourtant déjà bien vu les monstres dans sa jeunesse, n'ont jamais saisi un JAF pour demander des DVH ? Ce n’est pas la voie qu’elles ont choisies, une voie de civilisés, elles auront préféré la voie d'outre tombe de l'assistance publique, et de me pourrir via l’ASE, puis en insistant jusqu’à ce que soit bien saisi un ours, elles auront préféré me pourrir via l’OSE, la rue du Temple et ensuite avec Taverny, fermant les yeux sur tout, dont sur ce qu'endurait leur nièce au foyer… même lorsqu'elle en parlait elle-même ! Elles auront préféré me pourrir, pendant des années, via Nanterre, via la cour d'appel aussi, pour « sauver » mon ainée de son père « incurable ». « Par ordonnance du Juge des Enfants de NANTERRE du 18 novembre 2003 motivée par la période dépressive que traversait M. Y... qui délaissait sa fille et ne lui permettait pas d'assurer sa sécurité, J. a été placée à la maison d'enfants du Château de Vaucelles à Taverny. [...] Par jugement du 9 novembre 2005, le Juge des Enfants confiait J. à ses oncle et tante maternels, M et Mme A... en qualité de tiers digne de confiance, et maintenait la suspension de tous les droits du père. » Basta. Un pâle plagiat de Kutzner c/Allemagne, doublé d'un plagiat pas plus reluisant de l'affaire Finaly. J'avais pourtant prévenu.
Novembre 1996, un « divorce », pour des DVH et la ponsion alimentaire
Maurras, Kiel et Tanger, 1914, p.70 : « ces puissances subalternes (...) doivent s'ériger en
petites souverainetés indépendantes, comparables à des seigneuries féodales... »
L'ours ou le juge pour enfant, c'est spécial. Par la loi, il a tous pouvoirs pour ne pas le limiter, afin qu'il puisse efficacement protéger les enfants. C'est la théorie. En pratique, et c'est curieux également, il a tout fait pour protéger les tantes de ma fille, les travailleurs sociaux de l'OSE aussi... Avec le résultat qu'on connait, je l'ai détaillé dans mes précédents billets d'octobre, ici, ainsi que de façon plus synthétique dans ma récente lettre au Président de la République. Comment c'est possible, comment cet ours et ces « professionnels » ont-ils pu bricoler cela ? Avec des lettres puis des expertises !
J'aurais apprécié que le juge Anne Valentini puis les professionnels de l'OSE soient très vite plus sincères que cela. Dès juin 2003 même, le juge Anne Valentini aurait pu offrir directement mon ainée à ces tantes maternelles, elles n'attendaient que cela, une OPP pour la « déplacer » vite chez l'une d'elle, puis on en parlait plus. Puis je pouvais aller revoir Valentini, faire appel aussi, aller chez Bodon-Bruzel, à l'UMD, etc... Mais ça n'aurait pas semblé ni très légal ni vraiment moral, et assez brutal. Pour une apparence acceptable, il fallait d'abord que ma fille reste en foyer quelques temps, et que le juge poursuive ses investigations, n'envisageant pas autre chose, construisant très soigneusement un dossier, amassant des pièces, pour qu'il puisse motiver le rapt de mon ainée. La machine à s'écrire régurgitait donc un moment ces choses :
De l'arrêt du 22 mai 2009, par la cour d'appel de Versailles,
cassé/annulé par l'arrêt civ. 1, 20 octobre 2010, 09-68.141
Audience publique du 20 octobre 2010, Cassation,
Pourvoi n° C 09-68.141, Arrêt n° 909 FS-P+B+I
Pardon !
Tout parait ainsi clair, évident pour tout le monde, parfaitement justifié. J'étais veuf, jamais divorcé, au fond du trou, etc, puis j'avais juste fait chier les travailleurs sociaux. Et comme il ne fallait pas que je fasse autant chier le pasteur, tous mes droits ont été suspendus. En 2005, ma fille finissait « placée » en un endroit même tenu « secret », un presbytère d'Urwiller. Mon ainée était enfin « sauvée » de son père indigne. Ils en ont fait une orpheline, « dans son intérêt supérieur. »
Ils ont vraiment fait des études supérieures, nos magistrats, et ils sont recrutés parmi nos élites, la crème de la crème ? Après l'astrologue Davidson, était arrivée Magalie Bodon-Bruzel, encore une experte pour la troupe, dont les ours et leurs comparses, experte également très appréciée, et d'où ma bio Twitter : « D'après un psychiatre et plusieurs vrais magistrats, je n'aurais pas conscience des troubles que je crée autour de moi. Je décline toute responsabilité. » Je crois me souvenir qu'en son avis, de charlatan, Bodon-Bruzel ajoutait quérulent, processif, « s'empare et use du droit, c'est pénible » ; sur Twitter, tout ne tient pas dans une bio ; ou c'est sobrement contenu dans « troubles que je crée ».
« Quand les situations n'entrent pas dans le cadre des nouveaux modèles de réussite, quand les enfants ont des réactions et des attitudes qui ne ressemblent pas aux images de `'l'enfant du divorce" forgée par notre société, ceux qui se tournent vers la justice pour qu'elle dise la norme et tranche un conflit de droit ne rencontrent qu'une institution désemparée. Faute de savoir répondre à leur demande, la justice ne peut que mettre en oeuvre tous les moyens possibles pour étouffer les différends » • Le démariage. Justice et vie privée, Irène Théry, Odile Jacob, 1993, reédition de 2001, pages 239-240. « Quand on écrit une pièce, il y a toujours des causes occasionnelles et des soucis profonds. La cause occasionnelle c'est que, au moment où j'ai écrit Huis Clos, vers 1943 et début 44, j'avais trois amis et je voulais qu'ils jouent une pièce, une pièce de moi, sans avantager aucun d'eux. C'est à dire, je voulais qu'ils restent ensemble tout le temps sur la scène. Parce que je me disais, s'il y en a un qui s'en va, il pensera que les autres ont un meilleur rôle au moment où il s'en va. Je voulais donc les garder ensemble. Et je me suis dit, comment peut-on mettre ensemble trois personnes sans jamais faire sortir l'une d'elles et les garder sur la scène jusqu'au bout comme pour l'éternité ? » • Jean-Paul Sartre, l'origine de Huis clos. « L'enfer, nous dit-il, n'est pas le lieu de la torture physique, mais celui du jugement implacable d'autrui porté sur nous. » ? Sade, moraliste, et le crime parfait, pour l'éternel...
« Mais nous, on ne lit jamais les journaux. »
Par Jean-Baptiste Jeangène Vilmer et Maurice Lever, Sade moraliste,
le dévoilement de la pensée sadienne à la lumière de la réforme pénale
« On croyait bien connaitre le divin marquis »
Variantes...
In Deutschland beschwert man sich stark über meine « Excentricitäten. » Aber da man nicht weiß, wo mein Centrum ist, wird man schwerlich darüber die Wahrheit treffen, wo und wann ich bisher « excentrisch » gewesen bin. • Nizza (France), 14. Dezember 1887 : Brief an Carl Fuchs • Nietzsches Briefe, 1887
Il faut se méfier des comiques, parce que quelquefois ils disent des choses pour plaisanter • Coluche
Orpheline ? Avec Taverny, l'OSE France, je pouvais rapidement constater que ma fille n'avait plus ni père ni mère, qu'elle l'était déjà. En 2010, écrivant à l’ours, je demandais à être déchu de l’autorité parentale, mais ça n’a pas suivi ; enfin me déchoir aurait été plus conforme à ce qui s’était déroulé depuis la fin 2003 et jusqu'à sa majorité. Indigne, abject, révulsant, pour autant, pas du tout déchu, ni de l'autorité parentale, ni d'ailleurs du droit de surveillance ? Surveiller, un crime ?
Orpheline ou sous tutelle, comme le fils à Fourniret et Monique, et il ne fallait pas protester. En janvier 2005, il me parvenait même la lettre, plus bas. « Nous prendrons toujours soin d’elle. Si t’es pas content, écris à l’ours. Bisoux. » La Direction faisait systématiquement ce qu’elle voulait, sans me solliciter ni même m'informer dans les temps. Par une autre lettre, Taverny m’apprenait cependant que j’allais rester le « principal responsable », ce qui m’a donc bien été reconfirmé, par l’arrêt en appel rendu en 2009 autant que par l’arrêt de la cour de cassation de 2010, puis encore en 2011...
« Les documents que vous nous demandez sont transmis au juge pour enfant qui a mandaté notre établissement... » Vers février 2005, et comme j’étais toujours détenteur de l’autorité parentale, j’avais pris rendez-vous au collège, avec le prof principal de mon ainée, c’est lui qui m’a remis copie du document en page 2 : ni père ni mère, un tuteur. Ma fille allait partir avec sa classe, au Chambon, ce haut lieu de la Mémoire. Pourquoi Josefsberg avait-il refusé de partager quoi que ce soit de ces informations ou de ce dossier avec moi ? « La Shoah, faut en parler et faut jamais oublier ! »
« C’est tellement affreux de regarder le destin en face »… Avant de pouvoir lire des jugements, des arrêts, ce que m'envoyait la machine à s'écrire, lire du Josefsberg ou des lettres de son établissement était déjà très instructif. « L’agrippement est à la base à la fois de l’attachement et de la séparation, une fois établie la confiance de l’enfant, la séparation définitive de la mère a lieu soit du fait de la mère soit du fait de l’enfant. » Josefsberg et la troupe étaient à lire :
Des professionnels - qui se situent en amont du placement(*) - ont jugé que l’avenir d’un enfant est, ou pourrait être compromis s’il restait dans son milieu naturel de vie, ils envisagent de le faire vivre en partie en dehors de sa famille. Si une instance juridique mandatée par l’état confirme cette évaluation(**), l’enfant ira rejoindre une organisation de suppléance familiale(***) ; une famille d’accueil, un internat, une maison d’enfants, un foyer ; ils le confient à des professionnels : leurs confrères qui sont donc missionnés pour l’accueillir et organiser une séparation. • Internat et séparations [organisées], par Richard Josefsberg, in Les Cahiers de l'Actif, n°306/307, novembre-décembre 2001, page 84
*) Le pasteur d'Uhrwiller et sa soeur, assistante sociale à la Direction de la Solidarité, en Moselle, l'école ainsi que l'ASE des Hauts de Seine, et enfin Mme Richard Josefsberg, de l'OSE France
**) Confirmé par les travailleurs sociaux de l'OSE, Mme Claire Davidson puis Mme Magalie Bodon-Bruzel
***) Le pasteur d'Uhrwiller ainsi que, plus tard, les services AEMO de l'ARSEA Ostwald
« L’attachement »... Taverny était à 65km de mon lieu de travail, à 40km de notre domicile. J'y allais tous les 15 jours, pour récupérer ou y raccompagner mon ainée, des heures et des heures de trajet en auto en IDF, pour ces DVH. J'aurais bien pu m'en lasser ; ma fille ne s'en était pas lassée non plus. Mais je crois qu'elle ne faisait pas tant confiance que cela à Richard et son petit personnel - qui remarquera au passage que je ne les ai pas tous égratignés ou nommés ici. Dans son établissement, d'autres enfants lui tapaient fréquemment dessus, tout le monde s'en foutait, tandis que les poux, les rhumes et autres problèmes de santé dont des vertiges, c'est moi qui devait m'en occuper. Récupérer un enfant blessé ou même grincheux car fiévreux un vendredi soir, « c'est la vie »... « Ca s'est bien passé, le week-end, chez ton papa ? » « Le médecin passe tous les mardi, pour consultations, s'il y avait un jour un soucis, on vous le dirait. » « Les lentes mortes tombent toutes seules », m'a-t-on un jour répondu après que j'ai traité ma fille pour les poux... « les pressions sur sa fille », c'était mon écoute ainsi que les examens et soins médicaux dont je lui faisais profiter ? Une coupe, chez un coiffeur, de trop ? L'attachement de mes filles, entre elles, fallait absolument couper pour que mon ainée fasse enfin « confiance » ?
Quand l'enfant lui même en a ras le cul, des trajets, des coups, des poux, des griffures, des entorses, des privations de soin et de sommeil, de tensions, de conflits, de pressions, lorsqu'on lui annonce qu'il sera très prochainement privé de celui qui pouvait le faire soigner, et surtout de sa famille, il cesse enfin de s'agripper ? Elle était ravie de partir pour Uhrwiller ? Elle se séparait enfin pour aller renaitre mieux autre part ? Peu avant l'audience de l'été 2005, ma fille m'avait encore appelé paniquée « Richard m'a dit que si je veux pas partir, je vais en psychiatrie ! » J'avais eu connaissance déjà de l'affaire Sébastien traité lui aussi par Valentini, l'OSE France et Delphine Roughol. Je lui ai donc dit d'écouter les adultes autour d'elle... puis en juillet 2005, mon ainée est alors partie, joyeuse, enchantée, avec les époux Clementz.
Libé, publié le 27 octobre 2004, extraits... «J'en ai marre !» Sébastien, 14 ans, est perdu dans un maelström de procédures judiciaires. Il le dit avec ses mots et ses fautes, celles d'un adolescent perturbé dont père et grands-parents se disputent la résidence depuis octobre 2002. Pour le moment, il est placé en famille d'accueil dans la région parisienne. La situation ne profite à personne. Surtout pas à Sébastien, victime d'un «conflit de loyauté», selon la justice, et pour lequel une expertise récente préconise un suivi psychiatrique. [...] Et Sébastien ? Autrefois bon élève, il a désormais un an de retard. En juin, une juge des enfants de Nanterre a renouvelé pour un an la mesure de placement dont il fait l'objet. Les grands-parents ont fait appel, et le dossier sera examiné demain devant la cour de Versailles. «Le contact ne passe pas entre Mireille Millet et la juge des enfants, qui fait tout pour que Sébastien aille chez son père», affirme Me Dollé. [...] Lors des visites de ses grands-parents, Sébastien s'arrange pour leur remettre des lettres : «Mémé, j'en ai marre. Chaque jour qui passe me sépare de ma vraie vie (sic)», a-t-il griffonné en août au dos d'un emballage de cadeau, entre deux mots d'amour. «Il est tout maigre, il ne grandit plus. Il a 14 ans et il pèse 30 kilos. Voilà l'état dans lequel ils me l'ont mis», soupire Mireille Millet en montrant les photos d'un adolescent efflanqué.
Portrait
Môme pas peur
par Stéphanie Binet, publié le 23 novembre 2007, Libé, extrait
Après le décès de son beau-père, sa mère déménage régulièrement, et Keny [NDLR: Keny Arkana] fait ses premières fugues à 9 ans. Au début, un après-midi, puis deux, trois jours : «Je me revois dans des cages d'escalier en train de me faire mon petit nid douillet, à trouver des trucs dehors pour faire ma chambre. Et puis finalement, une fois que la colère s'était estompée, je rentrais chez moi, vers ma mère. Ce n'était pas à cause d'elle que je partais.» A cause de quoi, alors ? Elle refuse de le dire. A 11 ans, un juge pour enfants décide de la placer en foyer.«C'est là que j'ai compris l'hypocrisie du système. On te parle de droits de l'homme alors qu'on ne respecte pas les droits de l'enfance. Ils nous disaient : Tu ne prends pas tes gouttes, tu as une piqûre dans le cul. Forcément, c'est plus facile de surveiller trente légumes que trente agités.» A l'école, elle n'aime que les maths, «bien carrées», mais se fait virer régulièrement à force de sortir des cours intempestivement. A 12 ans, elle est déscolarisée. A 15, les foyers, là où elle a commencé à rapper pour «les copains», ne déclarent plus ses fugues. Elle vit dans la rue, fait des «restos baskets» [part sans payer, ndlr], se sert dans les invendus au marché, vole ses vêtements : «Au bout de deux jours, je les donnais. Il manquerait plus que j'ai à me trimballer une valise.»
Une lettre de l'enfant, Sébastien, et Minou, c'était un énorme chat.
« Il ne faut pas aller contre la justice et l'OSE »... la justice ?
Keny Arkana - Eh connard • 14 juil. 2007
« Le placement de la mineure ... mis à mal par le harcèlement dont M. X... a accablé la MECS du Château de Vaucelles » ? L'OSE France me repprochait quoi, là ? D'avoir parfois porté plainte ou déposé des mains courantes en raison de violences ou de violences en réunion dans leur établissement de Taverny ? En décembre 2004, mon ainée m'a appelé en larmes, j'ai ensuite téléphoné au 119, elle avait décrit un passage à tabac, fallait pas réagir ainsi ? C'est la raison de la teneur de la lettre de janvier 2005 de la Direction, puis de ces très petites phrases et tournures dans les arrêts ainsi que dans « l'expertise » de Claire Davidson ? Rompre les liens père-enfant, alors qu'au cours de débats, début 2005, la cour d'appel avait elle-même un instant envisagé d'extraire ma fille de Taverny du fait des mauvais traitements qu'elle y subissait ? Faire inscrire mon ainée au fichier des mineurs disparus lorsque la Direction organisait des sorties clandestines, c’était intolérable ? Si tel avait été le cas, je suppose que la police et la gendarmerie nationale n’auraient jamais enregistré ni réagit à ces signalements là ? On peut « signaler » les parents, mais pas les travailleurs sociaux ?
Le lavage de cerveau en Chine au début des années cinquante
(Source : BULLES du 4ème trimestre 1993) / prevensecte, extraits...
10. La dénonciation du père, acte ultime de la réforme de la pensée. La seconde exigence était bien plus difficile. Il s'agissait de dénoncer son père, tant comme individu que comme représentant de l'ancien régime. C'était l'acte ultime, symbolique, de la réforme de pensée des jeunes Chinois, et pour beaucoup, c'était extrêmement douloureux. Un cadre avait remarqué que Hu s'abstenait le plus possible de critiquer son père, et s'était mis à le harceler sur ce sujet en toute occasion. [...] Hu a finalement trouvé un moyen d'accuser son père sans dire trop de mal de lui, et sa confession a été acceptée. [...] Chacun inscrivait ensuite sur une carte ses voeux concernant sa future affectation professionnelle. La décision était prise par les autorités. Théoriquement, on avait le droit de refuser, mais très peu le faisaient, car c'était un très mauvais point - d'ailleurs, qu'auraient-ils pu faire d'autre ?
En 2013, lisant un Républicain Lorrain, un portrait, j'apprennais par voie de presse qu'elle vivait, qu'elle était d'un petit village, non plus de chez moi ou ce cette région. Ce petit village à 15 minutes de chez sa tata Carole ? Excellent ! Puis en 2014, donc, elle m'a assignée, a réclamé la ponsion alimentaire. « Un droit absolu ! » J'ai été rude avec deux avocats de Metz, on ne parlait pas la même langue, j'imagine, mes écritures étaient pour eux illisibles... « Je vous suggère une fois encore de relire, de mieux lire mes observations et pièces qui vous sont parvenues... » Une expérience intéressante, avec des renvois, ce qui m’a permis de sonder le JAF aux audiences, de comprendre ce qu’il voulait et ce qu’il ne recevrait pas. Une affaire de famille encore, mais avec des écrits à s'échanger, assignation, observations, piques et répliques, etc. Cependant, curieusement les familles et des enfants défilaient dans la salle, les débats étaient publics, pour des ponsions réclamées à des pères indignes, une liste des noms étant placardée sur la salle d'audience. Saloperies de pères.
Mars 2013, paraissait ce portrait, et quel portrait ! Le 8, j’étais donc sur Beaubourg, puis reçu par Christophe Girard, ensuite on m’enfermait en psychiatrie, pour que je me taise. Ce 7 mars 2013, mon ainée était pour sa part reçue au Sénat, avec d’autres Meilleurs Apprentis de France. J’en avais un jour discuté avec un éducateur. « Mais c’est formidable ! » Je n’ai jamais douté des capacités de cette enfant. Je dis juste quelle a été « orientée ». Ce passage au Sénat, avec la Ddass au balcon, en train d’applaudir, de s'applaudir… de la comm’ politique, pour valoriser, promouvoir les filières professionnalisantes. Mon ainée avait fini par décrocher un BEP, tardivement, en 2015. L'éducateur a baissé les yeux.
Passé mai 2008, discuter avec des journalistes, c’était juste y perdre du temps. Quoi que je leurs racontais. En 2013, l’article du Parisien était limite, tandis que « une source policière » avec l’AFP m’avaient fait passer pour l’un de ces pères pas contents qui réclamaient la garde. Ces « pères grues » avaient eux-même récupéré mon action, sans même me contacter, ils se l’étaient appropriée comme s’ils l’avaient organisée, pour communiquer. « Bon et bien c'est officiel, mon ex est fou. et probablement interné depuis vendredi… » ai-je plus tard découvert sur Internet. En 2014, déambulant dans les rues de Metz, alors que j’y étais convié par le JAF, j’en avais profité pour pousser la porte d’un grand quotidien régional. Après avoir discuté avec l'agence, un journaliste ou deux, j’ai été mis en relation avec l’un de leurs grands reporters. « C’est de la diffamation, revenez nous voir avec la décision du JAF. » Le JAF a jugé, je n’ai plus jamais rappelé ce journal.
Par le passé, en 2006, pour prévenir, essayer de prévenir, j’avais de tels éléments en main à la cour d’appel de Versailles, du Josefsberg, des lettres, déjà du papier de la machine à s'écrire, Bulles n°40... saisissant alors déjà la MIVILUDES. Avec également en main, Bourreaux et victimes, de Françoise Sironi. Pour ce billet, ça suffira. Puis j'apprenais que Claire Davidson est experte en cadre, « une histoire de respect », selon Dialogue numéro 165, chez Eres, 2004, rubrique « Les sciences humaines et les pratiques qui s'en inspirent » ; L'autorité parentale et les mutations de l'ordre familial. J'aurai souhaité que mes enfants et ma famille soient protégées de toutes ces « interférences », mais ça n'a donc pas été possible. En mai 2008, à l’audience, un substitut de Nanterre m’avait dit que : « la diffamation, pour le moment, ça va. »
Je crois que ça allait, en 2006 comme en 2008. J'avais même diverses versions et proses de Richard Josefsberg ou de ce « praticien » entre mes mains. Des versions ou des éditions de Internat et séparations, je crois en avoir repéré plusieures, ces années passées. Dont une de 2013, je crois, un PDF, parue chez Eres (ISBN 978-2-7492-2104-5, première édition aux Éditions Erès, 1997). Qu’est ce que ce « professionnel » a fait de mon ainée, il l’a utilisée pour finir de développer ou valider ses théories ? « L'une des attributions les plus fondamentales et les plus controversées de l'internat est d'organiser la séparation. Comment les professionnels de l'enfance peuvent-ils utiliser la séparation comme outil éducatif ? » Mais la grande interrogation ou mystère, en lisant ce théoricien, porte sur sa pratique, sur la pratique, en utilisant l’internat, comment peut-on faire pour « organiser une séparation », pour y aboutir ? Dans ses livres et ouvrages, il n'en dit rien. Le niveau des gens « neutres », irréprochables, selon les juges, qui eux même vous traitent comme des canards. D'après des bruits qui courent, Didier Raoult aurait mené une expérimentation sauvage contre la tuberculose sur des humains, dont un mineur, ça va scandaliser... Sur France 3, daté de ce 22 octobre, on apprend que « Les informations de Mediapart viennent... s'ajouter à des révélations publiées pendant l'été par l'Express selon lequel de nombreuses études menées à l'IHU s'affranchissaient depuis des années des règles encadrant les expériences impliquant des êtres humains. » Tout va bien, dans le meilleur des mondes, tant que nous n'en discutons pas trop. Rien que cela pourrait être un sujet tabou :
« Ayant décidé d'effectuer ma recherche sur mon lieu de travail, il me paraît nécessaire de m'arrêter quelques instants sur le risque encouru par le chercheur praticien qui travaille sur sa pratique et dans l'institution - l'OSE France - dont il est salarié. Concernant la présente recherche, je n'ai été l'objet d'aucune censure et je n'ai pas tenté de valider mon travail professionnel à tous prix [...]. »
Internat et séparation
Intervenir auprès des enfants et des adolescents
ENSP, 2000, collection « ETSUP savoirs professionnels »
Richard Josefsberg
Respecter le cadre, tel que voulu par les ours et les tantes maternelles, un cadre imaginé par Claire Davidson, experte ? D'accord. Un univers fantasque, absurde et désolant, où mon ainée allait être immergée à nouveau, fin 2009. Cet arrêt du 1er avril 2011 par Versailles est une farce. Pourquoi recontacter le service AEMO ? Pour qu’il parasite ou « interfère » plus ? En leur point rencontre, de ces mouroirs, de ces étouffoirs de relations parents-enfants ? « Elle a perdu sa mère, et chez son père, c’est impossible, on l’a bien vu, elle ne veut plus revenir ! » Dès que je l’avais reçue chez moi, l’été 2009, je l’emmenais chez un toubib, pour un second problème de santé chronique et différent des vertiges, des douleurs vives… Pour la santé, « il n'y avait pas d'inquiétude à avoir ». D’accord. J’avais bien essayé de prévenir, d’alerter, mais ceci n’avait donc pas fonctionné non plus. Une « attention régulière y était portée », ok. L’ARSEA avait recruté Sara Choukron, la communiquante ou référent familial de l’OSE France ? L’ARSEA « faisait le point sur l'orientation », oui, j’ai vu, fleuriste un temps, puis l’armée. « Orientée », fini la 1ère. Elle attendait une « réponse affective » en juin 2010 ? En 2010, à la cour d’appel de Versailles, le pasteur expliquait qu’après l’été 2009, il avait vite résilié ou changé le 06 de mon ainée.
Ces problèmes chroniques de santé, puis cette orientation, en CAP fleuriste, puis à l’armé, puis un BEP, tardivement, en 2015, j’ai un peu du mal à comprendre. Je sais bien que Thomas Resch de l’ARSEA a écrit un beau papier éthique sur l’orientation appropriée des jeunes filles inadaptées ou en échec, ainsi que même sur la médiation, sûrement très éthique aussi, avec les familles... « Orientée », pourtant en 2005, chez l’ours, à Nanterre, les époux Clementz assuraient qu’ils feraient tout pour leur nièce, avançant même que tonton Pascal est le parrain, religieux, dont le rôle est de se substituer quand les parents ont disparus ou sont incapables. Pascal est médecin généraliste, il n’a jamais bien entendu ni rien perçu non plus des problèmes de santé de mon ainée ? Elle n’était pas deux jours chez nous, l’été 2009, qu'assez vite, elle se plaignait de douleurs… Pourquoi mon ainée a ainsi fait fleuriste, et pas théâtre ? Passé l'été 2009, la gamine était curieusement persuadée qu'à Paris, elle ne pourrait pas faire d'études... Elle aurait eu parfois besoin d’être un peu motivée, rassurée, voire d’un peu de soutien scolaire pour poursuivre ses études ? Autre chose que des cours d’éducation religieuse, où elle était brillante. La fille aux Clementz semblait avoir eu une chance un peu différente, la mienne déscolarisée, ou « orientée », en filière très longue, professionnalisante, tandis que la leur allait intégrer une école privée de Strasbourg, à 8 000€ l’année... Un chiffre et différence de « traitement » que j'avais appris tout à fait par hasard, en juillet 2018, via Facebook ; l'une écrasée par la Ddass, son père pourrit par les prétoires, l'autre élevée, le tout, sans compter. En même temps, si mon ainée avait fait des études supérieures, elle ne se serait probablement jamais installée dans un trou perdu, à côté de chez tata Carole, la marraine. Sinon, tout simplement, et pour ne pas trop abuser, les professionnels de la Ddass, ceux de l’ARSEA, se sont imposés pour faire ce qu’ils ont pour habitude de faire, orienter mais éthiquement les enfants, et les époux Clementz n’auront pas trouvé la voie pour le signaler, ni à Nanterre, ni à la cour d’appel.
Carla, sa « comme sa soeur » dans cet univers fantasque, est froide, depuis un moment. D'autres aussi sont froids, et davantage. J'attends toujours de pouvoir causer avec des adultes, comme je le disais déjà lors d'une audience de 2010... En tous cas, j'avais trouvé curieux de retirer mon ainée de chez nous, en région Parisienne, où elle était même née, pour la remettre au monde à Uhrwiller, un village, où elle allait trouver une autre soeur pour s'épanouir avec la paroisse et le pasteur. Mais moi, et les psy-lacanistes de l'OSE, on se comprennait pas trop, eux, ils savaient tout telllement mieux...
"L’étymologie latine - de la séparation - propose deux hypothèses : une qui signifierait disposer, placer, préparer, l’autre désignerait le fait de produire, d’inventer, de créer et mettre au monde."
"Ces deux théories sont retenues par J.Lacan qui joue sur l’équivoque « autorisée par les latinistes » dit-il entre « se séparer » et « s’engendrer ». Se séparer c’est donc pouvoir donner naissance à."
Extraits de "Internat et séparations"
Richard Josefsberg
Cahier de l'Actif n°306/307
Le projet d’établissement, un cadre de formalisation de la prise en charge en Institut de Rééducation
Thomas RESCH - Mémoire de l’École Nationale de la Santé Publique – 2003
De source documentation.ehesp.fr/memoires/2003, extraits…
Le sujet de ce mémoire aborde au moyen d’un travail relatif au projet d’établissement, une problématique qui a trait à la cohérence et à la formalisation de l’action sociale en faveur des enfants et adolescents en échec scolaire, dont les symptômes repérés rendent nécessaires un recours à une éducation spécialisée, mise en œuvre dans un cadre mobilisant moyens éducatifs et thérapeutiques.
[…] Dans une seconde partie, centrée sur la démarche de projet elle même, j’examinerai dans un premier temps, les contraintes spécifiques d’une méthodologie de projet, puis j’explorerai dans un second temps, les voies possibles d’une déclinaison éthique des droits de la personne tels qu’ils sont garantis par la loi du 2 janvier 2002…
[…] La troisième partie du mémoire me permettra d’aborder sous l’angle d’une éthique de communication, la question clé de l’actualité et de la pertinence de démarche globale de prise en compte des familles, en imaginant une expérimentation de pratiques de médiation. J’aborderai également pour conclure les questions des projets transversaux, de la réintégration scolaire, du partenariat et des évolutions possibles en terme de prise en charge.
La séparation en internat de l'OSE, ou par les Josefsberg, « disposer, placer, préparer, produire, inventer, créer et mettre au monde »… Et rien du tout du passé de ma famille, de mes enfants, de ma compagne, de nos amis et proches, de moi-même, de ce que nous avions pu vivre ou percevoir, ni de ce que j’exprimais dans les tribunaux de 2003 à 2011 n’avait existé ou ne pouvait être crédible… D’anciennes de mes notes et lectures, vu en préface d’un travail de Joseph de La Martinière, sur les N.N., et une procédure d’exception aussi : Selon Germaine Tillion, la « mystérieuse » catégorie des prisonniers N.N. « savaient qu'ils ne devaient recevoir ni lettre ni colis ». Elle ajoutait que parmi les N.N., certains détenus avaient des dossiers « très lourds » et d'autres « des accusations mineures ». Elle affirmait que « dans la sélection des N.N. le choix était incohérent. » Comme elle l'écrivait pour cet avant-propos, cet ouvrage est très éclairant, il complète par divers aspects Le système totalitaire, d'Hannah Arendt : « En vérité, en ce qui concerne la veuve française, son mari était censé avoir cessé de vivre au moment de son arrestation ; ou plutôt, il avait cessé d'avoir vécu. » Tout supprimer, ici...
La prose et le travail des Josefsberg qui cachaient bien tout de leurs pratiques sauvages semblent avoir inspiré du monde :
Au cours de l’histoire, les missions affichées des différentes institutions séparatrices ont évoluées au fil du temps, avec en premier lieu la fonction d’une suppléance familiale, mais avec des références diverses, qu’elles soient religieuses, politiques philosophiques, médicales, sécuritaires....
D’ailleurs, il est intéressant de voir le vocabulaire utilisé: séparer pour faire vivre, pour survivre, dresser, redresser, élever, convertir, contrôler, éduquer, rééduquer, punir, soigner, sauver, protéger, transformer afin de former, quelquefois de fabriquer des hommes intégrés non seulement au monde environnant, mais aussi au monde souhaité par les acteurs de l’institution.
En tout cas, il existe toujours une idéologie sous-jacente(2).Les internats d’excellence, enjeux et spécificités Lyon, 23 et 24mai 2011
Internat et processus de séparation
Communication – Dr Thierry ROCHET - 24 mai
Extrait et note de bas de page de source http://ife.ens-lyon.fr, à l'Institut Français de l'Education... 2) Richard Josefsberg, « De la stigmatisation à l’innovation : quel avenir pour l’internat ? » Les Cahiers de l'Actif - N°306/307
« La langue ne ment pas », nous disait Victor Klemperer. LTI... Lingua Tertii Imperii, est-ce le moment de reparler cela ?
Dans ce que je raconte doit y avoir de tout, pour faire attraper des boutons à tout le monde. Mais curieusement, ça laisse comme depuis toujours indifférent. En 2014, paraissait un cahier, je dois l’avoir quelque part, à moins qu'au format PDF. Sinon, il devrait encore être en tête de gondole, dans tout bon IRTS. Les cahiers de l'EFPP n° 20... Ethique et travail social, d’une école de formation psycho pédagogique, avec au CA, Richard Joserfsberg, Directeur de MECS, de l’OSE. Leur monde est petit, pourrait-on parfois penser. Discuter d'éthique et même de bientraitance était un moment très en vue :
Qui était de source efpp.info
Dans le rapport de juin 2010, il figurait aussi que ma fille attendait une réponse autre que « uniquement judiciaire et procédurière » ? Pour juin 2010, le juge pour enfant avait convoqué, pas moi, ni d’ailleurs à mon initiative. Je ne m'étais même pas rendu à cette audience ; si l'ARSEA s'était donnée la peine de m'écrire ou de me téléphoner, j'aurais pu leurs faire savoir. Personne à l’ARSEA n’avait pu expliquer cela à ma fille, que le juge avait convoqué, pas moi ? Par le passé, j’avais acheté un bouquin de droit, sur l’assistance éducative, d’occasion. Guide de la protection judiciaire de l'enfant - Cadre juridique. Une vrai affaire, il m’est arrivé tout à fait neuf, jamais feuilleté, avec un tampon d’un IRTS dessus.
En mars 2011, la Cour était pâle. Développant, je demandais juste un constat d'échec. Puis rien d’autre. De toute façon, à chaque fois, mes demandes, là-bas, ne me permettaient toujours que d’obtenir simplement du papier en plus, des confirmations ou des rejets, en tous les cas, des vacheries sur le papier. Particulièrement pâle, embarrassée, grimaçante, lorsque j'exposais vite fait - on a jamais qu'environ 5 à 10 minutes, là bas - quels étaient les problèmes de santé chroniques de ma fille ainée. Ok, « il n'y avait pas d'inquiétude à avoir ». A l'oral, le parquet avait ensuite lui même conclu à un échec. Deux problèmes de santé chroniques ignorés ? Je ne suis pas surpris par la déscolarisation. « Si vous saviez c'qu'elle avait comme père et dont on a essayé de la sauver ! Mais on peut pas parler, c'est secret professionnel ! » Si tout est si secret, il va falloir anonymiser mieux mon nom et même des ours dans les #opendata #freebar de justice.gouv
Cour d'appel de Versailles, 1 avril 2011, 11/00005
Arrêt du
01 AVRIL 2011
Les débats ont eu lieu en Chambre du Conseil le 04 Mars 2011 devant :
- Présidente : Madame GERAUD-CHARVET
- Conseillers : Madame MAUGENDRE,
Madame DEMARTEL
En présence de Monsieur AUFERIL, Substitut Général, assistés de Madame BABILLON Dania, greffier,
...
SAISINE :
Par déclaration au greffe de Monsieur Bruno Y..., le 11 janvier 2011, après arrêt rendu le 20 octobre 2010 par la Cour de Cassation, cassant l'arrêt de la Cour d'Appel du 22 mai 2009, qui a statué sur l'appel d'un jugement rendu le 30 juin 2008 par Monsieur SERRIER, Juge des Enfants du Tribunal pour Enfants de NANTERRE, dont le dispositif suit :
...
Toutefois après les vacances d'été 2009 passées chez son père, J. refusait de se rendre chez lui ; de son côté M. KANT ne reprenait pas contact avec le service d'AEMO ce qui ne permettait pas de mener un travail éducatif de nature à favoriser l'évolution des relations père/fille.
Dans son rapport du 8 juin 2010 (dernier rapport figurant au dossier ), le service d' AEMO :
-répondait aux interrogations de M. Y... sur l' état de santé de sa fille en affirmant qu'une attention régulière y était portée et qu'il n'y avait pas d'inquiétude à avoir ;
- faisait le point sur l'orientation scolaire de J. en 1ère ; .
- indiquait que J. ne souhaitait pas revoir son père disant attendre de lui une réponse affective et non uniquement judiciaire et procédurière ;
- rappelait que M. Y... ne contactait pas le service ;
...
DEVANT LA COUR :
M. Bruno Y... se présente, sans avocat ; il dépose des conclusions. En substance il indique que depuis la fin de l' été 2009 il ne fait plus appel de la mesure de placement de sa fille J. Il remet en cause plus en amont le travail de séparation mené par l'institution l'OSE. Il demande par ailleurs que soit dressé un constat d'échec de la mesure d'action éducative en milieu ouvert qui était censée faciliter les relations père/fille ce qui n'a pas été le cas. Il souligne aussi que J. voulait faire une filière littéraire puis faire du théâtre alors qu' elle a été orientée vers un CAP de fleuriste ; il remarque que malgré ses avertissements, personne ne prend en compte les problèmes de santé de sa fille (vertiges) ; il estime qu'il conviendrait à tout le moins de désigner d'autres professionnels de l' action éducative, tout en admettant que c'est difficilement envisageable compte tenu de l' approche de la majorité de J. (3 septembre 2011). Il ne formule aucune demande.
...
DIT cet appel devenu sans objet ;
« On ne lit pas sur place, juste ce qui est à emporter »
« Ne lisez pas Serge Paugam, La disqualification sociale, soyez analytique », m’avait un jour répondu un travailleur social, dans un forum. Ou sinon, être psychanalytique, lire du Claire Davidson, ce serait acceptable ? On arrive dans le champ de la maltraitance psychologique alors, du sectaire ainsi que de la torture, où l’on impute toutes les responsabilités à la « rigidité absolue » et au « psychisme » du père, à la nature de la relation père enfant, qui « dans certaines circonstances et sous certaines conditions » (sans préciser lesquelles) peut représenter un grave danger pour le « psychisme de sa fille »... J’ai eu le malheur d’être resté trop proche de mon ainée, j’aimais ma fille, comme le publiait Maxi en mars 2008, ce qui était réciproque, et nous restions même également très proches dans un moment difficile, son placement dans un cloaque de la Ddass. « Cloaque, c'est méchant ! » Pour plus policé et romancé, lire Sa majesté les mouches, de William Golding, on comprend mieux ce qu'était la période Taverny, en foyer de l'OSE france. Un cloaque, déstructuré par la violence, une ile aux enfants sans les parents, sans Casimir non plus, une ile comme dans le roman de William Golding. Et en cas de « difficultés », comme l’écrivait Donzelot en 1977, seul le « spécialiste » pouvait écrire et être bien reçu par les ours, dont pour faire changer à sa guise l’enfant d’un statut ou d’un lieu d’accueil à un autre… J’avais même commis l’ignominie de dénoncer des ordures, dont un « professionnel » de la rééducation en internat, par les coups et des privations d’examens et de soins, « professionnel » aussi de la séparation par les juges, à l’aide de rapports et de lettres, d’allégations diffamatoires, calomnieuses… Pour Richard Josefsberg, pour tous les juges, ainsi que pour Claire Davidson, tout était limpide, ma fille se mettait en difficultés à Taverny pour que je puisse ensuite cracher sur des travailleurs sociaux, ces nuisibles, ces parasites, inacceptable, il fallait que ça ait un terme ! Mon ainée a disparue. Mais j'ai pu faire appel...
Je suis désolé, malgré ma psychothérapie, par le passé, d'abord pour me rétablir en quelques semaines, comme on le fait chez les civilisés, puis pour une écoute, du soutien sur la durée, pour tout pouvoir endurer, j’ai toujours eu et ai encore une lecture totalement différente des faits, de 1996 à 2005, puis même au delà. Et particulièrement une lecture différente de ce qui nous avait été infligé par les prétendus professionnels de l’OSE France, de la torture, morale, psychologique et même physique, longuement, à Taverny, subie par mon ainée, puis un rapt de mineur, je n’ai pas d’autres mots que torture. Une mère qui avait subit quelque chose de similaire avait fini par se suicider, d'autres parents s'écroulent au bout de quelques semaines ou mois, s'enfoncent, parfois finissent totalement désocialisés ; c'est probablement le but de ce genre de pratiques « professionnelles », rafler l'enfant, écraser les parents, pour avoir enfin la paix, en tous cas, du silence sur toutes les ondes. « Une mère s'est suicidée ? C'est cra cra chez les cas soc. Heureusement, on s'occupait déjà de sa fille. » Marie Vaton, une journaliste qui m'a récemment bloqué sur Twitter n'aimait pas mes questions, j'ai l'impression...
La suite ne sera plus mon problème. Il sera celui de Richard Josefsberg et de l'OSE France ? Ou il sera celui d'autres aussi, de tous ceux qui investiguaient, ou qui prétendaient juger ou agir pour « sauver » mon ainée... voire même ma cadette. Et que surtout, tout se passe en silence, pour que personne ne s'y intéresse jamais. « C'est d'ordre privé, tout à fait secret ! » De A à Z, tout est tordu, vicié, nauséabond dans cette histoire. Et parmi les vérités avérées, martelées, toujours celles d'un même bord, volontiers reconnues et durablement retenues par les juges, celles d'un Richard Josefsberg. En tous cas, je rigole, il fallait en 2003 confier toutes les missions à l'OSE France, puis toujours les croire, jusqu'en 2011. Et se taire, pour faire plaiz à tous, ou pour s'épargner les coups bas en retour. Ha ha, Richard, qui va pouvoir sauver sa médaille : « si, si, voyez, je vous assure, fallait que je les traite comme ça ! » Je suis d'accord, c'est ainsi une présentation surprenante à atterrante, mais mon avocat m'avait un jour bien dit de ne rien cacher, de tout exposer.
« Etre né quelque part... » C'est en 2004, avec le collège, j'imagine, qu'elle allait découvrir, approfondir ce qu'avait été la Shoah. Ou c'était en regardant Le pianiste, de Polanski, au foyer de l'OSE ? Mais selon ce que mon ainée m'avait raconté, en décembre 2004, elle n'avait pas pu voir ce film jusqu'au bout... « partie vomir des cornichons. » C’est vers cette période, l’automne puis l’hiver 2004, que je cessais définitivement de faire confiance au juge pour enfant de Nanterre ainsi même qu’à son parquet. La suite, dont avec des appels, à Versailles, ne m’aura pas donné tort. Tout allait être vain.
Mais amusants, les éducateurs de l’OSE, à chaque fois, je me contenais… « Ca s’est bien passé, chez papa, ce week-end ? » Une fois, j'ai râlé, j'aurais pas dû non plus. « Noël à la maison, c'était bien ? » 2004 avait été le dernier.
Un « problème » après de précédents, fin 2004, à Taverny, au foyer de l'OSE. Allait donc ensuite suivre une lettre de la Direction au juge pour enfant, celle plus bas, suivaient d’autres « problèmes » encore, puis l’avis de Mme Davidson, le tout indiscutable, et mon ainée disparaissait… « dans son intérêt supérieur », à la main des époux Clementz.
puis comme en réponse, allait arriver plus tard la lettre de Richard Josefsberg, plus bas
« La #Mémoire et se souvenir ou visiter Chambon, c'est autrement que ça s'utilise ! »
« Ca s'arrête au périph'. » Charlie hebdo du 20/1/2010 et un livret de famille de Boches délivré par la ville de Paris
« On ne se souvient pas du tout de cela. On a un métier difficile, dont à cause des parents, des cas soc.
On travaille dur, à aider, neutres, on traite, mais on n'écoute ni ne lit jamais rien, on interprête. »
La correspondance a la suite est affligeante de la part d’un postulant ou docteur en sciences de l’éducation, d'un Directeur et expert de la protection de l'enfance, d’un sachant qui avait déjà 20 ans d’expérience avec les enfants et leur accompagnement, ainsi que très certainement une excellente expérience des tribunaux, ceux des ours pour enfants.
A partir de la fin 2004, tandis que ma fille était donc placée dans son établissement, elle s'est mise à se plaindre de vertiges. Elle n'avait alors que 11 ans, faisait à tort un rapport de causalité avec une intoxication alimentaire, au château de Vaucelles, Taverny. « C’est la seule qui aurait depuis des vertiges ! » Après examens par un médecin ORL, ainsi que à partir d'une radiographie, il s'est avéré que ces vertiges étaient liés à une autre cause, physiologique, et probablement liée à sa croissance. Mais c'était soignable, traitable, l'ORL lui avait en tous cas prescrit un traitement.
La radiographie, je me demande encore pour quelle raison précise Richard Josefsberg l’avait faite réaliser. Pour répondre au 119, où j’avais signalé le passage à tabac, fin 2004? Il me l’avait ensuite lui-même remise en mains propres alors que je passais à Taverny, pour les DVH. Puis j'avais contacté le docteur Babin pour mieux comprendre... « Inacceptable ! » Ma fille, manifestement paniquée et en pleurs, fraichement passée à tabac : « puis j’ai vomi, l'éducateur m’a dit que c’était les cornichons. » Ce coup de fil au 119, je n'aurais probablement pas dû le passer. Ca s'est aussi retourné contre nous.
Mais à l'époque, donc, au lieu de faire examiner décemment ma fille, ainsi que de la faire soigner, monsieur Josefsberg, expert en séparations, s'était emparé de ces faits, de mes écrits, de mes signalements, et de la médecine pour me salir auprès du juge pour enfants, comme il avait pris coutume de le faire. On était au XXIe siècle, on estime que le texte originale du serment d’Hypocrate a été rédigé au IVe siècle… « Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux. » « Après plusieurs avis auprès de plusieurs médecins... » Jusqu'à du nomadisme médical même, pour se blanchir ; aucun de ces médecins qu'il est allé consulter ne lui avait dit de présenter ma fille à un médecin ORL ? En multipliant ainsi les diffamations et calomnies à mon encontre auprès du juge des enfants, puis même à Versailles, cet « expert » aura contribué à motiver le rapt de ma fille... il en est probablement même l’un des principaux acteurs ou responsables, avec sa femme.
Récupérant ma fille et la radio, ma fille m’expliquant qu’elle avait été examinée mais qu’elle avait pourtant toujours ses vertiges, soupirant, devant accepter encore, j’avais pris après l’initiative de l’accompagner chez un ORL, à Taverny (encore des kilomètres à parcourir…). Puis est arrivé cette lettre, plus bas, de Taverny, de janvier 2005, « copie au juge pour enfant ». Il est certain que cette lettre, quelques lignes parfaites, aura figuré jusqu'au bout au dossier de l'ours. « Les vertiges dont nous n’avons jamais été témoins sont peut-être à rechercher ailleurs » ? Plions, il le faut, soyons alors psychanalytiques, si ma fille parlait de vertiges depuis des semaines, c’était à imputer à la relation père-enfant. Plus tard, j’apprenais que pour pondre son « expertise », Mme Davidson avait reçu les travailleurs sociaux de l’OSE France, très bien reçus ai-je pu constater, avec tous les écrits dont je dispose depuis des années maintenant - « il faut tout rompre, il nous a démasqué, mis à nu, il nous a abattu, Anne, lis bien Claire, on va lui parler, fais quelque chose pour nous encore ! »
« Nous prendrons toujours soin d'elle comme nous le ferions pour nos propres enfants », il fallait y croire. De 2005 et certainement même avant, de 2004 puis jusqu'à 2011, de telles allégations au dossier « d’assistance éducative » de mon ainée, et interdit par les ours d’en débattre, merci beaucoup pour elle, et pour toutes ces bonnes attentions.
(…) Consacré en France par l'ordonnance de Villers-Cotterêts, en août 1539 (...) Le roi affirme sa toute-puissance en aggravant l'arbitraire qui pèse sur l'inculpé. L'instruction du procès, devenue écrite et secrète, se substitue au débat oral et public. Ceci laisse peu de chances aux individus issus de la majorité illettrée de la population, face au juge qui manie l'écriture et connaît seul avec exactitude les charges et le contenu du dossier. En un mot "l'idée mère de l'ancienne procédure criminelle était l'intimidation." L'accusé se retrouve donc face au pouvoir absolu du juge, tout comme chaque sujet subit le pouvoir absolu du roi. • Robert Muchembled, Sorcières, Justice et Société
Les lettres de cachet pour affaires de famille en Franche-Comté au XVIIIe siècle
Thèses de l'Ecole nationale des chartes
Thèse soutenue en 2008, Jeanne-Marie Jandeaux, extrait...
L’arbitraire des ordres du roi tant dénoncé à l’approche de la Révolution est un exutoire commode pour stigmatiser les insuffisances du vieux régime dans son entier. Pourtant s’il est question d’un arbitraire dans la procédure des lettres de cachet de famille, c’est bien plus de celui des pères, des époux, voire de la famille dans son ensemble que de celui du roi qu’il s’agit. Les affaires de famille sont donc un bourbier dans lequel s’enlise l’administration royale en y laissant beaucoup de forces. Mais l’enjeu est de taille : contrôler la famille est un défi que l’État monarchique s’est attelé à relever ; s’il n’en a retiré que peu de profit, il a eu le mérite d’inaugurer une politique sociale en direction des familles que les régimes qui lui succèdent ont soin de continuer.
La protection de l'enfance, elle n'intéresse pas beaucoup les journalistes, ni Macron ?
« Cette distinction vient couronner toute une carrière d’éducateur mise au service de l’OSE depuis 40 ans »
La République des camarades, Robert de Jouvenel, chez Grasset, 1914
Souvent, je publie un billet, puis je le reédite pendant quelques jours.
« On peut pas parler, sauf dans ces huis-clos. Tout est secret, d’ordre privé, pour préserver la vie privée. Rien ne vous regarde, ce sont nos petits secrets professionnels ! » Si tout est si secret, « dans l'intérêt des bénéficiaires », pourquoi c’est placardé dans les couloirs de tribunaux et de cours d’appel ? C'est très secret, donc, mais pour protéger qui ? Si tout est si secret, il faut arrêter de placarder les choses, arrêter aussi la machine à s'écrire, ou éviter d'écrire trop d'âneries.
Renvoi, de février à mars, cette fois là, je crois que c'est Roughol, l'avocate, qui avait eu piscine
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Le travail de séparation en internat de l'OSE France : un sujet tabou
Outreau : Eric Dupond-Moretti tue les Experts comme jadis on tuait les messagers.
1 mai 2012 Par marie-christine gryson | Blog | Marie-Christine Gryson, sur Mediapart, extraits
Trois semaines après la sortie de « La bête noire », j'ai eu l'occasion de feuilleter ce livre d'auto-justification biographique et j'ai lu le passage concernant les Experts d'Outreau, j'en suis restée stupéfaite! [...] La question qui se pose est la suivante : pourquoi un tel acharnement - du jamais vu- à l'endroit des experts d'Outreau ?
Un billet que je vais rédiger en deux temps, pour ne pas faire trop long. Il suivra un complément, sur ce même thème.
Avec ici, en préambule, ce petit clin d'oeil à Eric Dupond-Moretti, d'une époque où il n'était pas encore ministre.
Un sujet tabou. Il m'avait été strictement interdit pendant des années d'en reparler dans les prétoires de Nanterre comme de la cour d'appel de Versailles. Tandis qu'à chaque fois, j'allais m'y faire salir à outrance et que tous les autres ressortaient de ces mêmes audiences grandis, réconfortés face à mes critiques, resplendissants, flattés pour leur professionnalisme ou pour leur bienveillance... C'était nettement moins vrai de la fin 2008 à la mi 2009. Mais ce sujet particulier, du travail en internat de l'OSE France, allait rester tabou. Ne pouvait-on et ne pourrait-on plus discuter du fonctionnement de nos services publics ? L'OSE France et dans le cadre de ses habilitations avait bien eu de telles missions, d'investigations... puis d'orientation, de séparation. Leur travail, leurs pratiques sont-elles des sujets tabous ?
Est-il utile de présenter l'OSE ou l'Oeuvre de secours aux Enfants, cette association qui oeuvre historiquement en faveur de populations juives défavorisées ? Elle a ses origines dans la Russie de 1912. Elle a hérité de la réputation de Justes. C'est une association qui cultive également la Mémoire, celle de la Shoah. Par le passé, sauver des gens, sauver ou cacher des enfants pouvait parfois être aisé ; les administrations d'alors n'étaient pas aussi efficaces que de nos jours... il était possible de tricher pour parvenir à toutes fins. Qu'est-ce que ça a pu inspirer, ces périodes affreuses. Revoir l'affaire Finaly, par exemple, qui s'était déroulée en France de 1945 à 1953, divisant le pays ; l'Eglise et Mme Brun, de beaux rôles !
16 juil. 2012 #INA #Histoire Affaire Finaly
En 2009, après ces vacances d'été, j'imaginais que nos « difficultés d'ordre privé » relevaient enfin du passé. Mais non, et comme après la guerre, comme entre 1945 et 1953, l'histoire du « sauvetage » de mon ainée allait finir de s'éteindre à la cour de cassation et à Versailles. Et à peu près comme les frères Finaly, passé l'été 2009, mon ainée allait un temps rester « cachée » encore, être scolarisée en internat, en Alsace, etc... Lorsque les « professionnels » et des « tiers dignes de confiance » s'obstinent malgré toutes sortes d'objections et exposés sur des années déjà, on ne peut plus faire grand chose de plus que de suivre, de lire, de constater encore et encore. « L'affaire » ou ce pan de l'histoire s'était ensuite terminée vers 2015 : en 2014, mon ainée avait fait saisir un JAF avec un avocat de Metz, réclamé une pension alimentaire.
Douze à treize ans d'emmerdes, seize ans avec des gens dits de robes dans les parages si je compte depuis la disparition subite de sa mère. « Faites des enfants, au besoin, on vous accompagne, avec toutes les garanties que nous pourrons vous offrir ! » Aucune, pour personne, en fait. Ces accompagnements, juste des promesses, du vent.
Internat et Séparations, par Richard Josefsberg, il en existe différentes versions. Manifestement après des travaux de reécriture, ou pour parfois plus courts et synthétique, comme pour les Cahiers de l'Actif, N°306/307, novembre/décembre 2001. Cette introduction d'un PDF trouvé sur Internet devrait être d'une édition PDF de 2013, parue chez Eres (ISBN 978-2-7492-2104-5, première édition aux Éditions Erès, 1997). Des reécritures, peut-être pour l'avancer dans sa carrière. Je suppose que c'est Richard Josefsberg qui nous parle le mieux de sa personne, de ses travaux, de ce qu'étaient ses ambitions. J'ai pas tout relu ; dans une version, il écrivait que « certaines séparations sont plus agitatrices que d'autres » :
Tous ces agissements et ces décisions prises par le passé l'ont été dans l'intérêt de mon ainée, on doit y croire
Pour ma part, et vu ce dont je dispose, je crois qu'en 2005, ce n'était pas mon ainée qu'il fallait sauver de mon « psychisme ». J'avais alors fini durablement écarté, discrédité par les juges, puis ensuite discrédité par des juges, jusqu'en 2011. Beaucoup avec des rapports ou avis des travailleurs sociaux de l'OSE France. S’étaient ensuite ajoutées les « expertises » de Mme Davidson, puis celle de Magalie Bodon-Bruzel... J'ai pas trouvé d'autres explications : après ce qu'il s'était déjà passé et tramé, vu mes discours d'alors, entre 2003 et 2005, il fallait à tous prix et même au prix d'une enfant, préserver la réputation de l'OSE, et ne surtout pas nuire aux ambitions de Richard Josefsberg, à ses projets d'évolution de carrière. Pour ceux-ci, les travailleurs sociaux de l'OSE, répliquer a été aisée : des avis et des rapports envoyés à l'ours des enfants de Nanterre, ainsi que quelques échanges aussi avec Mme Davidson, dont j'avais pu lire « l'expertise ». En même temps, moi, écarté, ça arrangeait pas mal de monde, dont les tantes maternelles de mon ainée.
Puis en mai 2019, consterné, je constatais que Richard Josefsberg s’était vu remettre une médaille, de l’Ordre National du Mérite. Quelle belle ascension en tous cas, après son doctorat en sciences de l’éducation décroché vers 2004 !
Ca les arrange, sinon, les juges, ce qu’il s’était passé fin 2003 ; ces ours me le reprocheront éternellement. Nanterre prenait alors la décision de placer mon ainée. Après quoi, fallait motiver, proroger, trouver les mots, nécessairement motiver... puis tant qu'à faire, avec des omissions, des approximations, puis un faux en écriture publique ! Pendant une période, 2003 à 2004, j’imaginais que les choses allaient ainsi pouvoir se décanter quand même, que les juges allait un jour ouvrir les yeux. Puis qu'avec mon ainée à Taverny, un lieu neutre, s'il l'avait été, après poursuites d’investigations, d’expertises, suivraient des débats finalement sereins devant un juge, comme vers 2009. J’étais encore naïf, début 2004. Après des mois, près d'un an de pressions par des travailleurs sociaux, pour que j’abandonne mon ainée à ses tantes maternelles, elle avait fini placée. Je crois que de toute façon, elle aurait été placée, puis offerte à ses tantes. Fin 2003 n’était qu’un prétexte, les juges auraient sinon motivé autrement, tel qu’avec des palabres de psychologues de l’OSE France ou de ses travailleurs sociaux. « Un métier très dur ! » Je ne leurs confierais même plus ni un rat ni une crevette.
« Un signalement ? Plus d’un signalement ? On ne réfléchit plus, on place, on déplace. » En février 2013, à l’occasion d’un colloque de l'Afar, sous la direction du Dr Jean Chambry, un chef de pôle, j’avais pu discuter avec le docteur Spéranza. Ce docteur était au CHU du Kremlin-Bicètre, vers 2003, et avait fait un signalement concernant mon ainée. Ma fille s’était retrouvé dans son service, nous y avions demandé de l’aide, c’était une erreur, j’ai été naïf, crédule, je m'imaginais alors au XXIe siècle, avec des services publics en qui l'on pouvait faire confiance. En 2013, il m’avait alors assuré qu’il ne faisait plus de signalements pour la situation que je lui rappelais... à moins que Spéranza n’avait alors que cherché à couper court. Ce que je lui avais exposé, début 2013 et peu avant que je ne sois enfermé à Paul Giraud, pouvait l’avoir embarrassé. Début 2003 le docteur Spéranza m'expliquait que je n'allais plus avoir le choix, que des professionnels étaient saisis de la situation de mon ainée. D’accord, donc, et naïvement encore, j'imaginais qu'il allait être malgré tout possible de discuter…
Ces années passées, avec les travailleurs sociaux de l'ASE (92), de l'OSE France, puis de l'ARSEA Alsace, ainsi que avec les tantes maternelles de mon ainée, les juges de Nanterre et de Versailles n'ont pas que plagié l'affaire Finaly. L'une des tata de mon ainée, Carole, est elle-même assistante sociale de la Ddass ou de l'ASE, en Moselle ; comment maltraiter les enfants, elle connaissait, l'expérience de « signalements », elle l'avait également... Ils ont aussi plagié l'affaire Kutzner contre Allemagne, une histoire avec rien qu'une seule travailleuse sociale hostile à la famille. La CEDH, j'y avais longuement songé ; ces années passées, y réfléchissant également, j'étais allé au bout de toutes les démarches, épuisant les voies de recours internes, ainsi qu'en ayant démontré qu'elles n'avaient jamais pu fonctionner ; comme ce que je racontais avait laissé indifférent déjà ou encore, j'avais fini par renoncer à un tel recours ; mais à quoi bon, la CEDH ? Les histoires des frères Finaly et de la famille Kuzner, ces téléfilms émouvants inspirés de faits réels existent déjà.
A la cour d'appel de Versailles, en 2006, j'avais apporté quelques ouvrages, des supports, pour discuter du travail de l'OSE France, et très particulièrement du travail de Richard Josefsberg, en internat et en ses lettres et rapports. Dans ses beaux ouvrages, à partager avec d'autres éducateurs et experts en science de l'éducation, des ouvrages référencés partout, il reste très théorique, n'explique pas sa méthode, comment il peut aboutir à une séparation, ou comment du haut de son perchoir, juché sur la réputation de l'OSE France ainsi que de Justes, il peut emporter la conviction des ours... La méthode ou pratique à Richard, c'est secret, c'est tabou ? Car vu le temps de paroles qu'on m'accordait à Versailles, même pas 10 à 5 minutes, je n'avais pas pu en parler. D'autre part, à cette époque, je ne disposais pas encore d'autant de détails de ce dossier qui aurait été de « l'assistance éducative ». Il y a certaines informations que je ne finissais par découvrir écrites qu'en 2009, et même jusqu'en 2011, dans des arrêts rendus par la cour d'appel ou encore de cassation, voire même dans un mémoire en défense contre l'un des mes recours, à la cour de cassation. Passé 2005, et comme pourrait l'approuver Céline Parisot, Présidente de l'USM, les juges restaient unis, m'interdisant tous strictement de parler du travail de l'OSE, de la pratique de Richard (les enfants l'appellent Richard). « La concorde en cognant tous fort fait les invincibles. »
Pourquoi j'allais encore parfois écrire au juge ou aller dans un prétoire passé l'été 2009 ? Juste pour en extraire encore du papier, des écritures, par les juges. Les travailleurs sociaux étaient avares, pour obtenir quelques uns de leurs écrits, de courts extraits ou interprétations de leurs rapports, il fallait passer par les prétoires, puis lire les écritures des juges.
Au passage, entre 2009 et 2011, je faisais constater aux juges, ces patelles, que par leurs délicates attentions, soins ou prévenances, des problèmes de santé de mon ainée avaient été durablement ignorés, puis qu'elle finissait déscolarisée, et que la relation père-enfant de mon ainée avait été rompue. J'avais pourtant prévenu, et même fréquemment insisté. « Silence ! », répliquaient les juges, puis aussi des psychiatres, vers 2013, alors que j'avais voulu reparler publiquement de tout ce passé, dont avec des journalistes. On est donc en 2021, j'en reparle encore... c'est une Mémoire qu'il faut balayer ?
Si tout n'est qu'oral et parfois balbutié dans le huis-clos, difficile ou presque d'en dire grand chose... « Vous n'avez aucune preuve de ce que vous dites ! » Ce qui est au dossier, ou caché par le juge pour enfant - il est en droit de cacher des documents tels que des lettres compromettantes, ou une expertise de l'enfant - restant en théorie strictement confidentiel, « dans l'intérêt des mineurs, et de leurs familles », pour « préserver leur vie privée ». Quant aux professionnels, ils expliqueront ou répliqueront toujours et systématiquement qu'ils sont dans l'incapacité de commenter quoi que ce soit en public, car s'agissant « d'assistance éducative », qu'en raison du « secret professionnel », ils sont muselés ; les pauvres, France 2 avait diffusé un petit documentaire pour lequel aucun d'entre eux n'avait pu s'exprimer ! Ainsi jamais ou rarement, on disposera de tout ni de la possibilité de leurs répondre efficacement dans les temps lorsqu'ils font n'importe quoi.
En pratique, c'est cependant comme ça arrange les « professionnels ». J'imagine que par le passé, des téléphones ont souvent sonné. D'autre part, en juin 2008, le juge Xavier Serrier n'avait donc pas hésité à rendre un jugement puis de l'utiliser plus tard contre moi, pour sa défense, à la cour de cassation, dans le cadre de la procédure de prise à partie.
En 2006, à la cour d'appel, Richard Josesfberg, Directeur de la MECS de l'OSE, un lieu pourtant « neutre », selon les juges, était en colère, en rage même contre moi. Sur internet, j'avais déjà développé, détaillé ce que j'avais l'intention d'y présenter aux juges. J'apportais avec moi Internat et séparation, de Josefsberg, une version ou deux, le numéro n°40 de Bulles, par Prevensectes, sur le lavage de cerveau, en Chine, ainsi que Bourreaux et victimes, de Françoise Sironi.
En 2005 déjà, Richard Josesfberg, je crois qu'il était présent, avait très mal supporté ce qu'y avait dit mon ainée ; elle avait raconté comment elle avait été menacée par un jeune majeur, puis ce que les éducateurs avaient décidé. Ce genre de problèmes pourrait être courants dans les foyer de la Ddass, ou une MECS habilitée pour recevoir des enfants de 4 à 18 ans, et même des jeunes majeurs encore en difficultés. En 2006, j'apportais également un document ou deux de l'Inserm qui décrivait ce genre de phénomènes ou violences agies et subies entre jeunes de 14 à 21 ans pris en charge, par la PJJ.
En janvier 2005, Richard Josefberg avait écrit au juge. Puis en avril 2005, Mme Davidson rendait son « expertise » :
De l'arrêt du 22 mai 2009, par la cour d'appel de Versailles,
cassé/annulé par l'arrêt civ. 1, 20 octobre 2010, 09-68.141
Strand Lobben et autres c/Norvège : des insuffisances dans le processus
Entre 2003 et 2006, cette DDASS s'était obstinée, m'avait plagié Kutzner c/Allemagne. « Les pressions sur les parents pour s’en remettre aux services sociaux pour aboutir à une séparation de la famille sont des pratiques contraires au droit proclamé. » Tout ceci pour une simple petite dépression, fin 2003, provoquée par la DDASS...
Plus tard, avec la contribution du juge Xavier Serrier, puis encore la cour d'appel de Versailles, et puis même avec la contribution de la cour de cassation, la DDASS me plagiait l'affaire Finaly ; avec le pasteur d'Uhrwiller dans le rôle de Mlle Brun ; préférant faire disparaitre mon ainée dans un internat plutôt que d'accepter enfin quelques évidences.
19 avril 1993 Retour sur l'affaire #INA #Histoire Affaire Finaly
Je constate que la DDASS et la justice de ce pays m'ont également plagié ou ont anticipé Strand Lobben et autres c/Norvège. Des insuffisances dans le processus, dans les enquêtes... Ou sinon, en orientant systématiquement et machinalement toutes les décisions, pour prélever et donner un enfant à un pasteur et à sa soeur, et pour autoriser ainsi une sorte d'adoption simple... A grand renforts d'expertises bidons, puis ensuite totalement obsolètes, mais restées malgré tout brandies par les magistrats. C'est mal, nous dit la CEDH, la Norvège s'est fait taper sur les doigts.
« Violation de l’article 8 (droit au respect de la vie privée et familiale) de la Convention européenne des droits de l’homme dans le chef des deux requérants, une mère et son fils. » Mon ainée avait déjà perdu sa mère, dans des conditions assez bien connues... Ca ne suffisait pas pour cette DDASS ni pour les magistrats, il fallait aussi et absolument pour eux que mon ainée soit aussi privée de son père, de sa belle-mère ainsi que de sa petite soeur !
Le communiqué de presse de la CEDH
La partialité et l'obstination des juges... ça n'existe pas du tout
Me Michel Amas et le barreau de Marseilles croient donc pouvoir faire avancer les choses, comme sous huitaine et pour beaucoup, comme d'un claquement de doigts, essentiellement en modifiant quelques textes. J'ai des doutes, de très gros doutes ; j'y reviendrais à l'occasion, et lorsque j'aurais pu prendre connaissance de leur projet de loi.
« Déjà en 1960, le doyen Carbonnier écrivait : "[L'intérêt de l'enfant] C’est la notion magique. Rien de plus fuyant, de plus propre à favoriser l’arbitraire judiciaire. Il est des philosophes pour opiner que l’intérêt n’est pas objectivement saisissable et il faudrait que le juge décide de l’intérêt d’autrui ! L’enfance est noble, plastique, et n’a du reste de signification que comme préparation à l’âge adulte : de ce qui est semé dans l’enfant à ce qui lèvera dans l’homme, quelle pseudoscience autoriserait le juge de prophétiser". » • Pour en finir avec l'intérêt de l'enfant, Pierre Verdier, dans Journal du droit des jeunes 2008/10 (N° 280)
« Actuellement, lorsqu'un collègue prend une décision, au lieu de le contrôler, les autres magistrats sont solidaires. Une chaîne de solidarité se met en place et le contrôle n'existe plus. » • Libé, décembre 2005, Serge Portelli, vice-président du tribunal de grande instance de Paris
« La justice est une création perpétuelle. Elle sera ce que vous la ferez. N’attendez pas le feu vert du ministre ou du législateur ou des réformes, toujours envisagées. Réformez vous-mêmes. (…) La loi s’interprète. Elle dira ce que vous voulez qu’elle dise. Sans y changer un iota, on peut, avec les plus solides “attendus” du monde, donner raison à l’un ou à l’autre, acquitter ou condamner au maximum de la peine. Par conséquent, que la loi ne vous serve pas d’alibi. (…) » • 1974, la « harangue » de Baudot
« ... La plupart de mes convictions entraient en collision avec la pratique de cette infâme profession, dont l'insane vanité fait oublier qu'il s'agit juste de punir, de châtier, tâche vile s'il en est. Juste une carrière de bourreau. » « Sans moi, désormais ! » • Laurent Lèguevaque, Plaidoyer pour le mensonge, ISBN : 2207257541
https://t.co/ncEFQDmNYB @AlexisComite La partialité et l'obstination des juges, comme leur corporatisme, ça n'existe pas du tout, et ça mène à ce genre de situations
— Bruno Kant (@bkant) October 14, 2019
Des nouvelles de la secte
Dans l'ombre du disparu • Frères et soeurs d'enfants recherchés, ils ont grandi entre espoir et resignation • « Officiellement, c’était une demi-sœur, mais c’était une vraie sœur quand même. Je n’ai pas eu de demi-peine, de demi-angoisse, de demi-douleur. » • France Info
Le monde où l'enfant n'est plus paraît hostile, rempli de morsures quotidiennes : les rentrées scolaires, Noël, les anniversaires, les copains qui grandissent, les autres mères avec leurs enfants... L'entourage, souvent, a du mal à trouver les mots, et fait parfois preuve de maladresse : « Je ne sais pas comment tu fais. Moi, je ne pourrais pas... » « Allez, vous êtes jeune, vous ferez un autre bébé. » • Elles ont surmonté la disparition de leur enfant, Marie France
Ma fille ainée avait donc été raflée puis donnée par la Ddass, à ses tantes maternelles qui la réclamaient, obstinément ; c'est décrit dans mon blog, sur une période de plus de 10 à 15 ans. Mon aînée disparaissait vers la mi-2005... Puis pendant quelques années, mon aînée était « placée » au presbytère d'Uhrwiller puis à peine plus loin, chez Isabelle et Pascal Clementz, tata et tonton. Isabelle est pasteur protestant, à la perception apocalyptique du monde, Pascal est médecin, généraliste. Tout avait été organisé par la Ddass afin d'interdire et rendre impossible de quelconques relations entre ma fille ainée et moi, son père, ainsi que entre mon aînée et ma famille, dont une petite soeur. Et pendant tout ce temps, dans des déluges très réguliers d'hostilités à mon encontre, avec des travailleurs sociaux, Isabelle et Pascal s'affirmaient garants de tout ; de la santé, de la scolarité ainsi que de « la relation père-enfant » de mon ainée ; tout avait été bâclé, foiré, avec la complicité et la complaisante insouciance de la magistratüre de ce pays.
Isabelle et Pascal avaient eux-même une fille, unique. Cette dernière vient de s'éteindre, à 23 ans à 21 ans. Dans des circonstances qui me rappellent assez la disparition subite de la mère de ma fille ainée. Il me plait beaucoup qu'ils aient à revivre une telle déchirure. Après celle-ci, le pasteur et le généraliste comprendront peut être un peu mieux encore ce que peut signifier la disparition d'un enfant.
Pour le moment, je n'ai lu que peu de choses au sujet des circonstances du décès de Carla Clementz. Peut-être un couac en clinique, à moins qu'une petite fragilité qui aura échappée à tous. ll n'existe encore que quelques mots sur Facebook. Il paraitra peut être des lignes de plus dans les Dernières Nouvelles d'Alsace, rubrique faits divers ou aux pages Haguenau, bientôt, après les investigations d'usage ; ainsi qu'un faire part de décès.
De source Facebook, un mot de la paroisse protestante d'Uhrwiller
Isabelle et Pascal ainsi que leurs plus proches, tous des voleurs, d'enfant et plus, devraient pourvoir s'en rétablir. Devant les juges, ils juraient qu'ils s'occuperaient toujours de mon aînée, qu'ils ne la lâcheraient jamais. Ca ira, elle est rodée, cette gamine d'à peu près le même âge que Carla leurs avait déjà bien servi de béquille après la mort de sa mère.
Ce n'est pas le premier décès qui m'émeut. Il y a quelques temps, vers mi-2011, dans Osmose, le journal de l'Oeuvre de Secours aux Enfants France (OSE), je lisais que l'une de leurs travailleurs sociaux, « courageuse, disponible, professionnelle et investie », « un pilier de l'équipe », s'était éteinte « des suites d'une longue maladie ». J'avais déjà publié beaucoup, ici, depuis 2005. Depuis 2011, j'attends, tranquillement, l'opportunité d'en discuter un instant avec la direction de l'OSE, voire même avec Richard Josefsberg, de l'OSE également.
C'est pratique, Internet et les réseaux sociaux. Il est facile d'y faire une petite veille. Ca m'avait aussi permis de constater que Xavier Serrier, magistrat, fait depuis quelques temps déjà carrière à une sous-direction, des ressources humaines du ministère de la justice, y occupant un poste d'adjoint. Il s'agit probablement de fonctions d'employé de bureau auxquelles aspirent tous jeunes talents ayant brillamment suivi et réussi le cursus de l'ENM, puis après avoir perdu pieds dans des prétoires.
Eolas, ce lolymous ou Batman : rien qu'un dommage collatéral
On m'a fait remarquer que je ne lâchais plus #EolasIPJ Eolas. On m'a même posé une question tout à fait explicite : « ben pourquoi cette fixette sur eolas ? » Lorsque quelque chose m'amuse, mérite à mon avis d'être souligné, me dérange, me gène ou m'ennuie, je le dis, je tweete, et lorsqu'on m'attaque, je mords et ne lâche plus jamais prise - quelques uns, dont des magistrats et même des notaires, ont déjà pu le constater. Sur Twitter, lorsqu'un bruit ou rumeur m'a intéressé ou ennuyé, ça se voit, je tweete moi-même et j'utilise des hashtags. C'est pratique, les hashtags : c'est utile pour diffuser des opinions, même jusqu'auprès de ceux qui m'ont bloqués ; ça me permet également d'organiser mes tweets par catégories, pour les retrouver plus facilement aux archives. Comme je l'ai rappelé dans un précédent billet, il existe un passif, dont une grosse vacherie que m'avait lançé Batman, ce justicier du net ; quelques uns ont pu en conclure que j'en veux énormément à Eolas, des suites à un ou divers petits différends d'ordre privés ; un tout petit fond existe donc bien, je ne le cache d'ailleurs pas, et ce fond ou souvenir est très certainement assez réciproque ; mais s'il existe un passif de cette nature, c'est sûrement plus lié à la personnalité d'Eolas, coutumier, ce que je soulignais d'ailleurs, ces jours-ci :
@bkant Merci :-)
— mchristine gryson (@outreauvo) 7 Juillet 2015
Comme depuis toujours, ces jours passés, j'ai tweeté à plein de sujets, pas uniquement sur le thème #EolasIPJ. « Igor et Grichka Bogdanové : `' Nous n'avons jamais été condamnés " », pouvait-on lire ce 3 juillet, sur le Figaro (l'article du Figaro a depuis été mis à jour). J'ai aussi tweeté sur ce thème ; mes tweets comme l'article du Figaro ainsi que la réponse de sciences.blogs.liberation.fr à ces frères sont certainement passés totalement inaperçus.
@DrTrollkiller L'exemple #TP L 761-1. Pour les frères Bogdanoff, il faut lire leur arrêt pour comprendre. pic.twitter.com/v2MZLuLhqy
— Bruno Kant (@bkant) 3 Juillet 2015
Le mois passé, sur #Outreau quelques unEs finissaient assez vite par me traiter de « SOS papa », de pédophile, de « masculiniste », de repris de justice, de malade mental, de « bitard »... C'est courant, et encore une fois, ce n'est certainement pas lié à ma propre personnalité ; Eric Dupond-Moretti en sait quelque chose, en mai dernier, pour France Inter, lui-même nous disait : « je me fais pourrir, de lettres anonymes en blogs (Mediapart) ». Chacun débat, réplique ou s'exprime comme il peut ; voire même comme un Eolas. Et parfois, ça coince ; il y a peu, une twittas a d'ailleurs fini muselée. Je suis souvent sinon quotidiennement le flot de l'actu ou de ce qui fait du bruit ; il y avait #EolasIPJ parmi les gros bruis du moment, ce qui a pu donner le sentiment à certains qu'il n'existait plus que lui ; même si je discutais aussi de quantités d'autres choses, dont du communiqué récent du bâtonnier #Rantanplan de Paris. Par le passé, j'avais pas mal tweeté avec le hashtag #JeSuisParisienne ; certains en avaient conclu que je n'étais rien qu'un amoureux éconduit ; mais c'est absolument faux - ne surtout pas lire là des dénégations similaires à celles des Bogdanov
#Outreau #EolasIPJ DSK #ASE #éducspé #Chambon #MariagePourTous les Bogdanov #MagistatsSansTwitter #masculinistes FEMEN #PorCorns francs-maçons #JoyeuxDivorce je tweete à tous sujets. A la période #JeSuisParisienne qui faisait un bruit énorme avait très brièvement émergé #JeSuisLyonne ; on m'avait alors demandé ce que je reprochais à ces trois autres jeunes femmes... Je lis, je suis, je suis ces actualités, j'étudie et compare également ces phénomènes, ces bruits. Souvent, sur ces hashtags, il ne se diffuse que beaucoup de propagande, plus rarement des contrepoints. Pour ce qui concerne Eolas, c'était le sujet du moment, sur Twitter, je lisais essentiellement des soutiens ; très en marge, j'ai bien remarqué quelques hostilités, il m'a semblé que Eolas et son milieu les ont bien repérés aussi, ils les connaissent peut-être même bien. Batman, justicier 2 ou 3.0, contre l'IPJ, ces méchants d'un tout autre bord politique, qui ont eu le toupet de trainer la star #Nabilla jusque dans un prétoire... Sur Twitter, quelques affaires font parfois l'unanimité. L'unanimité sur les réseaux comme dans les journaux #JeSuisCharlie s'impose plus rarement à tous. Sur twitter, on me taxe très fréquemment de « troll » ; c'est comme ça, surtout comme ça lorsque #lesgens refusent et rejettent la contradiction, quelle que soit sa nature. Autour de cela, je remarque fréquemment d'énormes mensonges :
@KarinePlassard ouf à signaler d'urgence. Il troll les féministes, les fait suspendre. @RadCashew @LisePoupoupidou @Euterpeaventure
— Stephanie Lamy (@WCM_JustSocial) 4 Juillet 2015
C'est curieux. Dans mon blog et sur Twitter, j'avais bien et durant très longtemps exprimé, précisé que j'allais à Metz, auprès du JAF, dans le cadre d'une procédure hors divorce, sur le thème pension alimentaire. Puis que la requérante a été déboutée, condamnée aux dépens, que deux avocats de Metz ont été payés au lance pierre. Stephanie Lamy n'a pas réagit à ces informations ; mais elle se contente peut-être de crier fort sur Twitter #censure sans jamais rien lire...
Si Eolas, le lolymous, s'est attiré quelques uns de mes tweets, ce n'est pas par hasard. Non en raison d'un petit différend, de piques qu'on s'échangeait, mais parce qu'il est un professionnel dans le déni, dans l'ignorance, de mauvaise foi ou naïf, comme beaucoup d'autres professionnels #avocats #éducspé et twittos. Mes véritables cibles sont d'ailleurs tout autre part, pour qui m'a lu ou me connait, elles se situent dans le domaine de la protection de l'enfance, territoire où tout est mystère - pour un bref aperçu, lire ce billet de Dadouche, contributrice, et les échanges à sa suite, dans le journal d'un avocat. Mathieu #Chambon avait été signalé et était suivi par un juge, ça n'a pas sauvé Agnès, ni d'ailleurs Mathieu :
Punaise. Un suivi par le juge des enfants l'aurait sauvé mais jamais signalé. #LTGAV
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 19 Décembre 2013
J'arrête là, à ces sujets, la protection de l'enfance, son merveilleux et ses couacs. J'en ai une très longue expérience, sauf à de rares exceptions ou lorsque les parents sont coupables, ça n'intéresse jamais personne, les victimes de cet archipel sont et restent inconnues, ignorées, il ne s'agit pas de violences faites aux femmes ou aux aînés, il ne s'agit pas de violences infligées à des présumés coupables, qu'il s'agisse de femmes, d'enfants ou même d'hommes, ni de violences infligées à un multirécidiviste rattrapé une nième fois par la justice. Ce JDD #Chambon N° 338-339, 2014/8 #MIE #LMEF pour les 25 Ans de la CIDE était véritable un collector, il anticipait même #JeSuisCharlie les attentats de janvier dernier :
#Chambon #CharlieHebdo
@Just1M0t Un JDJ collector. Jean-Luc Rongé ment, ignore ou nie la réalité, et milite :-) pic.twitter.com/JR3JXEhcac
— Bruno Kant (@bkant) 25 Janvier 2015
Je reviens enfin, tout de même, et très brièvement sur la robe d'Eolas. Dans un précédent billet, j'écrivais que je lui arrachais cet accoutrement, que je ne lui reconnaissais plus sa qualité d'avocat ; ça a pu faire beaucoup ricaner #DinerDeCon dans son entourage immédiat #avocats #BacPlus8 - « c'est quoi, ce troll #Idiocracy dans le public, qu'est-ce qu'il raconte ! » Batman, Eolas et l'avocat seraient des sujets bien distincts, la presse et les soutiens du justicier masqué insistent d'ailleurs beaucoup sur ce point. Je lui dénie des qualités et je souligne maintenant que Eolas lui même mis à l'écart son règlement, tout ce qui a trait à la déontologie, à la dignité, aux réserves, etc, pour mieux préserver son pseudonymat, pour nous élaborer un très joli mythe auquel on doit croire, il n'y a pas d'alternative - lire Pourquoi mon anonymat ? Ce qui n'arrache rien à son blog, vers où j'ai souvent renvoyé, ni à ce que Eolas a pu remporter dans ses domaines de prédilection, notamment en droit des étrangers ou au cours de nuits passées en gardes à vues. « Batman », je crois que Tristane Banon n'a pas fini d'en pleurer de rire ; dans Le bal des hypocrytes, elle écrivait : « C'est écrit, et comme tout ce qui est écrit, ça semble vrai, ça fait sérieux. C'est pourquoi, quand on invente, on précise `' roman " sur les livres, sinon il y a bien longtemps que les gens marcheraient dans les rues le nez en l'air en attendant que Batman descende du ciel » Et manifestement, #MagistratsSansTwitter et #EolasIPJ ou #IPJ ne sont pas les seuls sujets ou affaires dans lesquels Eolas, son milieu et ses followers se sont beaucoup impliqués ou appliqués.
.@maitre_eolas Ou c'est déjà oublié, tout ça? http://t.co/d0XUJsQfQi #EolasIPJ pic.twitter.com/te9B00RMX4
— Bruno Kant (@bkant) 9 Juillet 2015
@Proc_Gascogne Vous savez bien que votre conscience est laissée en consigne à l'ENM, à côté de votre humanité.
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 23 Novembre 2012
Je suis Maitre Eolas et j'approuve ce message http://t.co/rMxEUvgY
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 12 Décembre 2012
@bkant 😂😂😂😂Ah b'ah oui!
— Tristane Banon (@BanonTristane) 12 Juillet 2015
Sur le fond encore, je ne pense pas que grand chose nous sépare réellement, Batman ou ce mythe et moi. Il m'arrive donc de fréquenter un peu aussi des prétoires, d'en parler, et de remporter parfois de petites victoires. Et comme Eolas le lolymous, je m'exprime beaucoup sur la justice et des affaires ; selon une idée originale de Pascal Clément, Ministre de la justice, lancée aux alentours de 2005 et de l'après #Outreau ce naufrage. Pascal Clément nous disait alors de bien montrer la justice de qualité, la justice de tous les jours, celle qui touche ou satisferait le plus commun des Français. L'essentiel de la « Déclaration de M. Pascal Clément, ministre de la justice, sur les moyens de remédier aux dysfonctionnements de la justice et notamment de faire face à des procès particulièrement sensibles en prenant exemple sur ce qui a été réalisé lors des procès concernant l'accident du Tunnel du Mont Blanc à Bonneville et le réseau pédophile d'Angers, à Paris le 6 octobre 2005 » (attention, seul le prononcé ferait vraiment foi), « FRANCE. Ministre de la justice », « Circonstances : Réunion des magistrats et fonctionnaires ayant traité les procès... » : « Trop souvent la Justice est stigmatisée pour ses dysfonctionnements. Ceux-ci sont réels mais ils sont rares, très rares. En réalité, au quotidien, la Justice fonctionne beaucoup mieux qu'on ne le dit. ... C'est l'éternelle histoire des trains qui arrivent à l'heure. ... Mais je voulais d'abord, solennellement et symboliquement, mettre en lumière la capacité de l'institution judiciaire à traiter dans les meilleures conditions des dossiers pourtant extrêmement difficiles. ... Vous êtes le symbole de la qualité de notre justice au quotidien. C'est ce symbole que je tenais à saluer. ... Mais je pense aussi à l'avenir, à d'autres procès sensibles qui se tiendront. Je souhaite que votre expérience enclenche un cercle vertueux, que ces investissements ne soient pas sans lendemain. » Je n'ai pas souvent vu arriver le train à l'heure, lorsqu'il arrivait, ces années passées ; la faute à pas d'chance, m'expliquera-t-on, ou la faute à mes avocats, osera-t-on peut-être me répondre... L'affaire d'Angers dont nous parlait Pascal Clément, en octobre 2005, il y a dix ans, était un anti-Outreau de la protection de l'enfance, un réseau de pédophiles « ordinaires » qui n'avait pendant longtemps fait l'objet d'aucun signalement de la part des travailleurs sociaux.
En octobre 2005, il y a dix ans, ma fille aînée disparaissait. Elle avait été prélevée dans ma famille, par des travailleurs sociaux et des magistrats aux procédés et aux motivations des plus abjects. A l'époque, la « justice » avait plagié Kutzner contre allemagne et pire. Puis par la suite, même si ma fille ainée avait pu à nouveau et ponctuellement retrouver sa famille naturelle pour le printemps et l'été 2009, car j'avais ébranlé le juge pour enfant, même provoqué un changement de juge à Nanterre, nous la perdions à nouveau de vue, elle allait redisparaitre ; rien de bien anormal à cela ; aux alentours de 2009, s'obstinant, la « justice » décidait de plagier l'affaire Finaly... Cette histoire là n'est pas la seule au cours de laquelle les trains nous passaient dessus avec un peu de retard, passaient sur moi, sur ma famille, nos relations, passaient sur mes enfants et sur ma compagne d'alors. Inutile que j'en dise plus, que j'en ajoute, c'est depuis longtemps amplement documenté dans mon blog, alors que ce ne sont pas les hashtags à « troller » ou pour se distraire qui manquent.
Ben oui, Batman, juste un dommage collatéral, il l'a trop ouvert, soutenant des trucs qui ne me plaisaient pas. Souvent pas du tout. Cet ensemble étant ajouté et précisé, Eolas pourrait maintenant décider de réagir, de me répondre, ou même de m'assigner : « Don’t fuck with me. I’m a lawyer. », lit-on dans les mentions légales du plaideur #FreeSpeech
Si ls twittos de #Outreau se souciaient des anus des enfants ils auraient déjà retourné le 49 http://t.co/2qPaCVDMOB https://t.co/iaZPiMjQnG
— Bruno Kant (@bkant) 23 Juin 2015
Ajout du 12, plus tard. De mes tweets, comme il m'arrive d'en envoyer, depuis des années. Et ça ne plait pas beaucoup, je sais... ma bio Twitter : « D'après un psychiatre et plusieurs vrais magistrats, je n'aurais pas conscience des troubles que je crée autour de moi. Je décline toute responsabilité. » « En 2004 déjà, je prenais de front un magistrat, le juge pour enfant de Nanterre. Mais je manquais d'expérience. C'est puissant 1/2 2/2 C'est puissant, un magistrat qui s'obstine, qui s'entête. Et donc, il a ordonné, ordonné, ordonné, et évidemment gagné. En 2008, il y avait un autre magistrat à Nanterre. Qui ne voulait pas juger. J'ai insisté, fort. Il a du juger. Puis il a du disparaitre. Et donc, ensuite, en 2009, surtout à la cour d'appel de Versailles et chez les travailleurs sociaux, ça s'obstinait. Fort, encore très fort. J'ai fini par ne plus rassembler que du papier, dont un second arrêt de la cour de cassation, quoi redouchait la cour d'appel de Versailles. Problème: quand le train de la cassation arrive enfin, il a déjà coulé beaucoup d'eau sous les ponts. Quant on meurt pas écrasé, c'est noyé. »
A l'attention de François Baroin : « oui, la loi du silence existe » !
Je vais m'amuser avec ce billet, et comme fréquemment, ici, dans mon blog, je vais le rédiger sur plusieurs jours. Je ne suis pas pressé, d'autant moins que ce que je publie ne suscite que rarement quelques réactions, très peu. 10 minutes par ci, quelques heures par là, puis lorsque j'en aurais assez, je passerais à un autre projet d'article, il m'en reste.
Ce 29 septembre, j'ai repéré une grosse coquille dans un article de Nouvel Obs... via Twitter, j'ai suggéré à son auteur, Marie Vaton, de la corriger. Ca m'a occupé un peu aussi. Les travailleurs sociaux, les juges, police, gendarmerie et procureurs, l'institution dissuaderaient les parents de « ne pas » porter plainte ? J'avais perçu tout l'inverse au fil de plusieurs années dans des tribunaux, et d'autant d'années de confrontations avec ces milieux, « l'ASE »
#éducspé #ASE
C'est ceci qu'il faut bien retenir: pas le droit de parler, jamais http://t.co/ELYXuGlUof pic.twitter.com/JeofWSmRrU
— Bruno Kant (@bkant) 29 Septembre 2014
On ne peut pas porter plainte, non ; se plaindre non plus, ni réclamer un contrôle, nul part ; je l'avais perçu depuis très longtemps, peut-être dès 2003, ou au plus tard, en 2004. Les autorités les refusent lorsqu'elles sont trop bien exprimées et dirigées, ou sinon, elles les classent, les foirent. La plupart de ceux qui seraient susceptible de donner un peu de leurs voix ont toujours d'autres choses à faire, haussent les épaules ou les baissent...
.@marievaton Pour les parents, porter plainte, ester en justice, publier, parler aux journalistes, tout est interdit! pic.twitter.com/wxkEqmfo2b
— Bruno Kant (@bkant) 29 Septembre 2014
« Attendu que M. KANT est bien trop bavard » (c) Xavier Serrier, 2008
Par contre, en France, il nous reste toujours des outils fabuleux, notamment la liberté d'expression, qui permet de décrire en long et en large tous ces rouages, pratiques et moeurs, pour un résultat certainement aussi marquant qu'une bonne condamnation par un prétoire. Bien sûr, publier, s'exprimer, c'est moins efficace qu'un jugement rendu par des assises ou la correctionnelle ; on le constate bien lorsqu'on retrouve des contributions de certaines ordures, ici et là, et jusque dans des publications officielles, telles que celles de l'ONED. Mais publier ou tweeter fait toujours passer le temps.
C'est Lardon-Galéote, avocat, qui lançait à Baroin que la loi du silence existe. Le discours de Lardon-Galéote était très orienté pédophilie, sexe, mais j'ai le sentiment que le même discours s'appliquera aisément à d'autres dérives et abus tolérées, commis par, ou dans ces milieux, « l'ASE » :
D'un rapport enregistré en 1998, et d'auditions à l'assemblée nationale, deux extraits :
M. François BAROIN : Mme Lardon-Galéote, j’ai été très frappé par votre intervention, car elle suppose qu’une loi du silence est établie en France autour des drames que vivent les enfants.
Qui en porte la responsabilité ? Les médias, qui ne relaient pas ? Les structures, qui ne sont pas suffisamment dénoncées ? Y a-t-il des protections ?
Les associations telles que la vôtre, représentées par des personnalités éminentes, ne suffisent-elles pas à mettre en lumière tout ce qui se passe ? Quelle est la faille du système et de quelle manière, selon vous, pourrait-on y remédier ?
Mme Catherine LARDON-GALEOTE : M. Baroin, oui, la loi du silence existe. Nous sortons d’un procès dont vous avez sans doute entendu parler mettant en cause l’hôpital du Kremlin-Bicêtre. L’instruction a duré quatre ans ! Les parents ont subi des pressions pour ne pas porter plainte, pour que l’affaire soit réglée au sein de l’institution. Il y a un tel consensus que les plaignants se sentent presque coupables d’avoir à porter plainte !
La parole d’un enfant n’a pas de poids par rapport à celle d’un adulte. Imaginez la parole d’un enfant face à une institution qui s’autoprotège ! En matière de pédophilie, l’on sait que les pédophiles se trouvent dans toutes les classes sociales ; alors imaginez la parole d’un enfant de sept ou huit ans face à un homme ayant une responsabilité publique ou institutionnelle !
Cette loi du silence, cette protection est-elle calculée ? Non, je crois que lorsqu’un enfant se plaint d’avoir subi de son instituteur, d’un maire ou d’un médecin, des violences sexuelles, on ne veut pas le croire – la parole d’un enfant a encore moins de valeur en présence d’une personne titulaire d’une autorité.
A l'époque, vers 2000, on nous parlait souvent de sexe, de pédophile. Et, parfois, de l'Education Nationale comme d'une annexe du Vatican. De cette même période, je retiens également la publication d'une circulaire Royal, DGA 5/SD 2 n° 2002-265 du 30 avril 2002 « relative au renforcement des procédures de traitement des signalements de maltraitance et d'abus sexuels envers les enfants et les adultes vulnérables accueillis dans les structures sociales et médico-sociales ».
De cette période déjà lointaine, nous pouvons aussi retenir le rapport Naves-Cathala, des opinions de ATD Quart Monde, de Catherine Gadot, nous pouvons retenir beaucoup d'autres choses encore du domaine du social et de « l'ASE ». Je pense qu'il faut en retenir également des avis de l'AFMJF, des magistrats de la jeunesse et de la famille, pour qui tous les « placements » d'alors, vers 2000, étaient chacun très convenablement motivés.
Avaient suivies les affaires d'Outreau, plusieurs saisons, les affaires de Drancy, d'Anger... Mi 2005, le gouvernement, Philippe Bas, nous avait assuré que rien ne nous scandaliserait plus, que toutes ces écuries avaient ou allaient enfin être curées. 20 années se sont écoulées depuis l'affaire dite du Kremlin-Bicêtre, et voilà que nous reparlons à nouveau d'omerta ; il semblerait bien qu'il nous resterait à récurer quelques autres établissements encore
La loi du silence, une omerta, un club des étouffeurs, ce seraient des mythes ? Nous disposions déjà d'un bon ouvrage sur ces thèmes, L'omerta française, chez Albin Michel, paru en 1999 ; il en existe d'autres, tel que La torture dans la République, par Pierre Vidal-Naquet, historien engagé (comme d'autres intellectuels, celui-là s'est parfois vautré). Excessives, ces références, mettant en cause jusqu'à la justice d'aujourd'hui et des magistrats ? Non, je ne le pense pas. Quand on sait ce que ces derniers peuvent déclarer, accepter, tolérer, et ainsi, même encourager...
Lorsqu'on a perçue, longuement subie, et même retrouvé la loi du silence imprimée dans un épais ouvrage de Dalloz, on n'a plus trop de doutes : « la tutelle ou un placement à l'Aide sociale à l'enfance », à « l'ASE », « met nécessairement (totalitaire) à l'abri du danger ». Nous avons bien vu de quoi il en retourne, quelle peut être la réalité dans ces milieux, récemment encore, avec la diffusion de #LMEF « enfants en souffrance... la honte ! »
@Aurore_Zo Quel raisonnement suivait Dalloz pour publier cela, en 2007, en suivant ces deux arrêts? pic.twitter.com/g6LpUI2iUB
— Bruno Kant (@bkant) 29 Septembre 2014
Cet extrait d'un Dalloz figure dans l'épais volume Droit de la famille 2008-2009, paru en 2007. Pour mieux le comprendre, on peut relire deux jurisprudences, de 2004 et de 1991 ; on peut lire également le Dalloz Droit de la famille 2014-2015, une 6ième édition, de 2013, au contenu assez différent du pavé de 2007... Dans ce dernier ouvrage, de 2013, je n'ai pas encore remarqué de mention ou des commentaires relatifs à une jurisprudence de la fin 2010, publiée au BICC n°736, en février 2011 ; mais je n'ai pas encore fini de feuilleter ce plus récent Dalloz de la famille et de la protection de l'enfance.
La loi du silence et ses effets, les travailleurs sociaux eux-même connaissent ? C'est lorsque parler trop, en risquant de déplaire, fini par tuer ; assez souvent, on nous rappelle que ce phénomène peut se produire dans le milieu :
D'un dossier de France 3, Maltraitance en maison de retraite: 20 cas graves...
La loi du silence et des dogmes, des diktats de cette nature, je connais, je maitrise. Depuis longtemps, je pourrais en discuter avec Montesquieu en me rangeant aux côtés de Machiavel, pour en rire avec ce dernier - lire Dialogues aux enfers, une fiction imaginée par Maurice Joly, en 1864.
J'ai commencé à douter sérieusement dès début 2003, puis j'ai fini par écrire au Conseil général des Hauts de Seine ; Michèle Estraillier, à la Direction famille-enfance-jeunesse, m'a répondu en octobre 2003. J'avais pu constater que des pratiques, stratégies et moeurs de terrain de ses services semblaient très éloignés du lumineux des enseignes et du fabuleux que prétendait pouvoir accomplir l'Aide Sociale à l'Enfance (l'ASE ou la STASE, les travailleurs sociaux du secteur de Bagneux et d'Antony). Mais malgré mes développements qui sont parvenus au Conseil général et les reproches que j'aurais alors encore pu formuler, par sa réponse, Michèle Estraillier balaya tout et me jura que « chaque instance administrative ou judiciaire concourant à la protection de l'enfance s'attache à veiller à l'intérêt et au bien être de l'enfant au sein de sa famille », ajoutant même « dans le respect de la vie privée de chacun » :
Pour plus de détails et toute la correspondance d'Estraillier, cliquer ici
A la même période, dès mi-2003, je doutais également du juge pour enfant de Nanterre, d'abord très vite du bon fonctionnement de son cabinet, de ce qui m'en était parvenu ; je lui ai évidemment écrit aussi. En retour, déjà juge, inquisiteur et parti, lui-même m'assura que son cabinet fonctionnait bien. Par ce même retour d'août 2003, ce magistrat m'informait qu'il me serait aisé de consulter son dossier ; mais bien plus tard, cherchant à avoir accès personnellement au dossier tenu par le juge pour enfant de Nanterre, un RAR, ma requête à ces fins, semblait s'être perdu... Dans ces milieux, tous vous jureront que quoi qu'on puisse constater ou percevoir, tout va toujours parfaitement bien chez eux :
Pour plus de détails, cliquer ici
J'avais été menacé assez sérieusement, dès la fin 2002, par l'une des deux tantes maternelles de ma fille ainée. Cette tante est assistante sociale de l'ASE, mais en Moselle. Fin 2002, elle m'assurait qu'elle saisirait un juge si je ne cèdais pas à ses exigences, si je lui refusais des droits de visite et un droit de regard sur l'éducation de ma fille ainée. J'avais pris ces menaces assez au sérieux, j'avais d'ailleurs rapidement déposé une main courante au commissariat du coin.
Avait ensuite suivi une sorte de signalement à l'école de mon ainée, ainsi que beaucoup de choses également à l'ASE du coin, dans les Hauts de Seine... puis également auprès du juge pour enfant de Nanterre. Après des pressions de cette tante maternelle, des pressions de l'école de mon ainée, des répercussions sur les comportements de mon ainée, des pressions d'un service de pédo-psy où j'avais un moment fait admettre mon ainée, des pressions de l'ASE ainsi que de la part d'une seconde tante de ma fille ainée... puis des pressions du juge pour enfant de Nanterre, des pressions de travailleurs sociaux de l'OSE France désignés par Nanterre... des flots de diffamations et de calomnies durant des mois, d'avantage encore de répercussions sur les comportements de mon ainée, j'avais fini par gravement déprimer. En novembre 2003, résolu, je suis allé voir le juge, effondré, accompagné de ma fille ; après une audience au cours de laquelle le juge Anne Valentini m'a plusieurs fois demandé si je pourrais protéger ma fille... donc, de tout ce monde qui s'obstinait pour que je « délaisse » ma fille ainée, ainsi que du juge pour enfant lui même, du milieu, je finissais de fondre en larmes. Le juge décidait alors de placer mon ainée dans un foyer de l'OSE France, un cloaque, à Taverny.
Bien plus tard et alors que j'avais depuis longtemps connaissance d'une opinion assez similaire exprimée au barreau du Québec en 2003, sur le thème « Conflits de garde et signalements à la DPJ », je me demandais quoi penser de ce que pouvait au juste signifier le paragraphe 235.135 du Dalloz Droit de la famille 2008-2009, extraits : « Le juge... ne justifie pas sa compétence selon les causes des carences. Aussi, dans la requête adressée à ce magistrat, il est déconseillé de stigmatiser la conduite de l'enfant ou celles des parents. De même, le juge, parce que la loi lui prescrit d'oeuvrer avec la famille plutôt que contre elle, comme nous le verrons, évite d'accumuler les reproches contre les parents pour légitimer son intervention. (...) Il n'est pas plus judicieux ni approprié de rappeler systématiquement les parents à leurs devoirs (...) Réciproquement, une requête sera dite mal fondée si aucun danger pour la santé, la sécurité ou la moralité de l'enfant n'y est caractérisée, ou encore l'échec éducatif grave. Tel est souvent le cas des requêtes en réalité dirigées contre un parent par l'autre, et fondées par de prétendues carences. » En 2006, la cour d'appel de Versailles plaigiat l'arrêt CEDH Kutzner contre Allemagne. Au cours des années passées, le principal « devoir » auquel on me rappelait régulièrement était celui de me taire, de me taire en public ainsi que dans les prétoires ! D'autres paragraphes de ce même Dalloz paru en 2007 me laissaient autant dubitatif, franchement sceptique ou même carrément hilare
Par le passé, j'avais une petite famille... ma seconde fille, ma cadette, allait venir au monde, elle naissait tout début 2003. Depuis, « l'ASE » est est arrivée, passée par là, s'est obstinée, acharnée, a « prélevé » ma fille ainée dans ma famille pour la « donner » à ses tantes maternelles. Il s'agissait « d'assistance éducative », de mesures et d'une « aide » dont « bénéficiait » ma fille ainée, tout le milieu crachera et jurera... J'ai pour ma part très souvent parlé d'un rapt de mineur - « non, ces procédés sont parfaitement moraux et légaux », reprendra le milieu. En 2013, j'avais une ultime fois entamé de résumer un peu mieux toute cette histoire, du « placement » ou du « sauvetage » de ma fille ainée par « l'ASE », c'est à lire ici ; après cette date, en mars 2013, je n'avais pas pu finir ou poursuivre la rédaction de ce résumé, la préfecture de Paris me faisait enfermer, longuement museler, j'y reviendrais, plus bas. Je rassure d'abord tout le monde, ma cadette va très bien, cette enfant n'a pas les mêmes tantes et famille maternelles, pas du tout la même histoire personnelle, et n'a jamais été « aidée » par « l'ASE » ou ce milieu prétendu expert et professionnel, heureusement pour elle.
J'en reviens à mon sujet initial, la loi du silence, ce fameux mythe, ces pressions, ces menaces, ces chantages, ces stratégies, ces procédés d'intimidation bien connus, toutes ces solutions voilées ou ces bonnes raisons de se taire, de se faire très discret, surtout lorsqu'un juge ou tel bourreau pour enfant est saisit. Non, bien sûr, la réalité reste là encore très contrastée, on ne reçoit pas toujours et systématiquement des réponses ou des correspondances types, débiles. D'une réaction de 2006, de l'Intérieur ; on peut parfois tirer d'assez bonnes cartes à ces jeux, d'échanges d'écrits :
Pour plus d'infos et quel était le sujet de cet échange, cliquer ici
Même la cour d'appel ou de confirmation de Versailles ne m'a pas toujours rendu tout à fait n'importe quoi. En janvier 2010, la chambre des mineurs, alors encore présidée par Olivier Echappe, me rendait un arrêt au contenu souvent intéressant. Je venais de critiquer sévèrement ce que m'avaient rendu les juges jusqu'à cette période, de critiquer aussi vigoureusement ce que beaucoup s'étaient attachés à bricoler « dans l'intérêt » de ma fille ainée. A cette période, passé l'été 2009, je finissais par ne plus contester le « placement » de mon aînée ; elle avait déjà 16 ans et faisait alors le choix de rester en internat scolaire, en Alsace... elle imaginait qu'accompagnée par « l'ASE », elle ferait facilement des études supérieures. Il serait aujourd'hui difficile de nier que je me suis souvent plaint de travailleurs sociaux et d'autres « professionnels » du milieu :
D'un arrêt du 15 janvier 2010 de Versailles, pour plus d'infos...
Je n'avais pas déclaré de pourvoi pour cet arrêt de janvier 2010, rendu par un collège présidé par Olivier Echappe ; j'avais informé le juge pour enfant de Nanterre que j'y renonçais, cela ne me paraissait pas vraiment utile. Cependant, un arrêt rendu en mai 2009 par ce même collège et président, Olivier Echappe, avait été bien cassé, annulé plus tard, en octobre 2010 ; revoir le lien ou la jurisprudence déjà évoquée plus haut, publiée au BICC n°736 ; cette jurisprudence d'octobre 2010 contribue à nous renseigner suffisamment bien sur qui étaient ces magistrats, même à nous renseigner sur la cour d'appel, sa première présidence d'alors, et plus largement, sur le milieu, « l'ASE ».
Tout ce que ces prétoires me rendaient à partir de la mi 2008, l'était dans le prolongement ou était directement articulé autour d'un même jugement, de juin 2008, une décision rendue par Xavier Serrier, juge pour enfant à Nanterre... égaré, happé dans le cadre d'une procédure de prise à partie. En effet, mi 2008, alors que je venais de le faire sommer par deux fois de juger (c'est à l'INA), ce magistrat ne s'était pas déporté, puis il m'avait très fermement intimé de me taire, de cesser de publier, de renoncer à ester en justice, de renoncer surtout à renouer avec mon ainée... Xavier Serrier me rendait encore un jugement en septembre 2008, ce n'est qu'ensuite qu'il lâchait enfin le dossier de mon ainée. Pas très malin non plus, Xavier Serrier utilisait ensuite ses éléments, son jugement de la mi 2008, pour sa défense ou contre moi, auprès de la cour de cassation, dans le cadre de la procédure de prise à partie...
« Actuellement, lorsqu'un collègue prend une décision, au lieu de le contrôler, les autres magistrats sont solidaires. Une chaîne de solidarité se met en place et le contrôle n'existe plus. » • Libé, décembre 2005, Serge Portelli, vice-président du tribunal de grande instance de Paris, réagissant au fiasco judiciaire de l’affaire d’Outreau
DÉSAVOUER, verbe trans. sur CNRTL, extraits
A. Refuser de reconnaître comme vrai ou d'approuver. Quasi-synon. blâmer, condamner, renier.
1. [L'obj. désigne un acte ou une attitude du suj.] Nier quelque chose, ne pas le reconnaître. Ne jamais me repentir de mes actions ou de mes paroles en désavouant le passé (PONSON DU TERR., Rocambole, t. 2, 1859, p. 197).
Emploi pronom. réfl. Se dédire, se renier. Je prends honte de moi [...] ... on a rarement le cœur de se désavouer et de crier sur les toits qu'on a cru un jour les menteurs sur parole; il faut être bien fort pour ces aveux publics, on aime mieux avoir été complice que naïf. Nizan, La Conspiration,1938, p. 48.
Un peu plus tard, vers tout début 2011, une chambre civile de la cour d'appel de Versailles percevait une ou de « fortes animosités » dans « mes affaires » ; sans en rire ; et comme si cela ne suffisait pas déjà, deux juges des tutelles finissaient désavoués tandis qu'une étude de notaire se prenait un gros vent
Plus haut, nous pouvions donc lire ou comprendre que, selon deux Dalloz de 2007 et de 2013, « la tutelle de l'ASE met nécessairement à l'abri du danger ». En pratique, lorsqu'on gratte un peu le vernis (j'ai gratté très fort, pendant des années), on s’aperçoit qu'en réalité, dans ces histoires, les professionnels de ces milieux, notamment le ministère public, le parquet, les magistrats, les juges des enfants, des tutelles et de la cour d'appel, peuvent avoir méconnu tout de leurs missions et rôles, et qu'ils peuvent être passés tout à côté de ce qui devait les guider dans leurs décisions, « l'intérêt de l'enfant », du plus vulnérable, qu'ils prétendaient « protéger ». Depuis la procédure de prise à partie de l'un de ces magistrats « professionnels » et les dénouements qui ont suivis, je peux même me plaindre sans gène du plus abject qui soit, d'avoir eu à me défendre longuement dans des tribunaux alors que les magistrats qui y siégeaient avaient perdu tout sens de leur statut, tout sens surtout de la notion d'indépendance du magistrat du siège. Qu'on ne s'étonne donc plus, si en décembre 2008, lorsqu'il se défendait contre moi, auprès de la cour de cassation, Xavier Serrier n'obtenait pas les dommages et intérêts substantiels qu'il me réclamait.
J'avais déclaré un troisième pourvoi, pour un arrêt rendu en avril 2011, par une autre composition de la chambre des mineurs, suite à la cassation de fin 2010 et renvoi à Versailles. Mais cet arrêt là, de 2011, n'avait pas passé le cap de l'admission ; dommage, car cet éclairage aurait également pu être très intéressant.
Oui, la règle, ou ce qu'on vous intime lorsque « l'ASE » s'occupe d'un enfant, en toutes circonstances et quoi qu'il arrive, c'est celle du silence. Et j'ai passé outre, toujours et systématiquement. J'ai informé tout le monde, au cours des années passés. Tout le monde savait, surtout pour ce qui se passait et se tramait à Taverny, à Nanterre, le TGI, et à Versailles, la cour d'appel. Mais à la fin de l'été 2005, et malgré tout ce que j'avais alors déjà diffusé, nos journalistes se sont juste intéressés à ce qui s'était tramé rue de la Tuyolle, derrière la haie, de l'autre côté du mur :
Le Parisien, septembre 2005
#ASE #éducspé
@NajatPaix @lpenou @Working_Claire Juste une question de volonté de ces
princes, les juges. Quasi :-) pic.twitter.com/yKe2LzUM7z
— Bruno Kant (@bkant) 3 Octobre 2014
J'ai lu Laurence Rossignol, Secrétaire d'Etat chargée de Famille, des Personnes Agées et de l'Autonomie (sûrement de l'enfance aussi, sinon, à la communication), qui répondait à un interview de Marie Vaton, pour NouvelObs. D'après Laurence Rosignol, il n'y a pas de loi du silence, pas d'omerta, mais il y aurait bien un « angle mort ». Il serait alors important que la municipalité de Taverny installe rapidement un ou plusieurs miroirs dans la rue de la Tuyolle, il y circule des enfants ; on y verrait peut-être mieux des deux côtés de la chaussée, surtout en cas de manoeuvres ?
Dans cet interview, Laurence Rossignol nous faisait également remarquer qu'on ne voit que rarement des parents d'enfants « placés » dans la rue. Quelques uns sont parfois sortis, puis ont eu des surprises une fois de retour, chez eux, pour avoir trop parlé, pour avoir trop distribué de tracts... Au cours des années passées, je suis très souvent sorti dans la rue, d'où les autorités, des services d'ordre ou la police, m'ont assez systématiquement chassé, et occasionnellement même embarqué et trainé au poste, pour de petits entretiens avec des OPJ, parfois même avec le commissaire ; début 2013, les poulets du Val-de-Marne m'ont infligé un contrôle long et approfondi de papiers parfaitement en règle... En mars 2013, après mon passage remarqué sur le toit de Beaubourg, les autorités m'ont infligé le pire : 5 longues semaines d'enfermement au cours desquels des spécialistes m'intimaient de ne plus jamais sortir dans la rue ! Ce que j'expose à ces sujets ne surprendra pas parmi les anti-Sarkozy, n'étonnera pas trop non plus la LDH, qui devrait elle-même connaitre plus d'un de ces procédés d'intimidation ou dissuasifs pour beaucoup :
Un militant écolo interné huit jours
4/4/2012, Midi Libre, l'essentiel
"Nous voulons dénoncer la psychiatrisation de la contestation. Les cas d'hospitalisation d'office ne cessent de se multiplier depuis la loi du 5 juillet 2011", martèle Benjamin Deceuninck, délégué régional de la Ligue des droits de l'homme. Avec d'autres organisations, la Ligue est vent debout contre ce texte né d'un dramatique fait divers survenu à Grenoble fin 2008. Ce jour-là, un étudiant avait été poignardé à mort par un malade échappé d'un hôpital psychiatrique. Hier, c'est devant la mairie de Loupian dans l'Hérault que quelques militants de ces organisations s'étaient rassemblés, au grand dam du premier magistrat socialiste de cette petite commune des bords de l'étang de Thau. Un militant écolo s'enchaîne devant la mairie. Pour Christian Turrel, les faits que ces organisations dénoncent ne méritent pas une telle levée de boucliers. Le 26 mars en fin d'après-midi, l'un de ses administrés, connu pour faire feu de tout bois sur les questions environnementales débarque en mairie et s'enchaîne à l'aide d'un gros antivol de moto à la grille qui couvre un puits intérieur.
Je suggère à Laurence Rossignol de se faire communiquer une copie de mon fichier figurant au STIC, si nécessaire, qu'elle la demande à Ulcan. Puis qu'elle nous jure ensuite que ces phénomènes dissuadant ou chassant les parents des rues n'existent pas du tout, ou que s'ils se produisent, ce n'est que d'une façon tout à fait exceptionnelle. Tout peut parfois sembler être organisé ou prévu pour dissuader les parents de sortir, de manifester, de parler, et à mon avis, la police confirmera, lorsqu'on se plante dans la rue, sur certains trottoirs, ça dérange
#ASE #éducspé
Mauvaise nouvelle pour le milieu? #Mouahaha http://t.co/QDBPXoiHIS pic.twitter.com/XIpPlIpZl4
— Bruno Kant (@bkant) 4 Octobre 2014
Ils doivent être déçus, nos travailleurs sociaux, ou ce milieu. Très vite, au lendemain de la diffusion de « Enfants en souffrance... la honte ! », le CNAPE s'est mis à crier contre la télévision. Peu après, les voix de l'ANAS et de Organisation Nationale des Educateurs Spécialisés se sont jointes à celle du CNAPE ; nous attendions alors découvrir ce qu'allait lâcher l'ADF, l'Association des Départements de France. Nous sommes depuis renseignés ; après un déjuge d'informations accablantes, particulièrement le témoignage de Lyes, puis la parution d'un livre noir qui complétait la diffusion #LMEF, l'ADF accablait à son tour le milieu, nous assurant qu’un jour, suivront enfin des contrôles
Il était grand temps ? Je viens de trouver un rapport très dense, fouillé, sur le thème de ce mythe, la loi du silence, précisément. Il paraissait environ 10 ans après le scandale du Kremlin-Bicêtre, une histoire d'enfants handicapés moteurs violés par des aides soignants, et des responsables de l´hôpital « mis en examen » pour « abstention volontaire d´empêcher un crime » : Rapport de commission d'enquête n° 339 (2002-2003) de MM. Jean-Marc JUILHARD et Paul BLANC. Rien qu'un angle mort, nous assurait donc Laurence Rossignol.
#ASE #éducspé
Intéressant, ce rapport de 2003, sur la #presse, son utilité, et tout ça http://t.co/GTcleN5Yop pic.twitter.com/P4mTet042g
— Bruno Kant (@bkant) 5 Octobre 2014
En reparcourant les maigres ou inaccessibles archives de cette affaire dite du Kremlin-Bicêtre, au final, le procès de la loi du silence, puis la condamnation d'un responsable (à une peine légère assortie du sursis), j'ai repensé à l'affaire de Chambon-sur-Lignon. J'avais été surpris par le silence du Monde, par l'absence de ses talentueux chroniqueurs justice/PJJ en première instance, pour le procès de Mathieu ; la Montagne, le canard local, était des quelques uns qui avaient décemment suivi le déroulement de ce procès au cours duquel le huis-clos avait été partiellement levé. J'avais fait part de mon étonnement à la famille de Agnès Marin.
Selon ce que je viens de lire sur la Montagne, le Monde et ses spécialistes n'auront pas l'opportunité de se rattraper : « La première surprise est intervenue dès le premier jour, lorsque le président de la Cour d'appel Noël Picco a prononcé un huis-clos total des débats. » Quelques petites phrases de Frédéric Marin, « consterné » et « abattu », se sont répandues dans la presse : « De toute évidence, il semblerait que les citoyens soient trop immatures pour savoir ce qui s'est passé. (...) Je suis vraiment désespéré de me dire : parce que ma fille est absente, en plus elle a tort, en plus on n'a pas le droit de faire savoir ce qui s'est passé et quels sont les événements, qui sont liés comme vous le savez à la justice et à l'Éducation nationale, qui ont amené à cette abomination ». C'est assez l'usage dans ces maisons et milieux, ces moments et petites petites difficultés passagères sont autant que possible surmontées, réglées en interne. J'avais suggéré aux Marin d'écrire un livre, un bon petit pamphlet accablant la PJJ, la justice des mineurs, ou ces quelques « profesionnels » qui s'étaient occupés de Mathieu et de son suivi, un pamphlet accablant également l'établissement de Chambon, en reprenant tout du menu qui nous avait été dévoilé au cours du procès en première instance ; une telle publication, à la veille du procès en appel, était susceptible de contrainte à nouveau la justice au lever partiel du huis-clos.
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Chambon-sur-Lignon : l'assassin d'Agnès Marin rejugé en appel
Par Guillaume Gaven, France Info
Dimanche 28 septembre 2014 09:24,
mis à jour le lundi 29 septembre 2014 à 05h00, extrait
Le procès en appel doit se tenir pendant dix jours, devant les assises des mineurs de Riom, dans le Puy-de-Dôme. Il examinera les deux affaires concernant Mathieu, celle de l'assassinat d'Agnès, et du viol de Julie.
La personnalité de l'accusé, son addiction aux stupéfiants et aux jeux vidéo, sera à nouveau au coeur des débats. Tout comme les failles du contrôle judiciaire strict assuré par la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) du Gard. Un pédopsychiatre montpelliérain avait conclu à la non-dangerosité de Matthieu, qui avait été alors jugé apte à intégrer cet internat, pourtant critiqué pour son laxisme. Ses dirigeants ont toujours affirmé n'avoir pas eu connaissance de la nature exacte des faits reprochés à Matthieu.
J'apprends qu'un livre sur la Shoah et la Mémoire, un roman de Tova Reich, une satire, pourrait nous faire bien rire - ou crier, selon la façon dont on percevra son contenu. « La profanation du souvenir » de l'holocauste ou de la Shoah, je comptais bien y revenir moi-même, dans la suite de ce billet et de son développement. J'ai déjà tout publié à ces sujets, depuis les « sauvetages » d'enfants, ou sur ce qu'ils ont pu inspirer, et même sur « l'affaire Finaly », ce fameux « sauvetage » qui oppose toujours autant l'Eglise et la communauté juive. Mais quelques petites piques de plus ou une ultime piqûre de rappel sur ces thèmes ne pourra que faire du bien :
« Mon Holocauste est l'ouvrage impitoyable d'un génie de la satire. Il fait partie des romans sociaux et politiques les plus lucides de ce début de siècle. [...] Sa sortie va à coup sûr créer un raffut de tous les diables, mais si un livre le mérite, c'est bien celui-là. Et pourtant, cet auteur incroyable vise tout sauf la destruction. Elle nous montre la profanation du souvenir de l'Holocauste. Tout ce qu'elle veut, c'est le restaurer. » • Cynthia Ozick. De source le Cherche-Midi
« C’est à partir de la seconde moitié du XXème siècle que les études sur les séparations deviennent plus systématiques et `'avec le recul une synergie apparaît entre les thèmes investis par le chercheur et le contexte social, entre l’histoire des idées et celle des hommes : ce n’est pas un hasard si l’étude de la séparation prend naissance au détour d’une période de l’humanité marquée par des millions de morts et de déportations". » (...) « Je me suis aussi aperçu que toutes les situations de séparation ne sont pas équivalentes et que certaines sont plus agitatrices que d’autres, mais cela, dépend souvent de l’histoire de chaque enfant. » • Richard Josefsberg, de l'OSE France, Internat et Séparations, aux Cahiers de l'Actif n°306/307, 2001
Je me demande auprès de qui les travailleurs sociaux vont aujourd'hui aller geindre, je publie encore. Par le passé, lorsque mon ainée était « placée » à l'OSE, à Taverny, ou en Alsace, et suivie par l'ARSEA, ces professionnels pouvaient très simplement se plaindre auprès des juges de Nanterre et de Versailles, rendre un rapport, ou me reprocher tout et n'importe quoi, calomnier au cours d'audiences. Plus haut, j'écrivais que les magistrats de Nanterre et de la cour d'appel de Versailles avaient perdu pieds, fumé la moquette, avaient perdu tout sens de leur mission, qui devaient consister à protéger le plus vulnérable, l'enfant, mon ainée, voire même, qui devait consister à se soucier de mes deux enfants ; au lieu de cela, ces magistrats se sont obstinés à protéger tantôt leurs pairs, tantôt quelques compères et compagnons, notamment des travailleurs sociaux, ce qui transpire jusque dans les moyens annexes de l'arrêt d'octobre 2010, qui mentionne le « harcèlement dont M. X... a accablé la MECS du Château de Vaucelles » !
A l'époque, entre 2004 et 2005, puis au delà encore, je ne « harcelais » pas la MECS de Taveny, je me plaignais déjà de dysfonctionnements et d'anomalies avérées ! Plus tard, je raillais aussi les travailleurs sociaux de l'ARSEA, pour des motifs qui avaient fini par inquiéter le juge pour enfant de Nanterre lui-même, vers 2009 ou 2010, puis par embarrasser ensuite la chambre des mineurs de la cour d'appel de Versailles, vers 2011 : la négligence de la santé de ma fille ainée par les travailleurs sociaux et par les magistrats, et les répercussions possibles sur la scolarité de mon ainée !
Début 2006, j'avais déjà bien compris et détaillé le fonctionnement de ces milieux : sectaire, pas d'autres termes. J'en avais fait part à la MIVILUDES, qui m'a répondu. A l'époque, j'avais un blog un peu différent, je l'ai refondu début 2008, pour plus ce clarté. Je vais republier ce que la MIVILUDES avait pu lire par le passé, un contenu qui avait scandalisé, touché, affecté Richard Josefsberg. A l'époque, comme beaucoup d'autres, la MIVILUDES me renvoyait vers les tribunaux, elle devait les supposer moins défaillants ou débiles qu'ils ne l'ont été. Début 2006, la MIVILUDES « comprenait » cependant déjà « bien » mes « inquiétudes » et « interrogations ». On ne lutte pas contre une secte, surtout lorsqu'elle est chaperonnée et protégée par des magistrats, épaulée, soutenue par les autorités :
La lettre de la MIVILUDES est ici
Mouais... on ne demandait qu'à voir RT @Maitre_Eolas Punaise. Un suivi par le juge des enfants l'aurait sauvé mais jamais signalé. #LTGAV
— Bruno Kant (@bkant) 19 Décembre 2013
Billet en cours d'édition, de rédaction. Je veux encore ajouter quelques trucs sur l'OSE, ce qui s'y tramait, de 2003 à 2005, sur la façon dont manoeuvraient Taverny, sur comment ma fille ainée avait finalement « disparue », en 2005, alors que j'avais écrit partout, puis à l'IGAS, pour un contrôle, je veux aussi ajouter des trucs sur Jean-François Guthmann, de l'OSE, ce spécialiste de la loi du silence, et depuis médaillé de la légion d'honneur, comme Papon. J'ajouterais peut-être encore quelques points sur ce qui se tramait en Alsace, entre 2005 et 2011. A suivre donc...
Remise de hochets de la Légion d'Honneur http://t.co/mr9z6DpMdX
Par @elysee Rubrique : Nation, institutions et réforme de l'État #LOL
— Bruno Kant (@bkant) 5 Octobre 2014
Les carences massives de la protection de l'enfance
Pas mal, cette journée et ces présentations de l'ONED sur le thème de la santé des enfants accueillis au titre de la protection de l’enfance, ou des carences de ces sphères. J'y allais surtout pour m'assurer que ces professionnels de l'enfance pouvaient reconnaitre que dans leurs milieux, parfois, les suivis et prises en charge dérapent. J'ai un peu échangé, en off, avec plusieurs des professionnels qui se sont exprimés ; l'un d'eux m'a confirmé que dans ce pays, il est inutile de parler de telles carences, vain de parler aussi de violence et de maltraitance institutionnelle... comme si je ne l'avais pas moi-même déjà bien perçu, dès 2003, et jusqu'à récemment encore.
Les « vertiges » de mon ainée, les travailleurs sociaux savaient que c'était « concret », dès début 2005. A l'époque, les professionnels de l'OSE France me priaient de ne plus consulter les fichiers de santé du secteur de Taverny, de ne plus discuter avec les médecins de ce village, ni avec ceux de la clinique, à peine plus loin. Je ne me contentais pas de me soucier de la santé de mon ainée lorsqu'elle était en foyer, à Taverny, dans la maison d'enfants de l'OSE ; je la faisais aussi régulièrement examiner et soigner, les travailleurs sociaux ne s'en occupaient pas, ou très mal. Ca finissait par les gêner, par embarrasser Richard Josefsberg, Directeur de l'OSE, à Taverny : « nous vous demandons de ne plus contacter les médecins avec lesquels nous travaillons, cela afin de maintenir les bonnes relations que nous avons avec eux. » Lorsque le juge pour enfant est saisi, il ne faut ni publier, ni parler en public, ni bavarder en off... « D'abord un bruit léger, rasant le sol comme l'hirondelle avant l'orage, pianissimo, murmure, et file, et sème en courant le trait empoisonné. ... Le mal est fait ; ... vous voyez la calomnie se dresser », a-t-on déjà pu lire au sujet de ragots.
Passé l'été 2005, mon ainée finissait donc « placée » chez le pasteur d'Uhrwiller, et enfin suivie par les professionnels de l'ARSEA Alsace. Puis en 2010, le juge pour enfant de Nanterre n'avait donc toujours pas bien ouvert ses yeux, les travailleurs sociaux ne s'occupaient encore de rien, n'ayant relevé aucun problème de santé ! Début 2011, la cour d'appel de Versailles balayait à nouveau sous le tapis. On ne peut pas lutter contre de tels obstinés, pareilles volontés de toujours et systématiquement mal faire. « Les vertiges dont nous n'avons jamais été témoins sont peut être à rechercher ailleurs. » Chez l'expert psychiatre, fin 2005, plutôt que chez le médecin généraliste et chez l'ORL, un spécialiste, qui m'avaient chacun communiqué des informations très pertinentes à leur sujet, début 2005 aussi ?
J'ai reconnu trois personnes, parmi le public, au CEDIAS. L'une d'elles a exposé un cas particulier, manifestement pendant, ou une affaire en cours, dans un tribunal. Le Directeur de l'ONED, Gilles Séraphin, a insisté pour que les cas particuliers ne soient pas évoqués. Je me suis tu, non sans me dire qu'en cas de « difficultés d'ordre privées », on doit évidemment se précipiter chez un avocat... J'ai commencé à bouillir vraiment, plus tard, une fois les carences de la protection de l'enfance déjà bien exposées, quant un professionnel ou deux ont encore lourdement chargé les parents.
En off, l'un de ces professionnels m'a suggéré de m'adresser au Défenseur des Droits. Marie Derain, je lui ai parlé en novembre dernier. Puis j'ai tenté de rediscuter avec ces services fin février dernier ; j'aurais alors souhaité faire parvenir encore un message explicite à Marie Derain. Le Défenseur des Droits, un vague SAV dont n'auraient pas à pâlir les escrocs du Bénin ; je l'ai déjà écrit, et je le maintiens ; par le passé, même s'il était clairement insuffisant, le Défenseur des Enfants était plus accessible et souvent plus réceptif. Ce mercredi, au CEDIAS, j'ai surtout pu remettre quelques cartes de visites à des personnes susceptibles de s'intéresser plus sérieusement au « sauvetage » de ma fille ainée, au travail accompli ou bâclé, sur près de 10 ans, par l'ASE des Hauts de Seine, par l'OSE France, puis par l'ARSEA Alsace, un grossier plagiat de l'affaire Kutzner, voire même un pâle plagiat de l'affaire Finaly.
Au CEDIAS ou musée social, Paris, ce 19 juin
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En grève
Voilà, je fais maintenant comme les autres, comme les toubibs... enfin, je suis en grève depuis un moment déjà. C'est reposant. Et puis, ce soir, j'avais de la vaisselle à faire ; en étant en grève, comme après des années d'études et d'un travail conséquent, on peut profiter sereinement d'un peu plus de temps libre
Je vais m'afficher mieux en grève, moi aussi. Mon dernier billet à ce sujet n'était pas assez explicite: justice.cloppy.net/index.php/just… #ModeStrikeOn
— Bruno Kant (@bkant) Novembre 12, 2012
Parmi les plus cons, bêtes, dans cette histoire, figure ATD Quart Monde. C'est une association qui prétend représenter environ 8,6 millions de français, les français dans la nécessité, dans le besoin, sous le seuil de pauvreté (beaucoup de familles monoparentales, des mamans solo, et leurs rejetons). J'avais écris à cette association, par le passé, par email. J'ai pu les croiser aussi en décembre 2006, dans Paris et un village de la fraternité.
Je ne pense pas que ATD Quart Monde se souviennent de moi. Par contre, j'avais pour ma part très bien noté des réponses que leurs avaient faites l'AFMJF. Depuis, ATD Quart Monde a pu décrocher des décisions ou une jurisprudence originale, qui aura remis les pendules de l'AFMJF à l'heure ; on me la montrera peut-être, un jour, mais depuis, j'ai plutôt pu assister à de grands plongeons, tel que celui de Mallaury Nataf, il pourrait être représentatif de ce qui arrive parfois aux plus précaires et vulnérables ?
J'avais ensuite rencontré ATD Quart Monde, en octobre 2009, à l'occasion de la Journée mondiale du refus de la misère. Sur le parvis des droits de l'Homme, j'avais pu échanger avec Martin Hirsch, et avec Dominique Versini, Défenseure des enfants (un peu plus tard, en novembre 2009, je me suis brouillé avec elle). Puis en octobre 2010, la cour de cassation finissait donc par annuler un arrêt de Versailles rendu en mai 2009... alors que la cour de cassation m'avait déjà rendu un arrêt rare, en décembre 2008, etc, et quelle importance, me dira-t-on.
A ma connaissance, donc, ATD Quart Monde n'avait jamais pu démontrer qu'un prétoire ou qu'un service avait déraillé, fait, rendu ou ordonné n'importe quoi. Et le 17 octobre dernier, ATD Quart Monde revenait à la charge, sur le plan médiatique : « favoriser les médiations pour éviter autant que possible les placements d'enfants. » Je me marre alors que j'ai pendant des années recherché un interlocuteur, un médiateur ; en vain ; Nanterre et Versailles auront plutôt plagié Kutzner c/Allemagne, ou peut-être même quelque chose d'assez similaire à la si douloureuse affaire Finaly
Si on me faisait chier un jour, pour ce genre de discours ou de publications, pour n'importe quoi qui aurait déplu dans mes propos ou mes écrits, avant de me défendre et pour dérider d'abord la Cour, je commencerais par placer une phrase de Laurent Lèguevaque : « la justice est une machine à faire sou[ff]rir[e]. » J'en ajouterais une couche en citant encore John Galsworthy (1910) : « La justice est une machine qui, ayant reçu une poussée de quelqu'un, continue à rouler d'elle-même. » ; je pense que beaucoup de parents ou proches d'enfants « placés » et ces derniers le ressentent bien.
Mais on ne me demandera jamais d'autres explications ou précisions. Tout le monde a bien mieux à faire.
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Tiens, voilà que ressurgit ce Maxi
Il y a peu, ailleurs, dans un billet au contenu bizarre, sans mon autorisation, j'ai vu paraitre une photo qui semble avoir été taillée dans ce mag, un Maxi de mars 2008. Un huissier de justice français a vu et enregistré ce montage douteux ou excentrique. Qu'en pensera le proc' du coin, Nanterre ? Depuis quelques temps, j'ai parfois le sentiment d'être « signalé », comme en Russie ou comme depuis Puteaux, par le passé. Pour le moment, je n'ai pas pu contacter un OPJ, pour en discuter encore ; ils étaient manifestement « à la circulation », du fait des conflits sociaux.
Cahiers du MONDE RUSSE
45/3-4 | 2004
Période soviétique et post-soviétique, extraits
Les dernières avancées de la recherche sur l’histoire de l’URSS ont déjà fait voler en éclats beaucoup de préjugés idéologiques, y compris le schématisme et l’extrémisme des courants « totalitariste » et « révisionniste ». [...] Selon le langage de l’époque, leurs auteurs envoyaient des « signaux » aux autorités dans le but d’attirer leur attention sur ce qui n’allait pas dans la vie publique ou privée. Cependant ils s’abstenaient, à de rares exceptions près, de critiquer le pouvoir central. C’était tout le contraire : en manifestant ainsi leur confiance au régime, ils espéraient que les autorités prendraient des mesures contre des comportements déviants de voisins, chefs, collègues, amis ou parents.
Cahiers du monde russe, 45/3-4 | 2004, [En ligne], mis en ligne le 03 juin 2009.
http://monderusse.revues.org/index4201.html. Consulté le 22 octobre 2010.
Peu après la parution de ce Maxi auquel je ne pensais plus, mes droits « sur » ma fille ainée allaient enfin être progressivement rétablis ; pour y aboutir, j'avais fini par sommer le juge pour enfant Xavier Serrier de juger. Ce sont déjà de très vieux souvenirs, de la matière pour des historiens. Les juges m'ont beaucoup reproché cette parution.
J'avais commenté cet article de Maxi. Plus tard, des journalistes de France 2 me suivaient au tribunal, pour Faits divers, le mag. Du reportage diffusé par France 2, il y a 3 ans : « En 2003, Bruno est soupçonné par les services sociaux de maltraitance envers sa fille. Mais Bruno a-t-il vraiment maltraité Justine ? Pour le savoir, nous avons posé la question aux services sociaux et à la famille d'accueil de la jeune fille. Ils ont refusé de nous répondre. Le tribunal pour enfant saisit du dossier a refusé lui aussi de nous répondre. Personne ne nous a permis d'approcher Justine qui a aujourd'hui 15 ans. » Elle a maintenant quasi 18 ans. A mon avis, le ministère public va rester éternellement aphone, il n'a rien à répondre à ces caméras, et le pasteur ne dira rien non plus. Mais que dis-je, « ces caméras » ; les caméras se sont vaporisées
Ce dimanche, à Blois, le procureur Varin nous a beaucoup bercé parlé de présomption d'innocence ; il insistait.
Maxi n° 1114, du 3 au 9 mars 2008
« Régalez-vous économique ! » J'ai de nouveaux éléments entre les mains et il m'en parviendra encore.
La cour d'appel de Versailles, sa chambre des créatures inférieures, a elle même assez souvent été explicite : « Par ordonnance du 18 novembre 2003, malgré la résistance du père à l'interférence des tiers dans l'éducation de sa fille, en particulier des institutions judiciaires, Justine, enfermée dans un conflit de loyauté qu'elle ne pouvait maitriser seule, était placée à la Maison d'enfants du château de Vaucelles à Taverny, placement qui était renouvelé à compter du 14 avril 2004. » Prétendant « sauver », ces gorets du social ont tout cassé, travaillant plus à rompre, à servir le pasteur et le corbeau de cette histoire, une tata de la Dass, à se défausser et à se couvrir plutôt qu'à aider effectivement mon ainée. Récemment, l'ARSEA Alsace a ajouté une cerise de plus à ce gros gâteau ; ces pros là tenaient absolument, à leur tour, à « orienter » mon ainée ; ils ont réussi à faire foirer également sa scolarité. Et ce n'est pas fini ; d'autres « professionnels » ont fait un peu n'importe quoi dans le cadre de successions... Aux Français et à leurs juges : encore un petit effort, puis vous aurez bien sauvé ou veillé sur tout ! Mais je suis d'accord, on a déjà vu pire. Oui, 'y a toujours pire.
Le ministère public va rester aphone, ou arguer d'abord qu'il s'agirait « d'assistance éducative », ou que tout cela est « d'ordre privé ». J'ai beaucoup étudié et appris au cours de cette dernière année. J'ai, par exemple, étudié des procureurs et des juges ; j'avais surpris un avocat général lorsqu'il s'était apperçu que je l'avais observé au cours de l'audience, alors que les juges lisaient un rapport ; je pense que je surprennais déjà le juge Anne Valentini, dès la mi-2003 et plus encore, après l'été 2004, au cours d'une discussion, lorsqu'elle décidait de ne pas se déssaisir du dossier de ma fille, ce qui m'avait choqué. J'ai ausssi étudié SEFCA Puteaux. Par le passé, j'avais déjà longuement et assez finement étudié l'Enfant d'Abord ainsi qu'une faune qui grouillait dans les forums de aufeminin.com. J'ai étudié ou approfondi de nombreuses matières, travaux et publications, observé plus d'une créature ou association ; des historiens, des juristes et des sociologues s'en sont peut-être apperçu ; les gorets de l'ARSEA s'en sont beaucoup plaint, Richard Josefsberg a également très mal supporté ma carotte. Je recherche encore la « dimension éducative » ou ce qui, dans une telle histoire, profiterait effectivement à ma fille aînée, « l'enfant ». En ce moment, avec SEFCA Puteaux, je buche le pénal et ses préliminaires, des matières que je n'avais pas encore eu l'opportunité d'approfondir.
J'amasse des éléments - concrets, matériels - depuis de très longs mois, voire même depuis des années, tandis que d'autres allèguent, dénigrent, diffament, injurient et accusent depuis début 2009, sur la toile, ainsi que, depuis peu, auprès de la police nationale et du proc', en recherchant des témoins, en réclamant voire même en supposant des condamnations acquises, en exigant des investigations et en réclamant maintenant même un juge d'instruction ? Ces délinquants - un mot qui plait beaucoup à l'UMP - de Puteaux n'ont-ils réellement aucune preuve contre moi, leurs faudrait-il des juges, de vrais juges, pour leurs rassembler des charges ? Les démarches de ces délinquants, en France, auprès du parquet de Nanterre, de la police de Puteaux et, très probablement, auprès des services de police Neuilly aussi, ne m'inquiètent absolument pas. Tout devrait se décanter au cours des prochaines semaines ou mois. Qu'est-ce que cette « gazette de Puteaux », un autre blog également hébergé sur Wordpress.com, encore aux USA ? Cette gazette semble avoir publié ou repris des affabulations et des diatribes de l'association SEFCA Puteaux. J'en parlerais également à la police ainsi qu'à tout juge qui se saisirait des plaintes et complaintes de ces délinquants ou affabulateurs de Puteaux ; je n'ai rien à cacher ; même ce que des professionnels appellent le tribunal de l'opinion ne m'inquiète absolument pas.
Le Canard, 1er octobre 2008
On rigole souvent lorsqu'on lit le Canard ainsi que d'autres feuilles, moins satiriques. Je rigole aussi, très souvent, lorsque SEFCA Puteaux annonce que des plaintes suivront. Les plaintes de ces délinquants ont parfois été très concrètes, suivies d'effets ; la police du secteur m'a déjà convié pour me demander des explications, en mai dernier. La police pourrait bientôt, à nouveau, me repprocher d'avoir publié des « photos des enfants » de Monsieur et Madame Lorentz. Jean, le « prédésigné », n'est-il plus le fils de Nicolas Sarkozy ? Il semblerait surtout qu'il y a peu, Monsieur Lorentz a détourné une correspondance privée pour la publier, lui-même, sur Internet, tout en m'accusant de l'avoir fait, quelque chose de cette nature... Et il y a peu, la police me priait encore d'attendre ; le proc' de Nanterre doit, un jour, prendre des décisions.
Des photos de ses enfants, publiées sur Internet ? | Des photos avec Jean Sarkozy et Nadine Morano ? |
Ces deux vignettes sont celles de photos d'un constat d'huissier. Je pense que l'association SEFCA Puteaux est brouillée avec ces gens là, mes butineuses - voir ou relire Je crois qu'une bonne piqûre de rappel s'impose. Les huissiers de justice sont pourtant parfaitement compétants pour réaliser des captures, des constats, y compris sur Internet - poser la question à Google. Faire appel à leurs services n'a rien d'un crime ou d'un quelconque délit, en tous cas, pas en France - en principe, dans les grandes lignes, qui pourraient être bientôt déplacées par le proc' et des juges du coin.
Ma compagne rigole souvent, elle aussi. Elle a beaucoup rigolé lorsque Nanterre a décidé d'auditionner un dalmatien. Un juge s'éclaire comme il a envie de le faire ; les juges de Nanterre et de Versailles me l'ont assez bien démontré au cours de ces dernières années ; on dira plutôt des juges qu'ils sont indépendants ; les juges du coin ont mis un temps fou avant de reconnaitre qu'ils avaient dénaturé des éléments du dossier d'assistance éducative de ma fille ainée, ou plutôt, un temps fou à bouger un peu leurs plumes, à relire et à revoir un peu leurs motivations. Ma compagne rigole souvent, mais elle s'inquiète aussi, ces derniers temps ; les juges du coin accepteront-ils ou vont-ils, comme SEFCA Puteaux envisage de le faire, purement et simplement balayer ces constats d'huissier auxquels je me réfère ? Mais le pénal, en public, et l'assistance éducative, à huis clos ou à la dérobée, ce n'est pas du tout la même chose - en principe seulement.
J'étais hilare lorsque j'ai découvert ce PDF, dans ma boite mail, de la part du service contentieux d'Iliad. Combien de truands rêveraient d'être informés avant l'arrivée, chez eux, de la police, de fouineurs, voire même d'un juge d'instruction, en personne et à l'improviste ? « Coucou, c'est pour la fouille, puis on vous embarque ! » Fillipis, ex-PDG de Libé, pourrait en rire ou en pleurer également ; fin 2008, il a été fouillé puis amméné au juge d'instruction, toute la presse était boulversée ; « la garde à vue, ça craint, ces procédés sont inadmissibles ! » Iliad m'envoyait ce fax par mail en me suggérant alors de « prendre les mesures utiles qui s'imposent ». J'ai repeint les WC. Quoi faire d'autre ?
L'essentiel des éléments auxquels je me réfère lorsque je réagis, face aux accusations et aux diatribes de SEFCA Puteaux, est gravé dans les minutes de deux ou trois huissiers de justice français. Le proc ayant aujourd'hui d'assez larges pouvoirs d'investigations, il a probablement déjà pu accéder à ces minutes, vérifier au moins la conformité de ce que je lui ai déjà communiqué, au cours de l'hiver et du printemps dernier. Le proc' et ses services sont peut-être perdus dans ces centaines de pages de constats d'huissier qu'il ont pu découvrir depuis... et noyés dans les fichiers de police, maintenant régulièrement alimentés par SEFCA Puteaux ?
Je n'ai pas simplement fait capturer des extraits des blogs de SEFCA Puteaux, mais des pages entières, parfois des sources aussi, en communiquant simplement des URL à ces huissiers de justice, avec des manières courantes pour y accéder, par exemple, depuis Google ; on ne pourrait que très difficilement m'accuser d'avoir fait capturer des morceaux choisis, puis d'en avoir fait des « montages ». D'où j'ai ces captures réalisées sur Facebook ? Elles sont aux minutes d'un huissier, il s'est enregistré, sur Facebook ; là bas, Monsieur Lorentz avait un mur, lisible par tous, et une liste d'amis, également lisible par tous. Comment j'ai pu me procurer la plainte de Monsieur Françis Painot ? Elle est aux minutes d'un huissier, il l'a trouvée sur la toile, dans un blog de SEFCA Puteaux. Il y avait aussi des bugs, ici et là, mais je n'en parlerais pas ; là encore, l'essentiel est gravé ou noyé dans les minutes d'un huissier ; tout est légal. Il faudrait que je sois débille pour « m'introduire » quelque part et risquer une condamnation. Je ne parlerais pas car je pourrais porter préjudice à Wordpress.com ainsi qu'à Wordpress.org, certainement à Facebook aussi, ce que je ne souhaite pas faire. Mais si le proc' ou un juge insiste, je parlerais et nous rirons encore des allégations de SEFCA Puteaux - 024 076 091 093... 100
If you want it secure, cut the wires - remove the power cord. Il y a quelques temps, pour le Conseil Général du 9-2, Monsieur Françis Painot était lui-même assez explicite, je ne l'ai pas caché, SEFCA Puteaux non plus :
Internet, ce n'est pas plus confidentiel qu'un couloir, tout peut s'y éparpiller ?
Du chantage ? Mais de quel chantage se plaint SEFCA Puteaux ? Comment pourrais-je faire disparaitre quelque chose qui est depuis des mois comme gravé dans du marbre, chez des huissiers, et qui est déjà communiqué au proc', publié sur Internet aussi ? Pourquoi envisagerais-je de faire disparaitre quelque chose dont je me sers pour me défendre ? Ces plaintes ou accusations fantaisistes qu'on se prend, en retour, sont à mon avis très courantes dans ce genre d'affaires ; ce dimanche, à Blois, le club de la presse en a même parlé ; je suppose que le proc' et la police du coin sont également au parfum. SEFCA Puteaux a relevé des injures et s'en est plaint à un juge d'instruction ? Où sont ces injures dont se plaignent ces délinquants, de quoi s'agit-il ? Il y aurait ici et là, dans mes écrits, quelque chose d'inacceptable, d'inadmissible ? Je ne partage pas ce sentiment. Ce vieux texte de 1881 est vraiment très bien conçu ; son article 1er : « L'imprimerie et la librairie sont libres » ; mais il faut aussi lire les articles suivants.
Comme je l'écrivais déjà le 30 mars dernier, « des lecteurs vont vouloir me parler d'une histoire de tarte aux pommes en me lançant que la justice aurait bien mieux à faire... Mais je ne me plains pas d'un simple « salope » marmonné un jour, dans une boulangerie. » Par ailleurs, SEFCA Puteaux a tout de même réussi à mobiliser la police, le proc' ainsi que le doyen des juges d'instruction du coin. Je crois que cette affaire est aujourd'hui assez sérieuse ? En tous cas, la police de Puteaux semble avoir pris Madame Moreau et Monsieur Lorentz très au sérieux. D'autres vont me lancer qu'il se passe toujours des choses plus graves, ailleurs ; oui, je sais, et pour s'en convaincre, il suffit de parcourir ma rubrique Notes ou ma rubrique Victimes, dans ce même blog. Mais patience, le proc' va peut-être tout classer ; c'est lui, le chef, ici.
Mais que Courroye et ses services classent, une première partie, et ce sera parfait. J'ai d'ailleurs exercé diverses pressions à ces fins, pour les faire bien fouiller. En effet, en mai dernier, auprès de la police qui m'avait demandé des explications, j'ai dépose une plainte contre SEFCA Puteau, Madame Moreau et Monsieur Lorentz, en raison de dénonciations calomnieuses, une plainte que je vais évidement maintenir. En mai dernier, j'exerçais également des pressions à la chancellerie ; voir Référence à rappeler au Ministre : BDC/CP/FM-2010004446638. Plus tard, en juin, Versailles renvoyait, conviant le pasteur... et début septembre dernier, le proc' de Paris finissait par me répondre. Depuis, selon le Métro du 20 septembre, des juges ont appelé à une grève du zèle. A mon avis, le parquet s'affaire. En marge de toutes ces histoires, au tribunal de Nanterre, je me suis aussi plaint d'une doublette, à Puteaux.
récépissé de plainte en raison de dénonciations calomnieuses
Fin mai 2010... depuis, en plus des injures, il pleut les jérémiades de Puteaux
Je note que Jean Sarkozy est à nouveau en campagne. D'après le Parisien, il trime, pour ses études, et « désormais, il refuse toutes les sollicitations des médias. » Va-t-il afficher son franc soutien à SEFCA Puteaux ? Lefebvre ou Poniatowski, un ami d'Emeric Lorentz, sur Facebook, vont-ils s'en charger, pour l'UMP ? 'y a personne, au Parti, pour repécher l'un de ses membres ? Allez, courage Lefebvre, comme vous l'aviez suggéré, en février dernier, on étale tout, on passe enfin à cette ère différente ! Il faut que je retrouve un email de Puteaux adressé à Monsieur Nicolas Sarkozy, notre chantre national... J'ai déjà retrouvé ce qui semble être ce fameux faux, très émouvant, dont Monsieur Painot pourrait s'être plaint. Ah ! Voilà cet email, sur cette page : « Monsieur le Président, Je vous écrie une nouvelle fois, nouveau membre de l'UMP avec ma femme grâce à votre fils Jean Sarkozy. » Quelqu'un va renvoyer l'ascenceur ? Nadine, Ministre de la famille ou des battues (les femmes, à moins que des battues de la Dass), pourrait s'en charger ; la femme et les enfants de Monsieur Lorentz seraient les grandes victimes de cette histoire-ci.
J'ai parfois l'amère impression de faire de la politique, parmi des requins, en marge de mes affaires « d'ordre privées », menées en ce qui serait justice. Je pense que je vais devoir relire les arrêts et jugements rendus par Versailles et Nanterre, de 2007 à 2010 au moins ; je crois que d'une certaine façon, les juges du coin ont pu percevoir quelque chose d'assez similaire, ils ont souvent critiqué mon expression, en public (presse, blog et forums sur le net, télé, manifestations dans Paris, critique des gorets du social, ... alors Xavier Serrier, l'un de leurs pairs, emplafonné fin 2008, puis encore la cassation, n'en parlons même pas, j'ai pu vexer plus d'un juge et de nombreux justiciables).
Paranoïa ? Hé, du calme, les illuminés, les pitres en robe et les bouffons en blouse ! Au cours de ces dernières années, j'ai critiqué à peu près tout le monde, et souvent agit ou réagit, y compris parfois de manière virulente, dans des prétoires. Il me parait donc assez naturel qu'il y ait aussi fréquemment des réactions, en retour, jusqu'à des réactions des plus maladroites. N'est-ce pas, SEFCA Puteaux ? N'est-ce pas, l'OSE France ? N'est-ce pas, l'ARSEA Alsace ? N'est-ce pas, les juges ? CHEESE - Prennez le avec le sourir, ce ne sont que quelques mots. Je propose qu'on en discute ensemble, plus en détail, et qu'on farfouille, histoire d'en rire d'avantage. On pourrait aussi convier des historiens, spécialistes des systèmes ou régimes totalitaires, lire puis commenter ensemble Un cas clinique, histoire d'en rire, un extrait du DSM-IV, paru chez Masson, en 2008 ? Allez, on se remue, on ose, et on parle de tout, sans le moindre complexe ! Enfin... ces histoires d'inflation et d'empreintes génitales, allez en discuter avec qui vous savez.
En janvier 2009, j'envoyais une baffouille au garde des Vélodromes. J'écrivais encore que, « contrairement à ce que le Docteur Magalie Bodon-Bruzel supposait dans un rapport très contestable versé au dossier de Justine en 2006, j’ai conscience des troubles que je crée autour de moi. J’ai également bonne conscience des troubles que d’autres créent et entretiennent autour de moi et de mes enfants. Cet expert missionné par le juge pour enfant de Nanterre aurait du m’entendre ou, à défaut, deviner que j’allais un jour répondre à la hussarde. » Puis nous passions l'été 2009 en famille. Depuis, tout est reparti en vrille... mais c'est du passé, de la matière pour des historiens. En septembre 2009, ma compagne me disait : « écoute... attend, j'ai entendu ça l'autre jour... ça va te plaire... écoute, ça va venir ». J'ai adoré. Pendant quelques temps, j'ai fait la promotion d'un son de Lily Allen, y compris dans Paris, pour les 20 ans de la CIDE. Je crois qu'on m'en a beaucoup voulu :
La cassation doit donc encore rendre une décision. Je me fout de ce qu'elle rendra, mais j'attends. Ce qui pend au nez de certains, d'une manière assez sûre, est une sorte d'affaire Finaly bis. Le pasteur d'Uhrwiller pourrait bientôt plagier Madame Brun et Olivier Echappe, l'un des évèques ? Il me semble que Madame Brun n'a jamais parlé non plus. Qu'est-ce qui motive ce pasteur ? Les professionnels de l'OSE France et de l'ARSEA Alsace ont déjà endossé le rôle des français. On dit de l'affaire Finaly qu'elle avait divisé ce pays. Je pense que cette histoire-ci, où tout est couleur noyade, pourrait un jour fragmenter la France... Dans cette histoire, SEFCA Puteaux est susceptible d'avoir un second rôle, par exemple, de l'un des boulets qui m'ont fait perdre mon temps et des ressources, au cours de ces dernières années - les boulets se reconnaitront, jusqu'à la ville d'Asnières, encore le 9-2, et jusque dans des commissariats aussi.
A Puteaux, la police semble prêter une oreille très attentive à Madame Moreau ainsi qu'à Monsieur Lorentz. Par le passé, ailleurs et un peu partout, on m'a souvent envoyé chier ou pleurer plus loin, par exemple, auprès d'un avocat - « on ne porte pas plainte contre une association d'utilité publique », l'OSE France. Je m'en fout de ce qui se trame à Puteaux, que Madame Moreau et Monsieur Lorentz déposent. Pendant que SEFCA Puteaux poireaute ou s'exprime au commissariat, à ma connaissance, personne d'autre ne braille sur Internet. Tout devrait bientôt se décanter, puis se tasser.
Voir La liste électorale
Parano ou complot ? Foutaise ! D'autres choses sont bien plus certaines.
Par exemple, je n'hésite pas ni à parler, ni à sortir - ni à écrire non plus. Au cours de ces dernières années, je pense avoir mis les pieds un peu partout, même au hamasland, sur les lieux de la catastrophe aussi. Ce dimanche 17 octobre, j'aurai bien aimé me rendre au siège de l'OSE France, pour apprendre comment résister et vivre ; mais j'avais déjà mes billets de train, pour Blois, et de toute façon, j'avais suivi le cours la vie, après la Shoah.
Par le passé, ces délinquants de Puteaux diffamaient et m'injuriaient depuis unblog.fr, un hébergeur franco-suisse. Depuis le printemps dernier, après un grand ménage sur unblog.fr, après le ménage chez NouvelObs.com, ces mêmes délinquants diffament et m'injurient encore, mais depuis Wordpress.com, aux USA, tout en sollicitant maintenant très régulièrement les services de police ainsi que le parquet français. Ces délinquants souhaiteraient que je sois poursuivi, sévèrement puni, et que mon blog, hébergé à Paris, soit « fermé ». Ces jours-ci, ça m'occupe encore un peu. Même si je suis déjà en relation avec les services de Wordpress.com, je ne sais pas si j'arriverais à faire faire le ménage, là bas, aux USA. A l'étranger, les règles, la loterie ou ce cirque sont souvent très différents des notres. Je pense que le parquet confirmera, même des sites de pédopornographie peuvent rester en ligne, y compris après une condamnation. Le dommage ou préjudice sera-t-il irréversible ? Je vais suivre l'affaire Eric Le Moyne de Serigny contre rue89, elle pourrait m'inspirer... J'suis con, c'est un conseiller de Woerth et donc, une justice de tout là haut, de celles qui s'appliquent.
D'ici à la fin novembre, je dois finir de rédiger des conclusions, en prévision d'une audience, auprès de la deuxième chambre civile de la cour d'appel de Versailles. Le fisc vient de me communiquer des informations extraites du cadastre, je vais pouvoir réouvrir le livre foncier(.fr) que je viens de débuguer avec leurs services techniques.
Etc, etc. Puis suivra donc cette audience, à Versailles. Le pasteur d'Uhrwiller viendra-t-il prêcher ou sera-t-il à nouveau dispensé par les juges ? Ca me rappellerait le passé, lorsque Monsieur et Madame Clementz gagnaient à tous les coups, surtout à Versailles, comme à Nanterre. Il faut que je l'évoque, dans mes prochaines observations.
Les suisses, des antisémites ? Je profite de ce billet précis pour lancer à l'écrivain BHL ainsi qu'au cinéaste Yann Moix qu'à mon avis, ce n'est pas la Suisse, mais la France qui avait écarté ses cuisses devant l'occupant nazi. Je me trompe ? Dans ce cas, de nombreuses tondues ou leur descendance vont pouvoir exiger des réparations.
Je vous avertis... De vous tenir toujours en défense [contre le démon]
tremblez même dans la victoire ;
c'est alors qu'il fait ses plus grands efforts,
et qu'il remue ses machines les plus redoutables. • Bossuet
C'est tellement affreux de voir le destin en face. • Henrik Ibsen
Une petite distraction, au « Hamasland »
En fin de matinée, ce vendredi, j'ouvrais l'eParisien puis je percevais l'ire de « quelques associations juives ». Quelle chance, car sans ce message fort, je n'apprenais pas que ce soir, je pouvais me distraire. On ne peut que parler d'une « distraction », il ne s'agissait que de la mise en scène d'une « nouvelle », « Terre promise », puis d'un court débat avec des acteurs. C'est d'un tout autre esprit que des conférences parfois animées par des scientifiques, des juristes et des historiens, parfois suivies ou entrecoupées de témoignages individuels, parfois de cacophonies de témoignages aussi.
Quelques mots sont très durs, dès le début de la pièce. Un peu plus tard, lorsque les mères se retrouvaient, je ne me questionnais pas moins. Le fils a reproché à ses parents naturels d'être partis et de ne jamais s'être battus pour le retrouver ? Je n'ai pas trop pensé à des « terroristes », ce que pourrait supposer Albert Miara. J'avais souvent la si douloureuse affaire Finaly à l'esprit ainsi que certains de mes propres « dossiers ». Albert Miara pourrait éventuellement en discuter un jour avec la Direction de l'Oeuvre de Secours aux Enfants France, elle en sait quelque chose.
Je rassure ceux qui craignaient une « importation » du conflit israélo-palestinien en France, ce matin, le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) s'affolait, d'inquiétude. Les abords et l'espace Jean Vilar étaient plutôt paisibles et les gens que j'ai rencontré, là bas, m'ont semblé être de natures assez pacifiques. S'il y avait des « terroristes » sur place, ils étaient très bien cachés ou vraiment discrets. En tous cas, j'ai survécu.
Même la municipalité d'Arcueil ne m'a pas parue si radicale ou extrémiste que cela, je le relevais rapidement dans leur mensuel de février, « Arcueil, notre cité » n° 204. On le lit en page 5, sur la feuille du carnet de routes du maire, conseiller général : « La réponse au drame n'est pas dans la surenchère [...] mais dans l'éducation ». J'ai le très net sentiment que leur maire pouvait répondre à Amara ; la cité d'Arcueil, abonnée à ses feuilles, me comprendra très bien. J'y passe souvent pour me rendre à Paris, par le RER. Il m'arrive aussi d'y faire parfois des photos, comme celle-ci.
Comme lors de toutes mes sorties, j'ai assez longuement discuté avec des personnes présentes sur place.
Un jour, j'irais voir aussi Vers toi, Terre promise, tragédie dentaire.
Théâtre
Vers toi Terre promise, tragédie dentaire, au Théâtre du Rond-Point
L'Express, publié le 09/04/2009 09:00, extrait
Imaginez-vous sur le fauteuil du dentiste. Imaginez la roulette atteignant le nerf et votre cri de douleur qui se double d'un éclat de rire noir. Et ce rire vous fait plus mal encore, car il vous a été arraché à votre coeur défendant. Qui oserait s'amuser, en effet, au récit de la souffrance, de la révolte et des nuits blanches de ces parents dont l'une des filles est morte en déportation tandis que l'autre, cachée dans un couvent, refuse de les revoir ?
Terres promises, un père et deux mères, face à « l'Histoire »
La vie, après la Shoah
Cet après midi, au moment de sortir, ma compagne ne savait pas où je me rendais. Elle constatait que j'étais assez stressé par l'idée d'arriver en retard. Elle me déposait dans Paris et je pouvais donc arriver beaucoup trop tard pour être admis dans la salle... Elle insistait, voulant savoir. Je lui ai répondu : « j'ai cours, vivre après la Shoah, au mémorial. » Se tournant vers moi, subitement illuminée par un large sourire, elle poursuivait : « et tu rentres à quelle heure ? » Percevant alors très bien ses arrières pensées, j'ajoutais : « ne t'inquiètes pas, la garde à vue n'est pas prévue, tu vois bien que j'y vais avec mon PC, je serais très sage. » Là bas, l'auditorium m'a encore paru comble, je ne stressais pas sans raisons, il fallait arriver avant l'heure pour y accéder. Je souhaitais assister à cette rencontre pour glisser une carte de visite à Madame Catherine Vieu-Charrier, l'actuelle adjointe au Maire de Paris, chargée de la Mémoire et du monde Combattant.
Une assemblée, des témoins, un médiateur et Madame Catherine Vieu-Charrier
J'ai d'abord et bien évidement sagement écouté les discours et les débats... mais surtout le médiateur qui a mobilisé une bonne partie du temps de parole. La conférence faisait suite à une récente projection d'un film de Francis Gillery, La vie après la shoah, promu maintenant, dans le cadre de la commémoration de la « libération » du camp d'Auschwitz, il y a 65 ans. Ce projet souhaitait illustrer la diversité des difficultés rencontrés par les ex-prisonniers ou déportés, après la fermeture puis l'évacuation des camps de concentration nazi. Il s'agirait d'une trame validée par des historiens et entrecoupée par des témoignages ; je n'ai pas vu ce film, mais en sortant, des DVD ont été distribués.
Je n'ai toujours pas regardé Nuit et brouillard, réalisé par Alain Resnais ; je crois que c'est ce documentaire qui avait suscité une première et réelle prise de conscience en France, après ce qu'on appelait alors l'holocauste. Avant cela, les français semblait plutôt être préoccupés par leurs soucis personnels, d'après guerre, ce qui a été rappelé ce jour.
Au cours des débats de l'après-midi, le médiateur a longuement critiqué et contesté le choix d'une scène, dans ce nouveau film. J'en verrais peut-être, assez identiques, dans Nuit et brouillard. Je pense que ce sont précisément ces images là qui ont pu embrouiller l'Europe, voire aussi le Monde : « non, c'est irréel » ou sa variante « non, tu ne peux pas avoir subit cela, tu est là, et tu m'en parles ». A suivi Shoah, le film de Claude Lanzmann. Plus tard, le réalisateur répondait au médiateur. Par le passé, dans les années qui ont suivies la guerre, le monde n'a pas immédiatement réalisé ce qui s'était produit, pour une partie de la population, celle des déportés, notamment juifs. Depuis, je crois que pas grand monde ne sait ce qui a pu se tramer encore, massivement, pour tout ceux qui ont été extraits vivants des camps.
Ce nouveau film ou documentaire, produit 65 ans après ces « libérations », pourrait contribuer à faire voler en éclat certains mythes ou stéréotypes, à lever le voile de divers silences. L'euthanasie douce ou les années noires des malades mentaux français, c'est documenté. Le cas particulier des sourds, ces témoins silencieux, est également documenté. Haïti, c'est déjà documenté... Aujourd'hui, certains ont donc encore pu « témoigner » ; d'ici quelques temps, il n'aurait plus été possible de réaliser un tel film, La vie après la Shoah. Pourquoi avoir attendu si longtemps ? Parce qu'il ne faut pas remuer la merde ? Je partage assez la perception d'un colonel.
L'un des témoins ayant apporté sa contribution a contesté sa mise en scène, s'interrogeant, parce que, dans ce film, il est présenté en tant que « ancien déporté, exerçant aujourd'hui telle profession ». Le médiateur a bien dit aujourd'hui qu'il n'est pas question de réduire « l'identité » de ces gens à leur ancien ou ex statut de « déporté ». C'est un sujet qui suscite manifestement la critique, voire des contestations. Faudrait-il en retenir que tout ex-déporté pouvait alors malgré tout espérer exercer une profession ? Ces cas seraient rares. L'un des frères Finaly est bien « chirurgien » mais l'autre n'est « que » « entrepreneur » ou « chef d'entreprise », peut être un statut social plus commun.
Un autre témoin de ce film ou documentaire nous a exposé la situation après guerre d'ados ou de jeunes majeures qui ont été déportés, puis extraits de ces « enfers ». Il semblerait qu'ils ont été parqués comme des boeuf, après leur « libération ». Il nous expliquait que tous ceux qui avaient alors de 18 à 23 ou 24 ans n'avaient aucune issue. Ils étaient majeurs, isolés, trop âgés pour être soutenus, et pas assez « adultes » disait-il, pas assez murs ou autonomes pour s'extraire ensuite de cette période qui a suivie leur internement dans des camps. J'ai pensé à ces ados dont personne ne semble vouloir, de nos jours. De nombreuses difficultés qui se sont posées entre 1945 et 1948 auraient été tues... Beaucoup, jeunes comme adultes, se seraient plus tard suicidés. Divers intellectuels se sont depuis aussi suicidés ; certains d'entre eux ont été classés parmi les nihilistes, des courants de pensées « désespérants », inaudibles ou souvent très vivement critiqués. A mon avis, tous ces sujets ont plutôt fait l'objet de débats entre initiés ou personnes plus directement concernées ou sensibilisées. Assez globalement, hormis, peut-être, les enfants, tous ces individus libérés des camps semblent avoir été refoulés par l'Europe et refusés aussi par les Etats Unis. Ce nouveau film pourrait illustrer ces phénomènes « humains » ou « sociaux ». « Comment cela, ils sont revenus ? », selon d'autres témoignages et historiens, notamment dans des pays de l'est. Ce nouveau film pourrait choquer.
Un témoin a un moment évoqué Hiroshima, redoutant que la troisième guerre serait nucléaire. Lorsqu'on nous a récemment annoncé la catastrophe de Haïti, on nous a rapidement parlé de 200 000 morts, on ne pouvait penser qu'à Hiroshima ? Le bilan actuel, là bas, s'élèverait maintenant à 170 000 cadavres évacués auxquels s'ajoutent de nombreux amputés et des orphelins, en veux tu, en voilà. Le magazine Choc actuellement en kiosques est assez « explicite ».
Au cours de ces débats du jour, j'ai souvent songé aux travaux de Katy Hazan, historienne qui travaille avec l'OSE France, surtout lorsque « le jeune majeur » parlait. J'avais pu communiquer avec Katy Hazan, début 2006, il me semble. En mai 2006, lors d'une manifestation sur le parvis des droits de l'Homme, je rencontrais « les X en colère », des adultes nés sous X, ainsi qu'avec des parents qui ont un jour eu à se battre contre l'Administration française pour retrouver puis renouer avec leurs enfants. Katy Hazan contestait alors ma propre critique, acide et acerbe. Elle soutenait que la réalité n'était pas aussi négative que je pouvais le penser. De mon ancien blog, publié fin mai 2006, aujourd'hui aspiré par archives.org :
L'enfance dans l'ombre du génocide
LE MONDE DES LIVRES | 12.09.05
Katy Hazan décrit ces maisons comme de véritables communautés éducatives animées par de fortes personnalités qui ont la ferme volonté d'appliquer des méthodes d'éducation nouvelles. Les programmes conçus sont originaux, mêlant activités libres à la Freinet et dirigisme à la Makarenko. Mais il y a loin de la théorie aux actes : beaucoup d'anciens pensionnaires conservent le souvenir d'une réalité routinière peu épanouissante.
Suite à ces échanges avec l'historienne et à la suite de mes écrits, dans mon blog, j'ajoutais ceci : « Katy Hazan, historienne, renvoit à la lecture de son livre, "les maisons de l'espoir", voir l'article du Monde des livres pour plus de détails. Selon elle, le bilan de cette période et l'enseignement à en tirer ne serait pas à ce point négatif, ce dont je ne doute pas. Mais sur le terrain, pour ceux qui prétendent s'inspirer aujourd'hui de tels travaux et références, les résultats sont donc parfois mitigés. » Mon discours était toujours assez clair, même dès la refonte de mon blog, début 2008.
Depuis, j'ai pu visiter l'exposition « A la vie ! », de l'OSE France. Le contraste auquel je pensais est bien perceptible, sur divers panneaux de cette exposition. Des situations puis des existences ou trajets individuels pouvait être très durs, pour diverses raisons, surtout pour des enfants. Pour l'avoir vu, le travail des historiens de l'OSE me parait cependant assez fidèle. Des carrières telles que celles de Elie Wiesel ou même de l'un des frères Finaly semblent être assez rares. Les laissés pour comptes, les incasables et les irrécupérables - des mots qui ne choqueront pas certains travailleurs sociaux, ni certains moralistes ou criminologues - étaient à mon avis bien plus nombreux.
La communauté juive, en Europe, délaissée après 45, aurait alors tout de même été efficacement assistée, par l'OSE France, financièrement soutenue par le JOINT. Je pense que des ouvrages d'historiens déjà parus confirmeront. Cela a été dit ce jour, au cours de débats parfois chaotiques, au cours desquels se sont finalement entremêlés des témoignages ou récits des plus divers. La nécessité, pour certains, de parler était très perceptible. Une enseignante s'est un moment levée, une enfant de déporté(s) qui n'a pas eu à subir ces « enfers », un mot qui a été employé ce jour. Elle nous a décrit son propre « combat » pour la mémoire, au sein d'établissements scolaires. A ce moment précis, j'ai pensé à Chantal Clos qui s'était levée, le 18 novembre dernier, au cours d'un colloque de l'Unicef, à Sciences Po... Lors de ce colloque, Madame Myriam El Khomri, adjointe au maire de Paris chargée de la Protection de l'Enfance, nous avait parlé « d'humain » et de « dentelle », de projets « sur mesure », en faveur de mineurs. Depuis, je pense que cette adjointe ainsi que d'autres m'ont très bien entendu, probablement même lu. Chantal Clos, on l'oublie, elle a depuis fait une très grosse « bêtise » ; les initiés savent, à mon avis ils sont nombreux et parmi eux, certains pourraient être honteux.
A l'issue de ces débats, je suis descendu vers les intervenants du jour, pour m'approcher d'abord de Madame Catherine Vieu-Charier. Je lui ai demandé si elle connaissait Madame El Khomri, ainsi que l'OSE France. Elle m'a répondu par l'affirmative et des propos élogieux. J'ai poursuivi en lui annonçant que le 20 novembre dernier, j'avais commis une offense au chef de l'Etat mais que le parquet de Paris n'avais pas osé donner suite. Tout en lui remettant ma carte de visite, je lui ai dit que je n'hésite pas à traiter Richard Josefsberg, de l'OSE France, de révisionniste. Je l'ai souvent écrit par le passé, en décrivant ses travaux ; il n'a jamais contesté. Mais Madame Catherine Vieu-Charier s'est alors mise à rire aux éclats, se tournant de suite vers un autre interlocuteur et glissant ma carte de visite dans sa poche. Qu'elle la conserve bien, je n'en demande pas plus. Je la rencontrerais encore, je vais un peu suivre son agenda.
Je suis ensuite allé discuter avec le réalisateur du film. Je pense qu'il m'a très bien entendu.
Dans un billet de ce 23 janvier, après avoir cité un extrait de l'arrêt rendu ce 15, j'écrivais que ma fille pouvait en effet s'exprimer comme une « poissonnière ». La chambre des créatures inférieures motivait récemment en ces termes : « Considérant que Justine a souhaité être entendu par la Cour ; qu'elle est âgée de 16 ans et parfaitement capable non seulement de discernement mais également d'exposer et d'expliquer son point de vue concernant sa situation et de dire à son père, ainsi qu'elle a pu le faire à l'audience, la souffrance que lui cause l'attitude de celui-ci à son égard ; », notant dans ce même arrêt que, cet été, les relations entre ma fille et moi ont parfois été plus « conflictuelles ».
Cet été, Justine m'avait encore lancé : « tu ne peux pas savoir ce que c'est, d'être placée chez des juifs ». Pour des juges, des pros de la Dass et le pasteur d'Uhrwiller, ça démontrera encore que toute relation père-enfant est toujours impossible. La vie après la Shoah, chez soi, c'est fabuleux. Depuis, j'ai une fois encore fait savoir à Justine que des juges qui trichent gagnent à tous les coups. L'OSE France ne m'a jamais répondu, je leurs posais une question très simple, par mail, en septembre dernier. Au cours de ces débats du jour, il a été question de « vengeance », un sujet à polémique qui n'aurait pas été traitée par ce nouveau film ou documentaire. Je n'en écris pas plus pour le moment, je pense que c'est un sujet tabou, des plus sensibles. J'en parlerais, si je rencontrais un jour, à nouveau, des juges de la cour d'appel de Versailles. Plutôt que de juges, s'agissant de ceux qui m'ont reçu en chambre du conseil, entendu et lu, je parle depuis quelques temps de pitres et même de souteneurs tout en affublant aussi le mot magistrature d'un tréma, ce qui peut heurter certaines sensibilités. Mais la chancellerie que j'ai très souvent informée ne réagit pas. Par le passé, fin mai 2008, le pasteur d'Uhrwiller envisageait de faire « supprimer » mon blog mais à l'époque, le substitut Laeticia Felici m'avait dit que « pour le moment, la diffamation, ça va ».
Dans les prochains jours, je regarderais La vie après la Shoah, ainsi que Nuit et brouillard. Cet après-midi, j'ai appris que demain, un fils de déporté, aujourd'hui talentueux juriste, devrait former ou éduquer de hauts magistrats français... Il s'agit peut-être de la concrétisation de ce que MAM nous annonçait il y a peu : Paris, bientôt hyper compétant.
Aujourd'hui, j'ai encore appris qu'une circulaire de l'EN ne serait pas convenablement appliquée, les enseignants n'en feraient pas déjà assez ? Ca m'a un peu étonné car lorsque Justine était encore « placée » à l'OSE France, leur établissement de Taverny, elle avait fait un voyage avec sa classe, pour rencontrer des survivants ou témoins. Je crois me souvenir qu'elle allait à Chambon sur Lignon, en Haute Loire. Richard Josefsberg pourra sûrement confirmer, tout en refusant de me les présenter, il avait signé tous les documents d'inscription de ma fille. A l'époque, j'avais du me rapprocher de l'école pour obtenir plus d'informations ; cette Dass a ensuite fini par me qualifier « d'intrusif », puis de « parano », puis par rompre durablement la relation père-enfant. Ce 21 janvier 2010, je publiais Sieg Versailles !
Ca pourrait plaire à Richard Josefsberg, « Ship to freedom ! »
« Ni père, ni mère », et un tampon du château de Vaucelles
Petite bafouille au juge pour enfant
Ajout du 17 au soir. Je suis allé faire un tour sur le parvis du Troca, à la fête de la misère, où j'ai pu discuter brièvement avec quelques personnages ou personnalités. La LDH pourrait être intéressée par ce billet-ci ainsi que par ce billet-là... voir par un peu plus, dans les différentes sections de ce blog ; on m'a déjà dit que son contenu n'est pas inintéressant. Le Défenseur des Enfants devrait connaitre mon blog. J'en ai tout de même profité pour glisser une carte de visite à Madame Dominique Versini. Ce matin même, je me référais encore à un rapport récent du Défenseur des Enfants lorsque je découvrais une sorte de critique d'une décision de justice américaine. Je pense que ATD Quart Monde ainsi que Monsieur Martin Hirsch trouveront quelques opinions ou points de vues et quantités d'informations utiles dans mon blog, par exemple, ces quelques extraits de la revue de l'AFMJF, plus particulièrement, cette référence là. Le contenu de la revue Société Civile de janvier 2005 devrait être connu. Ce genre de recueil est peut être plus utile. La section Epilogue ou même ce blabla là devrait suffire à démontrer combien il est facile en France de faire placer un enfant, puis de toujours proroger ensuite la mesure. Les outils sont des plus variés, mais certains discours semblent souvent être si similaires... Je n'attends pas de retour particulier ; le placement de Justine est une affaire dite « privée ». Par contre, je pense que quelques personnes à qui j'ai parlé aujourd'hui sauront s'inspirer et exploiter ce qui est publié par ici ? Une personne a levé les yeux et a pris très peur pour moi lorsque j'ai parlé de tout ce que j'ai déjà envoyé au château ou à sa chancellerie ; je lui ai répondu que je n'ai rien à redouter car je suis très officiellement et définitivement débile, la Cour confirmait, fin mai dernier : « les résultats d'une psychothérapie se font attendre ».
Ajout du 18. Je me relis et je ne vois pas quoi ajouter d'autre hormis, encore une fois, Fuck You (mais very much).
Ajout du 19. Ces deux billets sont aussi susceptibles de retenir l'attention de ATD-Quart Monde : Très cher divorce... ou « Silence, on souffre » et « La police des familles », c'est concret et confirmé par Morano ? On attend maintenant l'issue à la crise, puis des jours meilleurs. D'ici là, Un mode d'emploi du blog pourrait servir également.
Du 19 encore... Ce matin, j'ai appelé M. Roth, des services AEMO de l'ARSEA Oswald, je n'avais pas la moindre nouvelle de ses services. Je l'ai informé que j'ai finalement opté pour la voie de l'outrage de M. Nicolas Sarkozy, Président de la République Française. Après quelques Fuck You (very much) suivis d'un envoi de suppos au château, des laxatifs, ce devrait être suffisant, l'outrage est-il avéré ? Qu'en pensera l'UMP ?
Je pense que je ne vais pas changer grand chose à ce qui suit. Je vais encore attendre quelques jours, y réfléchir un peu, me relire, puis très certainement copier/poster ce qui suit. Si je change ou ajoute quelque chose à cette lettre ouverte, j'aviserais. Mais je crois qu'il est inutile de trop en faire, seul des pros ou des initiés y comprendront quelque chose, or ils ne font aucun commentaire... auraient-ils la trouille ? Il faut admettre que ce qui arrive au chef Jean-Hugues Matelly n'est pas très rassurant. Ces derniers temps, on parle aussi de plus en plus fréquemment de maltraitance de personnes âgées ou vulnérables, ce n'est pas très rassurant non plus. Une opinion de Brazelton et Greenspan de 2001 pourrait même faire rire ou ricaner frémir : « L'ironie est que, si cet état de choses perdure, dans quatre-vingt ans, les bébés d'aujourd'hui se trouveront replongés dans ces environnements impersonnels qui leurs sembleront étrangement familiers. »
Ah, ces récits noirs ou Loup... Qui es tu ?... Les requins sont à peine plus loin, un dauphin vient de nous en parler. Par chance pour lui, ce poisson là, élu et « pré-désigné », a un super comité de soutien mais aussi un hyper papa vu à la télé qui ont le droit de le défendre. C'est ça, la démocratie, et ce qui est juste et bon, nous dit-on. J'ai des doutes.
Fuck you, Fuck you very, very much, Cause... Un son « explicite », posté en septembre dernier.
Dossier ...
Assistance éducative
Brouillon de lettre ouverte
Monsieur le juge pour enfant,
Par votre correspondance du 21 septembre dernier, j’ai le sentiment que vous me suggériez de ne plus vous solliciter, d’attendre le mois de décembre et une improbable audience, à la cour d’appel de Versailles. Il me semble que vous m’avez fait parvenir votre correspondance alors que ma fille Justine ou Maître Delphine Roughol, son avocat, venaient de vous communiquer eux même des éléments dont je ne connais pas la teneur.
Depuis, j’ai téléphoné aux services AEMO de l’ARSEA Ostwald et j’ai alors pu discuter longuement avec Monsieur Roth, un responsable. Ces services ont été priés de vous communiquer une note d’information. Je crois cependant que pour les parents, la représentation n’est pas obligatoire lorsque le juge pour enfant est saisi.
[...] Je souhaite rappeler maintenant que depuis plusieurs années déjà, Justine a un juge pour enfant, un juge des tutelles, un ministère public, un corbeau, des kapos, des travailleurs sociaux, des psychologues, un cafard, un avocat et même un pasteur qui lui sont tous très dévoués. Je vous informe que, très récemment, Justine ne parraissait toujours pas avoir un médecin ; je crois qu'elle n'en a plus vraiment depuis son « placement » à l'OSE France, qui lui profitait tant.
[...] Vous me suggérez donc d’attendre d’être enfin reçu et « entendu » par la cour d’appel, sa chambre des créatures inférieures mineurs. Je crois que vous connaissez les travaux de Jacques Donzelot et de Irène Théry. L’affaire dite d’Outreau a aussi fait couler beaucoup d’encre ; vous pouvez aussi connaître certains travaux de la Mission de recherche Droit et Justice ; d’autres travaux et publications tels que ceux de l’Inserm ou du CNRS sont parfois plus confidentiels ou méconnus. Il y a peu, la Cour des comptes rendait un rapport public, « La protection de l’enfance », jugeant manifestement ce dispositif « insuffisant ». Mi septembre dernier, une Directrice départementale de la PJJ se jetait par la fenêtre, nous avons entendu parler un peu de maltraitance institutionnelle. Je vais bientôt aller plaider à la cour d’appel de Versailles tout en connaissant très bien ses usages et en sachant moi aussi parfaitement que cette voie de recours ou de Justice est réputée illusoire ou inaccessible aux parents d’un enfant « placé ».
[...] Mais avant de publier cette nouvelle caricature, vers le 20 novembre prochain, je devrais être dans Paris avec un mégaphone, pour la grande fête des 20 ans de la CIDE. L'an dernier, à l'occasion de la grande fête du soixantenaire de la DUDH, j'organisais un autodafé d'ouvrages de Dalloz et de l'Unicef; en contrebas de la BNF, à Paris. Je parle depuis quelques mois de l’incurie crasse de l’administration judiciaire française et, depuis peu, je n’hésite plus à parler aussi parfois de tromperies, d’escroqueries et même de pédopornographie judiciaire.
Je vous prie de croire, Monsieur le juge pour enfant, en l’assurance de ma plus haute considération.
Ne pas savoir imaginer dans les bornes du réel est un art • Nihil Messtavic
Un naufrage annoncé, un de plus
Aujourd'hui, je m'aperçois que la dernière décision du « nouveau » juge pour enfant ne sera finalement pas exécutée non plus ou alors, très grossièrement et partiellement. En effet, et alors que le juge pour enfant de Strasbourg (sur délégation) n'a toujours pas désigné un quelconque service AEMO ou tiers médiateur (sur Internet, on peut lire que, s'ils existent, ces services sont tous débordés), j'apprends ce soir que le pasteur ne souhaite pas nous parler, condition pourtant requise pour organiser les DVH et les voyages de Justine. Le « nouveau » juge pour enfant exigeait lui-même que le pasteur et nous communiquions un minimum au cours de l'année à suivre... « dans l'intérêt de Justine ». Ma compagne pouvait pourtant « faire fonction de tiers », elle en avait parlé au « nouveau » juge.
Il semblerait même maintenant que « le projet pour Justine » imaginé par le pasteur et l'ARSEA, avant l'audience de juillet dernier et imposé depuis, est incompatible avec ce que pouvait envisager le « nouveau » juge pour enfant, soit un retour de Justine, au cours de cette année scolaire. Je me demande pourquoi je pense parfois tant à l'affaire Finaly, une histoire d'un temps révolu et avec des protagonistes bien différents, elle avait fini par diviser la France.
Je pressens qu'en juillet 2010, à l'échéance de cette ultime mesure d'assistance dite « éducative », le bilan sera à nouveau des plus grotesques. « M. Kant n'a toujours pas... supprimé son blog. » D'ici là, Justine va « profiter » de l'internat, aux frais des Hauts de Seine, tandis qu'ici, sa chambre redécorée et réaménagée avec elle, à son gout, au cours de cet été, restera vide. A quelques minutes d'ici, à Montrouge, Justine pourrait pourtant suivre exactement le même cursus qu'à Hagenau, en Alsace. Evidement, ici, à Bagneux, avec nous, en famille, et avec une vue imprenable sur la tour Eiffel, Justine serait un peu loin de la paroisse d'Uhrwiller et de ces anges, à la campagne.
Ce samedi, nous avions posté une requête à laquelle le « nouveau » juge pour enfant de Nanterre répondra peut être, ce n'est pas sûr. En 2008, j'avais du sommer son prédécesseur... Nous lui avons exposé ce qui s'est passé au cours de ces derniers temps ainsi que les nouvelles difficultés auxquelles nous étions déjà confrontées. Plus tard, à l'occasion d'une audience, nous pourrons lui faire part de nos derniers constats et lui apprendre que sa décision de juillet dernier ne peut pas être exécutée. S'il n'y avait pas de suite à cette ultime requête, ce dont je peux aujourd'hui douter, nous aurons tout de même l'opportunité de plaider à nouveau, un jour, à la cour d'appel de Versailles, après les périodes de renvois usuelles, en raison de l'encombrement du rôle, selon les choix des juges et la grippe du facteur, en fonction des indisponibilités du pasteur et enfin, peut-être, selon les difficultés techniques voire toutes personnelles de Maître Delphine Roughol, l'avocate de Justine. Tout n'est donc pas encore perdu même si, comme d'habitude, ce sont encore une fois les mêmes qui ont « gagné ». Ca va rassurer Maître Eolas ; j'ai le sentiment que, selon lui, nous ne pouvions que « perdre » encore, faute de ces soins psychiatriques.
Aujourd'hui, j'ai dit à ma compagne que nous devrions passer une annonce pour une jeune fille au pair. Je pense qu'elle profiterait beaucoup du cadre que nous pourrions lui proposer, à quelques minutes de Paris seulement.
A la suite, un peu de littérature, du blabla « pour clouer le bec », du vent, de mes très nombreuses références.
Communiqué du Greffier, 18.5.2004 (requête no 49806/99)
ARRÊT DE CHAMBRE DANS L’AFFAIRE PRODAN c. MOLDOVA
La Cour rappelle que le droit à une procédure équitable en vertu de la Convention européenne des Droits de l’Homme serait illusoire si l’ordre juridique interne d’un Etat ayant ratifié la Convention permettait qu’une décision judiciaire définitive et obligatoire reste inopérante au détriment d’une partie. En effet, on ne comprendrait pas que l’article 6 § 1 décrive en détail les garanties de procédure – équité, publicité et célérité – accordées aux parties et qu’il ne protège pas la mise en œuvre des décisions judiciaires ; si cet article devait passer pour concerner exclusivement l’accès au juge et le déroulement de l’instance, cela risquerait de créer des situations incompatibles avec le principe de la prééminence du droit que les Etats contractants se sont engagés à respecter en ratifiant la Convention. L’exécution d’un jugement ou arrêt, de quelque juridiction que ce soit, doit donc être considérée comme faisant partie intégrante de la procédure au sens de l’article 6.
Justice : le droit de confiance
Document réalisé par la Direction des études de l’UMP
De source www.conventions-ump.org, extrait
Chapitre 1. Cinq priorités pour une justice plus efficace, plus moderne, plus proche des citoyens
Les critères de performance de l’institution judiciaire ont longtemps reposé exclusivement sur la qualité du jugement rendu : sa conformité au droit, son impartialité, son degré d’équité.
Depuis quelques années, les Français ont de leur justice une appréciation négative : à 70%, ils estiment que la justice fonctionne mal et plus d’un Français sur deux (53%) pense que ce fonctionnement s’est dégradé. Pour correspondre pleinement aux exigences d’un Etat de droit, la justice ne doit plus seulement veiller à l’application des lois, mais aussi répondre aux attentes exprimées par les citoyens.
La procédure de prise à partie et la diffamation
Cette semaine, sur France Info, j'ai eu l'opportunité d'entendre une opinion au sujet de l'exécution de jugements, de voies de recours et de risques éventuellement encourus s'ils sont placardés en place publique. Ca m'a fait sourire. La quasi totalité des actes, jugements et arrêts qui concernent de près ou de loin Justine ou ma famille ont tous été commentés et diffusés sur Internet ou dans la rue, par tracts. De la radio, sur les ondes :
La procédure de prise à partie j'en ai assez parlé. J'ai le sentiment que ce qui est durablement incrusté dans Légifrance n'intéresse pas vraiment les professionnels. J'y allais sans avoué, me défendant avec ma carotte. Je crois que c'est un véritable ovni judiciaire, une expérience unique (en ce début de XXIe siècle). Tout s'est très bien passé et je reste entièrement satisfait par cet arrêt de rejet superbement motivé ainsi que par ses effets.
Dans le dernier arrêt rendu par la chambre des mineurs de Versailles, les juges relèvent pour leur part que cette affaire serait « publique » depuis mai 2007. Fin mai 2008, le juge pour enfant de Nanterre lui-même me reprochait d'avoir médiatisé cette affaire (articles de presse, blog, caméras pour France 2) et de persister sur cette voie. En mai 2007, je faisais un sit-in devant le ministère de la justice, il semblerait donc avoir marqué certains esprits.
En 2006, j'étais déjà dans la rue, à discuter de tout, un peu partout et avec qui voulait parler de protection de l'enfance, de dérives administratives ainsi que de grands naufrages judiciaires. Ah, Outreau, la magistrature en aurait été toute boulversée ! Je n'ai pas tout publié dans ce blog. Je crois que des milliers de personnes connaissent cette histoire, certains la suivent depuis le signalement à l'ASE, début 2003. J'ai toujours été prolixe, bavard, avec mes amis, dans la rue ainsi que sur Internet, et on me l'a très souvent reproché dans la chambre du conseil.
Par le passé, je me plaignais parce qu'il n'y avait jamais eu d'investigations en région parisienne. En effet, les travailleurs sociaux et les juges s'en étaient entièrement remis au pasteur et à sa soeur, assistante sociale, en Moselle. Ils se sont alors acharnés et ont construit un mythe pour motiver un placement de Justine, en Alsace ou en Moselle, une « solution durable », « dans l'intérêt de l'enfant ». Début 2006, la cour d'appel avait vaguement ouvert les yeux et relevait qu'à la maison, en région parisienne, il ne manquait rien pour que Justine puisse s'y épanouir d'une manière tout à fait satisfaisante... Cette enfant a été purement et simplement flouée, spoliée, plumée.
Aujourd'hui, et malgré deux ans d'actions très fortes en justice car j'avais relevé de nombreuses anomalies dans des jugements et arrêts rendus, la Cour ne sait donc toujours pas quand ma cadette est née ! Ce n'est pas faute d'avoir tenté de discuter avec quelques convaincus et incrédules qui oeuvrent dans ces sphères du dispositif... de la protection de l'enfance, des professionnels qui prétendent détenir une vérité, faire un travail fabuleux. « Parfaitement motivé » martelait aussi la première présidence, en septembre 2008. Depuis quelques temps, j'ai renoncé à trouver un médiateur, c'est chose vaine dans ce pays. Lorsque vous en trouvez un, il décline. Il faut juste laisser faire, laisser les professionnels jauger et supputer, diffamer et produire des parjures, tout accepter, même le plus inadmissible, des pratiques ou situations parfois des plus abjectes.
On peut en pleurer mais j'ai fini par en rire également, souvent beaucoup, par exemple lorsque Nanterre a convoqué un dalmatien. L'invitation de Pékin et l'histoire de l'allumette étaient pas mal aussi. Lorsque j'ai vu la si douloureuse affaire Finaly, le clergé m'a aussi fait sourire : « quoi faire pour sauver la face ? »
Je pense avoir été crédible en mars dernier, peut être de trop ? Je constate que dans l'arrêt qui vient de me parvenir, la Cour s'est attachée à blanchir un peu tout le monde, sauf moi, bien évidemment. Je conserve cette étiquette de « malade mental » incapable d'entendre où se situerait l'intérêt de Justine. J'en rigole doucement.
Je trouve étrange qu'avec tout ce que j'ai versé à la Cour, l'avocate de Justine ait pu être blanchie par une simple correspondance, datée du 23 janvier 2009. Je trouve également extrêmement fragile la manière dont la Cour a réfuté mes allégations selon lesquelles Justine a été contrainte et conditionnée par les juges, les services sociaux ainsi que par sa famille maternelle à se résigner à être « placée » chez le pasteur. Il y a pourtant eu tout un « travail de séparation », notamment « en internat » de l'OSE France.
Je crois qu'il n'y a pas une page dans cet arrêt qui ne contienne des passages croustillants.
Aujourd'hui, il m'est parvenu une troisième ordonnance du « nouveau » juge pour enfant. Elle m'a fait sourire également mais Justine a été vivement déçue. Il m'est aussi parvenu un récépissé RAR bizarre ; sa date de réception est parfaitement illisible. C'est bien, ce récépissé ne prouve plus grand chose, je le range parmi mes collectors.
L'arrêt et la une du dernier Siné Hebdo
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